THINK TANK UNIONEUROPEENNE EUROPÄISCHEUNION EUROPEANUNION UNIONEUROPEA *EUROPIONEERS By MorganeBRAVO
EUROPIONNERS, 2006 EU HUB!*Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens. *Devise:"In varietate concordia"(latin: Unie dans la diversité).*Unie dans la diversité: l'Union Européenne (UE) se compose de 27 pays européens qui partagent les mêmes valeurs démocratiques et se sont engagés à travailler ensemble pour la paix et la prospérité. Il ne s'agit pas d'un Etat destiné à se substituer aux Etats existants. En fait, c'est une organisation unique en son genre!
mardi, septembre 30, 2008
***Apporter son propre ordinateur au travail...!***
***La compagnie Citrix Systems vient de lancer un projet pilote. Elle offre à ses employés qui le désirent un montant de 2100$ pour qu’ils achètent et fournissent leur propre ordinateur portatif, peu importe la marque, la configuration, la vitesse ou la grandeur de l’écran. Une seule condition cependant: le portable doit être protégé par des antivirus et par une assurance de trois ans, qui prévoit un service rapide et efficace en cas de bris.
Selon certains observateurs, Citrix serait la première grande société internationale à agir ouvertement de la sorte. Ce projet pilote peut s’expliquer de plusieurs façons. D’une part, la compagnie prétend économiser environ 500$ par individu, compte tenu de tous les coûts reliés à l’achat et à l’entretien général d’un portable.
Employés heureux
D’autre part, cela rend les gens heureux, comme le souligne Charles King, analyste à la firme Pund-IT: «Les gens s’attachent rapidement à leurs équipements et le fait de pouvoir choisir ce qu’ils veulent constitue un grand avantage. Vous savez, des employés heureux sont généralement des employés productifs.»
Citrix est une entreprise un peu spéciale. Elle offre une technologie qui permet aux entreprises d’utiliser tous les logiciels qui leur sont nécessaires à partir d’un centre d’information protégé.
Cette technologie permet donc à des individus d’utiliser, à distance, les logiciels et les bases de données de leur compagnie, mais les programmes et les données ne sont jamais transférés sur l’ordinateur des employés. Cette façon de faire évite donc de nombreux problèmes de confidentialité en cas de perte, de vol ou de piratage des portables.
Certains estiment qu’il s’agit là de la voie de l’avenir. D’autres, au contraire, sont beaucoup moins enthousiastes. C’est le cas de Tim Bajarin, de la firme Creative Strategies: «Cette façon de procéder convient bien à une entreprise comme Citrix, puisqu’elle contrôle parfaitement la technologie nécessaire, mais je doute qu’une entreprise non spécialisée puisse y voir une quelconque utilité.»
Du côté des employés qui participent à ce projet pilote, on souligne que l’expérience permet aux gens d’acheter de l’équipement plus adapté à leur travail. Un ingénieur dans une entreprise n’a sûrement pas les mêmes besoins informatiques qu’un représentant ou qu’un employé de bureau.
Certains pensent que les employés seront portés à effectuer du travail supplémentaire à la maison le soir. D’autres croient plutôt que certains vont transporter leur passe-temps au travail.
Canoë
Yvon Laporte
26/09/2008
lundi, septembre 29, 2008
*Les services du renseignement britanniques ont recours au site internet de socialisation Facebook pour recruter du personnel...*
***Les services du renseignement britanniques ont recours au site internet de socialisation Facebook pour recruter du personnel, a indiqué le Foreign office dimanche.
Le Secret Intelligence Service (SIS) ou MI6, service du renseignement extérieur, publie des annonces depuis quelques semaines sur le site Facebook dans le cadre de sa campagne de recrutement.
"La campagne ouverte de recrutement du Secret Intelligence Service continue pour cibler des réservoirs de talents qui représentent la société britannique d'aujourd'hui", a expliqué une porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
"Plusieurs canaux sont utilisés pour présenter les possibilités professionnelles dans l'organisation. Facebook est l'un des derniers exemples", a-t-elle poursuivi.
Le MI6 a commencé en avril 2006 à recruter de façon ouverte en utilisant des campagnes de promotion à la radio ou dans les journaux.
Le service recrute aussi via son site web où l'on peut remplir en ligne un formulaire de candidature.
LONDRES (AFP)
28 septembre 2008
vendredi, septembre 26, 2008
***Les émissions de CO2 excèdent largement les prévisions ...***
***Beaucoup de bruit pour rien ? L'intense activité diplomatique déployée ces dernières années sur le front climatique n'a eu, jusqu'à présent, aucun impact. C'est, en substance, ce qu'il faut retenir de la publication, vendredi 26 septembre par le Global Carbon Project (GCP), des données mondiales d'émissions de dioxyde de carbone (CO2) pour l'année 2007.
Les cimenteries et la combustion des ressources fossiles (pétrole, charbon, gaz) ont émis 8,5 milliards de tonnes (Gt) de carbone ; les activités de déforestation ont été, pour leur part, responsables de l'émission d'environ 1,5 Gt de carbone. "Ce niveau d'émissions se situe un peu au-dessus des scénarios de développement les plus pessimistes que le GIEC [Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat] a utilisés pour prévoir le changement climatique à la fin du siècle", précise Philippe Ciais (Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement), membre du GCP.
VITESSE PRÉOCCUPANTE
La vitesse à laquelle progressent les émissions est plus préoccupante encore que leur valeur absolue de 2007. "Depuis 2000, les émissions ont crû en moyenne de 3,5% par an, soit quatre fois plus vite qu'entre 1990 et 2000, où cette augmentation annuelle n'avait été que de 0,9% environ", explique Corinne Le Quéré (université d'East Anglia et British Antarctic Survey), membre du GCP. A titre de comparaison, le pire scénario du GIEC prévoit seulement une augmentation de 2,7% par an.
"Cela s'explique par le fait que les pays industrialisés n'ont globalement pas diminué leurs émissions depuis les années 1990 tandis que le développement économique des pays en voie de développement, en particulier la Chine et l'Inde, a été beaucoup plus rapide que prévu", ajoute Corinne Le Quéré.
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En valeur absolue, le Sud émet plus que le NordSelon les données publiées par le Global Carbon Project (GCP), la quantité de dioxyde de carbone (CO2) produite par les pays en développement (non soumis au protocole de Kyoto) représentait, en 2007, 53% des émissions mondiales. En 2004, les pays du Nord et du Sud émettaient encore à parité. Deux ans plus tard, la Chine dépassait les Etats-Unis pour devenir le plus gros émetteur mondial de CO2 (en valeur absolue, pas en émissions par habitant). "En 2007, on voit que l'Inde va dépasser la Russie de manière imminente pour devenir le troisième émetteur mondial", ajoute le climatologue Philippe Ciais, membre du GCP.
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Pourquoi une telle hausse ? "D'abord, il faut avouer qu'il n'y a pas eu d'avancée technologique déterminante, au cours des quinze dernières années, à même de les ralentir significati vement", remarque MmeLe Quéré. L'essentiel (65%) de cette augmentation récente des émissions est imputable à la croissance de l'activité économique, mais 17% proviennent de la baisse en "efficacité-carbone" de l'économie mondiale. "Ce qui veut dire, de manière très paradoxale, qu'il faut aujourd'hui émettre plus de carbone pour produire un dollar qu'il ne le fallait en 2000", décrypte M.Ciais.
Cette chute d'efficacité-carbone, que les chercheurs voient apparaître entre 2000 et 2005, est attribuée au grand nombre de centrales à charbon de conception ancienne construites, pendant cette période, dans les provinces de l'intérieur de la Chine. Les 18% restant sont à imputer à la baisse d'efficacité des puits naturels de carbone : la biosphère terrestre (plantes, animaux sauvages et domestiques, etc.) et l'océan (dissolution directe du CO2 dans l'eau ou absorption par le phytoplancton).
Ces puits "digèrent" chaque année environ 55% du carbone émis par l'homme. Mais, soumis à des températures globalement supérieure s, les océans tendent à en absorber une proportion légèrement décroissante. "La bonne nouvelle est qu'en dépit de cette chute d'efficacité, cette régulation naturelle fonctionne toujours et demeure, malgré tout, assez stable", tempère M. Ciais.
La majorité des données rendues publiques par le GCP sont issues de la compilation des statistiques nationales de production et de consommation énergétique, généralement réputées fiables à 10% près, voire à 20% près dans le cas de la Chine. En revanche, la mesure du taux de CO2 atmosphérique et de son évolution ne souffre pas, elle, de telles incertitudes. La concentration du principal gaz à effet de serre, qui s'élevait à environ 270parties par million (ppm) au cours de l'ère préindustrielle, atteint aujourd'hui 385ppm. Un chiffre qui ne cesse de croître.
