mardi, novembre 29, 2011

*L'Eurogroupe négocie le sauvetage de l'euro ...*



Revue de presse européenne du 29/11/2011 
Les ministres des Finances de la zone euro discutent ce mardi à Bruxelles d'un accroissement de la dotation du Fonds européen de stabilité financière (FESF) à 1.000 milliards d'euros. L'Allemagne bloque cependant des mesures comme les euro-obligations ou des crédits de la Banque centrale européenne. Mettre en exergue la discipline budgétaire est positif mais ne sert à rien pour le moment, estiment les commentateurs. 

Blog Coulisses de Bruxelles - France
Merkel restera impassible 
Tandis que les ministres des Finances de la zone euro se retrouvent aujourd'hui à Bruxelles pour discuter entre autres d'un renforcement du Fonds européen de stabilité financière (FESF), la pression ne cesse de s'accroître sur l'Allemagne pour que celle-ci accepte de communautariser les dettes de la zone euro via des eurobonds ou de nouvelles compétences de la BCE. Mais le gouvernement allemand restera impassible, estime Jean Quatremer dans son blog Coulisses de Bruxelles : "Comme les médecins de Molière, Angela Merkel estime qu'une bonne saignée des finances publiques, alliée à la menace de vigoureux coups de fouet, permettra de remettre le malade euro sur pied. Pour le reste, la chancelière allemande ne veut ni d'une solidarité financière entre les Etats de la zone euro, que ce soit sous forme d'euro-obligations ou d'intervention illimitée de la Banque centrale européenne (BCE), ni d'un saut fédéral allant au-delà d'un renforcement de la discipline budgétaire. ... Il faut espérer que les marchés partageront les tranquilles certitudes de la chancellerie, eux qui souhaitaient un peu plus que le rappel du traité de Maastricht." (29.11.2011) 

De Volkskrant - Pays-Bas
Berlin doit se bouger 
Les Pays-Bas ont abandonné leurs réticences vis-à-vis des eurobonds, comme l'a laissé entendre ce mardi le ministre des Finances Jan Kees de Jager. Les Allemands y restent quant à eux opposés. Mais l'austérité n'est pas la bonne méthode en ce moment, met en garde le quotidien de centre-gauche De Volkskrant : "Au départ, des fonds supplémentaires ne devaient pas être nécessaires, puis les Chinois et les Indiens devaient investir, et maintenant que cela risque d'échouer, l'Allemagne et consorts veulent faire appel au FMI. Avec tous ces va-et-vient, on ne sait plus si de l'argent supplémentaire sera débloqué ou non pour accorder un répit à des pays tels que l'Italie et l'Espagne. On risque ainsi de se retrouver dans une situation où l'Europe méridionale commencerait à mettre en œuvre des réformes et à économiser, conformément aux accords, mais où l'Europe septentrionale ne leur donnerait pas les fonds pour continuer sur cette voie. Il se peut que l'Allemagne, pour des raisons stratégiques, attende avant de mettre la main au porte-monnaie. D'abord la discipline allemande, ensuite l'argent allemand, telle semble être la tactique. Mais il reste désormais peu de temps aux Allemands pour montrer qu'ils veulent contribuer réellement à sauver l'euro." (29.11.2011) 
Die Welt - Allemagne
L'Allemand, sollicité mais détesté 
Qu'il s'agisse du levier du fonds de secours, de la résistance à l'encontre des euro-obligations ou des rappels à l'ordre concernant la discipline budgétaire, les Allemands feront bientôt office de bouc émissaire pour l'ensemble de la crise de l'euro, observe le quotidien conservateur Die Welt : "Pendant des années, on a pu lire dans les rubriques commentaires dans le pays comme à l'étranger que les Allemands doivent enfin assumer un plus grand leadership dans la crise de l'euro. Maintenant qu'Angela Merkel s'est résolue à le faire, cela ne va pas non plus. En Grande-Bretagne, certains commentateurs perçoivent déjà l'avènement d'un 'IVe Reich'. Ce que les Allemands ne sont pas parvenus à faire en deux guerres mondiales - l'hégémonie sur l'Europe centrale - ils l'obtiendraient désormais à l'aide de la crise de l'euro. Les Juncker et Barroso sont irrités car Merkel refuse de régler tout simplement toutes les factures dans la zone euro. … Même en France se propage la germanophobie. … Cela ne veut pas dire que l'Allemagne doit céder à la pression des autres. Mais comme toute grande puissance, nous sommes dans l'obligation de communiquer clairement sur notre position et d'éviter ainsi de donner l'impression de tout savoir mieux que quiconque. Nous pourrons alors accepter avec d'autant plus de flegme l'une des leçons de l'expérience américaine : les grandes puissances ne sont jamais appréciées." (29.11.2011) 
EURO/TOPICS

*A propos de : La Cour Pénale Internationale (CPI)...*


La CPI 

La Cour pénale internationale (CPI) est une cour indépendante permanente devant laquelle sont jugées les personnes accusées des crimes les plus graves qui touchent la communauté internationale, à savoir les crimes de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. 

