***Revue de presse européenne :
Les élections présidentielles allemandes préoccupent l'Europe
L'Assemblée nationale fédérale allemande élit aujourd'hui mercredi le nouveau président du pays. Selon la presse européenne, dans le cas où Christian Wulff, candidat de la coalition libérale-conservatrice, ne remporterait pas haut la main les élections, cela affaiblirait le gouvernement et aurait des conséquences négatives sur tout le continent.
Hospodářské noviny - République tchèque
Un signe déplaisant pour l'Europe
Les élections présidentielles en Allemagne ce mercredi mettent également en jeu l'avenir de l'Europe selon le journal économique Hospodářské noviny : "Merkel a des raisons d'être nerveuse. Toute complication confirmerait la cohésion insuffisante au sein de la coalition et affaiblirait sa position. La menace est importante. Merkel ne sera soulagée que lorsque le camp au gouvernement aura imposé son candidat Christian Wulff lors du premier tour. Elle pourrait alors se consacrer de nouveau à la politique étrangère et à la monnaie commune européenne. … A une période où l'Europe a besoin de leaders politiques déterminés qui montrent la voie pour sortir de la crise, une indisposition passagère de Berlin serait un signe de mauvais augure. C'est pourquoi le reste de l'Europe suit ces élections présidentielles avec intérêt." (30.06.2010)
Blog Gavin Hewitt's Europe - Royaume-Uni
Danger pour Merkel
Une victoire du candidat de l'opposition, le défenseur des droits des citoyens Joachim Gauck, lors de l'élection du président allemand mettrait la chancelière allemande Angela Merkel en danger, estime Gavin Hewitt dans son blog pour la BBC : "Si l'inattendu se produit, cela sapera l'autorité d'Angela Merkel. Cela signifiera également que certains membres du FDP, son partenaire de coalition, auront voté pour Gauck. Elle ne démissionnerait pas mais, comme l'a dit Gerd Langguth, son biographe : 'Ce serait le début de la fin pour ce gouvernement.' C'est une femme politique habile et patiente qui prévoit ses actions. Elle ne serait pas éjectée de son poste. Mais une incertitude apparaîtrait lors de la restructuration de sa coalition. Et il régnerait l'incertitude en Allemagne à une période où, plus que jamais, elle détient la clé pour résoudre la crise en Europe. Une crise qui n'est toujours pas terminée." (30.06.2010)
Wprost Online - Pologne
Une victoire de Gauck apporterait un changement politique
Si le candidat de l'opposition, Joachim Gauck, gagnait les élections présidentielles, cela signifierait la fin pour la chancelière Angela Merkel et amènerait un changement politique en Allemagne, analyse le magazine d'information Wprost : "Le pasteur Joachim Gauck, symbole allemand du travail de mémoire autour de la dictature en RDA, participe à la course à la présidentielle. Les cérémonies militaires devant le château de Bellevue [le lieu de résidence du président allemand à Berlin] pour les adieux d'Horst Köhler [président démissionnaire] donnaient l'impression d'une cérémonie funèbre malgré le tapis rouge, les soldats, l'orchestre militaire et l'hymne national chanté en chœur. … Le retrait soudain de Köhler a mis Angela Merkel et son ministre des Affaires étrangères Guido Westerwelle dans une situation très difficile. Si le successeur de Köhler est le candidat de l'opposition, le très apprécié Joachim Gauck, il se pourrait alors que la scène politique allemande connaisse un profond bouleversement." (30.06.2010)
Der Standard - Autriche
Les élections renforcent la morosité politique
A l'occasion de l'élection du président allemand, il n'est de nouveau question que de calcul politique, estime le quotidien Der Standard, et cela contrarie les citoyens : "En Allemagne tout comme en Autriche, le fossé qui existe entre les politiques et la population s'est élargi. Des citoyens de plus en plus nombreux se détournent de la vie politique. L'opinion selon laquelle le travail des politiques consiste principalement à se battre les uns contre les autres, selon laquelle les politiques ne disent pas la vérité et qu'ils ne pensent qu'aux prochaines élections est largement répandue. Cela s'applique aux deux pays. … La coalition actuelle entre le CDU/CSU [partis chrétiens-démocrates] et le FDP [parti libéral-démocrate] à Berlin s'use, elle a certes réussi à mettre sur pied un paquet de mesures d'austérité mais pas de réformes de fond. L'élection du candidat rouge et vert Gauck signifierait bien la fin du mandat de chancelière d'Angela Merkel, la raison du parti va donc s'imposer. Lors de l'élection au Reichstag, à Berlin, ce n'est pas le choix du président fédéral qui est prépondérant. Cela renforcera encore la morosité politique, le sentiment que les dirigeants là-haut s'organisent à leur manière quoi qu'il arrive." (30.06.2010)
Eurotopics
Bien à vous,
Morgane BRAVO
THINK TANK UNIONEUROPEENNE EUROPÄISCHEUNION EUROPEANUNION UNIONEUROPEA *EUROPIONEERS By MorganeBRAVO
EUROPIONNERS, 2006 EU HUB!*Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens. *Devise:"In varietate concordia"(latin: Unie dans la diversité).*Unie dans la diversité: l'Union Européenne (UE) se compose de 27 pays européens qui partagent les mêmes valeurs démocratiques et se sont engagés à travailler ensemble pour la paix et la prospérité. Il ne s'agit pas d'un Etat destiné à se substituer aux Etats existants. En fait, c'est une organisation unique en son genre!