Stéphane Foucart
LE MONDE
26.09.08 |
***L'Europe veut accueillir des immigrés diplômés***
***Une carte bleue, sur le modèle de la «green card» américaine, permettra à l'élite du tiers-monde de s'intégrer plus facilement sur le territoire européen.
Bienvenue aux ingénieurs indiens ! Tout en faisant la chasse aux immigrés clandestins, l'Europe souhaite attirer sur son sol des travailleurs hautement qualifiés issus des pays tiers, qu'ils soient africains, chinois ou du sous-continent. Réunis jeudi à Bruxelles, les ministres de l'Immigration ont mis la dernière main à un projet de directive permettant d'offrir à cette élite diplômée, une carte bleue, l'équivalent de la célèbre «green card» américaine. «Nous envoyons un signal d'ouverture», a déclaré le ministre français, Brice Hortefeux, au nom de la présidence de l'Union européenne. Un accord définitif devrait être conclu en novembre.
Les Vingt-Sept s'inquiètent du déficit de compétitivité dont souffrirait l'UE, continent à la démographie vieillissante, surtout en comparaison des États-Unis ou du Canada dont les frontières sont réputées ouvertes aux talents étrangers. Le futur possesseur d'une carte bleue bénéficiera d'une liberté de circulation sur l'ensemble du territoire européen et dès sa première installation, pourra y convier sa famille, sans nécessité de satisfaire à des tests d'intégration. Son conjoint bénéficiera d'un «accès à l'emploi». Ses droits sociaux sont censés être identiques à ceux accordés aux nationaux. Pour autant, la carte bleue n'a rien d'un passeport illimité. Chaque État membre reste libre ou non de l'octroyer, en fonction des caractéristiques propres à son marché du travail. La Hongrie ou la France pourraient se contenter d'offrir ces sésames à des médecins ou des infirmières, où la compétence y fait défaut, tandis que la Belgique cherche des informaticiens ou des ingénieurs. Le salaire des impétrants devra être 1,5 fois supérieur au salaire moyen du pays concerné.
Spécificités nationales
Après quatre ans, le titulaire devra renouveler sa carte bleue, quand bien même son contrat de travail serait à durée indéterminée. S'il est licencié, il disposera de trois mois pour trouver un point de chute équivalent, faute de quoi il perdra le bénéfice de la carte. Plus restrictif encore : ce n'est qu'après dix-huit mois de résidence dans un pays de l'UE que l'intéressé pourra s'établir dans un autre État, une fois le feu vert reçu. «Ce ne sera ni une autorisation automatique, ni le redémarrage d'une nouvelle procédure», indique un diplomate.
«La Blue Card ne règle pas l'accès aux marchés du travail nationaux», a résumé le ministre de l'Intérieur allemand, Wolfgang Schaüble, jugeant «exagérées» les «attentes» nourries par le public. Les États ont fait valoir avec succès leurs spécificités nationales. La Suède, où aucune législation ne fixe le niveau des salaires, craignait que l'Europe ne lui fixe une norme salariale. Pour sa part, la République tchèque refuse d'ouvrir ses frontières aux migrants des pays tiers tant que ses deux voisins, l'Autriche et l'Allemagne, n'ouvrent pas leurs portes aux travailleurs tchèques. Ce qui devrait avoir lieu en 2011. L'objection de Prague représente le seul obstacle que la présidence française devra lever avant d'espérer décrocher un accord, à l'unanimité.
LE FIGARO
De l'un de ses correspondants à Bruxelles Pierre Avril
25/09/2008
*Photo : Des informaticiens indiens à Bombay. L'UE, continent à la démographie vieillissante, veut attirer des travailleurs étrangers qualifiés pour améliorer sa compétitivité. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS
Bienvenue aux ingénieurs indiens ! Tout en faisant la chasse aux immigrés clandestins, l'Europe souhaite attirer sur son sol des travailleurs hautement qualifiés issus des pays tiers, qu'ils soient africains, chinois ou du sous-continent. Réunis jeudi à Bruxelles, les ministres de l'Immigration ont mis la dernière main à un projet de directive permettant d'offrir à cette élite diplômée, une carte bleue, l'équivalent de la célèbre «green card» américaine. «Nous envoyons un signal d'ouverture», a déclaré le ministre français, Brice Hortefeux, au nom de la présidence de l'Union européenne. Un accord définitif devrait être conclu en novembre.
Les Vingt-Sept s'inquiètent du déficit de compétitivité dont souffrirait l'UE, continent à la démographie vieillissante, surtout en comparaison des États-Unis ou du Canada dont les frontières sont réputées ouvertes aux talents étrangers. Le futur possesseur d'une carte bleue bénéficiera d'une liberté de circulation sur l'ensemble du territoire européen et dès sa première installation, pourra y convier sa famille, sans nécessité de satisfaire à des tests d'intégration. Son conjoint bénéficiera d'un «accès à l'emploi». Ses droits sociaux sont censés être identiques à ceux accordés aux nationaux. Pour autant, la carte bleue n'a rien d'un passeport illimité. Chaque État membre reste libre ou non de l'octroyer, en fonction des caractéristiques propres à son marché du travail. La Hongrie ou la France pourraient se contenter d'offrir ces sésames à des médecins ou des infirmières, où la compétence y fait défaut, tandis que la Belgique cherche des informaticiens ou des ingénieurs. Le salaire des impétrants devra être 1,5 fois supérieur au salaire moyen du pays concerné.
Spécificités nationales
Après quatre ans, le titulaire devra renouveler sa carte bleue, quand bien même son contrat de travail serait à durée indéterminée. S'il est licencié, il disposera de trois mois pour trouver un point de chute équivalent, faute de quoi il perdra le bénéfice de la carte. Plus restrictif encore : ce n'est qu'après dix-huit mois de résidence dans un pays de l'UE que l'intéressé pourra s'établir dans un autre État, une fois le feu vert reçu. «Ce ne sera ni une autorisation automatique, ni le redémarrage d'une nouvelle procédure», indique un diplomate.
«La Blue Card ne règle pas l'accès aux marchés du travail nationaux», a résumé le ministre de l'Intérieur allemand, Wolfgang Schaüble, jugeant «exagérées» les «attentes» nourries par le public. Les États ont fait valoir avec succès leurs spécificités nationales. La Suède, où aucune législation ne fixe le niveau des salaires, craignait que l'Europe ne lui fixe une norme salariale. Pour sa part, la République tchèque refuse d'ouvrir ses frontières aux migrants des pays tiers tant que ses deux voisins, l'Autriche et l'Allemagne, n'ouvrent pas leurs portes aux travailleurs tchèques. Ce qui devrait avoir lieu en 2011. L'objection de Prague représente le seul obstacle que la présidence française devra lever avant d'espérer décrocher un accord, à l'unanimité.
LE FIGARO
De l'un de ses correspondants à Bruxelles Pierre Avril
25/09/2008
*Photo : Des informaticiens indiens à Bombay. L'UE, continent à la démographie vieillissante, veut attirer des travailleurs étrangers qualifiés pour améliorer sa compétitivité. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS
mercredi, septembre 24, 2008
***Grand Dîner débat sur toutes les réformes engagées par le Président Nicolas Sarkozy : Roger KAROUTCHI***France
Morgane BRAVO & Roger KAROUTCHI, Secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement et président du groupe Majorité Présidentielle au conseil régional d’lle-de-France.
***Le 23 Septembre 2008 a eu lieu à Paris,
un Grand Dîner débat, à la Brasserie Haussmann de l'Hôtel Millenium Opéra :
sur "toutes les réformes engagées par le Président Nicolas Sarkozy, pour faire changer et avancer la France"
Avec
Roger KAROUTCHI,
Secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement et président du groupe Majorité Présidentielle au conseil régional d’lle-de-France. Candidat à la candidature UMP aux élections régionales en Ile-de-France en 2010.
En présence de :
Pierre LELLOUCHE,
Député de la 4e circonscription ( 8e et 9e arrondissements )
&
Delphine BURKLI,
Conseiller de Paris
Roger KAROUTCHI, Secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement et président du groupe Majorité Présidentielle au conseil régional d’lle-de-France
Pierre LELLOUCHE
Député et Conseiller de Paris
Delphine BURKLI,
Conseiller de Paris
Florence et Roger PAGEZY & Otilia SARMIENTO
***Environ 150 personnes. Parmi les présents : François LEBEL, Maire du VIIIe, Christophe d'INDY, Conseiller du VIIIe Responsable développement économique.... Débat très intéressant & enrechissant!
2 nouveaux soutiens de parlementaires pour Roger Karoutchi :
*Pierre LELLOUCHE, député de Paris et Claire GIBAULT, députée européenne, élue du 9eme arrondissements de Paris, à l’occasion du dîner –débat leur soutien à Roger KAROUTCHI dans le cadre de la primaire pour les élections régionales en Ile-de-France.
