mercredi, avril 17, 2019

🇫🇷 Incendie de NotreDame de Paris!

🇫🇷 Quelle Tristesse!🖤
Terrible...Incendie de #NotreDame, 800 ans, #symbole de #Paris, de la #France & de la #cultureeuropéenne🇪🇺!
#histoire#civilisation#Racines#catholiques #Chrétiens !😪🙏 🕯
@MorganeBravo

"Les premières photos prises à l’intérieur et à l’extérieur de la cathédrale Notre-Dame de Paris montrent l’ampleur des dégâts provoqués par le feu, après le violent incendie qui s’est déclaré dans le bâtiment, lundi 15 avril dans la soirée. Le « péril du feu » est « écarté », mais des doutes subsistent quant à la résistance de la structure, a indiqué mardi 16 avril le secrétaire d’Etat à l’intérieur, Laurent Nuñez. « Un incendie de cette ampleur a un impact sur les structures, il faut pouvoir s’assurer qu’elles sont toujours stables pour permettre à nos hommes de pouvoir de nouveau pénétrer à l’intérieur », a poursuivi Laurent Nuñez. Quelque 400 pompiers ont lutté près de douze heures contre les flammes. Le feu a pris dans les combles de la cathédrale et gagné la flèche, qui s’est effondrée sur elle-même. « Les deux tiers de la toiture de Notre-Dame ont été ravagés », a précisé le général Jean-Claude Gallet, commandant de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, confiée à la direction régionale de la police judiciaire, pour « destruction involontaire par incendie ». Monument historique le plus visité d’Europe, la cathédrale gothique est inscrite au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1991. Entre 12 à 14 millions de touristes visitent chaque année ce chef-d’oeuvre de l’architecture gothique de l’île de la Cité."

"Quarante-huit heures après le tragique incendie qui a ravagé la charpente de la cathédrale Notre-Dame de Paris, de nouvelles images filmées par un drone donnent un aperçu de l'étendue des dégâts. On y voit notamment le trou béant laissé par la chute de la flèche."


Archive de l'émission "Des Racines et Des Ailes". Ce reportage a été diffusé sur France 3 le 13/02/13.

Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, la Vierge de Guadalupe a sa chapelle à Notre-Dame. Dès lors, le 12 décembre, jour de sa fête, une messe « à la mexicaine » y est célébrée. Celle-ci rassemble de plus en plus de fidèles, européens ou d’origine latino-américaine.

"Autoridades de la catedral de Notre-Dame de Paris informaron a la que la capilla de la Virgen de Guadalupe, al interior de la nave del recinto, no sufrió daños."

Crédit Photo©Morgane BRAVO

Crédit Photo©Morgane BRAVO
👉https://mexicoworldwide.blogspot.com/2019/04/viergedeguadalupe-sa-chapelle-notredame.html


👉 https://mexicoworldwide.blogspot.com/2011/12/notre-dame-de-paris-la-chapelle-de.html?m=1

Dans le bas-côté nord de Notre-Dame de Paris, une chapelle toujours fleurie est dédiée à Notre-Dame de Guadalupe, des Mexicains de Paris ayant demandé qu'une chapelle de la cathédrale soit affectée à des célébrations à l'intention de leur pays. 
Sur le mur, une mosaïque représentant la Vierge de Guadalupe est particulièrement vénérée, en témoignent les centaines de flammes de dévotions qui y brûlent jour et nuit...!

