jeudi, novembre 30, 2006

"Tranquille comme jamais", le futur candidat appelle au rassemblement...!

***Le président de l'UMP a réuni hier soir, place Beauvau, les parlementaires du parti majoritaire.

* « GAGNER une élection présidentielle, c'est rassembler plus d'un Français sur deux. » Nicolas Sarkozy, qui a reçu hier soir à dîner, place Beauvau, plus de 400 parlementaires UMP, leur a donné la primeur de ses réflexions, à deux jours de son annonce officielle de candidature. Selon plusieurs participants, le président de l'UMP a souligné que « notre famille politique n'est pas prête à subir une division supplémentaire ». Les députés, sénateurs, ainsi que les députés européens de l'UMP, l'ont vivement applaudi lorsqu'il a mis en garde implicitement Dominique de Villepin : « Une chose que l'on ne pourra pas accepter, c'est d'être candidat en dehors de l'UMP. » Comme il l'avait déjà fait la semaine dernière sur TF1, le ministre de l'Intérieur a encouragé d'autres candidatures à l'intérieur de l'UMP d'ici au 31 décembre : « Si certains veulent y aller, d'accord ! » Mais il a aussitôt précisé : « Mettons notre talent à gagner, pas à perdre ! »

LE FIGARO
le 29 novembre 2006

mercredi, novembre 29, 2006

CLUB BUSINESS PARIS : PARIS BUSINESS CLUB!

***** PARIS: Est-elle encore une capitale économique ? *****


***PARIS le meilleur centre économique du monde *** :

*C'est une étude de Standard and Poors qui l'affirme. Paris est la ville la mieux classée au monde avec une notation financière AAA/ Stable, la meilleure possible.

* En d'autres termes, Paris est la ville la plus solvable avec la meilleure qualité de crédit qui existe.

*Elle est mieux classée que, dans l'ordre, Londres, Los Angeles, Madrid, Toronto, Yokohama, Chicago, New York, Milan et Moscou.

*C'est PARIS qui remporte aussi la palme du PIB par habitant mais prend la deuxième place derrière New-York quand il s'agit des revenus par habitant à 3,308 dollars contre 6,405 dollars pour la grosse pomme.

* Côté chômage, le tableau est moins flatteur. Paris est la pire des 10 villes avec un taux de chômage de 9,5% loin derrière New-York (5,8%) et surtout Moscou qui ne compte que 1,1% de chômeurs.

* Et d'ailleurs, S&P souligne que si aujourd'hui Paris a une très bonne solidité financière, la décentralisation ainsi que des larges programmes d'investissement pourraient affaiblir la solvabilité de la ville même si aujourd'hui l'endettement est inférieur à 50% des revenus.

* De même, un retournement du marché immobilier ou une hausse des dépenses sociales pourrait affecter les capacités financières de Paris.

* A noter certaines autres grandes villes membres du G8 ne rentrent pas dans le périmètre de l'étude comme Berlin, la capitale de l'Allemagne.


**** Le Réseau Professionnel de PARIS, s’adresse à tous les gens qui souhaitent établir efficacement des contacts pour développer leurs affaires et accélérer leur réussite professionnelle à PARIS & en France!

* Particulièrement aux entrepreneurs, aux hauts dirigeants, aux fonctionnaires et aux managers des fonctions liées à l'international (entre autres)!


Cordialement,

Morgane BRAVO

dimanche, novembre 26, 2006

* Nicolas Sarkozy meilleur candidat de la droite...!

Sondage: Nicolas Sarkozy meilleur candidat de la droite pour 34% des Français :


Nicolas Sarkozy est le meilleur candidat de la droite à l'élection présidentielle de 2007 pour 34% des Français, selon un sondage BVA-"Le Figaro"-LCI publié mardi.
Selon cette enquête, le ministre de l'Intérieur est considéré comme le meilleur candidat pour 54% des sympathisants de droite et 73% des sympathisants de l'UMP.
Au niveau de l'ensemble de l'électorat, le président de l'UMP devance Michèle Alliot-Marie, François Bayrou, Dominique de Villepin, tous trois crédités de 4%. Jacques Chirac est considéré comme le meilleur candidat par seulement 3% des personnes interrogées, tout comme Jean-Marie Le Pen.
A noter que 43% des sondés ne se sont pas exprimés.
A la question de savoir s'ils souhaitent que Jacques Chirac soit candidat à la présidentielle, 72% des personnes interrogées répondent par la négative, contre seulement 24% d'un avis contraire.
Quant à la possible pluralité de candidats issus de l'UMP, 48% des sondés la trouverait justifiée, contre 44% d'une opinion inverse.
-sondage réalisé par téléphone le 20 novembre auprès d'un échantillon de 1.002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 373 sympathisants de droite et 179 sympathisants UMP, selon la méthode des quotas. AP
tl/com

PARIS (AP)

vendredi, novembre 24, 2006

* Sarkosy propose un super ministère à Hulot...!

