dimanche, novembre 30, 2008

***Quelle astronomie europeenne pour demain ?***

***Le réseau ASTRONET vient de rendre publique un plan global à 20 ans visant à coordonner les investissements nationaux et communautaires dans les infrastructures scientifiques pour pérenniser le rôle leader de l'astronomie européenne.

Dans le paysage de l'astronomie mondiale, l'Europe joue un rôle de leader grâce à une coopération toujours plus efficace de sa communauté scientifique depuis 50 ans. Pour se maintenir au même niveau dans les prochaines décennies, elle doit se fixer des priorités et coordonner encore plus étroitement ses investissements financiers et humains. Cette tâche est revenue au réseau ASTRONET, soutenu par la Commission Européenne coordonné par l'INSU - CNRS, et qui rassemble toute la communauté astronomique européenne. Aujourd'hui, ASTRONET présente sa Feuille de route des infrastructures, pour assurer un avenir brillant à l'astronomie européenne de demain.

L'Europe joue aujourd'hui un rôle de leader en astronomie, avec l'observatoire optique le plus puissant au monde et des infrastructures de pointe dans de nombreux domaines, de la radioastronomie au sol jusq'aux sondes spatiales. Dans ce contexte, les astronomes européens se sont réunis pour identifier les défis scientifiques de demain et les moyens en équipement pour y répondre en optimisant leurs coûts, démontrant ainsi la réalité de cette coopération européenne.

En 2007, ces astronomes avaient examiné les questions scientifiques, les plus brûlantes du prochain quart de siècle, allant de l'énergie noire à la vie sur les autres planètes, et avaient ainsi élaboré une Vision scientifique à long terme. Ils présentent aujourd'hui leur Feuille de route des infrastructures européennes, un plan global à 20 ans pour coordonner les investissements nationaux et communautaires. La feuille de route hiérarchise les nouveaux grands équipements nécessaires à la recherche en astrophysique, au sol comme dans l'espace. Elle prend également en considération les infrastructures existantes, les ressources humaines, l'infrastructure TIC (technologies de l'information et de la communication), la vulgarisation et la diffusion des connaissances auprès du grand public. Elle contient les coûts estimés de construction et de fonctionnement.

Cette feuille de route a été élaborée sous l'égide du programme ASTRONET, créé par les grandes agences de financement européennes, bénéficiant du soutien de la commission européenne et coordonné par l'Institut national des sciences de l'Univers (INSU) du CNRS. Pour établir un consensus sur les priorités à donner au sein d'une communauté très diverse, la vision scientifique et la feuille de route ont été conçues grâce à une interaction de toute la communauté, à travers de grands colloques et débats sur Internet. Résultat : la feuille de route est soutenue par les astronomes des 28 états membres et associés de l'Union européenne, dont la population dépasse les 500 millions d'habitants.

Plus de 60 experts, sélectionnés partout en Europe, ont contribué à la construction de la feuille de route d'ASTRONET, garantissant ainsi que l'astronomie européenne aura les outils nécessaires pour relever avec succès les défis de la vision scientifique. Ils ont identifié et hiérarchisé les nouvelles infrastructures nécessaires pour observer l'Univers, dans le domaine des longueurs d'onde allant de la radio jusqu'aux rayons gamma, en utilisant de nouveaux moyens d'étude du cosmos comme les ondes gravitationnelles, ou en allant plus loin dans l'exploration de notre système solaire. Au cours de cette procédure, ils ont pris en compte tous les éléments susceptibles de rendre leur entreprise scientifique fructueuse, tels que la coopération à l'échelle mondiale concernant les mégaprojets les plus importants ou encore les besoin de formation et de recrutement de jeunes scientifiques et ingénieurs qualifiés.

Les projets les plus importants pour ASTRONET sont :

Parmi les projets à grande échelle au sol :

- le European Extremly Large Telescope, de loin le plus grand télescope optique, doté d'un miroir segmenté pour étudier le ciel en lumière visible et infrarouge ;
- le Square Kilometre Array, un grand radiotélescope qui sera déployé à l'échelle d'un continent. Le SKA serait porté par un consortium mondial.

Parmi les instruments de premier plan, mais nécessitant un investissement moindre :

- un télescope solaire européen de 4 mètres, qui sera basé dans les Iles Canaries ;
- un réseau de télescopes optiques dédié aux rayons gamma émis par les trous noirs ou par d'autres sources très énergétiques ;
- un télescope sous merpour détecter les neutrinos - des particules sub-atomiques qui peuvent traverser la Terre de part en part et qui fournissent des informations sur certains des phénomènes les plus violents de l'Univers.

Parmi les missions spatiales les plus importantes pour la prochaine décennie, les priorités d'ASTRONET sont :

- une mission pour étudier les ondes gravitationnelles issues du Big bang et des trous noirs ;
- une mission pour étudier, en rayons X, les galaxies, les amas de galaxies et les étoiles, plus finement que cela n'a jamais été fait auparavant ;
- deux missions pour étudier les planètes Jupiter, Saturne et leurs satellites.

Des projets spatiaux tout aussi importants, mais moins coûteux :

- une mission pour percer les secrets de la matière sombre et de l'énergie noire ;
- une mission pour comprendre notre étoile, le Soleil, plus en détail que cela n'a jamais été réalisé auparavant.

Parmi les autres recommandations, les astronomes d'ASTRONET ont réfléchi à la façon d'utiliser au mieux les infrastructures existantes, tant du point de vue scientifique que des coûts. Ils ont également souligné la nécessité d'améliorer l'accès aux équipements informatiques et aux équipements de pointe de certains laboratoires. L'industrie de haute technologie européenne devrait être davantage impliquée dans la conception des futures infrastructures. En outre, la réussite dépend de l'existence et de la disponibilité des scientifiques et ingénieurs qualifiés, dans les nombreux domaines concernés allant de l'informatique à l'optique. Enfin, la feuille de route propose une série de mesures de vulgarisation, visant à susciter des vocations scientifiques et technologie.

L'Europe dépense aujourd'hui 2 milliards d'euros environ, par an, pour l'astronomie au sens large. La mise en oeuvre de la feuille de route d'ASTRONET nécessitera une augmentation des financements d'environ 6 pour cent - largement moins d'un euro par an par citoyen européen. Une coopération mondiale, en cours de planification, sera nécessaire pour les projets les plus importants.


*Plan stratégique ASTRONET [.pdf, 4.56 Mo]
http://www.insu.cnrs.fr/f1574pdf,plan-strategique-astronet.pdf

*Feuille de route infrastructure ASTRONET [.pdf, 38.89 Mo]
http://www.insu.cnrs.fr/f1573pdf,feuille-route-infrastructure-astronet.pdf

*Certains pays européens mettent la TVA au régime*

***L'Angleterre va baisser la TVA de deux points, l'Italie y réfléchit sérieusement et la France envisage des baisses sectorielles. Quant à l'Allemagne, la chancelière refuse d'y toucher.

Relancée l'économie en réduisant la TVA. L'idée fait son chemin au sein des pays de l'Union Européenne. Ainsi, l'Angleterre vient d'annoncer qu'elle va réduire son taux de TVA de deux points, de 17,5% à 15,5% d'ici à la mi-décembre. Cette mesure doit permettre de relancer la consommation Outre-manche au détriment des comptes publics. La mesure devrait ainsi coûter plus de 14 milliards d'euros au budget britannique.

S'inspirant de l'initiative britannique, la Commission européenne a proposé aux Etats membres de l'Union européenne d'utiliser la baisse de la TVA comme instrument possible de soutien de l'économie. L'Italie a ainsi annoncé qu'elle envisageait de baisser son taux normal de TVA. En France, aucune baisse généralisée de la taxe sur la valeur ajoutée ne devrait être appliquée. Cependant, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a annoncé que le gouvernement étudiait la possibilité de «baisses sectorielles» de la TVA notamment pour soutenir les secteurs de l'immobilier et l'automobile. L'Allemagne se refuse à toute baisse de la TVA. Et pour cause, Angela Merkel l'a augmenté de trois points début 2007.

La plupart des pays membres de l'Union européenne applique des taux de TVA plus élevés que le taux minimal autorisé par l'UE de 15% (survoler la carte). Avec une taxe sur la valeur ajoutée de 25%, la Suède et le Danemark occupent la première place du podium. La France se classe dans la moyenne avec un taux à 19,6%. Seuls Chypre et le Luxembourg appliquent le taux le plus bas autorisé, soit 15%.

