vendredi, mars 28, 2008

***Une coopération franco-britannique prometteuse***


Lors d'une rencontre à Londres le 27 mars, le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique Gordon Brown ont plaidé en faveur d'un rapprochement entre les deux pays. La presse européenne se demande si une relation franco-britannique plus forte peut faire avancer l'Europe dans différents secteurs, notamment dans le domaine militaire.

Extraits des publications suivantes:
Allemagne - Berliner Zeitung, Espagne - ABC, Royaume-Uni - The Daily Telegraph

Allemagne - Berliner Zeitung
Barbara Klimke analyse les raisons de "l'offensive de charme" de Nicolas Sarkozy en Grande-Bretagne. "La France dépend de la Grande-Bretagne pour ses projets de stratégie militaire. Pour ceux-ci, le vieil axe franco-allemand, éprouvé et largement institutionnalisé, ne suffit plus. D'autant que les relations entre les deux pays ne sont pas au beau fixe après les bisbilles sur l'Union pour la Méditerranée. Certes, la coopération des deux pays est encore d'actualité pour la construction de centrales nucléaires, mais les problèmes mondiaux, comme le réchauffement climatique ou le terrorisme, ne sont pas de ceux que l'on règle seul ou bilatéralement. Sarkozy (...) veut rompre un tabou national et développer l'implication militaire de son pays au sein de l'OTAN, ce qui était impensable depuis de Gaulle, et ce qui est largement controversé en France. En contrepartie, Sarkozy exigera un engagement plus prononcé de l'UE lors des missions de défense à venir. Il aura sans doute plus de mal à convaincre un Gordon Brown plutôt eurosceptique que la chancelière allemande, Angela Merkel". (28.03.2008)

Espagne - ABC
Le quotidien rappelle que par le passé, l'entente franco-britannique "a toujours donné de bons résultats lorsqu'elle fonctionnait à plein rendement. (...) Le rapprochement que l'on a constaté au cours des derniers jours (...) constitue donc une bonne nouvelle. Surtout si elle permet un dessin plus équilibré et multilatéral des relations transatlantiques après l'élection présidentielle nord-américaine de novembre. Et elle peut aussi offrir une plus grande stabilité pour le fonctionnement interne d'une UE qui ne cesse de montrer ses faiblesses et qui ne peut pas cacher qu'elle a besoin d'une impulsion pragmatique pour l'aider à dépasser le stade actuel de paralysie institutionnelle. (...) Dans ce sens, la proposition d'incorporer la France à la structure militaire de l'OTAN et l'offre d'envoyer un contingent d'élite en Afghanistan sont des faits importants à prendre en compte si les deux pays veulent faire face avec efficacité aux nombreux failles ouvertes dans la sécurité de l'Occident après le 11 septembre." (28.03.2008)

Royaume-Uni - The Daily Telegraph
Le journaliste Con Coughlin se montre sceptique face à la promesse de Nicolas Sarkozy d'envoyer des renforts supplémentaires en Afghanistan pour soutenir l'OTAN. "Depuis que Charles de Gaulle a retiré les forces françaises de l'Otan en 1966, la position française a été que tout déploiement militaire que la France entreprend à l'étranger doit se faire sous un commandement français. (...) Si M. Sarkozy est réellement sérieux au sujet du renforcement de l'engagement militaire français en Afghanistan, il le fera seulement dans les conditions voulues par la France. (...) Soudainement, le grand geste de M. Sarkozy ne semble finalement pas si noble. L'OTAN a peut-être désespérément besoin de davantage de troupes, mais pas à n'importe quel prix. Il n'est pas non plus dit que les troupes françaises participeront effectivement aux opérations de combat, même si le déploiement a lieu. Actuellement, les 1500 soldats français en Afghanistan ne sont pas proches des zones de combat, où la tâche ingrate d'essayer d'éradiquer les Talibans a été laissée aux troupes britanniques, américaines, canadiennes, néerlandaises et danoises (...)." (28.03.2008)

Eurotopics

*Photo : AP

mardi, mars 25, 2008

***Vers un nouvel espace économique pour le Québec***


***Le Plan d’Action :

« Nous voulons positionner le Québec pour qu'il puisse se hisser au rang des économies les plus prospères. Le gouvernement a entrepris de définir un nouvel espace économique pour le Québec. Les pénuries de main-d'œuvre constituent un frein à la croissance. Mon gouvernement propose un plan de développement qui prévoit la signature d'ententes économiques et d'ententes sur la mobilité des travailleurs qualifiés. Ce plan vise à garantir un accès à une main-d'œuvre qualifiée afin d'assurer une croissance durable dans toutes les régions du Québec », a déclaré le premier ministre du Québec, Jean Charest, lors de la présentation du plan d’action visant à créer un nouvel espace économique pour le Québec.

Ce plan d'action, qui prévoit un accord visant à consolider l'espace économique Québec-Ontario et la promotion d'une entente de partenariat économique entre le Canada et l'Union européenne, a pour but de renforcer l'économie du Québec. Le plan d'action vise également à favoriser la mobilité de la main-d'œuvre avec nos partenaires canadiens, français et européens.

Le plan d'action prévoit des démarches concrètes qui touchent cinq chantiers :

La signature d’une entente France-Québec sur la reconnaissance mutuelle des compétences des travailleurs qualifiés, qui permettra aux travailleurs français qualifiés d’exercer plus facilement leur métier ou leur profession au Québec, et réciproquement pour les Québécois qui veulent travailler en France.

La signature d’un accord Québec-Ontario sur le commerce et l’économie visant à éliminer les obstacles qui subsistent aux échanges commerciaux et à la mobilité de la main-d’œuvre entre les deux provinces et à mettre en place des mécanismes de coopération pour répondre à des enjeux communs.

La promotion d'une entente de partenariat économique entre le Canada et l'Union européenne. Cette entente, une fois signée, permettra de stimuler la croissance économique, la création d’emplois et l’innovation dans le cadre d'une économie mondialisée. Il s'agit, entre autres, de réduire les obstacles aux investissements et à l’accès aux marchés, de renforcer les droits de propriété intellectuelle et de favoriser la mobilité des travailleurs qualifiés.

La mise en œuvre complète de l'Accord sur le commerce intérieur (ACI) permettra d'établir un marché intérieur canadien ouvert performant et stable. De façon particulière, le chapitre 7 sur la mobilité de la main-d’œuvre vise à permettre à tout travailleur ayant la compétence requise pour exercer un métier ou une profession d’avoir accès aux emplois disponibles partout au Canada.

L'accélération de la reconnaissance des qualifications professionnelles pour les personnes formées hors du Québec et du recrutement des travailleurs temporaires assurera aux entreprises québécoises l'accès à une main-d'œuvre qualifiée.

« Pour relever les grands défis qui nous attendent, nous devons changer nos façons de faire. Notre défi est de rassembler nos idées afin de se doter d'une nouvelle vision », a conclu le premier ministre.

Jean Charest

20 mars 2008

lundi, mars 24, 2008

***"Europe - Amérique, je t’aime… moi non plus : MEDEF"***


***DEBAT : "Europe - Amérique, je t’aime… moi non plus "
A armes égales ?

Concurrents ou partenaires économiques ?
Pax americana et pax europea
La culture américaine a-t-elle gagné définitivement ?
Vers une nouvelle alliance EU-UE ?

