THINK TANK UNIONEUROPEENNE EUROPÄISCHEUNION EUROPEANUNION UNIONEUROPEA *EUROPIONEERS By MorganeBRAVO
EUROPIONNERS, 2006 EU HUB!*Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens. *Devise:"In varietate concordia"(latin: Unie dans la diversité).*Unie dans la diversité: l'Union Européenne (UE) se compose de 27 pays européens qui partagent les mêmes valeurs démocratiques et se sont engagés à travailler ensemble pour la paix et la prospérité. Il ne s'agit pas d'un Etat destiné à se substituer aux Etats existants. En fait, c'est une organisation unique en son genre!
samedi, mars 01, 2008
***Nécessité d’une réflexion éthique et scientifique globale***
***Aujourd'hui viennent de s'achever à Brdo pri Kranj les deux journées de réunion du XIe Forum des Conseils nationaux d'Éthique au cours desquelles les membres des forums nationaux et du Groupe européen d'Éthique (EGE), corps consultatif de la Commission européenne s’occupant de l’éthique dans les domaines de la science et de la biotechnologie, ont débattu de questions ayant trait à l’éthique et à la science.
« Le développement de la science, de la profession médicale et de la société nous place perpétuellement devant de nouvelles questions morales qui exigent une réflexion éthique et scientifique globale, un débat interdisciplinaire, une prise de position éclairée et un dialogue ouvert. Ce n’est, en effet, qu’ainsi que nous pourrons, face à une situation particulière, trouver les meilleures solutions adaptées au malade, au médecin et à la société », a souligné la ministre de la santé, Zofija Mazej Kukovič, hôtesse de la rencontre, dans son discours d'ouverture prononcé le premier jour de la réunion.« Disposant de l'une des plus anciennes commissions d'éthique au monde, la Slovénie a une excellente tradition dans le domaine de l'éthique en matière de biomédecine », a souligné France Cukljati, Président du Conseil d'État.
Son intérêt pour l'éthique apparaît également dans le fait que la Slovénie est l'un des cinq premiers pays ayant ratifié la Convention d'Oviedo sur les droits de l'homme et la biomédecine. Selon Danilo Türk, Président de la République de Slovénie, l'attention portée à l'Éthique constitue l’un des devoirs de la science et des chercheurs.Les participants de la réunion ont parlé de la confrontation des droits et libertés des personnes et des intérêts de la société. Ils ont débattu de l'accompagnement en fin de vie et de la responsabilité dans le domaine des recherches biologique et médicale, deux des questions éthiques prioritaires de l'espace européen.
Le clonage des animaux à fins alimentaires, objet du dernier avis prononcé par l'EGE, a donné lieu à un débat plus approfondi. Les spécialistes en éthique ont déconseillé de recourir à de telles pratiques pour le moment, expliquant que celles-ci n'étaient pas vraiment nécessaires et que leur caractère non naturel les rendait pour beaucoup inacceptables. Comme l'a noté le docteur Jože Trontelj, Président de la Commission d'éthique médicale slovène, ce type de débats a pour conséquence positive d'élever le niveau de conscience et la sensibilité éthique de la société en l’informant sur le problème du comportement trop égoïste de l'homme à l'encontre des autres êtres vivants.Le débat sur les pièges éthiques liés à l'utilisation de méthodes biomédicales visant à améliorer les caractéristiques et les capacités des êtres humains a été l'objet d'une attention particulière.
Il en est de même pour le codex éthique sur le comportement responsable dans le domaine de la nanothechnologie et de la nanoscience adopté récemment par la Commission européenne et présenté au public pour la première fois à Brdo. Les docteurs Božidar Voljč et Didier Sicard, membres des commissions d'éthique slovène et française, ont souligné les graves problèmes éthiques qui interviennent dans la santé publique sur le territoire européen où les différences entre les pays en ce qui concerne les moyens financiers dont dispose la santé publique par habitant est de 1 : 30.Sur l'initiative de la commission slovène d'éthique médicale, le débat a également porté sur l'aide éthique aux malades souffrant de maladies incurables.
Les participants ont soutenu la proposition recommandant de mettre à disposition de ceux qui souffrent beaucoup des méthodes palliatives d’apaisement (sédation). Cette mesure, qui a toutes les caractéristiques d'un traitement médical, ne raccourcit pas la durée de vie et ne s'apparente donc pas à l'euthanasie. Le docteur Inez de Beaufort a présenté les expériences des Pays-Bas sur ce type d'aide. Le docteur Trontelj est d'avis que, avec la mise en place de l'apaisement palliatif et des autres procédés de la médecine sophrologique, il n'y a pratiquement plus aucune raison de pratiquer l'euthanasie.
UE
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