***Le Premier ministre François Fillon salue la volonté réformatrice réaffirmée par le Président de la République à l’occasion de ses vœux aux Français. Sans leur cacher la difficulté de la situation à laquelle nous aurons à faire face en 2009, le Président a montré la voie de l’espoir en refusant de se résigner.
Il sait qu’il peut compter sur ma détermination et celle du gouvernement pour agir dans un souci de justice sociale autant que d’efficacité économique, afin que notre pays saisisse l’opportunité de la crise pour se moderniser et se renforcer. Le plan de relance, annoncé par le Président de la République le 4 décembre dernier, et préparé en un temps record, sera le fil rouge de notre action car c’est maintenant que les Français ont besoin d’être soutenus et épaulés face à la crise financière et économique qui frappe le monde. Nos efforts porteront sur l’investissement et sur l’emploi, conditions sine qua non de la survie de notre tissu industriel et de notre pacte social.
Cette culture de l’action et du résultat, le Président de la République l’a mise au service de tous les Européens pendant les six derniers mois. Alors que se termine la Présidence française de l’Union européenne, ils savent désormais que l’Europe peut être un outil à leur service, le centre de décision et d’action dont le monde a tant besoin. Décision lorsque la paix est en jeu, comme en Géorgie. Décision pour que l’Europe soit à la pointe du combat pour la protection du climat. Décision face à la crise financière qui nécessitait une action commune. Décision lorsqu’il s’agit de faire converger tous les pays vers une nouvelle organisation économique internationale.
Aujourd’hui, c’est au Proche-Orient que la parole de la France est attendue, dans une situation tendue. En se rendant dans la région dès lundi, le Président de la République montre que la France est prête à aider à la résolution des conflits, fidèle ainsi à ses valeurs et à sa vocation historique.
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