*** Dans une lettre, le patron de l’UMP lui proposerait un portefeuille avec une responsabilité des transports, du logement, de l’équipement, du risque industriel, et de l’énergie. De son côté, Dominique Voynet l’interpelle : «Tu es des nôtre, Nicolas Hulot».

* L’écologiste Nicolas Hulot fait l’objet de toutes les convoitises politiques. Selon Nathalie Kosciusco-Morizet, la responsable des questions d'écologie à l’UMP, Nicolas Sarkozy a écrit à Nicolas Hulot pour lui proposer un « super ministère du Développement durable ». Ce poste « ne serait pas vide et sans pouvoir », précise-t-elle, dans une allusion à une offre de Laurent Fabius qui lui proposait le poste de vice-Premier ministre chargé de l'Environnement dans un éventuel gouvernement socialiste.

Pour l’UMP, ce futur ministre du développement durable aurait une « responsabilité des transports, du logement, de l’équipement, du risque industriel, et de l’énergie sous le signe de l’environnement ». Il « aurait un levier formidable sur tous les grands corps d'Etat » en ayant notamment le pouvoir sur la Direction départementale de l'Equipement, la Direction régionale de l'industrie et de la recherche (DRIRE).

« Tu es des Nôtres, Nicolas Hulot »

Ce même jour, dans une tribune à Libération, Dominique Voynet trouve « amusant d’observer le manège des candidats à la présidentielle » envers l’écologiste. Ils « tous prêts à lui donner une place centrale dans le prochain gouvernement » alors que selon elle, ils auraient toujours agi dans le sens contraires des propositions de Nicolas Hulot. Elle lui propose d’être partenaire et « non concurrent ». En tant que candidate des Verts, elle « s’est naturellement sentie concernée par son pacte écologique », explique-t-elle. « Tu es des nôtres, Nicolas Hulot », conclut l’ancienne ministre.

Hulot prendra sa décision en janvier

L'animateur de télévision, lui, réserve toujours sa décision de se présenter à la présidentielle. « J'attends de savoir si les candidats s'engagent vraiment à reprendre les dix objectifs de mon Pacte écologique. Je les ai tous rencontrés mais je n'ai pas encore de réponse concrète. Si comme je le souhaite, les offres sont conséquentes, je m'en tiendrai là », assure Nicolas Hulot dans Le Parisien. Dans le cas contraire, il prendra sa décision «au plus tard dans les premiers jours de janvier, peut-être même avant».

Source : Le Figaro
Publié le 22 novembre 2006

*Sans-papiers : les régularisations en Europe laissent Sarkozy..!

*** Sans-papiers : les régularisations en Europe laissent Sarkozy de marbre :

Après l'Espagne et l'Italie, la décision de l'Allemagne de régulariser plusieurs dizaines de milliers de personnes ouvre le débat, en France, sur l'opportunité de délivrer plus de titres de séjour.
Fin septembre, Nicolas Sarkozy avait tenté un coup d'éclat à Madrid en plaidant pour un « pacte européen » interdisant les régularisations massives en Europe. Il vantait l'axe Berlin-Paris, reprochant au Premier ministre espagnol d'avoir créé un « appel d'air » en légalisant plusieurs centaines de milliers de sans-papiers. La récente décision de l'Allemagne d'ouvrir une large porte à certains étrangers l'a d'autant plus surpris qu'il n'a pas été prévenu en amont de l'opération alors même que les ministres européens s'étaient engagés, début octobre, à s'informer des mesures « susceptibles d'avoir un impact significatif sur d'autres Etats membres».