Indubitablement, pour un Occidental, cela surprend. Ces pèlerins, disséminés sur les terres mexicaines, qui se rendent à pied vers un sanctuaire marial. Et ce chant d’anniversaire, aux premières heures du jour, adressé avec ferveur à la Vierge Marie. « Estas son las mañanitas que cantaba el rey David, s’enflamment les Mariachis. Hoy por ser dia de tu santo, te las cantamos à ti. Despierta, mi bien, despierta ! » 
La Vierge de Guadalupe, une institution au Mexique. Même ceux qui se disent non pratiquants ou non croyants, ont à cœur de la célébrer. Figure emblématique du peuple latino-américain, elle est celle qui, en 1531, apparut sur la colline de Tepeyac – proche de Mexico, capitale du Mexique – à un berger aztèque, Juan Diego, récemment converti au catholicisme, en lui demandant d’ériger une église en son honneur. Le 12 décembre, la Vierge l’envoie cueillir des roses en pleine saison sèche. Le berger en remplit sa tilma – sorte de manteau – qu’il ouvre ensuite devant l’évêque incrédule. Les fleurs tombent, laissant découvrir, imprimée sur le tissu, une image de la Vierge de couleur « morena » (entendre « brune » ou « métisse ») vêtue d’une robe indigène.
Depuis lors, cette image, qui ne cesse de dérouter les scientifiques – pigments inconnus, yeux particulièrement vivants – est précieusement conservée au sein du sanctuaire construit à l’endroit de l’apparition mariale qui attire près de 20 millions de visiteurs chaque année. On la voit également sur des vêtements, des bracelets et dans d’autres églises du monde entier. Et Paris ne fait pas exception à la règle. À St-Germain l’Auxerrois (1er), paroisse de la communauté latino-américaine à Paris, une réplique a ainsi été installée au printemps 2017. Et à Notre-Dame, une chapelle lui est consacrée depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.
@MorganeBravo 
Former trainee (Blue Book) of the European Commission, 
at the General Secretariat in Brussels. 
Fondatrice,
"THE HUB EUROPEAN UNION"🇫🇷

jeudi, avril 11, 2019

🇪🇺‘No-deal' Brexit preparedness!

‘No-deal' Brexit preparedness: European Commission takes stock of preparations and provides practical guidance to ensure coordinated EU approach.


