***Le Parlement européen a voté une résolution contre les régimes totalitaires. Cette prise de position est malheureusement passée inaperçue, regrette un chroniqueur roumain, alors qu'on célèbre les 20 ans de la chute du communisme.
Au beau milieu de crises de toutes sortes, une nouvelle importante venue du Parlement européen est passée totalement inaperçue. Il a voté, en avril, une résolution qui condamne les régimes totalitaires. Initiée par le Parti populaire européen (PPE), les libéraux et Les Verts et appuyée par les socialistes, la résolution a été adoptée avec 553 voix pour, 44 contre et 33 abstentions. En plus de la condamnation explicite des "crimes contre l'humanité et des nombreuses violations des droits de l'homme commises par les régimes communistes", la résolution du Parlement européen formule quelques sollicitations concrètes : l'ouverture des archives des ex-polices politiques, la création d'une plateforme de la conscience européenne qui puisse offrir assistance aux institutions nationales spécialisées dans la recherche dans le domaine de l'histoire du totalitarisme, la création d'un centre mémorial paneuropéen pour les victimes des régimes totalitaires ainsi que la mise en place, le 23 août, d'une Journée européenne pour la mémoire des victimes des régimes totalitaires et autoritaires.
En Europe de l'Ouest, vingt ans après la chute du mur de Berlin, cette condamnation symbolique ne semble pas avoir trop d'importance. Nous sommes partis à la recherche des échos dans la presse occidentale. Presque rien. Un article dans le quotidien communiste français L'Humanité sous le titre "Poussée de fièvre anticommuniste à Strasbourg", un autre dans l'hebdomadaire du Parti communiste portugais Avante, traduit sur le site du Parti communiste corse. Quelques citations du communiqué de presse du Parlement européen et c'est tout. Le manque d'échos pourrait s'expliquer par l'actualité liée à la révolte de Chisinau. Mais le hasard fait que l'acte de condamnation du Parlement européen coïncide avec un exemple vif et concret de ce que signifient encore le pouvoir et la mentalité communistes. Cet exemple se trouve justement à la frontière est de l'Union européenne, et a des conséquences directes sur un pays membre, la Roumanie, transformé en bouc émissaire par le président moldave communiste Vladimir Voronin.
Il est pourtant difficile d'expliquer ce désintérêt occidental ! Si la préoccupation du moment est la crise économique, cela ne signifie pas que d'autres sujets doivent être laissés de côté. Le député européen roumain Adrian Nastase, ex-Premier ministre, est convaincu que le sujet n'est plus d'actualité car les gens sont préoccupés par le futur. Il y a d'autres personnes en Occident qui partagent cet avis, non par arrogance mais par méconnaissance du sujet. J'ai bien peur que l'Est reste toujours incompris par l'Ouest ! Il existe un déficit de connaissance de ce que le communisme réel a signifié. Mais il y a aussi une attitude hautaine de l'Ouest envers nos interminables lamentations portant sur nos souffrances passées. Préoccupés par le présent, les gens perdent toute trace de conscience historique.
La Roumanie a condamné officiellement le communisme, par l'intermédiaire de son président, Traian Basescu, en décembre 2006. Cela est resté sans conséquences. Mais peut-être que l'Europe saura avancer, ne pas rester à cet acte symbolique du Parlement, traité (pour l'instant) avec indifférence par l'opinion publique.
Mircea Vasilescu, Dilema Veche
Courrier International
30.04.2009
THINK TANK UNIONEUROPEENNE EUROPÄISCHEUNION EUROPEANUNION UNIONEUROPEA *EUROPIONEERS By MorganeBRAVO
EUROPIONNERS, 2006 EU HUB!*Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens. *Devise:"In varietate concordia"(latin: Unie dans la diversité).*Unie dans la diversité: l'Union Européenne (UE) se compose de 27 pays européens qui partagent les mêmes valeurs démocratiques et se sont engagés à travailler ensemble pour la paix et la prospérité. Il ne s'agit pas d'un Etat destiné à se substituer aux Etats existants. En fait, c'est une organisation unique en son genre!
jeudi, avril 30, 2009
mercredi, avril 29, 2009
***Un nouveau nom pour la "grippe porcine"?***
***Les autorités américaines veulent rebaptiser la maladie, se plaignant du fait que neuf pays interdisent les importations de porc, alors que sa consommation est sans danger. De son côté, Bruxelles a décidé d'appeler la maladie "nouveau virus de grippe".
Des responsables américains ont indiqué mardi qu'ils étudiaient la possibilité de changer le nom de la "grippe porcine", se plaignant du fait que certains pays interdisent les importations de porc en provenance d'Amérique du Nord par méconnaissance de la maladie.
"Ce n'est pas une crise d'origine alimentaire. Il est important de ne pas utiliser le terme de grippe porcine (...) et il faut faire passer le message que consommer du porc ne provoquera pas cette maladie", a indiqué le ministre de l'Agriculture, Tom Vilsack. "Nous sommes préoccupés par la sécurité, mais aussi par l'impact sur l'économie", a-t-il ajouté.
Le directeur des Centres de maladie et de prévention (CDC), Richard Besser a évoqué pour sa part de nombreuses "fausses idées" sur la maladie, insistant sur le fait que les porcs étaient seulement un des éléments à l'origine de cette forme de grippe humaine, mais que consommer du porc ne présentait pas de danger.
"Cela n'aide pas les producteurs de porc, cela n'aide pas les personnes qui mangent du porc, cela n'aide pas ceux qui se demandent comment on attrape cette maladie", a dit le responsable des autorités sanitaires."Nous discutons donc pour voir s'il n'y a pas une meilleure façon de décrire (cette maladie), qui ne provoquerait pas des actions inopportunes", a-t-il ajouté. Le représentant américain pour le Commerce, Ron Kirk avait appelé auparavant les partenaires commerciaux des Etats-Unis à ne pas suspendre leurs importations de porc sans preuve scientifique, au risque de provoquer "de graves perturbations commerciales".
9 pays ont suspendu les importations
Selon Washington, neuf pays ont imposé des embargos sur tout ou partie des importations américaines de porc. La Chine, l'Ukraine, le Kazakhstan, les Philippines, la Thaïlande, les Emirats Arabes Unis et l'Equateur ont suspendu les importations de viande de porc et de produits à base de porc originaires des Etats-Unis, a indiqué Nefeterius McPherson, porte-parole de M. Kirk. La Chine et la Corée du Sud ont également interdit l'importation de porcs vivants américains. Quant à la Russie, elle a interdit l'importation de toute viande originaire de cinq des Etats américains où sévit la grippe porcine.
Les Etats-Unis sont le second pays le plus touché par cette maladie, avec une soixantaine de cas confirmés, après le Mexique où la maladie aurait fait plus de 150 morts.
"Nouveau virus de grippe"
La Commission européenne a confirmé mercredi avoir décidé d'appeler "nouveau virus de grippe" plutôt que "grippe porcine" l'épidémie partie du Mexique, sans pouvoir préciser si cette décision avait été prise en accord avec l'Organisation mondiale de la Santé.
"Nous avons décidé de parler de "nouveau virus de grippe" à partir de maintenant, pour que cela n'ait pas d'incidence négative sur notre industrie, surtout en période de crise", avait déjà expliqué mardi la commissaire européenne à la Santé Androulla Vassiliou.
L'Expansion.com
29/04/2009
Des responsables américains ont indiqué mardi qu'ils étudiaient la possibilité de changer le nom de la "grippe porcine", se plaignant du fait que certains pays interdisent les importations de porc en provenance d'Amérique du Nord par méconnaissance de la maladie.
"Ce n'est pas une crise d'origine alimentaire. Il est important de ne pas utiliser le terme de grippe porcine (...) et il faut faire passer le message que consommer du porc ne provoquera pas cette maladie", a indiqué le ministre de l'Agriculture, Tom Vilsack. "Nous sommes préoccupés par la sécurité, mais aussi par l'impact sur l'économie", a-t-il ajouté.
Le directeur des Centres de maladie et de prévention (CDC), Richard Besser a évoqué pour sa part de nombreuses "fausses idées" sur la maladie, insistant sur le fait que les porcs étaient seulement un des éléments à l'origine de cette forme de grippe humaine, mais que consommer du porc ne présentait pas de danger.
"Cela n'aide pas les producteurs de porc, cela n'aide pas les personnes qui mangent du porc, cela n'aide pas ceux qui se demandent comment on attrape cette maladie", a dit le responsable des autorités sanitaires."Nous discutons donc pour voir s'il n'y a pas une meilleure façon de décrire (cette maladie), qui ne provoquerait pas des actions inopportunes", a-t-il ajouté. Le représentant américain pour le Commerce, Ron Kirk avait appelé auparavant les partenaires commerciaux des Etats-Unis à ne pas suspendre leurs importations de porc sans preuve scientifique, au risque de provoquer "de graves perturbations commerciales".
9 pays ont suspendu les importations
Selon Washington, neuf pays ont imposé des embargos sur tout ou partie des importations américaines de porc. La Chine, l'Ukraine, le Kazakhstan, les Philippines, la Thaïlande, les Emirats Arabes Unis et l'Equateur ont suspendu les importations de viande de porc et de produits à base de porc originaires des Etats-Unis, a indiqué Nefeterius McPherson, porte-parole de M. Kirk. La Chine et la Corée du Sud ont également interdit l'importation de porcs vivants américains. Quant à la Russie, elle a interdit l'importation de toute viande originaire de cinq des Etats américains où sévit la grippe porcine.
Les Etats-Unis sont le second pays le plus touché par cette maladie, avec une soixantaine de cas confirmés, après le Mexique où la maladie aurait fait plus de 150 morts.
"Nouveau virus de grippe"
La Commission européenne a confirmé mercredi avoir décidé d'appeler "nouveau virus de grippe" plutôt que "grippe porcine" l'épidémie partie du Mexique, sans pouvoir préciser si cette décision avait été prise en accord avec l'Organisation mondiale de la Santé.
"Nous avons décidé de parler de "nouveau virus de grippe" à partir de maintenant, pour que cela n'ait pas d'incidence négative sur notre industrie, surtout en période de crise", avait déjà expliqué mardi la commissaire européenne à la Santé Androulla Vassiliou.