Place Beauvau, on minimise : la régularisation « ne devrait pas être aussi importante qu'on le dit. Angela Merkel n'est pas dans cet état d'esprit », assure-t-on, tout en supposant l'existence d'un décalage entre la position du pouvoir central et celle des Länder.
« On ne bouge pas »
Quoi qu'il en soit, « nous, on ne change rien, on ne bouge pas », insiste-t-on dans l'entourage du ministre de l'Intérieur, en guise de message aux personnes qui se sont mobilisées, hier, à l'appel du réseau Education sans frontières pour soutenir les sans-papiers « français ». Revigorés par la nouvelle venue d'Allemagne, les manifestants ont, eux, dénoncé le résultat de la circulaire estivale à l'issue de laquelle « seulement » 6.924 adultes auraient obtenu un titre de séjour.
Avant l'Allemagne, les régularisations massives en Italie, en Espagne et au Portugal ouvrent le débat sur les effets de ces opérations dans une Europe où les frontières physiques sont perméables (espace Schengen) mais aussi sur l'opportunité pour Paris de modifier sa politique. Pour le démographe Hervé Le Bras, « les régularisés des autres pays n'ont aucune raison de venir en France, puisqu'ils se sont fait une place, ils ont un travail, ils ont appris la langue, etc. ». Selon lui, la France devrait, comme ses voisins, « régulariser environ 100.000 personnes d'un coup, sans quoi le «stock» de sans-papiers ne va cesser de grossir, au risque de créer du désordre ».

Contrer un effet d'appel d'air

Spécialiste des questions d'immigration, Jean-Luc Richard estime, lui, qu'il vaudrait mieux délivrer régulièrement des titres de séjour - « 20.000 à 30.000 par an » - justement pour « contrer un éventuel effet d'appel d'air ». Lui aussi s'inquiète du « stock » actuel de sans-papiers, affirmant que « les vagues de régularisations auxquelles ont procédé les gouvernements de gauche ne sont que la conséquence de la décision de la droite de ne rien faire », inversant l'analyse du gouvernement qui estime que la droite est obligée de gérer les mesures « irresponsables » de la gauche.

CARINE FOUTEAU
Les Echos
23/11/06

* Plus de femmes dans la politique internationale...!

*** Une participation équilibrée des deux sexes à la prise de décision est une "condition indispensable de la démocratie" tel est le message du rapport d'initiative concernant la situation des femmes dans la politique internationale, adopté en plénière, jeudi 16 novembre. Les députés ont souligné notamment que l'UE doit veiller au respect intégral des exigences qu'elle s'est fixée en matière de parité en politique.

* Le rapport d'Ana Maria GOMES (PSE, PT), préparé par la commission des Droits de la femme et de l'Egalité des genres, a été adopté par 377 voix pour, 77 contre et 31 abstentions. Le rapport "regrette profondément que, en dépit de nombreuses déclarations et recommandations politiques, des programmes d'action adoptés dans le monde et de législations spécifiques adoptées au niveau national, inégalité, discrimination entre hommes et femmes et sous représentation de celles-ci dans la politique persistent en Europe et dans le monde". Selon l'Union interparlementaire : sur les 43 961 membres que comptent les parlements dans le monde (chambres basses et chambres hautes confondues), seuls 16,4 % sont des femmes, soit 7 195 parlementaires ; "ces chiffres révèlent un déficit démocratique, tant au niveau européen que dans le contexte international lato sensu".

Au sein du Parlement européen, 30 % des 732 députés européens sont des femmes (222). Les députés ont ajouté que la faible présence des femmes en politique prive les Etats "d'un potentiel humain précieux". Toutefois, le Parlement a constaté "que des élections récentes ont porté des femmes aux fonctions supérieures de chef d'Etat ou de gouvernement dans certains Etats membres et dans certains pays tiers". Les députés "félicitent les chefs de gouvernement qui ont appliqué des critères objectifs et non discriminatoires au choix des membres de leurs cabinets". Concilier la vie sociale, familiale et professionnelle La faible participation des femmes aux centres de prise de décision et de gouvernance est souvent liée aux difficultés de conciliation entre la vie privée et la vie professionnelle, à la répartition inégale des responsabilités familiales ainsi qu'à la discrimination à l'emploi et dans la formation professionnelle. Les Etats membres sont donc invités à "adopter des mesures visant à concilier vie sociale, vie professionnelle et vie familiale, dans le droit fil des conclusions du Conseil européen de Barcelone et de la Stratégie de Lisbonne".

Le Parlement européen préconise, également, un certain nombre de mesures au niveau national, européen et international concernant les femmes en politique internationale, visant à : - promouvoir la parité en politique, des programmes d'enseignement, - inviter les États membres à "attirer, former et nommer davantage de femmes dans la carrière diplomatique ainsi qu'à promouvoir l'équilibre entre hommes et femmes dans leurs délégations aux Nations unies et lors d'autres réunions et conférences internationales",-insister "sur la participation d'agents de police, civils et militaires féminins aux missions de maintien de la paix de l'UE et des Nations Unies afin de renforcer la communication avec les femmes des communautés locales et l'ensemble de celles-ci", - inviter les gouvernements des États membres à "sensibiliser davantage leur opinion publique en vue de mettre fin à des attitudes sociétales négatives au sujet de la capacité des femmes à participer sur un pied d'égalité au processus politique aux niveaux national et international" et enfin à encourager les États membres à promouvoir l'objectif de l'équilibre entre hommes et femmes dans les emplois publics.La Commission est appelée, pour sa part, à "étudier et à faire connaître les meilleures pratiques en matière de mesures internationales et nationales visant à renforcer la place de la femme dans les positions les plus élevées de la politique internationale".

