jeudi, septembre 30, 2010

*La Commission adopte une nouvelle stratégie pour : l'égalité entre les femmes et les hommes*


***La Commission a adopté une stratégie quinquennale pour promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes en Europe. Cette stratégie a notamment pour objet d'améliorer l'utilisation du potentiel des femmes et de contribuer ainsi à la réalisation des objectifs socioéconomiques généraux de l'Union européenne.
Elle traduit les principes énoncés dans la Charte des femmes de la Commission européenne en mesures spécifiques visant aussi bien à accroître la représentation des femmes dans les conseils d'administration des entreprises qu'à lutter contre les violences à caractère sexiste. À cet égard, une nouvelle enquête Eurobaromètre indique que 87 % des Européens soutiennent l'action de l'Union contre la violence familiale. Un Européen sur quatre compte une victime de ce phénomène parmi ses connaissances.
La stratégie adoptée aujourd'hui par la Commission européenne présente une série d'actions axées sur cinq priorités: l'économie et le marché de l'emploi; l’égalité de rémunération; l'égalité dans les postes à responsabilité; la lutte contre la violence à caractère sexiste; et la promotion de l’égalité en dehors de l’UE. Les mesures envisagées consistent notamment à:
  • attirer davantage de femmes sur le marché du travail et contribuer à la réalisation de l'objectif de taux d'emploi fixé dans la stratégie Europe 2020, c'est-à-dire 75 % globalement pour les femmes et les hommes;
  • proposer des initiatives ciblées pour que davantage de femmes occupent des postes de décision économique;
  • promouvoir l'entrepreneuriat et le travail indépendant féminins;
  • organiser chaque année une Journée européenne de l'égalité salariale pour sensibiliser l'opinion au fait que les femmes continuent à gagner en moyenne près de 18 % de moins que les hommes dans l'Union;
  • collaborer avec l'ensemble des États membres pour lutter contre la violence à l'égard des femmes, et notamment pour éradiquer les mutilations génitales féminines en Europe et ailleurs.
La Commission engagera également un dialogue annuel de haut niveau sur l'égalité entre les femmes et les hommes, auquel participeront le Parlement européen, les présidences du Conseil, les partenaires sociaux européens et la société civile, en vue de mesurer les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la stratégie.




    Bien à vous,
    Morgane BRAVO

    mercredi, septembre 29, 2010

    *Roms: quelle est la politique de l'UE ? : France2...*


    Bruxelles dit avoir affecté "un budget de 17,5 milliards d'euros" pour les "Roms et d'autres groupes vulnérables"
    Ce budget porte sur la période 2007-2013.

    Dans le même temps, la Commission de l'UE, rappelant que l'Union "est fondée sur des valeurs et droits fondamentaux", se dit "pleinement résolue à lutter contre toute forme de discrimination" en fonction des normes fixées par la législation européenne.

    Dossier brûlant... et complexe

    La question des Roms est un dossier plus que brûlant au sein de l'UE. Bruxelles a menacé les autorités françaises d'ouvrir une procédure d'infraction contre la politique de Paris dans ce domaine. Procédure qui pourrait à terme porter l'affaire devant la Cour de justice européenne, avec des amendes à la clef.

    Une violente polémique a récemment opposé la commissaire européenne à la Justice, Viviane Reding, et le président français, Nicolas Sarkozy. Le 14 septembre, Viviane Reding avait dénoncé en des termes très vifs les renvois de Roms du territoire français. "Je pensais que l'Europe ne serait plus le témoin de ce genre de situation après la Deuxième guerre mondiale", a-t-elle ainsi déclaré. S'expliquant devant des sénateurs UMP sur la crise entre Paris et Bruxelles, Nicolas Sarkozy a rétorqué "qu'il était scandaleux (...) que l'Europe s'exprime de cette façon sur ce que fait la France", a rapporté l'un de ces sénateurs.

    Depuis, les deux parties se sont efforcées d'apaiser la situation. Viviane Reding a exprimé ses "regrets" pour la comparaison avec la déportation. L'Elysée en a pris acte.

    Au-delà de la polémique, sur quoi se base l'UE pour intervenir dans la politique d'un pays tiers vis-à-vis des Roms ? Comment agit-elle pour mieux intégrer cette catégorie de la population européenne, estimée par Bruxelles "entre 10 et 12 millions de personnes" et qu'elle considère comme la "principale minorité ethnique du continent"?
    La réponse n'est pas forcément facile à démêler. D'abord parce que le dossier est traité par plusieurs commissaires. En l'occurrence Viviane Reding qui est, rappelons-le, commissaire à la Justice, aux Droits fondamentaux et à la Citoyenneté. Mais aussi par son collègue à l'Emploi, aux Affaires sociales et à l'Inclusion (terme très eurocratique signifiant en fait "insertion"...). A la Commission, on vous explique d'ailleurs qu'"on acceptera de vous répondre sur les aspects financiers mais pas juridiques en raison de la procédure d'infraction". Très certainement aussi parce qu'on ne tient pas à rallumer la récente polémique avec l'Elysée...