L'Expansion.com
29/04/2009
***LE FESTIVAL JULES VERNE 2009 A PARIS***
***L'aventure a encore une fois été au rendez-vous. Trois jours pour découvrir le leitmotiv de Jules Verne. Cet écrivain dont la part à l'imagination reste primordial. Cette 17ème année du Festival Jules Verne ne déroge pas à la règle. Science, fiction, imagination, exploration, éducation ont été les fils rouges de ce week-end. Cette édition 2009 a été bercée par un astre : la Lune. 40 ans plus tôt, Neil Armstrong et Buzz Aldrin posaient le premier pas sur la Lune... Buzz Aldrin, Gérard Depardieu, invité d'honneur, John Scott ainsi que le jury ont eux aussi fait vibrer ce festival qui a été l'un des plus « chaleureux » de tous. Le Grand Rex a pris une tournure de machine à remonter le temps ! Des baleines à bosse en passant par la première expédition scientifique sans oublier les enfants de l'Amazone... Retour sur ce Tour du Monde en 72 heures dans une des plus grandes salles parisiennes.
Une âme aventurière
Réduire Jules Verne a « Vingt mille lieues sous les mers » ou « Voyage au centre de la Terre » serait une grave erreur. C'est avant tout un état d'esprit auquel il faut adhérer. Se laisser porter, submerger par l'aventure au sens large du terme. La cérémonie d'ouverture donne le ton, ou plutôt le « la ». Le compositeur John Scott s'est prêté à un exercice de style totalement surprenant. Sur les images du chef d'oeuvre de Georges Méliès « Le Voyage dans la Lune » (1902), il a dirigé son orchestre et a composé la musique du film. Cent ans après, l'émotion est belle et bien présente. D'autant plus que cette année marque les quarante ans du premier pas sur la Lune. Cet astre qui passionne, intrigue, séduit et dont certaines réponses ont été diffusées à travers les documentaires.
Pour rendre hommage à Apollo 11, Buzz Aldrin, un habitué du festival, s'est déplacé à Paris pour évoquer son expérience et pour marquer cet anniversaire. A 79 ans, conscient d'avoir participé à un événement majeur, il reste quelqu'un de simple. A l'image de cette séquence où John Scott lui lègue sa baguette pour le laisser diriger l'orchestre le temps d'« Ainsi parlait Zarathoustra » de Richard Strauss. Ce qui lui vaudra une standing ovation. Buzz Aldrin n'allait pas s'arrêter en si bon chemin. Sur scène, les astronautes de l'ESA lui ont rendu hommage en échangeant quelques mots avec lui. Puis ce fut au tour de Jeff Roth. Diffusé en exclusivité et en avant première en Europe, son film The Wonder of It All (Ils ont décroché la Lune, qui a reçu deux Jules Verne Awards à Los Angeles en octobre 2008) met en scène le témoignage exclusif de sept astronautes, dont Aldrin, qui ont foulé le sol lunaire entre 1969 et 1972. Des entretiens rares, filmés à coeur ouvert, illustrés par des images intimes et d'étonnantes archives de la NASA. Ces hommes ont réalisé l'un des plus vieux rêves de l'Homme, ce que Jules Verne avait sublimement fantasmé dans ses romans.
Into the wild
Festival prônant la défense de la nature, cette 17ème édition s'est logiquement octroyée le luxe de diffuser 9 documentaires tout aussi éclectiques, passionnants et intelligents les uns que les autres.
La première excursion a lieu sous l'eau, sous l'oeil attentif des baleines à bosses. Film en compétition, L'Odyssée des Baleines à Bosse ouvre le bal et nous plonge dans les îles d'Hawaï jusqu'en Alaska. Ce documentaire australien parvient avec simplicité à évoquer le parcours annuel de ces animaux si particulier. Un périple aux confins du fantastique, dans un univers subaquatique aussi superbe que fragile. Cette immersion totale dans les eaux hawaïenne a eu raison du jury. Le film de Ross Isaacs et Stan Esecson a reçu le Jules Verne Award de la meilleure réalisation.
Pour le Jules Verne Award de la Nature, plusieurs films étaient en lice : Rhinocéros en Péril de Dereck et Beverly Joubert, Le fantôme des Abysses de Toshihiko Sato, Tiger Kill de Harry Marshall, mais c'est le documentaire La Forêt pluviale : Au coeur de la Vie de David Warth et Michael Balson qui a été récompensé. Ce film rassemble des images rares et fascinantes de la vie sauvage, incluant notamment les rites amoureux de l'oiseau-lyre, et explore les méandres les plus incroyables de la vie dans la forêt fluviale, laquelle appartient à un vaste système qui régule le climat à l'échelle planétaire.
La prochaine récompense a une saveur particulière. Les créateurs Jean-Christophe Jeauffre et Frédéric Dieudonné, la caractérisent comme étant celle « du coeur » : le Jules Verne Award du Public ! Cette année, le coup de coeur s'est porté sur le film japonais de Tomoyuki Katsumata et Yuichi Kunihara : Expédition Lune. A travers Kaguya, un robot d'exploration japonais parti en mission sur la Lune, nous découvrons les différents cratères et la face cachée de l'astre. Au fil de découvertes extraordinaires et d'images d'une grande beauté, ce film nous conte la naissance de notre satellite naturel, et nous en dit davantage sur le lien fascinant qui unit la Terre à la Lune depuis 4,6 milliards d'années. Le documentaire évoque également, d'une manière très scientifique, les origines de la vie sur Terre.
Vient ensuite la remise de l'Award du Jury Junior. Ce prix est d'autant plus important que ces jeunes représentent le futur, l'avenir de notre planète. Ils ont porté leur coup de coeur sur le doucmentaire de Denise Zmekhol : Les Enfants de l'Amazone. Mi-road-movie, mi-voyage initiatique, son périple raconte le destin funeste de la plus grande forêt du monde, à partir du moment où l'on a commencé à y creuser une route... L'arrivée des colons et des industriels a mis en péril un extraordinaire équilibre naturel, des modes de vie séculaires, et la santé, voire la survie, de tribus amérindiennes entières. Ce qui a fait la différence entre l'oeuvre de Denise Zmekhol et les autres c'est ce lien « passé-présent ». La réalisatrice a eu le courage de retourner en Amazonie 15 ans après. Elle a vu l'évolution de ces tribus Surui et Negarote qu'elle avait photographiées à l'époque. Les Enfants de l'Amazone représente le travail de toute une vie, le combat d'un homme celui de Chico qui s'est battu pour une cause. Ce combat a touché les plus jeunes mais également le jury qui lui a décerné le Jules Verne Award du meilleur film.
A la découverte de soi
Parti bredouille, certains documentaires ont été injustement mis sur la touche. A commencer par un film belge, Dans Le Sillage du Belgica de Simon Arrazi mettant en scène l'exploration d'Adrien de Gerlache et son équipage. En 2008, un équipage revient sur les traces de De Gerlache et redécouvre son passage avec ses difficultés. Une aventure avant tout humaine !
Autre documentaire qui vaut le détour : Tiger Kill d'Harry Marshall. Le cinéaste animalier Simon King fait équipe avec Alphonse pour réaliser son rêve : immortaliser l'attaque du Tigre. Ce qui est émouvant, c'est que c'est tout simplement l'histoire d'une passion, d'une aventure humaine mais surtout d'un aboutissement de 17 ans de travail.
Quant aux autres documentaires, L'Homme Araignée, Rhinocéros en péril et Le Fantôme des Abysses, ils n'ont pas réussi à convaincre malgré les sujets intéressants. Évoquant trop souvent le réchauffement de la planète, les dernières minutes de ces films étaient un peu trop moralisatrices. Et puis comment ne pas oublier les films hors compétition. Outre Ils ont décroché la lune, le public a pu apprécier deux oeuvres sublimes : Amazonia Grilada de Jérôme Coton et Florent Kolandjian qui évoque l'Amazonie brésilienne et explore les préjudices sociaux et environnementaux causés par les expropriations, et Morning Light de Mark Monroe qui raconte l'histoire vraie de quinze marins en soif d'apprentissage. Ils vont se battre pour pouvoir être à bord d'un sloop ultra moderne de 15 mètres afin de faire une course de 3 700km. Un film qui séduira l'âme d'aventurier qui sommeille en chacun de nous.
Le festival s'est achevé dimanche 26 Avril sous le regard du comédien Gérard Depardieu. Invité d'honneur, il a reçu un Jules Verne Award. Caractérisant l'esprit Jules Verne (un homme libre, aventurier avec une ouverture d'esprit) l'acteur a logiquement reçu sa statuette sous une standing ovation. Le public a pu ensuite apprécier deux films en avant-première : Star Trek de JJ Abrams et Coraline d'Henry Selick. Mais ce que l'on retiendra, c'est surtout ce mélange des générations, des enfants aux plus âgés présents pour cet événement. Soif d'aventure, de liberté, ils ont pu apprécier ces trois jours et comprendre ce que Jules Verne avait fait une leçon de vie. Faire en sorte que la vie soit une aventure : "Tout ce qui est impossible reste à accomplir...". Merci Jules Verne !
dvdrama.com
*BREF APERCU :
Crédit Photos ©Morgane BRAVO
Le compositeur, John SCOTT
Buzz ALDRIN, 40 ans plus tôt, Neil Armstrong et Buzz Aldrin posaient le premier pas sur la Lune.
http://www.julesvernefestival.com/jva
***MAGNIFIQUE! A VOIR, Intéressant...
*Avant-premières :
Battlestar Galactica
- saison 4 - He That Believeth in Me
Lost, les disparus
- saison 5 - Because You Left
Morning Light
*Deux films en avant-première : Star Trek de JJ Abrams et Coraline d'Henry Selick.