**Désormais, ce sont 70 parlementaires sur 85 qui soutiennent la candidature de Roger KAROUTCHI auxquels s’ajoutent 125 maires , 49 conseillers généraux, 30 conseillers de Paris et plus de 250 adjoints et conseillers municipaux d’Ile-de-France.
*M.Karoutchi demande une table ronde "pour sortir de la crise du RER B"*
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Photos : Morgane BRAVO
lundi, septembre 22, 2008
* La présidence française du Conseil de l'Union européenne à l'Assemblée générale des Nations Unies*
***L'Assemblée générale des Nations Unies sera une période d'importante activité diplomatique pour la présidence française du Conseil de l'Union européenne, en particulier durant la semaine ministérielle qui ouvre la 63ème session de l'Assemblée générale.
Le président du Conseil européen, M. Nicolas Sarkozy, prononcera le discours d'ouverture au nom de l'Union européenne devant l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) mardi 23 septembre. La présidence du Conseil, le haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et la commissaire en charge des relations extérieures représenteront l'Union européenne pour plusieurs réunions qui se tiennent en marge de l'AGNU, dont le quartet sur le Proche-Orient le vendredi 26 septembre. Le président du Conseil européen prononcera un discours au nom de l'Union européenne lundi 22 septembre lors de la réunion de haut niveau sur les besoins en développement de l'Afrique.
Par ailleurs, la présence de nombreux ministres au cours de la semaine ministérielle est traditionnellement l'occasion d'organiser un nombre important de rencontres entre l'Union européenne et des États tiers.
Les 27 ministres des affaires étrangères de l'Union européenne, le haut représentant pour la PESC et la commissaire en charge des relations extérieures rencontreront ainsi les ministres russe et américain des affaires étrangères, respectivement les 23 et 24 septembre. Dans les deux cas, le Moyen-Orient (processus de paix au Proche-Orient et Iran) ainsi que la Géorgie seront notamment évoqués.
En outre, des réunions ministérielles sont prévues entre la troïka de l'Union européenne (présidence française du Conseil de l'Union européenne, haut représentant pour la PESC et Commission, auxquels se joint la République tchèque en tant que future présidence du Conseil) et les pays suivants : Conseil de coopération des États arabes du Golfe (mardi 23 septembre), Pakistan, Irak, Autorité palestinienne (jeudi 25 septembre), Organisation de la conférence islamique, Groupe de Rio, Mouvement des non-alignés (vendredi 26 septembre) et Bosnie-Herzégovine (lundi 29 septembre). Des troïkas sont également prévues entre l'Union européenne et le Secrétaire général des Nations Unies (samedi 27 septembre) ainsi qu'avec le Japon et la Chine.
Enfin, un séminaire sur la coopération entre l'ONU et l'Union européenne en matière de gestion des crises et de sécurité réunira vendredi 26 septembre les ministres des affaires étrangères des 27 États membres de l'Union européenne, le haut-représentant pour la PESC, la Commission et le Secrétaire général des Nations Unies ainsi que des représentants de la société civile (universitaires, journalistes, membres de think tanks).
UE
*Nicolas Sarkozy reçoit la Confédération européenne des syndicats*
***Le Président de la République française a reçu, en tant que président en exercice du Conseil européen, lundi 1er septembre une délégation de la confédération européenne des syndicats (CES) conduite par sa présidente Mme Lundby-Wedin et son secrétaire général M. Monks. Assistaient également à cette rencontre les dirigeants des syndicats français adhérents à la CES : M. Bernard Thibault (CGT), M. François Chereque (CFDT), M. Jean-Claude Mailly (FO), M. Jacques Voisin (CFTC) et M. Alain Olive (UNSA).
Les représentants de la CES ont fait part de leur préoccupation concernant la question des salariés en détachement qui, dans certains pays, pourraient voir certains de leurs droits sociaux réduits par rapport à leurs collègues du pays où ils travaillent. Mme Lundby-Wedin et M. Monks écriront une lettre sur ce point à la présidence française, qui lui répondra dans les meilleurs délais. Le Président de la République a convenu qu'il s'agissait en effet d'une question importante. Un travail d'analyse, notamment juridique devra être conduit pour prendre la mesure du phénomène. A l'issue, il conviendra d'examiner si des mesures correctives sont souhaitables, soit au niveau national, soit au niveau européen. Les partenaires sociaux seront étroitement associés à ces débats.
Les représentants de la CES ont indiqué au Président de la République leur inquiétude sur la situation économique européenne et leur souhait de voir l'Union développer une "politique énergétique verte", source de croissance économique et de développement durable. Le Président de la République a répondu qu'il consacrerait tous ses efforts pour que le paquet énergie-climat dont les objectifs sont particulièrement ambitieux soit adopté par le Conseil dans les prochains mois.
Il a également rappelé l'importance des partenaires sociaux européens et combien leur capacité à conclure des accords entre eux était de nature à accélérer les processus de décisions et à renforcer l'acceptabilité des réformes. C'est pourquoi il a invité ses interlocuteurs à ne pas ménager leurs efforts pour faire du dialogue social au niveau européen une force de proposition et un aiguillon de la réforme.
UE
01.09.2008
Les représentants de la CES ont fait part de leur préoccupation concernant la question des salariés en détachement qui, dans certains pays, pourraient voir certains de leurs droits sociaux réduits par rapport à leurs collègues du pays où ils travaillent. Mme Lundby-Wedin et M. Monks écriront une lettre sur ce point à la présidence française, qui lui répondra dans les meilleurs délais. Le Président de la République a convenu qu'il s'agissait en effet d'une question importante. Un travail d'analyse, notamment juridique devra être conduit pour prendre la mesure du phénomène. A l'issue, il conviendra d'examiner si des mesures correctives sont souhaitables, soit au niveau national, soit au niveau européen. Les partenaires sociaux seront étroitement associés à ces débats.
Les représentants de la CES ont indiqué au Président de la République leur inquiétude sur la situation économique européenne et leur souhait de voir l'Union développer une "politique énergétique verte", source de croissance économique et de développement durable. Le Président de la République a répondu qu'il consacrerait tous ses efforts pour que le paquet énergie-climat dont les objectifs sont particulièrement ambitieux soit adopté par le Conseil dans les prochains mois.
Il a également rappelé l'importance des partenaires sociaux européens et combien leur capacité à conclure des accords entre eux était de nature à accélérer les processus de décisions et à renforcer l'acceptabilité des réformes. C'est pourquoi il a invité ses interlocuteurs à ne pas ménager leurs efforts pour faire du dialogue social au niveau européen une force de proposition et un aiguillon de la réforme.
UE
01.09.2008
mardi, septembre 16, 2008
***Conférence "Femmes, passerelles d'Europe"***
***Le 2 juillet dernier, la Fondation Robert Schuman et l’Association « Femmes, Débat et Société », ont organisé à Paris au tout début de la Présidence française de l’Union européenne (PFUE), la conférence « Femmes, passerelles d’Europe », qui s’est tenue sous le haut patronage du président de la République, Nicolas Sarkozy, avec le label de la PFUE et avec le soutien de la Commission européenne.
Cette conférence a réuni plus de 250 Européennes qui ont abordé trois thèmes particuliers : les valeurs des Européennes, l’éducation et l’emploi, la mondialisation.
Plusieurs personnalités françaises et européennes dont Vaira Vike-Freiberga, ancienne présidente de Lettonie et vice-présidente du groupe de réflexion sur l’avenir de l’Union européenne, Jean-Pierre Jouyet, Secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, Michel Barnier, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie et Meglena Kuneva, Commissaire européenne en charge de la protection des consommateurs, y ont assisté.
Compte tenu de l’intérêt du sujet, de la qualité des débats et des propositions qui en sont issues, les organisateurs ont rédigé un compte-rendu synthétique des travaux de cette conférence.
***Compte rendu :
http://www.femmespasserellesdeurope.eu/lng_FR_srub_33-Compte-rendu.html
http://www.femmespasserellesdeurope.eu/lng_FR_srub_23_iart_17-Les-femmes-et-l-Europe.html
*Conférence : Lien ci dessus!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Quelles langues pour quelle Europe? - Etats généraux du multilinguisme*
***Le 26 septembre, un millier de personnalités européennes réunies au grand amphithéâtre de la Sorbonne donneront un nouvel élan à la politique du multilinguisme en Europe.
La présidence française invite le 26 septembre, date de la Journée européenne des langues, près d'un millier de personnalités venues de l'ensemble des pays de l'Union européenne et de l'Espace économique européen à participer aux États généraux du multilinguisme, au cours desquels Leonard Orban, commissaire européen chargé du multilinguisme, présentera les mesures que l'Union européenne souhaite mettre en œuvre dans ce domaine.