    Une autre difficulté se présente pour les aspects financiers. Car en la matière, les circuits de financement de l'UE sont passablement complexes, entre le Fonds social européen (FSE), le Fonds européen de développement régional (FEDER) et le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER). De quoi se perdre dans les méandres et les couloirs des institutions européennes...

    Définition du terme "Rom"' retenue à Bruxelles"Tout en reconnaissant les identités culturelles spécifiques à tous les Roms, les institutions de l'UE utilisent le mot 'Roms' comme un terme générique englobant également d'autres groupes de personnes partageant des caractéristiques culturelles et des antécédents de marginalisation dans les sociétés européennes similaires, comme les Sintis, les Gens du voyage, les Ashkali, les Camminanti, etc". (tiré du document "Le Fonds social européen et les gens du voyage")

    La question financière"L'année 2010 a été proclamée 'Année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale', et les Roms ont été identifiés comme un groupe très exposé au risque de pauvreté", peut-on lire dans un document de la Commission intitulé "Les Roms dans l'UE: quetsions et réponses". "L'intégration économique et sociale des Roms est une question prioritaire pour l'Union européenne", poursuit le document.

    Résultat: Bruxelles dit avoir consacré "un budget total de 17,5 milliards d'euros" à des "programmes de soutien pour les Roms". Ces programmes ont concerné 12 des 27 Etats membres: Bulgarie, République tchèque, Espagne, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Pologne, Roumanie, Slovénie et Slovaquie. On constate qu'aucun d'eux n'a vu le jour en France. 

    A titre d'exemple: l'UE a affecté 1,11 million d'euros à un "projet de renouvellement urbain dans la ville hongroise de Nyiregyhaza, où vit l'une des plus grandes communautés roms du pays". Elle a financé à hauteur de 250.000 euros "un nouveau cursus d'études roms dans les établissements secondaires en Slovaquie". En Espagne, elle a subventionné un programme d'"itinéraires d'insertion individuels". Lequel a concerné, "entre 1999 et 2009, 47.778 personnes, dont 72 % d'origine Rom". Programme qui a permis à "33.827 personnes, dont 70 % de Roms" de trouver un emploi.

    Reste à savoir comment est contrôlée l'utilisation de l'argent européen. "Comme c'est toujours le cas avec les fonds de l'UE, il revient aux États membres et aux autorités de gestion de présenter des projets viables", explique le document "Les Roms dans l'UE: questions et réponses". "La pratique constante pour tous les projets veut que les États membres disposent d'autorités nationales de certification et de vérification des comptes et que la Commission effectue des contrôles par échantillonnage pour vérifier que les fonds ont bien été dépensés pour des projets préalablement approuvés", poursuit-il. Reste à savoir si ces contrôles sont suffisants pour justifier l'engagement de 17,5 milliards d'euros sortis de la poche des contribuables européens...

    La question juridique
    "La position de la Commission européenne est claire. La loi communautaire doit être respectée. L'interdiction de la discrimination basée sur l'origine ethnique est une valeur européenne fondamentale et la Commission fera tout ce qui est en son pouvoir pour s'assurer du respect de ce principe", a déclaré le 15 septembre le président de l'exécutif communautaire, José Manuel Barroso.

    Bruxelles se base donc d'abord sur des principes.

    "L’Union européenne est fondée sur des valeurs et des droits fondamentaux, dans le respect de la diversité linguistique et culturelle. Au nombre de nos valeurs européennes figurent la protection des personnes appartenant à des minorités, le principe de la libre circulation et l’interdiction de toute forme de discrimination", déclarait Viviane
     Reding lors d’un discours prononcé le 9 avril à Cordoue (Espagne). Et d’ajouter: "En tant que vice-présidente de la Commission européenne [et commissaire] chargée de la justice, des droits fondamentaux et de la citoyenneté, je m'engage à lutter contre toutes les formes de racisme et de xénophobie, de discrimination et d’exclusion sociale fondées sur l’origine ethnique".

    Dans ce contexte, la Commission entend garantir "que tous les Roms jouissent de l'égalité et bénéficient des mêmes possibilités" que les autres citoyens européens. L'article 21 du traité sur le fonctionnement de l'UE dispose que tout citoyen de l'Union a le droit de circuler et de séjourner librement sur le territoire des Etats membres, sous réserve de certaines limitations. Cette liberté de circulation est "l'un des fondements de l'UE et du droit fondamental des citoyens de l'Union", insiste le document "Les Roms dans l'UE: questions et réponses".

    En l'occurrence, 10 Etats membres, dont la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, ont édicté des restrictions, notamment pour les travailleurs bulgares et roumains, jusqu'au 1er janvier 2012.

