jeudi, décembre 31, 2009

***EXCELLENTE ANNEE 2010! HAPPY NEW YEAR, FELIZ AÑO NUEVO, GUTES JAHR, BUON ANNO, BOM ANO, DOBRY ROK...***


***MORGANE BRAVO et BRAVO & ASSOCIATES WORLDWIDE vous souhaitent une très bonne année 2010 pour vous et tous vos proches!

SANTE, AMOUR, BONHEUR...ARGENT! Il faut "POSITIVER"!

***"Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde " Gandhi ***


Bien à vous,

Morgane BRAVO
http://www.bravo-associatesw.com

*Le réseautage social est devenu plus populaire en 2009*Québec

***Le réseautage social est sans aucun doute devenu la technologie la plus populaire en 2009 au Canada et à travers le monde, en grande partie grâce au fait qu'il n'est plus exclusivement réservé à l'usage des adolescents et des collégiens.

Il est presque devenu cliché de voir de jeunes adeptes de sites de réseautage social se plaindre lorsque leurs parents ou grands-parents leur demandent de se joindre à leur liste d'amis virtuels. Mais au grand dam de leurs cadets, les utilisateurs plus âgés sont désormais les plus nombreux, dans toutes les catégories d'âge, à se joindre au mouvement.

Une étude menée en août par l'agence de marketing iStrategy Labs révèle que le nombre de nouveaux utilisateurs du site Facebook âgés de 55 ans et plus a augmenté de près de 514% au cours des six mois précédant l'enquête, comparativement à 4,8% d'augmentation parmi les 18 à 24 ans, et 24,2% chez les 17 ans et moins.

La consultante et chef de la direction de l'entreprise américaine Webbmedia Group, Amy Webb, explique que les utilisateurs de Facebook sont désormais des gens beaucoup plus âgés - des retraités ou des personnes dans la cinquantaine ou la soixantaine -, qui commencent à utiliser Facebook comme moyen principal de communication.

Elle croit que 2009 peut être définie comme l'année où le réseautage social a eu, pour la première fois, un impact réel dans l'espace public. Cela est particulièrement vrai, selon elle, pour Twitter, qui existe depuis 2006 mais qui n'est sorti de l'ombre que cette année.

Selon une autre étude menée par Forrester Research, presque 80% des utilisateurs d'Internet au Canada se servent d'un site de réseautage social au moins une fois par mois. Parmi tous les pays concernés par l'étude, cela représente le taux le plus élevé d'adhésion à ces sites.

L'entreprise qui mesure le comportement des utilisateurs d'Internet, comScore, estime aussi que les Canadiens disposant d'une connexion Internet sont allés sur des sites de réseautage social en moyenne 13,6 jours par mois, pour un total de 5,5 heures par mois. Cela dépasse largement la moyenne des autres pays.

Selon une professeure adjointe en marketing à l'école de gestion Ted-Rogers de l'Université Ryerson, Melanie Dempsey, le réseautage social est voué à devenir encore plus populaire en 2010, puisque les consommateurs peuvent désormais configurer leurs «téléphones intelligents». Ils peuvent ainsi faire usage de cette forme de communication partout où ils vont.

Mme Dempsey croit que les sites de réseautage social ont eu un impact important sur la manière dont les gens utilisent Internet. Ces sites sont devenus, pour certains, leur façon prioritaire de communiquer. «Ce que j'ai découvert avec les jeunes, c'est qu'ils considèrent que les courriels sont réservés aux personnes plus âgées, a expliqué Mme Dempsey. Mais tout le monde se connecte et l'âge n'est plus une frontière.»

Les utilisateurs de sites de réseautage les plus assidus tentent de se démarquer en essayant de créer leur propre personnage en ligne, croit Mme Dempsey.

«Ils veulent être reconnus comme des experts. Ils essaient également de gérer leur propre image (...) ils veulent être uniques», explique-t-elle. Mais ils veulent aussi être reconnus comme des membres à part entière d'un groupe, et le réseautage social peut donner aux gens un sentiment d'inclusion.

L'avènement du réseautage social en 2009 - et la volonté croissante du public à divulguer des renseignements personnels en ligne - est quelque peu ironique, selon la consultante Amy Webb, puisqu'il n'y a pas si longtemps, les gens cherchaient à protéger coûte que coûte leur vie privée.

«Il y a cinq ans, la plupart des personnes que je connaissais ne voulaient pas utiliser leur carte de crédit pour acheter quelque chose en ligne, parce qu'ils avaient peur de se faire voler leur identité. Maintenant, des millions de gens sont prêts à mettre en ligne des photos de leur enfant de deux ans et à dévoiler de grands pans de leur vie quotidienne», explique l'universitaire, qui estime que le plus grand changement au cours de l'année en est un d'attitude face à cette technologie.

L'un des derniers-nés dans le monde du réseautage social en 2009 est Foursquare, qui encourage les utilisateurs à communiquer en ligne leurs allées et venues, laissant ainsi savoir à tout le monde où ils ont voyagé et où ils se trouvent en temps réel. Très populaire, ce site a cependant le défaut de faire perdre aux utilisateurs leur «gros bon sens», croit Mme Webb, puisque plusieurs d'entre eux laissent savoir à la cyberpopulation qu'ils ne sont pas chez eux, donnant ainsi libre cours aux cambrioleurs.

Mais si l'on estime que les réseaux sociaux en ligne commencent à devenir quelque peu dérangeants, ce n'est rien lorsqu'on les compare à ce qui s'en vient, croit Mme Webb. Ces réseaux, dit-elle, combineront bientôt l'accès à Internet, la «réalité amplifiée» ainsi que la reconnaissance faciale.

La réalité amplifiée utilise une image prise par un téléphone cellulaire et la superpose à des informations récupérées sur Internet. Par exemple, si l'on photographie avec un cellulaire une vitrine de magasin, il sera possible d'obtenir des renseignements au sujet de ce commerce - par exemple, ses soldes ou ses heures d'ouverture. Un nouveau logiciel pour les cellulaires, appelé «Google Goggles», explore présentement cette idée. Mais déjà, certains utilisateurs sont préoccupés quant aux implications sécuritaires associées à la reconnaissance faciale.

Selon Mme Webb, il n'est pas impossible de penser qu'une technologie similaire fera son apparition sur les sites de réseautage social. Elle croit que ce n'est qu'une question de temps avant que l'on soit capable de découvrir l'identité de quelqu'un que l'on croit reconnaître sur la rue grâce à une photo que l'on prendra de cette personne.

D'ici là, dit-elle, ce seront les entreprises qui tenteront de tirer partie du réseautage social en faisant de plus en plus appel à cette forme de communication pour faire la promotion de leurs produits.

Une professeure au département de cinéma et des médias à l'Université Queen's, Sidney Eve Matrix, explique d'ailleurs que les consommateurs sont beaucoup plus enclins à adhérer à des publicités lorsqu'elles proviennent d'autres consommateurs.

«Seulement environ 20% d'entre nous croient en la publicité, mais 70% croiront des messages s'ils proviennent d'amis - en ligne ou en personne. Cette personne n'a pas besoin d'être un "ami réel", cela peut être un ami Facebook, mais il faut qu'elle ait un visage humain», a expliqué Mme Eve Matrix.

La Presse Canadienne
Michael Oliveira
30/12/2009

***Viva España ! Viva Europa !***


***Madrid prend la tête de l'Union européenne (UE) pour les six prochains mois. Un moment important pour le pays et pour l'UE, qui va tester ses nouvelles institutions.

Reste au Premier ministre José Luis Rodríguez Zapatero à ne pas rater

Madrid prend la tête de l'Union européenne (UE) pour les six prochains mois. Un moment important pour le pays et pour l'UE, qui va tester ses nouvelles institutions. Reste au Premier ministre José Luis Rodríguez Zapatero à ne pas rater le coche.

Le 1er janvier, l'Espagne prend la relève de la Suède à la présidence semestrielle de l'Union européenne. C'est la première présidence qui va se dérouler en appliquant la nouvelle configuration bicéphale du pouvoir dans l'Union, avec la présence d'un président "fixe" aux côtés du président tournant. L'un des premiers défis pour Zapatero sera de partager le premier rôle institutionnel avec le Belge Herman Van Rompuy, qui étrenne la nouvelle fonction supranationale. Les premiers gestes du chef du gouvernement espagnol montrent une volonté de collaborer sans réserve à la consolidation de la nouvelle structure de l'UE. A l'issue de la réunion qu'ils ont eue le 15 décembre, Rompuy et Zapatero se sont engagés à créer un groupe de travail pour coordonner leur action dans cette étape de transition. Le 20 décembre, le ministre des Affaires étrangères espagnol, Miguel Angel Moratinos, a affirmé que la présidence espagnole ne ferait pas de concurrence aux nouveaux hauts représentants communautaires.

La reprise de l'économie et de l'emploi constituera l'objectif prioritaire de cette présidence. La récession sera au centre des travaux de la réunion extraordinaire du Conseil prévue en février, ainsi que d'une autre réunion au printemps. "Nous allons préparer l'Europe pour la sortie de crise et nous allons faire de l'Europe une union politique plus forte économiquement", a annoncé Zapatero. Paradoxalement, la responsabilité de piloter ce processus pendant le premier semestre 2010 revient à l'Espagne, un pays qui, d'après tous les organismes officiels, sera parmi les derniers à se relever. L'une des principales missions des dirigeants européens va consister à remplacer le processus de Lisbonne [axe de politique économique et de développement de l'Union planifié lors du Conseil européen de Lisbonne en mars 2000 et qui devait prendre fin en 2010], qui a échoué, par la "stratégie de l'Union européenne pour 2020". Le plan devra prévoir les réformes à engager sur le long terme pour que l'Europe retrouve compétitivité et croissance, en tenant compte du fait que les Etats-Unis, épicentre de la crise actuelle, ont déjà commencé à remonter la pente alors que l'horizon européen reste incertain et hétérogène.