La CPI a été fondée en vertu d’un traité signé par 119 pays (effectif au 1er janvier 2012). 

La CPI est saisie en dernier recours. Elle n’intervient pas lorsqu’une affaire fait l’objet d’une enquête ou de poursuites dans un système judiciaire national, sauf si ces procédures ne sont pas menées de bonne foi, par exemple si elles ont été engagées officiellement uniquement pour soustraire une personne à sa responsabilité pénale. En outre, la CPI ne juge que les personnes accusées des crimes les plus graves.
Dans toutes ses activités, la CPI respecte les normes les plus strictes d’impartialité et d’équité. La compétence et le fonctionnement de la CPI sont régis par le Statut de Rome.

Compétence et recevabilité

La Cour peut exercer sa compétence à l’égard des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre. Ces crimes sont définis en détail dans le Statut de Rome. Un autre texte, les Éléments des crimes, décompose également chaque crime en ses différents éléments.  

La Cour a compétence à l’égard des personnes accusées de ces crimes. Il peut s’agir des personnes qui ont elles-même, directement, commis ces crimes, mais aussi d’autres qui peuvent porter une responsabilité dans la perpétration de ces actes, par exemple parce qu’elles ont aidé ou encouragé leurs auteurs ou parce qu’elles y ont contribué autrement. Cette deuxième catégorie comprend également les chefs militaires ou d’autres supérieurs hiérarchiques dont la responsabilité est définie dans le Statut.
La compétence de la Cour n’est pas universelle. La Cour ne peut l’exercer que si :
  • L’accusé est un ressortissant d’un État partie ou d’un État qui a autrement accepté la compétence de la Cour ; 
  • Le crime a été commis sur le territoire d’un État partie ou d’un État qui a autrement accepté la compétence de la Cour ; ou 
  • Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies a déféré la situation au Procureur, quels que soient la nationalité de l’accusé ou le lieu où le crime a été commis.
La compétence de la Cour se limite également aux événements qui se sont déroulés depuis le 1er juillet 2002. En outre, si un État devient partie au Statut après le 1er juillet 2002, la cour n’a compétence qu’après l’entrée en vigueur du texte pour cet État. Celui‑ci peut néanmoins accepter la compétence de la Cour pour la période précédant l’entrée en vigueur du Statut à son égard. Toutefois, en aucun cas la Cour ne peut exercer sa compétence à l’égard de faits survenus avant le 1er juillet 2002.
Même lorsqu’elle est compétente, la Cour n’agira pas nécessairement. Le principe de complémentarité prévoit que certaines affaires ne seront pas recevables même si la Cour est compétente. En général, une affaire sera irrecevable si elle a fait ou fait l’objet d’une enquête ou de poursuites de la part d’un État ayant compétence. Toutefois, elle peut être recevable si cet État n’a pas la volonté ou est dans l’incapacité de mener véritablement à bien cette enquête ou ces poursuites. Par exemple, une affaire serait recevable si des procédures nationales étaient engagées pour soustraire une personne à sa responsabilité pénale. Par ailleurs, une affaire ne sera pas recevable si elle n’est pas suffisamment grave pour que la Cour y donne suite.

Coopération internationale

Dans toutes ses activités, la Cour se fonde sur une coopération internationale, en particulier celle des États.

Les États Parties doivent coopérer pleinement avec la Cour dans les enquêtes et les poursuites qu’elle engage. Ils peuvent le faire, entre autres, en arrêtant les personnes recherchées par la Cour, en fournissant des éléments de preuve utilisés pendant les procédures, en réinstallant des témoins et en exécutant les peines prononcées contre les personnes condamnées.
La Cour peut également bénéficier de la coopération d’États non parties et conclure des arrangements ou des accords à cette fin.
Les organisations internationales apportent également un soutien considérable à la Cour, en particulier l’Organisation des Nations Unies. Le 4 octobre 2004, le Président de la CPI, Philippe Kirsch, et le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Kofi Annan, ont conclu l’Accord négocié régissant les relations entre la Cour pénale internationale et l’Organisation des Nations Unies.
Cet accord régit les relations institutionnelles, la coopération et l’assistance judiciaire qui unissent la Cour et l’Organisation des Nations Unies, tout en réaffirmant l’indépendance de la Cour.