Un voyage dans l'imaginaire, à la fois distrayant et éducatif! En effet, "Tout ce qui est impossible reste à accomplir..."Jules VERNES***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
***L'UNESCO avec Bruno CARNEZ...***
***L'UNESCO avec Bruno CARNEZ...***
Bruno CARNEZ
***Le mardi 28 avril 2009 à partir de 18h30 à Paris, a eu lieu :
Dans le cadre des "Cafés Patrimoine, Stratégie et Territoires(PST)" Co-animateurs, Nathalie BORDEAU et Olivier BLAISE,
"Intervention de Bruno CARNEZ au sujet de l'UNESCO : Candidat à la Direction Générale de cet organisme"
Bruno CARNEZ & Dimitri BERIDZE
*BLOG : "Petition pour que Bruno CARNEZ devienne Directeur général de l’Unesco"!
http://brunocarnez-unesco.blogspot.com
*Groupe VIADEO: "Petition pour que Bruno CARNEZ devienne Directeur général de l’Unesco"!
http://www.viadeo.com/hu03/0024ctdhjpv44q5/petition-pour-que-bruno-carnez-devienne-directeur-general-de-l-unesco
***Bruno CARNEZ : nous a exposé sa vision personnelle de la situation de l'UNESCO, et des nouvelles directions qu'il souhaiterait y impulser! Intervention très intéressante! Bonne chance!***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804
*Photos : Morgane BRAVO
Bruno CARNEZ
***Le mardi 28 avril 2009 à partir de 18h30 à Paris, a eu lieu :
Dans le cadre des "Cafés Patrimoine, Stratégie et Territoires(PST)" Co-animateurs, Nathalie BORDEAU et Olivier BLAISE,
"Intervention de Bruno CARNEZ au sujet de l'UNESCO : Candidat à la Direction Générale de cet organisme"
Bruno CARNEZ & Dimitri BERIDZE
*BLOG : "Petition pour que Bruno CARNEZ devienne Directeur général de l’Unesco"!
http://brunocarnez-unesco.blogspot.com
*Groupe VIADEO: "Petition pour que Bruno CARNEZ devienne Directeur général de l’Unesco"!
http://www.viadeo.com/hu03/0024ctdhjpv44q5/petition-pour-que-bruno-carnez-devienne-directeur-general-de-l-unesco
***Bruno CARNEZ : nous a exposé sa vision personnelle de la situation de l'UNESCO, et des nouvelles directions qu'il souhaiterait y impulser! Intervention très intéressante! Bonne chance!***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804
*Photos : Morgane BRAVO
mardi, avril 28, 2009
***La grippe porcine touche l’Europe...***
***La Presse européenne du 28/04/2009 :
La grippe porcine est arrivée en Europe. Un jeune homme a contracté la maladie en Espagne et deux autres cas ont été avérés en Ecosse. De nombreuses autres personnes seraient en outre contaminées. Tous les patients avaient apparemment séjourné récemment au Mexique.
The Times - Royaume-Uni
Après que les premiers cas de grippe porcine ont été confirmés en Grande-Bretagne, le quotidien The Times se penche sur les possibles contre-mesures : "Le ministre de la Santé Alan Johnson a annoncé que le NHS [Service national de santé] disposait d'une réserve de médicament antiviral Tamiflu d'une valeur d'environ 500 millions de livres [560 millions d'euros]. Tant qu'il n'y a pas de vaccin, ce médicament est ce que la science peut faire de mieux. M. Johnson a également indiqué que les lois européennes existantes interdisaient l'importation de porcs vivants et de viande de porc du Mexique. Un test pratiqué sur une Canadienne à Manchester s'est révélé négatif. Mais deux cas ont été confirmés dans la ville écossaise d'Airdrie. Il est naturel que l'opinion publique soit préoccupée. Pour le moment, nous ne pouvons rien faire de mieux que d'observer les conseils des autorités sanitaires : couvrir son nez et sa bouche lorsque l'on tousse et éternue, jeter immédiatement les mouchoirs usagés, se laver les mains et nettoyer les surfaces régulièrement touchées."
(28.04.2009)
El Mundo - Espagne
Après l'annonce d'un cas de grippe porcine en Espagne, le quotidien El Mundo écrit : "Le gouvernement [mexicain] a ordonné hier de fermer toutes les écoles et d'interdire toute forme de rassemblement, ce qui a entraîné l'arrêt de l'économie du pays. Peut-on arriver à une telle situation en Europe et plus particulièrement en Espagne ? Les autorités sanitaires sont prudentes jusqu'à aujourd'hui et exhortent à prendre des mesures pour que cela n'arrive pas. Mais le risque subsiste. Ce que font tous les gouvernements, c'est isoler les cas suspects pour empêcher la propagation du virus. Le responsable des questions de santé à l'UE [Androulla Vassiliou] a proposé hier d'interrompre les vols vers les Etats-Unis et le Mexique. Mais la Commission européenne et les gouvernements ont refusé cette mesure, sans doute pour ne pas entrer en conflit avec le gouvernement Obama."
(28.04.2009)
La Stampa - Italie
Après les premiers cas avérés de grippe porcine en Espagne et en Grande-Bretagne, le quotidien libéral La Stampa tire des parallèles entre la maladie et la crise économique qui se propage : "Le premier point commun, c'est l'absence d'antidote : il n'existe aucun vaccin contre cette grippe et pas de remède efficace qui puisse endiguer les dommages provoqués par l'échec des subprimes. Le second point commun, c'est la rapide mutation du facteur déclenchant : on nous a déjà prévenu que le réel danger ne se trouvait pas dans la forme actuelle du virus, mais plutôt dans la forte probabilité de développement de formes plus graves et plus agressives."
(28.04.2009)
Corriere del Ticino - Suisse
Le quotidien Corriere della Sera analyse de manière idéologique la grippe porcine : "Hier, un observateur officiel a déclaré en plaisantant à peine que les pays arabes ne seraient pas touchés par la grippe porcine car les musulmans ne mangent pas de porc. … Nous pouvons être certains que dans certaines régions de la planète - dans un climat de choc des civilisations - une thèse semblable pourrait fonctionner : Dieu, ou la nature, punit l'homme qui se nourrit de viande issue d'animaux impurs. Un apocalypse alimentaire réussira là où le terrorisme international a échoué jusque là. Une tranche de salami causera la perte de l'Occident. D'un autre côté, … on pourra interpréter l'épidémie de grippe porcine comme un complot anti-occidental. … Cette lecture idéologique de la grippe porcine, même complètement aberrante, pourrait prévaloir au niveau symbolique. … Cela pourrait effectivement être une sanction appropriée aux pays riches, victimes de leur propre avidité. Pour ceux qui croient au choc des civilisations, un complot des 'ennemis' visant à empoisonner un aliment symbolique de notre société serait tout à fait possible."
(28.04.2009)
Postimees - Estonie
Le quotidien Postimees recherche l'aide de remèdes avérés pour lutter contre la grippe porcine : "Les vieilles sagesses paysannes nous ont déjà aidés à surmonter nos problèmes financiers. Afin de mieux nous préparer à la grippe porcine, nous devrions désormais nous souvenir des bons vieux dictons. En fait, ils sont vraiment très simples : se laver régulièrement les mains à l'eau et au savon, et l'arôme de l'ail et des oignons frais est certainement un moindre mal comparé à la grippe. Doit-on vraiment prendre l'avion cet été pour rallier des rivages méridionaux surpeuplés ? Le moment est bien venu de profiter de nos plages nationales, magnifiques et moins coûteuses."
(28.04.2009)
Eurotopics
La grippe porcine est arrivée en Europe. Un jeune homme a contracté la maladie en Espagne et deux autres cas ont été avérés en Ecosse. De nombreuses autres personnes seraient en outre contaminées. Tous les patients avaient apparemment séjourné récemment au Mexique.
The Times - Royaume-Uni
Après que les premiers cas de grippe porcine ont été confirmés en Grande-Bretagne, le quotidien The Times se penche sur les possibles contre-mesures : "Le ministre de la Santé Alan Johnson a annoncé que le NHS [Service national de santé] disposait d'une réserve de médicament antiviral Tamiflu d'une valeur d'environ 500 millions de livres [560 millions d'euros]. Tant qu'il n'y a pas de vaccin, ce médicament est ce que la science peut faire de mieux. M. Johnson a également indiqué que les lois européennes existantes interdisaient l'importation de porcs vivants et de viande de porc du Mexique. Un test pratiqué sur une Canadienne à Manchester s'est révélé négatif. Mais deux cas ont été confirmés dans la ville écossaise d'Airdrie. Il est naturel que l'opinion publique soit préoccupée. Pour le moment, nous ne pouvons rien faire de mieux que d'observer les conseils des autorités sanitaires : couvrir son nez et sa bouche lorsque l'on tousse et éternue, jeter immédiatement les mouchoirs usagés, se laver les mains et nettoyer les surfaces régulièrement touchées."
(28.04.2009)
El Mundo - Espagne
Après l'annonce d'un cas de grippe porcine en Espagne, le quotidien El Mundo écrit : "Le gouvernement [mexicain] a ordonné hier de fermer toutes les écoles et d'interdire toute forme de rassemblement, ce qui a entraîné l'arrêt de l'économie du pays. Peut-on arriver à une telle situation en Europe et plus particulièrement en Espagne ? Les autorités sanitaires sont prudentes jusqu'à aujourd'hui et exhortent à prendre des mesures pour que cela n'arrive pas. Mais le risque subsiste. Ce que font tous les gouvernements, c'est isoler les cas suspects pour empêcher la propagation du virus. Le responsable des questions de santé à l'UE [Androulla Vassiliou] a proposé hier d'interrompre les vols vers les Etats-Unis et le Mexique. Mais la Commission européenne et les gouvernements ont refusé cette mesure, sans doute pour ne pas entrer en conflit avec le gouvernement Obama."
(28.04.2009)
La Stampa - Italie
Après les premiers cas avérés de grippe porcine en Espagne et en Grande-Bretagne, le quotidien libéral La Stampa tire des parallèles entre la maladie et la crise économique qui se propage : "Le premier point commun, c'est l'absence d'antidote : il n'existe aucun vaccin contre cette grippe et pas de remède efficace qui puisse endiguer les dommages provoqués par l'échec des subprimes. Le second point commun, c'est la rapide mutation du facteur déclenchant : on nous a déjà prévenu que le réel danger ne se trouvait pas dans la forme actuelle du virus, mais plutôt dans la forte probabilité de développement de formes plus graves et plus agressives."
(28.04.2009)
Corriere del Ticino - Suisse
Le quotidien Corriere della Sera analyse de manière idéologique la grippe porcine : "Hier, un observateur officiel a déclaré en plaisantant à peine que les pays arabes ne seraient pas touchés par la grippe porcine car les musulmans ne mangent pas de porc. … Nous pouvons être certains que dans certaines régions de la planète - dans un climat de choc des civilisations - une thèse semblable pourrait fonctionner : Dieu, ou la nature, punit l'homme qui se nourrit de viande issue d'animaux impurs. Un apocalypse alimentaire réussira là où le terrorisme international a échoué jusque là. Une tranche de salami causera la perte de l'Occident. D'un autre côté, … on pourra interpréter l'épidémie de grippe porcine comme un complot anti-occidental. … Cette lecture idéologique de la grippe porcine, même complètement aberrante, pourrait prévaloir au niveau symbolique. … Cela pourrait effectivement être une sanction appropriée aux pays riches, victimes de leur propre avidité. Pour ceux qui croient au choc des civilisations, un complot des 'ennemis' visant à empoisonner un aliment symbolique de notre société serait tout à fait possible."