* Jérôme Bédier, président de la Commission Europe du MEDEF et
Sylvie Goulard, Présidente du Mouvement Européen :

Avec :

Laurent Cohen-Tanugi, diplômé de Harvard, associé du cabinet d’avocats internationaux Skadden Arps, auteur notamment de L’Europe en danger et Les sentinelles de la liberté
Florence Autret, journaliste économique indépendante, professeur de lobbying à l’IEP de Paris, auteur notamment de L’Amérique à Bruxelles.
John Rossant, vice-président de la communication et des affaires publiques de Publicis Groupe.
Joachim Bitterlich, ambassadeur e.r., vice-président exécutif des affaires internationales de Veolia environnement

Soirée animée par Arnaud Fleury, journaliste

Le 18 Mars 2008 à 18h30
au MEDEF à Paris


*Débat très intéressant!

*Photo : Morgane BRAVO

dimanche, mars 23, 2008

***20 Mars : Journée internationale de la Francophonie***Paris

***CEREMONIE OFFICIELLE***





M. Abdou Diouf,
Secrétaire général de la Francophonie


M. Nicolas SARKOZY
Président de la République




M. Suon SALINE, Ministre Conseiller, de la Délégation permanente du Royaume du Cambodge auprès de l'UNESCO, Morgane BRAVO



***DEBAT : Animé par Claude Sérillon avec la participation d'écrivains et de résidents de la cité : "Pourquoi j'ai choisi de poursuivre des études en français?
Pourquoi, pour qui j'écris en français?

Les étudiants de la Cité internationale ont été invités à rédiger un texte intégrant les 10 mots du Concours de la Semaine de la langue française. Le concours sur le site de la Cité Internationale


Catalina Quesada Gómez (à droite), 1er. Prix


Alexandre Roger Najjar


Morgane BRAVO & Claude SERILLON











*COCKTAIL*

Morgane BRAVO & M. Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie









Morgane BRAVO & M. Wilfried N'SONDE






Morgane BRAVO & M. Marc CERISUELO, Directeur de la Résidence Lucien PAYE (CIUP)





*Lien ci-dessus!

*Photos : Morgane BRAVO*

mercredi, mars 19, 2008

***La Belgique retrouve enfin un gouvernement***


***Les négociateurs de cinq partis politiques belges ont approuvé le 18 mars le programme d'un gouvernement de coalition. Neuf mois après ses élections législatives, le pays va donc être doté d'un gouvernement définitif que doit diriger le Premier ministre Yves Leterme. La presse doute cependant de la réussite de cette nouvelle équipe.

Extraits des publications suivantes:
Belgique - De Morgen, Allemagne - Berliner Zeitung, Belgique - La Libre Belgique, Suisse - Neue Zürcher Zeitung

Belgique - De Morgen
"Après neuf mois, l'enfant devait naître", explique Yves Desmet, rédacteur en chef du quotidien. "Les seules alternatives étaient le chaos administratif ou de nouvelles élections. Mais le bébé est venu au monde au forceps; il est prématuré et n'a que peu de chances de vivre. C'est l'accord gouvernemental du grand ajournement où toutes les zones de conflit ont été évacuées. (...) Chez Leterme Ier, la fièvre de l'électoralisme ne baisse pas. Ni la bonne gestion, ni le futur du pays, ni un compromis équilibré et cohérent entre les différents courants idéologiques et les communautés linguistiques ne sont les premières priorités de cette équipe. (...) Ce gouvernement se met la tête dans le sable, déplace les problèmes et continue à se vautrer dans la culture de la promesse. L'addition sera pour plus tard, et ne lui sera, du moins l'espère-t-il, pas présentée." (19.03.2008)

Allemagne - Berliner Zeitung
Alois Berger, correspondant du journal à Bruxelles, jette un regard pessimiste sur le nouveau gouvernement d'Yves Leterme. "Yves Leterme n'est pas uniquement un Flamand, c'est un pur Flamand. La Belgique ne l'intéresse pas. Dans le meilleur des cas, elle lui est indifférente. Dans le cas contraire, comment quelqu'un peut-il avoir l'idée de former une alliance électorale avec un parti séparatiste [le parti chrétien-démocrate CDV] ? (...) Naturellement, il a fait amende honorable. Il ne dénigre plus les francophones et accepte de donner des interviews en français. Mais, jusqu'à la fin, il a essayé d'intégrer les séparatistes dans le gouvernement. Le chrétien démocrate Yves Leterme n'est pas lui-même un séparatiste, mais il imagine volontiers une Flandre sans cette embarrassante Wallonie. Aussi affiche-t-il cette ambivalence caractéristique de la Flandre." (19.03.2008)

Belgique - La Libre Belgique
Michel Konen salue le fait que la Belgique puisse de nouveau compter sur un gouvernement mais doute de l'efficacité de cette nouvelle équipe. "Il est excessif de parler de programme à propos de cet accord. Parlons plutôt de catalogue de bonnes intentions. Juste de quoi faire une déclaration gouvernementale à destination de parlementaires qui n'ont pas envie de faire des misères à leurs ministres frais émoulus. Il est vrai que les promesses sont nombreuses. Pour avoir des idées de dépenses, ils ont eu des idées de dépenses. Ils en ont eu tellement qu'ils n'ont pas eu le temps de chercher les économies qu'il faudra faire pour les mettre en oeuvre. (...) Leterme n'a pas mis les problèmes non résolus au frigo, selon l'antique technique belge. Il les a repoussés à plus tard, aux semaines et aux mois à venir. Il a pavé son avenir de chausse-trapes qui seront autant d'occasions de disputes pour des hommes et des femmes qui n'ont pas démontré jusqu'ici leur profond désir de faire équipe ensemble. Leterme Ier, 'no future' ?" (19.03.2008)

Suisse - Neue Zürcher Zeitung
Aucun parti n'a réussi à imposer sa vision, écrit Jürg Dedial à propos du nouveau gouvernement de coalition. "Cela ne signifie pas que la Belgique est condamnée à l'échec. Le pays pourra se débrouiller avec ses institutions politiques imparfaites et maintenir l'espoir, non illusoire, de redistribuer prudemment les richesses (de la Flandre vers la Wallonie) et penser que le renforcement ultérieur des régions européennes permettra de surmonter les barrières ethniques et linguistiques. Bruxelles, la métropole, qui est devenue plus européenne que belge, jouera également un rôle toujours plus important pour équilibrer la situation dans le pays." (19.03.2008)

Eurotopics

lundi, mars 17, 2008

***L'UE doit protéger les données personnelles des internautes***


***En juillet 2009, la Suède occupera la présidence de l'UE. Le journal exhorte déjà le gouvernement à en tirer parti pour renforcer la protection des données personnelles sur internet. Selon le quotidien, celle-ci est mise en péril par des réglementations européennes, comme celle qui autorise l'enregistrement des courriers électroniques privés.

"Les priorités du gouvernement pour la présidence sont déjà clairement établies, mais cela ne doit pas l'empêcher de tenir compte d'un autre élément : le renforcement de l'intégrité personnelle," écrit le journal. "L'énergie, la protection du climat, le travail, la croissance, la démographie et l'émigration sont des thèmes essentiels à l'avenir et à la prospérité de l'UE.

Mais, si les citoyens de l'UE n'ont pas le droit à la protection de leur vie privée, leur vie s'en trouvera qu'appauvrie. Pendant sa dernière présidence, la Suède a été un pays pionnier pour l'ouverture en Europe. Cette fois, il s'agit de mettre en avant la protection de l'intégrité des personnes."