La politique extérieure représente le deuxième grand point à l'ordre du jour. Elle sera marquée par l'entrée en fonctions du service des affaires étrangères et de la politique de sécurité pour l'Union européenne, qui aura 150 représentations dans le monde entier et comptera plus de 2 000 fonctionnaires. C'est la Britannique Catherine Ashton qui, le 1er décembre, en a été nommée la haute représentante. Elle prend la relève de Javier Solana, qui a mis très haut la barre dans ce champ toujours très complexe, et elle devra donner un visage et une impulsion à la diplomatie communautaire européenne. Un exercice délicat attend donc la présidence espagnole de l'UE, dans un contexte de manque de moyens où il va falloir jongler avec les intérêts bilatéraux des pays du Sud et les intérêts bilatéraux des pays qui ont le regard tourné vers l'Est, comme l'Allemagne. L'Espagne va organiser un sommet de l'Union pour la Méditerranée à Barcelone en juin 2010 pour encourager la paix au Moyen-Orient. La définition d'une politique d'immigration commune et le développement d'un espace de justice européen sont également des objectifs de ce semestre intense.

L'Espagne devra absolument profiter de sa quatrième présidence de l'Union européenne pour aller au-delà de la simple gestion de formalités, rôle peu spectaculaire qu'a assumé la présidence tchèque. Zapatero va devoir bien jouer ses cartes et animer ce semestre pour qu'il reste dans les mémoires grâce à des résultats solides et décisifs à long terme, surtout sur le dossier crucial de l'économie.

31.12.2009
La Vanguardia
Courrier International

*Une petite pensée pour les personnes qui fêteront le réveillon seules...*


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***31 DECEMBRE 2009 : Une petite pensée pour les personnes qui fêteront le réveillon seules...(malades, guerres, pauvres...Solitude...)!

Où que tu sois dans le Monde, quoi que tu fasses actuellement, rappelle-toi juste que la vie est un cadeau- alors, ne la laisse pas passer!!!

***Il faut aller jusqu'au bout de ses rêves!***

*Tant qu'il y a la VIE il y a l'ESPOIR...!!!!!!*

AU REVOIR, GOODBYE, ADIOS... 2009!

Bien à vous,

Morgane BRAVO

mercredi, décembre 30, 2009

* La nouvelle direction européenne à l'épreuve...*


***La cohabitation s'annonce délicate. Aux commandes de l'Union européenne pour six mois, José Luis Zapatero va devoir composer avec les deux personnalités mises en piste par le traité de Lisbonne : le président du Conseil stable européen, Herman Van Rompuy et la haute représentante pour les affaires étrangères, Catherine Ashton. Ce trio va oeuvrer dans une Europe en transition institutionnelle.
Mi-novembre, Herman Van Rompuy et Catherine Ashton se sont rendus tour à tour à Madrid pour fixer les rôles de chacun. En principe, le traité de Lisbonne, entré en vigueur le 1er décembre, donne au binôme désigné par les Vingt-Sept la prééminence sur la présidence tournante espagnole.

Herman Van Rompuy, qui prend ses fonctions lundi 4 janvier à la tête du Conseil européen, est chargé de coordonner les travaux des chefs d'Etat et de gouvernement. En concertation avec Lady Ashton, qui présidera quant à elle les réunions des ministres des affaires étrangères, le Belge est censé devenir le porte-parole des Vingt-Sept sur la scène diplomatique internationale. "Il n'y a aucune concurrence entre les autorités espagnoles et les nouvelles institutions", a assuré Miguel Angel Moratinos, le chef de la diplomatie espagnole.

La présidence tournante n'en reste pas moins incontournable. Les ministres de M. Zapatero vont continuer à présider les conseils des ministres spécifiques - finances, affaires intérieures, environnement, etc. Or ces instances vont jouer un rôle crucial sur des dossiers comme le climat, l'immigration ou la crise économique, qui figurent parmi les priorités du moment, et de l'Espagne.

M. Moratinos n'entend de surcroît pas laisser la vedette à Mme Ashton sur les questions internationales où il estime disposer d'une certaine expérience : le Proche-Orient, les relations avec l'Amérique latine, et les pays méditerranéens. Moins affûtée, la Britannique va devoir se concentrer sur la création du service extérieur commun, l'une des grandes innovations du traité, qui fait l'objet d'une lutte de pouvoir entre la Commission, les Etats et le Parlement européens.

Marquer son territoire

De plus, M. Zapatero n'a pas manqué d'organiser une série de rendez-vous internationaux sur le territoire de son pays : les sommets avec les Etats-Unis, l'Amérique latine ou le Maroc devraient permettre au premier ministre espagnol de se rappeler au bon souvenir de M. Van Rompuy, même s'il est convenu que c'est ce dernier qui présiderait ces réunions. "Le programme espagnol a été préparé alors que l'incertitude continuait de régner sur l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne", justifie un haut responsable madrilène. Echaudé, l'ancien premier ministre belge, dont le pays prendra opportunément la relève de l'Espagne au 1er juillet, a d'ores et déjà prévenu : les sommets avec des pays tiers devront dorénavant se tenir... à Bruxelles.

M. Van Rompuy va mettre à profit les premiers jours de 2010 pour poursuivre sa tournée des capitales européennes, en se rendant en Espagne, puis en Grèce, à Chypre, à Malte et en Allemagne. A ses interlocuteurs, il explique qu'il entend agir selon "la lettre et l'esprit" d'un traité qui lui confère, sur le papier, peu de pouvoirs : il ambitionne de muscler les travaux des Vingt-Sept pour mieux défendre leurs intérêts, que ce soit dans le cadre des négociations climatiques, ou lors des réunions du G20 et du G8.

M. Van Rompuy a prévu de rencontrer une fois par semaine le président de la commission européenne, José Manuel Barroso, lui aussi soucieux de marquer son territoire. Le Belge a déjà convoqué un sommet informel sur l'économie, qui pourrait se tenir le 10 ou le 11 février à Bruxelles.

Le rendez-vous ne figurait pas sur les tablettes espagnoles. "Elu pour deux ans et demi, le président stable du Conseil a la durée pour lui, tout le monde a compris qu'il resterait en fonctions au-delà de la présidence espagnole", dit un diplomate.

Philippe Ricard
LE MONDE
31.12.09

***« Au cœur de l'action, tout le temps »UE***


***Un ministre se retrouve rarement seul sur la photo. Les directeurs de cabinet, les agents de sécurité, les reporters, les photographes et les fonctionnaires papillonnent sans cesse autour des ministres, et il faut s’habituer à se voir passer – de temps à autre- à la télévision ou dans les journaux Une des personnes que l’on a vu faire assez souvent de courtes apparitions dans le flot des actualités des six derniers mois, s’appelle Johanna Martin, Porte-parole auprès de la Ministre de l’entreprise et de l’énergie, Maud Olofsson.

Maud Olofsson a beaucoup de dossiers sur son maroquin. Ministre de l’industrie et du commerce, Ministre de l’énergie, Ministre du tourisme, vice-Première ministre, Secrétaire générale du parti du Centre et – en guise de cerise sur le gâteau -, Présidente des Conseils ”Énergie” et ”Compétitivité”, Maud Olofsson, on peut le dire, a eu plus que son compte ces six mois durant. Ce qui est valable pour Maud Olofsson, l’est à plus forte raison pour toutes les personnes qui ont constitué sa garde rapprochée.

De l’importance de la disponibilité
En qualité de porte-parole de la Ministre, Johanna Martin a pour mission de gérer les relations entre la Ministre et les médias. Elle répond aux questions des journalistes, prend rendez-vous pour des entretiens, veille à ce que les photographes aient les clichés voulus et assure le planning des interventions de la Ministre aux actualités télévisées du soir comme du matin. Chaque jour, elle doit radiographier les médias dans le but de prospecter ce qui pourrait intéresser la presse de différents pays et puis, il y a la préparation des conférences de presse.

- L’emploi du temps de la Ministre est très serré : plus elle a à faire, plus nous avons à faire, nous confie Johanna Martin. Si notre objectif est d’être au maximum disponibles et avenants, il faut se rendre compte que nous devons constamment naviguer entre le désir de satisfaire les attentes de tout un chacun et les possibilités sur le plan pratique de la Ministre.

Questions européennes
Johanna Martin n’a pas remarqué outre mesure que le contenu de son travail ait beaucoup changé depuis que la Suède a pris le relais de la Présidence des mains de la République tchèque en juillet dernier.

- Un grand nombre des questions politiques actuelles sont européennes par nature ; avant la Présidence, nous allions aussi aux réunions des Conseils à Bruxelles, nous explique Johanna Martin, qui concède toutefois que les attentes et la pressions sont considérablement plus élevées pour le pays chargé de la Présidence.

- Mais, je dois avouer que la Présidence a marché comme sur des roulettes ces six mois durant. Dans les domaines relevant de nos compétence, nous avons rempli tous les objectifs que nous nous étions fixés et avons résolu plusieurs questions d’importance. Nous avons conclu des accords relatifs aux mesures d’efficacité énergétique, nous avons mis en place un conseil de l’énergie, commun aux États-Unis et à l’UE et nous avons inscrit à l’ordre du jour européen un débat incontournable sur les économies éco-performantes. Outre ces sujets, les travaux relatifs aux allègements réglementaires sont passés à la vitesse supérieure et la question de l’entreprenariat féminin a grimpé dans l’ordre des priorités, la preuve en est l'initiative d'un réseau d'ambassadrices dévolu à cette cause, déclare Johanna Martin.