Bien à vous,

lundi, novembre 28, 2011

*Connecting Europe...*

       
For or against big trans-European rail networks? EuroparlTV reports on the Lyon-Turin rail link project.

Bien à vous,

vendredi, novembre 25, 2011

*7 Days: Eurobonds and food waste...*

       
We ask Catherine Trautmann if eurobonds are the way to end the crisis and Jo Leinen whether we can meet the Parliament's goal to halve food waste by 2025. 

Bien à vous,

*Les États membres de l’UE pour un renforcement de la sécurité de l’approvisionnement énergétique*

Présidence polonaise du Conseil de l'UE
« L’adoption par les États membres de l’UE des conclusions sur la coopération énergétique est un grand succès de la présidence polonaise. Cela permettra de renforcer réellement la sécurité en matière d’approvisionnement énergétique en Europe », a dit le Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie Waldemar Pawlak, après la réunion du Conseil de l’UE Transport, télécommunications et énergie (TTE). La réunion des ministres des États membres en charge de l’énergie s’est tenue le 24 novembre 2011, à Bruxelles.
 
Le document adopté par les États membres définit, entre autres, les règles du marché dans les relations internationales, les projets clés d’infrastructures permettant les livraisons de matières premières venant de pays hors UE et la coopération des États membres au sein des forums internationaux, comme l’AIE ou l’agence IRENA.
L’aboutissement à un accord dans le cadre de la dimension extérieure de la politique de l’énergie a été l’une des priorités centrales de la présidence polonaise.
Le Vice-Premier ministre W. Pawlak a informé que les ministres en charge de l’énergie avaient analysé le nouveau règlement en matière d’infrastructures de transmission. Le projet de règlement comprend notamment des propositions d’actions visant à réduire le délai d’octroi des autorisations, du mécanisme de la répartition des coûts liés à la réalisation des projets transfrontaliers et de la création d’incitations à l’investissement. « Dans le cadre de l’instrument ‘Interconnexion en Europe’, la Commission propose d’octroyer 9,1 milliards d’euros pour la période 2014 – 2020 aux investissements dans les infrastructures énergétiques », a déclaré le Vice-Premier ministre W. Pawlak.
Selon lui, pour construire les réseaux de transmission, il est avant tout nécessaire d’avoir recours au capital privé. « A travers la création de conditions favorables à l’investissement, nous inciterons les entrepreneurs à placer leurs fonds financiers dans ce secteur », a convaincu le Vice-Premier ministre. « Nous pouvons profiter à cette occasion des derniers succès du 3ème paquet énergétique, à savoir de la mise en place de l’Agence de coopération des régulateurs de l’énergie ou de la coopération des opérateurs dans le cadre du réseau REGRT », a-t-il remarqué.
Le Vice-Premier ministre W. Pawlak a informé que les ministres avaient également accepté le rapport de la présidence polonaise, concernant les travaux de plusieurs mois sur le projet de la directive relative à l’efficacité énergétique. « Nous sommes arrivés à un accord en ce qui concerne les domaines où il est nécessaire de poursuivre les actions en vue d’économiser l’énergie », a souligné le Vice-Premier ministre W. Pawlak. « Après la séance de ce jour, nous élaborerons une version révisée du projet de la directive et la présenterons, au cours de la première quinzaine du mois de décembre », a-t-il annoncé.

Polska prezydencja w Radzie UE
 


Bien à vous,


*Journée européenne de la concurrence et des consommateurs...*

Polska prezydencja w Radzie UE
« La concurrence est un attribut fondamental du libre marché, et dans plusieurs cas ses dysfonctionnements nuisent aux consommateurs. Cependant, la protéger n'est pas un objectif en soi-même.