    De plus, "des raisons d'ordre public, de sécurité publique et de santé publique peuvent justifier des restrictions de la liberté de circulation et de séjour".
    Qu'en est-il pour l'expulsion ?
    A la Commission, au terme d'expulsion, on préfère le terme plus soft de "décision d'éloignement". Une telle décision "à l'encontre d'un citoyen de l'Union ne doit pas être prise inconsidérément", explique le document cité ci-dessus.

    "
    La législation européenne prévoit des garanties qui assurent le caractère équitable de la décision finale". Celle-ci "doit être fondée exclusivement sur le comportement personnel de l'individu concerné. Cela signifie que le comportement personnel doit représenter une menace réelle, actuelle et suffisamment grave pour un intérêt fondamental de la société"."Dans le cadre de cette appréciation individuelle, l’État membre d’accueil doit tenir compte notamment de la durée du séjour de l'intéressé sur son territoire, de son âge, de son état de santé, de sa situation familiale et économique, de son intégration sociale et culturelle dans l'État membre d'accueil et de l'intensité de ses liens avec son pays d'origine", poursuit le document de la Commission de Bruxelles.

    Par Laurent Ribadeau Dumas


    Bien à vous,
    Morgane BRAVO

    *BREF APERCU : Jacques Chirac, Président de la fondation Chirac, et Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture et de la Communication, ont lancé un cycle de sensibilisation des étudiants architectes à l’utilisation du bois légal et certifié.*

    Président Jacques Chirac & Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture et de la Communication.

    Photos : Morgane BRAVO

    ***Jacques Chirac, président de la fondation Chirac, et Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture et de la Communication, ont lancé un cycle de sensibilisation des étudiants architectes à l’utilisation du bois légal et certifié. Sous forme de conférences, cette opération, ayant pour parrain l’architecte Jean Nouvel, touchera les vingt écoles nationales supérieures d’architecture.


    Les architectes en activité ne sont pas oubliés puisqu’ils pourront suivre une formation au sein des pôles régionaux de formation continue. L’objectif final est de sensibiliser le monde de l’architecture à une gestion durable des forêts dans le monde.

    Président Jacques Chirac

    Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture et de la Communication


    *Bastien Sachet, Délégué général pour la lutte contre la déforestation et la désertification*



    Discours de Frédéric Mitterrand prononcé à l'occasion du Lancement par la Fondation Chirac du 1er cycle de sensibilisation à l’utilisation du bois légal et certifié dans les Écoles nationales supérieures d’architecture

    Lancement d'un cycle de sensibilisation des étudiants architectes à l’utilisation du bois...Fondation Jacques CHIRAC 


    ***A SUIVRE...!

    Bien à vous,
    Morgane BRAVO

    dimanche, septembre 26, 2010

    *Le Congrès "e-inclusion" veut donner un nouveau rôle aux bibliothécaires*


    Plus de 200 participants de 27 pays se sont réunis pour réfléchir sur le rôle des bibliothèques publiques en Europe. Selon eux, les bibliothécaires doivent principalement servir de guides sur Internet et non plus de collectionneurs. Ainsi, ils proposent que les bibliothèques publiques communiquent davantage sur le sujet de la valeur ajoutée qu’elles peuvent représenter.
    Le Congrès européen sur la e-inclusion 2010 (ECEI10) « Introduire l'Europe numérique dans les bibliothèques publiques » s’est tenu les 20 et 21 septembre au sein du Parlement flamand à Bruxelles. Les participants sont notamment arrivés aux conclusions suivantes :
    • Les bibliothèques publiques offrent une importante valeur ajoutée et ne doivent donc pas hésiter à le faire savoir au monde extérieur ;
    • Les bibliothécaires vont se voir attribuer un nouveau rôle de guide permettant à l’utilisateur de se familiariser avec Internet et d’apprendre à utiliser Internet pour acquérir de nouvelles compétences. L’utilisateur et les questions que celui-ci se pose occuperont une place centrale ;
    • Les bibliothèques doivent aller au-delà de leurs propres frontières et conclure des partenariats, dans le cadre desquels chaque partenaire apporte ses propres compétences.
    La conférence était placée sous le signe de l’Année européenne de Lutte contre la Pauvreté et l'Exclusion sociale et de l’Agenda numérique pour l’Europe. Les Jodi Awards (EN) internationaux pour les sites web les plus facilement accessibles ont été décernés pendant le Congrès. Le premier prix a été attribué à Berlin für Blinde (DE), un site web innovant et particulièrement facile d’accès, qui offre de nouvelles possibilités de visite de la ville de Berlin aux personnes souffrant de troubles de la vue.
    Ce congrès résulte d’une initiative conjointe d’Ingrid Lieten, Vice-Ministre-Présidente du Gouvernement flamand et Ministre flamande des Médias et de Joke Schauvliege, Ministre flamande de la Culture.
    Bien à vous,
    Morgane BRAVO

