***Les représentants des ministères de l’Environnement et des ministères des Finances des États membres de l’UE ainsi que ceux de la Commission se sont réunis le 24 février à Prague.
Les participants à cette rencontre ont discuté des engagements pris en matière de protection du climat en considération de l’actuelle crise économique et de la préparation du Conseil européen de printemps.
Au cours de la réunion qui s’est déroulée mardi 24 février à Prague, les représentants des ministères de l’Environnement et des ministères des Finances de l’UE ont soutenu l’ambition de l’Union européenne de jouer un rôle clé sur le plan mondial dans la lutte contre le changement climatique.
L’Union européenne a déjà entrepris une démarche significative au niveau européen en s’engageant dans le cadre du paquet énergie-climat à réduire le volume de ses émissions de gaz à effet de serre de 20% d’ici 2020 (de 30% si les autres grands émetteurs tels que les États-Unis, la Chine, l’Inde et le Brésil signent un accord les engageant à réduire eux aussi leurs émissions). L’ambition de l’UE ne pouvant être réalisée si les autres acteurs mondiaux ne s’y joignent pas, la présidence tchèque du Conseil de l’UE mène des discussions avec ces importants producteurs de gaz à effet de serre pour qu’ils rejoignent le système international de protection du climat et acceptent le nouvel accord climatique qui devrait être conclu en décembre prochain à Copenhague.
« Les États de l’Union européenne sont conscients du fait que cet accord exigera la mise en place de mécanismes efficaces sur la base desquels les pays développés pourront venir en aide aux pays en voie de développement pour atténuer les effets du changement climatique », a déclaré Tomáš Zídek, adjoint au ministre tchèque des Finances.
Les possibles mécanismes financiers susceptibles d’aider les pays en voie de développement à réduire leurs émissions et en particulier de contribuer à l’adaptation aux impactes néfastes du changement climatique (tels que la sécheresse, l’élévation du niveau de la mer etc.) ont précisément constitué un autre point important des discussions.
« Les hauts représentants des ministères des Finances et de l’Environnement des États membres de l’UE n’ont pas beaucoup d’occasions de discuter ensemble des dossiers communs. La rencontre organisée par la présidence tchèque a fourni une première opportunité significative d’avoir une discussion commune, indispensable pour la finalisation en décembre 2009 à Copenhague du nouvel accord mondial sur la protection du climat », a indiqué Jan Dusík, premier adjoint au ministre tchèque de l’Environnement.
Tous les participants ont confirmé l’importance exceptionnelle des réunions communes organisées entre les représentants des ministères de l’Environnement et ceux des ministères des Finances de l’UE et se sont exprimés en faveur de la poursuite de telles réunions. Il a été confirmé que même après l’adoption des conclusions de tous les Conseils en mars 2009, les discussions visant à préciser les positions de l’UE et à les faire valoir lors des débats internationaux se poursuivront.
Les conclusions de la réunion informelle d’aujourd’hui serviront de base pour les discussions du Conseil « Environnement » de l’UE prévu le 2 mars à Bruxelles ainsi que pour celles du Conseil « Affaires économiques et financières » (Ecofin) programmé le 10 mars à Bruxelles également.
UE
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