Les États généraux du multilinguisme mettront en débat les politiques des États européens qui visent à renforcer les compétences linguistiques des citoyens, dans le cadre scolaire, mais aussi tout au long de la vie, dans le but de valoriser l'apport du multilinguisme au développement, au progrès et à la cohésion des sociétés en Europe. En effet, si l'objectif fixé en 2002 par l'Union d'enseigner dès le plus jeune âge deux langues étrangères demeure la clé de voûte d'une politique européenne du multilinguisme, celle-ci doit plus largement prendre en compte la contribution du multilinguisme à tous les domaines de la vie personnelle et sociale.
C'est dans cette perspective que les États généraux s'organiseront autour de trois tables rondes qui mettront successivement en évidence :
- la créativité et l'innovation dans l'enseignement des langues au regard de l'objectif fixé en 2002 par l'Union européenne ;
- la contribution du multilinguisme à la circulation des œuvres et des biens culturels et plus largement au dialogue interculturel ;
- l'apport du multilinguisme à la compétitivité des entreprises et à la cohésion sociale.
Chacune de ces tables rondes réunira sept ou huit spécialistes issus de pays différents et sera suivie d'un dialogue avec le public. Les technologies de la langue tout comme les politiques d'enrichissement de la langue (terminologie, néologie…) seront également abordées de manière à mettre en évidence leur caractère transversal.
En marge des États généraux, la capitale française, Paris, vivra le 26 septembre au rythme des langues de l'Europe. Une Fête des langues célébrera dans les rues, sur les monuments parisiens, dans les centres et instituts culturels présents à Paris la richesse et la vitalité de ce patrimoine. Découvrir, entendre, lire, apprendre les langues : de nombreuses ressources seront mobilisées pour associer le public à cette célébration.
*La Fête des langues : Lien ci-dessus!
lundi, septembre 15, 2008
*Les eurodéputés veulent des agrocarburants respectant l'environnement et l'éthique*
***Le sort réservé par l'Europe aux agrocarburants donne lieu à d'intenses débats entre les eurodéputés et les Etats membres de l'Union européenne (UE). Les premiers sont, dans l'ensemble, plutôt préoccupés par l'impact de ce type de culture sur l'environnement et cherchent à adoucir l'une des dispositions-clés du "paquet climat-énergie", placé parmi les priorités de la présidence française de l'UE. Les seconds veulent maintenir l'objectif de 10 % d'énergies renouvelables dans les transports d'ici à 2020, tout en tenant compte de la controverse que cette politique suscite.
Claude Turmes, le rapporteur (Vert) du projet de directive en cours de négociation, a certes regretté qu'"aucune majorité" ne se soit dégagée, jeudi 11 septembre, au sein de la commission parlementaire industrie, afin d'abroger ce seuil tant critiqué par les associations écologistes. Mais le processus a été solidement encadré : un objectif intermédiaire de 5 % en 2015 a été défini, afin de laisser le temps à d'autres technologies de monter en puissance face aux agrocarburants de première génération, dont l'impact sur les prix alimentaires est montré du doigt.
Les eurodéputés ont tenu à préciser que le seuil retenu par les Européens n'est atteignable qu'avec la contribution, à hauteur de 40 %, des véhicules électriques ou propulsés à l'hydrogène et des agrocarburants de seconde génération.
Ces deux amendements ont été soutenus par l'ensemble des groupes politiques, de droite comme de gauche. Mais ils ne conviennent pas au Conseil : à ce stade, les Etats membres préfèrent, plutôt que de fixer des objectifs intermédiaires, opter pour une "clause rendez-vous" à l'horizon 2015-2017, afin de réexaminer alors, si nécessaire, les ambitions européennes. Cette échéance est jugée trop tardive par les parlementaires.
Les Vingt-Sept sont d'autant plus attachés à l'objectif des 10 % d'énergies renouvelables dans les transports qu'ils se demandent encore comment en respecter un autre, qui lui est étroitement associé : atteindre 20 % d'énergies renouvelables sur l'ensemble du "bouquet énergétique" en 2020. Un palier jugé très ambitieux par toutes les délégations, mais que les eurodéputés, tout comme la présidence française de l'UE, n'entendent pas remettre en cause, de crainte de transformer les discussions en véritable foire d'empoigne.
COMPROMIS, SEUIL ET "BONUS"
Soucieuse de répondre aux détracteurs des agrocarburants, l'Union européenne cherche à définir des critères destinés à promouvoir des produits "durables". Les Etats membres sont parvenus, ces derniers jours, à un compromis qui ménage les intérêts des pays européens producteurs, comme la France, et ceux des importateurs, tels le Royaume-Uni et les pays scandinaves. Seules seront donc comptabilisées les productions qui respectent, en Europe comme dans les pays tiers, la biodiversité et certaines conventions sociales. Il s'agit d'éviter la déforestation ou le travail des enfants dans les principaux pays fournisseurs. D'après les Etats membres, seuls les agrocarburants permettant de réduire de 35 % les émissions de CO2 par rapport aux carburants traditionnels seront certifiés dans un premier temps. Ce seuil sera porté à 50 % en 2017. Un bonus sera accordé aux agrocarburants issus de terres "dégradées", c'est-à-dire non utilisées pour les cultures vivrières.
Néanmoins, le Parlement européen a formulé, jeudi, des critères plus exigeants afin de limiter, là encore, le recours aux carburants de première génération : la commission industrie a, entre autres, exigé une efficacité d'au moins 45 %, portée à 60 % en 2020, et ce contre l'avis des Etats membres producteurs, dont la France. "Le Parlement se veut plus strict que le Conseil, mais les positions sont conciliables", veut croire Claude Turmes.
BRUXELLES BUREAU EUROPÉEN
Philippe Ricard
13.09.08.
Le MONDE
***Le Pari(s) des Européens : Ari Vatanen (Finlande)***
***Parce que l'Europe, c'est avant tout la liberté de circuler dans 27 Etats membres, Touteleurope.fr et la chaîne de télévision Cap 24 s'associent pour donner la parole à un représentant de chaque Etat membre.
"Le Pari(s) des Européens" vous permet de rencontrer 26 Européens qui ont choisi de venir s'installer en France. Une visite guidée de 2 minutes 30 pour découvrir le regard d'un Européen sur Paris, ses habitudes, les différences ou les similitudes avec son pays d'origine.
Pour son premier numéro, "Le Pari(s) des Européens" a demandé au Finlandais Ari Vatanen de l'emmener dans ses endroits préférés de la capitale et d'expliquer pourquoi il a choisi de vivre en France.
Ce premier participant est un invité de choix, un homme au destin hors du commun. Né en Finlande en 1952, Ari Vatanen est aujourd'hui installé en France. Député européen élu dans une circonscription française, il est surtout connu dans le milieu des courses automobiles comme pilote de rallye.
De la place de la Concorde à l'Assemblée nationale, en passant par le 18e arrondissement dans la cave du Café Lapon, Ari Vatanen nous raconte son histoire et nous fait découvrir "son" Paris, celui qu'il aime et où il se sent chez lui.
Touteleurope
"Le Pari(s) des Européens" vous permet de rencontrer 26 Européens qui ont choisi de venir s'installer en France. Une visite guidée de 2 minutes 30 pour découvrir le regard d'un Européen sur Paris, ses habitudes, les différences ou les similitudes avec son pays d'origine.
Pour son premier numéro, "Le Pari(s) des Européens" a demandé au Finlandais Ari Vatanen de l'emmener dans ses endroits préférés de la capitale et d'expliquer pourquoi il a choisi de vivre en France.
Ce premier participant est un invité de choix, un homme au destin hors du commun. Né en Finlande en 1952, Ari Vatanen est aujourd'hui installé en France. Député européen élu dans une circonscription française, il est surtout connu dans le milieu des courses automobiles comme pilote de rallye.
De la place de la Concorde à l'Assemblée nationale, en passant par le 18e arrondissement dans la cave du Café Lapon, Ari Vatanen nous raconte son histoire et nous fait découvrir "son" Paris, celui qu'il aime et où il se sent chez lui.
Touteleurope
******Le second numéro de Touteleurope, le Mag !...******
***La Présidence française de l'Union européenne s'est ouverte le 1er juillet dernier. Touteleurope.fr se mobilise pour vous faire vivre, en vidéo, ces six mois durant lesquels l'Europe sera à l'honneur. Avec Touteleurope, le Mag, vivez les épisodes marquants de la Présidence, découvrez les personnalités qui comptent, pénétrez dans les coulisses des grands événements…
samedi, septembre 13, 2008
***PRESIDENCE FRANÇAISE DU CONSEIL DE L’UNION EUROPEENNE : Bref Aperçu de la CONFERENCE "MOBILITES DES TRAVAILLEURS"***
TABLE RONDE 3. THEMATIQUE 1
***La Conférence "MOBILITES DES TRAVAILLEURS" dans le cadre de la PRESIDENCE FRANÇAISE DU CONSEIL DE L’UNION EUROPEENNE :
A eu lieu le 11 et 12 septembre 2008 au Centre des Conférences Internationales de Kléber,à Paris.