Par contre, ce qui devrait l'être, c'est le souci du bien-être des consommateurs, ce qui est un élément de la politique moderne de la concurrence », a déclaré Małgorzata Krasnodębska-Tomkiel, la présidente de l'Office de protection de la concurrence et des consommateurs (UOKiK), lors de l'inauguration solennelle de la conférence. L'événement le plus important de la présidence polonaise du Conseil de l'Union européenne, dont UOKiKa été l'hôte, s'est déroulé les 24 et 25 novembre à Poznań.
Les conférenciers, parmi lesquels se sont trouvés notamment Małgorzata Krasnodębska-Tomkiel, Joaquín Almunia – le vice-président de la Commission européenne – et le professeur Leszek Balcerowicz, convergent tous sur le principe que la concurrence constitue la base du libre marché. Elle assure à tous un plus large choix de produits et de services en stimulant les innovations. Le professeur Balcerowicz a souligné que l'on ne pouvait pas parler du bien être des consommateurs, ni de l'efficacité des professionnels sans faire référence à la concurrence. Il a également fait remarquer qu'il était nécessaire de préserver l'indépendance des organismes anti monopole, qui en tant que gardiens du droit de la concurrence, empêchent l'apparition des monopoles sur le marché. Partageant également cette opinion le docteur Janusz Steinhoff – ancien vice-Premier ministre et ministre de l'Économie – estime que les résultats obtenus par les monopolistes du marché doivent être comparés à ceux qu'ils pourraient atteindre dans les conditions maintenues d'une concurrence.
La protection des acteurs les plus faibles du marché passe également par le contrôle de la concentration des professionnels. De rares interdictions sont prononcées, mais elles ont pour objectif d'éliminer les transactions favorisant le règne d’un acteur trop puissant sur le marché. En d'autres termes – à la suite d’une transaction, la situation des consommateurs ne peut pas se détériorer. Cette année la présidente de UOKiK a donné son aval aux 141 fusions déclarées auprès de l'Office, a émis trois avis soumis à des conditions et s'est opposée à deux reprises aux transactions.
Henk Don du Bureau néerlandais anti monopole a présenté les résultats de recherches menées auprès des membres du Réseau international de la concurrence. 90 % d'entre eux ont déclaré que le bien-être des consommateurs devait être l'un des objectifs les plus importants dans l’exécution des règles du droit de la concurrence de la part des instances anti monopole. Il a repris les mots de Joaquin Almunia prononcés au cours de la précédente Journée européenne de la concurrence : le bien-être des consommateurs désigne les objectifs et les priorités puis donne la bonne direction aux décisions rendues par les instances anti monopole.
Maciej Szpunar, sous-secrétaire d'État au ministère des Affaires étrangères, a quant à lui fait remarquer que le rôle de la politique de la concurrence également joué au sein du marché intérieur, constituait l'une des priorités de la présidence polonaise. Il a en outre souligné l'importance d'une législation unique en matière de protection des intérêts des acteurs les plus faibles du marché, notamment lors d’achats par le biais d'Internet. Y contribuera de toute évidence la directive sur les droits des consommateurs adoptée en octobre 2011 par le conseil de l'Union européenne. La nouvelle réglementation touchera la quasi-totalité des formes d'achats, réalisés aussi bien en magasins que par téléphone, sur Internet, sur catalogue, mais aussi sous la forme d'un contrat conclu lors d'un démarchage à domicile. La nouveauté est constituée par l'unification du délai de rétraction d'un contrat de vente conclu par le biais d'Internet, soit 14 jours calendaires dans toute l'UE.
Une meilleure protection des consommateurs renforcera leur confiance vis-à-vis des professionnels. L'expérience de UOKiK montre que le professionnel ayant une forte position sur le marché empêche fréquemment les consommateurs d'avoir recours à leurs droits – par exemple en formulant des conditions de contrat malhonnêtes, en refusant le droit à la réclamation, en diffusant de fausses informations sur la marchandise offerte. La présidente de l'Office intervient aussi dans ce genre de situations. Protégeant les acteurs les plus faibles du marché, la présidente de l'UOKiK a rendu cette année 179 décisions en matière de violation des intérêts communs des consommateurs et a constaté l'arrêt des pratiques dénoncées dans 60 cas. Par ailleurs, 70 professionnels ont abandonné de leur propre gré leurs pratiques illégales. On note avec satisfaction que les professionnels se décident de plus en plus souvent à agir de la sorte.
Nous invitons tous ceux qui n'ont pas pu assister à la conférence à consulter les documents sur le site Internet de UOKiK.

Aleksandra Mączyńska, porte-parole de la présidence à l'Office de la protection de la concurrence et des consommateurs
  Polska prezydencja w Radzie UE
 


Bien à vous,

*Deuxième débat européen sur la PAC*

Polska prezydencja w Radzie UE
Cette fois-ci, le débat a rassemblé les représentants des organisations agricoles et des ONG. Il a été présidé par le ministre Marek Sawicki.