(28.04.2009)
Postimees - Estonie
Le quotidien Postimees recherche l'aide de remèdes avérés pour lutter contre la grippe porcine : "Les vieilles sagesses paysannes nous ont déjà aidés à surmonter nos problèmes financiers. Afin de mieux nous préparer à la grippe porcine, nous devrions désormais nous souvenir des bons vieux dictons. En fait, ils sont vraiment très simples : se laver régulièrement les mains à l'eau et au savon, et l'arôme de l'ail et des oignons frais est certainement un moindre mal comparé à la grippe. Doit-on vraiment prendre l'avion cet été pour rallier des rivages méridionaux surpeuplés ? Le moment est bien venu de profiter de nos plages nationales, magnifiques et moins coûteuses."
(28.04.2009)
Eurotopics
***A vous de choisir ! : "Elections européennes"***
***Depuis le 1er avril, le Parlement européen a lancé une campagne unique pour les vingt-sept pays, "Elections européennes, à vous de choisir !", qui est reprise sur les réseaux sociaux comme Facebook et MySpace, afin de toucher au maximum les jeunes électeurs.
Sur YouTube, un internaute néerlandais inspiré, a repris l'idée et a décidé d'expliquer dans une vidéo pourquoi c'était important pour lui de choisir, de voter et de s'exprimer :
TH!NK ABOUT IT ! Autre initiative, cette fois-ci du Centre européen du journalisme, qui a lancé, le 1er février, deux sites Internet proposant à des blogueurs de parler de l'Union européenne. Articles, vidéos ou photographies, chacun peut choisir son mode d'expression. L'essentiel étant de débattre autour des problèmatiques européennes et d'inciter ses concitoyens à en faire autant. http://we.thinkaboutit.eu/
Can EU hear me ? (traduit en français par "Ohé l'Europe, tu m'entends ?") Financée par l'Union européenne et produite par la chaîne de télévision MTV, une série de clips vidéo à destination des jeunes européens a été diffusée sur la Toile.
Objectif : faire entendre la voix des jeunes électeurs, appelés à se réunir le 30 avril, à 15h30 pour pousser un "cri" ensemble. "Savais-tu que les élections européennes approchent à grands pas ? En fait, savais-tu qu'il y avait des élections européennes tout court ?", demande le site Internet de la campagne, mis en ligne dans vingt-trois langues. On reprend donc les fondamentaux, pour expliquer ce que sont les élections et à quoi elles servent.
"C'est toi qui choisis ton avenir." En Allemagne, les jeunes sont également la cible d'une campagne financée conjointement par la ville de Berlin et l'Union européenne. Deux yamakasi parcourent les toits de Berlin afin de se rendre aux urnes.
En Espagne, le ministère de l'intérieur mise sur une campagne d'information très classique, sur le déroulement du vote.
Europese Verkiezingen: aan jou de keus!
Th!nk About It - Official Trailer
Can EU hear me Europe? London viral clip, EU-paid, MTV-produced
Vidéo pour inciter les jeunes Allemands à voter pour le scrutin des élections européennes de Juin 2009.
En Espagne, le ministère de l'intérieur mise sur une campagne d'information très classique, sur le déroulement du vote.
Campanha inscrição civica e ccp - Filme longo
Le Monde
lundi, avril 27, 2009
*Réunion informelle des ministres chargés de la Compétitivité*
***Réunion avec la participation des ministres des pays membres de l’Union européenne et de l’Association européenne de libre échange responsables des secteurs de l’industrie et du marché intérieur.
* Date : 3.5.2009 — 5.5.2009
* Lieu : Prague - Czech Republic
Cette réunion sera divisée en deux blocs thématiques : la matinée sera consacrée au thème de l’Union européenne cinq ans après l’élargissement, aux expériences tirées et à l’avenir du marché intérieur. Il est ensuite prévu que les responsables des pays membres de l’UE échangeront leurs avis en considération des résultats de la conférence du mois de mars « L’élargissement de l’UE - cinq ans après ». Le bloc de l’après-midi portera quant à lui sur la question de la réduction des formalités administratives, l’accent étant mis sur les actions visant à améliorer la clarté de l’environnement législatif et à réduire les charges administratives excessives affectant les entreprises.
Il s’ensuivra une discussion entre les ministres sur les derniers élargissements de l’UE en 2004 et 2007 et sur les avantages et les inconvénients tant pour les « anciens » que pour les « nouveaux » États-membres. La discussion permettra en outre l’échange d’avis sur la poursuite de l’élimination des derniers obstacles encore existants sur le marché intérieur et sur le rejet du protectionnisme comme réponse à la crise économique actuelle. La réunion s’achèvera sur un débat sur l’initiative « Mieux légiférer », avec un accent mis en particulier sur la réduction des formalités administratives pour les entrepreneurs.
La réunion verra l’intervention de Günter Verheugen, vice-président de la Commission européenne et commissaire européen chargé des Entreprises et de l’Industrie, Mario Monti, président de l’université Bocconi, et Jan Mühlfeit, directeur Europe de Microsoft.
La réunion informelle des ministres chargés de la Compétitivité sera consacrée à deux domaines relatifs à la mise en œuvre de la Vision 2020 pour l’Espace européen de la recherche (EER). Pendant la matinée, les ministres discuteront des moyens susceptibles de permettre une amélioration des relations entre les acteurs du triangle de la connaissance (l’éducation, la recherche et l’innovation) et ce au niveau des politiques. La session de l’après-midi sera consacrée au développement des ressources humaines dans la recherche, une condition fondamentale pour le bon fonctionnement de l’EER.
Présidence tchèque du Conseil de l’Union européenne.
samedi, avril 25, 2009
vendredi, avril 24, 2009
***Européennes : Rachida Dati s’embourbe lors d’un meeting...***
***Rachida Dati a participé mercredi soir à un meeting de l’UMP pour les élections européennes. Arrivée avec une heure de retard, la n°2 sur la liste en Ile-de-France est apparue particulièrement fébrile, incapable même de répondre aux questions posées par l’assistance. Propos recueillis par Yaël Goosz pour Europe 1.
jeudi, avril 23, 2009
***(16) Qui fait quoi en France pour l’Union européenne ?***
***Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens..."! :
Rubrique du BLOG : ***UNION EUROPEENNE* EUROPEAN UNION* UNION EUROPEA...***
"CONNAITRE & COMPRENDRE LE FONCTIONNEMENT...DE L'UNION EUROPEENNE"!
*(16) Qui fait quoi en France pour l’Union européenne ?*
Par le mandat qui lui est confié, le ministre des Affaires étrangères et européennes confirme son engagement pour la construction européenne et exprime la position française relative aux grands dossiers européens.
Le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes traite, par délégation du ministre des Affaires étrangères et européennes, l’ensemble des questions relatives à la construction européenne, y compris les questions institutionnelles.
La représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne joue un rôle essentiel dans l’expression des positions françaises auprès des institutions européennes. Soumis à l’autorité d’un ambassadeur, ce relais administratif de la capitale est chargé de veiller à l’établissement d’une articulation cohérente entre le système décisionnel national et celui de l’UE.
La coordination interministérielle. Le Secrétariat général des Affaires européennes (SGAE), administration de mission placée sous l’autorité du Premier ministre, couvre l’ensemble des domaines définis par le traité sur l’Union, à l’exception de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) qui est suivie par le ministère des Affaires étrangères.
- Les rendez-vous européens des autorités françaises
Calendrier, ordre du jour et conclusions des rencontres européennes : Conseils européens, Conseils Affaires générales et Relations extérieures (CAG-Relex), Gymnichs (réunions informelles des ministres des Affaires étrangères des pays membres)
- Les comités interministériels mensuels sur l’Europe
Dès la fin du mois de juin 2005, le Premier ministre a décidé d’instaurer un comité interministériel mensuel sur l’Europe. Présidé par le chef du gouvernement, il réunit les ministres concernés par l’ordre du jour. Celui-ci est proposé par la ministre déléguée aux Affaires européennes à partir des sujets d’actualité européenne du moment. Le secrétariat général de ces comités interministériels est assuré par le SGAE (Secrétariat général des Affaires européennes, créé par décret le 17 octobre 2005, et placé sous l’autorité du Premier ministre).
- Les élus européens, nationaux, régionaux et locaux
Elus par les citoyens, ils représentent la France au sein de différentes institutions.
Le Parlement européen : parmi les 785 députés européens, 78 sont élus en France. Travaillant en commissions thématiques ou en séances plénières, ils participent au processus législatif européen et contrôlent le travail des autres institutions communautaires. Ils votent le budget de l’Union européenne. La dernière élection a eu lieu, en France, le 13 juin 2004. Les prochaines élections européennes auront lieu en juin 2009.
Le Parlement français : les députés et sénateurs français suivent de très près, grâce à leurs délégations spécialisées, l’évolution de la construction européenne et de la réglementation communautaire. Ils sont consultés par le gouvernement français sur tous les textes communautaires à portée législative et peuvent voter, s’ils le jugent opportun, des résolutions. Ils ont créé pour ce faire une Délégation de l’Assemblée nationale pour l’Union européenne et une Délégation du Sénat pour l’Union européenne.
Le Comité des régions :
Les 24 représentants français sont choisis parmi les élus des Conseils régionaux, des Conseils généraux et des municipalités. Ils donnent leur avis sur tous les projets européens intéressant les collectivités locales : réseaux de transport, aménagement, santé publique...
- Les organisations socio-professionnelles
Elles sont consultées sur les projets de législation communautaire dans le cadre du CES, Comité économique et social européen où siègent 24 représentants français des familles, des entreprises, des salariés, des agriculteurs... Les partenaires sociaux européens négocient des accords européens (congé parental, travail à temps partiel...) : UNICE (Union des confédérations de l’industrie et des employeurs d’Europe), CEEP (Centre européen des entreprises à participation publique) et CES (Confédération européenne des syndicats).
- Au sein des autres institutions communautaires
Des Français sont nommés par le gouvernement à la Commission européenne, à la Cour de Justice européenne et à la Cour des Comptes européenne. Ils prêtent serment d’agir en toute indépendance par rapport à leur pays d’origine dans l’intérêt de l’ensemble des pays de l’Union européenne.
