THINK TANK UNIONEUROPEENNE EUROPÄISCHEUNION EUROPEANUNION UNIONEUROPEA *EUROPIONEERS By MorganeBRAVO
EUROPIONNERS, 2006 EU HUB!*Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens. *Devise:"In varietate concordia"(latin: Unie dans la diversité).*Unie dans la diversité: l'Union Européenne (UE) se compose de 27 pays européens qui partagent les mêmes valeurs démocratiques et se sont engagés à travailler ensemble pour la paix et la prospérité. Il ne s'agit pas d'un Etat destiné à se substituer aux Etats existants. En fait, c'est une organisation unique en son genre!
jeudi, avril 23, 2009
***De sombres perspectives pour l’économie...***
***Presse européenne du 23/04/2009 :
L'économie mondiale traverse la crise la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale. Selon les prévisions actuelles du Fonds monétaire international (FMI), l'ensemble des performances économiques mondiales va diminuer cette année de 1,3 pour cent. Ce n'est qu'en 2010 qu'on va remonter lentement la pente. Ces sombres perspectives concernent également l'Europe.
Frankfurter Allgemeine Zeitung - Allemagne
Différents instituts de recherche économiques ont présenté de sombres prévisions conjoncturelles pour l'Allemagne. Il faut désormais garder son calme, écrit le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung : "De nombreux éléments indiquent que l'Allemagne - notamment sur le marché du travail - va traverser une période difficile soutenue, qui s'étendra jusqu'à l'année prochaine. Même si l'on n'accorde encore que peu de confiance à la capacité de prévision des économistes, on aura désormais du mal à ignorer leurs nouveaux chiffres en les considérant comme du catastrophisme collectif. Les hypothèses sur lesquelles repose l'évaluation de printemps sont réalistes dans la perspective actuelle, voire même légèrement optimistes. Une lente convalescence du système bancaire est attendue. C'est à ce niveau que les économistes voient le plus grand facteur d'insécurité ; ils ne veulent pas non plus exclure une nouvelle crise de confiance. C'est donc un signe positif que le gouvernement fédéral et l'économie poussent de nouveau dans la même direction. Cela aide à rester calme dans la crise et à garder des cartouches en cas de situation extrême."
(23.04.2009)
Klassa - Bulgarie
Après la visite d'une délégation du Fonds monétaire international (FMI) en Bulgarie, il est apparu clairement que le gouvernement bulgare faisait preuve d'un optimisme excessif dans la crise, écrit le quotidien Klassa : "Au lieu d'une croissance de 4,7 pour cent, il y a une récession de 3,5 pour cent. N'est-il pas temps de remettre les pendules politiques à l'heure ? Le FMI a mis en garde contre une chute du PIB bulgare de 3,5 pour cent et une nouvelle baisse de 1 pour cent l'année suivante. En outre, le budget pour 2009, élaboré en septembre, serait trop optimiste. Le gouvernement devrait diminuer ses dépenses, sinon le déficit pourrait atteindre un pour cent d'ici la fin de l'année. Avec ces feux de détresse effrayants, le Fonds a clairement laissé entendre que l'optimisme sur lequel le gouvernement a misé, n'est sain ni pour l'économie ni pour la société."
(23.04.2009)
El País - Espagne
Le quotidien espagnol El País s'exprime au sujet des prévisions pessimistes rendues publiques par le Fonds monétaire international (FMI) concernant l'évolution économique de l'année à venir : "Savoir que l'économie espagnole se développe moins mal que l'économie allemande (moins 5,6 pour cent), l'économie italienne (moins 4,4 pour cent), l'économie britannique (moins 4,1 pour cent) et qu'elle se comporte exactement comme la française (moins 3 pour cent) est une piètre consolation. Tous ces [pays] font preuve d'une meilleure capacité à se rétablir, reposant sur une meilleure compétitivité. … Le gouvernement et les acteurs économiques n'ont pas une minute à perdre."
(23.04.2009)
Les Echos - France
Après la présentation du budget par le chancelier de l'Echiquier, Alistair Darling, le quotidien Les Echos indique que "l'homme malade de l'Europe" doit prendre des mesures strictes : "Au cours des deux prochaines années, le Royaume-Uni va devoir emprunter l'équivalent de près d'un quart de sa richesse nationale pour combler le déficit attendu de l'Etat. Un tel effort est sans précédent dans un grand pays en temps de paix. Et la [London] City pose déjà la question : le Trésor britannique, qui a rencontré il y a quelques semaines des difficultés pour emprunter, trouvera-t-il des investisseurs prêts à financer de tels déficits ? Et surtout à quel prix ? ... Des élections générales auront lieu au plus tard mi-2010, et si elles se déroulaient aujourd'hui, les travaillistes [du Premier ministre] Gordon Brown seraient balayés. Avec des mesures fortes comme la taxation à 50 % des hauts revenus, ceux-ci espèrent se refaire une santé à gauche. Sans trop y croire."
(23.04.2009)
Kaleva - Finlande
Kyösti Karvonen écrit dans le quotidien Kaleva que pour l'économie russe les prévisions sont encore plus pessimistes que pour l'Occident : "Lorsque la conjoncture internationale a commencé à vaciller en automne dernier, la télévision publique russe a rappelé la période soviétique. Les programmes de télévision ont diffusé des émissions annonçant que les Etats-Unis étaient mourants alors que la Russie … était une 'île de stabilité'. Ensuite la voix du Kremlin est devenue plus réaliste, se rapprochant de la vérité implacable des chiffres économiques. … Les anciennes générations [en Russie] sont expertes quand il s'agit de surmonter les pénuries et de développer une économie parallèle. La grande inconnue reste cependant la réaction de la jeune génération, qui s'est déjà habituée à la vie facile. En somme, les prévisions économiques sont désastreuses pour la Russie. Le spécialiste en sciences économiques Yevgeny Gontmaher résume la situation de la manière suivante : 'La crise fait plus de ravages en Russie qu'en Occident…. Le Kremlin est impuissant face à des millions de personnes qui ont perdu leur emploi.'"
(23.04.2009)
Eurotopics
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