L'Union Européenne autorise également l'application d'un taux réduit sur certains produits. En France, les produis alimentaires par exemple sont soumis à une TVA à 5,5%. L'UE peut également autoriser les pays à appliquer ce taux réduit pour soutenir des secteurs utilisant beaucoup de main d'œuvre, telle que le BTP.

La TVA, un impôt made in France
La France a toujours été très inventive en matière fiscale. La TVA a ainsi été créée en 1954 par un inspecteur des finances français. Son système ingénieux a rapidement séduit les politiques. Très rapidement, tous les pays du marché commun européen ont substitué la TVA à leur impôt respectif sur les biens et services. La taxe sur la valeur ajoutée est levée sur chaque entreprise au fur et à mesure de la production. Ce prélèvement, très efficace, ne touche que le consommateur final. Chaque entreprise déduit la TVA qu'elle paie sur ses achats à celle qu'elle reçoit de ses ventes. Les entreprises jouent alors le rôle de percepteur de l'impôt pour le compte de l'Etat. En France, le taux initial de la TVA avait été fixé à 17,6% en 1954. La TVA a ensuite été modifié trois fois : en 1991, elle est passée à 18,6%, puis à 20,6%en 1995, pour redescendre en 2000 à 19,6%, taux actuellement pratiqué.

Camille Peyrache
28/11/2008
LE FIGARO

***Le Forum des Villes : une ville durable et solidaire au quotidien...***


***Après Leipzig, le Forum des Villes de Montpellier se veut une étape décisive pour le développement urbain durable.

La présidence française du Conseil de l'Union européenne a choisi de mettre l'accent sur " la ville durable et solidaire ". Suite à la réunion des ministres en charge de la cohésion, du développement urbain et du logement, elle organise à Montpellier, les 2 et 3 décembre 2008, un Forum des Villes où plusieurs centaines d'acteurs européens des politiques urbaines (élus, experts, représentants associatifs et socio-professionnels) viendront débattre de la mise en œuvre opérationnelle de la Charte de Leipzig*.

Dix ateliers seront proposés : une première série centrée sur le thème de la " ville accessible à tous " avec la question de la gouvernance et celle de la participation des habitants en fil conducteur ; une seconde session sur la présentation d'outils et de pratiques innovantes au service d'une approche intégrée du développement urbain.

En s'appuyant notamment sur les expériences et les réflexions en cours sur l'adaptation au changement climatique et l'atténuation de ses effets, le Forum des villes doit amorcer une dynamique de construction en commun de références et d'outils pour l'action au service de la ville européenne durable.

Le Forum des Villes sera précédé de la conférence annuelle du programme européen URBACT (30 novembre et 1er décembre, également au Corum de Montpellier).

**Par la Charte de Leipzig, les Etats membres de l'Union européenne ont confirmé, en mai 2007, l'importance de l'approche intégrée pour la réussite de la ville durable et souhaité donner au développement urbain une place plus importante dans les politiques de l'Union.

*Conseil agriculture : principaux résultats...*


***Lors du Conseil agriculture qui s’est tenu à Bruxelles le vendredi 28 novembre, une très large majorité d’Etats membres a apporté son soutien aux conclusions de la présidence sur l’avenir de la Politique agricole commune après 2013, alors que seules 3 délégations s’y sont opposées. Faisant suite aux discussions d’Annecy lors de la réunion informelle en septembre dernier, ces conclusions lancent officiellement le débat communautaire sur l’avenir de la PAC après 2013. Sans préjuger les discussions budgétaires à venir, elles rappellent les défis que l’agriculture européenne devra relever et les objectifs que la future Politique agricole commune devra poursuivre.

Un premier débat d’orientation s’est également tenu en séance publique sur la modification du programme européen d’aide aux plus démunis, qui avait été présenté par la Commission en septembre. Ce débat a montré qu’une majorité d’Etats membres soutient la proposition de la Commission. Ce programme, créé en 1987, permet d’utiliser les stocks d’intervention au profit des citoyens européens les plus pauvres. L’évolution depuis 20 ans des stocks et des mécanismes de gestion des marchés nécessite une adaptation du programme. C’est l’objet de la proposition de la Commission. Les discussions techniques se poursuivront et le sujet devra être conclu par la présidence tchèque, après que le Parlement européen aura rendu son avis en mars 2009.

Deux points divers ont été abordés. Suite au sommet du G20 à Washington le 15 novembre dernier, les discussions internationales de l’OMC pourraient reprendre à Genève avant la fin de l’année. Une majorité d’Etats membres a de nouveau rappelé à la Commission la nécessité d’obtenir un accord équilibré, qui prenne également en compte les intérêts offensifs de l’Union européenne, comme les indications géographiques ou les biens industriels. La Présidence a également pris note des difficultés rencontrées par la Pologne dans le secteur laitier. Celle-ci a demandé la mise en place de restitutions à l’exportation.

Enfin, les ministres se sont retrouvés pour un déjeuner informel organisé avec Louis Michel sur la situation alimentaire mondiale et le rôle que doit jouer l’agriculture en matière de développement.

UE

*Photo : M. Fischer Boel - M. Barnier - Conférence de presse
Le Conseil de l'Union européenne

*Principaux résultats du Conseil justice affaires intérieures*


***Les 27 et 28 novembre, le dernier Conseil JAI sous présidence française comportait trois volets : sécurité intérieure et politique migratoire jeudi, et vendredi, une partie justice.

Le Conseil a fait le point sur les attentats qui ont été perpétrés à Bombay. Des mesures de coordination européenne ont immédiatement été déclenchées, à la fois à Bruxelles, sur place et à l’initiative de la présidence, afin de mettre en oeuvre la solidarité européenne. Des moyens d’assistance médicale, consulaire et d’évacuation sont en cours d’acheminement vers Mumbai/Bombay. Le Conseil rappelle, dans ce contexte, que les citoyens de l’Union dont l’Etat n’est pas représenté à Mumbai/Bombay peuvent avoir recours aux services consulaires de tout autre Etat membre sur place.

Sur la base du rapport du coordinateur de la lutte contre le terrorisme de l'UE, M de Kerchove, le Conseil a fixé également ses priorités à donner en matière de lutte contre le terrorisme. Il a aussi examiné le bilan des travaux effectués concernant une proposition relative au transfert et le traitement de "données des passagers aériennes" (PNR) au sein de l'UE.

Le Conseil s'est penché aussi sur la mise en oeuvre de l’approche globale sur la question des migrations et le partenariat avec les pays d'origine et de transit et a souligné l'importance de protéger la libre circulation des personnes à l'intérieur de l'UE contre les abus crées, entre autres, par l'immigration clandestine.

En outre, le Conseil a invité les Etats membres à accueillir des réfugiés irakiens. Cet accueil devra se faire sur la base du volontariat et en fonction des capacités d’accueil des Etats membres et des efforts d’ensemble en matière d’accueil de réfugiés qu’ils ont déjà accomplis. L’objectif pourrait être d’accueillir jusqu’à 10 000 réfugiés environ.

Le Conseil est aussi parvenu à un accord sur une décision-cadre relative au contrôle judiciaire des procédures pré-sentencielles entre les Etats membres de l'UE, et il a parvenu également à un accord sur la modernisation du réseau de coopération judiciaire en matière civile et commerciale.

Il a adopté un rapport sur la mise en place d'un cadre commun de référence pour le droit européen des contrats, un plan d'action relatif à l'é-Justice européenne, et des conclusions concernant l'Alerte et enlèvement d'enfants.

De plus, le Conseil a décidé, la levée des contrôles aux frontières terrestres entre la Suisse et ses voisins de l'UE à la date du 12 décembre prochain. La levée des frontières aériennes sera arrêtée le 29 mars 2009, date qui correspond au passage à l'heure d'été.

Enfin, cinq importants instruments législatifs ont été adoptés, sans discussion, par le Conseil.
Il s'agit:
– d'une décision-cadre pour combattre le racisme et la xénophobie,
– d'une décision-cadre relative à la protection des données à caractère personnel traitées
dans le cadre de la coopération policière et judiciaire pénale,
– d'une décision-cadre sur la reconnaissance mutuelle en matière de probation,
– d'une décision-cadre concernant la modification de la définition de terrorisme, et
– d'une décision-cadre concernant la reconnaissance mutuelle aux jugements en matière
pénale.

UE

*Photo :R. Dati, J. Barrot
Conseil de l'Union européenne

*Paquet Télécom : accord à l’unanimité des 27 sur le texte...*


***Luc Chatel, secrétaire d’État français à l’industrie et à la consommation, qui présidait jeudi 27 novembre le Conseil télécommunications à Bruxelles, s’est réjoui de l’accord politique trouvé sur le Paquet Télécom.