- Vademecum en 10 points sur l’usage du français dans les institutions de l’Union européenne
http://www.sgae.gouv.fr/droit/docfiles/VADEMECUMTEXTEANNEXES.pdf
Ministère des affaires étrangères et européenne
***En effet, au 21ème siècle : "L’idée que la France peut s’en sortir seule n’est plus une idée crédible"! : Mondialisation...!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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***(15) POLITIQUE EUROPÉENNE DE L'ÉNERGIE***
***Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens..."! :
Rubrique du BLOG : ***UNION EUROPEENNE* EUROPEAN UNION* UNION EUROPEA...***
"CONNAITRE & COMPRENDRE LE FONCTIONNEMENT...DE L'UNION EUROPEENNE"!
*(15) POLITIQUE EUROPÉENNE DE L'ÉNERGIE*
L'énergie est au cœur de nos vies. Nous dépendons d'elle pour nous déplacer, pour chauffer nos maisons ou les rafraîchir, pour faire fonctionner nos usines, nos fermes et nos bureaux. Malheureusement, les combustibles fossiles, dont les réserves sont limitées, constituent l'une des principales causes du réchauffement climatique. Nous ne pouvons donc plus les utiliser comme bon nous semble. C'est pourquoi il faut élaborer une politique intégrée en matière d'énergie et d'environnement, dotée d'objectifs clairs et d'échéances précises, afin de nous tourner vers une économie rejetant moins de carbone et plus économe en énergie.
Pour bâtir un avenir durable, l'Union européenne s'est donné les objectifs suivants:
* réduire de 20 % d'ici à 2020 la consommation énergétique estimée;
* accroître de 20 % d'ici à 2020 la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique totale;
* porter à au moins 10 % d'ici à 2020 la part des biocarburants dans la consommation totale d'essence et de diesel, à condition que des biocarburants durables de deuxième génération provenant de cultures non alimentaires soient disponibles sur le marché;
* réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 20 % d'ici à 2020;
* réaliser un marché intérieur de l'énergie apportant des bénéfices concrets aux particuliers et aux entreprises;
* renforcer la synergie de la politique énergétique de l'UE avec d'autres politiques, notamment en matière d'agriculture et de commerce;
* intensifier la coopération internationale.
Mais ce n'est qu'une étape: l'UE espère, d'ici à 2050, tirer plus de la moitié de l'énergie qu'elle consomme — production d'électricité, industrie, transports, activités domestiques — de sources ne produisant pas d'émissions de CO2, c'est-à-dire d'autres sources que les combustibles fossiles: énergie éolienne, biomasse, énergie hydraulique, énergie solaire, biocarburants obtenus à partir de matières organiques, et hydrogène utilisé comme carburant. Des programmes de recherche financés par l'Union contribuent aux progrès dans ces domaines et soutiennent le développement de technologies permettant d'utiliser l'énergie plus efficacement.
Réduire les émissions de carbone
L'industrie européenne a tout intérêt à abandonner progressivement les combustibles fossiles, étant donné qu'il existe désormais des quotas limitant les quantités de dioxyde de carbone (CO2) que les secteurs gourmands en énergie sont autorisés à rejeter dans l'atmosphère. Si une entreprise n'utilise pas la totalité de son quota d'émissions, elle peut vendre le solde à des firmes qui ont excédé le leur. En rachetant des quotas inutilisés, ces entreprises qui émettent trop de CO2 évitent de devoir payer de lourdes amendes. Ce système encourage une utilisation plus efficace de l'énergie, réduit la pollution et aide l'UE à honorer sa promesse, faite dans le cadre du protocole de Kyoto sur le changement climatique, de réduire à l'horizon 2008-2012 les émissions de 8 % par rapport aux niveaux de 1990.
L'UE met tout en œuvre pour que l'accord succédant au protocole de Kyoto après 2012 prévoie des limites plus strictes dans un plus grand nombre de domaines industriels, notamment le transport aérien, qui n'est soumis pour l'instant à aucune restriction. En effet, les émissions produites par les avions risquent de neutraliser les réductions obtenues dans l'industrie. C'est pourquoi l'UE a été la première à envisager d'imposer des limites pour les aéronefs, du moins pour ceux qui transitent par des aéroports européens. Elle limite déjà, et restreindra encore, les émissions de CO2 dans le secteur automobile.
Utiliser l'énergie efficacement
Nous ne devrons pas nécessairement renoncer à notre mode de vie pour économiser l'énergie. On peut consommer beaucoup moins en utilisant l'énergie plus efficacement, non seulement dans l'industrie et dans les transports, mais aussi au bureau et à la maison. L'UE a déjà adopté des normes de performance énergétique pour les bâtiments et les appareils électroménagers, qui seront probablement renforcées à l'avenir.
Un marché de l'énergie compétitif favorise une utilisation efficace de l'énergie. L'ouverture des marchés de l'Union européenne à la concurrence contribue à effacer peu à peu les frontières nationales des marchés de l'énergie. Il reste cependant beaucoup à faire pour supprimer toutes les entraves à la concurrence, sans faire courir de risques aux consommateurs. Des mesures de sauvegarde ont ainsi été prises pour les protéger contre les coupures de courant ou les pannes de chauffage en cas de désaffection d'un fournisseur.
La coopération internationale est dans l'intérêt de chacun
De nouvelles formes de production d'énergie réduiront dans une certaine mesure la dépendance de l'Union européenne à l'égard des importations de combustibles fossiles. Néanmoins, le pétrole, le gaz et le charbon constitueront probablement une part importante des sources d'énergie pendant encore plusieurs décennies. Nous continuerons donc d'importer des volumes considérables de combustibles fossiles, étant donné que les réserves limitées de l'UE sont sur le déclin. L'UE importe également de l'électricité en provenance de pays tiers, et ces importations augmenteront sans doute à l'avenir.
Il est donc essentiel de maintenir de bonnes relations avec les pays fournisseurs. C'est pourquoi l'UE leur apporte une aide sous la forme d'investissements, de fonds de recherche et de transferts de technologies. Elle collabore activement dans le domaine de l'énergie avec la Russie, l'Europe orientale, ainsi qu'avec les pays du pourtour méditerranéen et du Golfe persique. L'étroit partenariat formé avec sept pays du sud-est de l'Europe a conduit à la création d'une Communauté de l'énergie avec ces pays. Enfin, l'Europe a également conclu une feuille de route avec 13 pays de la mer Noire et de la mer Caspienne (l'«initiative de Bakou») en vue d'adopter un accord similaire.
**L’Union européenne (UE) a présenté, début 2007, une nouvelle politique de l’énergie afin de s’engager résolument vers une économie à faible consommation d’une énergie plus sûre, plus compétitive et plus durable.
Une politique commune s’impose comme la réponse la plus efficace aux défis énergétiques actuels, dénominateurs communs à l’ensemble des États membres. Elle replace ainsi l'énergie au cœur de l’activité européenne, dont elle était à l’origine avec les traités instituant la Communauté européenne du charbon et de l’acier (traité CECA) et la Communauté européenne de l’énergie atomique (traité Euratom), respectivement en 1951 et 1957.
Les instruments fondés sur le marché (essentiellement taxes, subventions et système d'échange de droits d'émissions de CO2), le développement des technologies énergétiques (en particulier les technologies dédiées à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables, ou les technologies à faible teneur en carbone) et les instruments financiers communautaires appuient concrètement la réalisation des objectifs politiques.
UNE POLITIQUE DE L'ÉNERGIE
* Une politique de l'énergie pour l'Europe (paquet "énergie")
* Livre vert: une stratégie européenne pour une énergie sûre, compétitive et durable
Éléments participant à l'élaboration de la politique de l'énergie
* Stratégie sur le changement climatique: mesures de lutte jusqu'en 2020 et au-delà
* Stratégie en faveur du développement durable
* Intégration de l'environnement dans la politique énergétique de la Communauté
* Forum européen de l'énergie et des transports
* Informations sur les projets d'investissements dans les secteurs du pétrole, du gaz et de l'électricité
INSTRUMENTS FONDÉS SUR LE MARCHÉ
* Livre vert sur l'utilisation des instruments fondés sur le marché
* Système d'échange de droits d'émission de gaz à effet de serre
* Taxation de l'énergie
RECHERCHE ET INNOVATION
* Plan stratégique pour les technologies énergétiques (Plan SET)
* Production d'énergie durable à partir des combustibles fossiles
* Démonstration du captage et du stockage du carbone
INSTRUMENTS FINANCIERS
* « Énergie intelligente - Europe » - Programme-cadre pour l’innovation et la compétitivité (2007-2013)
http://europa.eu/scadplus/leg/fr/lvb/n26104.htm#INTELLENERGY
* 7e programme-cadre pour la recherche et le développement (2007-2013)
http://europa.eu/scadplus/leg/fr/lvb/i23022.htm
EUROPE
****BLOG : *21ème Siècle-ECOLOGIE & INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe Siècle!*
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Bien à vous,
Morgane BRAVO
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***De sombres perspectives pour l’économie...***
***Presse européenne du 23/04/2009 :
L'économie mondiale traverse la crise la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale. Selon les prévisions actuelles du Fonds monétaire international (FMI), l'ensemble des performances économiques mondiales va diminuer cette année de 1,3 pour cent. Ce n'est qu'en 2010 qu'on va remonter lentement la pente. Ces sombres perspectives concernent également l'Europe.
Frankfurter Allgemeine Zeitung - Allemagne
Différents instituts de recherche économiques ont présenté de sombres prévisions conjoncturelles pour l'Allemagne. Il faut désormais garder son calme, écrit le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung : "De nombreux éléments indiquent que l'Allemagne - notamment sur le marché du travail - va traverser une période difficile soutenue, qui s'étendra jusqu'à l'année prochaine. Même si l'on n'accorde encore que peu de confiance à la capacité de prévision des économistes, on aura désormais du mal à ignorer leurs nouveaux chiffres en les considérant comme du catastrophisme collectif. Les hypothèses sur lesquelles repose l'évaluation de printemps sont réalistes dans la perspective actuelle, voire même légèrement optimistes. Une lente convalescence du système bancaire est attendue. C'est à ce niveau que les économistes voient le plus grand facteur d'insécurité ; ils ne veulent pas non plus exclure une nouvelle crise de confiance. C'est donc un signe positif que le gouvernement fédéral et l'économie poussent de nouveau dans la même direction. Cela aide à rester calme dans la crise et à garder des cartouches en cas de situation extrême."