Ahead of the European Council (Article 50) today, the European Commission has taken stock of the European Union's intense ‘no-deal' preparations and has issued practical guidance to Member States in 5 areas.
These areas include citizens' residence and social security entitlements, data protection, medicine and medical devices, police and judicial cooperation in criminal matters, and fisheries. The aim of today's guidance is to ensure the smooth practical implementation of EU and national contingency measures, if the United Kingdom were to leave the EU without a deal on 12 April, or at a later date, and to maintain a coordinated approach throughout any such ‘no-deal' phase. A ‘no-deal' withdrawal will cause disruption and is not desirable, but the EU is fully prepared for it.
As outlined by President Juncker in the European Parliament on 3 April 2019, should a ‘no-deal' scenario occur, the UK would be expected to address three main separation issues as a precondition before the EU would consider embarking on discussions about the future relationship. These are: (1) protecting and upholding the rights of citizens who have used their right to free movement before Brexit, (2) honouring the financial obligations the UK has made as a Member State and (3) preserving the letter and spirit of the Good Friday Agreement and peace on the island of Ireland, as well as the integrity of the internal market.
Guidance in 5 areas
1. Citizens' residence and social security entitlements 
The European Commission has consistently made clear that protecting the rights of UK citizens in the EU in a ‘no-deal' scenario is a priority and that Member States should adopt a generous approach with regards to their rights. The UK is expected to reciprocate this approach. The EU27 Member States have prepared national contingency measures to ensure continued legal residence in the immediate aftermath of a ‘no-deal' scenario for UK citizens residing legally in the EU27. Today's guidance provides an overview of the EU's contingency measures, notably the contingency Regulation on Social Security Coordination. The Commission has proposed that Member States adopt a unilateral coordinated approach to address some issues not covered by the Regulation and, to complement that approach, point to areas where individual Member States could provide further protection through their own national, unilateral measures.
2. Police and judicial cooperation in criminal matters
In a ‘no-deal' scenario, the EU's legal framework on police and judicial cooperation would cease to apply to the UK. Cooperation with the UK will therefore have to be based on alternative legal frameworks and cooperation mechanisms, based on international and national law. Today's guidance outlines the relevant fall-back instruments that the EU and its Member States can rely on to ensure that law enforcement and judicial cooperation can continue in order to guarantee a continued high level of security for citizens. It also provides guidance to Member States on the disconnection of the UK from various EU databases, networks and information systems.
3. Medicinal products and medical devices
The medical sector has been a priority of the Commission's preparedness work from the very beginning, with guidance being issued already in July 2017. Thanks to preparedness measures, the majority of medicinal products concerned by the UK's withdrawal should now be compliant with EU legislation as of the UK's withdrawal date. It is possible, however, that despite best efforts some medicinal products and medical devices may not be compliant in time. There is, therefore, a risk of shortages if economic operators do not act swiftly to remedy the situation. Today's guidance highlights how the Commission will work with the European Medicines Agency (EMA) and national medicines regulators to monitor the situation closely and address any potential problems. It also outlines the possibilities for making use of exemptions and derogations available from the existing rules, in order to mitigate the risk of shortages of medicinal products and of critical medical devices in case of a ‘no-deal' scenario.
4. Data protection
As stated in the Commission's preparedness Communication of 13 November, the Commission considers that the existing tools under the General Data Protection Regulationfor data exchange with third countries are sufficient to cater for the immediate needs of data transfers to the UK in a ‘no-deal' scenario. Today's guidance provides details on these tools, the well-defined conditions for making use of derogations, as well as on the practical steps that EU companies and authorities will have to take to ensure continued compliance with the EU's data protection rules.
5. Fisheries
The EU has adopted two contingency measures in the area of fisheries to cover all scenarios under a ‘no-deal' Brexit. On the one hand, the EU has created the appropriate legal framework to allow UK vessels reciprocal access to EU waters throughout 2019, if the UK grants such access to EU vessels in its waters. On the other hand, the EU has also adjusted the eligibility criteria of the Fisheries and Maritime Fund, to ensure that fishermen who have to cease their activities – in case the UK does not grant continued access to its waters – can receive compensation. In such a case, it would be essential that Member States adopt a coordinated approach to ensure a level-playing field between EU fishermen in different Member States and to protect marine resources. Today's guidance provides details on such a coordinated approach. The Commission is working with the Member States most concerned on a framework for the monitoring of changes in fishing activities in EU waters, in order to avoid any distortions.