Eric Besson, secrétaire d'État français chargé de la prospective, de l'évaluation des politiques publiques et du développement de l'économie numérique, a ensuite présidé le Conseil pour la partie relative à la promotion de la société de l'information et à l'Internet du futur.

Ce Conseil réunissait les ministres des télécommunications des 27 États membres de l’Union européenne et la Commissaire européenne chargée de la société de l’information et des médias, Viviane Reding.

La présidence a rappelé que les télécoms sont une réelle opportunité économique pour l’Europe et un levier de croissance primordial dans le contexte de crise actuel : une meilleure exploitation des technologies de l’information et de la communication (TIC) permettrait de gagner un demi-point de croissance, soit la moitié du différentiel de croissance entre Europe et Etats-Unis au cours des 12 dernières années. Mais pour répondre aux défis de demain, il est nécessaire de réformer le secteur : le Paquet Télécom a pour objectif d’adapter le cadre juridique des télécommunications aux évolutions à venir (processus de convergence, déploiement des réseaux à très haut débit en fibre optique et sur mobile, protection accrue des consommateurs).

L’accord sur le Paquet Télécom traduit des avancées majeures :

- La régulation des marchés sera améliorée, mieux coordonnée et adaptée aux défis à venir. Plusieurs dispositions permettront de prendre en compte le défi du déploiement des réseaux de nouvelle génération. Les mécanismes permettant d’assurer davantage de cohérence dans l’application de la régulation seront renforcés. Le groupe des régulateurs européens sera institutionnalisé (GERT) et sa gouvernance modifiée afin d’assurer davantage de transparence et d’efficacité dans la prise de décision. Par ailleurs, le texte prévoit désormais que les régulateurs nationaux devront tenir le plus grand compte des avis publiés par la Commission et se justifier s’ils s’en écartent.

- Une évolution pragmatique de la gestion des fréquences ("gestion du spectre") permettra d’améliorer la valorisation économique de cette ressource rare. Ainsi un certain nombre de nouveaux principes sont posés, dans le respect de la subsidiarité, tels que celui de la neutralité de service, qui sera concilié avec la prise en compte d’objectifs d’intérêt général. Par ailleurs, le souhait du Parlement européen d’être mieux impliqué dans la réflexion stratégique en matière de spectre a été entendu.

- Enfin, la protection des consommateurs sera considérablement renforcée avec une amélioration de la transparence et des informations contractuelles, des mesures en faveur des utilisateurs handicapés, la réduction des délais techniques de portabilité du numéro à un jour pour faciliter le changement d’opérateur, ainsi qu’un renforcement de la protection de la vie privée des utilisateurs et de la lutte contre le spam, notamment par SMS, avec une incitation à sanctionner les prestataires responsables d’envois illicites.

Le processus de négociation avec le Parlement européen va se poursuivre en vue d’une adoption définitive du Paquet Télécom avant la fin 2009.

Par ailleurs, outre ces avancées sur le Paquet Télécom, la présidence se félicite de l’orientation adoptée par le Conseil sur la régulation des communications en itinérance d’un pays européen à l’autre.

Trois mesures-phares pour les consommateurs ont été retenues :

- Le plafonnement des tarifs d’envoi de SMS entre pays européens à 11 centimes d’euro (hors TVA) contre une moyenne de 29 centimes d’euro (hors TVA) aujourd’hui ;

- Une diminution par deux environ du niveau de "l’eurotarif", le plafond des appels émis ou reçus d’un pays européen à un autre. Par ailleurs, les ministres proposent que ces appels soient désormais facturés à la seconde (après 30 premières secondes indivisibles) ;

- Pour l’envoi ou la réception de courriels ou la consultation de l’internet sur mobile, Luc Chatel a proposé à ses homologues que les opérateurs fournissent systématiquement et gratuitement à leurs clients un mécanisme permettant d’interrompre la connexion lorsque leur facture avoisine un plafond de 50 euros par mois. Ce mécanisme permettra une réponse efficace au phénomène croissant de "bill shock", ces factures très élevées, parfois de plusieurs milliers d’euros, que les consommateurs ne découvrent qu’à leur réception.

Ces dispositions seront maintenant débattues avec le Parlement européen en vue d’une adoption définitive d’ici mi-2009.

UE

*Photo : Viviane Reding - Luc Chatel
Conseil de l'Union européenne

*Le développement ne doit pas être sacrifié, dit Nicolas Sarkozy*

***Le développement des pays les plus pauvres ne peut pas être sacrifié sur l'autel de la crise financière et économique actuelle, a déclaré samedi le président français Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de l'Onu à Doha.

Ses déclarations ont été accueillies avec scepticisme par les organisations non gouvernementales (ONG) présentes à cette conférence sur le financement du développement.

Le président en exercice du Conseil européen a promis, au nom de l'Union européenne, que celle-ci respecterait son objectif en matière d'aide publique au développement (APD) : porter celle-ci à 0,7% de son PIB en 2015 au lieu de 0,3% à 0,4% aujourd'hui.

"Alors que nous sommes tous face à des déficits croissants, face à l'augmentation du chômage, nous avons décidé (...) d'être au rendez-vous des promesses qui vous ont été faites", a lancé Nicolas Sarkozy à l'adresse d'un auditoire en grande partie constitué de dirigeants africains.

Le développement de l'Afrique est "une absolue priorité" pour l'UE, a ajouté le président français, qui a rappelé que l'aide fournie par l'UE - 61 milliards de dollars en 2007 - représentait 60% de l'APD mondiale.

L'aide publique n'est cependant pas la seule condition du développement, a-t-il souligné.

"Il faut aider l'investissement privé, il faut aider le microcrédit", a dit Nicolas Sarkozy, qui a également insisté sur la nécessité de développer l'agriculture africaine.

"Nous avons besoin de votre volonté politique", a-t-il ajouté. "Amis africains, amis sud-américains, amis d'Asie, poussez avec nous pour la réforme, poussez avec nous pour le changement, poussez avec nous pour refuser l'immobilisme."

Nicolas Sarkozy était le seul représentant à Doha des chefs d'Etat des pays industrialisés membres du G20, qui s'étaient réunis les 14 et 15 novembre à Washington.

Il a regretté que ni l'Union africaine, aujourd'hui présidée par la Tanzanie, ni le Conseil de coopération du Golfe, présidé par le Qatar, n'aient été invités au sommet de Washington sur la crise financière et économique internationale.

Il a émis l'espoir que l'Union africaine et le Conseil de coopération du Golfe participent au prochain sommet du G20, le 2 avril 2009 à Londres, qui portera notamment sur la réforme des institutions financières internationales.

"JUSTE PLACE" POUR L'AFRIQUE DANS LES INSTITUTIONS

Le président français a réaffirmé que l'Afrique devait avoir sa "juste place" dans ces institutions et il a notamment estimé qu'il n'était pas raisonnable que les membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu ne comptent pas un pays africain.

Il a établi un lien entre la réforme du système financier international, l'aide au développement et la lutte contre le réchauffement climatique. "Dans le monde globalisé qui est le nôtre, nos destins sont liés", a-t-il dit.

L'ONG One a jugé "intéressant d'entendre le président Sarkozy défendre la nécessité d'une plus grande représentation de l'Afrique dans un système international réformé".

"Pour autant, le président devrait accorder ses actes à ces fortes paroles", écrit dans un communiqué l'organisation humanitaire fondée par les chanteurs Bono et Bob Geldof.

"L'aide de la France à l'Afrique stagne. C'est une erreur morale et stratégique de la part de la France, même en ces temps économiques difficiles", ajoute-t-elle.

Quant à l'organisation Oxfam, elle "aimerait croire" le président français quand il met en avant la responsabilité des pays riches dans la lutte contre la pauvreté.

Mais "s'il y avait vraiment une volonté politique européenne de ne pas sacrifier le développement au nom de la crise financière (...) les chiffres de l'aide européenne suivraient", estime Ariane Arpa, chef de la délégation d'Oxfam International, dans un communiqué.

"Pour être crédible, Nicolas Sarkozy doit présenter avec ses partenaires européens des calendriers clairs et contraignants d'augmentation de leur aide au développement", a renchéri Maylis Labusquière, d'Oxfam France.

Selon l'entourage du secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, l'aide publique au développement de la France représente 0,39% de son PIB, ce qui est à peu près la moyenne de l'Union européenne.