Dans le droit fil de la conférence sur la Flexicurité qui s’est tenue à Lisbonne les 13 et 14 septembre 2007, cette conférence sur la mobilité des travailleurs en Europe, organisée par la présidence française du Conseil de l’Union européenne et la Commission européenne, a présenté les différentes facettes de la mobilité professionnelle et a tenté de définir des pistes de travail communes aux Etats membres de l’Union européenne dans ce domaine.
A été animée par : Frédéric TURLAN
Rédacteur en chef à « Liaisons Sociales Europe »
SEANCE D’OUVERTURE PAR :
*Nadine MORANO, Secrétaire d’Etat chargée de la Famille, auprès du ministre du Travail, des Relations Sociales, de la Famille et de la Solidarité. (Discours de Nadine Morano : http://www.ue2008.fr/webdav/site/PFUE/shared/import/0911_conference_mobilite_travailleurs/Discours%20de%20Nadine%20Morano%20FR.pdf )
En représentation de,
Xavier BERTRAND, Ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité
*Vladimir SPIDLA, Commissaire européen à l’Emploi, aux Affaires sociales et à l’Egalité des Chances
PROGRAMME :
*TABLE RONDE 1
LA MOBILITE DES TRAVAILLEURS, UNE REALITE EUROPEENNE
Quelles facettes ? Quels enjeux ? Quels obstacles et freins ?
Orateur : Hubert KRIEGER, directeur de recherche, Fondation de Dublin
Interventions de :
•Jan CREMERS, Parlement européen, Commission de l’Emploi et des Affaires sociales
•Marco FERRI, adjoint au chef de l’unité Services pour l’emploi, mobilité, DG Emploi, Affaires sociales et Egalité des Chances, Commission européenne
•Els VAN WINCKEL, Administrateur principal, de l’unité Services pour l’emploi, mobilité, DG Emploi, Affaires sociales et Egalité des Chances, Commission européenne
•Thomas JANSON, Comité économique et social européen
*TABLE RONDE 2
FACILITER L’ACCES A L’INFORMATION ET A L’INTERMEDIATION
Je suis mobile ou mes salariés sont mobiles : quelles sont les informations nécessaires ? Comment y accéder ?
La table ronde s’est attachée à mettre en lumière les mesures, dispositifs et systèmes d’intermédiation permettant aujourd’hui aux salariés d’évoluer sur le marché du travail européen et aux entreprises d’organiser, encourager et susciter les mobilités.
•Orateur : Yves CHASSARD, chef de département, Conseil d’analyse stratégique
Interventions de :
•Eva STROBEL, présidente de l’EURES-T Oberrhein, directrice de l’agence pour l’emploi du Bade-Wurtemberg
•Natale FORLANI, administrateur délégué d’ITALIA LAVORO
•Jack DROMEY, Secrétaire général adjoint de TRANSPORT GENERAL WORKERS’ UNION
•François ROUX, délégué général du PRISME, fédération des agences d’emploi
•Claes-Göran IVARSSON, manager régional TRR Trygghetsrådet, job security council (Suède)
*TABLE RONDE 3
LA GARANTIE ET LE MAINTIEN DES DROITS DANS LES PHASES DE TRANSITION PROFESSIONNELLE
Quels sont les éléments permettant de « sécuriser » les mobilités pour les encourager et les valoriser et faire d’elles un élément de tout parcours professionnel ?
Propos introductif – favoriser les mobilités et lisser les parcours
•Jean-Denis COMBREXELLE, directeur général du travail
•Pascale VIELLE, professeur à l’Université catholique de Louvain
THEMATIQUE 1 : Les droits individuels du travailleur sont-ils ou doivent-ils être attachés à la personne ou à l’entreprise ?
Interventions de :
•Tom VANDENBRANDE, directeur de recherche à l’Institut supérieur pour les études sur le travail – HIVA, Université de Louvain
•Expériences menées au sein de certains Etats membres :
*Belgique : André SIMON, conseiller général au Service public fédéral Travail, Emploi et Concertation sociale
*Finlande : Susanna SIITONEN, administratrice au ministère de l’emploi et de l’économie
*Autriche : Eva-Maria FEHRINGER, Adjointe au titre de l’unité droit du travail et politiques sociales européennes et internationales
THEMATIQUE 2 : L’organisation de la mobilité par l’entreprise
•Jean GAEREMYNCK, délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle, membre de l’EMCO
Intervention de :
•Directeurs ressources humaines et représentants d’organisations syndicales d’entreprises ayant conclu des accords sur le sujet :
•Thierry DENJEAN, DRH et directeur des affaires sociales France et méditerranée STmicroélectronics
Jean-Marc SOVIGNET, Délégué Syndical Central
•Jean PAUTROT, Directeur mobilité Groupe Services EDF
Dominique RAPHAEL, membre du comité d'entreprise européen
•Max MATTA, DRH Rhodia
Marcel NGO, membre du comité d'entreprise européen
•Jacques ADOUE, DRH ACCOR Hospitality France
*TABLE RONDE 4
LES MARGES DE PROGRES
Interventions de :
•Jan LAMBERT, Parlement européen, Commission de l’Emploi et des Affaires sociales
•Wallis GOELEN, chef de l’unité Services pour l’emploi, mobilité, DG Emploi, Affaires sociales et Egalité des Chances, Commission européenne
•Catelene PASSCHIER, secrétaire confédérale, Confédération européenne des syndicats
•Sverker RUDEBERG, Président du groupe de travail Immigration, Business Europe
•Andrea BENASSI, secrétaire général de l’UEAPME
SEANCE DE CLOTURE PAR :
*Jean-Denis COMBREXELLE, Directeur Général du travail.
En représentation de,
Laurent WAUQUIEZ, Secrétaire d’Etat à l’Emploi au Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi (France)
*Petr NECAS, Ministre du Travail et des Affaires sociales (République tchèque)
*Xavier Prats MONNE, Directeur de l’Emploi, Stratégie de Lisbonne et Affaires Internationales, Commission européenne (Belgique)
***CONFRENCE TRES IMPORTANTE & INTERESSANTE! : Elle a rassemblé environ 200 participants issus de tous horizons (institutionnels, partenaires sociaux, entreprises, chercheurs…) et a permis de présenter les différentes facettes de la mobilité et d'aborder, de la façon la plus pragmatique possible, à travers des exemples concrets, les enjeux que soulève leur mise en œuvre pratique dans les États membres. Notamment évoquées: les questions de l'accès à l'information, du management de la mobilité, ou encore de l'aménagement des transitions professionnelles...
TABLE RONDE 4.
Wallis GOELEN, chef de l’unité Services pour l’emploi, mobilité, DG Emploi, Affaires sociales et Egalité des Chances, Commission européenne
Sverker RUDEBERG, Président du groupe de travail Immigration, Business Europe (Suède)
Finlande : Susanna SIITONEN, Conseillère juridique principale au ministère de l’emploi et de l’économie
(France)Alix BOUGUERBA, Métacompétences & Elisabeth Elisabeth Bergé-Suet, Directeur des Affaires Sociales-Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts-Comptables
Belgique : Pascale VIELLE, Professeur à l’Université catholique de Louvain
Petr NECAS, Ministre du Travail et des Affaires sociales (République tchèque)
*COCKTAIL DINATOIRE :
Soirée offerte par le ministre du travail au Musée Guimet (visites organisées).
Katja LACK, Ministère du Travail et des Affaires sociales (Allemagne), Morgane BRAVO, BRAVO & Associates Worldwide(France) & Eva STROBEL, Présidente de l’EURES-T Oberrhein, Directrice de l’Agence pour l’Emploi du Bade-Wurtemberg
Els VAN WINCKEL, Administrateur principal, de l’unité Services pour l’emploi, mobilité, DG Emploi, Affaires sociales et Egalité des Chances, Commission européenne (en rouge)
Christoph SCHUMACHER-HILDEBRAND, Directeur "Union Européenne" Ministère du Travail et des Affaires sociales (Allemagne)
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Photos : Morgane BRAVO
jeudi, septembre 11, 2008
*Le milliardaire mexicain Carlos Slim s'offre 6% du New York Times*
***Le milliardaire mexicain Carlos Slim et sa famille sont devenus l'un des plus gros actionnaires du groupe américain New York Times, en accumulant une participation de 6,4% du capital, selon une déclaration faite au régulateur boursier américain SEC.
