mardi, mars 06, 2007

* Remettre l'homme et la vie au centre de la politique... : Nicolas S!

*** Dans son discours de Bordeaux la semaine dernière, Nicolas Sarkozy a parlé de la vie et donné sa vision de ce que devait être une politique de la vie.

« La vie est devenue plus dure, plus lourde parce qu'on est plus isolé que jadis, parce que les solidarités se sont distendues, parce qu'il y a moins de solidarité familiale, moins de solidarité de voisinage, moins de solidarité de métier...

La politique de la vie c'est la politique qui donne à tous les hommes un statut et une utilité sociale. La politique de la vie c'est celle qui permet à tous les hommes de travailler et de s'émanciper par le travail.

La politique de la vie c'est celle qui se fixe pour objectif qu'il n'y ait plus de travailleurs pauvres.

La politique de la vie c'est celle qui n'accepte pas que les accidents du travail soient plus fréquents en France qu'ailleurs, et qui fait payer des primes plus élevées aux entreprises qui enregistrent plus d'accidents.

La politique de la vie c'est le contraire de l'égalitarisme et de l'assistanat qui sont dégradants pour la personne humaine. Ils empêchent ceux qui veulent réussir de réussir. Ils démoralisent ceux qui se donnent du mal. Ils rendent toujours plus dépendants et plus vulnérables ceux qui en bénéficient. Ils tirent tout le monde vers le minimum au lieu de tirer chacun vers le maximum.

Le Parti Socialiste veut une société du minimum, je souhaite une société du maximum, parce qu'avec le minimum on ne vit pas, on survit.
La politique de la vie, c'est celle qui permet de se former tout au long de la vie. C'est celle qui offre une deuxième chance à ceux qui ont quitté l'école trop tôt et qui veulent reprendre des études ou une formation.

La politique de la vie c'est la lutte contre la solitude, ce drame de nos sociétés contemporaines auquel la politique jusqu'à présent ne s'est jamais intéressée.

La politique de la vie c'est la politique du respect absolu de la vie mais jusqu'à la limite de la souffrance humaine, car il n'y a qu'une seule limite, celle où la souffrance est si grande qu'elle détruit la vie. »

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