vendredi, septembre 25, 2009

*Un ordre du jour particulièrement chargé pour les leaders du G20...*


***Les leaders politiques des 19 pays et de l’UE, qui tous ensemble représentent 85 pour cent de l’économie mondiale, sont sur place à Pittsburg en Pennsylvanie pour le sommet du G20 de cet automne. Le Président des Etats-Unis, Barack Obama, est l’hôte du sommet et le Premier ministre, Fredrik Reinfeldt, le Ministre des finances, Anders Borg, et le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso y représentent l’UE.
La réunion a débuté hier autour d’un dîner de travail. Aujourd’hui, tout le monde se retrouve autour de la table des négociations; il y a de nombreux sujets à l'ordre du jour. Le premier d’entre eux est la crise économique et financière. José Manuel Barroso, à l’occasion d’un point de presse, a fait un résumé de la situation.

« Cette crise est bien plus qu’une crise économique et financière. Elle concerne aussi notre manière de vivre dans la société actuelle et les valeurs communes que nous devrions respecter. Nous devons tirer des leçons de la crise, et mettre au point une réglementation mondiale qui reflète vraiment la réalité actuelle, c'est à dire notre dépendance les uns des autres.

De risque des banques
À la question sur les mesures que l'UE souhaite prendre pour diminuer le haut niveau de prise de risque des banques, Reinfeldt et Barroso ont répondu qu'il ne s'agit pas de mettre au point une réglementation pour le plaisir de faire une réglementation, mais parce que le marché a évolué de telle façon qu'il est nécessaire d'avoir des règles plus claires.

« Je dirige un gouvernement qui croit en l'économie de marché, et je ne remets pas en compte les entreprises contrôlées par un État. Mais nous voyons un nouveau développement que nous devons gérer étant donné qu’il s’attaque durement à nos sociétés. Quand la prise de risque des entreprises entraîne une augmentation du chômage et que le rôle des contribuables est de couvrir les pertes des banques, il est alors temps pour nous, les politiciens, d’agir et de montrer clairement que nous ne pouvons pas accepter cela. C’est pourquoi nous avons besoin d’une réglementation claire contre ce genre de prise de risque dans le secteur financier, notamment en ce qui concerne la question des bonus et des hauts niveaux d’indemnisation » a expliqué Fredrik Reinfeldt.

D'autres sujets à l'ordre du jour du sommet du G20 sont les questions de libre-échange et le cycle de Doha que l'on espère remettre de nouveau en bonne voie après une longue période de stagnation dans les négociations. Le financement climatique est un autre sujet brûlant à l’ordre du jour. Reinfeldt et Barroso sont tous deux inquiets quant aux négociations climatiques internationales en vue de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Copenhague en décembre, qui vont trop lentement et qui semblent être au point mort. Les leaders européens ont insisté sur le fait qu'il ne reste que trois mois, et qu'il est nécessaire d'avancer plus avant dans les discussions sur les changements à faire pour pouvoir financer les mesures contre la menace climatique.

Mais ce sujet va également être abordé par le G20 à Pittsburgh. Fredrik Reinfeldt pense que la présence des pays affectés par les décisions du G20, est une évidence, et que ceux-ci devraient participer dans ces prises de décisions, alors que José Manuel Barroso a insisté sur fait que le G20 doit être le forum de coopération économique mondiale le plus important.

Pour en savoir plus sur les points de vue de l’UE et les espoirs en vue duG20, lisez l'entretien du Premier ministre, Fredrik Reinfeldt en cliquant sur le lien à droite.

se2009.eu

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