Deuxième homme le plus riche du monde après l'américain Warren Buffett, d'après le magazine Forbes, Carlos Slim détient 9,1 millions d'actions ordinaires de catégorie A du groupe qui édite les quotidiens The New York Times et The Boston Globe.
"Cet investissement est purement financier. C'est un grand groupe, le prix est bas et cela rapporte un bon dividende", a déclaré au Financial Times Arturo Elías Ayub, beau-fils de Carlos Slim et responsable communications de son groupe Carso.
L'action du groupe New York Times a perdu plus de 30% de sa valeur en un an.
L'Expansion
11/09/2008
Deuxième homme le plus riche du monde après l'américain Warren Buffett, d'après le magazine Forbes, Carlos Slim détient 9,1 millions d'actions ordinaires de catégorie A du groupe qui édite les quotidiens The New York Times et The Boston Globe.
"Cet investissement est purement financier. C'est un grand groupe, le prix est bas et cela rapporte un bon dividende", a déclaré au Financial Times Arturo Elías Ayub, beau-fils de Carlos Slim et responsable communications de son groupe Carso.
L'action du groupe New York Times a perdu plus de 30% de sa valeur en un an.
L'Expansion
11/09/2008
mercredi, septembre 10, 2008
*L'OCDE critique les rythmes scolaires français*
***Le rapport annuel pose à nouveau la question de rythmes des élèves français, à l'heure où le passage à la semaine de quatre jours continue de faire débat.
Encore un effort ! Tel est le constat de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) dans Regards sur l'éducation sur les réformes du primaire. Si la suppression du samedi matin a permis aux écoliers français de se retrouver dans la moyenne de l'OCDE en terme de temps d'enseignement, l'organisation pointe un rythme encore trop lourd au regard des pays les plus performants. Pour les élèves de 9 à 11 ans, la moyenne de l'OCDE se situe à 810 heures, tandis que les écoliers français absorbent 887 heures de cours. L'Irlande, l'Italie ou les Pays-Bas, champions avec 1 000 heures d'enseignement pour cette classe d'âge, dépassent la France. En baissant de 70 heures ce nombre d'heures, la France revient ainsi dans la moyenne. Mais au-delà des petits Finlandais, qui affichent 640 heures par an. Même différence au collège et au lycée, ce qui conduit à placer les Français dans le peloton de tête des élèves les plus surchargés.
Reste le rythme des élèves, un point sur lequel l'OCDE est critique. Car là où les jeunes Français ont un temps de travail concentré sur 35 semaines, la moyenne de l'OCDE se situe à 38 semaines. Plus : la semaine de quatre jours, qui est devenue la norme dans plus de 80 % des écoles françaises depuis la réforme de cette rentrée, est une spécificité française. Alors que les pays nordiques, qui affichent de bonnes performances, sont adeptes d'une journée allégée qui va de pair avec des vacances plus courtes. Les Pays-Bas, notamment, ont dans le primaire un emploi du temps réparti sur 40 semaines à raison de 5 jours par semaine.
Le modèle finlandais
Champions toute catégorie, avec les Mexicains, les petits Da nois travaillent sur 42 semaines avec un temps scolaire pour les 9-11 ans de 783 heures. Selon le chronobiologiste et spécialiste des rythmes de l'enfant François Testu, «l'enfant a besoin de régularité dans son rythme. Ce n'est pas la semaine qu'il faut alléger, mais la journée…».
Autre élément, soulevé par les experts de l'organisation, la question du volume horaire est directement liée aux différentes formes d'enseignement. «Les enseignants finlandais, notamment, alternent beaucoup plus dans le primaire les cours didactiques, les activités en petits groupes et les ateliers, explique Bernard Hugonnier, directeur adjoint à la direction de l'éducation de l'OCDE. C'est une piste qui pourrait être explorée.»
De son côté, Éric Charbonnier, expert en éducation à l' OCDE, note qu' «avec des horaires trop chargés, les enfants sont plus vulnérables au décrochage scolaire. D'autant qu'ils ont moins la possibilité de rattraper leur retard le soir». Quant au travail scolaire pendant les vacances, il est inégalement pratiqué par les élèves.
Selon l'OCDE, toutefois, les volumes horaires et leur répartition n'expliquent pas, loin de là, l'efficacité d'une politique éducative. Car la France, qui dépense quelque 6 % de son produit intérieur brut à l'éducation, soit plus que la Finlande particulièrement, se situe à la 21e place de l'évaluation 2006 PISA de la performance des élèves de 15 ans en culture scientifique.
«En France, les salaires des enseignants et les effectifs des classes sont dans la moyenne de l'OCDE. Si la dépense d'éducation est élevée, c'est qu'elle est consacrée à un rythme scolaire lourd», estime Éric Charbonnier. D'autres éléments diffèrent entre ces deux pays. «Le secret de la Finlande, souvent considérée comme un modèle, repose notamment sur la sélection des enseignants, leur intégration dans la société et la considération dont ils bénéficient, ce qui n'est pas le cas en France», poursuit-il .
Aude Sérès
Le Figaro
09/09/2008
*Conférence sur la mobilité des travailleurs en Europe*
***Dans le droit fil de la conférence sur la Flexicurité qui s’est tenue à Lisbonne les 13 et 14 septembre 2007, cette conférence sur la mobilité des travailleurs en Europe, organisée par la présidence française du Conseil de l’Union européenne et la Commission européenne, présentera les différentes facettes de la mobilité professionnelle et tentera de définir des pistes de travail communes aux Etat membres de l’Union européenne dans ce domaine.
La mobilité des travailleurs en Europe, en tant qu'instrument au service de l'emploi et de la compétitivité européenne, est aujourd'hui au cœur des préoccupations des États membres. Le plan d'action européen pour la mobilité de l'emploi (2007-2010) et le nouveau cycle de la stratégie de Lisbonne (2008-2010), qui vise à faire de l'Union européenne l'économie la plus compétitive au monde et de parvenir au plein emploi avant 2010, mettent d'ailleurs cet enjeu au centre de leurs priorités. Ils comprennent de nombreuses dispositions visant à faciliter et à encadrer la mobilité des travailleurs, en apportant plus de garanties à la fois aux employeurs et aux salariés.
La mise en œuvre des principes communs de flexicurité, adoptés par le Conseil européen le 5 décembre 2007, s'inscrit aussi dans cette volonté, tout comme la mission sur la flexicurité, co-présidée par Vladimir Spidla, Commissaire européen chargé de l'emploi, des affaires sociales et de l'égalité des chances et Gérard Larcher, Sénateur français des Yvelines, ancien ministre, qui poursuit actuellement ses travaux.
Cette conférence sur la mobilité des travailleurs essaiera d'aller plus loin en définissant des premières pistes de travail communes. Elle rassemblera environ 200 participants issus de tous horizons (institutionnels, partenaires sociaux, entreprises, chercheurs…) et permettra de présenter les différentes facettes de la mobilité et d'aborder, de la façon la plus pragmatique possible, à travers des exemples concrets, les enjeux que soulève leur mise en œuvre pratique dans les États membres. Seront notamment évoquées les questions de l'accès à l'information, du management de la mobilité, ou encore de l'aménagement des transitions professionnelles.
Ces pistes communes permettront d'envisager au niveau européen les moyens de sécuriser les phases de transition pour les travailleurs entre deux postes, entre deux statuts, entre deux métiers et entre deux pays. Ces pistes pourront ensuite être approfondies dans le cadre de la présidence tchèque et des travaux sur la mobilité professionnelle qu'elle a d'ores et déjà inscrits dans son programme.
UE2008fr
mardi, septembre 09, 2008
lundi, septembre 08, 2008
***UNION EUROPEENNE-Conférence i2010...à PARIS : Pour de nombreux invités le dîner & la conférence sont restés virtuels...Organisation desastreuse!***
***A propos de la Conférence sur les nouveaux services et les nouveaux réseaux de la société de l'information, de l'internet et des médias à Paris :
"La présidence française organise une conférence " i2010 " qui s'inscrit dans la stratégie européenne visant à promouvoir l'économie numérique et la société de l'information en Europe."
***Pour de nombreux invités le dîner et la conférence sont restés virtuels! Très mauvaise organisation!!!
Voilà: de nombreux invités ont reçu cette invitation par e-mail:
Sur place, au "CLUB MED WORLD", après une longue queue, pas de badge, leur nom n'étant prétendûment pas sur une liste de personnes "accreditées"...
Une autre queue (aussi longue!) pour vérifier pourquoi...
***Réponses données : vous n'est pas accrédité et l'endroit est trop petit... nous faisons entrer notre délégation en priorité... Même réponse pour des personnes ne parlant pas français...
*On a vérifié qu'on laissait par ailleurs entrer des connaissances non inscrites!!!
***Pour conclure,
quelle honte : ORGANISATION DESASTREUSE : quelle image de la Présidence française au vu de cette conférence!!!