(23.04.2009)
Klassa - Bulgarie
Après la visite d'une délégation du Fonds monétaire international (FMI) en Bulgarie, il est apparu clairement que le gouvernement bulgare faisait preuve d'un optimisme excessif dans la crise, écrit le quotidien Klassa : "Au lieu d'une croissance de 4,7 pour cent, il y a une récession de 3,5 pour cent. N'est-il pas temps de remettre les pendules politiques à l'heure ? Le FMI a mis en garde contre une chute du PIB bulgare de 3,5 pour cent et une nouvelle baisse de 1 pour cent l'année suivante. En outre, le budget pour 2009, élaboré en septembre, serait trop optimiste. Le gouvernement devrait diminuer ses dépenses, sinon le déficit pourrait atteindre un pour cent d'ici la fin de l'année. Avec ces feux de détresse effrayants, le Fonds a clairement laissé entendre que l'optimisme sur lequel le gouvernement a misé, n'est sain ni pour l'économie ni pour la société."
(23.04.2009)
El País - Espagne
Le quotidien espagnol El País s'exprime au sujet des prévisions pessimistes rendues publiques par le Fonds monétaire international (FMI) concernant l'évolution économique de l'année à venir : "Savoir que l'économie espagnole se développe moins mal que l'économie allemande (moins 5,6 pour cent), l'économie italienne (moins 4,4 pour cent), l'économie britannique (moins 4,1 pour cent) et qu'elle se comporte exactement comme la française (moins 3 pour cent) est une piètre consolation. Tous ces [pays] font preuve d'une meilleure capacité à se rétablir, reposant sur une meilleure compétitivité. … Le gouvernement et les acteurs économiques n'ont pas une minute à perdre."
(23.04.2009)
Les Echos - France
Après la présentation du budget par le chancelier de l'Echiquier, Alistair Darling, le quotidien Les Echos indique que "l'homme malade de l'Europe" doit prendre des mesures strictes : "Au cours des deux prochaines années, le Royaume-Uni va devoir emprunter l'équivalent de près d'un quart de sa richesse nationale pour combler le déficit attendu de l'Etat. Un tel effort est sans précédent dans un grand pays en temps de paix. Et la [London] City pose déjà la question : le Trésor britannique, qui a rencontré il y a quelques semaines des difficultés pour emprunter, trouvera-t-il des investisseurs prêts à financer de tels déficits ? Et surtout à quel prix ? ... Des élections générales auront lieu au plus tard mi-2010, et si elles se déroulaient aujourd'hui, les travaillistes [du Premier ministre] Gordon Brown seraient balayés. Avec des mesures fortes comme la taxation à 50 % des hauts revenus, ceux-ci espèrent se refaire une santé à gauche. Sans trop y croire."
(23.04.2009)
Kaleva - Finlande
Kyösti Karvonen écrit dans le quotidien Kaleva que pour l'économie russe les prévisions sont encore plus pessimistes que pour l'Occident : "Lorsque la conjoncture internationale a commencé à vaciller en automne dernier, la télévision publique russe a rappelé la période soviétique. Les programmes de télévision ont diffusé des émissions annonçant que les Etats-Unis étaient mourants alors que la Russie … était une 'île de stabilité'. Ensuite la voix du Kremlin est devenue plus réaliste, se rapprochant de la vérité implacable des chiffres économiques. … Les anciennes générations [en Russie] sont expertes quand il s'agit de surmonter les pénuries et de développer une économie parallèle. La grande inconnue reste cependant la réaction de la jeune génération, qui s'est déjà habituée à la vie facile. En somme, les prévisions économiques sont désastreuses pour la Russie. Le spécialiste en sciences économiques Yevgeny Gontmaher résume la situation de la manière suivante : 'La crise fait plus de ravages en Russie qu'en Occident…. Le Kremlin est impuissant face à des millions de personnes qui ont perdu leur emploi.'"
(23.04.2009)
Eurotopics
mercredi, avril 22, 2009
***Eurodéputés : Les bosseurs, les dilettantes et les abonnés absents...***
***Tous les eurodéputés en conviennent : "On ne peut pas juger du travail d'un député uniquement par rapport à son taux de présence", selon la formule d'Alain Lamassoure, possible numéro trois sur la liste UMP dans le Sud-Ouest. A droite, comme à gauche, plusieurs sortants affichent un taux de présence enviable lors des sessions plénières mais de piètres résultats par ailleurs.
Il faut préciser que les élus perçoivent une prime de 280 euros par jour de présence. "On constate encore que beaucoup de députés viennent le matin, signent leur feuille de présence et repartent", regrette Françoise Grossetête, tête de liste UMP dans le Sud-Est : "Ceux-là ne siègent en général dans aucune commission et ne sont pas rapporteurs non plus."
Christine de Veyrac, numéro deux de l'UMP dans le Sud-Ouest et ancienne collaboratrice de Valéry Giscard d'Estaing, est ainsi l'une des plus fidèles en session plénière. "Le taux de présence des députés est d'ailleurs en hausse constante depuis plusieurs années", note-t-elle. Mais Mme de Veyrac compte ses apparitions en commission (trois en quatre ans). Elle est par ailleurs l'une des élus français les plus prolixes en questions écrites, mais elle est peu portée sur les rapports.
"C'est enfantin pour un parlementaire de mobiliser ses assistants pour faire du chiffre et s'en prévaloir ensuite auprès de ses électeurs. Les questions écrites, je n'en pose jamais parce que ça ne sert à rien", lâche Henri Weber, chef de file des socialistes dans le Centre, qui considère comme "grotesque" toute tentative de classement. Benoît Hamon, numéro trois socialiste en Ile-de-France, affiche aussi une présence des plus correctes à Strasbourg, mais son activité est peu visible. Il ne compte qu'un seul rapport à son actif. Plutôt présente à Strasbourg, Marielle de Sarnez, boude le travail en commission. A l'inverse, Jacques Toubon n'est pas le plus assidu en plénière, mais il affiche de bons résultats en commission et a joué un rôle clé sur des dossiers comme la directive Bolkestein.
Les élus eurosceptiques cumulent souvent les deux handicaps : ils viennent peu et s'investissent encore moins. Jean-Marie Le Pen, numéro un du FN dans le Sud-Est, n'a été présent qu'à 72 % des séances, très en deçà de la moyenne nationale. Philippe de Villiers, tête de liste du Mouvement pour la France dans l'Ouest, n'est pas là une session sur deux. Les deux hommes n'ont rédigé aucun rapport, leur attribution étant souvent liée à des dosages entre les groupes les plus influents.
Pour Vincent Peillon, tête de liste socialiste dans la région Sud-Est, ne fonder les classements que sur la seule présence "est d'une bêtise incalculable". Ce membre de la direction du PS est, il est vrai, peu assidu à Strasbourg. "Quand je travaille sur le programme du PS pour les élections européennes, c'est un travail que nous faisons à trois, à Paris. Je ne peux pas en même temps être au Parlement", se justifie-t-il.
Philippe Ricard (à Bruxelles) avec Marion Brunet et Christine Garin
Le Monde
23.04.09.
Il faut préciser que les élus perçoivent une prime de 280 euros par jour de présence. "On constate encore que beaucoup de députés viennent le matin, signent leur feuille de présence et repartent", regrette Françoise Grossetête, tête de liste UMP dans le Sud-Est : "Ceux-là ne siègent en général dans aucune commission et ne sont pas rapporteurs non plus."
Christine de Veyrac, numéro deux de l'UMP dans le Sud-Ouest et ancienne collaboratrice de Valéry Giscard d'Estaing, est ainsi l'une des plus fidèles en session plénière. "Le taux de présence des députés est d'ailleurs en hausse constante depuis plusieurs années", note-t-elle. Mais Mme de Veyrac compte ses apparitions en commission (trois en quatre ans). Elle est par ailleurs l'une des élus français les plus prolixes en questions écrites, mais elle est peu portée sur les rapports.
"C'est enfantin pour un parlementaire de mobiliser ses assistants pour faire du chiffre et s'en prévaloir ensuite auprès de ses électeurs. Les questions écrites, je n'en pose jamais parce que ça ne sert à rien", lâche Henri Weber, chef de file des socialistes dans le Centre, qui considère comme "grotesque" toute tentative de classement. Benoît Hamon, numéro trois socialiste en Ile-de-France, affiche aussi une présence des plus correctes à Strasbourg, mais son activité est peu visible. Il ne compte qu'un seul rapport à son actif. Plutôt présente à Strasbourg, Marielle de Sarnez, boude le travail en commission. A l'inverse, Jacques Toubon n'est pas le plus assidu en plénière, mais il affiche de bons résultats en commission et a joué un rôle clé sur des dossiers comme la directive Bolkestein.
Les élus eurosceptiques cumulent souvent les deux handicaps : ils viennent peu et s'investissent encore moins. Jean-Marie Le Pen, numéro un du FN dans le Sud-Est, n'a été présent qu'à 72 % des séances, très en deçà de la moyenne nationale. Philippe de Villiers, tête de liste du Mouvement pour la France dans l'Ouest, n'est pas là une session sur deux. Les deux hommes n'ont rédigé aucun rapport, leur attribution étant souvent liée à des dosages entre les groupes les plus influents.
Pour Vincent Peillon, tête de liste socialiste dans la région Sud-Est, ne fonder les classements que sur la seule présence "est d'une bêtise incalculable". Ce membre de la direction du PS est, il est vrai, peu assidu à Strasbourg. "Quand je travaille sur le programme du PS pour les élections européennes, c'est un travail que nous faisons à trois, à Paris. Je ne peux pas en même temps être au Parlement", se justifie-t-il.
Philippe Ricard (à Bruxelles) avec Marion Brunet et Christine Garin
Le Monde
23.04.09.
***Le tourisme en Antarctique plus strictement encadré...***
***C'est un premier pas vers un durcissement de la réglementation du tourisme en Antarctique. Vendredi 17 avril, après onze jours de discussions, les vingt-huit pays membres du traité de l'Antarctique, réunis à l'occasion de leur assemblée annuelle à Baltimore (Maryland), ont décidé que les bateaux transportant plus de 500 passagers ne pourraient plus y accoster, et que le nombre de touristes présents sur un site ne pourrait excéder 100 personnes.
Les Etats-Unis sont à l'origine de cette proposition. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, avait, dès l'ouverture de la conférence, qui marquait aussi le 50e anniversaire du traité, fait part de son inquiétude quant "à la conformité des bateaux qui empruntent ces routes du Sud et à la sécurité des touristes".
"Nous n'avons plus de temps à perdre, il faut davantage de coopération internationale pour éviter une plus grande dégradation de l'environnement", a-t-elle déclaré après avoir rappelé l'effondrement, quelques jours auparavant, du "pont" de glace reliant la plaque Wilkins à l'Antarctique.