Pour Oxfam, le budget d'aide au développement de la France pour les trois prochaines années "n'accorde aucun réel effort budgétaire pour les pays pauvres".

L'Allemagne est passée devant la France pour le montant en volume de l'aide publique au financement, souligne One.

S'il estime que l'objectif de 0,7% doit être réaffirmé, Alain Joyandet confiait vendredi à des journalistes que ce serait "difficile" - "Pour atteindre 0,7%, il faut 1,5 milliard d'euros de plus par an", soulignait-il.



par Emmanuel Jarry
29/11/2008
L'EXPRESS

*Le Premier Ministre François Fillon prône la poursuite de "l'ouverture" et raille le PS*


***Une semaine après l'élection à l'arraché de Martine Aubry à la direction du PS, le Premier ministre a multiplié les critiques à l'encontre d'un parti "fermé" devant les nouveaux adhérents de l'UMP et au congrès national de la "Gauche moderne", fondé par l'ex-socialiste Jean-Marie Bockel, aujourd'hui secrétaire d'Etat aux Anciens combattants.

Une tournée militante express pour le chef de la majorité, de la Salle Gaveau, à Paris, à Suresnes (Hauts-de-Seine).

"Le Parti socialiste n'a toujours pas fait le choix d'une ligne politique. (...) On fera sans en ouvrant toujours la majorité présidentielle", a lancé François Fillon devant les militants de l'UMP, Xavier Bertrand, Eric Woerth, Rachida Dati, Patrick Devedjian, notamment, à ses côtés.

"Les Français n'ont pas de raisons d'avoir des regrets" depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, a-t-il souligné.

"Il suffit simplement qu'ils réfléchissent une minute à ce qui se serait passé si le résultat avait été inverse et si le Parti socialiste était aujourd'hui aux commandes", a-t-il poursuivi.

"UN PEU DE DÉCENCE"

"Quelle décision prendrait-il, quelle ligne politique serait la sienne? Est-ce qu'il faudrait, avant de décider d'un plan de relance de l'économie, six mois de débats entre les courants A, B et C du Parti socialiste?", a ajouté François Fillon sous les rires et les applaudissements de l'assistance.

Ciblant Ségolène Royal sans la citer, le Premier ministre a raillé son entreprise de "rénovation".

"On se dit que si ça, c'est la rénovation du Parti socialiste, qu'est-ce que ça doit être ceux qui ne veulent pas de la rénovation du Parti socialiste?!"

Le chef du gouvernement a invité l'opposition socialiste à cesser de "donner des leçons de morale" face à la crise.

"Je leur demande un peu de décence : restez silencieux, aidez-nous à redresser notre pays et attendez le moment venu ce délai de décence pour pouvoir de nouveau donner des conseils à la France entière", a-t-il dit.

Le PS, "ce parti divisé, n'a que pour seul ressort, pour seul projet l'antisarkozysme", a poursuivi François Fillon devant quelque 400 sympathisants de la "Gauche moderne", qui revendique environ 1.500 adhérents. Conseiller général des Hauts-de-Seine, Jean Sarkozy, le fils du président de la République, était présent dans la salle.

Saluant le "courage" et "l'esprit réformiste" de Jean-Marie Bockel, François Fillon s'est dit convaincu de la lassitude des Français face à "cette guerre de tranchées qui oppose systématiquement nos formations politiques".

"Il n'y a pas un peuple de droite et un peuple de gauche", a-t-il souligné, ouvrant la voie à de nouveaux "débauchages" dans l'opposition en vue d'un remaniement.

Sophie Louet, édité par Elizabeth Pineau
29/11/2008
L'EXPRESS

*Photo : Alors que les scénarios d'un futur remaniement gouvernemental se murmurent en coulisses, François Fillon a affirmé samedi que "l'ouverture" se poursuivrait face à un Parti socialiste "sans ligne politique". (Reuters/Denis Balibouse)

vendredi, novembre 28, 2008

***Condamnation-873 M$ à Facebook...: Le Montréalais Guerbuez s’expliquera bientôt***

***Plus de 4 millions de pourriels en moins de deux mois sur Facebook.

Condamné à payer 873 millions de dollars à Facebook, le Montréalais Adam Guerbuez doit convoquer sous peu une conférence de presse pour s'expliquer.

Joint par téléphone, Adam Guerbuez, qui était en déplacement dans la métropole, a semblé dépassé par les événements hier.
«C'est fou, ce qui m'arrive. Je suis sollicité de toutes parts par les médias, a-t-il confié. Même CNN m'a contacté!»

Entre les mois de mars et avril 2008, le Montréalais de 33 ans aurait envoyé plus de quatre millions de messages non sollicités à des usagers du réseau Facebook après avoir frauduleusement obtenu l'accès à des comptes d'utilisateurs.

Ces gestes lui ont valu, ainsi qu'à la compagnie Atlantis Blue Capital dont Guerbuez serait l'unique propriétaire, une poursuite engagée par Facebook en août dernier.

Vendredi, le juge californien Jeremy Fogel a finalement signé un jugement par défaut qui condamne Guerbuez à payer une amende 873 M$.

Bien qu'elle doute que Guerbuez puisse payer cette amende, Facebook espère qu'un tel montant découragera de futurs spammeurs.

Conférence de presse

«Je dois d'abord retomber sur terre mais je compte convoquer les médias à une conférence de presse», a déclaré Adam Guerbuez.

En attendant, l'homme a mis en ligne un blogue dans lequel il entend partager son quotidien avec les lecteurs.

Guerbuez, qui a déjà été associé à des organisations racistes, avait fait parler de lui en 2003 en faisant la promotion de vidéos où des citoyens se faisaient humilier devant la caméra.

Introuvable

Le Journal s'est rendu au domicile de M. Guerbuez et a pu s'entretenir avec sa propriétaire.

«Il habite ici depuis près de quatre ans, mais on ne le voit plus depuis plus de deux mois», a déclaré Maria Fulginiti. Selon elle, la police devait fouiller l'appartement de Guerbuez hier soir.

* * *
INFORMATION TIRÉE DU DOCUMENT DE LA POURSUITE

Une firme d'investigation québécoise aurait permis de repérer Guerbuez en août dernier.
Selon Facebook, Atlantis Blue Capital pourrait être une compagnie fictive servant à enregistrer des noms de domaines sur le Web.
Adam Guerbuez était réputé pour être un célèbre spammeur de Montréal.
Source: United States District Courts for the Northern District of California

Nicholas Lavallée
LE JOURNAL DE MONTREAL
26/11/2008

***Un plan de relance européen de 200 milliards...***


***Face à la crise, les Institutions européennes ont proposé, le 26 novembre dernier, un plan de relance de 200 milliards d'euros :

La commission européenne a présenté le 26 novembre un plan pour sortir de la crise économique actuelle l’économie des 27 pays membres de l’Union.

Le plan s’articule à la fois autour de mesures à court terme pour stimuler la demande, préserver l’emploi et contribuer à rétablir la confiance, et de mesures à plus long terme pour réaliser des «investissements intelligents », notamment en matière de recherche et l’innovation. Il s’agit par là de favoriser la croissance et d’assurer une prospérité durable.
Ce plan est compatible avec la politique économique de long terme de l’Union.

Le plan prévoit des mesures de relance budgétaire « rapides, ciblées et temporaires » de 200 milliards d’euros, soit 1,5 % du PIB de l’UE, faisant appel tant aux budgets nationaux des Etats qu’aux budgets de l’UE et de la Banque européenne d’investissement. Ce plan est prévu pour une durée de deux ans maximum.

Chaque État membre est invité, en parallèle, à prendre ses propres mesures.

Les chefs d'Etat et de gouvernement des 27, réunis en Conseil européen les 11 et 12 décembre prochains, devront approuver ces mesures. Ce qui revient pour partie à décider, ou non, de les intégrer dans leurs plans nationaux.

* * *

Le plan de relance prévoit un large éventail d’actions au niveau national ainsi qu’au niveau de l’Union pour aider les ménages et l’industrie (notamment dans les secteurs de l’automobile et de la construction) et concentrer l’aide sur les plus fragiles. Parmi les principales mesures avancées :

- Relance budgétaire
Il comporte un effort de relance budgétaire, pour lequel la Commission va permettre aux Etats membres d'enfoncer, pour deux ou trois ans, les plafonds du Pacte de stabilité, qui limite les déficits publics à 3% du PIB et la dette à 60% du PIB.