Svenska Dagbladet (Suède)
Courrier International

dimanche, mars 16, 2008

***Ce que Sarkozy prépare pour l'après-municipales***


***Gouvernement, vie privée, relation aux Français, collaborateurs : le chef de l'État s'attelle à quatre chantiers.

Après Sarkozy I, Sarkozy II ? Le chef de l'État a bien entendu le «coup de gueule» des Français, il entend leur montrer qu'il a, encore une fois, «changé», comme il le disait déjà le 14 janvier 2007. «Il faudrait qu'il soit sourd et aveugle pour ignorer les critiques des Français», résumait il y a quelques jours un conseiller du président de la République : «Il s'adapte, il l'a toujours fait, tout homme politique le fait. La seule chose importante est de ne pas se rétracter, ne pas se replier sur soi», ajoutait ce conseiller.

Nicolas Sarkozy souhaite que l'après-municipales soit l'occasion de changements sur plusieurs registres. Le premier est celui du gouvernement. Il l'a dit au Figaro, ces changements se feront à la marge. «Il y a quelques fonctions qui ne sont pas assumées dans ce gouvernement», reconnaît-on à l'Élysée. Un secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire devrait être nommé, notamment pour «aider» à la réforme de la carte hospitalière. Un secrétaire d'État au Grand Paris est aussi annoncé. Le nom de l'ex-patronne de la SNCF, Anne-Marie Idrac, est le plus souvent évoqué. Enfin le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, pourrait être chargé du numérique. En revanche, Claude Allègre est le grand absent des pronostics. Il est vrai que, aucun ministre important n'étant annoncé sur le départ, on ne voit pas quelle pourrait être la piste d'atterrissage de l'ex-ministre de l'Éducation nationale.

Le deuxième registre est celui de sa vie personnelle. Depuis son voyage en Afrique du Sud avec Carla Bruni, le président a ouvert une nouvelle séquence «élégance et discrétion», selon la formule d'un ami du chef de l'État. Contrairement à Cécilia Sarkozy, Carla Bruni-Sarkozy apparaît comme la «bonne élève, appliquée, au premier rang de la classe», se félicite cet ami. Les 26 et 27 mars, la visite d'État en Grande-Bretagne devrait être le point culminant de cette «représidentialisation» du couple Sarkozy, lors du grand dîner en présence de la reine, à Buckingham Palace. Dès la semaine prochaine, les sorties du chef de l'État auront aussi un caractère plus régalien : lundi, il consacrera toute la journée à la mémoire des poilus, à l'occasion de l'hommage à Lazare Ponticelli. Il sera le lendemain sur le plateau des Glières (Haute-Savoie) pour commémorer la Résistance pendant l'occupation nazie. Vendredi il inaugurera le lancement d'un nouveau sous-marin à Cherbourg. Au total, un proche du conseiller espère qu'il «continuera le changement de lui-même» jusqu'au bout pour trouver un point d'équilibre entre «ce qu'il est» et «ce qu'exige la fonction».

«Écouter et prendre son temps»

Troisième registre : Nicolas Sarkozy entend démontrer qu'il est resté le «président de la proximité». Les difficultés personnelles du chef de l'État, depuis le mois d'octobre, ont donné le sentiment aux Français «que le président ne s'occupait plus d'eux», reconnaît-on à l'Élysée. Depuis un mois, Nicolas Sarkozy a modifié le style de ses déplacements, pour être «plus en phase avec le pays». Il cible chaque semaine un territoire de France, si possible dans une petite ville, pour «écouter et prendre son temps».

Quatrième évolution : l'entourage élyséen. En début de semaine, l'Élysée devrait annoncer plusieurs réaménagements internes. Au menu : le départ du porte-parole David Martinon et la suppression de son poste. Martinon pourrait être nommé consul aux États-Unis, peut-être à Los Angeles (nos éditions d'hier). Symbole du nouveau style présidentiel en mai, la petite salle de presse, avec son fond bleu et son pupitre, sera désormais inoccupée. C'est le sherpa du président, Jean-David Levitte, qui expliquera désormais la diplomatie élyséenne à la presse. Le secrétaire général Claude Guéant reste l'indispensable numéro deux de la maison et conserve un rôle de pédagogue des positions présidentielles dans les médias, même si ses interventions pourraient être «mieux dosées», confie-t-on à l'Élysée. Il devrait aussi s'impliquer plus souvent dans des rendez-vous avec les parlementaires. Autre départ attendu, celui de Georges-Marc Benamou, conseiller culture et audiovisuel. Catherine Pégard, actuelle conseillère politique du président, pourrait se voir confier une partie de son portefeuille. Donnée partante ces derniers jours, la directrice de cabinet du président, Emmanuelle Mignon, restera. Enfin, le conseiller en communication, Franck Louvrier, se verrait dès lors confier «l'ensemble du pôle com» avec pour mission de coordonner les interventions des conseillers, afin d'éviter l'effet brouillon des derniers mois.

Charles Jaigu
Le Figaro
14/03/2008

*Photo : AP

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Voici ce que vous risquez de recevoir un jour dans votre boîte aux lettres, de la part d'un de vos "amis", donc, "sans danger":

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O “Novo Telegrama” está cheio de novidades, mas uma coisa não mudou: quem recebe, lê! "


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Cordialement,

Morgane BRAVO

*Correios : Lien ci-dessus!

vendredi, mars 14, 2008

***Méditerranée : l'UE entérine le nouveau projet***


***Nicolas Sarkozy a exposé hier son nouveau projet d'union, qui a reçu l'approbation de Bruxelles.

Les partenaires européens de la France ont acquiescé sans enthousiasme au projet d'Union pour la Méditerranée présentée hier par Nicolas Sarkozy, conjointement avec Angela Merkel. Pour la première fois hier, lors du Conseil européen, le chef de l'État français présentait formellement l'une des idées diplomatiques phares de son quinquennat. L'accueil réservé au texte de deux pages qui décrit l'architecture institutionnelle de la nouvelle union, fut au diapason des ambitions françaises, largement revues à la baisse.

Au lieu de créer ex nihilo une nouvelle union, le projet se contente de prendre appui sur le processus de Barcelone, forum de coopération interméditerranéen lancé en 1995, aujourd'hui ensablé, et auquel la France souhaite donner un « nouvel élan ». « Sous présidence française, le processus de Barcelone sera porté à un autre niveau, mais il s'agit du même instrument », a minimisé la chancelière allemande. Seule réelle innovation : une présidence conjointe, assurée par un pays du sud et un du nord de la Méditerranée, assistée d'un secrétariat, organisera tous les deux ans, un sommet réunissant les 43 pays invités. Berlin a forcé Paris à corriger une initiative qui privilégiait le sud de l'Europe et menaçait l'intégrité de l'UE. Nicolas Sarkozy a répété hier son souhait que les Vingt-Sept « établissent » l'Union pour la Méditerranée « sur un pied d'égalité ». « Si les institutions envisagées n'entrent pas en conflit avec celles existantes, je ne verrais pas pourquoi nous ne lancerions pas la démarche », a ajouté le premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker.

Trois milliards d'euros de fonds communautaires

La Commission européenne, en revanche, s'est montrée vraiment allante. « Il semble que toutes les conditions sont réunies pour aller de l'avant », a déclaré son président, José Manuel Barroso. L'institution bruxelloise est surtout soulagée de voir sa place formellement reconnue, et de garder la main sur les quelque 3 milliards d'euros de fonds communautaires qui seront alloués entre 2007 et 2010 aux 10 états du Sud.