A ‘no-deal' scenario
In a ‘no-deal' scenario, the UK will become a third country without any transitional arrangements. All EU primary and secondary law will cease to apply to the UK from that moment onwards. There will be no transition period, as provided for in the Withdrawal Agreement. This will obviously cause significant disruption for citizens and businesses.
In such a scenario, the UK's relations with the EU would be governed by public international law, including rules of the World Trade Organisation. The EU will be required to immediately apply its rules and tariffs at its borders with the UK. This includes checks and controls for customs, sanitary and phytosanitary standards and verification of compliance with EU norms. Despite the considerable preparations of the Member States' customs authorities, these controls could cause significant delays at the borders. UK entities would also cease to be eligible to receive EU grants and to participate in EU procurement procedures under current terms.
UK citizens will no longer be citizens of the European Union. They will be subject to additional checks when crossing borders into the European Union. Again, Member States have made considerable preparations at ports and airports to ensure that these checks are done as efficiently as possible, but they may nevertheless cause delays. 
The EU's ‘no-deal' preparedness and contingency work
Since December 2017, the European Commission has been preparing for a ‘no-deal' scenario. To date, the Commission has tabled 19 legislative proposals 18 of which have been adopted or agreed by the European Parliament and Council (see ANNEX 1). Only one proposal on the EU budget for 2019 is to be finalised by the two co-legislators in due course. It will apply retroactively from the withdrawal date, once finalised. The European Commission also published 92 sector-specific preparedness notices with detailed guidance to the different sectors affected by Brexit.
As outlined in the Commission's Brexit Preparedness Communications, the EU's contingency measures will not – and cannot – mitigate the overall impact of a ‘no-deal' scenario, nor do they in any way compensate for the lack of preparedness or replicate the full benefits of EU membership or the favourable terms of any transition period, as provided for in the Withdrawal Agreement. These proposals are temporary in nature, limited in scope and will be adopted unilaterally by the EU. They are not ‘mini-deals' and have not been negotiated with the UK. 
The Commission has also held extensive technical discussions with the EU27 Member States both on general issues of preparedness and contingency work and on specific sectorial, legal and administrative preparedness issues. The Commission has also completed a tour of the capitals of the 27 EU Member States. The aim of these visits was to provide any necessary clarifications on the Commission's preparedness and contingency action and to discuss national preparations and contingency plans. The visits showed a high degree of preparation by Member States for all scenarios.
Member States have also been engaged in intensive national preparations. An overview of residency rights in the EU27 Member States is available here, as well as direct links to national preparedness websites.
Financial Support
While the impact of a ‘no-deal' scenario will be felt throughout the European Union, it is clear that some regions and economic sectors will be affected more directly. The Commission has explored how current EU funds and programmes could be mobilised in case of a ‘no-deal' and in the case the UK fails to pay what is envisaged under the contingency EU budget Regulation. By reprogramming certain structural funds, activating measures against disturbance of agricultural markets, and using specific instruments such as the programme for Competitiveness of Small and Medium-Sized Enterprises (COSME), the European Globalisation Adjustment Fund (EGF), the Solidarity Fund and the European Fund for Strategic Investment (EFSI), additional dedicated funding can be made available.
Technical and financial assistance from the EU can also be made available in certain areas, such as the training of customs officials under the Customs 2020 programme. Other programmes can help similar training projects in the area of sanitary and phytosanitary controls. For agriculture, EU law provides a variety of instruments to cope with the most immediate effects of the withdrawal of the UK, in particular in a no-deal scenario.
For more immediate support to affected stakeholders, for example small and medium-sized companies with a significant exposure to the UK, EU State aid rules offer flexible solutionsfor national support measures.
For more information: what should I do in a ‘no-deal' scenario?
To know more about how to prepare for a ‘no-deal' scenario, EU citizens can contact Europe Direct for any questions. Call Freephone 00 800 6 7 8 9 10 11 from anywhere in the EU, in any official EU language (see factsheet here). 
Brussels, 10 April 2019