Le tourisme sur le continent blanc est un sujet de préoccupation depuis plusieurs années. Le nombre de voyageurs est passé de 6 700 en 1992 à 46 000 en 2008, selon l'Association internationale des tour-opérateurs de l'Antarctique. Et de récents naufrages ont failli déboucher sur de véritables catastrophes humaines et écologiques. En novembre 2007, le M/V Explorer, avec 154 passagers à son bord et battant pavillon libérien, a percuté un iceberg. Tous ont été sauvés, mais l'épave gît désormais par 1 300 m de profondeur. Ses cuves contenaient près de 200 m3 de carburant.
Aujourd'hui, chaque pays membre du traité est tenu d'assurer une surveillance depuis ses bases, ainsi que les secours en cas d'accident. Il existe par ailleurs cinq centres de sauvetage, situés en Afrique du Sud, en Argentine, en Australie, au Chili et en Nouvelle-Zélande. Mais alors que le dispositif de sauvetage en mer paraît relativement bien organisé, par un ensemble d'accords internationaux, rien n'est réellement prévu pour faire face à une catastrophe écologique de grande ampleur.
RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
La circulation en Antarctique est, quelle qu'en soit la motivation, soumise à autorisation. De plus, en vertu des accords de Madrid, qui ont donné, en 1991, un statut de réserve naturelle à l'Antarctique, toute activité doit y faire l'objet d'une évaluation d'impact environnemental. Mais le contrôle de ce vaste continent de 14 millions de km2 est loin d'être partout assuré. La Russie, qui, pendant des années, n'a pas eu les moyens d'occuper ses stations, a ainsi rapporté à plusieurs reprises la violation de celles-ci.
Le débat sur la réglementation de l'accès aux terres australes prend d'autant plus d'importance que les dernières études scientifiques ont révélé que le réchauffement climatique agit sur les glaciers à une vitesse beaucoup plus rapide qu'on ne l'avait imaginé jusqu'à présent. Face à ce phénomène, jusqu'où faut-il aller dans la protection des écosystèmes fragiles ?
Certains écologistes prônent une interdiction de toute activité touristique. Il est peu probable que les signataires du traité de l'Antarctique choisissent cette option. Pour certains, comme l'Argentine et le Chili, l'exploration du pôle Sud représente une activité lucrative qu'ils ne sont pas prêts à abandonner.
Laurence Caramel
Le Monde
22.04.09.
Les Etats-Unis sont à l'origine de cette proposition. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, avait, dès l'ouverture de la conférence, qui marquait aussi le 50e anniversaire du traité, fait part de son inquiétude quant "à la conformité des bateaux qui empruntent ces routes du Sud et à la sécurité des touristes".
"Nous n'avons plus de temps à perdre, il faut davantage de coopération internationale pour éviter une plus grande dégradation de l'environnement", a-t-elle déclaré après avoir rappelé l'effondrement, quelques jours auparavant, du "pont" de glace reliant la plaque Wilkins à l'Antarctique.
Le tourisme sur le continent blanc est un sujet de préoccupation depuis plusieurs années. Le nombre de voyageurs est passé de 6 700 en 1992 à 46 000 en 2008, selon l'Association internationale des tour-opérateurs de l'Antarctique. Et de récents naufrages ont failli déboucher sur de véritables catastrophes humaines et écologiques. En novembre 2007, le M/V Explorer, avec 154 passagers à son bord et battant pavillon libérien, a percuté un iceberg. Tous ont été sauvés, mais l'épave gît désormais par 1 300 m de profondeur. Ses cuves contenaient près de 200 m3 de carburant.
Aujourd'hui, chaque pays membre du traité est tenu d'assurer une surveillance depuis ses bases, ainsi que les secours en cas d'accident. Il existe par ailleurs cinq centres de sauvetage, situés en Afrique du Sud, en Argentine, en Australie, au Chili et en Nouvelle-Zélande. Mais alors que le dispositif de sauvetage en mer paraît relativement bien organisé, par un ensemble d'accords internationaux, rien n'est réellement prévu pour faire face à une catastrophe écologique de grande ampleur.
RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
La circulation en Antarctique est, quelle qu'en soit la motivation, soumise à autorisation. De plus, en vertu des accords de Madrid, qui ont donné, en 1991, un statut de réserve naturelle à l'Antarctique, toute activité doit y faire l'objet d'une évaluation d'impact environnemental. Mais le contrôle de ce vaste continent de 14 millions de km2 est loin d'être partout assuré. La Russie, qui, pendant des années, n'a pas eu les moyens d'occuper ses stations, a ainsi rapporté à plusieurs reprises la violation de celles-ci.
Le débat sur la réglementation de l'accès aux terres australes prend d'autant plus d'importance que les dernières études scientifiques ont révélé que le réchauffement climatique agit sur les glaciers à une vitesse beaucoup plus rapide qu'on ne l'avait imaginé jusqu'à présent. Face à ce phénomène, jusqu'où faut-il aller dans la protection des écosystèmes fragiles ?
Certains écologistes prônent une interdiction de toute activité touristique. Il est peu probable que les signataires du traité de l'Antarctique choisissent cette option. Pour certains, comme l'Argentine et le Chili, l'exploration du pôle Sud représente une activité lucrative qu'ils ne sont pas prêts à abandonner.
Laurence Caramel
Le Monde
22.04.09.
***2009 année de l'Europe : Jean Sarkozy***
***Lors d'une réunion à Nanterre le 24 janvier 2009, Jean Sarkozy aborde avec les participants le sujet des élections européennes, le 7 juin prochain.
***(14) "La prise de décision communautaire"***
***Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens..."! :
Rubrique du BLOG : ***UNION EUROPEENNE* EUROPEAN UNION* UNION EUROPEA...***
"CONNAITRE & COMPRENDRE LE FONCTIONNEMENT...DE L'UNION EUROPEENNE"!
*(14) "La prise de décision communautaire"*
Dans l'Union européenne, il existe plusieurs manières de prendre les décisions, en fonction des domaines et des règles qui leurs sont appliquées par les traités. On distingue schématiquement deux types de procédures.
Il y a tout d'abord les procédures de type supranational, mises en oeuvre dans le cadre de la Communauté européenne (premier pilier de l’Union européenne). Les institutions communautaires, notamment le triangle Commission/Parlement/Conseil, participent alors pleinement à la prise de décision.
Il existe aussi des procédures de type intergouvernemental, utilisées dans les deuxième et troisième piliers, pour lesquelles les représentants des Etats jouent un rôle prépondérant.
Il en résulte que les équilibres entre les institutions communautaires sont très différents selon les procédures utilisées.
Les procédures communautaires
Les évolutions du système communautaire
Le processus décisionnel dans l'UE
Pour mieux comprendre et visualiser la façon dont l'Union européenne prend des décisions, retrouvez notre infographie sur ce thème.
A partir d'une situation concrète, l'animation vous permettra de suivre les différentes étapes qui mènent à l'adoption d'un texte communautaire.
Voir l'infographieAu début de l’histoire des Communautés, deux institutions jouent les premiers rôles : la Commission, seule habilitée à faire des propositions législatives ; le Conseil de l’UE, qui se prononce sur ces propositions, soit à l’unanimité, soit à la majorité qualifiée et reste alors la seule instance de décision. Le Parlement est longtemps demeuré une simple assemblée consultative. Au fil des décennies, ce système a connu deux évolutions majeures :
* L’extension du vote à la majorité qualifiée
Certains Etats membres ont longtemps refusé le passage de l’unanimité à la majorité qualifiée car ils refusaient d’être mis en minorité dans de nombreux domaines. L’Acte unique européen a contribué à lever ce blocage en organisant le passage à la majorité qualifiée pour une grande partie des décisions liées au marché intérieur. Les traités suivants ont poursuivi sur cette voie en augmentant le nombre des politiques pour lesquelles la majorité qualifiée est requise. Toutefois, certains domaines jugés très sensibles restent régis par l’unanimité (comme la fiscalité).
* L’émergence du Parlement européen
Depuis l’Acte unique européen, le rôle du Parlement européen dans le processus législatif communautaire va grandissant. Aujourd’hui, il est pleinement associé au vote des textes communautaires via la procédure de codécision.
En tout état de cause, la Commission conserve un droit d’initiative exclusif dans le domaine communautaire.
La procédure de codécision
C’est la manière la plus courante de voter les textes législatifs au sein de la Communauté européenne. Elle s’applique désormais à presque toutes les politiques où le Conseil vote à la majorité qualifiée à tel point que l’usage s’est répandu de parler de "co-législateur" (à l’exception de la politique agricole et de la politique commerciale).
La procédure se déroule de la façon suivante :
* La Commission européenne présente une proposition législative.
* Le Parlement européen se prononce en première lecture.
Le PE donne son avis sur la proposition, à la majorité simple, sur la base d’un rapport préparé par l’une de ses commissions parlementaires. La Commission peut modifier sa proposition pour tenir compte des amendements des parlementaires.
* Le Conseil de l’UE se prononce en première lecture.
Si le Conseil approuve tous les amendements du PE, ou si le PE n’a proposé aucun amendement, l’acte peut être adopté. Sinon, le Conseil adopte une "position commune" à la majorité qualifiée (sauf dans certains domaines comme la libre circulation des personnes ou la culture, où l’unanimité est requise). La Commission se prononce sur cette position commune.
* Le Parlement européen se prononce en deuxième lecture.
Soit : le PE accepte la position commune du Conseil et l’acte est adopté ; le PE apporte des amendements à la position commune, qui retourne alors vers le Conseil ; le PE rejette la position commune et la proposition n’est pas adoptée.
* Le Conseil de l’UE se prononce en deuxième lecture.
Le Conseil se prononce sur les amendements du Parlement, qui ont au préalable fait l’objet d’un avis de la Commission. S’il les approuve, l’acte est adopté ; sinon, le comité de conciliation est convoqué.
* En cas de désaccord persistant, l’acte est examiné par un comité de conciliation.
Procédure de consultation
Parlement européen, 2008 Lorsqu'il est consulté par le Conseil, le Parlement européen peut, grâce à cette procédure, donner son avis sur un texte. Cependant, cet avis ne lie pas le Conseil, qui peut choisir de le suivre ou pas. En fonction du domaine, la consultation du Parlement est obligatoire ou facultative.
Le comité de conciliation réunit des membres du Conseil et du Parlement, en présence de la Commission. S’il parvient à un compromis, l’acte est soumis au Parlement et au Conseil pour approbation. Sinon, il est abandonné.