Nicolas Sarkozy a expliqué que seuls des fonds privés seraient levés afin de financer les futurs projets de « l'Union », tels que des travaux de dépollution de la Grande Bleue. Ces questions budgétaires continuent pourtant à tarauder certains États membres. « Nous devrons nous assurer que les fonds sont correctement utilisés » a rappelé Angela Merkel, tandis que Londres redoute un possible « redéploiement » des ressources. La Pologne, pour sa part, a vite fait de comparer les largesses financières accordées au Sud avec celles, plus modestes, prodiguées à son protégé ukrainien (500 millions d'euros). « Nous acceptons ce projet en général mais j'espère que les dirigeants européens seront d'accord pour donner une perspective européenne à l'Ukraine », a déclaré le premier ministre Donald Tusk. Un parfait vœu pieux.

De notre correspondant à Bruxelles, Pierre Avril
Le Figaro
14/03/2008

*Photo : Les dirigeants européens (ici le président du Parlement européen, Hans-Gert Pottering, Romano Prodi, José Luis Zapatero, Nicolas Sarkozy et Grordon Brown) ont recadré le projet du président français. (Faget/AFP).
Photo : AFP

jeudi, mars 13, 2008

***Les visas américains sèment la discorde dans l'UE***


***Après la République tchèque le mois dernier, la Lettonie et l'Estonie ont conclu le 12 mars des accords d'exemption de visas avec les Etats-Unis en vertu desquels leurs ressortissants devraient pouvoir entrer librement sur le territoire américain. Cette démarche va ouvertement à l'encontre de la Commission européenne qui négocie depuis des années avec les Etats-Unis un accord global applicable à tous les Etats membres.

Lettonie - Diena
Aivars Ozolins voit dans l'accord [d'exemption des visas] un pas dans la bonne direction. "Au sommet de Bruxelles [des 13 et 14 mars], le ministre des Affaires étrangères [letton] Maris Riekstins et le Premier ministre [letton] Ivars Godmanis se verront reprocher leur non-respect des règles européennes. La Commission européenne a critiqué les accords bilatéraux de certains pays européens avec les Etats-Unis sur l'exemption des visas. En février, la République tchèque a signé un mémorandum similaire et la Hongrie et la Slovaquie vont bientôt faire de même. L'UE souhaite plutôt trouver une solution commune aux 27 Etats membres, et apparemment, il est encore trop tôt pour nous autres Européens de l'Est. Mais tous les 'anciens membres', à l'exception de la Grèce, bénéficient déjà de ce privilège. D'un point de vue moral,il est fâcheux de priver les 'nouveaux' de visas, en attendant que Bruxelles trouve une solution." (13.03.2008)

Estonie - Postimees
Erkki Bahovski rappelle que, au sein de l'UE, seuls le Danemark et la Grande-Bretagne ont d'abord permis aux Estoniens d'entrer sur leur territoire sans visa. La Finlande, puis d'autres Etats leur ont finalement emboîté le pas. "Désormais, l'UE souhaite que l'Estonie et les autres pays négociant l'exemption des visas avec les Etats-Unis passent par Bruxelles. Et c'est là que se trouve un paradoxe. L'Estonie a toujours approuvé une approche commune en matière de politique extérieure et de sécurité, notamment dans le cadre des relations avec la Russie. En outre, l'Estonie a toujours critiqué les accords bilatéraux avec la Russie. Et maintenant, nous faisons exactement la même chose : nous négocions bilatéralement avec les Etats-Unis." (13.03.2008)

Allemagne - Süddeutsche Zeitung
"Si la République tchèque, l'Estonie et la Lettonie négocient, comme c'est le cas actuellement, des accords bilatéraux pour permettre une entrée sur le territoire américain sans visa, c'est fâcheux, mais pas dramatique", relève Martin Winter. "Ces négociations affaiblissent la position de l'UE qui demande des négociations menées au nom de tous, et donc en position de force. Mais s'il s'agit d'un cas isolé, ce n'est pas catastrophique. Cependant, cette affaire n'est qu'un maillon d'une chaîne d'événements qui alimentent le doute : on peut se demander si les pays d'Europe de l'Est qui ont rejoint les rangs de l'UE il y a quatre ans se sont véritablement intégrés. (...) La tentation de faire cavalier seul avec les Etats-Unis et la Russie semble grande, mais l'attrait d'une force commune [européenne] devrait être encore plus fort. Rien ne prouve qu'un seul Etat européen peut accomplir plus de choses qu'une UE qui fait bloc." (13.03.2008)

Eurotopics

mardi, mars 11, 2008

***La France à l'heure du dialogue interculturel***


***Un colloque organisé à l'UNESCO, les 13 et 14 mars prochains, lance officiellement l'Année Européenne du Dialogue Interculturel en France.

Initiative conjointe de l'Union européenne, des États membres et de la société civile européenne, la Commission européenne a lancé au mois de décembre dernier, la campagne de communication pour l'Année européenne du dialogue interculturel (AEDI) 2008, dont la devise est "ensemble dans la diversité".

L' AEDI a pour objectif de mettre en relief les avantages de la diversité culturelle et d'une participation civique active aux affaires européennes, et cherchera à renforcer le sentiment d'appartenance à l'Europe.

Colloque « Dialogue interculturel et diversité culturelle, un débat renouvelé »

C'est Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, qui lancera officiellement cette manifestation européenne en France, lors d'un colloque organisé au siège de l'UNESCO à l'initiative de La Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration. Cet événement rassemble chercheurs, artistes et professionnels de la culture afin de partager leur réflexion et leur expérience du dialogue interculturel aux niveaux français et européen.

Les débats seront organisés en cinq tables rondes autour des sujets suivants:

concepts, approches théoriques et pratiques : quel décalage entre le penser, le dire et le faire ? diversités culturelles et politiques territoriales : quelle articulation entre la reconnaissance des différences et l'émergence d’une culture commune ? les revues au regard de l'Autre ou l'interculturel à l'œuvre diversité culturelle et cohésion sociale : quel avenir pour les modèles universaliste et multi-culturaliste ? diversités culturelles et construction européenne: une réponse à la mondialisation ? Lancement d'une campagne de labellisation

Outre les différentes manifestations nationales (festivals, expositions, etc…), coordonnées par le ministère de la Culture, un label « Année Européenne du Dialogue Interculturel » sera attribué à des projets culturels, sportifs, ou éducatifs qui mettront en valeur le dialogue interculturel.

Ce label, attribué au niveau régional, constituera une reconnaissance qualitative d’un projet au niveau national et européen, il permettra de promouvoir des initiatives et de favoriser des rencontres.

dimanche, mars 09, 2008

***Mission réussie pour Arianespace : L'ATV Jules Verne est en route pour la Station Spatiale Internationale***








***Le dimanche 9 mars, pour sa première mission de l'année, Arianespace a lancé avec succès l'ATV (Automated Transfer Vehicle) Jules Verne de l'Agence Spatiale Européenne (ESA).

Trente-septième lancement d'Ariane 5, vingt-troisième succès d'affilée.

Ce nouveau succès du lanceur Ariane 5 confirme que l'offre de Service & Solutions d'Arianespace est la référence et la garantie d'un accès indépendant à l'espace pour tous les acteurs du secteur spatial, agences internationales ou nationales, opérateurs privés ou institutionnels. Avec 23 succès d'affilée, Ariane 5 démontre une fois de plus sa fiabilité et sa disponibilité et établit un nouveau record avec une masse de près de 20 tonnes satellisée en orbite basse.

Ariane 5 ES qualifié en vol

La version d'Ariane 5 utilisée pour lancer l'ATV Jules Verne est la version Ariane 5 ES dont c'était le premier vol. Dotée d'une partie basse (Etage Principal Cryotechnique et Etages Accélérateurs à Poudre) identique à celle d'Ariane 5 ECA et d'une partie haute spécifique (Etage à Propergols Stockables ré-allumable), Ariane 5 ES sera à l'avenir utilisée par Arianespace pour lancer les véhicules ATV et, le cas échéant, les satellites de la constellation Galileo.