Préparation à un Brexit sans accord: la Commission européenne dresse le bilan des préparatifs et fournit des orientations pratiques pour garantir une approche coordonnée au niveau de l'UE.



Dans la perspective du Conseil européen (article 50) d'aujourd'hui, la Commission européenne a fait le point sur l'intense préparation de l'Union européenne à un «no deal» (absence d'accord) et a publié des orientations pratiques à l'intention des États membres dans cinq domaines.
Ces domaines sont les suivants: les droits des citoyens en matière de séjour et de sécurité sociale, la protection des données, les médicaments et les dispositifs médicaux, la coopération policière et judiciaire en matière pénale, et la pêche. L'objectif des orientations présentées aujourd'hui est d'assurer la bonne exécution pratique des mesures d'urgence prévues au niveau de l'UE et au niveau national, dans l'hypothèse où le Royaume-Uni quitterait l'Union sans accord le 12 avril, ou à une date ultérieure, et de maintenir une approche coordonnée tout au long de cette phase de «no deal». Un retrait sans accord entraînera des perturbations et n'est pas souhaitable, mais l'Union y est pleinement préparée.
Comme le président Juncker l'a précisé devant le Parlement européen le 3 avril 2019, dans le cas d'un scénario de «no deal», le Royaume-Uni devrait régler trois questions principales liées à la séparation, comme condition préalable à l'ouverture de discussions sur les relations futures. Ces questions sont les suivantes: (1) la protection et la défense des droits des citoyens ayant exercé leur droit à la libre circulation avant le Brexit, (2) le respect des obligations financières contractées par le Royaume-Uni en tant qu'État membre et (3) la préservation de la lettre et de l'esprit de l'accord du Vendredi saint, de la paix sur l'île d'Irlande, et de l'intégrité du marché intérieur.
Des orientations dans 5 domaines
1. Droits des citoyens en matière de séjour et de sécurité sociale 
La Commission européenne a toujours indiqué que la protection des droits des ressortissants britanniques dans l'UE en cas de retrait sans accord était une priorité et que les États membres devraient adopter une approche généreuse en ce qui concerne les droits de ces ressortissants. Une réciprocité est attendue du Royaume-Uni à cet égard. Les États membres de l'UE à 27 post-Brexit ont élaboré des mesures nationales d'urgence afin de garantir, au lendemain d'un retrait sans accord, le maintien des droits de séjour des ressortissants britanniques séjournant légalement dans l'UE à 27 post-Brexit. Les orientations présentées aujourd'hui fournissent un aperçu des mesures d'urgence de l'UE, notamment le règlement d'urgence sur la coordination de la sécurité sociale. La Commission a proposé que les États membres adoptent une approche unilatérale et coordonnée à l'égard de certaines questions non couvertes par ce règlement et, pour compléter cette approche, elle indique des domaines dans lesquels les États membres pourraient offrir une protection supplémentaire au moyen de leurs propres mesures unilatérales nationales.
2. Coopération policière et judiciaire en matière pénale
En l'absence d'accord, le cadre juridique de l'Union en matière de coopération policière et judiciaire cesserait de s'appliquer au Royaume-Uni. La coopération avec le Royaume-Uni devra donc reposer sur d'autres cadres juridiques et mécanismes de coopération, fondés sur le droit international et le droit national. Les orientations publiées aujourd'hui présentent les instruments de substitution concernés auxquels l'UE et ses États membres pourront recourir pour faire en sorte que la coopération policière et judiciaire puisse se poursuivre, afin de garantir un niveau élevé et constant de sécurité aux citoyens. Des orientations sont également fournies aux États membres au sujet de la déconnexion du Royaume-Uni de plusieurs bases de données, réseaux et systèmes d'information de l'UE.
3. Médicaments et dispositifs médicaux
Le secteur médical a d'emblée été une priorité du travail de préparation de la Commission, des orientations ayant été publiées dès juillet 2017. Grâce aux mesures de préparation, la majorité des médicaments concernés par le retrait du Royaume-Uni devraient être conformes à la législation de l'UE à la date du retrait. Il est toutefois possible qu'en dépit de toutes les mesures prises, certains médicaments et dispositifs médicaux ne soient pas conformes dans les délais. Il y a donc un risque de pénurie si les opérateurs économiques n'agissent pas rapidement pour remédier à la situation. Les orientations publiées aujourd'hui mettent en lumière la manière dont la Commission collaborera avec l'Agence européenne des médicaments (EMA) et les autorités nationales de réglementation des médicaments afin de surveiller la situation de près et de résoudre tout problème éventuel. Elles indiquent également les possibilités de recourir aux exemptions et aux dérogations prévues par les règles en vigueur, afin d'atténuer le risque de pénuries de médicaments et de dispositifs médicaux essentiels, en cas de retrait sans accord.
4. Protection des données
Comme elle l'a indiqué dans sa communication du 13 novembre relative à la préparation au Brexit, la Commission considère que les instruments prévus par le règlement général sur la protection des données pour régir l'échange de données avec les pays tiers sont suffisants pour répondre aux besoins immédiats de transferts de données vers le Royaume-Uni en cas d'absence d'accord. Les orientations publiées aujourd'hui fournissent des détails sur ces instruments, sur les conditions clairement définies pour le recours aux dérogations, et sur les dispositions pratiques que les entreprises et les autorités de l'UE devront prendre pour continuer à respecter les règles de l'UE en matière de protection des données.
5. Pêche
L'UE a adopté deux mesures d'urgence dans le domaine de la pêche afin de couvrir tous les scénarios liés à un Brexit sans accord. D'une part, l'Union a créé le cadre juridique approprié pour permettre aux navires du Royaume-Uni d'avoir accès aux eaux de l'Union jusqu'à la fin de 2019, à condition que le Royaume-Uni accorde un accès réciproque à ses eaux aux navires de l'Union. D'autre part, l'Union a également adapté les critères d'éligibilité du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, de façon à garantir que les pêcheurs qui devraient cesser leurs activités – au cas où le Royaume-Uni ne maintiendrait pas l'accès à ses eaux – puissent recevoir une compensation. Dans un tel cas, il serait essentiel que les États membres adoptent une approche coordonnée afin de garantir des conditions équitables entre pêcheurs de différents États membres de l'Union et de protéger les ressources marines. Les orientations publiées aujourd'hui fournissent des précisions sur cette approche coordonnée. La Commission collabore avec les États membres les plus concernés pour définir un cadre de surveillance de l'évolution des activités de pêche dans les eaux de l'Union, afin d'éviter toute distorsion.