Un acte est adopté lorsque le Conseil et le Parlement l’ont accepté dans les mêmes termes. Il entre en vigueur à sa parution au Journal officiel de l’Union européenne. S’il s’agit d’un règlement il s’applique directement. Si c’est une directive, les Etats membres disposent d’un délai pour la transposer dans leur droit national. En fonction des domaines, le Comité des régions et le Comité économique et social européen doivent être consultés et donner leur avis sur la proposition législative.
Les autres procédures
Procédure de l'avis conforme
Introduite par l'Acte unique européen, cette procédure oblige le Conseil à tenir compte de l'avis du Parlement, il ne peut pas passer outre. Le Parlement doit accepter ou refuser la proposition, il ne peut pas l'amender.
Selon la procédure de coopération, utilisée pour certaines décisions prises dans le cadre de l’union économique et monétaire (UEM), le Parlement peut amender ou rejeter une position commune, mais le Conseil a toujours le dernier mot.
Avec la procédure de consultation, le Parlement européen exerce un rôle simplement consultatif, sans valeur contraignante pour le Conseil des Ministres.
Enfin, quand s'applique la procédure de l'avis conforme, (lors de la conclusion d'accords internationaux ou pour l'adhésion de nouveaux Etats), le Parlement accepte ou rejette la proposition en bloc, sans pouvoir l'amender. Sa décision s'impose alors au Conseil des ministres.
Les procédures intergouvernementales
Dans le cadre de la politique étrangère et de sécurité commune ainsi que pour la coopération policière et judiciaire en matière pénale (respectivement deuxième et troisième "piliers" de l’Union européenne), les Etats membres ont mis en place des procédures de coopération intergouvernementale, et donc non communautaire, qui impliquent néanmoins les institutions communautaires.
La politique étrangère et de sécurité commune (PESC)
Tout Etat membre peut formuler des propositions dans ce domaine. La Commission le peut aussi. Toutefois, elle ne dispose d’aucun monopole en la matière, à la différence du premier pilier.
Plusieurs types d’actes peuvent être adoptés : stratégies communes, actions communes et positions communes. L’unanimité au Conseil est généralement requise. Pour, les décisions d’exécution des actions et positions communes, le Conseil peut se prononcer à la majorité qualifiée. Toutefois, si un Etat membre estime que son intérêt national est mis en cause, la question est renvoyée au Conseil européen qui décide à l’unanimité.
Le Parlement européen est régulièrement informé et consulté sur les choix fondamentaux. Il n’existe donc aucune procédure de codécision.
La coopération policière et judiciaire en matière pénale
La Commission ou tout Etat membre peuvent formuler des propositions dans ce domaine. Mais la Commission ne dispose pas du monopole de l'initiative.
Le Conseil se prononce généralement à l’unanimité. Quant au Parlement européen, il est consulté avant l’adoption de décisions-cadre, de décisions et de conventions.
Toutefois il existe dans le cadre du 3ème pilier une clause dite "passerelle", par laquelle le Conseil peut décider à l’unanimité de faire passer tout ou partie de ce pilier à la majorité qualifiée du Conseil et à la codécision. Cette faculté n’a toutefois jamais été activée jusqu’à présent.
Mise à jour : 25/08/08
http://www.touteleurope.fr/fr/organisation/droit-communautaire/le-processus-decisionnel.html
*Le processus de décision : infographie :
http://www.touteleurope.fr/fr/organisation/droit-communautaire/le-processus-decisionnel/presentation/le-processus-de-decision-infographie.html
Toute L'Europe
Bien à vous,
Morgane BRAVO
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804
mardi, avril 21, 2009
***L’UNESCO, la Bibliothèque du Congrès et d’autres partenaires lancent la Bibliothèque numérique mondiale***
***L’UNESCO et 32 institutions partenaires ont lancé aujourd’hui la Bibliothèque numérique mondiale, un site internet proposant un éventail unique de matériels culturels provenant de bibliothèques et d’archives d’un peu partout dans le monde. Le site offre manuscrits, cartes, livres rares, films, enregistrements sonores, illustrations et photographies. L’accès à ces ressources est libre et gratuit.
Le lancement s’est déroulé au siège de l’UNESCO lors d’une réception organisée par Koïchiro Matsuura, Directeur général de l’UNESCO, et James H. Billington, Directeur de la Bibliothèque du Congrès (Etats-Unis). Les directeurs d’autres institutions partenaires ont participé à la présentation du projet aux ambassadeurs, ministres, délégués et invités, à l’occasion du Conseil exécutif de l’Organisation.
James H. Billington a proposé en 2005 à l’UNESCO la création de cette Bibliothèque numérique mondiale (BNM), en soulignant qu’un tel projet pourrait avoir « un effet salutaire en réunissant des gens et en célébrant le caractère unique des différentes cultures à travers un projet global ». Koïchiro Matsuura a salué « cette grande initiative qui aidera à réduire la fracture numérique, à promouvoir la compréhension et à renforcer la diversité linguistique et culturelle ». Outre la promotion de la compréhension internationale, le projet vise à augmenter la quantité et la diversité des contenus culturels sur internet, à fournir des matériels aux éducateurs, aux élèves et au grand public, mais aussi à réduire la fracture numérique au sein et entre les pays, en renforçant les capacités dans les pays partenaires.
La BNM offrira des fonctions de recherche et de navigation en sept langues (anglais, arabe, chinois, espagnol, français, portugais et russe) et proposera des contenus dans plus de quarante langues. Navigation et recherche de données encourageront une exploration du site qui traverse époques et cultures. Les descriptions de chaque élément, ainsi que les vidéos de conservateurs commentant une sélection de pièces, fourniront le contexte aux utilisateurs, éveilleront la curiosité et encourageront les étudiants mais aussi le grand public à en apprendre plus sur le patrimoine culturel de tous les pays.
La BNM a été développée par une équipe de la Bibliothèque du Congrès. Une aide technique a été fournie par la Bibliotheca Alexandrina (Alexandrie, Egypte). Parmi les institutions ayant contribué à la BNM, on compte des bibliothèques nationales et des institutions culturelles ou éducatives d’Afrique du Sud, d’Arabie saoudite, du Brésil, de Chine, d’Egypte, des Etats-Unis, de France, d’Iraq, d’Israël, du Japon, du Mali, du Maroc, du Mexique, d’Ouganda, des Pays-Bas, du Qatar, du Royaume-Uni, de la Fédération de Russie, de Serbie, de Slovaquie et de Suède.
« L’UNESCO se félicite de la création de cette Bibliothèque numérique mondiale qui reflète les valeurs et priorités de notre Organisation », a déclaré Koïchiro Matsuura. « La BNM offre une plate-forme précieuse pour la libre circulation de l’information, la solidarité internationale, la célébration de la diversité culturelle et l’édification de sociétés du savoir. Avec des projets comme celui-là, le potentiel culturel et sociétal des technologies numériques va s’exprimer pleinement».
« Nous sommes fiers d’entreprendre cette aventure en compagnie de bibliothèques prestigieuses et nous remercions l’UNESCO pour le ferme appui apporté à ce projet. Ce qui vient d’être lancé ne constitue qu’une première étape. Nous sommes impatients de voir le projet aboutir : rassembler les gens, approfondir notre compréhension des autres, aider les jeunes portés sur le numérique à profiter par le biais des nouveaux médias de ce qu’il y a de mieux dans la culture traditionnelle », a déclaré James H. Billington.
Son Altesse Sheikha Mozah Bint Nasser Al-Missned, Envoyée spéciale pour l'éducation de base et l'enseignement supérieur et Présidente de la Fondation Qatar, a félicité l’UNESCO et les institutions partenaires pour le lancement de la BNM et déclaré que « le Qatar est très fier d’être parmi les membres fondateurs de cette expérience remarquable de coopération internationale ». Elle a souligné qu’ « une éducation universelle était la base d’une compréhension internationale » et que « cet effort fera beaucoup pour développer l’ouverture aux autres cultures et pays ».
La Bibliothèque nationale de Chine (NLC) a contribué à la BNM en proposant des manuscrits, cartes, livres et calques de stèles et d’os d’oracle qui embrassent toute l’histoire chinoise. « Le projet de Bibliothèque numérique mondiale offre une plateforme toute neuve pour mettre en valeur la diversité des civilisations du monde », a déclaré Furui Zhan, Directeur de la NLC. « Cet effort permet les échanges culturels tout en apportant enrichissement et compréhension aux différents pays et peuples. La création de cette bibliothèque mondiale va tout-à-fait dans le sens d’un esprit d’égalité et d’ouverture. La Bibliothèque nationale de Chine est prête à travailler en étroite coopération avec la BNM, promouvant à la fois la prospérité et le progrès de toutes les civilisations humaines ».
Parmi les autres trésors figurant dans la BNM, on trouve des manuscrits scientifiques arabes provenant de la Bibliothèque nationale et des Archives d’Egypte ; d’anciennes photographies d’Amérique latine fournies par la Bibliothèque nationale brésilienne ; le Hyakumanto darani, un parchemin datant de l’an 764 détenu par la Bibliothèque du Parlement japonais ; la fameuse Bible du diable, du XIIIème siècle qui se trouve à la Bibliothèque royale de Stockholm ; des calligraphies arabes, persanes et turques provenant de la Bibliothèque du Congrès.
Avant le lancement, Koïchiro Matsuura a invité les Etats membres de l’UNESCO à encourager leurs institutions culturelles à prendre part au développement du projet. Il a souligné que leur participation contribuerait à une bibliothèque numérique qui soit vraiment universelle et qui constitue une vitrine du patrimoine culturel et des réalisations de tous les pays. Il a également mis l’accent sur les synergies entre cette initiative et le programme Mémoire du monde de l’UNESCO, en précisant que la BNM pourrait aider à fournir au grand public un accès à des versions numériques des collections figurant au registre de Mémoire du monde.
Un des principaux mandats de l’UNESCO porte sur la promotion de la libre circulation de toutes les formes de savoir en éducation, science, culture et communication. L’Organisation soutient donc des initiatives en vue d’améliorer et de développer les contenus sur internet. A cette fin, elle collabore avec un grand nombre de partenaires.
Paris / Washington, 21 avril
***
* Auteur(s):UNESCOPRESSE
* Source:Communiqué de presse de l’UNESCO N°2009- 31
* 21-04-2009
*Le site de la Bibliothèque Numérique Mondiale
http://www.wdl.org/fr