Une nouvelle mission pour le Centre Spatial Guyanais

Avec ce lancement, Arianespace dessert pour la première fois la Station Spatiale Internationale, faisant ainsi entrer le Centre Spatial Guyanais dans le " club " très fermé des cosmodromes desservant la Station, aux côtés de Baikonur et de Cape Canaveral. Quelques semaines après l'arrimage de Columbus à la Station Spatiale Internationale, le lancement réussi de l'ATV Jules Verne démontre une fois encore que l'Europe est un acteur majeur dans le domaine des vols habités.

Fiche Technique du Vol
Le lancement a été effectué par une ARIANE 5 ES depuis le Port Spatial de l'Europe à Kourou en Guyane française :

à 01h03mn, le dimanche 9 mars, heure de Kourou soit : 04h03mn, en Temps Universel 05h03mn, heure de Paris, 07h03mn, heure de Moscou.

Les paramètres calculés à l'injection de l'étage supérieur à ergols stockables (EPS) sont les suivants :
Périgée : 259,2 km pour 259,5 (± 10) km visés,
Apogée : 263,6 km pour 264,3 (± 15) km visés,
Inclinaison : 51,61° pour 51,63° (± 0,09°) visés.

Le véhicule cargo ATV

La mission de l'ATV est d'assurer le ravitaillement de l'ISS (eau, air, vivres, ergols pour le segment russe, pièces de rechange, matériels pour les expériences, etc.) et les manœuvres de rehaussement de son orbite. L'ISS est une structure de plus de 240 tonnes, y compris le laboratoire européen Columbus récemment ajouté. A la fin de sa mission de plusieurs mois, l'ATV sera rechargé par les astronautes des déchets et autres matériels inutiles avant de se détacher de l'ISS et d'être désorbité.

En vol autonome, après séparation du lanceur, l'ATV utilisera ses propres moyens pour l'énergie (4 grands panneaux solaires et batteries), pour le guidage (GPS, senseur stellaire) en liaison avec son centre de contrôle à Toulouse. En approche finale, un système de navigation optique guidera l'ATV sur une trajectoire de rendez-vous avec l'ISS à laquelle il s'amarrera automatiquement, plusieurs jours après son lancement. Le vaisseau restera amarré à l'ISS pendant près de six mois jusqu'à sa rentrée guidée dans l'atmosphère où il se désintègrera.

L'ATV a été construit en Europe par Astrium et un large consortium d'industriels européens. De forme cylindrique, 10 mètres de long pour 4,5 mètres de diamètre, l'ATV est constitué de deux modules : un module d'avionique et de propulsion (le module de service) et un module pressurisé (le module de fret).


*Lien ci-dessus*

***UN SUCCES! : 250 personnes (dont moi!) se sont levées en pleine nuit pour assister à la retransmission du lancement au site des Mureaux, près de Paris. Le départ d'Ariane est toujours aussi impressionnant. Tout se déroule à la seconde près... Un long suspense avant le second allumage du 3ème étage. On en profite pour prendre le petit déjeuner offert sur place. Après les remerciements en direct sur place et depuis la Guyane, vers 6 heure et demie, c'est terminé. On repart avec "posters" & "pins" en souvenir!











Cordialement,

Morgane BRAVO

vendredi, mars 07, 2008

***JOURNEE DE LA FEMME : François Fillon...***


***Dans le cadre de la Journée de la Femme du samedi 8 mars 2008, François Fillon a souhaité se joindre à l’évènement en postant une tribune personnelle sur son blog.

Le Premier Ministre rappelle le long combat des femmes pour l’égalité et souligne toute son actualité, notamment symbolisée par le sort d’Ingrid Betancourt.

****

Pendant des siècles, les femmes ont été tenues à la lisière de l’Histoire et de la Loi.
Il faudra attendre le XXème siècle, pour voir les droits universels de l’Homme devenir vraiment ceux de la femme ! Ce n’est qu’au cours des six dernières décennies que les femmes furent enfin autorisées à assumer pleinement leurs droits civiques et civils.
Cette journée du 8 mars, nous permet de ne pas oublier ce passé injuste et blessant. Elle nous permet aussi d’apprécier le chemin parcouru depuis, et ceci, grâce aux femmes elles-mêmes qui menèrent le combat pour l’égalité.


Pourtant, tout n’est pas encore réglé.
Dans plusieurs régions du monde, la cause des femmes reste d’une actualité brûlante. Tenues dans un rôle souvent subalterne, soumises à des discriminations, des millions d’entre-elles sont encore victimes du mépris et de la force.
La France n’accepte pas cet état de fait, et saisit chaque occasion de faire entendre sa voix pour le dénoncer.

Dans notre pays lui même, malgré tous les progrès réalisés, on constate encore des inégalités de traitement, des préjugés détestables, des violences faites aux femmes qui ne sont pas tolérables.
Le gouvernement reste vigilant sur ces injustices qui doivent être combattues avec fermeté.

De Caroline Aigle à Laure Manaudou en passant par Marion Cotillard, les derniers mois ont peuplé nos écrans et nos journaux de jeunes femmes fantastiques, qui sont autant de figures emblématiques dans leur domaine.

Derrière ces réussites éclatantes, il y a toutes les femmes qui, au quotidien, travaillent dur, transmettent des valeurs, concilient leur vie professionnelle et leur vie familiale; il y a aussi ces femmes isolées et ces jeunes filles des cités qui, malgré les réticences de leur entourage, décident de vivre librement leur vie.

Avec Nicolas Sarkozy, je suis fier d’avoir osé la parité au Gouvernement.
En charge de leurs ministères, ces femmes sont à leurs postes, parce qu’elles le méritent – tout simplement ! A l’image de toutes les Françaises qui ont de la volonté et du talent, leurs compétences sont ainsi reconnues au même titre que celles des hommes.

Aujourd’hui, c’est tout particulièrement vers le visage d’une femme que je me tourne – une femme dont la volonté d’agir et de vivre était immense, et qui est maintenant à la frontière de la mort.
Cette femme, c’est Ingrid Betancourt.
Retenue depuis six ans dans des conditions indignes, elle est le symbole de toutes celles qui luttent et qui prennent le monde à témoin de leurs combats.
Au milieu de la jungle, son cœur de femme, c’est celui de la liberté et de la justice !
En cette journée du 8 mars, nos espoirs se confondent avec ce cœur emprisonné.

François Fillon

jeudi, mars 06, 2008

*Le développement des infrastructures de recherche représentent une condition préalable à la mise en œuvre des objectifs de Lisbonne*


***Les participants à la conférence « Les infrastructures de la recherche », hier et aujourd'hui, se sont concentrés sur les moyens dont dispose l'Europe afin de profiter plus rapidement et efficacement de son potentiel scientifique aux niveaux régional, national et européen. Ils se sont également interrogés sur les moyens de renforcer l'Espace européen de la recherche, mettant ainsi en œuvre les objectifs de Lisbonne. La commissaire européenne chargée de la politique régionale, Mme Danuta Hübner, le commissaire européen chargé de la science et de la recherche, M. Janez Potočnik et le ministre slovène chargé du développement, M. Žiga Turk, ont également participé à cette conférence. Ce dernier a affirmé: « L'économie de la connaissance se fonde sur les talents.