mercredi, juin 30, 2010
dimanche, juin 27, 2010
*Président Sarkozy promet un G8-G20 «dix fois moins coûteux»*
Les prochains sommets organisés en France ne seront pas aussi chers que ceux qui se tiennent actuellement au Canada. Un membre de la délégation française évalue leur coût à 80 millions d'euros, «pas plus».
C'est promis. Lors de la conférence de presse qu'il tenait à l'issue du G8 de Muskoka, à 250 km au nord de Toronto, Nicolas Sarkozy s'est engagé à dépenser dix fois moins que les Canadiens lors des prochains sommets du G8 et du G20 qui se tiendront en France en 2011. «Le coût sera dix fois inférieur», a-t-il expliqué. Il a également annoncé que le sommet du G8 se tiendrait à Nice, au mois de juin, sans préciser encore quelle ville accueillerait le G20 en novembre.
Les deux sommets à un milliard de dollars au Canada continuent d'attiser la polémique à Toronto. Conscient qu'il s'agit d'un point délicat pour son hôte, le président français a d'abord souligné qu'il ne voulait pas mettre dans l'embarras ses «amis canadiens». «Ici nous sommes accueillis dans un confort très raisonnable et qui n'a rien de somptueux », a-t-il d'abord expliqué.
Et malgré ces précautions, il a affiché des intentions beaucoup plus économes que celles de son homologue Stephen Harper sur le coût des deux sommets en France.
«Sommet d'étape»
«Nous prévoyons un montant d'environ 80 millions d'euros, pas plus, pour financer le G8 et le G20 » a résumé un membre de la délégation française. Une annonce qui pourrait embarrasser le premier ministre canadien dont les Français soulignent par ailleurs qu'il a exigé la tenue de ce sommet qui ne leur paraissait pas utile.
Par ailleurs, le chef de l'Etat ne s'est pas interdit de diminuer la portée de ce G20 canadien. Il l'a qualifié de «sommet d'étape», en adoucissant malgré tout la terminologie de son entourage qui parle «d'un G20 de transition». « Nous avons dépassé le plus dur de la crise de 2008», a avancé le président français pour justifier l'agenda moins ambitieux du G20 de Toronto.
Charles Jaigu
Le Figaro
26/06/2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
C'est promis. Lors de la conférence de presse qu'il tenait à l'issue du G8 de Muskoka, à 250 km au nord de Toronto, Nicolas Sarkozy s'est engagé à dépenser dix fois moins que les Canadiens lors des prochains sommets du G8 et du G20 qui se tiendront en France en 2011. «Le coût sera dix fois inférieur», a-t-il expliqué. Il a également annoncé que le sommet du G8 se tiendrait à Nice, au mois de juin, sans préciser encore quelle ville accueillerait le G20 en novembre.
Les deux sommets à un milliard de dollars au Canada continuent d'attiser la polémique à Toronto. Conscient qu'il s'agit d'un point délicat pour son hôte, le président français a d'abord souligné qu'il ne voulait pas mettre dans l'embarras ses «amis canadiens». «Ici nous sommes accueillis dans un confort très raisonnable et qui n'a rien de somptueux », a-t-il d'abord expliqué.
Et malgré ces précautions, il a affiché des intentions beaucoup plus économes que celles de son homologue Stephen Harper sur le coût des deux sommets en France.