Scénario de l'absence d'accord
En cas d'absence d'accord, le Royaume-Uni deviendra un pays tiers ne bénéficiant d'aucun régime transitoire. Dès ce moment, le droit primaire et le droit dérivé de l'Union cesseront totalement de s'appliquer au Royaume-Uni. Il n'y aura aucune période de transition telle que prévue par l'accord de retrait. Un tel cas de figure entraînera bien évidemment des perturbations importantes pour les citoyens et les entreprises.
Si ce scénario se concrétise, les relations du Royaume-Uni avec l'Union européenne seront régies par le droit international public, y compris par les règles de l'Organisation mondiale du commerce. L'UE devra immédiatement appliquer ses règles et ses droits de douane à ses frontières avec le Royaume-Uni, y compris les vérifications et les contrôles douaniers, sanitaires et phytosanitaires et la vérification du respect des normes de l'UE. En dépit des travaux de préparation considérables réalisés par les autorités douanières des États membres, ces contrôles pourraient générer d'importants retards aux frontières. De même, les entités du Royaume-Uni ne pourront plus prétendre aux subventions de l'UE ni participer aux procédures de passation de marchés de l'UE selon les modalités actuelles.
Les citoyens britanniques perdront leur statut de citoyen de l'Union. Ils seront soumis à des contrôles supplémentaires lorsqu'ils franchissent la frontière pour se rendre dans un État membre de l'Union européenne. Les États membres ont aussi entrepris des travaux de préparation considérables dans les ports et aéroports afin de garantir la plus grande efficacité possible de ces contrôles, mais ceux-ci pourraient malgré tout générer des retards. 
Les travaux de préparation et d'urgence de l'UE en cas d'absence d'accord
La Commission européenne se prépare depuis décembre 2017 à l'éventualité d'une absence d'accord. À ce jour, la Commission a présenté 19 propositions législatives, dont 18 ont été adoptées ou approuvées par le Parlement européen et le Conseil (voir l'ANNEXE 1). Une seule proposition, relative au budget de l'UE pour 2019, doit encore être finalisée par les deux colégislateurs dès que possible. Elle s'appliquera rétroactivement à partir de la date du retrait, une fois finalisée. La Commission européenne a également publié 92 communications sectorielles sur la préparation au Brexit, accompagnées d'orientations détaillées pour les différents secteurs touchés par le retrait du Royaume-Uni.
Ainsi que la Commission l'a exposé dans ses communications de préparation sur le Brexit, les mesures d'urgence de l'UE ne pourront atténuer tout à fait les conséquences d'une absence d'accord, pas plus qu'elles ne compenseront d'une quelconque façon l'absence de préparation des parties prenantes ni ne reproduiront pleinement les avantages d'une adhésion à l'Union ou les conditions favorables d'une éventuelle période de transition, telles que prévues par l'accord de retrait. Ces propositions sont de nature temporaire, ont un champ d'application limité et seront adoptées unilatéralement par l'Union. Elles ne sauraient s'apparenter à des «mini-accords» et n'ont pas fait l'objet de négociations avec le Royaume-Uni. 
La Commission a aussi mené des discussions techniques intensives avec les États membres de l'UE à 27 post-Brexit au sujet tant de questions générales relatives aux travaux de préparation et d'urgence que de questions de préparation spécifiques de nature sectorielle, juridique et administrative. La Commission a également terminé sa tournée des capitales des 27 États membres de l'UE post-Brexit. Ces visites avaient pour objectif d'apporter toutes les précisions nécessaires sur les mesures de préparation et d'urgence prises par la Commission et de discuter des plans de préparation et d'urgence nationaux. Il en est ressorti que les États membres s'étaient très bien préparés à tous les scénarios envisageables.
Les États membres ont également entrepris des travaux de préparation intensifs. Un aperçu des droits de séjour dans les États membres de l'UE à 27 post-Brexit est disponible ici, ainsi que des liens directs vers les sites web nationaux consacrés aux travaux de préparation.
Soutien financier
L'impact d'un retrait sans accord se fera sentir dans l'ensemble de l'Union européenne, mais il est clair que certaines régions et certains secteurs économiques seront plus directement touchés. La Commission a examiné les façons dont les Fonds et les programmes actuels de l'UE pourraient être mobilisés en l'absence d'accord et au cas où le Royaume-Uni ne paierait pas ce qui est prévu dans le règlement d'urgence sur le budget de l'UE. En reprogrammant certains Fonds structurels, en activant les mesures de lutte contre les perturbations sur les marchés agricoles et en utilisant des instruments spécifiques tels que le programme pour la compétitivité des petites et moyennes entreprises (COSME), le Fonds européen d'ajustement à la mondialisation (FEM), le Fonds de solidarité et le Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), un financement supplémentaire pourrait être dégagé.
Une assistance technique et financière de l'UE peut aussi être mise à disposition dans certains domaines, par exemple la formation d'agents des douanes dans le cadre du programme Douane 2020. D'autres programmes peuvent venir en aide à des projets de formation similaires dans le domaine des contrôles sanitaires et phytosanitaires. Dans le secteur de l'agriculture, le droit de l'Union prévoit un éventail d'instruments pour réagir aux effets les plus immédiats du retrait britannique, notamment en cas d'absence d'accord.
Pour un soutien plus immédiat aux parties prenantes touchées, par exemple les petites et moyennes entreprises fortement exposées au Royaume-Uni, les règles de l'UE en matière d'aides d'État fournissent des solutions flexibles pour des mesures de soutien nationales.
Pour en savoir plus: que dois-je faire en cas d'absence d'accord?
Pour en savoir plus sur la manière de se préparer à l'éventualité d'une absence d'accord, les citoyens de l'Union peuvent contacter Europe Direct pour toute question qu'ils pourraient se poser: appeler le numéro gratuit 00 800 6 7 8 9 10 11 depuis n'importe quel pays de l'UE, dans n'importe quelle langue officielle de l'UE. 
Bruxelles, le 10 avril 2019