Ces derniers s'appuyant sur la technologie, nous avons besoin d'infrastructures de recherche de haut niveau pour que les talents ne fuient pas aux États-Unis. De plus, nous devrons créer les conditions permettant l'accès à ces infrastructures à toutes les personnes le souhaitant. »Les équipements, les bases de données, les laboratoires, etc. relèvent des infrastructures de recherche ; associées aux ressources humaines, elles sont constitutives de la société fondée sur la connaissance. La conférence portait sur des exemples de bonnes pratiques afin d'exposer les meilleures solutions retenues pour adopter les politiques relatives à la réalisation et à la mise en œuvre d'infrastructures de recherche aux niveaux européen, national et régional.

Par ailleurs, les participants ont mis en avant des modèles performants de partenariat entre les secteurs privé et public pour le financement d'infrastructures de recherche. Ils ont également présenté des exemples s'appuyant sur des sources de financement multiples (fonds structurels, 7e programme-cadre de recherche, Banque européenne d'investissement, fonds régionaux et ressources nationales).Les villes et les régions représentent une courroie de transmission dans l'accomplissement de la société de la connaissance. Les participants ont également insisté sur la nécessité de disposer d'infrastructures de recherche de dimension stratégique sur l'ensemble du territoire de l'Union européenne, étant donné que la plupart des infrastructures actuelles sont situées à l'ouest de l'UE, en raison de facteurs historiques.

L'Espace européen de la recherche ne pourra revivre pleinement qu'ainsi et représenter la force motrice du processus de Lisbonne.Lors de la conférence, la Commission européenne a présenté pour la première fois un guide visant à une utilisation coordonnée des différents mécanismes de financement dans le domaine du développement des infrastructures de recherche aux trois niveaux de décision. L'objectif du guide signé par les commissaires européens, Mme Danuta Hübner, M. Janez Potočnik et M. Günther Verheugen, est de renforcer le développement des régions dans le domaine des sciences de pointe.La présidence présentera les synthèses des débats au Conseil de l'UE, celles-ci devant servir de base à la préparation des décisions prises en mai par le Conseil « Compétitivité ».

UE

mercredi, mars 05, 2008

*La toute première réunion des ministres de l’environnement de l’UE et des pays de l’Amérique latine et des Caraïbes s’est tenue à Bruxelles‏*


***L’adaptation au changement climatique, les énergies renouvelables, la réduction de la biodiversité et la déforestation étaient au cœur du débat de la première réunion entre les ministres de l’environnement de l’UE et ceux des pays d’Amérique latine et des Caraïbes (ALC) qui s’est tenue aujourd’hui à Bruxelles.

Ces thématiques sont particulièrement significatives du fait de leur impact sur le bien-être économique des pays de l’UE et de l’ALC. Les questions soulevées durant cette rencontre serviront de base au sommet UE-ALC des chefs d’Etat et de Gouvernement, qui sera organisé au mois de mai à Lima. Une vingtaine de ministres de l’UE et des pays de l’ALC y sont attendus.Le ministre slovène de l’environnement, Janez Podobnik, a affirmé que « la maîtrise des changements climatiques représentait le principal enjeu pour l’environnement et le développement de l’humanité.

Nous ressentons déjà les conséquences négatives de notre attitude passée à l’égard de l’environnement et sans réaction décisive et immédiate de notre part, ces conséquences deviendront insurmontables ».

C’est la raison pour laquelle les pays de l’UE et ceux de l’Amérique latine et des Caraïbes ont décidé d’initier, lors du IVme sommet EU-ALC de Vienne, un dialogue politique stratégique sur l’environnement à un niveau global.Stavros Dimas, commissaire européen chargé de l’environnement, a ajouté que « Même si l’Amérique latine, les Caraïbes et l’Europe étaient géographiquement séparées, nous partageons un environnement, un avenir et des défis communs. Beaucoup d’entre eux réclament une action globale pour pouvoir être surmontés. L’Union européenne lutte activement, par exemple, contre les changements climatiques, mais cette bataille ne pourra être victorieuse sans le soutien de nos partenaires d’Amérique latine et des Caraïbes.

Etant donné que ces pays représentent un réservoir de biodiversité et de forêts, il est essentiel de coopérer avec eux afin d’éradiquer l’extinction de certaines espèces et de leurs habitats. Nouvelle impulsion du partenariat EU - Amérique latine / CaraïbeLa rencontre des ministres de l’environnement des deux régions est la première étape d’un processus destiné à se développer dans le cadre du partenariat EU –ALC. Les relations entre les pays membres de l’UE et les pays d’Amérique latine et des Caraïbes se concentrent fortement sur certaines sous-régions, telles que la région caraïbe, la communauté Andean [1] , la communauté Mercosur [2] et certains pays comme le Brésil ou le Mexique.L’objectif de la réunion était d’identifier des priorités communes et des champs de coopération dans le domaine de l’environnement.

Elle ouvre la voie au sommet de Lima de mai prochain durant lequel les chefs d’Etat et de Gouvernement discuteront plus avant de la coopération entre ces deux régions. Etant donné les liens historiques, culturels et économiques qui unissent l’Union européenne, l’Amérique latine et les Caraïbes, il est primordial pour ces deux régions de relever de pair des défis globaux.Un réservoir de ressources naturellesL’Amérique latine est dotée de richesses naturelles et de biodiversité. Elle est considérée comme l’aire biologique la plus riche du monde, comprenant près de 40% des espèces animales et végétales. Afin de préserver cette richesse, il est essentiel de la gérer convenablement et d’en prendre soin, plus particulièrement au regard des défis environnementaux qu’affronte la région.L’Amérique latine et les pays des Caraïbes subissent déjà les conséquences du changement climatique et des catastrophes naturelles. Durant les dernières années, par exemple, les côtes occidentales de l’Amérique latine ont dû affronter une augmentation substantielle des précipitations, alors que l’intérieur des terres a souffert de la sécheresse. Les glaciers d’Amérique du Sud sont menacés; leur disparition entraînerait une diminution considérable du niveau d’eau disponible pour la consommation humaine, l’agriculture et la production énergétique.La biodiversité sera encore sévèrement affectée par le changement climatique, à tel point que de nombreuses espèces des régions tropicales risquent de disparaître. L’élévation du niveau de la mer affectera les îles des Caraïbes où la moitié de la population vit à moins de1,5 kilomètre des côtes.L’UE soutient l’environnement dans les pays de l’ALCDurant les dernières années, l’Union européenne a apporté son soutien à de nombreuses initiatives environnementales en Amérique latine et dans les Caraïbes.

Ceci représente une aide de 345 millions d’euros de 2002 à 2007, allouée à des actions environnementales et climatiques, celles-ci comprenant notamment la promotion des énergies renouvelables, la prévention des catastrophes naturelles, la gestion des ressources naturelles, la préservation des forêts et de la biodiversité et la lutte contre la désertification.De 2002 à 2006, l’UE a également cofinancé 74 projets scientifiques et de recherches pour un montant total de 210 millions d’euros. Ces projets concernaient essentiellement l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques, la gestion intégrée des écosystèmes, la gestion de l’eau et des zones côtières, la biodiversité et les impacts sanitaires des problèmes environnementaux.Pour la période 2007-2010, l’UE prévoit d’octroyer une aide de 100 millions d’euros à des projets en Amérique latine et dans les pays des Caraïbes dans les domaines de la gestion forestière, de la déforestation, de la gouvernance de l’environnement, de l’adaptation aux changements climatiques.