    *New York, une étape avant le sommet de Cancún*

    Les 20 et 21 septembre, les représentants des dix-sept plus grandes économies mondiales se réunissent à New York pour préparer le sommet climatique de Cancún (Mexique). La ministre flamande Joke Schauvliege, en tant que présidente du Conseil Environnement, y représentera l'Union européenne.
     "Il faut surtout voir quelle sera la position des dix-sept plus grandes économies, et quels résultats ces pays pensent pouvoir obtenir lors du sommet climatique de Cancún en novembre", explique Joke Schauvliege. À Cancún, un an après le sommet climatique de Copenhague, le monde doit relancer les négociations en matière de climat. "Nous allons aussi essayer de conclure des accords partiels concernant notamment la déforestation, l’ajustement et l’impact des gaz à effet de serre.Il faut aussi trouver un accord pour la suite du protocole de Kyoto."
    Le Major Economies Forum on Energy and Climate (MEF) est une initiative du président américain Obama destinée à appuyer les négociations mondiales en matière de climat.Le MEF réunit les dix-sept plus grandes économies des pays industrialisés comme des pays en développement. À la table du MEF se trouveront également la Belgique en tant que présidente de l’Union européenne, le Danemark en tant qu’actuel président du Traité sur le changement climatique ainsi que les Nations unies (ONU).
    À New York, en tant que présidente du Conseil européen "Environnement", la ministre Schauvliege rencontrera aussi personnellement les ministres en charge du climat afin de préparer le sommet de Cancún. Elle participera également à une consultation ministérielle concernant Cancún organisée par le Mexique, le pays qui accueillera ce sommet. Le mercredi 22 septembre, elle représentera la Belgique à la séance extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU consacrée à la biodiversité.
    Bien à vous,
    Morgane BRAVO

    *J. Milquet : « L'emploi au centre de la future gouvernance économique européenne »*


    La Vice-Première ministre et ministre de l’Emploi, Joëlle Milquet, a rappelé que la future gouvernance de la Stratégie Europe 2020 est un des chantiers majeurs de la Présidence belge, et que le rôle des partenaires sociaux européens et nationaux n’a pas encore reçu l’attention qu’il méritait dans les discussions en cours.
    A l’occasion de la conférence co-organisée par le Conseil central de l’économie, le Conseil national du travail et le Comité économique et social européen, Joëlle Milquet a tenu à souligner l’importance du rôle des partenaires sociaux et de la société civile dans le cadre de la gouvernance UE 2020. Elle a déclaré que les différentes recommandations des interlocuteurs sociaux rejoignent les priorités de la Présidence, qui consistent à défendre l’importance cruciale du rôle de la Stratégie européenne pour l’emploi dans la future gouvernance économique.
    Pour Joëlle Milquet, l’emploi est et doit être l’élément clé de la future stratégie Europe 2020 et des politiques de croissance et de compétitivité, et non pas un élément accessoire de cette Stratégie, ni une simple conséquence de la croissance économique.
    I. L’emploi comme facteur de croissance et facteur macro économique et budgétaire clé à court et moyen terme
    Pour Joëlle Milquet, les politiques de l’emploi doivent plus que jamais être au cœur des politiques macroéconomiques, de croissance et de compétitivité de l’Union européenne, afin que la sortie de crise soit plus rapide et plus durable.
    II. L’emploi doit être au cœur de la future gouvernance de la stratégie UE2020 et de la gouvernance économique
    Selon la ministre de l’Emploi, la place réservée à la gouvernance de l’emploi dans le projet actuel de gouvernance économique de la Stratégie UE2020 est trop faible et le rôle de ses acteurs trop imprécis.
    Joëlle Milquet a souligné que les politiques de l’emploi et de marché du travail doivent avoir une place dans les mécanismes de surveillance actuellement en discussion, et que cette surveillance doit être exercée par les ministres en charge de l’Emploi.
    Joëlle Milquet s’est également dite inquiète de voir la Stratégie européenne pour l’emploi largement affaiblie, alors qu’il s’agit d’un mécanisme de coordination essentiel au niveau européen, aux côtés de la coordination des politiques économiques.
    En effet, la Stratégie européenne pour l’emploi repose sur des objectifs quantifiés, des lignes directrices pour l’emploi, mais aussi sur des recommandations adressées aux Etats membres concernant leur marché de l’emploi. A l’heure où le chômage atteint 10% dans l’Union européenne il serait extrêmement préoccupant de se passer de la coordination des politiques de l’emploi prévue par les traités européens.
    III. L’indispensable rôle des partenaires sociaux dans la future gouvernance économique de la Stratégie 2020
    La Belgique organisera un Sommet social tripartite préalable au Conseil européen de la fin du mois d’octobre qui adoptera probablement des conclusions importantes sur la gouvernance économique. Pour Joëlle Milquet, il est important qu’à cette occasion les partenaires sociaux s’expriment sur la gouvernance économique et sur le rôle qu’ils veulent jouer dans le cadre du futur semestre européen.
    Enfin, la ministre de l’Emploi s’est déclarée disposée à rencontrer les auteurs de la déclaration adoptée par les Présidents et Secrétaires généraux des Conseils économiques et sociaux nationaux, du Comité économique et social, ainsi que des partenaires sociaux européens, afin d’envisager l’inclusion de dispositions relatives au rôle des interlocuteurs sociaux, dans les conclusions sur la gouvernance qui seront présentées au Conseil des ministres de l’Emploi et des Affaires sociales (EPSCO) du 21 octobre prochain.
    Bien à vous,
    Morgane BRAVO

