THINK TANK UNIONEUROPEENNE EUROPÄISCHEUNION EUROPEANUNION UNIONEUROPEA *EUROPIONEERS By MorganeBRAVO
EUROPIONNERS, 2006 EU HUB!*Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens. *Devise:"In varietate concordia"(latin: Unie dans la diversité).*Unie dans la diversité: l'Union Européenne (UE) se compose de 27 pays européens qui partagent les mêmes valeurs démocratiques et se sont engagés à travailler ensemble pour la paix et la prospérité. Il ne s'agit pas d'un Etat destiné à se substituer aux Etats existants. En fait, c'est une organisation unique en son genre!
lundi, juin 19, 2006
UE : les objectifs de la présidence finlandaise ..
** Mercredi, le premier ministre finlandais Matti Vanhanen présente les grandes lignes de sa politique. Il prend le 1er juillet la présidence de l'Union européenne pour six mois. * QUI L'EûT cru ? En Finlande, la situation du marché de l'emploi n'est pas florissante : le taux de chômage s'élève à 8,4%, soit un peu moins que celui de la France. Et pourtant, le pays des 17 000 lacs, qui va prendre la présidence tournante de l'Union européenne le 1er juillet prochain, entend bien «vendre son modèle» au Vieux Continent. Yeux verts entourés de mèches rousses savamment effilées, la jeune ministre du Commerce extérieur et du Développement, également en charge des Affaires européennes, est très déterminée : «Nous sommes classés parmi les pays les plus compétitifs car nous avons su investir dans la recherche et le développement et dans l'éducation.» Les résultats sont là. Cet État de 5,2 millions d'habitants a consacré l'an dernier 5,4 milliards d'euros à la R&D, ce qui représente 3,46% du PIB, beaucoup plus que la moyenne européenne (1,9%). Selon le classement Pisa (Program of international student assessment), il est leader en enseignement secondaire. Le meilleur étendard de ce cocktail gagnant est sans nul doute le groupe Nokia. Cette belle santé s'affiche aussi à travers la croissance économique soutenue (plus de 3,5% attendus cette année), l'excédent des finances publiques (2,5% du produit intérieur brut) et la faiblesse de l'inflation (1%). Bref, on est très loin de la crise qu'a traversée le pays au début des années 1990 peu après l'effondrement de l'Union soviétique, à l'époque l'un de ses plus gros clients. La Finlande avait alors subi une grave récession. Absence de politique incitative Seul bémol à ce tableau «idyllique» : le taux de chômage. S'il a été réduit de moitié par rapport au pic de 16,8% atteint lors de la récession, il se situe dans la moyenne européenne. Surtout, il souffre de la comparaison avec les performances des autres pays nordiques, même si l'importance des congés maladies, sortis des statistiques, donne lieu à débat. La Suède, la Norvège et le Danemark affichent des taux compris entre 4% et 5%. Quel est donc ce «modèle social» encore vanté par Dominique de Villepin début juin lors de sa venue à Helsinki ? Peut-on vraiment parler de «flexsécurité» scandinave en Finlande ? «Pas vraiment !», répond dans un grand sourire Mikko Kautto, jeune directeur de la division Protection sociale de Stakes, centre national de la santé sociale. Certes, en Finlande, où le consensus social est une réalité, les licenciements, pour peu qu'ils soient dûment motivés, sont assez souples. «Trop aux yeux des syndicats, mais pas suffisamment selon nous», souligne Seppo Saukkonen, spécialiste du marché du travail chez EK, la Confédération des entreprises finlandaises (équivalente de notre Medef), dont les bureaux dominent la baie du golfe de Finlande. Mais la faiblesse du système social du pays porte sur le volet sécurité. Les indemnités de chômage représentent 60% à 65% du salaire brut pendant environ seize mois. «Si ce régime est généreux, il ne l'est pas plus spécialement que celui de ses voisins», remarque Seppo Saukkonen. Le problème est que ces allocations s'avèrent pratiquement aussi intéressantes que les revenus du travail, une fois déduits les 30% de charges fiscales et sociales. Surtout, et c'est là la grande différence avec les autres pays scandinaves, il n'existe pas en Finlande de politique «pro-active» incitant les chômeurs à trouver un emploi. La formation reste faible : seulement un tiers des chômeurs en reçoit une, contre la quasi-totalité au Danemark. Si l'octroi des allocations a été durci il y a cinq ou six ans, le système reste très peu coercitif. Seppo Saukkonen voit deux raisons à cette absence de politique pro-active. «Le taux de chômage de 3% qui existait avant la crise ne nous a guère habitués à mener une telle politique. Ici, il n'y a pas comme dans les autres pays scandinaves d'unité de vue entre le ministère des Affaires sociales, par nature enclin à lutter contre le chômage, et celui des Finances, toujours gardien des cordons de la bourse.» Et de soupirer : «C'est vrai que les droits sociaux sont supérieurs aux devoirs.» De ce point de vue, la Finlande n'est finalement pas si différente de la France. Marie-Laetitia Bonavita 19 juin 2006, LE FIGARO
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