Cette aide sera renforcée par une assistance financière destinée à des projets traitant notamment de la gestion environnementale et durable des ressources naturelles dont l’énergie (ENRTP) et par le financement de projets de recherches intégrés au 7me programme-cadre pour la recherche. La Banque européenne d’investissement émettra des prêts d’un montant total de 2,8 milliards d’euros pour financer des projets sur la durabilité environnementale, l’atténuation du changement climatique, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ainsi que sur les puits de carbone.Dans le domaine de la prévention des catastrophes naturelles, l’Union européenne espère pouvoir attribuer 24 millions d’euros aux pays des Caraïbes au titre de la stratégie de réduction des risques de catastrophes et de leur prévention dans les pays en voie de développement, qu’elle adoptera en octobre. [1] Bolivie, Colombie, Equateur, et Pérou [2] Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay

UE

mardi, mars 04, 2008

***MESSAGE DE LAURENCE PARISOT AUX ENTREPRENEURS***France

***Nous sommes tous des hommes ou des femmes d’entreprise, profondément attachés aux valeurs de l’entreprise, et nous nous sommes donné depuis le premier jour l’objectif partagé de réconcilier les Français avec l’entreprise.

Nous voulons de l’éthique et de la transparence. Nous voulons des règles du jeu claires, parce que nous aimons la vérité, parce que nous sommes des acteurs responsables, et parce l’économie de marché est à cette condition.

C’est pourquoi nous nous sommes tous indignés quand nous avons appris que de nouveaux accords obscurs concernant encore des sommes d’argent importantes avaient été conclus au sommet de l’Uimm.

Trop c’est trop !

Nous devons tous condamner publiquement ces pratiques pour qu’elles prennent définitivement fin, pour qu’elles ne puissent plus jamais ressurgir d’aucune façon, pour qu’elles cessent d’entacher l’image de l’entreprise, l’image des entrepreneurs, l’image du Medef, l’image de chacun de nous.

Il faut se donner les moyens d’un nouveau départ. J’ai donc demandé à l’ensemble des membres de l’Uimm qui détiennent des mandats nationaux au titre du Medef de remettre ces mandats à la disposition du Medef.

Je vous précise que les mandats locaux, détenus par les adhérents des Uimm locales, ne sont en aucun cas concernés car je suis certaine que les adhérents Uimm sur le terrain sont tous des chefs d’entreprises de bonne volonté, et qu’ils ne se reconnaissent pas dans les pratiques qu’ils découvrent. Comme des milliers d’autres mandataires, ils donnent bénévolement ce qu’ils ont de plus précieux, c’est-à-dire leur temps, aux instances paritaires dans lesquelles ils siègent. Ils ont un engagement et un comportement exemplaires.

C’est pourquoi j’appelle toutes les Fédérations, tous les Medef territoriaux et toutes les Uimm locales à rester proches et solidaires au nom des valeurs de l’entreprise.

C’est pourquoi j’appelle l’ensemble des chefs d’entreprise de toutes tailles, TPE, PME, moyennes et grandes entreprises, à nous rejoindre dans ce mouvement et à se mobiliser à nos côtés pour faire bouger les lignes.

Nous voulons créer ensemble le patronat du 21è siècle, entrepreneurial, ouvert, transparent et éthique, au service de toutes les entreprises et au service de la France.

Je compte sur vous et vous pouvez compter sur moi pour que nous soyons ensemble les garants d’une unité patronale élargie et fière d’elle-même.

Laurence Parisot
Présidente du MEDEF


*Le JDD-Parisot: "Tout remettre à plat"!. Lien ci-dessus!

***MUNICIPALES : Le palmarès des villes les mieux gérées...*** France


***Pour la deuxième fois, Challenges fait un bilan des gestions municipales : les 873 villes françaises de plus de 10 000 habitants ont été scrutées à l'aune de 5 critères et notées.

*Instructif avant d'aller voter*

Magazine Challenges
21.02.2008

*Lien ci-dessus!

***Bicamérisme et représentation des régions et des collectivités locales...: SENAT*** France



***BICAMÉRISME ET REPRÉSENTATION DES RÉGIONS ET DES COLLECTIVITÉS LOCALES :
LE RÔLE DES SECONDES CHAMBRES EN EUROPE***

Conférence organisée par le Sénat de la République Française et le Congrès des Pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe en coopération avec l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe et la Commission de Venise du Conseil de l'Europe.

La conférence a fait l’objet d’une interprétation simultanée en cinq langues : anglais, français, allemand, italien et russe.

***Dix-sept Etats en Europe sont dotés d'un parlement bicaméral. On a pu penser pendant longtemps que le bicamérisme était indissociable du fédéralisme et constituait un élément clé de la spécificité de celui-ci.

Si les six Etats fédéraux européens sont tous bicaméraux, ils ne représentent pas pour autant la majorité des pays dotés d'un système de représentation bicamérale. Il en va de même aussi de plusieurs états unitaires plus ou moins décentralisés ou constitutionnellement régionalisés. Le bicamérisme apparaît ainsi plus généralement comme une réponse adaptée à la recherche d'un équilibre entre le centre et les composantes territoriales de l'Etat.

SENAT
21 février 2008

*Retrouvez les videos du colloque : Lien ci dessus!

lundi, mars 03, 2008

*Allocution de Dimitrij Rupel, ministre slovène des Affaires étrangères, lors de la session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies‏*


***Monsieur Dimitrij Rupel, ministre slovène des Affaires étrangers et Président du Conseil des Affaires générales et des relations extérieures de l’UE, a participé aujourd’hui à Genève à la réunion de haut niveau de la 7me session du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies.

Le travail de la présente session, qui se terminera le 28 mars 2008, portera principalement sur l’examen des mandats des rapporteurs spéciaux des Nations Unies sur certaines questions importantes et sur leur renouvellement, ainsi que sur les moyens les plus appropriés de répondre promptement et efficacement aux violations les plus graves des droits de l'homme.Dans son introduction, M. Rupel s’est dit honoré de pouvoir, à l'occasion du futur 60me anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme, s’adresser au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies au nom de l’Union européenne et des pays candidats. Au moment de son adoption, la Déclaration a marqué une étape importante dans la reconnaissance des droits de l'homme et des libertés fondamentales partout dans le monde.

« Mais, » a ajouté M. Rupel, « la mise en œuvre de ces droits et libertés dans toutes les régions du monde demeure un objectif majeur. »Cette année nous célébrerons également le 15me anniversaire de la fondation du Haut Commissariat aux Droits de l'Homme, a poursuivi M. Rupel en ajoutant qu’à cette occasion, l'Union européenne désirait exprimer à Louise Arbour, Haut Commissaire des Nations unies aux Droits de l’Homme « son profond respect et ses remerciements pour le travail qu’elle a accompli dans la mise en valeur et la protection des droits de l'homme. »Dans son allocution, M. Rupel a également évoqué la situation des droits de l'homme dans certains pays, et a présenté les activités et les initiatives afférentes que proposera l’Union européenne lors de son Conseil.En conclusion, il a souligné le rôle important du dialogue interculturel dans le monde actuel.

« L’Union européenne a consacré l’année 2008 au dialogue interculturel ; j'espère que sa devise, « Unie dans la diversité », pourra également inspirer votre travail lors de cette session du Conseil des Droits de l'Homme » a-t-il encore souhaité.

UE

dimanche, mars 02, 2008

***Le méthane, un gaz aussi nuisible que le CO2***


***Une étude française démontre que l'impact de ce gaz libéré par les ruminants, les déjections animales ou les décharges d'ordures ménagères est beaucoup trop sous-estimé aujourd'hui.

Dans un article publié dans La Recherche, trois spécialistes de l'énergie et du climat, Benjamin Dessus, Bernard Laponche et Hervé Letreut, lancent un pavé dans la mare. À force de se focaliser sur le gaz carbonique (CO2), et de négliger l'impact des autres gaz à effet de serre, comme le méthane (CH4) ou l'oxyde nitreux, les politiques de lutte contre le réchauffement risquent, selon eux, de tourner au fiasco. Ils ne remettent pas en question la réalité du réchauffement climatique, mais critiquent les options en matière de réduction.