    vendredi, septembre 24, 2010

    *L'Union européenne, ce « nain budgétaire » : Alain Frachon...*

    "On s'en veut de s'apitoyer encore sur l'Europe, quand la politesse commande de ne pas tirer sur les ambulances. On s'en veut de pointer à nouveau une faiblesse de cette "Europe instituée" - pour reprendre la belle expression du politologue et géographe Michel Foucher. L'Europe pèse moins que jamais sur la scène internationale ; elle suscite, au mieux, l'indifférence des opinions publiques à l'intérieur de ses frontières ; enfin, ses dirigeants viennent de se livrer, à propos des Roms, à un étonnant spectacle pugilistique. Mais voilà, à tout cela, qui accable déjà la bête, il faut ajouter un autre mal : elle est en faillite, l'Europe, en faillite financière s'entend.

    Il ne s'agit pas de la dette souveraine cumulée des membres de l'Union européenne (UE), mais du budget de cette dernière - budget de fonctionnement et d'investissement. A Bruxelles, les caisses sont vides !

    Sur le front de l'actualité européenne, la bataille budgétaire sera la bataille de l'automne, celle qui va dominer l'activité du Parlement de l'Union. Elle risque d'être sanglante. Pour la première fois, elle se déroule cette année selon les règles du traité de Lisbonne. Entré en vigueur en 2009, il fixe les modalités de fonctionnement d'une Union à 27 membres. Elles marquent, en matière budgétaire, un progrès important : elles donnent le dernier mot au Parlement. Avis aux esprits chagrins : s'il est un domaine dans lequel l'UE ne cesse de progresser, c'est celui de sa démocratisation et, notamment, des pouvoirs conférés aux 736 membres de son Parlement. Voilà une Assemblée digne d'une démocratie : elle vote le budget.

    Les bonnes nouvelles s'arrêtent là. La Commission a soumis cet été un projet de budget 2011 de l'ordre de 126,6 milliards d'euros, soit 1,02 % du produit national brut (PNB) de l'Union. Crise et dette publique obligent, c'est un budget d'austérité : la priorité des Etats membres est de restaurer leurs finances publiques, pas d'alimenter celles de l'Union. Mais c'était encore trop pour le Conseil européen, qui a corrigé ce canevas à la baisse (Le Monde du 18 août) avant de le soumettre à la commission des finances du Parlement européen.
    Par l'une des rares bonnes fortunes de l'Europe en ce moment, ladite commission est présidée par le Français Alain Lamassoure (UMP). Sur les affaires de l'UE, c'est un homme aussi éclairé qu'éclairant, chez qui l'expérience et le sens des réalités n'ont pas tué l'enthousiasme pour l'aventure européenne. Il dit les choses comme elles sont : "C'est l'impasse, le blocage budgétaire."
    L'UE est devenue un "géant législatif", explique-t-il. A chaque nouveau traité - Maastricht (entré en vigueur en 1993), Amsterdam (1999), Nice (2003), Lisbonne (2009) -, le Conseil européen a ajouté des compétences à l'Union. En clair, cela veut dire que les chefs d'Etat et de gouvernement lui ont assigné de plus en plus de tâches : énergie, environnement, recherche, enseignement supérieur, création d'un service diplomatique de 6 000 agents, etc.

    A chaque nouveau champ d'intervention auraient dû correspondre de nouvelles ressources pour l'Union. Mais, solidement installé dans une royale désinvolture, le Conseil n'a jamais voulu doter l'UE de moyens à la hauteur de ses nouvelles fins. Au contraire, plus l'UE a de missions propres, moins elle a de ressources : son budget représentait 1,28 % du PNB européen au milieu des années 1980, 1,02 % aujourd'hui...

    D'où cette impression que l'Europe est une puissance velléitaire dont les sommets accouchent de projets grandioses qui ne voient jamais le jour. Souvenez-vous de celui de Lisbonne où le Conseil décrète que l'Europe va se doter de "l'économie de la connaissance la plus compétitive du monde" ! Cocasse et triste à la fois : l'Europe, combien de brevets ?