Le premier débat s’était tenu le 7 novembre dernier, sous la houlette de Paolo de Castro, le président de la Commissionde l’agriculture et du développement rural du PE, et avait réuni les représentants politiques.
Le débat en question avait pour but de recueillir les avis et des remarques concernant la réforme annoncée de la PACaprès 2013. Tout en admettant la nécessité d’une discussion approfondie, la présidence polonaise a lancé l’initiative d’organiser un débat ouvert, avec la participation de représentants variés issus du milieu politique, des organisations agricoles, des ONG ainsi que des scientifiques et des experts.
Les participants ont souligné le besoin d’une PAC forte pour l’Europe et munie d’un budget ambitieux. Celle-ci doit élaborer une politique centrée sur le développement, d’autant que l’objectif principal du secteur agricole reste la garantie de la sécurité alimentaire face à une croissance de la demande, aux changements climatiques et à la raréfaction des ressources.
Par ailleurs, le concept d’écologisation du 2èmepilier a reçu un accueil mitigé. Il est vrai que la protection de l’environnement et la gestion durable des ressources sont d’une importance primordiale. Toutefois, l’idée d’exclure une partie des terres de la production agricole a été sévèrement critiquée par la majorité des participants. En effet, l’enjeu principal de l’agriculture européenne est d’améliorer son potentiel de production, et l’alourdissement de l’appareil administratif semble aller à l’encontre de cet objectif.
Des reproches ont également été adressés à l’égard de la définition de l’agriculteur actif qui, selon certains participants, n’est pas assez transparente. Des suggestions ont été avancées, telles celle demandant à la CE– dans ses travaux sur la nouvelle PAC – de traiter tous les États membres sur un pied d’égalité à l’égard de la répartition des moyens.
En outre, les participants se sont penchés sur les propositions relatives aux zones défavorisées. En effet, la présente proposition de la CEreste trop compliquée et la définition même des zones défavorisées, dans sa forme actuelle, n’est pas acceptable.
Dans les conclusions au débat, le ministre Marek Sawicki a exprimé l’espoir que le mécanisme d’une coopération accrue entre le Parlement européen, le Conseil de l’UE et la Commissioneuropéenne, mis en place par la présidence polonaise, restera une pratique commune après la relève présidentielle.
Le prochain débat aura lieu le 19 décembre prochain, à Bruxelles. Il sera dirigé par le Commissaire Dacian Cioloş, et rassemblera également les représentants du monde de la science.

Polska prezydencja w Radzie UE
 


Bien à vous,

mardi, novembre 22, 2011

*Le Président du Sénat visite le Salon des maires* France


Jean-Pierre Bel, Président du Sénat, s'est rendu mardi 22 novembre au 94e Salon des maires qui se tient jusqu'au 24 novembre à Paris. Un moment de rencontre entre les maires et les sénateurs, représentants des collectivités territoriales. L’occasion pour le président du Sénat de réaffirmer l’importance de la démocratie locale.

A côté du salon et de ses exposants, le 94e Congrès des maires et des présidents de communautés de France a pour but, à travers plus d’une vingtaine de débats, ateliers et points-info, de traiter tous les sujets de l’actualité territoriale qui intéressent à la fois les élus et les citoyens.

Le Tweet de la semaine, c’est celui de Jean-Pierre Raffarin: le vice-président du Sénat plaide en faveur des étudiants étrangers qui rencontrent des difficultés pour obtenir des permis de travail.

lundi, novembre 21, 2011

*Les conservateurs espagnols face à la crise : Presse européenne...*


Revue de presse européenne du 21/11/2011

Les conservateurs espagnols face à la crise
Le Parti populaire conservateur espagnol a obtenu dimanche la majorité absolue lors des élections législatives anticipées. Selon les commentateurs, le Premier ministre désigné, Mariano Rajoy, doit désormais mettre rapidement en œuvre des réformes car la nette victoire des conservateurs peut contribuer à sauver l'euro.


Le Figaro - France
Une victoire qui peut sauver l'euro
La victoire électorale des conservateurs espagnols peut marquer un tournant dans la crise de l'euro, estime le quotidien conservateur Le Figaro: "A la différence de l'Italie et de la Grèce, l'Espagne aborde la phase très délicate du redressement avec un atout majeur. Le gouvernement dispose d'un large mandat populaire et d'une majorité confortable aux Cortes pour mettre en œuvre une politique de rigueur. ... Par ses premières mesures et en formant son cabinet, Mariano Rajoy a l'occasion de créer ... un climat favorable, qui, espérons-le, calmera les marchés. Rien n'est acquis d'avance, mais l'alternance à Madrid peut être un tournant dans la crise de la zone euro, si l'Espagne parvient à se remettre sur la bonne voie et à entraîner dans son sillage les autres économies du sud de l'Europe." (21.11.2011)


