THINK TANK UNIONEUROPEENNE EUROPÄISCHEUNION EUROPEANUNION UNIONEUROPEA *EUROPIONEERS By MorganeBRAVO
EUROPIONNERS, 2006 EU HUB!*Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens. *Devise:"In varietate concordia"(latin: Unie dans la diversité).*Unie dans la diversité: l'Union Européenne (UE) se compose de 27 pays européens qui partagent les mêmes valeurs démocratiques et se sont engagés à travailler ensemble pour la paix et la prospérité. Il ne s'agit pas d'un Etat destiné à se substituer aux Etats existants. En fait, c'est une organisation unique en son genre!
vendredi, janvier 02, 2009
*Les Slovaques rejoignent le Club Euro*
***BRATISLAVA - La Slovaquie a rejoint jeudi la zone euro, dans l'espoir de voir la monnaie unique atténuer l'impact de la crise financière mondiale et rapprocher Bratislava des grandes économies européennes.
La Slovaquie a devancé plusieurs autres pays d'Europe de l'Est plus grands qu'elle: la Pologne, la Hongrie et la République tchèque notamment, et sera probablement pour longtemps le dernier pays de la région à adopter l'euro, étant donné les difficultés économiques actuelles.
"Tout particulièrement en période de crise, il est visible que les petites devises ne peuvent pas supporter les pressions sur les marchés", a déclaré devant la presse le ministre des Finances, Jan Pociatek.
Dans la capitale, nombreux sont ceux qui continuent à payer leurs achats en couronnes slovaques, qui resteront en circulation jusqu'au 16 janvier. Mais les magasins et restaurants semblent s'être convertis à l'euro sans trop de difficulté.
La disparition de la couronne a suscité quelques réactions négatives chez certains, qui espèrent toutefois être protégés de la crise financière en cours.
"Nous perdons une partie de nous-mêmes, une partie de notre entité (...). Mais dans un monde en pleine crise économique, l'euro va renforcer la confiance de la population slovaque", explique le Premier ministre, Robert Fico, avant de retirer 100 euros dans un distributeur automatique de billets installé au sein du Parlement.
Comme les autres capitales d'Europe de l'Est, Bratislava a, depuis son entrée dans l'Union européenne en 2004, échangé ses mornes façades héritées de l'ère communiste pour des restaurants et boutiques de luxe aux vitrines clinquantes.
Mais les 5,4 millions d'habitants du pays n'en seront pas moins les plus pauvres de la zone euro. Le PIB par habitant de la Slovaquie s'élève à 71% de la moyenne de l'UE.
"EUROPÉENS À PART ENTIÈRE"
De nombreux Slovaques espèrent que la monnaie unique engendrera de la croissance en attirant des entreprises étrangères et permettra au pays de rattraper son retard sur l'Europe de l'Ouest.
"L'euro fait de nous des Européens à part entière, même si pour quelques années encore nous serons dans une situation bien moins enviable que les pays de l'Ouest", écrivait mercredi Peter Turcik, éditorialiste du quotidien économique Hospodarske Noviny.
"Mais cela en vaut la peine, car les ponts représentés sur les billets d'euros sont plus que des passerelles symboliques vers un avenir meilleur."
L'entrée dans l'eurozone vient couronner pour la Slovaquie une décennie de mutations, qui l'ont fait passer du statut de retardataire à celui de moteur de la croissance européenne.
Le pays a connu une croissance de 10,4% en 2008, et le gouvernement table sur 4% en 2009 malgré la récession qui affecte les grandes économies européennes.
Les Slovaques ont longtemps craint de subir une hausse des prix des biens et des services après l'adoption de l'euro, comme ce fut par exemple le cas en Slovénie en 2007.
Des sondages montrent que s'ils s'inquiètent toujours du risque d'inflation, ils sont aujourd'hui plus enthousiastes depuis que la crise a frappé les pays voisins plus durement que la Slovaquie.
La couronne slovaque est la seule devise régionale à ne pas s'être dépréciée face à la monnaie unique depuis que son taux de change a été figé en juillet à 30,126 contre un euro.
En comparaison, le zloty polonais a perdu 30% par rapport à l'euro, le forint hongrois 15% et la couronne tchèque 12%.
Version française Gregory Schwartz et Jean-Loup Fiévet
L'Express
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