    Si l'Union est devenue un "géant législatif", elle est un "nain budgétaire", poursuit M. Lamassoure. A sa naissance, avec le traité Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA, 1951), elle dispose de ressources propres : les droits de douane perçus à ses frontières (le tarif extérieur commun). Au fil des grandes négociations sur l'abaissement mondial des barrières douanières, ces revenus disparaissent. Pour remplir les caisses, on décide en 1984, à titre provisoire, complémentaire, de doter l'Europe de contributions de chacun de ses membres - calculées en proportion de leur PNB et de l'assiette de leurs TVA respectives.

    Le provisoire a duré ; le complémentaire est devenu le principal. Aucune recette propre n'a plus été décidée. Aujourd'hui, l'essentiel du budget européen est constitué des contributions nationales. C'est la ligne UE dans les projets de loi de finances des 27, aussi peu populaire chez les grands argentiers que chez les élus nationaux.
    Triomphe alors la logique dite du "juste retour" - l'Europe doit me ramener autant que je lui apporte -, qui est l'antithèse de l'esprit communautaire.

    M. Lamassoure observe sobrement : hier, "les ministres des finances ne voulaient pas payer" ; aujourd'hui, avec la crise, "ils ne peuvent plus payer". Il faut sortir du blocage budgétaire européen. Il faut se dégager de la prison des contributions nationales.
    Cela signifie une chose : recréer des ressources propres pour l'Europe. Majoritaire, le groupe conservateur au Parlement (le Parti populaire européen, PPE) propose d'instaurer un impôt européen (taxe sur les transactions financières ou les émissions de CO2). Plus inventif, M. Lamassoure suggère de faire percevoir par l'Europe et de lui attribuer directement la TVA sur certaines importations hors UE (par exemple, sur les voitures).
    Il propose une sortie par le haut : le Conseil, le Parlement et la Commission se mettent d'accord sur la réunion au plus vite d'une conférence budgétaire européenne qui serait chargée de formuler dans un délai d'un an un projet de ressources propres pour l'UE en contrepartie d'une diminution radicale des contributions nationales. Mais il n'exclut pas un scénario de crise qui verrait le Parlement refuser de voter le budget de l'UE - si rien ne change..."

    Alain Frachon (Chronique "International"-Le Monde)

    Bien à vous,
    Morgane BRAVO

    jeudi, septembre 23, 2010

    *Premier discours de Herman Van Rompuy : Président du Conseil Européen*


     22/09/2010
    Ce matin, les députés européens interrogent Herman Van Rompuy sur le bilan du dernier Conseil européen, organe qu'il préside pour 2 ans et demi.

    Bien à vous,
    Morgane BRAVO

    *L'islamisation de l'Europe est un spectre...*

    ***Presse européenne du 23/09/2010 :
    Le succès des populistes de droite en Suède est interprété dans les débats publics comme un signe de la montée de la xénophobie, principalement dirigée contre les musulmans. Pourtant, les commentateurs sont d'avis que la crainte d'une islamisation de l'Europe est exagérée et qu'elle constitue uniquement une manœuvre de diversion. 

    NRC Handelsblad - Pays-Bas
    La consommation l'emporte sur la charia 
    Les populistes de droite des Démocrates de Suède sont parvenus à entrer au Parlement en raison de la crainte d'une islamisation qu'ils attisent, estime le chroniqueur Henk Hofland dans le quotidien libéral NRC Handelsblad. Mais on ne peut pas islamiser l'Europe : "Pourquoi des musulmans sont-ils venus en Europe ? En premier lieu pour les mêmes raisons que celles qui animent tous les immigrés. Leur pays d'origine n'offrait aucune opportunité d'existence honorable. Ils n'ont pas reçu d'ordre secret d'imams impérialistes. … Affirmer que l'on peut islamiser l'Europe est absurde. Ces 50 dernières années, l'Occident a acquis une force d'attraction terrestre sans précédent qu'aucune religion n'a égalé jusqu'à présent : la consommation. Cette dernière offre à chacun d'infinies possibilités de jouir de sa vie terrestre. Cela a également des inconvénients, mais si nous savons faire preuve d'habileté, la prochaine génération de musulmans sera une génération de consommateurs. Ils auront alors vaincu la charia." (23.09.2010) 
    Dnevnik - Slovénie
    Le populisme de droite est à la mode 
    Chaque fois que l'Europe traverse une crise, les politiques accusent les étrangers d'en être la cause, critique le quotidien de gauche Dnevnik eu égard au succès des populistes de droite, comme dernièrement en Suède : "Cela vaut pour les pays pauvres comme pour les pays riches. L'année dernière, il était encore de bon ton de montrer la Suisse du doigt parce que ce pays avait approuvé par référendum une loi interdisant la construction de minarets. … Intéressant. 20 pour cent des habitants de la Suisse sont des immigrés. La Suisse, qui ne fait pas partie de l'UE, donne encore l'impression d'être libérale vis-à-vis des étrangers. En Italie, qui a construit un système politique moderne basé sur la haine des étrangers, il n'y a que six pour cent d'étrangers. En Grande-Bretagne, ils ne sont que dix pour cent. En Suède, le dernier pays à avoir rejoint cette mouvance à la mode, neuf pour cent des habitants ne sont pas d'origine scandinave. Chaque fois que le continent traverse une crise, c'est la faute des étrangers et on s'en prend systématiquement à eux. Ils sont d'autant plus pratiques qu'ils sont peu nombreux." (23.09.2010) 
    Le Monde - France
    Les seniors votent à droite 
    Le succès des populistes de droite du parti des Démocrates de Suède s'explique par une raison principale, analyse le politologue Yohann Aucante dans le quotidien Le Monde : "Dirigé par un jeune trentenaire bien rôdé au militantisme, Jimmie Åkesson, le parti est issu d'une droite radicale et xénophobe qui nourrit beaucoup de groupuscules en Scandinavie. Mais il a opéré une rénovation pour élargir son audience, en ciblant les questions d'immigration, de sécurité et d'aide sociale – notamment envers les personnes âgées. Déjà bien ancrés localement dans le sud de la Suède, les démocrates suédois progressent aujourd'hui inégalement mais de façon évidente dans le reste du pays. ... A bien des égards, cette évolution replace finalement la Suède dans un contexte européen où les formations d'une droite plus ou moins xénophobe font partie du paysage ordinaire." (22.09.2010) 