El País - Espagne
La crise oblige Rajoy à agir vite
Après sa victoire électorale éclatante, le Premier ministre désigné doit enfin expliquer comment il entend sortir le pays de la crise, demande le quotidien de centre-gauche El País : "Rajoy a remporté la victoire en maintenant la cohésion de son électorat hétérogène dans son discours de campagne, sans pour autant mobiliser les électeurs socialistes contre lui. Cela lui a permis de remporter le scrutin, mais pour diriger le pays cela risque de le gêner. Si le soutien énorme s'amenuise rapidement, cela peut avoir des effets désastreux non seulement sur son parti mais également sur le pays tout entier. Particulièrement si les citoyens constatent que le pays se trouve face à une crise dont la seule issue n'est qu'un programme de coupes budgétaires conséquentes. Pendant la campagne électorale, Rajoy n'a pas voulu les nommer. Il a préféré souligner les avantages d'un changement de cap. La situation économique difficile le contraint désormais à se montrer clair. Il doit dès que possible révéler son programme et nommer l'équipe qui doit le mettre en œuvre." (21.11.2011)
» article intégral (lien externe, espagnol) http://www.elpais.com/articulo/opinion/futuro/Espana/admite/demoras/elpepiopi/20111121elpepiopi_1/Tes

Kurier - Autriche
Besoin de l'aide de l'UE
Pour relancer l'Espagne, le nouveau gouvernement a absolument besoin du soutien de l'UE, estime le quotidien libéral Kurier : "Se serrer encore la ceinture, le remède des Espagnols que toutes les tables d'habitués connaissent maintenant, peut être nécessaire. Toutefois ce pays, trop important pour végéter dans le sud de l'Europe, a besoin de plus, il lui faut une politique économique européenne qui ouvre les marchés et fasse construire des autoroutes mais qui aide également des pays comme l'Espagne à devenir à long terme des partenaires économiques fiables, parfois même contre les dogmes du marché libre. Le nouveau gouvernement à Madrid n'y parviendra pas tout seul. Le fait que désormais, ils soient nombreux à ressortir le concept historique de 'plan Marshall' pour l'Europe méridionale montre seulement que nous n'avons pas suffisamment réfléchi à une vraie collaboration économique." (21.11.2011)

Polityka Online - Pologne
Madrid doit réformer tout de suite
La seule chance pour le nouveau Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, de réhabiliter le pays en proie aux difficultés financières est d'agir rapidement, estime le portail d'information de centre-gauche Polityka Online : "Rajoy doit imposer aux Espagnols quelques réformes impopulaires, et le mieux serait de le faire immédiatement et sans prendre en compte l'atmosphère sociale. Car l'Espagne peut encore empêcher la catastrophe financière, comme le déclarait l'un des analystes espagnols. Elle doit uniquement entreprendre une manœuvre que l'on nomme 'Ave Maria' en football américain. Il s'agit de marquer un but en lançant le ballon de très loin au tout dernier moment et ainsi de marquer un point. L'Espagne doit respecter les obligations de l'UE qui prévoient que le pays diminue son déficit budgétaire à 4,4 pour cent du PIB en 2012. Il n'y parviendra que si le nouveau gouvernement entreprend des coupes sévères dans les dépenses publiques et économise 30 milliards d'euros." (21.11.2011)

Corriere della Sera - Italie
Les indignés contribuent à la victoire
Les socialistes espagnols ont largement perdu leur soutien lors des élections législatives et n'ont obtenu que 29 pour cent des voix. Le mouvement des indignés a contribué à la débâcle du parti du Premier ministre sortant José Luis Zapatero, estime le quotidien libéral conservateur Corriere della Sera : "L'inexpérience, la tendance à l'improvisation, le revirement à 180 degrés de Zapatero dans la gestion de la crise justifient largement le jugement négatif de nombreux Espagnols qui ne font pas partie du mouvement des indignés. Il est évident que les gouvernements de centre-gauche ne sont plus seulement menacés par les partis traditionnels de l'extrême gauche qui suivent les règles démocratiques, mais aussi par les mouvements qui justement ne respectent plus ces règles ou les utilisent de manière opportuniste. … Ils exercent leur pouvoir en pratiquant l'abstentionnisme. Les indignés ont par cette voie envoyé un message clair aux socialistes au pouvoir : si vous continuez ainsi, nous vous ferons tomber." (21.11.2011)

EURO/TOPICS

dimanche, novembre 20, 2011

*The News: More Europe, not less...*

    
The EU looks for a way out of the crisis: MEPs discuss ways to improve economic governance with Commission, Council and Eurogroup Presidents. And more of today's news.


