*** Angela Merkel veut sortir l'Europe de l'impasse provoquée par les "non" français et néerlandais :
* La chancelière allemande, Angela Merkel, dont le pays préside l'UE, a estimé mercredi que ne pas sortir de l'impasse institutionnelle d'ici aux élections européennes du printemps 2009 serait un "échec historique" pour l'Union. "Il faut que d'ici aux prochaines élections, en 2009, ce processus soit terminé. Un échec serait un échec historique, ce serait rater le tournant de l'Histoire", a déclaré Mme Merkel lors d'un discours au Parlement européen à Strasbourg présentant le programme de la présidence allemande de l'UE."Nous savons qu'avec les règles actuelles, l'UE ne peut pas être élargie et n'a pas la possibilité de prendre les décisions nécessaires", a-t-elle ajouté. La chancelière s'est engagée une nouvelle fois à ce que l'UE ait d'ici à la fin de la présidence allemande le 30 juin une "feuille de route" pour sortir de l'impasse provoquée par les "non" français et néerlandais à la Constitution européenne. "Nous avons besoin de descriptions claires des compétences de l'UE et des Etats membres. Les règles de procédures doivent être définies plus clairement que jusqu'ici", a-t-elle ajouté."Les traités fondamentaux dont nous disposons doivent être adaptés aux nouvelles conditions, si l'UE veut exister dans le monde de demain", a encore estimé Mme Merkel. La période de réflexion que les 25 – aujourd'hui 27 – se sont imposés après l'échec, en 2005, des référendums français et néerlandais sur le projet de traité constitutionnel européen, était "terminée". Elle a estimé qu'une "Europe bureaucratique, divisée" ne serait pas en mesure de relever les défis auxquels elle est confrontée, citant les changements climatiques, la croissance et la nécessité de garantir la stabilité des Balkans ou du Proche-Orient.La présidence allemande a été chargée par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE de présenter d'ici à juin 2007 les pistes de sortie possibles à la crise institutionnelle. Les dirigeants se sont fixé pour objectif d'arriver ensuite sous présidence française de l'UE, au deuxième semestre 2008, à une solution définitive qui puisse être mise en œuvre en 2009, année des prochaines élections européennes.
LEMONDE avec AFP et Reuters
17.01.07
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