    Eurotopics

    Bien à vous,
    Morgane BRAVO

    *François Fillon pour une majorité soudée : jusqu'au dernier jour du quinquennat*France




    François Fillon rappelle que jusqu'au dernier jour du quinquennat la majorité doit offrir aux français l'image d'une équipe soudée lors des journées parlementaires du Centre à Nice le 21 septembre…


    Bien à vous,
    Morgane BRAVO

    mercredi, septembre 22, 2010

    *« L'attitude du pouvoir vis-à-vis de l'Europe isole la France au lieu de renforcer son rôle »*

    Christian Lequesne, directeur du Centre d'études et de recherches internationales (CERI)
    Les passes d'armes qui ont eu lieu ces derniers jours entre Nicolas Sarkozy et la Commission européenne à propos de l'expulsion des Roms roumains sont extrêmement révélatrices de la manière dont l'actuel gouvernement français conçoit l'Union européenne.

    Pour Nicolas Sarkozy, l'Union européenne est une simple organisation intergouvernementale menée par des grands Etats qui n'ont aucune leçon à recevoir de la part d'institutions européennes composées de technocrates irresponsables. Si les historiens ont souvent du mal à trouver une quelconque trace d'héritage gaulliste chez l'actuel président français, l'agressivité flamboyante à l'égard de la construction européenne en est peut-être la seule. Ce constat ne signifie pas que Nicolas Sarkozy ait sur la scène européenne et mondiale la même crédibilité que le général de Gaulle en son temps ; il faut toujours comparer ce qui est comparable.

    Mais il y a au moins quatre éléments qui confirment la conception strictement intergouvernementale qu'a Nicolas Sarkozy de la construction européenne.
    En premier lieu, il existe à ses yeux deux types d'Etat : les grands auxquels la Commission et le Parlement européens doivent respect, et les petits et moyens Etats qui, le cas échéant, peuvent se voir inculquer des leçons. L'Union européenne est d'abord une affaire de grands Etats qui exercent leur puissance dans le respect du bon vieux principe de la souveraineté nationale.

    On est à mille lieues de l'idée supranationale de Jean Monnet pour lequel l'Union européenne devait servir à corriger des asymétries de puissance entre des grands et des petits Etats. Comme l'a dit Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat français aux affaires européennes - aussi "intergouvernementaliste" que son président - à la suite des déclarations de la commissaire européenne à la justice, Viviane Reding, sur la circulaire visant à expulser en priorité les Roms :"Ce n'est pas comme cela que l'on s'adresse à un grand Etat. »

    Deuxièmement, la Commission et le Parlement européens sont des institutions politiquement irresponsables. Peu importe qu'elles aient des compétences garanties par des traités (comme le contrôle de la bonne exécution du droit européen pour la Commission, ou le pouvoir législatif pour le Parlement), elles sont loin des citoyens et ne connaissent pas les "vrais" problèmes. Nicolas Sarkozy épouse ici le sens commun eurosceptique selon lequel les "managers" de la politique, au contact des réalités de terrain, sont les seuls politiciens nationaux.

    Troisièmement, les institutions européennes sont sous le contrôle des Etats, puisque l'intérêt européen est une chimère. Il est ainsi très symptomatique que Nicolas Sarkozy ait rétorqué aux propos de Viviane Reding en lui disant que les Roms n'avaient qu'à aller au Luxembourg. Ce que Nicolas Sarkozy voit en priorité dans un commissaire européen, ce n'est pas sa fonction mais sa nationalité. Et peu importe que les traités stipulent que les commissaires européens "n'énoncent ni n'acceptent d'instructions d'aucun gouvernement ».