Ils démontrent, chiffres et courbes à l'appui, que la récupération de la majeure partie du méthane (CH4) dégagé par la décomposition des décharges d'ordures ménagères aurait plus d'impact sur la réduction du réchauffement climatique que la construction de trois réacteurs nucléaires de type EPR. Ou, plus concret encore, qu'elle aurait le même effet que l'isolation thermique de 400 000 logements anciens par an pendant vingt-cinq ans. Le tout à moindres frais, en valorisant une ressource énergétique pouvant servir aussi bien à produire de l'électricité qu'à chauffer des immeubles ou à faire rouler des bus ou des voitures…

Pour illustrer leur propos, les chercheurs s'appuient sur la résolution du Conseil des ministres de l'Environnement de l'Union européenne, en date du 30 octobre 2007. Pour éviter un réchauffement planétaire de plus de 2 °C, le texte préconise, en effet, de « stabiliser la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère à environ 450 ppm d'équivalent CO2» en procédant par étape. Les émissions devront « atteindre leur maximum dans les dix ou quinze ans qui viennent» avant de revenir « d'ici à 2050» à «un niveau inférieur d'au moins 50 % à celui de 1990».

Fort bien. Sauf que «seuls les efforts de réduction du CO2 sont cités, déplorent nos trois experts. Les gaz à effet de serre autres que le CO2 (méthane, oxyde nitreux, etc.) ne font l'objet d'aucune mention spécifique». Même constat en France : «Lors du “Grenelle de l'environnement”, toutes les mesures prononcées concernaient la réduction des émissions de CO2 sans qu'une seule fois, dans le document final, ne soit jamais mentionné le méthane.»

Pourquoi un tel oubli ? Essentiellement pour des raisons pratiques répondent les auteurs. La conversion en «tonnes équivalent CO2» permet, en effet, de comptabiliser plus facilement la contribution des différents gaz responsables de l'effet de serre. Mais du fait de la «généralisation de son emploi […], tout se passe comme si l'on avait affaire à un seul gaz, “équivalent CO 2” dont il s'agit de réduire les émissions.»


L'Europe doit réagir

Plus grave : les calculs d'équivalence sont effectués de façon très approximative, ce qui contribue à sous-estimer l'impact du méthane, notamment. Il est ainsi couramment admis que l'émission d'une tonne de méthane dans l'atmosphère a le même effet que 21 tonnes de CO2. Sauf que cette équivalence n'est valable que sur une période de cent ans. Le temps de vie du méthane dans l'atmosphère étant beaucoup plus faible que celui du CO2, son impact climatique est d'autant plus élevé que la période de référence choisie est courte. Par exemple : à l'horizon 2050, date à laquelle l'Europe veut réduire de 50 % ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, le «pouvoir de réchauffement global» du méthane n'est plus égal à 21 mais à 49. Et à cinq ans, une tonne de méthane fait autant de dégâts que 101 tonnes de CO2 ! Conclusion : l'Europe ne pourra pas atteindre son objectif si elle n'intègre pas le méthane dans son programme de réduction d'émissions et si elle persiste à lui appliquer un coefficient d'équivalence inadapté.

Enfin, tout en maintenant «l'effort indispensable sur le CO2», la récupération et la valorisation énergétique du méthane présentent l'avantage de ne pas pénaliser le développement économique notamment dans les pays émergents. Bien au contraire !

Marc Mennessier
LE FIGARO SCIENCES
29/02/2008

samedi, mars 01, 2008

***Nécessité d’une réflexion éthique et scientifique globale***


***Aujourd'hui viennent de s'achever à Brdo pri Kranj les deux journées de réunion du XIe Forum des Conseils nationaux d'Éthique au cours desquelles les membres des forums nationaux et du Groupe européen d'Éthique (EGE), corps consultatif de la Commission européenne s’occupant de l’éthique dans les domaines de la science et de la biotechnologie, ont débattu de questions ayant trait à l’éthique et à la science.

« Le développement de la science, de la profession médicale et de la société nous place perpétuellement devant de nouvelles questions morales qui exigent une réflexion éthique et scientifique globale, un débat interdisciplinaire, une prise de position éclairée et un dialogue ouvert. Ce n’est, en effet, qu’ainsi que nous pourrons, face à une situation particulière, trouver les meilleures solutions adaptées au malade, au médecin et à la société », a souligné la ministre de la santé, Zofija Mazej Kukovič, hôtesse de la rencontre, dans son discours d'ouverture prononcé le premier jour de la réunion.« Disposant de l'une des plus anciennes commissions d'éthique au monde, la Slovénie a une excellente tradition dans le domaine de l'éthique en matière de biomédecine », a souligné France Cukljati, Président du Conseil d'État.

Son intérêt pour l'éthique apparaît également dans le fait que la Slovénie est l'un des cinq premiers pays ayant ratifié la Convention d'Oviedo sur les droits de l'homme et la biomédecine. Selon Danilo Türk, Président de la République de Slovénie, l'attention portée à l'Éthique constitue l’un des devoirs de la science et des chercheurs.Les participants de la réunion ont parlé de la confrontation des droits et libertés des personnes et des intérêts de la société. Ils ont débattu de l'accompagnement en fin de vie et de la responsabilité dans le domaine des recherches biologique et médicale, deux des questions éthiques prioritaires de l'espace européen.

Le clonage des animaux à fins alimentaires, objet du dernier avis prononcé par l'EGE, a donné lieu à un débat plus approfondi. Les spécialistes en éthique ont déconseillé de recourir à de telles pratiques pour le moment, expliquant que celles-ci n'étaient pas vraiment nécessaires et que leur caractère non naturel les rendait pour beaucoup inacceptables. Comme l'a noté le docteur Jože Trontelj, Président de la Commission d'éthique médicale slovène, ce type de débats a pour conséquence positive d'élever le niveau de conscience et la sensibilité éthique de la société en l’informant sur le problème du comportement trop égoïste de l'homme à l'encontre des autres êtres vivants.Le débat sur les pièges éthiques liés à l'utilisation de méthodes biomédicales visant à améliorer les caractéristiques et les capacités des êtres humains a été l'objet d'une attention particulière.

Il en est de même pour le codex éthique sur le comportement responsable dans le domaine de la nanothechnologie et de la nanoscience adopté récemment par la Commission européenne et présenté au public pour la première fois à Brdo. Les docteurs Božidar Voljč et Didier Sicard, membres des commissions d'éthique slovène et française, ont souligné les graves problèmes éthiques qui interviennent dans la santé publique sur le territoire européen où les différences entre les pays en ce qui concerne les moyens financiers dont dispose la santé publique par habitant est de 1 : 30.Sur l'initiative de la commission slovène d'éthique médicale, le débat a également porté sur l'aide éthique aux malades souffrant de maladies incurables.

Les participants ont soutenu la proposition recommandant de mettre à disposition de ceux qui souffrent beaucoup des méthodes palliatives d’apaisement (sédation). Cette mesure, qui a toutes les caractéristiques d'un traitement médical, ne raccourcit pas la durée de vie et ne s'apparente donc pas à l'euthanasie. Le docteur Inez de Beaufort a présenté les expériences des Pays-Bas sur ce type d'aide. Le docteur Trontelj est d'avis que, avec la mise en place de l'apaisement palliatif et des autres procédés de la médecine sophrologique, il n'y a pratiquement plus aucune raison de pratiquer l'euthanasie.

UE