*Sénat.Hebdo, le magazine vidéo du Sénat (18/11/2011)*

Au sommaire de Sénat.Hebdo:
- Une séance de questions cribles thématiques sur la désindustrialisation
- L’examen du projet de loi de finances pour 2012,
Mais aussi :
- L'adoption du PLFSS pour 2012 en 1ère lecture
- L'adoption de la proposition de loi sur le repos dominical
- L'abrogation du conseiller territorial

mardi, novembre 15, 2011

*Europe, la dernière chance ? : Présentation par les auteurs* France


Le 16 novembre 2011, EuropaNova sort un livre intitulé "Europe, la dernière chance ? ». 
Ce livre plein d'espoirs pour la construction européenne a été écrit par Jean-François Jamet, économiste et Guillaume Klossa, président d'EuropaNova. 

*Les Français & Le Nouveau Monde numérique...*

Retrouvez ci-dessous en images les résultats de la première édition du baromètre Inria « Les Français et le Nouveau Monde numérique ».

lundi, novembre 14, 2011

*UE: stagnation de la croissance économique en 2012...Commission européenne*

UE: stagnation de la croissance économique en 2012 et légère reprise en 2013. Le chômage devrait rester élevé.
Tous les principaux indicateurs signalent une croissance en berne accompagnée de risques de détérioration très importants.
Aucune reprise économique n'est attendue au cours de ce trimestre ni des suivants. Le PIB ne devrait croître que de ½ % dans l'UE et dans la zone euro en 2012. On s'attend à une légère reprise en 2013, avec une croissance de 1½ % dans l'UE et de 1¼ % dans la zone euro. Si les taux de croissance varient au sein de l'Union, aucun pays ne sera épargné par ce ralentissement.
L'incertitude des marchés financiers quant à la solidité des finances publiques de certains pays de la zone euro, ainsi que les craintes de contagion aux principaux pays de la zone vont continuer à entretenir une croissance morose. Cette tendance va être renforcée par la faiblesse de l'économie mondiale, notamment dans certains des principaux pays partenaires de l'UE.
Selon les prévisions, la confiance devrait peu à peu revenir au cours du second semestre 2012, grâce à la mise en œuvre des mesures adoptées pour endiguer la crise de la dette souveraine.
Stagnation des marchés du travail
La croissance de l'emploi devrait s'arrêter en 2012. Le taux de croissance économique prévu pour 2011-2013 est jugé insuffisant pour se répercuter favorablement sur le marché du travail. Le chômage devrait donc rester élevé et se maintenir à son niveau actuel de 9,5 %, avec toutefois des situations variables selon les pays.
Redressement progressif des finances publiques
La consolidation des finances publiques a progressé en 2011. Les déficits budgétaires devraient s'élever en 2011 à 4¾ % du PIB dans l'UE et à un peu plus de 4 % dans la zone euro. Ils devraient baisser en 2012, pour atteindre un peu moins de 4 % du PIB dans l'UE et 3½ % dans la zone euro.
Dans l'UE, le ratio de la dette par rapport au PIB devrait grimper jusqu'à environ 85 % en 2012 et se stabiliser en 2013. Dans la zone euro toutefois, le taux d'endettement devrait continuer à augmenter légèrement et dépasser 90 % en 2012.
Recul de l'inflation au-dessous de 2 %
Grâce à la pression moindre exercée par les prix de l'énergie, l'inflation devrait passer sous la barre des 2 % en 2012. L'activité économique languissante et la hausse modérée des salaires devraient contenir l'inflation au cours de la période prévisionnelle.
Les risques de récession restent importants
Trois grands risques pèsent sur l'économie de l'UE et de la zone euro: les craintes liées à la dette souveraine, la faiblesse du secteur financier et le marasme de l'économie mondiale. Un cercle vicieux pourrait se mettre en place: le ralentissement de la croissance touchant les débiteurs de dette souveraine pourrait détériorer la situation du secteur financier, qui serait alors incapable de soutenir la croissance.
Pour ce qui est des points positifs, un retour plus rapide que prévu de la confiance pourrait relancer les investissements et la consommation des ménages. Par ailleurs, l'amélioration de la situation extérieure grâce à une reprise de la croissance mondiale pourrait donner un nouvel élan aux exportations de l'UE. La baisse du prix des matières premières pourrait également stimuler la consommation.
Les prochaines prévisions économiques intermédiaires seront publiées en février 2012, suivies de prévisions complètes en mai.
En savoir plus sur les prévisions économiques d'automne pour 2011 English

*L'économiste Monti prend les rênes de l'Italie ...*

Revue de presse européenne du 14/11/2011 
Suite à la démission du Premier ministre italien Silvio Berlusconi samedi, le président Giorgio Napolitano a chargé dimanche soir l'économiste Mario Montide former un gouvernement de transition. Cela met enfin un terme à la domination de Berlusconi, se félicitent les commentateurs, qui estiment toutefois que Monti n'aura pas la tâche facile avec l'héritage qu'il reprend. 