    Enfin, seuls les Etats peuvent incarner la démocratie. Les propos très critiques de Pierre Lellouche à l'encontre du Parlement européen (élu tout de même au suffrage universel direct) et ceux concernant le fait que le respect des traités appartient non pas à la Commission, mais "au peuple français" sont à cet égard limpides.

    La conception strictement intergouvernementale de l'Europe qu'incarne Nicolas Sarkozy n'est pas une nouveauté qui a surgi à propos des controverses récentes sur les Roms. Elle est celle qui caractérise son action depuis le début de son élection, y compris d'ailleurs pendant la présidence française de 2008. L'opinion française a, en effet, souvent retenu le fort leadership de Nicolas Sarkozy pendant cette présidence, en particulier sa médiation lors de l'invasion russe en Géorgie d'août 2008. Vue de Bruxelles et des autres capitales, l'analyse n'a jamais été complètement la même : la présidence française de 2008 a incarné aussi les avancées au forceps au détriment des règles de procédure et de l'association de la Commission aux décisions.

    Cette stratégie de l'intergouvernemental flamboyant est bien entendu parfaitement contre-productive pour la France. Elle incarne un style diplomatique qui, au lieu de créer du leadership, suscite à l'inverse de l'isolement. La diplomatie européenne moderne est affaire de légitimité plus que de force. Dans la question des Roms, l'intérêt objectif de Nicolas Sarkozy eût été clairement de porter l'affaire de manière raisonnable au niveau européen afin de susciter des solutions à vingt-sept avec les pays de départ et d'accueil. Le président français a préféré la marginalisation. Nicolas Sarkozy se trompe s'il pense, qu'en 2010, la France ne peut encore se sentir vraiment la France au plan international que lorsqu'elle est seule. Il devrait précisément prendre conscience qu'il n'est pas le général de Gaulle.

    Ouvrage : "La France dans la nouvelle Europe" (Presses de Sciences Po, 2008).

    Christian Lequesne, directeur du Centre d'études et de recherches internationales (CERI)
    Bien à vous,
    Morgane BRAVO

    *SUCCES OU ECHEC? de "Tweet your MEP" : A VOUS DE JUGER...*

    *Twitte ton eurodéputé, Tweet your MEP,Twittere an dein MdEP...*
      1. Nous avons voulu profiter de l’occasion de « Tweet your MEP » « sélectionner l'eurodéputé auquel on souhaite s'adresser en cliquant sur sa photo, de saisir la question qui ne devra pas dépasser 100 caractères et d'effectuer l'envoi. La question sera ensuite dirigée vers le compte Twitter de la personnalité politique, qui n'aura alors plus qu'à y répondre » ...
        à la veille de la Conférence :
        « 50ème Anniversaire du programme des Stages de la Commission Européenne » à Bruxelles, le 20 Octobre 2010...* http://t.co/ityJz7E
        Question posée à nos Eurodéputés : *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne »*


        *2 Réponses à l’heure actuelle ;-) :

        Nous tenons à remercier les Eurodéputés :

        @paolodecastro @MorganeBravo I've met many capable and smart interns there, at the European Commission, and I hope the best for them all #tymep


         @ Les stages à la CE sont svt  le début de belles carrières..alors bon anniversaire!





        ***A vous de Juger du SUCCES OU ECHEC de « Tweet your MEP », de l’activité sur Twitter et de la connaissance des Institutions Européennes de nos Eurodéputés!

        Bien à vous,

        Morgane BRAVO


      2. @jpbesset *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #fr




















      3. @sophie_auconie *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #fr

















      4. @kaderarif *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #fr

















      5. @francoisalfonsi *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #fr

















      6. @hflautre *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #fr

















      7. @gillespargneaux *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #fr

















      8. @trautmanneurope *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #fr

















      9. @yjadot *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #fr

















      10. @KarimaDelli *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #fr

















      11. @JosephDaul *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #fr

















      12. @Morkunaite *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #lt

















      13. @Rodi_Kratsa *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #gr

















      14. @MarijeC *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #nl

















      15. @Fjellner *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep#se















      16. @othmar_karas *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #at

















      17. @spietikainen *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #fi

















      18. @indrektarand *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #ee















      19. @krisjaniskarins *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #lv















      20. @diogo_feio *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #pt

















      21. @CarlosCoelhoPE *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #pt

















      22. @vadimtudor *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #ro

















      23. @lojzepeterle *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #si

















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      28. @Claude_Turmes *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #lu

















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      39. @JanAlbrecht *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep@IvoBelet *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #cult
















      40. @delcastillop *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep

















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      57. @JlBennahmias *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep

















      58. @harlemdesir *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep















      59. @sandrinebelier *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep

















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      63. @danycohnbendit *Votre avis...2010 « 50e anniversaire du Programme des stages de la Commission européenne » *Merci #tymep #fr

        A SUIVRE...!