«Sommet d'étape»
«Nous prévoyons un montant d'environ 80 millions d'euros, pas plus, pour financer le G8 et le G20 » a résumé un membre de la délégation française. Une annonce qui pourrait embarrasser le premier ministre canadien dont les Français soulignent par ailleurs qu'il a exigé la tenue de ce sommet qui ne leur paraissait pas utile.
Par ailleurs, le chef de l'Etat ne s'est pas interdit de diminuer la portée de ce G20 canadien. Il l'a qualifié de «sommet d'étape», en adoucissant malgré tout la terminologie de son entourage qui parle «d'un G20 de transition». « Nous avons dépassé le plus dur de la crise de 2008», a avancé le président français pour justifier l'agenda moins ambitieux du G20 de Toronto.
Charles Jaigu
Le Figaro
26/06/2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Le G20 met en garde contre les excès de rigueur...*
Le projet de déclaration finale du G20 opère une subtile synthèse entre les positions américaines et européennes. Mais la taxe bancaire, défendue par la France et l'Allemagne, n'a pas fait l'unanimité.
Aprement négocié trois jours durant, à Toronto, le projet de communiqué du G20 ne devrait fâcher personne. S'il intègre la rigueur dans la stratégie de croissance, il met aussi en garde contre les excès d'austérité. Toujours aussi impopulaire à l'échelle mondiale, la taxe bancaire est mentionnée par le G20 comme un instrument à la disposition des Etats pour faire payer à leurs banques les pots cassés de la crise. Les 28 pages de projet de déclaration finale, dont le Figaro a obtenu une copie, opèrent une synthèse subtile entre les positions américaines et européennes.
Angela Merkel peut se vanter d'avoir imposé les vertus de la rigueur budgétaire au plus au niveau. Mais au grand soulagement de Barack Obama et de Nicolas Sarkozy, elle n'aura pas transformé le G20 en sommet de l'austérité. «Les évènements récents montrent l'importance de finances publiques soutenables et le besoin pour nos pays de mettre en place des mesures de consolidation budgétaires étalées dans le temps, propices à la croissance, et différenciées selon les pays et les circonstances nationales», indique l'une des phrases les plus discutées du compromis.
Décidés à faire de la croissance «la priorité» du G20, les Etats-Unis ont obtenu de placer l'expression «relance» en bonne place dans la déclaration, une gageure, note un négociateur. «Nous devons laisser agir jusqu'au bout nos plans de relance budgétaires pour consolider la reprise», indique ainsi le G20. «Des ajustements simultanés dans plus grands pays pourraient compromettre la reprise», ajoute le texte.
Désaccord au sommet sur la taxe bancaire
Le Canada n'a pas vraiment réussi à imposer un pacte de stabilité à l'échelle planétaire. «Les économies avancées se sont engagés à prendre des mesures de consolidation budgétaires qui diminueront de moitié, au moins, les déficits d'ici 2013, et stabiliseront ou réduiront le ratio dette sur PIB d'ici 2016», rappelle le G20. Rien qui ne fasse très peur à la zone euro, ni même à la France qui a promis de ramener son déficit à 3% en 2013. La Maison-Blanche, quant à elle, n'a pas attendu le G20 pour s'engager à réduire le déficit budgétaire américain de moitié en 2013, afin de revenir à 3% de déficits en 2015.
S'il entérine le désaccord au sommet sur la taxe bancaire, en raison de la forte opposition du Canada de l'Australie, mais aussi des pays émergents (Chine, Inde, Russie), le G20 mentionne la taxe comme une option possible pour les pays soucieux d'épargner les deniers publics en cas de nouvelle crise bancaire. Défendue par le FMI, cette taxe serait modulée en fonction du profil de risques des institutions financières.
Alexandrine Bouilhet
Le Figaro
27/06/2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Aprement négocié trois jours durant, à Toronto, le projet de communiqué du G20 ne devrait fâcher personne. S'il intègre la rigueur dans la stratégie de croissance, il met aussi en garde contre les excès d'austérité. Toujours aussi impopulaire à l'échelle mondiale, la taxe bancaire est mentionnée par le G20 comme un instrument à la disposition des Etats pour faire payer à leurs banques les pots cassés de la crise. Les 28 pages de projet de déclaration finale, dont le Figaro a obtenu une copie, opèrent une synthèse subtile entre les positions américaines et européennes.