- Pacte de stabilité
Le Pacte de stabilité qui limite des déficits publics nationaux sera appliqué avec mansuétude aux pays

- Encourager l’investissement
Le plan présente des mesures concrètes pour encourager les efforts de lutte contre le changement climatique et à favoriser les investissements stratégiques dans des bâtiments et des technologies économes en énergie.

- Baisse des taux
La BCE est invitée à baisser ses taux.

- Fiscalité
Le plan prévoit une baisse des charges sur les technologies et les voitures «vertes» ou sur les services à la personne, pour lesquels une proposition de directive communautaire est sur la table.

- Volet social
La Commission propose aux gouvernements :
– d’augmenter temporairement les allocations chômage, accroître les transferts sociaux aux foyers modestes, ou encore allonger temporairement la durée d’allocation chômage.
– d’abaisser la taxation sur les bas revenus, réduire les contributions sociales payées sur les bas salaires par les employeurs ou encore diminuer les charges salariales payées par ces mêmes employés à bas revenus.
– d’accorder des prêts à taux bonifiés ou des garanties de crédit pour les entreprises.
– de réduire temporairement les taux de TVA pour soutenir la consommation.
–d’adopter d’ici à mi-mars 2009 une proposition de la Commission sur la baisse des taux de TVA dans les services à forte intensité de main-d’œuvre (comme la restauration).

« Les mesures budgétaires rapides, ciblées et temporaires permettront de relancer notre économie, dans le cadre du pacte de stabilité et de croissance.
Des investissements judicieux dans les compétences et les technologies de demain stimuleront les efforts accomplis par l’Europe dans le cadre de la stratégie de Lisbonne pour la croissance et l'emploi pour devenir au 21e siècle une économie dynamique à faible émission de carbone.
Si l'Europe agit avec résolution pour mettre en œuvre ce plan de relance, nous pourrons revenir sur la voie d’une croissance durable et rembourser les emprunts à court terme octroyés par les pouvoirs publics.
Si nous n'agissons pas maintenant, nous risquons d'entrer dans un cercle vicieux de récession, entraînant une chute du pouvoir d'achat et des recettes fiscales, une augmentation du chômage et des déficits budgétaires sans cesse plus importants.»
José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, le 26 novrembre 2008

jeudi, novembre 27, 2008

***SERVICES A LA PERSONNE : Rencontres européennes des services à la personne...***


***Les actes des premières Rencontres européennes des services à la personne :

Une semaine après la clôture des premières Rencontres européennes des services à la personne, qui ont accueilli chaque jour plus de 500 personnes issues d’une dizaine de pays européens, l’Agence publie les actes du colloque. Il était essentiel d’avoir une trace aussi bien des débats que de l’esprit qui a présidé à ces premières rencontres. Ces actes rassemblent la synthèse des discussions, des conclusions, mais aussi des interrogations.

Journée du 12 novembre 2008 (doc PDF - 112 Ko)
http://www.servicesalapersonne.gouv.fr:80/Public/P/ANSP/rencontres_europeennes/Actes_121108.pdf

Journée du 13 novembre 2008 (doc PDF - 132 Ko)
http://www.servicesalapersonne.gouv.fr:80/Public/P/ANSP/rencontres_europeennes/Actes_131108.pdf

Par ailleurs, l’Agence a annoncé la constitution du premier réseau européen des services à la personne, dont les missions seront de favoriser les échanges et la capitalisation des bonnes pratiques, de mettre en place un observatoire statistique et économique des services à la personne à l’échelle européenne et de constituer un pôle de propositions et de lobby auprès de la Commission et du Parlement européens en matière réglementaire, fiscale et sociale.

La première initiative de ce réseau est déjà lancée : dans le cadre du Programme « Progress », axé sur l’équilibre vie familiale / vie professionnelle, il demandera à la prochaine présidence tchèque de l’Union européenne, d’inclure dans leur colloque « Conditions d’emplois dans les services sociaux » (mai 2009) la question majeure des conditions de travail dans les services à la personne.

Rendez-vous est pris également de la deuxième édition des Rencontres européennes des services à la personne, à l’automne 2009, en Italie.


***Vieillissement de la population, aspiration à mieux concilier vies professionnelle et personnelle, évolution des modes de vie… : de plus en plus de ménages ont recours aux services à la personne pour faire garder leurs enfants, entretenir leur maison ou leur jardin, s’occuper d’un parent malade.
Le poids économique de ce secteur ne cesse de s'accroître, notamment en termes de création d’emplois. Et 6 millions de ménages seraient aujourd’hui demandeurs de services à la personne (source ANSP).
Fin 2005, le plan Borloo a rendu le recours à ces services fiscalement avantageux. Une augmentation du plafond pour la réduction d'impôt est actuellement en cours de discussion au Parlement.
Quel développement économique pour ce secteur, quels enjeux de société... Vous êtes un intervenant à domicile ? Vous avez recours aux service à la personne ?

*Votre témoignage nous intéresse.

UMP

Pour en savoir plus, consultez le site de l'Agence nationale des services à la personne :

http://www.servicesalapersonne.gouv.fr/ANSP.cml


**LE SALON 2008 DES PROFESSIONNELS A VOTRE SERVICE :
http://parisinternational.blogspot.com/2008/11/le-salon-2008-des-professionnels-votre.html


Bien à vous,

Morgane BRAVO

***L'UE JOUE LA CITE DURABLE...***

***L'UE joue la cité durable contre l'utopie de la "ville nouvelle" :

Anterrée, l'utopie de villes nouvelles idéales créées ex-nihilo, portée ces dernières années par Dominique Strauss-Kahn ou Nicolas Sarkozy ! Le ministère français de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire (Meedat) met actuellement en place une "démarche écocités" pour accompagner l'émergence de villes écologiques modèles : "des villes existantes qui planifient une croissance urbaine de l'ordre de 50 000 habitants sur une génération, dans le prolongement du bâti existant ou sur des friches urbaines requalifiées, exemplaires en termes de développement durable et de transports collectifs".

De son côté, l'Europe veut se doter d'un "cadre de référence pour la mise en oeuvre de la Charte de Leipzig sur la ville européenne durable (adoptée en 2007), la politique de développement urbain durable et solidaire et la prise en compte du changement climatique dans les villes". Une déclaration en ce sens a été adoptée, mardi 25 novembre, à l'issue d'une réunion informelle des ministres européens du développement urbain et de l'aménagement du territoire, à Marseille, dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne.

La France se montre d'autant plus déterminée sur ces sujets qu'elle ne les a abordés que récemment et affiche en la matière un sérieux retard. Qui veut parler quartiers "durables" en Europe citera Vauban à Fribourg, BedZed en Angleterre, BO01 à Malmö ou Hammarby Sjöstad à Stockholm. Jamais l'Hexagone. But de la déclaration marseillaise : "Construire collectivement des outils de mise en oeuvre opérationnelle et les mettre à disposition des villes, de la communauté scientifique et technique, du secteur privé, des organisations non gouvernementales représentant les habitants et les usagers."

Ce travail d'étude et de diffusion, le Réseau européen pour un développement urbain durable le mène de son côté depuis 2004. Pour sa présidente, Catherine Charlot-Valdieu, "il y a un vrai besoin d'information des acteurs de la ville. Les enseignements des programmes urbains financés par l'Europe restent souvent dans les placards. Malheureusement, l'Europe finance des réalisations modèles, porteuses d'image pour les élus, mais ne cherche pas à définir les bonnes politiques urbaines."

"Il ne s'agit pas d'élaborer des normes. Nous souhaitons créer un instrument souple, proposer aux acteurs locaux des esquisses de réponses, des exemples mis en oeuvre dans nos Etats membres, des indicateurs leur permettant de situer leur démarche", précise Hubert Falco. Le secrétaire d'Etat à l'aménagement du territoire a proposé que la France prenne la tête du groupe de travail européen. Il a également invité ses homologues des Vingt-Sept à adhérer à une "plate-forme de compétences, de formation et d'échange d'expériences entre les acteurs du développement urbain" que crée l'Union pour la Méditerranée.

"ECOQUARTIERS" EN GESTATION

La déclaration de Marseille fait écho aux récentes initiatives du Meedat. Jean-Louis Borloo a présenté en conseil des ministres, le 22 octobre, un "plan pour les villes durables" qui vise "à favoriser l'émergence d'une nouvelle façon de concevoir, construire, faire évoluer et gérer la ville", qu'il s'agisse d'écoquartiers ou, à plus grande échelle, d'"écocités".