Cela fait aussi partie du charme
Même si, par intervalles, l’automne a été très chargé, Johanna Martin reconnaît sans détour son attachement à son travail : pour elle, être porte-parole est presque devenu une seconde nature.

- Si l’on a un travail « normal », on n’a pas besoin d’être disponible 24 heures sur 24, ainsi on peut plus aisément organiser son temps libre. Dans mon travail, je ne sais jamais en arrivant le matin si je pourrais le quitter à dix-sept heures, ou si je dois rester attelée jusqu'à vingt-deux heures ou encore si je dois prendre mes cliques et mes claques et m'embarquer dans un voyage impromptu en cas d’impondérable à gérer. Cela peut sembler pénible, mais cela fait aussi partie du charme de la chose, conclut Johanna Martin.

se2009.eu

***L'année 2009 en dix mots...***

***Le New York Times publie tous les ans une liste des mots nouveaux qui ont marqué les douze derniers mois.

Voici un extrait de l'édition 2009 de ce petit lexique.

Aporkalypse (Aporcalypse) : cette hypocondrie d'un nouveau genre incite à surréagir à la grippe A (H1N1), aussi appelée grippe porcine à ses débuts, en mars 2009. Elle se traduit par la prise de mesures inutiles, comme supprimer les scènes de baiser dans les telenovelas mexicaines ou ordonner l'abattage de tous les porcs en Egypte.

Car tone (musique moteur) : les écologistes sont de plus en plus nombreux à opter pour la voiture électrique ou hybride pour réduire leur empreinte carbone. Mais ce qui est bon pour la planète peut être un danger au coin de la rue, puisque les piétons n'entendent pas venir ces véhicules, dont le moteur est silencieux. Pour y remédier, certains constructeurs proposeront bientôt des sonorités de moteurs que l'on pourra télécharger, comme on le fait pour les sonneries de portables (ring tones).

Chimerica (Chimérique) : ce terme, popularisé par l'historien Niall Ferguson, désigne le tandem que forment la Chine et les Etats-Unis, deux pays extrêmement tributaires l'un de l'autre et qui, ensemble, dominent l'économie mondiale. Ce tandem est aussi de plus en plus souvent connu sous le le nom de G2.

Conflict minerals (métaux de guerre) : l'or, l'étain, le tungstène et le tantale entrent dans la fabrication de la plupart des composants électroniques, mais ils sont souvent extraits dans des pays instables. Comme pour les "diamants de sang", l'exploitation de ces minerais entretient donc des conflits en les finançant.

Gaymarry (gaypouser) : épouser quelqu'un du même sexe. Ce verbe est également utilisé de manière hyperbolique pour parler d'une relation non conventionnelle. Par exemple, "j'aime tellement mon téléphone portable que je veux le gaypouser".

Great Recession (Grande Récession) : expression désormais consacrée pour désigner la période actuelle de crise économique, pas aussi grave que la Grande Dépression de 1929, mais néanmoins beaucoup plus sérieuse que les crises économiques précédentes.

Green Shots (pousses vertes) : les premiers signes de reprise économique.

Octomom (octomaman) : surnom donné à Nadya Suleman, une Californienne de 33 ans qui a accouché d'octuplés en janvier 2009. Ce prodige, résultat d'une fécondation in vitro, a fait de l'octomaman une célébrité dont les apparitions dans des émissions de télé-réalité, les courses-poursuites avec les paparazzis et les déboires financiers ont rythmé l'année 2009.

Sexting (sexto) : texto à contenu sexuel envoyé sous format texte ou photo. Sport notamment popularisé par le golfeur Tiger Woods et certaines de ses nombreuses maîtresses.

Vook : livre électronique hybride dans lequel sont intercalés des contenus vidéo.


23.12.2009 
The New York Times
Courrier International

*Van Rompuy commente ses nouvelles fonctions...*


***Herman Van Rompuy a été nommé Président permanent du Conseil de l’UE lors du sommet européen du 19 novembre 2009. Moins de deux semaines plus tard, il prenait ses nouvelles fonctions. Dans une interview à se2009.eu, il répond à des questions concernant son nouveau poste, ce qu’il espère accomplir pendant son mandat de Président et les sujets sur lesquels il souhaite se concentrer.
Vous avez été nommé Président du Conseil de l’UE, un poste nouvellement créé. Quelles sont vos ambitions ?
Je veux contribuer à renforcer la capacité du Conseil de l'UE à diriger l'Union. Le Conseil est l’institution qui décide de l'orientation de l'UE. Nous devons former un groupe, un cercle unanime, qui dirige ses efforts vers des objectifs communs : l’Union européenne. Nous devons également donner davantage de poids aux décisions politiques qui s’étendent au-delà des conclusions traditionnelles. Il faut communiquer de manière claire et visible avec les citoyens européens. Nous avons déjà travaillé dans ce sens et nous allons continuer à le faire.

De quels sujets allez-vous tout d’abord vous occuper ?
J’estime que les questions économiques, comment mieux nous coordonner pour combattre les effets de la crise sur l’emploi et sur les finances publiques, comment planifier l’étape suivante une fois la reprise économique assurée, figurent en première place à l'ordre du jour des chefs d'État et de gouvernement pour les mois à venir. Je pense que nous devons nous attaquer systématiquement aux questions primordiales. Nous devons créer des opportunités d’en discuter en profondeur et de manière ouverte. Je pense appeler à une réunion informelle en février qui sera consacrée aux questions économiques et sociales.

Mais le Conseil de l’UE a toute une série d’autres sujets à traiter, comme par exemple les répercussions de la Conférence de Copenhague, les questions énergétiques, notre volonté de garantir une meilleure sécurité et une meilleure justice à tous nos citoyens, ainsi que des questions internationales.

Qu’espérez-vous avoir accompli à la fin de votre mandat de Président, dans deux ans et demi?
J’espère, avec mes collègues, avoir utilisé la capacité dont dispose le Conseil de l'UE et avoir mis en place un leadership clair et coordonné pour l’Europe. Si l’UE veut récolter les fruits du traité de Lisbonne, c'est-à-dire rendre les institutions plus efficaces, capables de rendre des compte concrets aux citoyens, et permettre à l'Europe d’utiliser son potentiel à un niveau international, le Conseil de l’UE a un important à jouer. Je vais collaborer avec le Président de la Commission européenne, le Président du Parlement européen et avec les présidences rotatives, afin d’atteindre cet objectif.

Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez appris que vous aviez le soutien de l’ensemble des chefs d’État et de gouvernement de l’Union et que alliez être nommé Président du Conseil ? À quoi avez-vous pensé ?
Comme vous le savez, je n'ai pas postulé à ce poste. Mais lorsqu’il est apparu clairement que tous étaient unanimes vis-à-vis de ma personne, j’ai accepté ce poste et depuis je me suis mis au travail plein de conviction et d’enthousiasme. Il était difficile pour moi de renoncer à diriger mon pays, mais en même temps, j’estime que cette décision est une reconnaissance à l'égard de la Belgique, l'un des pays fondateurs de l'UE, et qui s'est toujours engagé dans la construction de l'Europe.

Comment vous préparez-vous à ces nouvelles fonctions ?
Comme vous vous en doutez, mon emploi du temps se remplit rapidement. Ma toute première tache a été de discuter avec mes collègues du Conseil de l’UE. Depuis le 1er décembre, j’ai voyagé à travers l’Europe afin de rencontrer plusieurs d’entre eux et je vais poursuivre ces visites en janvier. Même si je les ai déjà rencontré lors de précédents conseils en tant que Premier ministre belge, il m'a semblé important de les rencontrer un à un et de prendre connaissance, de manière informelle, de leurs avis et de leurs priorités. Je souhaite prendre en considération les intérêts de chacun et les questions qui leur sont sensibles. Notre travail doit apporter des résultats pour tous. À partir du 1er janvier, je prendrais officiellement mes fonctions.

Je souhaite également profiter de l’occasion qui m’est donnée de remercier Fredrik Reinfeldt pour une excellente coopération durant la période de transition et pour son aptitude à gérer l’instauration et l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne.

se2009.eu

mardi, décembre 29, 2009

*** « Nous avons remis l’UE sur les rails »...***


***Crise économique et financière, division autour de la question climatique, insécurité institutionnelle et gouvernement en crise en République tchèque, alors à la tête du Conseil de l’UE. Les défis étaient nombreux pour la Suède à la reprise du flambeau de la Présidence en juillet 2009. Le Premier ministre Fredrik Reinfeldt dresse le bilan d’un automne intense et constate que la Présidence suédoise a atteint les objectifs fixés.

« Beaucoup plaisantaient avec nous, juste avant que nous reprenions le flambeau, en disant qu’ils avaient hâte de passer à une présidence suédoise. Ils s’attendaient à une présidence caractérisée par l’ordre et par une aptitude à faire avancer les processus. J'ai l'impression que nous nous sommes en partie montrés à la hauteur de ces attentes », commente Fredrik Reinfeldt.

« Je manque encore de recul pour pouvoir analyser tout ce qui est arrivé »
Il se dit satisfait lorsqu’il fait le bilan de ces six mois à la tête de l’UE. Il est satisfait que « nous ayons atteint les objectifs fixés » et que la politique ait été menée à bien.

