THINK TANK UNIONEUROPEENNE EUROPÄISCHEUNION EUROPEANUNION UNIONEUROPEA *EUROPIONEERS By MorganeBRAVO
EUROPIONNERS, 2006 EU HUB!*Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens. *Devise:"In varietate concordia"(latin: Unie dans la diversité).*Unie dans la diversité: l'Union Européenne (UE) se compose de 27 pays européens qui partagent les mêmes valeurs démocratiques et se sont engagés à travailler ensemble pour la paix et la prospérité. Il ne s'agit pas d'un Etat destiné à se substituer aux Etats existants. En fait, c'est une organisation unique en son genre!
vendredi, octobre 02, 2009
*Référendum irlandais - acte 2 : La presse européenne...*
***Les Irlandais se prononcent de nouveau ce vendredi sur le traité de Lisbonne. Celui-ci ne pourra entrer en vigueur que lorsque les 27 Etats membres de l'UE l'auront ratifié. Lors du premier référendum en juin 2008, 53 pour cent des Irlandais avaient étonnamment rejeté par une courte majorité le traité de réforme. Cette fois-ci également, le vote pourrait être serré. La presse européenne spécule sur l'issue du deuxième référendum irlandais et sur ses possibles conséquences.
Právo - République tchèque
Si les Irlandais disent 'Oui' ce vendredi au traité de Lisbonne, dans leur deuxième référendum sur la question, l'avenir du traité ne dépendra plus que du président tchèque Václav Klaus qui ne l'a pas encore ratifié, écrit le quotidien de gauche Právo : "Parmi les opposants au traité, il y a des personnes d'une grande intelligence qui s'inquiètent sans aucun doute pour le pays. Néanmoins, ils n'ont jamais présenté d'alternative qui puisse assurer à la République tchèque - un poisson de taille moyenne - au moins une certaine protection contre les requins venus de l'extérieur de l'Europe après un rejet du traité. ... Václav Klaus est proche de son heure de gloire. Son opposition au traité de Lisbonne lui assurera une place dans les livres d'histoire - même si ceux-ci seront écrits en russe ou en chinois." (02.10.2009)
Gazeta Wyborcza - Pologne
A l'occasion du référendum en Irlande, le quotidien progressiste Gazeta Wyborcza souligne une nouvelle fois les avantages que présente le traité de réforme de l'UE : "Le traité de Lisbonne est bon pour l'Irlande, bon pour la Pologne et bon pour l'ensemble de l'Union européenne - et ses citoyens. Pour tous. On peut y trouver certains inconvénients. Mais les éléments positifs prédominent. Selon l'UE, parmi les [éléments] les plus importants du traité de Lisbonne pour l'Union européenne figure la fonction de président 'permanent' du Conseil des ministres, qui remplacerait le système actuel d'une présidence nationale de six mois. Ce 'président de l'Union', élu pour deux ans et demi (la moitié de la période législative du Parlement européen et de la Commission européenne), améliore le fonctionnement quotidien de l'Union." (02.10.2009)
Politiken - Danemark
Le quotidien Politiken évoque le second référendum irlandais sur le traité de Lisbonne : "Tout le monde attend que les Irlandais disent oui à une large majorité, de telle sorte que l'UE puisse avancer, car elle a plus que jamais besoin d'un centre de prise de décision commune au cœur d'une crise d'envergure mondiale. Les observateurs estiment avec cynisme que c'est 'seulement' la crise qui fera désormais prendre aux Irlandais la bonne décision. Mais c'est justement le point important. C'est notamment en tant que protection contre la crise, port d'ancrage dans la tempête, bouclier contre le protectionnisme, le nationalisme et les initiatives individuelles que l'UE trouve la justification de son existence." (02.10.2009)
The Daily Telegraph - Royaume-Uni
Le quotidien conservateur The Daily Telegraph espère que les Irlandais refuseront de nouveau le traité de Lisbonne lors de leur deuxième référendum ce vendredi - ce qui serait également dans l'intérêt de la Grande-Bretagne : "Si … les Irlandais rendent la ratification du traité de Lisbonne possible, ils auront au moins eu leur mot à dire dans cette affaire - contrairement aux électeurs britanniques à qui l'on a refusé le vote promis par le Labour [au gouvernement] lors des dernières élections législatives. Cela a été tellement bas et antidémocratique qu'il ne faut pas s'étonner de la mauvaise opinion de la population envers les institutions de l'UE qui prétendent la représenter. Tous les démocrates devraient espérer un 'Non' en Irlande aujourd'hui. Non seulement cela ralentirait le bulldozer de l'UE mais peut-être que les Britanniques auraient ainsi une chance, enfin, de faire entendre leur voix." (02.10.2009)
Euro/topics
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