Le rapport invite également les partis politiques d'Europe à "promouvoir une participation équilibrée des deux sexes sur leurs listes de candidats". Les députés ont souligné également qu'il faut "voir plus loin que les chiffres et s'intéresser effectivement à la manière dont les femmes actives en politique influencent la gouvernance et le règlement des conflits ainsi qu'à la contribution qu'elles apportent pour que les réformes en matière de gouvernance, la responsabilité et l'État de droit soient placés en haut de l'agenda politique aux niveaux national et international". Finalement, le Parlement européen se félicite de la décision de créer un Institut européen de l'Egalité entre les Hommes et les Femmes, qui "devrait prendre l'initiative de promouvoir une représentation renforcée des femmes dans la politique internationale".

REF.: 20061113IPR12546
LE PARLEMENT EUROPEEN
16-11-2006

jeudi, novembre 23, 2006

**Salon des Maires et des Collectivités...!

*** Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL):

* Le rendez-vous des décideurs territoriaux :21-23 novembre 2006, Porte de Versailles - Paris

* L’ADEME participe à la 11è édition Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL).

** Après une phase d'expérimentation auprès d'une quinzaine de collectivités, l'ADEME lance officiellement la sortie de la version "collectivités" du Bilan Carbone, lors du salon :

* Une présentation de la première version du BILAN CARBONE Collectivités développée avec le soutien du groupe Caisse d'Epargne avec la présence de Nelly OLLIN, Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable

*** Le 22 novembre, une présentation de la première version du BILAN CARBONE Collectivités a été suivie par la remise des Trophées « Défi pour la Terre des Collectivités » en présence de : Michèle PAPPALARDO, Présidente de l'ADEME, Cécile OSTRIA, Directrice de la Fondation Nicolas Hulot, Jacques PELISSARD, Président de l'Association des Maires de France et Jacques GUY, Président du groupe MONITEUR :

**Trophées** :

***** 12 Collectivités Lauréats,
dans 4 catégories :


** Communes de 5000 Habitants :

LAUREATS :

* Croisilles = Bronce
* Jarrie= Argent
* Silfiac= Défi d'Or

** Communes entre 5000 Habitants et 50.000 Habitants.

LAUREATS :

* Plaisir = Bronce
* Trégueux = Argent
* Mougins = Défi d'Or

** Groupement de Communes :

* Communauté urbaine de Strasbourg = Bronce
* Cté. Aglomération Nice côte d'Azur = Argent
* Communauté urbaine de Dunkerque = Défi d'Or

** Prix spécial du Jury :

LAUREATS :

* Cté. de Communes de Champagnac en Périgord
* Syndicat Intercommunal pour la Valorisation et l'Elimination des Déchets du centre ouest Var.
*Communauté de ST. Quentin= = Défi d'Or


*** Nous avons assisté ***

Morgane BRAVO

jeudi, novembre 16, 2006

Les nouveaux membres investissent peu dans les économies d'énergie...UE

*** Les nouveaux Etats membres de l'UE ne vont guère investir les aides régionales massives qui leur seront accordées entre 2007 et 2013 dans des projets d'économies d'énergie ou d'énergies renouvelables, selon une étude publiée jeudi par des ONG écologistes.Sur les 157 milliards d'euros accordés aux dix Etats entrés dans l'UE en 2004 et à la Roumanie et la Bulgarie (qui entreront le 1er janvier prochain), seuls 3 milliards iront dans de tels projets alors que 20 milliards seront investis dans les routes, déplorent les Amis de la Terre dans cette étude.Ceci alors même "qu'il y a un vaste gaspillage énergétique en Europe centrale et un potentiel inexploité d'énergie renouvelable", soulignent-ils.