Daily Mirror - Royaume-Uni
Ciao, Silvio 
Il était grand temps que le Cavaliere arrogant se retire au vu de la crise, estime le journal à sensation de gauche The Daily Mirror : "Qu'il s'agisse de dessous de table ou de bunga-bunga, le règne de Berlusconi a été une vraie disgrâce. L'Italie et l'Europe sont maintenant enfin bien débarrassées de ce coureur de jupons impudent et grivois. Son attitude cavalière vis-à-vis des principes de son mandat à haute responsabilité a ridiculisé son pays. Mais sa gestion irresponsable des finances publiques italiennes est réellement impardonnable. L'économie du pays est sur les genoux et le reste de l'Europe est au bord du gouffre. Le fait qu'il est convaincu de bientôt revenir est l'évidence de sa vanité criante. Il est temps de dire 'Ciao, Silvio' une bonne fois pour toutes." (14.11.2011) 

Hospodářské noviny - République tchèque
Monti doit sauver toute la zone euro 
Le chef du gouvernement italien désigné Mario Monti est, selon ses propres déclarations, convaincu que l'Italie peut surmonter la crise par un effort commun. Mais il va devoir faire face à la plus grande des difficultés, estime le journal économique libéral Hospodářské noviny : "Ce que l'on attend de Monti est pratiquement du registre du surhumain. Il doit dans un premier temps conquérir la confiance des marchés financiers pour son gouvernement. Les marchés, quant à eux, s'orienteront après avoir constaté si Monti et son gouvernement disposent de la confiance des partis politiques et de l'Italie toute entière. L'économiste Mario Monti sait toutefois que sa tâche est bien plus grande. Il ne doit pas seulement sauver l'Italie mais toute la zone euro." (14.11.2011) 
Die Presse - Autriche
Gouvernement d'experts à la merci des populistes 
A Rome comme à Athènes, les nouveaux gouvernements sont des gouvernements d'experts. S'ils disposent des connaissances nécessaires pour effectuer leur tâche, ils n'ont toutefois aucune chance contre les populistes qui guettent, estime le quotidien libéral conservateur Die Presse : "Cela va être une expérience intéressante. Aussi bien en Grèce qu'en Italie, la crise met désormais les rênes entre les mains de chefs de gouvernements de transition qui n'auraient vraisemblablement aucune chance dans des élections 'normales'. Des technocrates froids sans grand charisme, des experts politico-financiers qui savent ce qu'il est bon de faire actuellement. Mais il leur manque le pouvoir politique interne. Le 'gouvernement d'experts' exempt de populistes, mis en place par l'ancien commissaire européen Mario Monti, professeur d'économie de Milan, sera donc dépendant de manière non négligeable de la bonne volonté des carrures politiques qui tirent les ficelles en coulisse. … L'expérience italienne de redressement fonctionnera donc jusqu'à ce que l'un des populistes intervenant dans l'ombre voie la possibilité de tirer un petit profit politique de l'insatisfaction populaire qui grandira certainement." (14.11.2011) 

Il Sole 24 Ore - Italie
Monti, liquidateur judiciaire de l'Italie 
La tâche du Premier ministre désigné Mario Monti se rapproche de celle d'un liquidateur judiciaire, analyse le journal économique Il Sole 24 Ore : "Une entreprise mal dirigée annonce sa faillite ou est rachetée par une entreprise saine. Heureusement, l'option de 'la reprise hostile' n'est pas envisageable aujourd'hui pour des Etats tels que l'Italie. … Il reste donc la faillite. Dans un tel cas, un tribunal nomme un administrateur et non un manager. Sa tâche ne consiste pas à élaborer des plans de développement mais à assainir l'entreprise dans le but soit de la transférer, soit de la liquider. … Ce n'est qu'un mandat temporaire d'administration et non un mandat politique, dont le seul but est de résoudre les problèmes que la politique a été incapable de résoudre." (14.11.2011) 
EURO/TOPICS