Le Grenelle de l'environnement prévoit la construction d'un écoquartier dans tout programme de "développement significatif de l'habitat". Une vingtaine de ces écoquartiers sont en gestation, de Paris à Grenoble, de Douai à Angers. Mais aucune définition ne les réglemente et le Meedat s'avoue incapable de les dénombrer avec précision.

"Il y a un foisonnement de projets regroupant des réalités très variées, observe-t-on au cabinet d'Hubert Falco. L'appellation "écoquartier" s'apparente parfois à un label de communication. Nous essayons de structurer toutes ces initiatives, de diffuser les connaissances et les bonnes pratiques en créant un club de volontaires via le "concours écoquartiers"."

Grégoire Allix
LE MONDE
27.11.08.

*Les puces ne garantissent pas la sécurité des échanges en ligne*

***La confiance qu'ont les utilisateurs d'Internet dans la capacité du système à sécuriser les données a toujours été relative. Elle pourrait bien s'effondrer si l'industrie des microprocesseurs et les fournisseurs de logiciels de cryptage se révélaient incapables de répondre à un nouveau type d'attaque, redoutablement efficace, découvert par une équipe conduite par le cryptologue allemand Jean-Pierre Seifert (universités d'Haïfa et d'Innsbruck). Le commerce en ligne serait alors menacé, mais aussi, plus largement, tout ce qui permet la dématérialisation des échanges, fondée sur des applications faisant appel aux codes secrets dits asymétriques, qu'il s'agisse de crypter, de signer ou de garantir l'intégrité de données numériques.

Dans un article encore confidentiel, le chercheur et ses collègues décrivent la façon dont ils ont pu, en une seule tentative – soit quelques millisecondes –, récupérer la quasi-intégralité d'une clé de cryptage de 512 bits (suite d'autant de 0 ou de 1). A titre de comparaison, la plus grande clé publique cassée à ce jour faisait 640 bits, et sa décomposition, annoncée en novembre 2005, avait mobilisé, pendant trois mois, 80 microprocesseurs cadencés à 2,2 GHz.

Depuis l'annonce, cet été, sur le serveur de l'Association internationale de recherche cryptologique (IACR), de la faisabilité théorique d'une telle attaque, les producteurs de microprocesseurs sont sur les dents : les puces de la quasi-totalité du parc informatique sont en effet vulnérables. Au point que le chef de la sécurité d'Intel, numéro un mondial des microprocesseurs, sollicité sur la question, fait répondre qu'il sera "indisponible pendant plusieurs semaines". C'est que la parade face aux attaques classiques des systèmes à clé publique – à savoir allonger la taille des clés - est dans ce cas inopérante.

Jean-Pierre Seifert a en effet pris ces systèmes à rebours. Alors que leur robustesse s'appuie sur la grande difficulté à déduire mathématiquement la clé privée, secrète, à partir de son complément public, il s'est intéressé à la façon dont le microprocesseur lisait en interne ces données confidentielles.

Or il se trouve que le mode de fonctionnement même de la puce, optimisé pour accélérer les calculs, la rend vulnérable. "La sécurité a été sacrifiée au bénéfice de la performance", estime le chercheur.

On peut résumer ainsi le principe de l'attaque : pour aller toujours plus vite, le processeur fonctionne en parallèle et dispose d'un système de prédiction du résultat de l'opération en cours. Si la prédiction est bonne, le processus est sensiblement accéléré. Si elle est erronée, il faut revenir en arrière et recommencer l'opération élémentaire. Il "suffit" de mesurer le temps de calcul lorsque le processeur égrène la chaîne de 0 et de 1 qui constitue la clé de cryptage pour en déduire celle-ci.

Cette menace, qui porte le nom d'"analyse de prédiction de branche" (BPA), était déjà connue, mais elle nécessitait de très nombreux essais pour déduire de façon statistique la clé de cryptage. Ce qui la rendait impraticable. La percée de Jean-Pierre Seifert tient à ce qu'une seule écoute est désormais nécessaire. Et sa force réside dans le fait que le processus de prédiction, fondamental pour accélérer les performances du processeur, n'est pas protégé.

Un petit logiciel "taupe" pourrait donc écouter la puce en toute discrétion, et renvoyer la clé à des hackers, à des services de renseignement ou à des espions à la solde de concurrents.

"UNE QUESTION DE SEMAINES"

On n'en est pas tout à fait là. "Nous n'avons pas développé d'application clé en main, qui serait disponible en ligne", se défend Jean-Pierre Seifert. Mais il estime qu'une fois sa méthode dévoilée, début 2007, lors de la prochaine conférence RSA – du nom du système de cryptage le plus populaire –, la réalisation de tels logiciels d'attaque ne sera qu'"une question de semaines".

Les spécialistes de cryptographie confirment le sérieux de la menace. Sous couvert d'anonymat, l'un des meilleurs connaisseurs mondiaux des systèmes à clé publique résume sans fard la situation : "La solution réelle est de revoir la conception même de nos microprocesseurs – un processus très long et difficile. Une solution de court terme serait de ne pas permettre que des applications sensibles tournent en parallèle avec des opérations standards sur un même ordinateur, ce qui est plus facile à dire qu'à faire dans un environnement de travail classique. Il reste des remèdes partiels, mais ils impliquent de ralentir considérablement le PC."

Jean-Jacques Quisquater (Université catholique de Louvain, Belgique) rappelle que les normes militaires américaines mettent en garde depuis longtemps contre les attaques fondées sur l'analyse des temps de calcul. Pour lui, l'avenir est aux processeurs spécialisés dans les fonctions de sécurité. "Mais on n'y viendra pas avant plusieurs années", remarque-t-il.

"INTEL DOIT ÊTRE DÉSESPÉRÉ"

"On sait bien que ne sont 'très sûres'' que les opérations cryptologiques conduites dans une enceinte protégée, côté serveur, avec un module spécifique", confirme Jacques Stern, directeur du laboratoire d'informatique de l'Ecole normale supérieure, à Paris. Une prophylaxie radicale, impraticable pour l'internaute lambda.

David Naccache (université Paris-II) reconnaît qu'"il n'y a pas d'opération à cœur ouvert possible" : toucher au système de module de prédiction pourrait affecter des fonctions essentielles.

En première ligne, Intel se borne à préciser de façon laconique que la prochaine version d'OpenSSL, un logiciel libre de sécurisation de données, répondra à la menace, au besoin en désactivant le module de prédiction. "Une telle mesure ralentirait par quatre le microprocesseur, assure Jean-Pierre Seifert, ce qui prouve à quel point Intel doit être désespéré." Lui-même ancien collaborateur d'Intel et de son concurrent Infineon, revenu ensuite à l'université, il cherche désormais des parades à la faille qu'il a découverte. Mais dans la mesure où les recherches dans ce domaine sont récentes, prévient-il, "cela prendra un certain temps avant d'y voir clair".

Certes l'assaut qu'il a conçu est plus difficile à mettre en oeuvre que les innombrables stratagèmes imaginés par les hackers, qui contraignent l'industrie à produire des "patchs" en permanence. Dans son cas, une simple rustine ne saurait suffire.

LE MONDE
18.11.06

mercredi, novembre 26, 2008

***BREF APERCU : 91e congrès des maires de France - comment tirer le meilleur parti de l'Europe ?***

François Fillon s’exprime devant les maires de France

En ouverture du 91e congrès de l’Association des maires de France qui se tient du 25 au 27 novembre, le Premier ministre s’est exprimé devant plus de 11 000 maires : l’occasion pour lui de revenir sur les réformes entreprises par le Gouvernement pour faire face à la crise financière internationale et de réaffirmer le rôle prépondérant des collectivités locales.

François Fillon a consacré la première partie de son discours aux actions menées par le Gouvernement pour faire face à la crise financière, notamment : le déblocage au début du mois d’octobre d’une "enveloppe de vingt-deux milliards de nouveaux prêts et de garanties aux petites et moyennes entreprises, en particulier grâce aux excédents de l’épargne réglementée".

L’objectif était de "joindre à une politique de moyen terme, une politique axée sur le soutien de l’économie réelle et de l’investissement" ; le sommet européen de décembre prochain qui sera consacré, à la demande expresse de la France, à la relance de l’économie européenne : "seul un cadre commun peut assurer que les outils les plus pertinents seront utilisés pour soutenir l’économie et seul ce cadre commun garantit la crédibilité d’ensemble du retour à l’équilibre financier" ; un soutien particulier au secteur automobile qui connaît actuellement une situation préoccupante.