Preparación para un Brexit sin acuerdo: la Comisión Europea hace inventario de los preparativos y ofrece orientaciones prácticas para garantizar un enfoque coordinado en la UE. 👉http://europa.eu/rapid/press-release_IP-19-2052_es.htm


#FutureOfEurope
@MorganeBravo🇫🇷
Fondatrice, "THE HUB EUROPEAN UNION".



🇪🇺Internet of Things and the EU: Join the new era!

Internet of Things and the EU: Join the new era.


What is the European Union doing so that both its citizens and its industry can reap the full potential from the Internet of Things? IoT makes our societies hyper-connected and more resilient, our daily lives easier and our economy smarter. As it defines optimal policy measures and research needs, the EU supports large-scale pilot projects, while at the same time addressing priorities such as security and privacy, liability and data protection. 

Internet of Things
Internet of Things (IoT) merges physical and virtual worlds, creating smart environments. The European Commission actively cooperates with industry, organisations and academic institutions in order to unleash the potential of the IoT technology across EU Member States and beyond.
Internet of Things (IoT) represents the next step towards the digitisation of our society and economy, where objects and people are interconnected through communication networks and report about their status and/or the surrounding environment. According to a European Commission study the market value of the IoT in the EU is expected to exceed one trillion euros in 2020.

Europe's IoT Policy

In the last two years a set of supporting policy actions have been adopted by the European Commission to accelerate the take-up of IoTand to unleash its potential in Europe for the benefit of European citizens and businesses.
In March 2015 the Alliance for Internet of Things Innovation was launched by the European Commission to support the creation of an innovative and industry driven European Internet of Things ecosystem. This flags the intention of the European Commission to work closely with all Internet of Things stakeholders and actors towards the establishment of a competitive European IoT market and the creation of new business models. Today the Alliance for Internet of Things Innovation is the largest European IoT Association.
In May 2015 the Digital Single Market Strategy was adopted. The Digital Single Market strategy includes elements which lead Europe a step further in accelerating developments on Internet of Things. In particular, the strategy underlines the need to avoid fragmentation and to foster interoperability for IoT to reach its potential.
To meet the Digital Single Market strategy needs and inform about its upcoming policy, the European Commission published in April 2016 the European Commission staff working document "Advancing the Internet of Things in Europe". This document is part of the "Digitising European Industry" initiative and specifies the EU's IoT vision which is based on three pillars:
  • a thriving IoT ecosystem;
  • a human-centred IoT approach;
  • a single market for IoT.
A potential obstacle for the achievement of a single market for the IoThas to do with issues linked to the capacity to handle a large diversity and very large volumes of connected devices, and the need to securely identify them and be able to discover them so that they can be plugged into IoT systems. In this context it is important to promote an interoperable IoT numbering space for a universal object identification that transcends geographical limits, and an open system for object identification and authentication. Some aspects of numbering are already addressed in the 2016 review of the EU's telecoms rules.
The recently proposed "European data economy" initiative (January 2017) also contributes to the creation of a European single market for IoT. This initiative proposes policy and legal solutions concerning the free flow of data across national borders in the EU, and liability issues in complex environments such as the IoT one. Especially, liability is decisive to enhance legal certainty around the IoT products and services. To provide a first mapping of liability challenges that occur in the context of emerging digital technologies, including IoT, the European Commission published a staff working document on liability for emerging digital technologies.
In addition to the policy initiatives the EU has set up concrete IoTresearch and innovation objectives in the ongoing Horizon 2020 programme.


