samedi, mars 27, 2010

*La Ministre espagnole : souligne que l'inégalité entre les hommes et les femmes : « est une mauvaise chose pour la société »*


***La ministre espagnole souligne que l'inégalité entre les hommes et les femmes « est une mauvaise chose pour la société »

La conférence technique « L'égalité entre les femmes et les hommes comme base pour la croissance et l'emploi » a réuni ce jeudi à Valence des experts de l'UE qui ont exposé leurs propositions pour développer un nouveau pacte social et politique qui reconnaisse et revalorise la contribution des femmes à la croissance économique durable.

Lors de sa clôture, la ministre espagnole de l'Égalité, Bibiana Aído, a assuré que l'inégalité est « une mauvaise chose » pour l'ensemble de la société et entraîne une insuffisance économique.

« Plus il y a d'inégalité, moins il y a de capacité, de valeur, d'emploi et plus il y a de précarité professionnelle », a souligné Mme Aído, qui, dans le sens contraire, a indiqué que l'égalité est un outil de rentabilité politique qui génère des taux d'emploi plus élevés, un PIB plus important, des taux de natalité durables et une plus grande cohésion sociale.

De même, la ministre espagnole s'est montrée convaincue du fait que la crise constitue une opportunité pour construire un nouveau modèle européen « plus efficace et plus inclusif » et que cette nouvelle Europe doit « nécessairement » compter sur les femmes, étant donné que « nous n'avons jamais eu autant de femmes si formées en Europe ».

Déclaration du trio

« Il est temps que l'économie de la connaissance soit l'économie de l'égalité », a continué Mme Aído, qui préside ce vendredi la réunion informelle des ministres de l'Égalité de l'UE, lors de laquelle les pays du trio -Espagne, Belgique et Hongrie- signeront une déclaration commune sur l'importance de l'égalité « pour surmonter la crise et pour que celle-ci ne se renouvelle pas ».

Parmi les intervenants lors de la conférence, la directrice de l'Égalité de la Commission européenne, Belinda Pyke, a souligné le fait que l'Espagne « est en train de garantir » que l'égalité occupe une place particulière dans l'agenda de l'UE et a demandé instamment que soient trouvés des accords « souples qui permettent aux hommes et aux femmes de travailler comme ils le souhaitent ».

De son côté, la chef de l'Unité pour l'égalité des chances entre les femmes et les hommes de la Commission européenne, Daniela Bankier, a indiqué, lors de la séance de travail « Plus d'emploi, de qualité et dans l'égalité », qu'il existe en moyenne une différence de salaire entre les hommes et les femmes européens de 18 pour cent, un chiffre qui, à son avis, « reflète les nombreuses inégalités qui existent encore ».

Suite à la clôture de la conférence technique, la ministre espagnole et Mme le maire de Valence, Rita Barberá, ont reçu les personnes assistant à la réunion informelle à laquelle participent six ministres (de Belgique, d'Irlande, de la République tchèque, de Chypre, du Luxembourg et de Pologne), en plus des vice-ministres et des secrétaires d'État du reste des pays membres de l'UE.

UE
25-03-2010

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