Pour sa part, bon nombre de souvenirs se sont accumulés au cours de l’automne. Il raconte que le plus intéressant a été d'avoir eu la possibilité de participer à des réunions de dimension internationale, auxquelles la Suède ne participe habituellement pas, comme le G8 ou le G20. Les sept réunions au sommet organisées avec des pays tiers sont également mémorables, de même que les journées de négociations intenses durant la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Copenhague.
« Ces journées de négociations constituent une expérience absolument unique, mais elles ont également donné un aperçu des ambitions et des manquements de la communauté internationale. C’est ce que j’en retiendrai. Mais je manque encore de recul pour pouvoir digérer et analyser tout ce qui est arrivé. Cela se fera sans doute lorsque j’aurai un peu plus de temps à consacrer à la réflexion », explique Fredrik Reinfeldt.

Les crises ont été dissipées
Les priorités de la Présidence étaient principalement concentrées autour de la gestion de crises : crise économique, crise dans la gestion de la question climatique et crise du cadre institutionnel européen. 3 300 réunions, d'innombrables conversations téléphoniques et de nombreux déplacements ont permis de dissiper ces crises. Les marchés financiers européens sont désormais dotés d’une nouvelle structure de surveillance financière, l’Union dispose d’un mandat commun en matière de climat, le traité de Lisbonne est en vigueur et l’UE s’est unie autour de deux nouveaux dirigeants : un Président permanent et un « Ministre des affaires étrangères ».
« Mais cela a aussi été une épreuve unique en son genre, une expérience que peu de gens sont amenés à vivre. Soudainement votre compétence est mise à l’épreuve dans de nouveaux domaines, et l'on est jamais sûr de l'issue finale. Ca a été une période intense », résume Fredrik Reinfeldt.

En réponse à la question concernant quels défis avaient été les plus difficiles à gérer pendant cet automne, Reinfeldt en nomme deux : le traité de Lisbonne et le climat.
« D’un point de vue diplomatique et vis-à-vis de la charge de travail déployée, les réserves du Président tchèque vis-à-vis du traité de Lisbonne ont été les plus éprouvantes. Très tard dans le processus, Vaclav Klaus a posé une condition qui, d'une part, était compliquée en elle-même et qui, d'autre part, a entraîné des réactions en chaîne dans les pays voisins, du fait de la façon dont il l'avait formulé. Par ailleurs, plusieurs de ceux qui avait témoigné de l’attitude de Klaus estimaient qu’il fallait y répondre de manière très sévère. Cela faisait beaucoup d’éléments à gérer en même temps et cela aurait facilement pu entraîner des retards. Mais nous avons réussi à résoudre cette crise », explique-t-il.

« Il manque au leadership mondial ce dont l’UE dispose »
« Politiquement parlant, la question la plus difficile a été la question climatique. Tout simplement parce qu’il règne une frustration autour du fait que nous pouvons constater scientifiquement que l’être humain a des répercussions négatives sur le climat et que nous disposons de moyens à la fois économiques et technologiques nous permettant d’y faire quelque chose », poursuit Fredrik Reinfeldt.

Il a dirigé l'UE au cours des négociations qui ont eu lieu pendant la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Copenhague en décembre. Quelques semaines avant la conférence, les chefs d’État et de gouvernement européens s'étaient mis d'accord sur un mandat commun en matière de climat, mais lors de la Conférence des Nations Unies, la communauté internationale n’a pas réussi à se mettre d’accord.
« Cela vient du fait qu'il manque au leadership mondial ce dont l'UE dispose, c'est-à-dire un processus décisionnel qui a fait ses preuves. Par ailleurs, beaucoup trop de pays ne prennent pas leurs responsabilités », déplore Reinfeldt, en poursuivant :
« Compte tenu des efforts que nous avons déployé dans cette question et du rôle moteur joué par les démocraties à Copenhague, car c’est principalement comme cela que cela s’est passé, nous pouvons dire que nous avons tout de même réalisé une avancée. Le document que nous avons élaboré possède au fond la structure permettant de trouver une solution, mais les chiffres et les ambitions y sont insuffisants ».

e2009.eu

*EndGame - Blueprint For Global Enslavement - Subtítulos en Español Spanish*



***En el film, Jones desenmascara al súper poderoso Grupo Bilderberg; formado por miembros de la realeza europea, funcionarios y políticos influyentes de los países más desarrollados y poderosos empresarios multimillonarios. Este grupo ha dictado las políticas de Occidente de los últimos 50 años y se reúne anualmente en alguna de las principales ciudades de Europa, y cada cuatro años en Norteamérica, desde 1954. Todos aunados en una misma meta: Un Gobierno Mundial. Pasando a través de varios capítulos de la historia de la humanidad, desde principios del Siglo XIX y hasta nuestros días, Jones va atando cabos sueltos y desnudando un sin fín de conspiraciones que han hecho más poderosas a las, ya por entonces poderosas, familias Rothschild y Rockefeller. Férreos anfitriones Bilderberg. Como los Rothschild se apoderaron de la economía británica, después de la derrota de Napoleón Bonaparte, propagando en la bolsa la noticia inversa a los hechos. Como el cartel de la banca internacional ha fomentado las crisis que desencadenaron las 2 guerras mundiales y financiaron a ambos lados en esos conflictos, multiplicando varias veces sus ganancias, a costa de millones de muertos y dejando en ruinas a Europa. Para esta gente, la miseria y también la muerte del prójimo es una oportunidad de negocios. Todo con el pretexto de quitar las barreras limítrofes al comercio entre estos países. El muy delineado plan busca establecer el dominio perpetuo de la elite Bilderberg, a través de la economía, como excusa incuestionable, destruyendo la soberanía nacional y territorial de los países. Estableciendo un único Gobierno Mundial, contando con la complicidad de los Organismos Internacionales: Fondo Monetario Internacional (FMI) , Banco Mundial (BM), Organización Mundial del Comercio (OMC) y… la Organización de las Naciones Unidas (ONU).«

*Perspectives des migrations internationales...OCDE*


***Il faut garder la porte ouverte aux travailleurs immigrés pour répondre aux besoins de main-d’œuvre à long terme, selon l’OCDE :

Pour la première fois depuis les années 80, la crise économique va vraisemblablement provoquer une baisse très importante du nombre de migrants venant travailler dans les pays de l’OCDE, selon un nouveau rapport de l’Organisation. A titre d’exemple, ce phénomène s’observe déjà en Espagne, en Irlande et au Royaume-Uni, pays qui furent parmi les premiers touchés par la récession.

D’après l’édition 2009 des Perspectives des migrations internationales , les travailleurs immigrés sont aussi plus affectés que les autres par la dégradation de la situation du marché du travail. Ils ont été parmi les premiers à perdre leur emploi, les niveaux de chômage au sein de la population immigrée ayant pratiquement doublé en Espagne, en Irlande et au Royaume-Uni depuis le début de la crise. Au premier trimestre 2009, le taux de chômage des immigrés en Espagne était de 27.1 % contre 15.2 % pour les travailleurs locaux.
« En ces temps difficiles, les responsables politiques devraient traiter l'intégration sur le marché du travail comme une priorité », a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, lors de la présentation du rapport. ( Lire le discours en anglais du Secrétaire général).

Derrière la baisse du nombre de migrants en quête de travail dans les pays de l’OCDE, ce sont les effets de la crise conjugués au durcissement des politiques migratoires qui se profilent, toujours selon le rapport.

Cette année, pour la première fois depuis longtemps, le chiffre plafond de la principale catégorie de visa de travail temporaire aux États-Unis n’a pas été atteint immédiatement. L’Australie a enregistré un recul de la migration de travailleurs temporaires qualifiés de plus de 25 % au cours des quatre premiers mois de 2009. Au Royaume-Uni et en Irlande, l’immigration en provenance des nouveaux États membres de l’UE a régressé de plus de moitié.

Par ailleurs, l’Espagne, le Japon et la République tchèque ont mis en place des politiques visant à encourager la migration de retour parmi les immigrés privés d’emploi, en leur offrant une certaine somme pour qu’ils rentrent dans leur pays. Toutefois, l’expérience du passé nous enseigne que ces dispositifs n’ont généralement qu’un impact limité.

Le phénomène du vieillissement démographique dans les pays de l’OCDE ne va pas disparaître. Dans l’édition de cette année, les Perspectives des migrations internationales proposent une « feuille de route » pour la gestion de la migration de travail qui préconise : de définir les besoins du marché du travail de manière plus précise et d’ajuster les flux migratoires en conséquence ; d’endiguer la migration irrégulière et l’emploi illégal ou de réorienter les clandestins vers les filières légales; et de permettre aux immigrés et à leurs enfants d’obtenir de meilleurs résultats.



OCDE
30/06/2009

lundi, décembre 28, 2009

***Les Migrations Internationales...***


Pour comprendre
L'histoire a déjà connu des vagues de migrations massives : la fin de l'Empire romain puis les croisades du Moyen-Age ont déplacé des milliers de personnes à travers l'Europe et l'Asie. La colonisation a poussé les européens vers les "nouveaux monde" (Amérique, Australie, Afrique du Sud). Entre 1846 et 1940, 51 millions d'entre eux sont partis. N'oublions pas les 20 millions d'africains déplacés de force (par l'esclavage).

Mais depuis cette période, il s'est opéré un renversement des flux migratoires. De zone de départ, l'Europe est devenue pays d'accueil. Les pays du Sud alimentent désormais la majeure partie des flux migratoires.

Le travail, premier facteur d'émigration

On distingue trois sortes d'émigration : les gens à faible niveau de qualification, issus des pays peu développés (Indonésie, Bangladesh, Pologne…), les élites à forte compétence, qui viennent des pays les plus avancés technologiquement (Etats-Unis, Union européenne, Japon…), et les réfugiés, en provenance des zones de conflits. Les plus nombreux sont les premiers, qui représentent les deux tiers des migrants (en comptant le regroupement familial).

