THINK TANK UNIONEUROPEENNE EUROPÄISCHEUNION EUROPEANUNION UNIONEUROPEA *EUROPIONEERS By MorganeBRAVO
EUROPIONNERS, 2006 EU HUB!*Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens. *Devise:"In varietate concordia"(latin: Unie dans la diversité).*Unie dans la diversité: l'Union Européenne (UE) se compose de 27 pays européens qui partagent les mêmes valeurs démocratiques et se sont engagés à travailler ensemble pour la paix et la prospérité. Il ne s'agit pas d'un Etat destiné à se substituer aux Etats existants. En fait, c'est une organisation unique en son genre!
mardi, avril 22, 2008
***"Montréal, sixième ville en Amérique du nord" et "Le Mexique beaucoup moins cher"...: Etude Choix concurrentiels 2008 ***
***Le Canada perd de la vitesse pour la compétitivité comme environnement d'affaires dans le monde en raison de son dollar et Montréal est au sixième rang dans le nord-est de l'Amérique du Nord en la matière.
Ce sont deux des principales conclusions tirées de l'étude Choix concurrentiels 2008 que la firme de consultants KPMG publie jeudi.
Cette étude réalisée aux deux ans compare 136 villes dans 10 pays. Cela comprend les pays du G7, en plus de Pays-Bas, de l'Australie et pour la première fois, le Mexique.
L'étude sert à comparer les différents endroits géographiques pour les entreprises qui veulent brasser des affaires à l'international. Les pays et villes sont comparés à un indice de référence de 100 basé sur les États-Unis.
KPMG s'est penchée sur 27 facteurs qui influencent les coûts d'exploitation et sur d'autres aspects comme la disponibilité de personnel compétent, les conditions économiques et la qualité de vie.
De façon générale, Montréal est la sixième ville la plus concurrentielle dans le nord-est de l'Amérique du Nord avec un indice de 98,5 alors que Sherbrooke est bonne première avec un pointage de 92,8.
Le Canada se classe au deuxième rang sur les 10 pays de l'étude avec un avantage de 0,6% sur les coûts - un indice de 99,4 comparativement à 100 pour les États-Unis - ayant perdu en compétitivité. Mais il perd du terrain contre les Américains, qui gagnent du terrain depuis 2006.
Selon KPMG, la dépréciation du dollar américain et la force du huard au Canada expliquent en partie ce changement.
«Cette parité entre dollars américain et canadien oblige le Canada à agir pour maintenir son avantage concurrentiel", explique Carl Deslongchamps, associé chez KPMG. Le pays doit démontrer clairement aux entreprises ses avantages dans d'autres domaines.»
«Par exemple, ajoute-t-il, le gouvernement fédéral a décidé dernièrement de réduire les taux d'imposition des sociétés, qui sont maintenant parmi les moins élevés des pays étudiés, dans de nombreux secteurs.»
Le Mexique beaucoup moins cher
Le Mexique est le pays où il coûte moins cher de s'installer avec un avantage concurrentiel de 20,5% sur les 100 points des États-Unis. Le Japon et l'Allemagne sont les pires endroits avec des désavantages respectifs de 14,3% et 16,8%.
Concernant les secteurs d'activité, le Canada brille surtout dans le domaine des essais cliniques avec un score de 92,6, un avantage de 7,4% contre les États-Unis. C'est peut-être en raison de la force de Montréal et Halifax car ces villes sont classées 15e et 11e respectivement dans ce secteur.
Mais le pays à l'unifolié se fait déclasser par le Mexique, où l'indice est de 63,9.
Le même phénomène est observé dans les essais de produits électroniques car le Canada obtient la note de 94,4 alors que le Mexique obtient 64,8.
Le développement de logiciels marque un avantage de 3,5% pour le Canada comparativement aux Américains, mais le Mexique est encore champion avec un avantage de 30,5%. Montréal est en 23e position dans ce domaine.
La métropole québécoise occupe le 31e rang mondial au niveau de la recherche biomédicale avec un indice de 94,9 mais elle est battue par Québec qui obtient la note de 90,5 pour la 16e place.
Du côté de la compétitivité économique générale, KPMG considère que le Canada est au troisième rang derrière les États-Unis et les Pays-Bas
Les facteurs considérés par l'étude sont la stabilité, la disponibilité d'employés compétents, les résultats en éducation et la flexibilité du marché du travail.
Fait à noter: le Canada est jugé le pays le plus flexible au niveau du travail temporaire à égalité avec les États-Unis. Mais ces derniers demeurent l'endroit, dans les 10 pays qui figurent dans cette étude, bons premiers à tous les niveaux pour la flexibilité du marché.
Comparativement, la France et l'Allemagne ont les réglementations les plus rigides, selon KPMG.
La réglementation environnementale canadienne est toutefois la plus concurrentielle tandis que l'Italie est 10e et les États-Unis sont au milieu du peloton.
Par contre, étant donné que le Canada fait partie des seuls pays exportateurs nets d'énergie, c'est aussi un cancre au niveau de l'efficacité énergétique avec la 10e place sur 10.
Enfin, l'avantage du Mexique pourrait bien durer au niveau du contrôle des coûts, selon l'étude. C'est le seul pays qui ne verra pas sa population vieillir, contrairement aux autres où les baby-boomers se préparent à la retraite et où la pénurie de travailleurs risque de faire monter les salaires et autres avantages liés à l'emploi.
Michel Munger
La Presse Affaires
27 mars 2008
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