La Pologne, qui se voit attribuer 60 milliards d'euros, fait figure de cancre en prévoyant seulement 0,9% de fonds investis dans de tels projets (rénovation de bâtiment et de logements, modernisation du chauffage urbain, etc) alors que la Lituanie est le meilleur élève avec 6%.La Commission est en train d'évaluer les programmes présentés par les Etats membres sur l'utilisation de ces fonds, qui visent à favoriser le rattrapage économique des régions les plus défavorisées de l'UE.Si les émissions de CO2 ont fortement chuté en Europe centrale dans les années 1990 du fait des restructurations industrielles, elles croissent de nouveau rapidement depuis quelques années.

16/11/2006

mercredi, novembre 15, 2006

Sarkozy, personnalité politique la plus proche des Français

*** Le Baromètre politique français, l'une des études les plus exhaustives sur l'opinion publique française en vue de l'élection, montre un net renforcement du président de l’UMP, qui bénéficie de la montée des thématiques sécuritaires dans les préoccupations.

* Le ministère de l’Intérieur a rendu publique lundi la seconde vague du Baromètre politique. Cette enquête, réalisée par l’Ifop et le Cevipof, centre de recherches de Sciences-Po. Particularité de cette étude, la taille de l’échantillon, qui couvre 5.647 personnes.
Et d’après le Baromètre, Nicolas Sarkozy est la personnalité politique dont les Français se sentent les plus proches. Avec 27%, (+2 points par rapport à la précédente enquête, publiée au printemps), le ministre de l’Intérieur devance de 10 points Ségolène Royal, (-1%), qui est à 17%. 49% des Français (+3) jugent probable qu'ils puissent voter pour Nicolas Sarkozy au 1er tour le 22 avril, contre 46% pour Ségolène Royal (+1). Le président du Front National, Jean-Marie Le Pen, reste à 17%.

Elément intéressant, le pourcentage de Français se déclarant «certains» de leur choix pour 2007. Le président de l’UMP bénéficie là aussi d’une certaine avance, avec 18% des sondés jugeant « tout à fait probable » de voter pour lui, contre 13% pour Ségolène Royal. En troisième position, on retrouve Jean-Marie Le Pen, avec 7%.

** La sécurité et l’immigration reviennent au centre des préoccupations des Français
Le ministre de l’Intérieur bénéficie d’une montée des thématiques sécuritaires parmi les préoccupations des sondés.

Si l’emploi (33%) et les inégalités (13%) dominent les esprits, la sécurité des biens et des personnes. La délinquance perçue par les sondés est également en hausse, de 45% globalement et de 31% autour de chez eux(+5 par rapport au printemps). 58% (-5) des sondés estiment que la délinquance autour d’eux est restée stable.
Mais globalement, la défiance envers les politiques reste importante. Les Français sont 65% à ne faire confiance ni à la gauche, ni à la droite pour diriger le pays. PS et UMP bénéficient sensiblement de la même cote de confiance, à respectivement 17 et 18%, contre 15% pour les deux partis majoritaires au printemps. Enfin, 59% des Français estiment que le résultat de l’élection ne permettra pas d’améliorer les choses.

Lefigaro.fr (avec AFP).
Publié le 14 novembre 2006

samedi, novembre 11, 2006

** LA MONDIALISATION: LA GLOBALISATION...!

**** Nous avons changé d’ère…!

*** La mondialisation est inévitable et il faut bien comprendre quels sont ses inconvénients et ses avantages pour profiter de ces derniers...

La globalisation est à la fois une réalité...et une façon de percevoir le monde sous l'angle international...!

* " La mondialisation n'est pas un choix, c'est un fait! " *

* La défense de l'environnement exige de nous une rupture fondamentale..!