Angela Merkel peut se vanter d'avoir imposé les vertus de la rigueur budgétaire au plus au niveau. Mais au grand soulagement de Barack Obama et de Nicolas Sarkozy, elle n'aura pas transformé le G20 en sommet de l'austérité. «Les évènements récents montrent l'importance de finances publiques soutenables et le besoin pour nos pays de mettre en place des mesures de consolidation budgétaires étalées dans le temps, propices à la croissance, et différenciées selon les pays et les circonstances nationales», indique l'une des phrases les plus discutées du compromis.
Décidés à faire de la croissance «la priorité» du G20, les Etats-Unis ont obtenu de placer l'expression «relance» en bonne place dans la déclaration, une gageure, note un négociateur. «Nous devons laisser agir jusqu'au bout nos plans de relance budgétaires pour consolider la reprise», indique ainsi le G20. «Des ajustements simultanés dans plus grands pays pourraient compromettre la reprise», ajoute le texte.
Désaccord au sommet sur la taxe bancaire
Le Canada n'a pas vraiment réussi à imposer un pacte de stabilité à l'échelle planétaire. «Les économies avancées se sont engagés à prendre des mesures de consolidation budgétaires qui diminueront de moitié, au moins, les déficits d'ici 2013, et stabiliseront ou réduiront le ratio dette sur PIB d'ici 2016», rappelle le G20. Rien qui ne fasse très peur à la zone euro, ni même à la France qui a promis de ramener son déficit à 3% en 2013. La Maison-Blanche, quant à elle, n'a pas attendu le G20 pour s'engager à réduire le déficit budgétaire américain de moitié en 2013, afin de revenir à 3% de déficits en 2015.
S'il entérine le désaccord au sommet sur la taxe bancaire, en raison de la forte opposition du Canada de l'Australie, mais aussi des pays émergents (Chine, Inde, Russie), le G20 mentionne la taxe comme une option possible pour les pays soucieux d'épargner les deniers publics en cas de nouvelle crise bancaire. Défendue par le FMI, cette taxe serait modulée en fonction du profil de risques des institutions financières.
Alexandrine Bouilhet
Le Figaro
27/06/2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*G8-G20 : Conférence de presse à Muskoka...décisions principales*
***Les dirigeants du G8 (Etats-Unis, la Russie, le Japon, le Canada, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie et l'Allemagne) étaient réunis samedi au Canada en prélude au sommet du G20. Côté images, il y a évidemment eu la traditionnelle photo de famille, au bord de l'eau cette fois, et un peu d’art. Côté décisions, voici les principales :
Relance, rigueur et paradis fiscaux à Toronto
G8 - G20 en France : la promesse chiffrée de Sarkozy
- Les pays industrialisés du G8 se sont engagés à lutter contre le terrorisme par une "action intégrée et concertée" qui devra bénéficier notamment aux pays ou régions fragiles comme l'Afghanistan, le Pakistan, le Sahel, la Somalie et le Yémen. Ils affirment leur "détermination à coopérer face à des enjeux-clés, y compris la sécurité dans les transports, la sécurité frontalière et l'intégrité de l'identité, la prévention du terrorisme chimique, biologique, nucléaire et radiologique, la lutte contre le financement du terrorisme, la réponse à l'extrémisme violent, à la radicalisation menant à la violence". En saluant "les améliorations du régime de sanctions des Nations unies à l'encontre d'Al-Qaïda et des talibans", les pays du G8 jugent que "la société civile a un rôle crucial à jouer" pour une lutte antiterroriste efficace. Relevant que les groupes terroristes et d'autres organisations criminelles "ont tendance à se propager là où les gouvernements n'ont ni la capacité ni les moyens d'action nécessaires pour répondre à leurs vulnérabilités en matière de sécurité", le G8 s'engage "collectivement à les aider" et cite "en particulier l'Afghanistan, le Pakistan, le Sahel, la Somalie et le Yémen".
- Ils ont exhorté Palestiniens et Israéliens à créer les conditions de pourparlers de paix directs, et estimé que les conditions dans la bande de Gaza, soumise à un blocus de l'Etat hébreu, n'étaient "pas viables et devaient être changées".
- Ils ont pressé la Corée du Nord et l'Iran de s'abstenir de toute action mettant en danger la sécurité et la stabilité internationale. A la question de savoir si le ton relativement modéré de la condamnation témoignait de divergences au sein du G8 ou d'une volonté de ménager la Chine, le principal allié de Pyongyang, le président français Nicolas Sarkozy a répondu au cours d'une conférence de presse. "Bien au contraire, il y a eu la volonté de tous les membres du G8 de convaincre nos amis chinois d'être aussi sévères que nous le sommes envers la Corée du Nord et aussi solidaires que nous le sommes envers la Corée du Sud", a-t-il dit.