Je vous laisse juger...!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
***Une Europe qui partage et protège, par Nicolas Hulot et François Chérèque...***
***Au moment où les crises - énergétique, alimentaire, climatique, financière, sociale - convergent dangereusement et multiplient les victimes sur la planète, nous avons plus que jamais besoin d'Europe. C'est notre meilleur socle pour répondre collectivement aux enjeux de l'époque et construire un modèle de société qui mette enfin l'économie au service de l'humain.
Or voici que l'Europe ajoute sa propre crise à celles qui accablent le monde. Quoiqu'on pense des raisons, très hétérogènes, du refus irlandais du traité de Lisbonne, celui-ci révèle encore une fois le déficit de l'institution européenne vis-à-vis des peuples qui la composent. L'Europe telle qu'elle se fait soulève de moins en moins de désir d'adhésion. Elle incarne, au contraire, les craintes de nos sociétés vis-à-vis d'une mécanique qui paraît étrangère à leurs préoccupations quotidiennes et à leurs angoisses du futur.
C'est sans doute injuste pour une part, mais il faut entendre cette protestation démocratique. Et y répondre au bon niveau. Il serait dramatique de croire qu'il suffirait d'un raccommodage juridique ou d'un artifice technique pour sortir de cette impasse. A la crise institutionnelle, il faut donner une réponse qui, justement, ne soit pas seulement institutionnelle. Réponse politique, dit-on.
La clé réside dans le choix de mettre résolument en oeuvre une ambitieuse politique écologique et sociale et de faire de celle-ci la colonne vertébrale et le moteur de la construction européenne. Autrement dit, de donner une nouvelle impulsion à la plus précieuse des valeurs, la solidarité entre les individus, les peuples, les générations et l'ensemble du vivant. Question écologique et question sociale ne se sont jamais opposées dans la mesure où les ressources naturelles constituent la base des activités humaines.
Mais elles sont plus indissociables et urgentes que jamais : c'est en économisant l'énergie que l'on préservera le climat et le pouvoir d'achat, c'est avec des logements mieux isolés que l'on réduira à la fois les gaz à effet de serre et les factures de chauffage, c'est en favorisant les activités de proximité que l'on évitera les déplacements automobiles et que l'on confortera l'emploi local (agricole, artisanal, industriel et commercial), c'est en encourageant les modes soutenables de production, de consommation, d'habitation et de déplacement, que l'on renforcera les législations sociales et que l'on créera de nouvelles activités enrichissantes, c'est en triant parmi les possibles que l'on s'orientera vers un type de croissance compatible avec les exigences de la durabilité, c'est en préservant l'air, les océans, les fleuves, les sources, les sols, les forêts, les plantes et les animaux que l'on permettra à la condition humaine de s'épanouir plus harmonieusement.
La crise multiforme des équilibres du vivant ébranle les équilibres sociaux en pénalisant d'abord les plus démunis, aussi bien dans les pays du Sud que dans les Etats industrialisés. Elle hypothèque gravement le progrès social au niveau national comme à l'échelle universelle. Récession, chômage, précarisation, famines, détresses, conflits sont au bout du chemin. En même temps, cette crise écologique redoutable présente une opportunité inespérée : elle oblige à la mobilisation des énergies de toute la société pour engager des mutations radicales vers un autre modèle économique et pour offrir un nouvel horizon de civilisation.
A l'Europe de saisir cette chance et de se montrer à la hauteur ! Avec ses 27 Etats et ses 500 millions de citoyens, elle en a la puissance et les moyens. Pour sortir du scénario noir où elle est encalminée, l'Europe doit se doter d'un projet qui concerne directement le mode de vie de ses populations, qui les engage dans une même communauté de destin. Quel meilleur point de convergence et de cohésion que de bâtir une alternative à partir des nécessités écologiques et sociales ? Quel meilleur vecteur de mobilisation que de déterminer des politiques en fonction des conditions de la vie, celle des hommes et de leur environnement ? En adoptant, en affichant cette priorité, l'Europe peut ouvrir une autre voie, pour ses populations et pour le monde.
Une Europe durable et solidaire, une Europe du juste échange plutôt que du libre échange, une Europe qui partage et protège, une Europe de la modération et de la sobriété, une Europe qui régule l'ère de l'après-pétrole, une Europe du contrat social, une Europe qui redonne du sens au progrès, bref une Europe qui rayonne comme un nouveau foyer de civilisation.
*Nicolas Hulot est président de la Fondation Nicolas Hulot.
*François Chérèque est secrétaire général de la CDFT.
Le Monde
09.09.08.
***Internet contre l'abstentionnisme...***
***Dans le quotidien Helsingin Sanomat, le rédacteur en chef Janne Virkkunen se penche sur la question de l'abstentionnisme. "Les citoyens sont-ils en train de perdre foi en leurs représentants ? Tirer une telle conclusion serait probablement prématuré, vu que l'abstentionnisme semble augmenter lorsqu'il existe des tensions dans la société. … Il y a des signes clairs montrant que le comportement des électeurs est soumis à un changement permanent. … La recherche a confirmé que la volonté de voter était étroitement liée à ce que l'on appelle le statut socio-économique de l'individu. Plus la formation et les revenus sont élevés, plus la participation aux élections est fiable. … Le mécontentement des plus jeunes quant à leur manque d'influence en la matière a été [également] clairement prouvé. [C'est pourquoi] la diminution de l'âge légal de vote à 16 ans est recommandée. … Rendre la jeunesse enthousiaste pour la politique est l'affaire des parties. … Les réseaux sur Internet offrent une bonne possibilité d'atteindre la jeune génération. … Faire campagne sur Internet pourrait être le moyen le plus simple d'augmenter la participation électorale." (08.09.2008)
Eurotopics
*Lien finlandais-ci-dessus!
dimanche, septembre 07, 2008
*UNION EUROPEENNE : Conférence sur les nouveaux services et les nouveaux réseaux de la société de l'information, de l'internet et des médias*
***La présidence française organise une conférence " i2010 " qui s'inscrit dans la stratégie européenne visant à promouvoir l'économie numérique et la société de l'information en Europe.
La conférence vise à accélérer le développement d'infrastructures et de services du futur et à enrichir les réflexions sur les conditions à réunir pour favoriser leur essor. Plus spécifiquement, les sujets abordés seront les suivants :
- l'internet du futur : stratégie européenne de la R&D, présentation des évolutions disruptives de l'internet du futur et recommandations,
- le très haut débit fixe : échanges de bonnes pratiques sur les conditions de la baisse des coûts de déploiement, le rôle des collectivités locales, etc.
- le très haut débit mobile : besoins de fréquence, normalisation, présentation des services de l'internet mobile;
- les services mobiles sécurisés : freins au développement paneuropéen du service, interopérabilité, sécurité et confiance ;
- la sécurité des systèmes d'information : sécurité dans les services de paiement et résilience des réseaux.
Participeront à cette conférence M. Éric Besson, secrétaire d'État français chargé de la prospective, de l'évaluation des politiques publiques et du développement de l'économie numérique, et M. Luc Châtel, secrétaire d'État français chargé de l'industrie et de la consommation, porte-parole du Gouvernement.
L'initiative "i-2010" est le cadre stratégique de la Commission européenne définissant les orientations politiques pour la société de l'information, de l'internet et des médias.
La promotion de la société et des technologies de l'information est l'un des volets de la Stratégie de Lisbonne. Avec l'initiative "i-2010", l'Union européenne aborde de manière cohérente l'ensemble des initiatives contribuant à la société de l'information. Dans sa communication de 2005, la Commission, fixe trois axes :
- la mise en œuvre d'un espace unique de l'information,
- le renforcement de l'innovation et de l'investissement dans la recherche sur les technologies de l'information et de la communication (TIC),
- l'élaboration d'une société de l'information et des médias fondée sur l'inclusion, offrant des services publics de qualité et améliorant la qualité de la vie.
UE2008fr
vendredi, septembre 05, 2008
*Conférence-Débat : Usages du Web 2.0 dans les entreprises...: CCIP*
François BRIANDET, ORACLE. François LAURENT, Vice-président de l'ADETEM & Martin DUVAL, CEO & Founder Bluenove
***La conférence a eu lieu le Jeudi 4 septembre de 16h30 à 19h00. A l'Echangeur PME de la CCIP :
Usages du Web 2.0 dans les entreprises : Blogs, Wiki, réseaux sociaux, vidéo, veille…
Le Web 2.0 et tous ses services basés sur la communication et les échanges entre utilisateurs est aujourd'hui de plus en plus utilisés dans les entreprises.
Nombreux sont désormais les outils disponibles, aussi bien pour produire de l'information (blog, Wiki), la partager (documents, audio, photos, vidéos), la stocker, et l'échanger au sein de communautés comme les réseaux sociaux.