*** La défense de l'environnement exige de nous une rupture fondamentale. Par Nicolas Sarkozy, président de l'UMP :

* L'écologie est aujourd'hui un défi majeur du dé­veloppement durable. L'appel de Nicolas Hulot à signer le Pacte écolo­gique ­replace cet enjeu au coeur du débat. Oui, notre avenir est ­menacé par le réchauffement ­climatique, la disparition de nombre d'espèces et l'impact sur la santé des pollutions diverses. Aujourd'hui, les discours rivalisent d'excellence écologique et d'exemplarité. Les Français n'ont pourtant pas à rougir. Les émissions de gaz à effet de serre qui sont à l'origine du réchauffement climatique sont inférieures de 21 points à la moyenne mondiale, en particulier grâce à notre parc nucléaire. Depuis quatre ans, la production d'électricité d'origine éolienne a été multipliée par 14 et la qualité de l'air s'est améliorée de 12 % dans les villes. Dans les Hauts-de-Seine, nous introduisons les produits bio dans les cantines. Le ministère de l'Intérieur met en place une stratégie ministérielle du développement durable. J'ai demandé que les véhicules de police soient approvisionnés en biocarburants et que l'on prenne les dispositions pour que les documents électoraux soient imprimés sur du papier éco-responsable. J'ai obtenu que les prochains contrats de projet entre l'État et les Régions soient soumis au principe de neutralité des émissions de gaz à effet de serre.Ces quelques exemples montrent qu'au-delà des discours de la gauche, la droite agit et que la ­situation s'est améliorée. Faut-il rappeler qu'en 2002, la France était pointée du doigt par l'Union européenne car elle n'avait pas trans­posé 32 directives sur l'environnement ? Nous n'avons plus un seul texte en retard. Faut-il rappeler que la directive sur les OGM tant critiquée par le Parti socialiste a été ­votée en 2001 ? Faut-il encore ­rappeler que les actuels candidats socialistes à la présidentielle n'ont pas voté la charte de l'environnement qui inscrit ce droit dans la Constitution ? Pour autant, nous ne sommes pas encore en capacité de relever les défis majeurs qui nous attendent, notamment la ­lutte ­contre le réchauffement clima­tique et la préservation de la biodiversité. La solution n'est pas de condamner nos enfants à vivre dans la pénurie. La solution est d'innover pour que le progrès ­consomme moins, notamment moins de pétrole. Ce défi n'est pas impossible. Depuis cinq ans, la consommation d'énergie est stable alors que la richesse de la France n'a cessé de s'accroître. Une ­politique encore plus ambitieuse exige en premier lieu de mettre le développement durable au sommet de l'État. Nicolas Hulot préconise de le confier à un vice-premier ministre. Il peut également relever d'un grand ­ministère qui rassemblerait les plus hautes compétences de l'État - les agents des ministères de ­l'Éco­logie, de l'Équipement et de l'Énergie. Ce grand ministère n'aurait pas qu'une fonction de conception et de vigilance. Il au­rait des moyens opérationnels.Une politique encore plus ­ambitieuse exige en deuxième lieu de réformer notre fiscalité pour ­favoriser la vertu et pénaliser le laxisme. Nicolas Hulot a raison de considérer que la fiscalité est sans doute le meilleur outil pour influencer les comportements quotidiens. Je ne suis pas favorable à l'augmentation des prélèvements obligatoires qui pèserait sur le pouvoir d'achat de nos concitoyens ­déjà trop faible. Il faut créer pour les entreprises comme les particuliers un crédit d'impôt écologique qui leur permette de rentabiliser leur investissement dans un délai raisonnable d'environ cinq ans.Pour autant, il est aberrant que le travail soit plus taxé que la pollution. Il nous faut d'abord revoir ­toutes les taxes et subventions afin de corriger celles qui incitent à ­polluer. Il nous faut ensuite réunir une commission de la fiscalité ­environnementale avec les entreprises, les experts et les asso­ciations pour proposer plusieurs scénarios chiffrés de fiscalité écologique. Nous pouvons au minimum, sur cinq ans, doubler la fiscalité écologique. Et je souhaite que son produit soit affecté tant à la réduction des charges pesant sur le travail qu'à l'investissement écologique. Contrairement à la ­politique menée et encore proposée par la gauche, la fiscalité écologique n'a pas vocation à combler le déficit budgétaire accru par une politique laxiste.Une politique plus ambitieuse exige en troisième lieu un nouveau débat public. Nicolas Hulot propose que les orientations du développement durable soient soumises au débat public. Imaginer une nouvelle manière de faire la politique est urgent. C'est le fondement même d'un développement durable car il faut beaucoup plus que le gadget politique des « jurys populaires » pour que la population ­adhère à un projet. Il faut consulter les habitants sur leurs priorités, s'engager sur un programme chiffré, rendre des comptes et oser une évaluation ­radicalement nouvelle.Une politique plus ambitieuse exige en quatrième lieu un regard nouveau sur l'agriculture et plus généralement notre consommation. Nous devons aux agriculteurs français l'autonomie alimentaire et la vie de nos campagnes. Il faut être conscient que les agriculteurs sont eux-mêmes victimes d'un système qui leur préconisait d'utiliser des produits polluants. L'avenir est à une agriculture qui réponde au souhait de nos concitoyens de consommer des produits sains. Il faut développer l'agriculture raisonnée et l'agriculture biologique. Il est insensé que nous soyons obligés d'importer 70 % des produits bio. Naturellement, la France ne pourra relever seule ce défi. Contre la concurrence de produits polluants provenant de pays qui refusent d'appliquer le protocole de Kyoto, l'Union européenne doit concevoir une taxe sur le carbone importé et détaxer ses produits ­exportés. Contre la prolifération de produits chimiques dont on ignore les effets sanitaires, l'Union européenne doit rapidement adopter l'obligation d'expertiser ces produits et interdire les plus dangereux pour la santé. Il faut créer un droit international de l'environnement aussi puissant que le droit international du commerce. L'environnement n'est pas une inquiétude, c'est une opportunité, un énorme potentiel d'emplois. L'écologie ne doit plus être une politique d'opposition, mais au contraire de rassemblement. Le développement durable mérite mieux que les discours. Il exige aujourd'hui d'avoir le courage d'agir. Les bonnes idées ne sont ni de gauche ni de droite. Je souhaite maintenant rencontrer le comité de veille écologique, les princi­pales ONG et Nicolas Hulot afin de débattre de ces propositions car il s'agit d'un sujet qui exige une rupture fondamentale.

