samedi, juin 02, 2007

***Forte popularité pour le tandem Sarkozy-Fillon***


*** Fillon promet une "nouvelle façon de gouverner" À Lyon, Royal plaide pour une opposition constructive Forte popularité pour le tandem Sarkozy-Fillon La déduction des intérêts d’emprunts plébiscitée Ségolène Royal propose une "vague blanche" Débat : Quelles sont les réformes les plus urgentes ? À Bordeaux, le nouveau combat décisif d'Alain Juppé Ces vedettes socialistes qui s'inquiètent pour leur siège Le "big bang" ministériel entre dans les faits Retour | Rubrique PolitiqueSelon le baromètre mensuel Sofres-Figaro Magazine, Nicolas Sarkozy commence son mandat avec une cote de popularité de 63%.

Effet de la rupture prônée par Nicolas Sarkozy ? Pour sa première apparition dans le baromètre Sofres-Figaro Magazine, le nouveau couple exécutif affiche de bons scores de popularité. Nicolas Sarkozy est apprécié de 63% des Français, soit le double de ce qu’obtenait en mai un Jacques Chirac en fin de mandat.

François Fillon, lui, affiche une cote de confiance de 55%, soit moins que Jean-Pierre Raffarin en 2002, mais 25 points de plus que Dominique de Villepin, qui a terminé son mandat à 30% de popularité.

Au baromètre des personnalités, François Fillon enregistre d’ailleurs un bond de 33 points, et se classe avec 60% en seconde position des personnalités préférées des Français, derrière le nouveau ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner (63%, +15). La plupart des nouveaux membres du gouvernement voient d’ailleurs leur popularité progresser, à l’instar de Michèle Alliot-Marie (+13) ou d’Alain Juppé (+12).

La négociation pour déminer les conflits sociaux

A gauche, Ségolène Royal reste en tête et stable à 52% de popularité (stable), suivie par Bertrand Delanoë (41%, +7) et Dominique Strauss-Kahn (40%, -1). François Hollande, en revanche, perd 4 points à 28%.

Nouvelles têtes de l’exécutif ou non, la priorité des Français reste la même : la lutte contre le chômage (47%). Suit la lutte contre la violence et la criminalité (17%). En revanche, pour la première fois depuis des mois, les Français sont plus nombreux à penser que les conflits sociaux pourront être résolus par la négociation (50%) plutôt qu’entraîner des affrontements (43%).

Le Figaro
Publié le 31 mai 2007
Dejong/AFP