- Les dirigeants du G8 ont constaté que la reprise économique mondiale était encore "fragile" et noté que la crise avait "compromis" certains objectifs de développement du Millénaire.
- Ils sont engagés par ailleurs à consacrer cinq milliards de dollars de fonds supplémentaires au cours des cinq prochaines années pour lutter contre la mortalité infantile et maternelle en Afrique.
- Mais confrontés pour la plupart à des situations budgétaires tendues du fait de la crise, ils ont bien pris garde de ne pas multiplier les promesses sachant que, collectivement, ils n'ont pas tenu les engagements ambitieux pris il y a cinq ans à Gleneagles, en Ecosse. Ils avaient alors indiqué qu'ils doubleraient d'ici 2010 le montant de leur aide publique au développement. Mais au bout du compte, 18 milliards de dollars, sur les 50 milliards attendus, manquent à l'appel. Le communiqué du sommet qui s'est achevé samedi n'y fait pas allusion directement. Il relève juste que "la crise a compromis les avancées" sur certains objectifs.
- Et une promesse chiffrée : interrogé sur la polémique provoquée au Canada par le prix de l'organisation des sommets des G8 et G20, estimé à près d'un milliard de dollars, Nicolas Sarkozy a assuré que les sommets des deux instances qui seront organisés en France l'an prochain coûteraient "dix fois" moins "exactement » :
*Lire article : http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/2010-06/g8-g20-en-france-la-promesse-chiffree-de-sarkozy-5898776.html
D.H. (d'après agences)
TF1
26 juin 2010
***P. Sarkozy : Conférence de presse à Muskoka...G8 :
http://bit.ly/9On2bP
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Président Sarkozy : Conférence de presse à Muskoka*
Relance, rigueur et paradis fiscaux à Toronto
G8 - G20 en France : la promesse chiffrée de Sarkozy
- Les pays industrialisés du G8 se sont engagés à lutter contre le terrorisme par une "action intégrée et concertée" qui devra bénéficier notamment aux pays ou régions fragiles comme l'Afghanistan, le Pakistan, le Sahel, la Somalie et le Yémen. Ils affirment leur "détermination à coopérer face à des enjeux-clés, y compris la sécurité dans les transports, la sécurité frontalière et l'intégrité de l'identité, la prévention du terrorisme chimique, biologique, nucléaire et radiologique, la lutte contre le financement du terrorisme, la réponse à l'extrémisme violent, à la radicalisation menant à la violence". En saluant "les améliorations du régime de sanctions des Nations unies à l'encontre d'Al-Qaïda et des talibans", les pays du G8 jugent que "la société civile a un rôle crucial à jouer" pour une lutte antiterroriste efficace. Relevant que les groupes terroristes et d'autres organisations criminelles "ont tendance à se propager là où les gouvernements n'ont ni la capacité ni les moyens d'action nécessaires pour répondre à leurs vulnérabilités en matière de sécurité", le G8 s'engage "collectivement à les aider" et cite "en particulier l'Afghanistan, le Pakistan, le Sahel, la Somalie et le Yémen".
- Ils ont exhorté Palestiniens et Israéliens à créer les conditions de pourparlers de paix directs, et estimé que les conditions dans la bande de Gaza, soumise à un blocus de l'Etat hébreu, n'étaient "pas viables et devaient être changées".
- Ils ont pressé la Corée du Nord et l'Iran de s'abstenir de toute action mettant en danger la sécurité et la stabilité internationale. A la question de savoir si le ton relativement modéré de la condamnation témoignait de divergences au sein du G8 ou d'une volonté de ménager la Chine, le principal allié de Pyongyang, le président français Nicolas Sarkozy a répondu au cours d'une conférence de presse. "Bien au contraire, il y a eu la volonté de tous les membres du G8 de convaincre nos amis chinois d'être aussi sévères que nous le sommes envers la Corée du Nord et aussi solidaires que nous le sommes envers la Corée du Sud", a-t-il dit.
- Les dirigeants du G8 ont constaté que la reprise économique mondiale était encore "fragile" et noté que la crise avait "compromis" certains objectifs de développement du Millénaire.
- Ils sont engagés par ailleurs à consacrer cinq milliards de dollars de fonds supplémentaires au cours des cinq prochaines années pour lutter contre la mortalité infantile et maternelle en Afrique.