LE MONDE
Publié le 08 novembre 2006

* L'Europe doit inventer un nouvel Atlantisme...!

*** Par Nicole Bacharan, politologue, historienne, est l'auteur de Faut-il avoir peur de l'Amérique ? (Seuil) et d'Américains, Arabes : l'affrontement avec Antoine Sfeir (Seuil)..
* Soudain, l'Amérique paraît plus douce aux yeux des Français. Le basculement de majorité au Congrès, qui sanctionne l'aventurisme de l'Administration Bush et les errements en Irak, est considéré avec bienveillance de ce côté-ci de l'Atlantique, les démocrates semblant plus proches dans leurs valeurs et leur sensibilité. Et on veut voir, dans ce nouveau paysage politique, le retour prochain à une Amérique moins interventionniste. Attention, d'abord, aux conclusions hâtives : une majorité démocrate au Congrès ne garantit pas la victoire de ce parti aux présidentielles de 2008, d'autant que celui-ci s'est essentiellement concentré sur la critique du président Bush. Il lui faudra élaborer un projet et trouver un - une ? - leader.L'Amérique n'est ni « rouge » ni « bleue ». Les électeurs votent majoritairement au centre, se déterminant selon les sujets et les candidats. Et il reste deux ans de cohabitation - de turbulences - avant les présidentielles.Mais surtout, un retour des démocrates n'annonce pas nécessairement des jours faciles pour l'Alliance atlantique et les relations bilatérales. Après l'engagement brutal de George Bush dans le monde, l'Amérique pourrait vouloir se désengager rapidement. Et ceux qui dénoncent son impérialisme risquent de regretter bientôt son indifférence.Les États-Unis de l'après-Bush auront toutes les raisons de se laisser tenter par le repli sur soi : leur image dans le monde est très dégradée, l'armée reste enlisée en Irak, les efforts pour contrôler la prolifération nucléaire peinent, l'espoir d'un Moyen-Orient apaisé s'éloigne...Certes, l'Amérique ne retournera pas à l'isolationnisme du XIXe siècle. Son économie est trop imbriquée dans le grand marché mondial pour s'en détacher.La marine américaine continuera à sillonner les mers, et l'armée, même affaiblie, restera l'ultime garantie d'États tels qu'Israël, la Corée du Sud ou Taïwan.Mais au-delà de ces responsabilités durables, les Américains seront tentés par un engagement minimal, se limitant à une lutte policière contre le terrorisme et laissant l'Europe en première ligne face aux défis géostratégiques de demain.On aurait tort de s'en féliciter. Les intérêts communs entre la France et les États-Unis pèsent bien plus lourds que les divisions creusées par la politique et la personnalité de George Bush, car nous avons les mêmes valeurs fondamentales - la démocratie et les droits de l'homme - et nous avons les mêmes ennemis : les tenants (même très divisés entre eux) de ce qu'il nous faut bien appeler le totalitarisme islamiste. « Nous ? »Je n'entends pas par là un « choc des civilisations », ni un conflit entre Occident et Orient, ou entre chrétienté et islam. S'il y a bien une guerre du XXIe siècle, c'est celle qui oppose tous les citoyens d'Europe, du Moyen-Orient, d'Asie et d'Afrique aspirant (rêve lointain pour beaucoup d'entre eux) à vivre en paix dans des États de droit, aux prétendus « fous de Dieu » qui sont surtout fous de violence, de pouvoir, et de volonté de contrôle absolu sur le corps et la vie des femmes. N'oublions pas que leurs premières victimes sont les musulmans eux-mêmes. La vraie ligne de front n'oppose pas les pays, les nationalités ou les religions. Elle sépare tout simplement l'aspiration à la liberté et à la justice d'un côté, et la barbarie de l'autre.La France, l'Europe et l'Amérique ont des intérêts et des ambitions qui les mettent en rivalité. Mais cela ne peut oblitérer les nouvelles menaces. C'est ensemble, en alliées, que les démocraties doivent exercer leurs responsabilités face au conflit israélo-palestinien (aggravé par les « bavures » israéliennes, mais que les islamistes voudraient transformer en guerre de religion), face aux manoeuvres du Hezbollah et du régime syrien, aux ambitions de l'Iran qui menace Israël d'anéantissement et cherche à se doter de l'arme nucléaire (ce qui terrifie aussi les voisins arabes), à la déstabilisation générale du monde musulman qui pourrait faire succéder des tyrannies islamistes à de vieilles dictatures corrompues... La liste des défis communs est longue.C'est aussi ensemble, en alliés, que France, Europe et États-Unis devraient réagir aux dérives de Vladimir Poutine, à la prolifération nucléaire en Asie, aux carnages en Afrique, aux épidémies, aux dangers du réchauffement climatique... Et c'est ensemble que les démocraties doivent accueillir les nouveaux dissidents, et notamment les intellectuels arabes et musulmans persécutés par ceux qui tuent au nom de leur foi. Il y a, en Orient, des Soljenitsyne et des Sakharov qui réclament notre aide.Nous vivons sur une planète trop petite et trop fragile pour que les démocraties se paient le luxe de se diviser entre elles. Il n'y aura pas de protection ni de progrès du droit et de la justice sans un engagement américain que l'on souhaite sage, fort et durable. Pour en convaincre le prochain Congrès et le prochain président américain, il faudra une France et une Europe annonçant clairement leur fidélité aux valeurs communes et aux alliances, et montrant leur détermination à exercer leurs responsabilités.Une France et une Europe qui inventent un nouvel atlantisme, éclairé, équilibré. Le futur n'est pas dans une « hégémonie » américaine, qui relève surtout du fantasme, mais bien dans le partage de tâches et dans un front commun de tous les démocrates.
Le Figaro
Publié le 11 novembre 2006