Pour ce faire, François Fillon a annoncé que le Gouvernement allait proposer "dans quelques jours des mesures fiscales considérables, des mesures fiscales coordonnées pour relancer l’activité de l’industrie automobile" ; un plan d’action nationale qui se concentrera sur l’accélération des programmes d’infrastructures et d’investissements susceptibles d’entrer en vigueur dans des délais brefs. Ce plan devrait être annoncé par le Gouvernement dans les prochains jours ; la mise en place du revenu de solidarité active qui devrait être effective dans "quelques mois".

Dans la seconde partie de son discours, le Premier ministre a appelé à "conforter la solidarité qui lie l’Etat aux collectivités locales" : il a ainsi demandé à la Caisse des dépôts et consignations de mettre immédiatement à disposition des communes "cinq milliards d’euros supplémentaires, soit en direct, soit par le canal de leur banque, pour faciliter la fin de l’exercice comptable"; pour évoquer la question des produits financiers souscrits par certaines municipalités, Christine Lagarde et Michèle Alliot-Marie ont été chargées de "réunir l’ensemble des établissements bancaires afin de mettre en place un dispositif qui permette à chaque collectivité de voir sa dette, ses emprunts réexaminés, de manière individuelle, au cas par cas, collectivité par collectivité, en fonction de la réalité de la situation".

François Fillon a souligné que les dotations de collectivités locales ne seront pas révisées sur la base de 1,5 % comme c’est le cas pour celles du budget de l’Etat. Elles seront ainsi toujours calculées sur une base d’inflation à 2 %.
Cette mesure représenterait 250 millions supplémentaires pour les collectivités ; pour aider à l’implantation de nouvelles activités sur les territoires les plus affectés par les restructurations militaires, l’Etat a mis en place un plan d’accompagnement des restructurations de défense : 320 millions d’euros seront ainsi mobilisés ; pour la dotation de solidarité urbaine, le Premier ministre a rappelé que : "120 millions d’euros supplémentaires lui seront consacrés à travers une progression notamment de 70 millions d’euros de la dotation spécifique et la création d’une dotation de développement urbain. [...]

Ces 70 millions d’euros supplémentaires seront consacrés en 2009 aux cinquante communes les plus défavorisées, tandis que les trois cent vingt-sept villes suivantes [...] bénéficieront d’une augmentation de 2 % de leur dotation".

En contrepartie, François Fillon a rappelé les devoirs des maires, et notamment dans les domaines de l’environnement, de la santé, de l’éducation nationale, du service public, de l’agriculture.

Parce que l’année 2009 sera "une année de mobilisation, une année de coordination et une année d’action", François Fillon a invité les maires de France à "débattre ensemble dans le sens de l’intérêt général de notre pays".

*****Lors de leur congrès annuel, les maires de France débattront notamment des enjeux et des opportunités de la construction européenne pour la gestion locale.

Les élus communaux doivent de plus en plus intégrer dans leur gestion et leurs interventions les évolutions résultant de l'appartenance à L'Union européenne. La législation européenne, notamment en matière de services, a un impact direct sur les décisions locales, à un moment où les collectivités mettent en place des systèmes de plus en plus innovants pour répondre au mieux aux besoins de citoyens.

Par ailleurs, les financements européens offrent de multiples opportunités pour les communes désireuses de monter un projet local et les possibilités de coopération avec d'autres villes européennes sont nombreuses. C'est pourquoi l'Association des maires de France a décidé de consacrer une séquence de son 91e congrès annuel au thème : "Comment tirer le meilleur parti de l'Europe ?".

Nicolas Sarkozy prononcera un discours jeudi 27 novembre au Paris Expo de la Porte de Versailles. François Fillon, ainsi que plusieurs représentants de la Commission européenne et du Parlement européen, prendront part aux discussions. La table-ronde sera conclue par Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'État chargé des affaires européennes.

En marge du Congrès se tiendra le salon des maires et collectivités locales. Des membres du bureau d'information du Parlement européen présenteront au public et aux élus le rôle de l'Union dans le développement des territoires et les enjeux des prochaines élections européennes de juin 2009. Dans cette perspective, des actions spécifiques seront réalisées pour inciter les citoyens à s'inscrire sur les listes électorales.

























Honoré COLOMAS
Président de l'Association des Maires des Alpes-Maritime
Conseiller général
Vice-Président de la Communauté d'Agglomération Nice Côte d'Azur
Maire de Saint-André-de-la-Roche









Anne-Marie NEDELEC
MAIRE DE NOGENT











Alain RAGUENEAU



***27-11-2008
Discours de M. le Président de la République devant le 91ème Congrès des maires et des président de communautés de France : http://www.elysee.fr/webtv/index.php?intVideoId=824***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

*Photo François FILLON: Matignon.

*Photos : Morgane BRAVO

***L’OCDE détaille sa potion contre une récession de longue durée...***


La récession frappera l’année prochaine 21 des 30 pays membres de l’organisation, dont la France. La reprise n’est pas attendue avant 2010. L’OCDE préconise des mesures budgétaires et monétaires mais écarte tout soutien sectoriel.

Combien de temps durera la récession ? « Pour la plupart des pays de l’OCDE, une reprise (...) n'est pas attendue avant le second semestre 2009, ce qui signifie que cette récession sera sans doute la plus sévère depuis le début des années 80 », répond Klaus Schmidt-Hebbel, le chef économiste de l'organisation, en en présentant les prévisions économiques semestrielles.

Et encore ce scénario repose-t-il sur l’hypothèse d’un retour à la normal sur les marchés des capitaux à partir de la fin 2009. Problème, cette hypothèse est elle-même soumise à de nombreux risques, souligne l’OCDE. « Il est encore trop tôt pour affirmer que le pire de la crise boursière et de resserrement du crédit est derrière nous » explique Klaus Schmidt-Hebbel qui évoque la possibilité de nouvelles faillites bancaires et de « vents financiers forts ». L’assainissement du marché immobilier constitue un autre paramètre important. Enfin, il n’exclut pas que les pays émergents soit davantage touchés par le ralentissement économique mondial.

Au cas où ces risques seraient contenus, l’Organisation de coopération et de développement économique table sur une récession de –0,4% en 2009 – avec une baisse du PIB touchant 21 de ses 30 membres -, ce qui permettrait d’envisager une reprise de 1,5% en 2010.

Les Etats-Unis devraient subir une récession de -0,9% l’année prochaine avant de reprendre à +1,6% en 2010. Dans zone euro, « l'activité va se contracter ces six prochains mois » sous l'effet du « durcissement des conditions financières », de la baisse de l'immobilier et de la chute des actions, affectant consommation et investissement: l'OCDE attend 1% de croissance cette année, -0,6% en 2009 et un modeste +1,2% en 2010. L’Allemagne, l’Espagne et l’Italie devraient tirer la tendance vers le bas l’année prochaine, avec des baisses respectives du PIB de près de –0,8%, -à,9% et –1,1%. La France offrant une résistance relative avec –0,4%. Soit une prévision plus pessimiste que celle du gouvernement français qui espère échapper à la récession.

Point particulièrement noir souligné par l’OCDE, le nombre de chômeurs va augmenter de 8 millions pour atteindre 42 millions de personnes d'ici 2010. Le taux de chômage va grimper de 5,9% pour l'ensemble de l'OCDE en 2008 à 6,9% l'an prochain mais le pic ne sera atteint qu’au milieur de l’année 2010, qui verra un taux moyen de chômage de 7,2%. La hausse sera particulièrement marquée dans la zone euro avec 8,6% en 2009 puis 9% en 2010, plus faible aux Etats-Unis (7,3% en 2009 et 7,5% en 2010) et contenue à 4,4% au Japon en 2009 et en 2010.

Baisse des taux et relance ciblée
Face à cette situation, l'Organisation préconise de baisser encore les taux d'intérêt, notamment aux Etats-Unis et en Europe où ils pourraient « tomber à 2% d'ici au printemps prochain, et rester à ce niveau durant une année ». Mais elle reconnaît aussi que la période exceptionnelle actuelle réduit l’efficacité de la politique monétaire. D’où son appel à de nouvelles mesures relance coordonnées… sous certaines conditions. Elles doivent être temporaires – jusqu’en 2010-2011-, ciblées et mises en œuvre dès que possibles par les pays disposant des marges de manœuvre budgétaires. L’OCDE accepte donc de voir filer les déficits qui pourraient atteindre jusqu’à 5% du PIB de la zone en 2010.

