vendredi, octobre 19, 2007

***M. Sarkozy souhaite que la France ratifie le nouveau traité européen dès décembre***


***Nicolas Sarkozy a souhaité que le nouveau traité européen, approuvé par les vingt-sept pays membres dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 octobre, soit ratifié par Paris "dans les plus brefs délais", à savoir dès le mois de décembre, afin que la France soit un des "premiers pays d'Europe" à le faire.

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L'adhésion de la Tuquie liée à la création d'un "comité de sages" sur l'avenir de l'UE :

Malgré l'optimisme provoqué par la future adoption d'un traité européen, la question de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne continue de poser des problèmes au sein des Vingt-Sept. M. Sarkozy, qui, à l'instar d'Angela Merkel, prône un partenariat privilégié, a annoncé, vendredi, qu'il établissait un lien entre la création d'un "comité des sages" pour l'avenir de l'UE et l'ouverture de nouveaux chapitres de négociation avec la Turquie. "Il va de soi que, dans ces conditions, il n'y aura pas d'ouverture de nouveaux chapitres turcs au mois de novembre et que tout ceci est repoussé au mois de décembre", a-t-il estimé, après que le premier ministre portugais, José Socrates, a proposé "la création d'un groupe (...) de dix à douze membres, qui réfléchira à l'avenir de l'Europe et à sa place dans la globalisation" en décembre. C'est le président français qui a proposé la création d'un tel groupe, une mesure que certains dirigeants européens, comme le premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt, remettent en cause. – (Avec AFP.)
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"Après avoir bloqué la Constitution, vous comprendrez qu'en tant que chef de l'Etat, je ne verrai que des avantages à ce que la France montre l'exemple de l'adoption de nouvelles institutions", a affirmé M. Sarkozy, lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet européen de Lisbonne. Jeudi soir, il avait réuni le président polonais, Lech Kaczynski, et le président du conseil italien, Romano Prodi, pour surmonter les ultimes difficultés liées à l'adoption d'un traité qu'il a qualifiée de "très bonne nouvelle pour l'Europe".

"Nous l'avions imaginé, nous l'avions rêvé, et bien le voici réalisé, s'est félicité le chef de l'Etat, l'Europe s'est dotée d'un traité simplifié, j'avais eu l'occasion d'en avancer l'idée, voici donc l'Europe qui sort de dix années d'imbroglio institutionnel."

BONS POINTS POUR BARROSO, BLAIR ET JUNCKER

M. Sarkozy s'est également prêté au jeu des pronostics pour les postes à haute responsabilité qui doivent être attribués à l'issue du sommet de Lisbonne. A la présidence de la Commission, il verrait bien un deuxième mandat pour José Manuel Barroso – "un très remarquable président de la Commission" –, alors que pour la présidence du Conseil européen, il hésite encore entre Tony Blair – "un homme très remarquable, c'est le plus européen des Anglais" – et le premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker – "qu'il puisse être le premier président, c'est une idée intelligente".

Pour le reste, M. Sarkozy a une nouvelle fois refusé d'évoquer son divorce d'avec Cécilia Sarkozy. "Mon état d'esprit est très simple. J'ai été élu par les Français pour apporter des solutions à leurs problèmes, pas pour commenter ma vie privée", s'est-il contenté de dire.

LE MONDE avec AFP et Reuters
19.10.2009

*Photo : AFP/ERIC FEFERBERG
Nicolas Sarkozy, vendredi 19 octobre 2007 à Lisbonne.

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