samedi, avril 23, 2011

*1989 Michel ROCARD : "Nous ne pouvons pas héberger toute la misère du monde"...2011 : Plus de 5.000 Tunisiens ont accosté sur l'île touristique de Lampedusa en Italie depuis la chute de Ben Ali...*

                                                           

***XXe Siècle***

Extrait 7/7 : Michel Rocard
SOIR 3 - 03/12/1989
Après la victoire de Marie France STIRBOIS, candidate du Front national, au deuxième tour des élections législatives de DREUX, extrait d'une déclaration de Michel ROCARD au cours de l'émission sept sur sept : 

"Nous ne pouvons pas héberger toute la misère du monde...
La France doit rester une terre d'asile politique.... Il faut savoir qu'en 1988, on a refoulé 66000 personnes. Le Front national, c'est l'intégrisme en politique. C'est l'incitation à la haine et à la violence. L'intégrisme est toujours fanatique".
                                                           

Rocard a oradour

MIDI 2 - 15/05/1987 
Extrait discours de Michel ROCARD a oradour consacré a Jean Marie LE PEN :"nul n'oserait plus pas même le front national diffuser les thèses du nazisme...monsieur le pen n'est pas hitler certes mais hitler non plus n'a pas toujours été hitler...il a été un dirigeant isole puis un chef de parti puissant...hitler est un produit du suffrage universel nul ne doit l'oublier...".

***XXIe Siècle***

Plus de 5.000 Tunisiens ont accosté sur l'île touristique de Lampedusa en Italie depuis la chute de Ben Ali. La population locale est partagée entre hospitalité et méfiance...
                   
                           
                     
 





La présidence aide l’Italie à résoudre la question des immigrés africains

La présidence hongroise donnera toute l’aide nécessaire à l’Italie pour la gestion de la situation exceptionnelle survenue suite à la vague migratoire venue d’Afrique du Nord. De ce fait, une communication a été publiée par le ministère de l’Intérieur le 14 février 2011.
Selon le document, la présidence suit avec attention la situation exceptionnelle développée sur les côtes italiennes, coopère avec les autres institutions de l’Union, dont la Commission, et donne tout le soutien nécessaire à l’Italie.
Auparavant, l’Italie a déclaré la situation de crise humanitaire, et le 11 février, le ministre de l’Intérieur italien, Roberto Maroni a affirmé que l’aide de l’Union Européenne peut s’avérer nécessaire pour l’Italie, étant donné que les crises égyptiennes et tunisiennes pourront entraîner une migration de masse vers le pays.
Depuis la révolution tunisienne éclatée au mois de décembre, l’île de Lampedusa doit faire face à une vague accrue de réfugiés, ce qui inquiète non seulement les autorités locales, mais celles de Rome aussi. C’est en petites barques de pêche que la plupart des immigrés d’Afrique du Nord s’efforcent d’arriver en Italie, où les gardes-côtes italiens arrête les bachots et les accompagnent aux ports de Lampedusa. Le nombre des réfugiés est considérablement supérieur à la capacité d’accueil des stations de Lampedusa et de Sicile.


*** 
Asile : aide en faveur de l’Italie et de Malte
 A l’issue d’un long débat, le Conseil des ministres de l’intérieur est parvenu, le 11 avril 2011, à Luxembourg, à un accord à l’unanimité sur l’aide que l’Union européenne pourrait fournir à l’Italie et à Malte pour faire face à l’afflux de réfugiés en provenance d’Afrique du Nord. Dans la foulée, ils ont convoqué une réunion extraordinaire du Conseil pour le 12 mai afin de débattre des questions que pose l’asile à long terme.

Le communiqué final du Conseil Affaires intérieures dispose qu’« il convient de témoigner d’une solidarité réelle et concrète envers les Etats membres qui sont les plus touchés par le mouvement migratoire », et appelle l’Union ainsi que les Etats membres à continuer à fournir l’aide nécessaire. Le Conseil se félicite de l’intention de la Commission, appuyée par la présidence hongroise actuelle ainsi que par la future présidence polonaise, d’étendre, sur une base volontaire, le projet pilote de soutien aux personnes séjournant à Malte et nécessitant une protection internationale.