Les pays charnières

Certains pays servent de "zones de transit" pour les immigrés. Avec la mondialisation et le renforcement de certains pôles d'attractivité, les trajectoires des clandestins se sont considérablement allongées. Le Maroc, la Turquie, le Mexique ou la Malaisie sont aujourd'hui de véritables "plaques tournantes". Certains immigrés "temporaires" finissent par passer des dizaines d'années dans le pays de transit, en travaillant au noir et cotisant pour passer dans leur pays d'accueil.

Les pays d'accueil

Les Etats-Unis conservent leur pouvoir d'attraction : c'est le premier pays d'accueil, avec 38 millions d'habitants nés à l'étranger. Viennent ensuite la Russie (12,1 millions), et l'Allemagne. Mais rapporté à la population, la hiérarchie est bien différente. Les pays pétroliers importent ainsi massivement leur main d'œuvre : les Emirats arabes Unis comptent par exemple 90% d'étrangers ! Les micro-états bénéficiant d'un statut particulier (Monaco, Singapour, Hong-Kong avant son rattachement…), sont aussi des pays à forte majorité étrangère.

Mais la vague déferlante des immigrés envahissant les pays développés n'est qu'un mythe. Les Nations Unies prévoient que les immigrés contribueront seulement à 4% de la croissance démographique dans les pays développés d'ici à 2050.

2) Demain : un monde qui vieillit

Pour comprendre
En 2040, la part des plus de 60 ans dans la population mondiale, actuellement de 10%, devrait grimper à 21%. L'âge médian sera alors de 37 ans, contre 26 ans aujourd'hui. Les plus de 80 ans sont le groupe d'âge qui progresse le plus rapidement : il représente aujourd'hui un dixième de l'effectif total des personnes âgées, et ce sera un cinquième d'ici 2050.

La chute de la natalité

Au fur et à mesure que les femmes gagnent leur indépendance financière, l'âge du mariage recule et le taux de fécondité baisse, ce qui accélère le vieillissement naturel. Si la plupart des pays européens sont concernés, le phénomène touche particulièrement les pays de l'ex-bloc soviétique et l'Asie du sud-est. Hong-Kong détient ainsi le record du taux de fécondité le plus bas, avec 0,94 enfants par femme.

Vive les vieux !

Alors, faut-il faire des bébés en urgence ? Et si le vieillissement n'était finalement pas une si mauvaise chose ? D'abord, c'est grâce au taux bas de fécondité que la population planétaire pourra se stabiliser. Il n'est pas souhaitable que la croissance démographique demeure trop forte.Surtout, le contrôle volontaire ou non des naissances a permis une augmentation considérable du niveau de vie.

Pour faire face aux enjeux économiques et sociaux du vieillissement, plusieurs solutions peuvent être envisagées. Premièrement, le recours à l'immigration. De nombreux démographes recommandent une plus large ouverture des frontières, qui équilibrerait un peu la démographie mondiale.
Deuxième piste : remplacer la main d'œuvre par des innovations techniques. Mais avant tout, l'allongement de l'espérance de vie implique une remise en cause des systèmes sociaux actuels : comment justifier une retraite à 60 ans alors qu'on a encore à cet âge-là plus de vingt ans en bonne forme à vivre ? D'ailleurs une étude du magazine Nature montrait récemment que "l'âge standardisé" (qui tient compte des années restant à vivre en bonne santé) ne variera pas dans les prochaines décennies (37,9 ans en 2001 et 38 ans en 2020).

*Le monde en 2050

Cette carte montre la diversité grandissante des dynamiques de population entre les régions du monde. La population des pays les moins développés s'accroît ainsi six fois plus vite que celles des pays développés. L'Afrique passera ainsi de 0,8 à 1,9 milliards d'habitants, et 86% de la population mondiale vivra alors dans un pays sous-développé.L'Inde devrait dépasser la Chine vers 2030, et ces deux pays représenteront à eux seuls la moitié de la population mondiale en 2050.
La subsistance de ces 2 à 4 milliards d'êtres humains supplémentaires représente un défi considérable pour tous les pays. Car si les démographes estiment que la Terre peut nourrir jusqu'à 10 milliards d'habitants, il faudra revoir les modes de vie et la répartition des richesses pour éviter conflits et migrations de masse.

LA SUITE : http://www.linternaute.com/science/science-et-nous/dossiers/06/demographie/8.shtml

L'Internaute Magazine

***Les Migrations Internationales...A SUIVRE...!***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

*Presidency Statement on the recent demonstrations in Iran...*


***The Presidency of the European Union is concerned at the reports of violent suppression of demonstrations and arbitrary detentions in Tehran and other Iranian cities during the recent Ashura commemorations. Of special concern are reports that at least eight persons were killed during the demonstrations. The Presidency condemns the use of violence against demonstrators who are essentially seeking to exercise their freedom of expression and right to peaceful assembly.

The Presidency reiterates the commitment of the European Union to human rights and democratic values. Freedom of expression and right to peaceful assembly are universal human rights that must be respected. Iran has committed itself to respect these rights as a State Party to the International Covenant on Civil and Political Rights. Brutal force against, and the arbitrary detentions of demonstrators constitute gross violations of these basic human rights.

CE TEXTE N’EST DISPONIBLE QU’EN ANGLAIS
se2009.eu

Bien à vous,

Morgane BRAVO

*Les fonctionnaires européens déterminés à obtenir l'augmentation de salaire que leur refusent les Etats*


***Les quelque 50 000 fonctionnaires européens choisissent la légalité, au détriment de la popularité : ils entendent bien engranger une hausse salariale de 3,7 % qui leur était promise mais que refusent désormais les Etats. Et la Commission européenne de José Manuel Barroso devrait les aider en décidant prochainement de lancer, devant la Cour de justice de Luxembourg, une action afin de permettre aux "eurocrates" d'obtenir ce qu'ils estiment être leur dû.

Au mois de novembre, la Commission avait proposé d'appliquer le mécanisme d'indexation automatique des salaires dont bénéficient les fonctionnaires. Quelques jours plus tard, une majorité des Etats - dont les plus grands - s'opposait à la hausse prévue, l'estimant plutôt mal venue à un moment où les rémunérations de nombreux fonctionnaires nationaux sont bloquées, où le chômage s'étend et où Bruxelles dénonce les déficits excessifs de plusieurs pays, leur enjoignant notamment de geler les salaires.

Pour la bonne bouche, il faut relever que le mécanisme d'indexation automatique en vigueur en Belgique est, depuis longtemps, dénoncé par une autre instance de l'Union européenne (UE), la Banque centrale européenne (BCE).

Face au tollé et aux sarcasmes, les syndicats de fonctionnaires ont maintenu le cap. Et les ambassadeurs auprès de l'UE ont proposé un compromis : une augmentation de 1,85 %, soit la moitié de ce à quoi ont droit les "eurocrates", en vertu du mécanisme qui tient compte de l'évolution des salaires dans huit Etats (les fondateurs du marché commun, plus l'Espagne et le Royaume-Uni) et de la variation du coût de la vie à Bruxelles. A cet égard, il faut relever que les salaires des Belges vont, eux, diminuer au 1er janvier 2010 : le mécanisme d'indexation (qui joue à la hausse, souvent, mais aussi à la baisse, parfois, à savoir quand l'inflation est négative) va entraîner une chute de quelque 0,4 %. Car, pour la première fois depuis 1955, les Belges ont, en effet, connu une diminution du coût de la vie en 2009.

Dans les couloirs de la Commission, du Conseil ou du Parlement européens, on ne parle plus que de cette drôle d'affaire. A la mi-décembre, les fonctionnaires du Conseil ont manifesté publiquement pour réclamer la hausse salariale qui leur avait été promise. Vendredi 18 décembre, ce sont les fonctionnaires de la Cour de Luxembourg qui ont arrêté le travail. Et leurs 7 500 collègues du Parlement menacent désormais de perturber les auditions des nouveaux membres de la Commission, à Bruxelles et à Strasbourg, du 11 au 19 janvier.

Ils "violent la loi"

Dans leur combat pour "leurs" 3,7 %, les syndicats de fonctionnaires ont reçu un appui massif, le 21 janvier. Catherine Day, la secrétaire générale irlandaise de la Commission, les a assurés que l'exécutif européen pourrait introduire un recours contre la décision des Etats. Les commissaires devraient se prononcer en ce sens dès le 6 janvier.

Les organisations de fonctionnaires continuent d'estimer que les Etats "violent la loi à l'unanimité" puisque l'application de la méthode de calcul prévue est obligatoire, a affirmé Renzo Carpenito, l'un des leaders du mouvement. Et pas question, pour les syndicats, d'accepter de négocier le compromis proposé par les ambassadeurs.

Les salaires mensuels à la Commission s'étalent de 2 550 à 17 700 euros, et davantage pour les commissaires et leur président. Il faut ajouter à ces montants des primes et allocations, liées au statut d'expatrié. Les fonctionnaires paient des cotisations sociales, ainsi qu'un impôt au budget de l'UE, dont le taux est très inférieur à celui pratiqué en Belgique. Au Parlement, le salaire unique des députés est de quelque 7 600 euros, assorti d'indemnités de frais généraux qui dépassent 4 000 euros.

Bruxelles, bureau européen
Jean-Pierre Stroobants
LE MONDE
A 29.12.09

*La disparition du secrétariat d’État à l’Economie numérique est-elle programmée ?...*


***Exclusif ITespresso.fr : avec les élections régionales, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat en charge du Développement de l'économie numérique, "voudrait rebondir ailleurs". Que va devenir "la vitrine du numérique" du gouvernement ?

