THINK TANK UNIONEUROPEENNE EUROPÄISCHEUNION EUROPEANUNION UNIONEUROPEA *EUROPIONEERS By MorganeBRAVO
EUROPIONNERS, 2006 EU HUB!*Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens. *Devise:"In varietate concordia"(latin: Unie dans la diversité).*Unie dans la diversité: l'Union Européenne (UE) se compose de 27 pays européens qui partagent les mêmes valeurs démocratiques et se sont engagés à travailler ensemble pour la paix et la prospérité. Il ne s'agit pas d'un Etat destiné à se substituer aux Etats existants. En fait, c'est une organisation unique en son genre!
jeudi, juin 25, 2009
*** L'OCDE entrevoit le bout du tunnel pour la croissance mondiale...: Mais la reprise européenne sera beaucoup plus lente qu'ailleurs***
***L'Organisation de coopération et de développement économiques a relevé, pour la première fois depuis mars 2007, ses prévisions de croissance.
Si 2009 verra une contraction du PIB de 4,1 % des pays membres, 2010 devra voir une croissance de 0,7 %. Mais la reprise européenne sera beaucoup plus lente qu'ailleurs.
C'est une première depuis mars 2007. En effet, hier à Paris, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a relevé ses prévisions de croissance pour ses pays membres. Si 2009 verra une contraction du PIB de 4,1 % des pays membres, 2010 devra voir une croissance de 0,7 % contre un recul de 0,1 % encore anticipé en mars dernier. Seul bémol, l'Europe ne sera pas à la pointe du mouvement de reprise qui viendra plutôt des Etats-Unis et des pays émergents tels que la Chine.
Le secrétaire général de l'Organisation, Angel Gurria, en commentant ces nouvelles prévisions, a été des plus explicites. La zone euro est un des rares espaces économiques où les perspectives de croissance 2009 ont encore été abaissées par rapport aux prévisions de mars (- 4,8 % au lieu de - 4,1 %). Aux Etats-Unis, les économistes de l'organisation ont fait passer leurs pronostics d'une baisse de 4 % du PIB en 2009 (mars) à un recul limité à 2,8 %. Cette différence d'appréciation entre les deux économies de part et d'autre de l'Atlantique s'explique par plusieurs facteurs.
Une opération vérité
D'abord, par l'ampleur des plans de relance, plus massif aux Etats-Unis (5,6 % du PIB) qu'en Europe (0,7 % en France, 3,2 % en Allemagne ou 0 en Italie, hors stabilisateurs économiques). « L'Europe est constituée d'une mosaïque d'Etats où les plans de relance décidés au niveau national ont été plus modestes », a souligné Angel Gurria. A cela s'ajoutent une économie américaine plus flexible et plus réactive et une attitude des consommateurs européens beaucoup plus prudente comme en témoigne le niveau élevé de leur épargne. Aussi, pour la zone euro, l'OCDE conseille un nouvel abaissement des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne, le maintien de sa politique monétaire non conventionnelle et surtout le maintien des plans de relance budgétaire, sinon l'adoption de nouvelles mesures pour les pays disposant de marges de manoeuvre. A cet égard, Angel Gurria s'inquiète des projets de consolidation budgétaire de l'Allemagne et appelle le gouvernement à ne pas retirer précipitamment ces mesures de soutien. Autre différence de marque de part et d'autre de l'Atlantique : la transparence financière. Alors que les Etats-Unis ont procédé à une opération vérité sur les comptes des banques en publiant le résultat des tests de solidité (« stress tests »), la zone euro effectue actuellement ce travail et s'interroge sur le fait de publier ou non ces résultats. Pour l'économiste en chef par intérim de l'OCDE, Jurgen Elmeskov, il ne fait aucun doute que la transparence aidera à stabiliser les marchés et contribuera à la consolidation financière qui est en cours.
Optimisme prudent
Au final, l'évolution de l'économie mondiale fournit des motifs « d'optimisme prudent » mais il ne faut pas se « relâcher », a résumé Angel Gurria. Dans la première catégorie, il a relevé « l'amélioration sur les marchés financiers » et le relatif regain de confiance des milieux d'affaires. Point noir : « Le commerce mondial devrait chuter cette année de 16 % et le chômage va continuer à augmenter pour atteindre 10 % de la population active à la fin 2010 », a prévenu le secrétaire général. Quoi qu'il en soit, l'économie mondiale ne sortira pas indemne de cette crise. Dans un chapitre spécial, l'organisation s'est attelée à prévoir l'évolution de la croissance à l'horizon de 2017. En commentant cet exercice, Jurgen Elmeskov a souligné que la production potentielle mondiale serait amputée d'environ 3 points de PIB, notamment en raison de la baisse des investissements et d'une augmentation du coût du capital. Un élément supplémentaire militant pour une reprise lente.
RICHARD HIAULT,
Les Echo
25/06/09
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