***La Présidence souhaite des conclusions audacieuses...***

***Au Conseil « Compétitivité » qui se tient à Bruxelles, l’ensemble des ministres réunis s’entendront sur les modalités de leur contribution à la prochaine stratégie de Lisbonne. La Ministre suédoise de l’entreprise et de l’énergie, Maud Olofsson, pense que la future stratégie pour une croissance durable et pour l'emploi doit reposer sur le passage de l’ensemble del’UE à une économie éco-performante.

Au printemps 2010, la Commission présentera une proposition de nouvelle stratégie pour l’emploi et la croissance qui prendra le relais de la stratégie de Lisbonne. La Suède a, tout au long de sa Présidence, accordé la priorité à intervenir dans les discussions ; celles-ci se poursuivront durant la Présidence espagnole et déboucheront sur une décision lors du sommet du Conseil européen ce printemps.
Maud Olofsson, c’est le dernier Conseil « Compétitivité » de la Présidence suédoise. Quels résultats souhaitez-vous obtenir ?

Je forme le vœu que le Conseil et la Commission soient unanimes à souligner la nécessité primordiale de faire avancer les positions autour des questions de simplification de la règlementation et formuleront des conclusions audacieuses pour la stratégie post-Lisbonne.
Quel est le rôle que vont jouer ces conclusions dans la formulation de cette stratégie ?

Elles ont un rôle central car, sur le fond, elles portent sur les moyens de redonner à l’Europe une compétitivité plus forte à l’avenir, et par là, créer croissance et emplois. Assurant la Présidence du Conseil, nous avons œuvré, tout au long des conseils informels pour l’industrie, l’énergie, l’agriculture, l’environnement et les transports, à susciter le débat et parvenir à des conclusions favorisant le passage à une économie éco-performante. Les résultats de ces discussions se trouvent désormais dans les conclusions qui seront soumises à la délibération formelle du Conseil « Compétitivité ». Quand toute l’Union travaillera dans l’optique éco-performante, alors les emplois et le climat en sortiront gagnants.
Quelles sont les questions que vous jugez être les plus importantes à l’avenir pour la compétitivité européenne ?

La compétitivité de l’Europe est suspendue à l’esprit d’entreprise et à l’établissement sur notre continent d’entreprises à potentiel de croissance. Tout cela dépendra en partie de la poursuite des investissements dans la recherche et l’innovation, facteur qui peut accélérer le développement technologique « vert », qui crée des emplois et renforce notre compétitivité. Cependant, il s’agit également de poursuivre nos efforts d’amélioration de l’environnement institutionnel des PME . Et là, c’est naturellement à la poursuite des efforts de simplification réglementaire que nous devons accorder la priorité .

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