Après la tenue des élections régionales qui se dérouleront en mars 2010 et en fonction des résultats obtenus par les ministres engagés dans la bataille (et plus globalement de l’UMP), des changements devraient survenir au sein de l’équipe gouvernementale.

On évoque de manière récurrente l’arrivée du bouillonnant Frédéric Lefebvre, actuel député des Hauts-de-Seine et porte-parole UMP, que l’on voit souvent à la tête d’un secrétariat d’État à la Communication voire du Numérique.
Mais une autre rumeur plus chaude circule depuis quelques semaines : le secrétariat d’État chargé de la Prospective et du Développement de l’économie numérique serait amené à disparaître avec le départ de Nathalie Kosciusko-Morizet (surnommée NKM) vers d’autres horizons.

“Ce n’est pas tellement une volonté politique d’y mettre fin, mais plutôt le souhait de NKM de rebondir ailleurs”, a déclaré à ITespresso.fr une source proche de la secrétaire d’État concernée qui a requis l’anonymat.
“Matériellement, ce secrétariat n’a jamais vraiment pu s’imposer : non saisi des sujets sensibles (Hadopi et la lutte anti-piratage entre les mains du ministère de la Culture, les télécoms à Bercy), il n’a jamais pu disposer véritablement de services dédiés puisque la secrétaire d’État s’appuie principalement sur le Conseil d’analyse stratégique (CAS)”, précise notre source d’information.

Joint par téléphone lundi 28 décembre en milieu de matinée, le service de presse de NKM au secrétariat d’État chargé de la Prospective et du Développement de l’économie numérique se limite à une réponse laconique :“nous ne faisons aucun commentaire, nous ne sommes pas au courant.”
Maire de Longjumeau (Essonne) depuis mars 2008, NKM a aussi occupé des fonctions gouvernementales comme secrétaire d’État chargée de l’Écologie auprès de Jean-Louis Borloo (ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer ).

En janvier 2009, elle a succédé à Éric Besson au poste de secrétaire d’Etat chargé de la Prospective et du Développement de l’économie numérique.
Son prochain challenge est lié aux élections régionales : Nathalie Kosciusko-Morizet est aussi engagée dans la bataille des régionales à côté de Valérie Pécresse, tête de liste UMP en Ile-de-France et actuelle ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

“La France a peur du numérique”

Si un interlocuteur (à visage découvert cette fois-ci) ne cache pas son amertume, c’est Édouard Barreiro, chargé de mission sur les TIC pour l’association de défense des consommateurs UFC - Que Choisir.

Contacté par ITespresso.fr, il déclare que “c’est un ministère qui a suscité beaucoup d’attentes mais, au final, il a fait pschiit.”
“Nous avons remarqué que la contribution de NKM à la mission Zelnik [sur le développement de l'offre légale de contenus numériques, ndlr] est restée confidentielle, elle n’a pas su imposer ses idées pourtant intéressantes, il n’y a pas eu de démarche pro-active” , commente Édouard Barreiro.
Le représentant de l’association de défense des consommateurs se dit “très inquiet” .Il va même plus loin : “la France a peur du numérique, c’est évident et cela freine notre pays”.
Lors des débats passionnés dans le cadre de l’examen des projets de loi Hadopi, on se souviendra notamment d’un échange musclé entre Martin Rogard évoquant “une campagne anti-Internet” animée par le parti de la majorité et NKM qui s’était montrée offusquée de cette fronde de la part du directeur France de la plate-forme vidéos Dailymotion.

Premier bilan nuancé entre haut débit et très haut débit
A coup sûr, si la disparition du secrétariat d’État chargé de la Prospective et du Développement de l’économie numérique venait à se confirmer, elle ne sera pas bien accueillie par le secteur IT français.
“Le secrétariat d’État ne devrait pas passer le printemps” assure notre interlocuteur souhaitant garder l’anonymat.
S’il ne devait rester qu’un argument pour démontrer l’utilité de l’action du secrétariat d’Etat, ce serait sans doute le grand emprunt national.

Outre le soutien apporté à une loi destinée à résorber la fracture numérique (TNT, haut débit…), Nathalie Kosciusko-Morizet avait redoublé d’efforts pour que le grand emprunt initié par Nicolas Sarkozy intègre un volet numérique.
Des efforts qui ont payé puisque 13% du montant global de l’emprunt (35 milliards d’euros) serviront à accompagner le déploiement du très haut débit et les usages numériques.
Mais hélas, le bilan n’est pas toujours aussi positif. Un autre dossier démontre bien la difficulté pour l’économie numérique d’aller plus loin que de simples “actions rustines” : le label “Haut débit pour tous”.
Ce qui devait être l’une des propositions phares du Plan France Numérique 2012, présentée initialement en octobre 2008 par Éric Besson (alors secrétaire d’État au Développement de l’économie numérique), s’est transformée en une action perçue comme un simple coup de marketing politique.

L’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel (Avicca) n’a d’ailleurs pas mâché ses mots pour dénoncer une opération de communication du gouvernement suggérant que la fracture numérique allait bientôt disparaître.

“Pour le modeste coût de fabrication d’un logo, il permet d’affirmer qu’il n’y a plus de problème de haut débit, alors que d’importants investissements sont encore nécessaires”, considère l’Avicca dans un communiqué diffusé début décembre.
Une “rustine” qui sera pourtant nécessaire afin de répondre aux attentes des centaines de milliers de foyers (entre 450 000 et 650 000 à fin 2009) situés en zone blanche, c’est à dire, sans possibilité d’accéder à l’Internet haut débit par le biais de l’ADSL.

Quels sont les élus du Parlement français au top du numérique ?

Si bon nombre d’élus de la nation disent être férus de “nouvelles technologies”, ils ne sont pas nombreux à s’illustrer dans une maîtrise réelle de ces dossiers parfois complexes. Au Sénat, Xavier Pintat (UMP, Gironde) s’est récemment distingué en proposant une loi pour réduire la fracture numérique. Autre sénateur plutôt actif, Philippe Leroy (UMP, Moselle), s’était illustré en juillet 2008 lorsqu’il avait réussi à faire intégrer dans la loi de Modernisation de l’économie (LME) un amendement visant à autoriser le dégroupage des sous-répartiteurs. Troisième sénateur adepte des TIC, Alex Türk (ne figurant sur la liste d’aucun groupe politique, Nord) est également le président de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). A l’Assemblée nationale, certains députés disposent d’une certaine fibre numérique comme Christian Paul (PS, Nièvre) et Patrick Bloche (PS, Paris), Martine Billard (Verts, Paris), Jean Dionis du Séjour (Nouveau centre, Lot-et-Garonne), Laure de La Rodière (UMP, Eure-et-Loir), Lionel Tardy (UMP, Haute-Savoie), Richard Cazenave (UMP, Isère) ou Bernard Carayon (UMP, Tarn). L’une de ces personnalités politiques sera peut-être dans les petits papiers de l’Élysée et/ou de Matignon si l’envie de pérenniser le secrétariat d’Etat à l’Economie numérique se faisait ressentir…

par Nicolas Guillaume
ITespresso.fr
28 décembre 2009

***Le Boom des réseaux sociaux...***


***Les sites de socialisation Twitter et Facebook ont vu leur fréquentation exploser depuis un an :

Leur influence s'est confirmée à chaque grand événement de l'actualité, bénéficiant à plein de l'accès omniprésent à internet grâce aux téléphones multifonctions.

"Ce sont eux les grands gagnants", déclare Jason Keath, le fondateur de socialFresh.com, une société d'organisation de conférences sur les réseaux sociaux.
Il souligne que Facebook a triplé le nombre de ses membres en 2009, qui sont aujourd'hui plus de 350 millions dans le monde. "Twitter a énormément grandi" aussi, ajoute Jason Keath, passant de 2 à 4 millions d'utilisateurs en début d'année à une quarantaine de millions aujourd'hui.

"Il y a un an, je pense que personne n'aurait pu deviner l'influence que Twitter a exercée" cette année, souligne pour sa part Scott Stanzel, qui a fondé à Seattle (Etat de Washington, nord-ouest) un cabinet de relations publiques spécialisé dans les réseaux sociaux.

"Il y a un an, je pense que personne n'aurait pu deviner l'influence que Twitter a exercée" cette année, souligne pour sa part Scott Stanzel, qui a fondé à Seattle un cabinet de relations publiques spécialisé dans les réseaux sociaux. Selon sa description, ce site qui permet de diffuser des messages de 140 caractères "est un croisement entre la messagerie instantanée et le courriel".

"Avec Twitter vous avez un lieu de rendez-vous pour communiquer avec des gens qui partagent vos centres d'intérêt - c'est une chose qu'on ne peut pas faire avec la messagerie internet ou internet. Avec Facebook, oui, dans une certaine mesure, mais je crois que beaucoup de gens sont attirés par la simplicité de Twitter", ajoute-t-il.

"Avant, cela demandait beaucoup d'efforts de rester en contact avec ses amis ou sa famille - maintenant on reste en contact avec des centaines, voire des milliers de personnes, rien qu'avec un compte Facebook ou en s'inscrivant à Twitter", relève Scott Stanzel.

L'influence de ces outils a été reconnue au plus haut niveau: en juin le département d'Etat américain a demandé à Twitter de reporter une opération de maintenance pour permettre aux opposants iraniens de continuer à l'utiliser. Sans compter que ce site est devenu une source d'information, depuis l'atterrissage d'un avion sur le fleuve Hudson à New York en janvier jusqu'aux attentats de Bombay et aux manifestations de Téhéran. "Il y a plein
d'informations qui sortent sur Twitter, et des nouvelles 'people', parce que beaucoup de personnalités d'Hollywood l'utilisent", souligne Jason Keath.