A Suivre...!
@MorganeBravo 
Former trainee (Blue Book) of the European Commission, 
at the General Secretariat in Brussels. 
Fondatrice,
"THE HUB EUROPEAN UNION"🇫🇷

mardi, avril 09, 2019

🇪🇺#DigitalDay2019: Brussels.

La troisième édition de la Journée du numérique permettra à l'UE et aux États membres intéressés de mettre en commun leurs ressources pour accélérer les développements numériques dans des domaines clés susceptibles de générer des avantages concrets pour nos économies et nos sociétés.


The third edition of the Digital Day will enable the EU and interested Member States to pool resources to accelerate digital developments in key areas that can bring tangible benefits to our economies and our societies. 



"Au cours des deux dernières années, la Journée du numérique a été l’occasion de lancer d’importantes initiatives de coopération dans les domaines de la super informatique, de l’industrie numérique, de la conduite connectée et automatisée, de l’IA, de la blockchain et de la santé en ligne. Après les Digital Days précédentes, l'édition 2019 combinera des discussions en groupe avec des acteurs politiques de haut niveau issus des gouvernements des États membres. La Journée numérique 2019 sera consacrée à trois domaines dans lesquels le numérique devrait avoir un impact significatif: La conférence sera également l'occasion d'organiser une réunion ministérielle entre les États membres de l'UE et certains partenaires internationaux pour discuter des principes éthiques de l'IA élaborés par le groupe d'experts de haut niveau sur l'intelligence artificielle. Cette année, la Journée numérique sera précédée par une manifestation de haut niveau sur le développement d'une stratégie de connectivité et de données pour le sud de la Méditerranée que la Commission européenne a organisée pour l'après-midi du 8 avril. La participation à l'événement est sur invitation seulement. Toutefois, les séances plénières de l’événement seront diffusées sur le Web et seront ouvertes à la presse. "

"Digital Day is a unique event intended to enable the EU and interested Member States to pool efforts and resources with a view to accelerating digital developments in key areas that can bring tangible benefits to our economies and our societies. In the past two years, the Digital Day has been the occasion to launch important cooperation initiatives in the areas of supercomputing, digital industry, connected and automated driving, AI, blockchain and eHealth. Following the previous Digital Days, the 2019 edition will combine panel discussions with high-level political stakeholders from Member States’ governments. Digital Day 2019 will be dedicated to three areas where digital is expected to make a significant impact: The conference will also be an occasion for holding a ministerial meeting between EU Member States and selected international partners to discuss the AI ethical guidelines produced by the High-Level Expert Group on Artificial Intelligence. This year, Digital Day will be preceded by a high-level event on developing a connectivity and data strategy for the Southern Mediterranean that the European Commission has organised for the afternoon of 8 April. Participation in the event is by invitiation only. However, plenary sessions of the event will be web-streamed and are open to the press."


Press conference during Digital Day 2019

European Commissioner for Digital Economy and Society, Mariya Gabriel and European Commissioner for Agriculture and Rural Development, Phil Hogan.


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@MorganeBravo🇫🇷
Fondatrice, "THE HUB EUROPEAN UNION".