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EUROPIONNERS, 2006 EU HUB!*Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens. *Devise:"In varietate concordia"(latin: Unie dans la diversité).*Unie dans la diversité: l'Union Européenne (UE) se compose de 27 pays européens qui partagent les mêmes valeurs démocratiques et se sont engagés à travailler ensemble pour la paix et la prospérité. Il ne s'agit pas d'un Etat destiné à se substituer aux Etats existants. En fait, c'est une organisation unique en son genre!
mercredi, octobre 14, 2009
***Epad : malgré la polémique, Jean Sarkozy ira jusqu'au bout...***
***«Je suis un élu comme les autres», a rappelé mardi soir le fils du chef de l'Etat, qui maintient sa candidature à la tête du quartier de la Défense. Mardi, le président a regretté que son fils soit jeté «en pâture».
Se présentant comme «un élu comme les autres», Jean Sarkozy, a maintenu lundi sa candidature à la présidence de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (EPAD). Interrogé sur France-3 Ile-de-France pour savoir s'il irait jusqu'au bout, malgré la polémique, le fils du chef de l'Etat, qui est conseiller général des Hauts-de-Seine depuis deux ans, a répondu «bien sûr». «En aucun cas, il ne s'agit d'une nomination à la présidence de l'EPAD, mais bien d'une élection», a-t-il souligné. «Jamais depuis le début de mon parcours politique, je n'aurais été nommé. Je tire ma légitimité de l'élection et du suffrage universel».
«Je suis un élu comme les autres, quel que soit le nom que je porte, quel que soit l'âge qui est le mien, quelles que soient mes activités par ailleurs», a-t-il affirmé. «Les attaques et les critiques font partie du jeu politique. Je n'ai pas envie de me plaindre, j'ai envie d'agir», a expliqué le conseiller général en réfutant les accusations de favoritisme.
«Est-ce-que vous pensez que je me suis tourné les pouces depuis deux ans ? Depuis deux ans, je travaille 12 heures par jour, j'anime des permanences, je suis à la fois sur le terrain et sur le fond», a-t-il dit, citant en exemple son travail au sein de la commission des transports. «C'est sur les actes et sur le fond que je demanderai à être jugé et je rendrai des comptes sur ce que j'aurai réalisé, si les gens me font confiance pour prendre la présidence de la Défense», a-t-il conclu.
Le président et le premier ministre à la rescousse
Mardi, face à la controverse grandissante qui vise son fils, le chef de l'Etat est monté au créneau. «Tout ce qui donne en pâture une personne, sans fondement, de façon excessive, c'est jamais bien», a ainsi lancé Nicolas Sarkozy, à l'issue de son discours sur l'éducation à l'Elysée.
«Hier, vous étiez passionné par quelle polémique? Celle de Frédéric Mitterrand. Très bien, ça c'est normal, vous suivez les polémiques, parfois vous les précédez et moi je dois suivre les réformes et résoudre les problèmes», a-t-il lancé aux journalistes. Sur le fond, les proches du président ont répondu aux accusations de «népotisme», en arguant que le jeune homme, âgé de 23 ans, n'avait pas «moins de droits» parce qu'il est le fils cadet du chef de l'Etat.
Même le premier ministre, François Fillon, est intervenu mardi matin, en assurant sur RTL que le jeune homme était tout à fait légitime, à ses yeux, pour assumer de telles fonctions. «C'est une élection, c'est une compétition, et il n'y a pas lieu d'en faire une polémique».
Luc Chatel évoque «une chasse à l'homme»
«C'est un homme politique comme les autres, ce n'est pas parce qu'il est le fils du président de la République qu'il en a moins», a aussi réagi le conseiller spécial du président, Henri Guaino. Un argument repris par le porte-parole du gouvernement Luc Chatel qui s'est dit «extrêmement choqué» par cette polémique, évoquant même «une chasse à l'homme».
La présidente du Medef, Laurence Parisot, s'est également dit «stupéfaite» par la polémique. «Je trouve formidable que quelqu'un de jeune, d'engagé, puisse avoir l'ambition de diriger un établissement public de cette nature», a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.
Dans l'après-midi, c'est le secrétaire d'Etat au logement et à l'urbanisme, Benoist Apparu, qui a défendu le fils du chef de l'Etat à l'Assemblée, sous les huées des députés socialistes. Jean Sarkozy a «une double légitimité. Il a été élu au suffrage universel et par ses pairs au conseil général des Hauts-de-Seine. (...) Alors considérez les gens sur leurs actes, et non sur leur acte de naissance», a-t-il expliqué, en réponse à une question de la député socialiste Michèle Delaunay.
«Problème de ressources humaines dans les Hauts-de-Seine !»
Pour autant, l'incendie politique semble difficile à éteindre. Il commence même à gagner du terrain dans les rangs de la majorité. En témoigne cette scène surréaliste mardi midi à l'Assemblée, lors de la réunion hebdomadaire du groupe UMP : les députés Pierre Cardo (Yvelines) et René Couanau (Manche) ont violemment critiqué l'affaire Jean Sarkozy.
Extraits. «Au premier tour, on a déjà eu des attaques sur la taxe carbone et sur les affaires de quelques membres du gouvernement, et maintenant, pour le second tour, on a l'affaire de l'Epad !» a déclaré le premier sous un tonnerre d'applaudissements. «On entend en circonscription des parents dont les enfants ne trouvent pas de stages...», a surenchéri le second. Avant d'ajouter : «Il y un problème de ressources humaines dans les Hauts-de-Seine !»
De son côté, le Parti socialiste déplore une «nouvelle traduction d'une conception monarchique du pouvoir», et demande à Nicolas Sarkozy et à l'UMP «d'abandonner ce projet funeste qui fait déjà de la France la risée des démocraties». La première secrétaire du PS, Martine Aubry, dénonce «la poursuite de la prise en main par l'UMP de l'ensemble de la région Ile-de-France». «On est en train de prendre les pouvoirs les uns après les autre: la justice, les médias, et aujourd'hui les collectivités locales».
Flore Galaud
Le Figaro avec agences
13/10/2009 |
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