Les géants actuels de l'internet, Google et Microsoft, ne s'y sont pas trompés. Après avoir courtisé ces réseaux, ils ont conclu des partenariats pour intégrer leurs informations à leurs moteurs de recherche.

Jason Keath s'attend à ce que les fondateurs de Twitter, qui n'ont pas encore
expliqué comment ils comptaient gagner de l'argent, cherchent à en faire "un
outil marketing".

Quant à Facebook, il pourrait devenir un "portail de paiement". "Il y a tout un débat pour savoir si les internautes seraient prêts à confier leurs coordonnées bancaires à Facebook", relève-t-il. Si la réponse est oui, "Facebook pourra gérer la plus grande partie de l'usage d'internet" d'un internaute, en organisant sa vie depuis ses rendez-vous jusqu'à ses achats.

FRANCE 2
28/12/2009

***A SUIVRE...!***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

dimanche, décembre 27, 2009

*La tension monte autour d'une future tablette Apple...*


***Apple devrait présenter dès janvier une tablette tactile, indiquent de nombreuses sources aux Etats-Unis. Elle pourrait prendre le nom d'«iSlate».

Un appareil inspiré de l'iPod touch mais doté d'un écran tactile de 7 ou de 10 pouces, sur lequel on pourrait aussi bien naviguer sur Internet, jouer à des jeux vidéo et lire des magazines. Voilà à quoi ressemblerait l'hypothétique tablette tactile d'Apple, objet ces derniers jours d'intenses spéculations. Jeudi soir, le site spécialisé MacRumors s'est ainsi aperçu qu'Apple avait déposé depuis 2007, par l'intermédiaire d'un prestataire, le nom de domaine iSlate.com. A sa suite, TechCrunch a constaté que des adresses avaient été réservées depuis deux ans dans plusieurs pays, dont iSlate.fr pour la France.

En anglais, «slate» signifie ardoise. Il n'en fallait donc pas plus pour que plusieurs sites y voient un nouvel indice de la présentation imminente d'une tablette tactile conçue par Apple. L'histoire leur donne en partie raison. Fin 2006, alors que les spéculations se concentraient cette fois sur l'iPhone, le dépôt du nom de domaine iPhone.org avait déjà été très remarqué. A l'époque, un faisceau de confidences avaient également précédé la présentation du téléphone tactile d'Apple, sans qu'il soit possible d'obtenir de confirmation. Quelques jours plus tard, l'iPhone était dévoilé.

Chez Apple, les annonces de nouveaux produits suivent un cérémonial très précis, culminant lors des présentations réalisées sur scène par son PDG et fondateur, Steve Jobs. Entre temps, ces développements sont tenus secrets, les équipes et les partenaires concernés étant réduits au minimum. Cette fois, d'après le Financial Times, une conférence aurait été programmée à San Francisco le 26 janvier 2010, au Yerba Buena Center for the Arts, pour une présentation «majeure».

Un record pour l'action Apple
Le quotidien économique ne donne pas d'information sur la nature de cette annonce. Mais les rumeurs se multiplient. D'après une source «extrêmement fiable» citée cette semaine par Boy Genius Report, Apple pourrait en fait présenter deux tablettes en janvier, l'une avec un écran d'une diagonale de 7 pouces, l'autre de 10 pouces. Selon Business Insider, Apple aurait demandé à certains développeurs d'applications pour iPhone et iPod de s'assurer que leurs logiciels fonctionnent sur des écrans plus larges.

Pour Apple, l'«iSlate» pourrait servir de réponse à la vogue des netbooks, ces petits ordinateurs portables connectés à Internet. Son MacBook d'entrée de gamme est vendu à 900 euros, bien plus cher qu'un PC moyen. Toutefois, le système d'exploitation de la tablette pourrait être dérivé de celui de l'iPhone et de l'iPod touch, plutôt que de celui du Mac. Avec environ 100.000 applications aujourd'hui dans l'App Store, ce modèle de distribution a prouvé son efficacité. Notamment pour Apple, qui prélève 30% sur chaque vente.

En attendant, l'effet le plus concret de ces spéculations concerne le cours de la société en Bourse. Jeudi, l'action Apple a terminé à 209 dollars, un record, et une hausse de 145% depuis un an. Cette bonne performance doit également beaucoup à la série d'indicateurs signalant que les ventes de Mac et d'iPhone se sont très bien portées au cours de cette fin d'année.

Benjamin Ferran
(lefigaro.fr)
25/12/2009

*Présidence espagnole de l'Union européenne 2010...*



***A SUIVRE...***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

***REPORTAGE OU VA L'EUROPE EN 2009...***



***OU VA L'EUROPE EN 2010...? A SUIVRE...!***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

***L'Union européenne dans le monde...***

***Gérer un monde en pleine mutation. Le modne est fascinant, même déroutant parfois, et il évolue sans cesse. L'Union européenne est présente partout dans le monde et s'emploie à faire connaître ses ...











***Union Européenne : Hymne à la joie.



*POUR QUE L'EUROPE, EN TANT QU’ACTEUR MONDIAL, NE SOIT PAS LOINTAINE DES EUROPÉENS*

Bien à vous,

Morgane BRAVO

samedi, décembre 26, 2009

*Le petit hareng de la Baltique va servir de base à des aliments pour poissons*

***Le Conseil européen a adopté la Stratégie pour la mer Baltique fin octobre. Le fait que l'UE possède désormais une stratégique spécifique pour cette région est l'un des succès les plus importants de la Présidence suédoise. La stratégie doit stimuler la croissance dans la région et permettre de purifier la mer Baltique. Orian Bondestam du Ministère finlandais de l'agriculture et de la sylviculture parle d'un nouveau type d'aliments pour poissons d'élevage, un des projets phares entrepris dans le cadre de la Stratégie pour la mer Baltique et en faveur de l'amélioration du milieu marin.
L'eutrophisation est l'un des problèmes majeurs de la mer Baltique. La réduction de l'afflux de substances nutritives dans la mer Baltique est l'une des quinze priorités décrites dans le plan d'action de la Stratégie pour la mer Baltique.

Orian Bondestam, vous êtes fonctionnaire au Ministère finlandais de l'agriculture et de la sylviculture, pourquoi est-il important de réduire l'eutrophisation en mer Baltique ?

- La mer Baltique est particulièrement vulnérable du fait qu'il s'agit d'une mer intérieure. L'eau de la mer Baltique se renouvèle très lentement, c'est pourquoi des excédents de sels minéraux s'y accumulent facilement. Les sels minéraux engendrent de nouveaux problèmes environnementaux, comme par exemple l'efflorescence algale et l'anoxie au niveau des fonds marins. Tous ceux qui ont été en bord de mer ont pu constater les perturbations engendrées par l'eutrophisation. L'eutrophisation a également des répercussions sur les stocks de poissons en mer Baltique. Les poissons ont plus de mal à se reproduire.

De quelle manière les mesures entreprises dans le cadre de la stratégie pour la mer Baltique peuvent-elles aider à réduire l'eutrophisation ?

- Par exemple, un des projets réalisés dans le cadre de la Stratégie pour la mer Baltique a pour objectif de développer des méthodes favorisant une aquaculture durable. L'aquaculture est l'un des secteurs économiques qui a un impact sur le milieu marin. Cet impact peut être minimisé de différentes manières, par exemple en localisant les piscicultures dans des zones où l'eau circule et se renouvèle correctement.

L'eutrophisation peut également être diminuée par le biais d'une technique d'alimentation des poissons d'élevage. Les aliments pour poissons sont à base de farine de poissons, qui sont aujourd'hui le plus souvent élevés dans l'Atlantique ou dans la mer du Nord. Une petite partie des aliments pour poissons qui sont administrés aux élevages en mer Baltique n'est en fait pas ingérée par les poissons, et s'accumule dans la mer où elle contribue à l'euphorisation. Cela entraîne dans la pratique un excédent de substances nutritives dans la mer Baltique.

L'utilisation de poissons de la mer Baltique, comme par exemple le petit hareng de la Baltique ou le sprat, comme base des aliments pour poissons, permet aux substances nutritives de circuler au lieu de s'accumuler. Les substances nutritives se retrouvent en circuit fermé et aucun nouveau sel nutritif n'est additionné à la mer Baltique par l'intermédiaire des rejets d'aliments pour poissons.

Un des quatre-vingt projets phares entrepris dans le cadre de la Stratégie pour la mer Baltique a pour objectif de chercher des solutions appropriées pour une aquaculture durable en mer Baltique, notamment en permettant la circulation des substances nutritives par l'intermédiaire de la composition des aliments pour poissons. Ce projet est actuellement en phase de planification et est discuté au niveau de plusieurs pays.

Quel avenir prédisez-vous au milieu marin de la mer Baltique?

