*TRAITÉ DE ROME*

Il est important de se rappeler d'où nous venons. Après les tragédies de la Seconde Guerre mondiale, le Traité de Rome fut un accord clé entre six pays qui a lié leur destinée via la Communauté économique européenne. À l'occasion du 60ème anniversaire de sa signature, nous revenons sur la manière dont le traité a posé les bases de l'Europe et de sa réalisation, défendues par le Parlement européen.

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2010*50Years of Traineeships at the European Commission*

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*Founded in 2006. From Paris, France. Fondatrice du "HUB EUROPEAN UNION", Morgane BRAVO* "United in diversity", that's the motto of the EU! *Mieux informer les citoyens UE! « So that Europe, as a global player, is not far from Europeans » * *Ancienne stagiaire (Blue Book) de la Commission Européenne, au Secrétariat Général. Bruxelles. * President & Founder HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ». *‪Fondatrice HUB 
‪« DIGITAL DIPLOMACY» : « POLITIQUE & SOCIAL NETWORKING ». *Fondatrice HUB « ECOLOGIE &INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!»* Présidente et Fondatrice du «Think Tank» Europe-Mexique.

*LES PRINCIPALES INSTITUTIONS DE L'UNION EUROPÉENNE*

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🇪🇺L'EUROPE. « L'Europe ne doit pas être un commentateur du monde. Elle doit en être l'architecte.🕊 La diplomatie européenne doit être une » 🕊 May the force be with you! Que la force soit avec vous!

vendredi, août 08, 2008

*Des chimistes copient les plantes pour faire de l'électricité avec du soleil et de l'eau*

***C'est un rêve d'écologiste : produire de l'énergie avec du soleil et de l'eau, à la manière de la photosynthèse réalisée par les plantes. Ce rêve pourrait devenir réalité, si l'on en croit les travaux, publiés dans la revue Science du 1er août, de deux chimistes américains du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Daniel Nocera et Matthew Kanan. Dans la nature, les végétaux utilisent la lumière comme source d'énergie pour fabriquer du sucre à partir de gaz carbonique et d'eau, dont les molécules sont décomposées entre d'un côté l'oxygène et de l'autre l'hydrogène. C'est cette réaction qu'imite l'électrolyse de l'eau, consistant à dissocier les molécules liquides en oxygène et hydrogène gazeux, à l'aide d'un courant électrique circulant entre deux électrodes. Un procédé connu de tous les écoliers et maîtrisé de longue date, puisque la première électrolyse de l'eau a été effectuée en 1800 par deux chimistes britanniques.

L'usage à grande échelle de cette technique est toutefois limité par des obstacles économiques. Les installations industrielles d'électrolyse de l'eau sont en effet complexes et coûteuses, notamment parce qu'elles nécessitent des catalyseurs (activant les réactions) qui sont habituellement faits de platine, métal cher. L'idée des chercheurs du MIT est d'exploiter, pour provoquer l'électrolyse, le rayonnement solaire converti en électricité par les cellules photovoltaïques de panneaux équipant les maisons et les bâtiments publics. Et de recourir à des matériaux moins onéreux.

PILE À COMBUSTIBLE

Daniel Nocera et Matthew Kanan ont montré que la dissociation de l'eau en oxygène et hydrogène pouvait être réalisée avec une électrode en oxyde d'indium (métal proche de l'aluminium que l'on trouve en petites quantités dans les minerais de zinc) dopé à l'étain, placée dans un bain d'eau additionnée de cobalt et de phosphate de potassium. Lesquels s'avèrent, en présence d'un courant électrique, des catalyseurs efficaces.

Tout l'intérêt de l'opération est d'obtenir, in situ et à moindre coût, de l'hydrogène. Celui-ci pourra ensuite être recombiné à de l'oxygène pour produire de l'électricité, selon le procédé inverse de l'électrolyse mis en oeuvre dans les piles à combustible. Dans la pratique, les auteurs imaginent des habitations dotées de capteurs photovoltaïques qui, pendant les heures d'ensoleillement, les alimenteraient en électricité. L'excès d'électricité servirait à produire de l'hydrogène qui, la nuit, serait recombiné à de l'oxygène dans une pile à combustible. L'énergie nécessaire au foyer - voire à une voiture électrique - serait ainsi fournie en permanence et à demeure.

Ces résultats sont jugés "très intéressants" par Paul Lucchese, directeur du programme "Nouvelles technologies de l'énergie" au Commissariat à l'énergie atomique (CEA), qui travaille également sur la filière hydrogène. Ils constituent "une brique supplémentaire dans un ensemble de recherches menées depuis quelques années sur les systèmes biomimétiques, s'inspirant de la photosynthèse naturelle pour produire de l'hydrogène". Toutefois, souligne-t-il, "il ne s'agit encore que d'une expérience de laboratoire et il reste un énorme travail technologique à accomplir avant de disposer de systèmes fonctionnels".

Pierre Le Hir
LE MONDE
09.08.08.

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