Programme :
*Animation : Frédéric DESCLOS délégué Echangeur PME
Table ronde
Présentation des différents outils et services web 2.0 utilisés dans les entreprises
Par François BRIANDET, ORACLE
Zoom sur le marketing 2.0
Par François LAURENT, Vice-président de l'ADETEM
Zoom sur le mobile 2.0
Par Martin DUVAL, CEO & Founder Bluenove
Partages de documents et videos :
Par Audrey HARRIS Webparnership manager Dailymotion
Par Loic LEMEUR , Seesmic (en visio depuis les USA)
Création de contenu et Widgets
Par Stefan Lechère , VP Business netVibes
Veille et information :
Par Adrien PLAT, Responsable Marketing Wikio
Par Christophe Lauer, Web & Live Microsoft France
Réseau Sociaux :
Par Olivier Fécherolle DGA Viadeo
Témoignages d'entreprises
Questions réponses
*Visionnez la conférence d'un simple clic : Lien ci-dessus!
***FELICITATIONS A Frédéric DESCLOS Délégué Echangeur PME :
CONFERENCE TRES UTILE, INTERESSANTE & CONVIVIALE!!!***
***L'ECHANGEUR PME-Le 16 Octobre de 9h00 à 12h30 : ATELIER RESEAUX SOCIAUX.
Présentation par André DAN, Pdg de Challengy***0820 012 112
Cordialement,
Morgane BRAVO
http://www.bravo-associatesw.com
*Photo : Morgane BRAVO
mercredi, septembre 03, 2008
*Internet haute vitesse, gratuit pour tous? : États-Unis*
***Une petite entreprise en développement a de très grands projets: elle veut offrir gratuitement l’Internet haute vitesse à toute la population américaine, d’ici un an.
La compagnie en question s’appelle M2Z. Elle se prépare à participer à un encan, organisé au début de 2009 par le gouvernement américain, dans le but d’acheter une partie du spectre nécessaire. Cette partie du spectre, appelé AWS-3, pourrait permettre à une société de réserver environ 25% de la capacité du spectre pour offrir un service gratuit, plus rapide encore que plusieurs services payants et de se servir de la capacité restante pour vendre des produits plus performants.
D’ailleurs, le gouvernement américain verrait d’un bon œil l’arrivée d’un tel service. Dans une entrevue au USA Today, Kevin Martin, le président de la FCC (l’équivalent de notre CRTC) a dit souhaiter l’arrivée d’un tel service, sans pornographie, dans le but de brancher tous les Américains, d’ici 10 ans.
Selon certains chiffres, quelque 100 millions d’Américains n’ont pas accès à la haute vitesse, parce que le service n’est pas offert dans leur région ou qu’ils n’en ont pas les moyens. Environ 40 millions d’usagers utilisent une ligne téléphonique basse vitesse, se privant ainsi d’une bonne partie des nouveaux services. Du côté des bas salariés, le taux de pénétration n’est que de 25%, puisque, comme au Canada, l’abonnement mensuel tourne autour des 40 dollars.
La technologie utilisée serait nouvelle. Les gens achèteraient des appareils avec une puce spéciale intégrée; une fois l’appareil sous tension, le service Internet serait disponible, à l’intérieur ou à l’extérieur. Fait à noter: le service ne serait pas disponible pour un appareil en mouvement. Le but est d’offrir une alternative aux services du câble et du téléphone et non pas aux services des compagnies de cellulaires.
Le président de M2Z, Milo Medin se dit confiant en son projet. Il est appuyé financièrement par des joueurs majeurs et par le géant des équipements de télécommunications Cisco. Si son projet voit le jour, il dit que ce sera la fin du service internet basse vitesse par téléphone.
Si son projet ne voit pas le jour, il affirme que ce sera le projet d’un autre: «À mon avis, le temps est venu d’offrir gratuitement la haute vitesse à tout le monde. Peu importe le futur pour ma compagnie, cette idée est tellement porteuse d’avenir pour la population américaine qu’un jour ou l’autre, elle va se réaliser».
Canoë
Yvon Laporte
03/09/2008
mardi, septembre 02, 2008
******LA 11ème HEURE : 11th HOUR"!******
***Documentaire réalisé par Nadia Conners, Leila Conners Petersen avec Leonardo DiCaprio, Feisal Abdul Rauf, Ray Anderson.
Un coup d'œil sur l'état de l'environnement et des solutions à une tentative de restauration de l'écosystème de la planète, par la rencontre d'une cinquantaine de scientifiques, intellectuels et dirigeants politiques.
*Lien : ci-dessus!
*En anglais - Trailers subtitulados en Español:
http://movies.clevver.com/videof/22758/the-11th-hour-trailer-espanol.php
http://www.youtube.com/watch?v=Hq5qH8zhiD0
*El documental completo en VO (subtitulado en Rumano)
http://video.google.com/videoplay?docid=5684889615378087510
Un coup d'œil sur l'état de l'environnement et des solutions à une tentative de restauration de l'écosystème de la planète, par la rencontre d'une cinquantaine de scientifiques, intellectuels et dirigeants politiques.
*Lien : ci-dessus!
*En anglais - Trailers subtitulados en Español:
http://movies.clevver.com/videof/22758/the-11th-hour-trailer-espanol.php
http://www.youtube.com/watch?v=Hq5qH8zhiD0
*El documental completo en VO (subtitulado en Rumano)
http://video.google.com/videoplay?docid=5684889615378087510
*L’Europe plus proche de la récession que les Etats-Unis*
***L’OCDE a livré ses dernières perspectives de croissance mondiale pour 2008. Elles montrent que parti des Etats-Unis, le ralentissement économique fait aujourd’hui plus de dégâts en zone euro. L’OCDE confirme la révision en baisse de la croissance française faite par François Fillon.
L’OCDE ne prévoit pas de « rebond faramineux » dès le 3e trimestre. Le PIB français devrait donc croître très peu d’ici la fin de l’année. Pour mémoire, le gouvernement tablait au départ sur une croissance comprise entre 1,7 et 2%. Quant au budget 2008, il a été bâti sur une hypothèse plus optimiste encore, de 2,25%. Cet écart compromet sérieusement l’objectif de réduction du déficit public en 2009.
Plombée par la France, l’Allemagne, et plus encore l’Italie, la croissance de la zone euro en 2008 a été révisée en baisse à 1,3%, contre 1,7% auparavant. « Une bonne partie de cette révision vient de ce qui a été publié pour le deuxième trimestre », explique Jean-Luc Schneider. De plus, la zone monétaire a souffert de la vigueur sans précédent de l’euro face aux principales autres devises. Ce qui n’a pu que dégrader sa balance commerciale, qui ne participera que « faiblement » à la croissance cette année.
Principale économie de la zone, la prévision pour l’Allemagne est ramenée de 1,9 à 1,5%. Selon l’OCDE, l’Italie, lanterne rouge, fera du surplace cette année, sa croissance étant ramenée de 0,5 à 0,1%.
Hors zone euro, la Grande-Bretagne n’est pas mieux lotie. L’OCDE prévoit une récession outre Manche d’ici la fin de l’année. Autrement dit deux trimestres de recul de l’activité consécutifs, à savoir -0,3% et -0,4%, respectivement aux 3e et 4e trimestre. Sur l’ensemble de l’année, la croissance britannique resterait cependant positive (+1,2%), mais en baisse comparée à la précédente estimation (+1,8%).
Les Etats-Unis, au contraire, voient leur croissance révisée en nette hausse et s’écarter le spectre de la récession. La prévision de l’OCDE est désormais de 1,8% contre 1,2% auparavant.
Cette révision est « essentiellement due à l’extrêmement bon chiffre de la croissance du 2e trimestre », observe Jean-Luc Schneider. Entre avril et juin, la progression du PIB a été réévaluée à 3,3%, au lieu de 1,9% annoncé initialement. Cette performance est due « en partie au commerce extérieur, en partie au stimulus fiscal qui a été perçu plus vite que prévu, voire anticipé par les consommateurs américains », estime Jean-Luc Schneider. Pour les 3e et 4e trimestres, l’OCDE prévoit 0,9% et 0,7% de croissance respective en rythme annualisé. Mais avec « une incertitude très large », prévient l’organisation, en particulier sur la vitesse à laquelle les effets positifs des mesures de relance budgétaire vont se dissiper. D’autant que la crise de l’immobilier est loin d’être terminée, même si apparaissent des signes encourageants, comme la baisse du nombre de logements invendus.
Comme le fait remarquer Jean-Luc Schneider, « la zone euro est à présent plus proche de la récession que les Etats-Unis ».
L'Expansion
Avec AFP
02/09/2008
*Photo : Le château de la Muette, siège de l'OCDE, à Paris.