Le Conseil est parvenu à un accord sur la nécessité d’accélérer les négociations relatives à la modification du règlement correspondant, en permettant d’élargir le champ des compétences de l'agence FRONTEX, de manière à ce que l’accord puisse être conclu d’ici juin 2011. Le Conseil a appelé FRONTEX à surveiller l’évolution de la situation, à procéder à une analyse détaillée des risques, et à accélérer le rythme des négociations avec les pays de la région, notamment la Tunisie.
Elaborer une stratégie durable à long terme
Par ce document, les pays d’Afrique du Nord sont invités à prendre des mesures contre la migration illégale et à accepter la réadmission de leurs ressortissants.
Le communiqué final insiste sur le fait que pour certains réfugiés, notamment pour ceux vivant dans cette situation depuis des années sans aucune autre perspective, la réinstallation, sur une base volontaire, dans un autre Etat membre pourrait constituer une solution à long terme.
Le document fait ressortir que ces mesures spécifiques sont prises dans le cadre de la crise de la région méditerranéenne, mais qu’une stratégie durable en matière de migration, de protection internationale, de mobilité et de sécurité doit également être élaborée.
Pintér: « Nous avons surmonté une journée difficile, mais fructueuse »
Lors de la conférence de presse consécutive à la réunion, Sándor Pintér, ministre de hongrois l’intérieur, a déclaré que l’adoption d’un document final par le Conseil constituait un succès. « Nous avons surmonté une journée difficile, mais fructueuse ; des questions ardues figuraient à l’ordre du jour, mais tous les Etats membres et tous les ministres ont fini par adopter les conclusions, ce qui nous permet de poursuivre dans notre démarche », a conclu M. Pintér. Il a ajouté que « ce document définissait les mesures à court terme, sans apporter à l’évidence de solution (définitive) au problème, et que nous devions également prendre des mesures à long terme dans la région ».
M. Pintér a annoncé que le Conseil « Affaires intérieures » tiendrait, le 12 mai, une réunion extraordinaire afin de débattre de ces mesures à long terme. Il espère que « d’ici le mois de mai, des décisions seront proposées qui nous permettront, d’une part, de réduire l’afflux de réfugiés en provenance d’Afrique du Nord et, d’autre part, de trouver une solution à long terme à ce problème au sein de l’Union ».

 En réponse aux questions des journalistes, M. Pintér a déclaré que même l’Italie avait approuvé l’acte final. En effet, Roberto Maroni, ministre italien de l’intérieur, avait déclaré devant la presse qu’il n’approuverait pas le document mais qu’il s’abstiendrait, se demandant même pourquoi cela avait encore un sens pour l’Italie de rester au sein de l’Union.
Réserves italiennes
M. Pintér a affirmé : « M. Maroni n’a pas tenu ces propos au cours de la réunion. Le document du Conseil a été adopté, moyennant quelques réserves, à l’unanimité absolue, ce qui veut donc dire que l’Italie a également adopté ces conclusions. De longues consultations s’en sont suivies, à l’issue desquelles ce document a été adopté par M. Maroni, qui a certes émis des réserves ».
Pour illustrer ses dires, M. Pintér a lu la phrase qu’avait prononcée M. Maroni : « Nous adoptons ces conclusions, mais nous n’en sommes pas satisfaits ». « Nous considérons cette phrase comme l’expression d’une réserve », a ajouté M. Pintér. « Il n’a pas été question, au cours de la réunion, que l’Italie sorte de l’Union », a affirmé M. Pintér.
En réponse à une question, M. Pintér a admis que M. Maroni s’était plaint du manque de solidarité européenne (vis-à-vis de l’Italie). « Il était aussi fermement opposé à ces décisions, affirmant que la solidarité que l’Union avait témoignée (à l’égard de l’Italie) de par le passé s’était avérée insuffisante ; mais nous sommes finalement parvenus à un consensus », a fait valoir le ministre de l’intérieur.
Résumant l’accord, M. Pintér a noté que l’Italie accorderait aux réfugiés tunisiens arrivés avant le 4 avril un visa de six mois leur permettant de circuler librement sur tout le territoire de l’Union, tandis que les réfugiés arrivés après le 4 avril seraient réadmis par la Tunisie.
Aide volontaire en faveur de Malte
Au cours de la conférence de presse qui s’est tenue durant la pause, le ministre hongrois de l’intérieur a souligné que de nombreux Etats membres avaient offert une aide volontaire à Malte « où la situation était la plus dangereuse du point de vue démographique ». « Pour venir en aide à Malte, l’Allemagne prendra à sa charge cent réfugiés, la Slovaquie, dix, d’autres pays davantage encore plus », a déclaré M. Pintér lors de la conférence de presse. Cette aide volontaire contribuera de manière considérable à la future solution au problème des migrations en provenance d’Afrique du Nord, a-t-il ajouté.
Lors d’une conférence de presse, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Cecilia Malmström, avait de nouveau appelé à la solidarité des Etats membres en faveur des réfugiés en provenance de Libye et de Tunisie. Elle s’est déclarée satisfaite que la Belgique, la Suède, la Norvège, le Portugal et l’Espagne aient déjà fait des propositions, encourageant d’autres Etats membres à faire de même.
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FRANCE
La France s'interroge sur la possibilité d'une suspension provisoire de Schengen, estimant que la gouvernance de Schengen est déficiente face à l'afflux de migrants, venus de Tunisie et de Libye notamment, en Europe via l'Italie, a-t-on appris vendredi à l'Elysée.


***XXIe Siècle... 2011 : A SUIVRE...!***


Bien à vous,
Morgane BRAVO

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