*Le chef de l'Etat en première ligne dans la campagne européenne*

***Ne pas recommencer l'erreur des élections municipales de mars 2008 : Nicolas Sarkozy a fait savoir à ses proches qu'il comptait s'impliquer largement dans la campagne pour les élections européennes du 7 juin.

Une réunion publique devrait être organisée avec Angela Merkel, la chancelière allemande. Des interventions devraient être également programmées dans chacune des huit grandes circonscriptions françaises.

Comme à son habitude, le président est persuadé que « le plus risqué serait de ne rien faire », d'autant que le scrutin sera de toute façon analysé comme un test de son action à mi-mandat.

En outre, le principal argument en faveur de l'UMP sera le bilan de la présidence française de l'Union européenne, dont Nicolas Sarkozy estime être le meilleur avocat. Lors du dernier scrutin de 2004, le PS avait obtenu 28,9 % des suffrages, l'UMP 16,6 % et l'UDF 12 %.

Les Echos
06/03/09