jeudi, novembre 09, 2006

*L'Europe appelée à la vigilance sur les quotas de CO2 accordés aux industriels!

*** Dans un appel commun, le WWF et 50 économistes ont demandé jeudi à la Commission européenne de se montrer ferme sur les droits d'émission de CO2 accordés par les Etats membres aux industriels. Des droits trop généreux remettraient en cause le leadership de l'Union européenne dans la lutte contre le réchauffement climatique, car ils rendraient inefficace le marché européen de CO2 créé en 2005.
Une semaine après la publication du rapport Stern sur les conséquences économiques du réchauffement de la planète, et alors que se déroule à Nairobi la conférence annuelle de l'ONU sur le climat, c'est sur l'Union européenne que la pression monte. L'instrument phare de la politique européenne en matière de lutte contre le réchauffement climatique, à savoir les quotas nationaux d'émissions de CO2 accordés par les Etats membres aux industriels, fait l'objet de critiques.

Dans un appel commun rendu public jeudi, le Fonds mondial pour la nature (WWF) et 50 économistes ont demandé à la Commission européenne d'exiger des Etats membres qu'ils soient plus stricts dans l'octroi des droits d'émissions de CO2 accordés aux industriels. Pour les signataires, il en va du leadership de l'Union européenne dans la lutte contre le réchauffement climatique. Car si l'Europe est en retard sur l'objectif de réduction d'émission des gaz à effet de serre qu'elle s'est fixée dans le cadre du protocole de Kyoto (-8% en 2012 par rapport à 1990), la réussite du marché européen de CO2 est jugée "fondamentale" par Nicholas Stern, ex-économiste à la Banque mondiale et auteur du rapport remis la semaine dernière au gouvernement britannique sur les coûts du réchauffement climatique. Pour lui, "cela permettrait d'impliquer dans un avenir proche d'autres pays comme l'Inde et la Chine dans le commerce de carbone". Aujourd'hui, "la plupart des Etats membres montrent encore trop peu d'intérêt à s'engager contre le réchauffement climatique en proposant des quotas laxistes pour leurs industriels", tels que ceux proposés pour les années 2008-2012, constate Stephen Singer, du WWF. Or, "pour que le système fonctionne, le marché doit fixer un prix significatif au CO2. Cela nécessite une rareté de l'offre, donc des quotas qui représentent des limitations sérieuses des émissions", affirme pour sa part Michael Grubb, professeur à l'Université de Cambridge.

La Tribune
09/11/2006