Parmi les mesures de relance « autorisées » par l’organisation figure figurent des mesures fiscales à condition qu’elles favorisent « en priorité la consommation privée ». Seule concession à son orthodoxie libérale, elle se dit également favorable à un soutien public aux entreprises dont la défaillance fait peser un risque systémique. Mais cette définition limite le champ d’intervention essentiellement au secteur financier. Elle rejette en revanche tout sauvetage dans le secteur manufacturier ou les services. Pour l’OCDE, la faillite d’un grand constructeur automobile n’aurait aucun effet de contagion et ne mérite donc pas d’être sauvé par la puissance publique.

Y.A. avec AFP
L'Expansion
25/11/2008

*Photo : Klaus Schmidt-Hebbel, chef économiste de l'OCDE.

*1ère Convention Mondissimo, Convention du Commerce International et de la Mobilité Internationale à Paris: BREF APERCU*


***1ère Convention Mondissimo, Convention du Commerce International et de la Mobilité Internationale qui se déroulera les 25 et 26 novembre 2008 & Le 20ème Concours des Trophées du Commerce International de la Mobilité Internationale
au Palais Brongniard - Place de la Bourse - Paris.

*Conférences, Forum, RDV Experts...






















***Convention très intéressante!***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

*Photos : Morgane BRAVO

mardi, novembre 25, 2008

***VIADEO s’implante au Mexique***


***En choisissant le Mexique, Viadeo marque une étape majeure dans son développement sur le continent américain et à l’international.

Viadeo, LE site internet de mise en relation professionnelle de référence, annonce aujourd’hui l’ouverture de son implantation au Mexique. En se déployant sur ce pays moteur en Amérique Latine, Viadeo réaffirme son ambition de développement à l’échelle mondiale.

À l’occasion d’une grande soirée à l’Ambassade de France à Mexico et avec l’appui de la Chambre du Commerce et de l’Industrie franco-mexicaine, Dan Serfaty, co-fondateur et CEO de Viadeo a officiellement annoncé le lancement du réseau social professionnel Viadeo au Mexique. Cet événement marque une nouvelle étape dans sa stratégie de développement à l’international initiée en novembre 2006 et divisée en deux axes : la conclusion de partenariat stratégique avec des acteurs locaux leaders (Tianji en Chine) et l’ouverture de plateformes propriétaires comme au Mexique aujourd’hui.

« VIADEO est le premier réseau social à offrir à ses membres une forte proximité, géographique et de services. L’ouverture de VIADEO Mexique avec un bureau local illustre bien notre volonté d’apporter le meilleur service à nos partenaires locaux pour leur permettre de mieux appréhender leurs problématiques régionales. Dans l’optique mexicaine, Viadeo n’a pas souhaité – à la différence de l’Asie – signer de partenariat. Au contraire, Viadeo a décidé de s’investir directement pour répondre aux besoins et aux attentes des Mexicains dans un pays à forte culture de réseau et où il n’existe aucun acteur local », précise Dan Serfaty, co-fondateur et CEO de Viadeo.

Ce lancement est également à lier au rachat préalable d’ICTnet par Viadeo en juin 2008, site communautaire espagnol à forte notoriété auprès des cadres de haut niveau (ingénieurs, cadres, entrepreneurs, etc.) en Amérique Latine. Cette acquisition avait ainsi permis de tisser, avec succès, un premier lien avec le Mexique depuis l’Espagne.

« Nous sommes très fiers de pouvoir présenter aux Chefs d’entreprises ainsi qu’aux cadres mexicains l’un des outils qui a révolutionné le « Business Networking » en Europe. Viadeo a développé un ensemble de services communautaires qui facilite le rapprochement des professionnels et surtout les échanges entre eux. Les membres peuvent échanger entre eux sur des thématiques pointues, partager des articles, faire appel à l’expertise des professionnels, pour in fine développer leur business et gérer leur carrière », commente Dan Serfaty.

En s’inscrivant sur www.viadeo.com, tous les membres de Viadeo Mexique bénéficieront de toutes les fonctionnalités optimisées de Viadeo (Réseau social professionnel, Outil de développement de business et de Gestion de carrière) et pourront échanger rapidement avec l’ensemble du réseau Viadeo à travers le monde. Viadeo fort aujourd’hui de plus de 6 millions d’utilisateurs à travers le monde se fixe pour objectif d’atteindre 500 000 nouveaux membres au Mexique d’ici un an.

*A propos de Viadeo
Créée en juin 2004 par Dan Serfaty et Thierry Lunati, Viadeo.com s’est rapidement imposée comme LA plateforme de mise en relation professionnelle de référence avec déjà plus de 6 millions de membres aujourd’hui. VIADEO existe en 8 langues avec une présence locale dans 7 pays.
Viadeo est avant tout un « business tool » permettant d'enrichir et de capitaliser sur son réseau de relations professionnelles et, par conséquent, d'augmenter ses opportunités de business et de gestion de carrière. De fait, les membres de Viadeo utilisent le site pour différents besoins, à différents moments de leur vie professionnelle : trouver des clients et/ou des partenaires, recruter des collaborateurs ou bien « être chassés », échanger des informations et accroître leur notoriété professionnelle.

Contact Presse
VIADEO SA

Paris, le 6 novembre 2008

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*MEXIQUE*

*NOS CLUBS (entre autres)*
*CLUB DE NEGOCIOS : "México-Francia"
http://www.viadeo.com/hub/affichehub/?hubId=0026n6ua0h9fmfh
*Club de Negócios NAFTA : Canadá, Estados Unidos, México!
http://www.viadeo.com/hub/affichehub/?hubId=0027ldhpeah2fvp

Bien à vous,

Morgane BRAVO
http://www.bravo-associatesw.com

samedi, novembre 22, 2008

*** A la Sorbonne : Conférence Annuelle des Entrepreneurs... ***


***La Conférence Annuelle des Entrepreneurs sur le thème « Entrepreneurs : une révolution culturelle ». les cinq populations clés concernées : entrepreneurs, investisseurs, étudiants, enseignants, chercheurs...

A eu lieu Vendredi 21 novembre 2008 à l'Université Paris- La Sorbonne,

Les principaux temps forts :

*Un programme de conférences et d'échanges autour d'intervenants de référence, sur des sujets liés à l'entrepreneur : pourquoi en France le mot Entrepreneur n'est pas reconnu, pourquoi les entrepreneurs ne sont pas assez aimés et aidés en France, les success-stories de ces entrepreneurs qui "changent la France", comment le mot entrepreneur est enseigné à l'école , la logique du capital patience, remettre la finance au service des entrepreneurs...

*Pour favoriser la culture d'entreprendre dès le cursus scolaire, cette journée a associé non seulement des étudiants, des chercheurs et des enseignants, mais elle a mis également en exergue le parrainage d'élèves et d'étudiants par des Entrepreneurs

*Plusieurs vidéos d'échanges entre élèves et entrepreneurs

*Un speed-dating entre entrepreneurs, étudiants, chercheurs et enseignants, avec une restitution à la fin de la journée

Avec notamment :

* Xavier DARCOS, Ministre de l'Education nationale
* Yvon GATTAZ, Président, ASMEP; Association Jeunesse et Entreprises
* Hervé NOVELLI, Secrétaire d'Etat chargé du Commerce, de l'Artisanat, des PME, du Tourisme et des services
* Frédéric OUDEA, Directeur Général, Société Générale
* Laurence PARISOT, Présidente, Medef
* Augustin de ROMANET, Directeur Général, Caisse des Dépôts et Consignation
* Aziz SENNI, Président, Business Angel des Cités (BAC), auteur de "L'ascenseur social est en panne, j'ai pris l'escalier"
* Muhammad YUNUS, Prix Nobel de la Paix, pour son action en faveur du micro crédit et de la lutte contre la pauvret













Xavier DARCOS, Ministre de l'Education nationale


Michel BARNIER, Ministre de l'agriculture et de la pêche














David DOUILLET












***Conférence très importante : Message du Président Nicolas SARKOZY... salue leur "énergie". L'Intervention de Laurence PARISOT, Présidente du MEDEF, très intéressante. Il faut souligner la présence "surprise" de David DOUILLET, il nous a expliqué son parcours de champion du monde. Déjà à ses débuts, il ambitionnait de devenir le premier ; son voisin à l'entraînement ne visait que le championnat français, il est resté à ce niveau. David Douillet en déduit qu'il faut se donner des objectifs ambitieux pour aller de l'avant et cela s'applique aussi aux entrepreneurs!

A Suivre...!***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

*Photos : Morgane BRAVO