- Je suis réaliste et je pars du principe que le milieu marin de la mer Baltique constitue un véritable défi. Certains éléments laissent cependant entrevoir un espoir d'amélioration. Les nouveaux instruments concrets, qui ont récemment été mis en place et qui servent de base à notre travail, contribuent notamment à rendre cette amélioration possible. Les deux instruments les plus importants sont le plan d'action de la Commission de Helsinki pour la protection de la mer Baltique (Helcom) et la nouvelle Stratégie communautaire pour la mer Baltique.

se2009.eu

vendredi, décembre 25, 2009

*BREF APERCU : IMAGINAIRE COLLECTIF DES PEUPLES DE L’EUROPE*



***BREF APERCU 19/12/09 : IMAGINAIRE COLLECTIF DES PEUPLES DE L’EUROPE, Construction d’un imaginaire collectif européen du Moyen Âge aux débuts des Lumières, Allemagne, France, Pologne :

unité et diversité

Label 2008 dans le cadre de l’année européenne du dialogue interculturel

COLLOQUE INTERNATIONAL - COLLEGE DES BERNARDINS

a eu lieu le 18-19 Décembre 2009

Organisé par l'Association européenne Lubliniana, l’Université de Paris Ouest Nanterre la Défense (LADYSS/Département d’histoire) et le Collège des Bernardins.



























***Colloque très intéressant...& d'actualité! 2010 A SUIVRE...!

Bien à vous,

Morgane BRAVO

*Paix armée dans les Hauts-de-Seine entre Jean Sarkozy et Patrick Devedjian*


***Jean Sarkozy voulait devenir patron des Hauts-de-Seine en 2011. Après le fiasco de sa candidature à la présidence de l'Etablissement public pour l'aménagement de la Défense (EPAD), en octobre, il hésite, inquiet du risque d'un nouveau procès en népotisme qui aurait pu gêner son père, un an avant l'élection présidentielle. Mais son retrait de l'avant-scène politique a tout du repli tactique. Le jeune conseiller du canton sud de Neuilly veut incarner le leadership de la droite dans l'ancien fief paternel.

Le 15 décembre, Jean Sarkozy a étrenné un rendez-vous avec les élus : les "brainstormings du 92." Chaque mois, il réunira une partie de ses troupes autour d'un expert. La première réunion s'est tenue sur l'emploi autour du politologue Dominique Reynié. "Nous allons préparer ensemble le projet qui nous permettra de construire les Hauts-de-Seine de demain", écrit-il dans le dossier d'invitation adressé aux élus. La formule a été conçue avec le communicant Christophe Lambert.

Lundi 14 décembre, c'est une brochette de grands élus des Hauts- de-Seine qu'il réunissait au restaurant Le Petit Poucet sur l'île de la Jatte, au coeur de la circonscription UMP Neuilly-Puteaux, dont il est le délégué. En présence de Charles Pasqua, Valérie Pécresse et Rama Yade. Mais sans Patrick Devedjian, le patron du conseil général.

Entre l'ami et le fils du président, la guéguerre dure depuis près de deux ans. Un conflit entre deux ambitions, deux générations avec feinte complicité en public mais vraie rivalité en coulisse. Tous les élus UMP ont en mémoire leurs passes d'armes à fleurets à peine mouchetés et leurs franches engueulades.

Tous ont été témoins de la colère de M. Devedjian, le 16 juin 2008. Ce jour-là, Jean Sarkozy vient d'être porté par un vote unanime à la tête du groupe UMP. "Mon petit Jean, puisque tu veux devenir président, il va falloir que tu apprennes à parler aux journalistes !", lance M. Devedjian, l'index pointé sur le jeune élu qui vient d'être adoubé par ses pairs. Le patron des Hauts-de-Seine lui reproche d'avoir ourdi son élection dans son dos avec le soutien de ses ennemis jurés, les Balkany et Charles Pasqua. Il veut le convaincre de venir s'expliquer avec lui devant la presse. Jean refuse. "Petit con ! C'est une faute politique que tu viens de commettre !", s'étrangle Patrick Devedjian, en découvrant le communiqué triomphateur que le fils du président distribue aux journalistes.

Jean Sarkozy se garde de faire le procès de Patrick Devedjian, devant les journalistes. Au contraire. "Une engueulade ne dit pas le fond d'une relation, confiait-il, en novembre, dans un café près de la mairie de Neuilly. Mon premier sentiment en arrivant au conseil général a été la fierté d'avoir à travailler avec Patrick Devedjian, poursuivait-il. Je l'ai d'abord considéré comme un ami de mon père et de ma mère avant de le connaître comme personnalité politique. Je me souviens de notre premier échange, Patrick m'avait longuement parlé de sa passion pour un roman de Giono, "Un roi sans divertissement", un chef-d'oeuvre."

Le conseiller général de Neuilly qui cherche à reconstruire son image d'élu de terrain après l'échec de sa prise de l'EPAD n'a guère intérêt à s'aliéner le patron du département. Mais il sait que, dans les rangs de la droite UMP, les critiques pleuvent sur la gestion Devedjian.

Sous couvert d'anonymat, nombre de conseillers généraux UMP reprochent au président du conseil général son mode de gestion "solitaire", "autoritaire" parfois, mais surtout "austère". Eux qui s'étaient habitués à ce que l'argent coule à flots du temps des années Pasqua acceptent mal de se voir soudain refuser des subventions départementales. Ils admettent difficilement les explications parfois cassantes du nouveau président.

"Devedjian est convaincu qu'une bonne dépense n'est pas forcément une grosse dépense, explique Philippe Juvin, conseiller général (UMP) de La Garenne-Colombes. C'est mal vécu !" "Devedjian est un avocat, habitué à travailler seul, il est beaucoup plus attaquant que conciliateur ", remarque Jean-Pierre Fourcade, sénateur des Hauts-de-Seine, marié à Odile Fourcade, conseillère générale (UMP) de Boulogne-Billancourt.

Ces derniers mois, une bonne part des élus ont poussé la porte du bureau du fils du président pour se plaindre de l'attitude intransigeante de Patrick Devedjian. Ils ont trouvé une oreille attentive. "Si Devedjian faisait mieux le boulot, Jean n'aurait pas autant d'espace. Il est devenu son meilleur agent commercial", constate l'un d'eux.

En retour, Jean Sarkozy s'est assuré du soutien sans faille des élus. "Jean dorlote ses troupes. Il n'oublie jamais un anniversaire", s'exclame Thierry Solère, conseiller (UMP) de Boulogne-Billancourt. Capable de les emmener voir Barack Obama sur les plages de Normandie comme de les entraîner au Palais de Chaillot visiter l'exposition des architectes sur le Grand Paris, il les associe à ses décisions, "non sans une petite part de cinéma", reconnaît l'un d'eux.

"Ça va vous paraître galvaudé, mais j'aime les gens, expliquait, en novembre, Jean Sarkozy. En politique, il y a ceux qui considèrent que pour être un chef, il faut inspirer la crainte. Je pense au contraire que pour être compris, il faut se mettre à la place des élus, intégrer leur raisonnement et s'efforcer, ce n'est pas toujours simple, de regarder les choses avec leurs yeux."

Une pierre gratuite dans le jardin du patron du département ? Les proches de Patrick Devedjian prennent sa défense. "Devedjian joue les méchants parfois, mais, au fond, c'est un tendre. N'oubliez pas que son héros, c'est Cyrano, un homme qui se damnerait pour une formule et qui hait la courtisanerie."

Malgré ses gages de totale loyauté envers le chef de l'Etat et ses efforts pour relancer le quartier de la Défense, M. Devedjian a pris la mesure, au printemps, de sa perte d'autorité face aux Sarkozy, père et fils. Pour remplacer Philippe Juvin, élu député européen, le chef de l'Etat a souhaité qu'Isabelle Caullery soit candidate, au printemps 2010 dans le canton de La Garenne-Colombes. Conseillère municipale à Neuilly, quand Nicolas Sarkozy en était le maire, elle est directrice de la publication du journal, "Neuilly 92" que Jean Sarkozy fait paraître dans son canton. C'est aussi une fidèle de Charles Pasqua.

Pour toutes ses raisons, Patrick Devedjian a tenté de faire barrage à la candidature de Mme Caullery. En vain. Lundi 6 juillet, au déjeuner du bureau départemental de l'UMP, ils sont tous là, Charles Pasqua, Patrick Balkany, Jean Sarkozy, Patrick Devedjian. Quand le nom d'Isabelle Caullery arrive sur la table, le patron des Hauts-de-Seine déclare qu'il en a "parlé au président", que sa candidature n'est pas "encore certaine". "J'ai vu le président dimanche, il m'a dit que ce serait Isabelle Caullery", a répliqué froidement Jean Sarkozy. Quand vient le moment du vote, tous les convives posent leurs couverts. "Lâche au moins ton couteau pour lever la main !", lance M. Balkany à M. Devedjian.

M. Devedjian a essuyé cet été un nouveau revers : l'Elysée refuse le décret qui, en allongeant la limite d'âge fixée à 65 ans, lui aurait permis de rester président de l'EPAD, Amer, meurtri même, M. Devedjian considère pourtant que l'assaut raté de Jean Sarkozy sur la présidence de la Défense lui redonne des chances de rester en place en 2011. "Je n'ai pas déposé mon bilan. Je me battrai pour conserver mon fauteuil," confie-t-il. Si certains doutent de ses capacités de résistance, il rappelle, bravache, qu'il est "issu d'un peuple de survivants", lui, le fils d'ingénieur arménien. Si leur duel devait avoir lieu dans le fief présidentiel, en 2011, il serait meurtrier. Nicolas Sarkozy le sait et préférerait l'éviter.

Mais que faire de Patrick Devedjian ? Le nommer au Conseil constitutionnel en février 2010 ? La porte de sortie serait honorable pour un avocat qui rêvait de devenir garde des sceaux. Mais risquée. Ne dira-t-on pas que le chef de l'Etat a ouvert la voie à son fils ? A tout prendre, le jeune conseiller général du canton sud de Neuilly préférerait un affrontement à la loyale.

Béatrice Jérôme
LE MONDE
26.12.09

*Paix armée dans les Hauts-de-Seine entre Jean Sarkozy et Patrick Devedjian*