- Mais confrontés pour la plupart à des situations budgétaires tendues du fait de la crise, ils ont bien pris garde de ne pas multiplier les promesses sachant que, collectivement, ils n'ont pas tenu les engagements ambitieux pris il y a cinq ans à Gleneagles, en Ecosse. Ils avaient alors indiqué qu'ils doubleraient d'ici 2010 le montant de leur aide publique au développement. Mais au bout du compte, 18 milliards de dollars, sur les 50 milliards attendus, manquent à l'appel. Le communiqué du sommet qui s'est achevé samedi n'y fait pas allusion directement. Il relève juste que "la crise a compromis les avancées" sur certains objectifs.
- Et une promesse chiffrée : interrogé sur la polémique provoquée au Canada par le prix de l'organisation des sommets des G8 et G20, estimé à près d'un milliard de dollars, Nicolas Sarkozy a assuré que les sommets des deux instances qui seront organisés en France l'an prochain coûteraient "dix fois" moins "exactement » :
*Lire article : http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/2010-06/g8-g20-en-france-la-promesse-chiffree-de-sarkozy-5898776.html
D.H. (d'après agences)
TF1
26 juin 2010
***P. Sarkozy : Conférence de presse à Muskoka...G8 :
http://bit.ly/9On2bP
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Président Sarkozy : Conférence de presse à Muskoka*
samedi, juin 26, 2010
*PS : des voix discordantes se font entendre sur les retraites...*France
***Jusqu'à présent, les mises en garde n'ont pas eu de grand impact sur Martine Aubry et la direction du PS.
Didier Migaud, DSK, Michel Rocard et Gérard Collomb mettent en garde la direction du Parti socialiste.
Une petite musique décalée commence à se faire entendre à la périphérie du PS. Alors que le parti défilait jeudi dans la rue aux côtés des syndicats pour demander le maintien de l'âge légal de départ en retraite à 60 ans, plusieurs personnalités socialistes ont, cette semaine, mis en garde leur parti contre cette position.
C'est d'abord le président de la Cour des comptes, Didier Migaud, ancien député PS de l'Isère, qui estime dans un entretien au Monde que «pour répondre aux problèmes de financement à court et moyen terme, il faut agir sur l'ensemble des paramètres : l'âge, la durée de cotisation, les prestations, le montant des cotisations et l'assiette, l'élargissement des recettes». C'est ensuite Dominique Strauss-Kahn qui, au-delà de son appel à ne pas faire des 60 ans un «dogme», a vu l'institution qu'il dirige, le FMI, publier une note sur la France selon laquelle «le gouvernement accorde à juste titre une attention particulière à une réforme des retraites visant à repousser l'âge effectif de départ». C'est aussi Michel Rocard, ancien premier ministre et auteur d'un livre blanc sur les retraites, qui juge dans France Soir qu'«en faisant de l'âge légal un symbole, le PS est encore en train de se tromper de combat».
Toutes ces mises en garde sont arrivées jusqu'à la rue de Solferino sans grand impact. «Le FMI n'est pas le PS», fait remarquer Harlem Désir, numéro deux de Martine Aubry. «Didier Migaud s'est exprimé au titre d'une institution et pas en fonction de sa sensibilité politique», ajoute-t-il. Quant à Michel Rocard, dont le goût de prendre le PS à contre-pied n'est pas une nouveauté pour les socialistes, Harlem Désir promet que la direction du parti «en discutera avec lui parce qu'il a besoin d'éclaircissements». Mais pas forcément dans l'immédiat. «Quand il y a deux millions de personnes dans la rue, la priorité, ce n'est pas de convaincre Michel Rocard», glisse Harlem Désir.
«Il faudra trancher»
Après un débat interne compliqué, le PS a de toute façon réussi à s'unir derrière la défense des 60 ans. En interne, seules quelques voix s'élèvent à échéances régulières pour contester cette position. Elles émanent des opposants traditionnels à Martine Aubry, Gérard Collomb en tête. Encore cette semaine, le maire de Lyon a pouffé de rire à l'idée que les socialistes rétabliraient l'âge légal à 60 ans s'ils devaient remporter l'élection présidentielle en 2012. «Lorsque la gauche sera confrontée à l'exercice du pouvoir, elle sera bien obligée de prendre en compte les réalités», a-t-il dit sur Europe 1.
Gérard Collomb n'est pas le seul sur cette ligne. Beaucoup de strauss-kahniens le rejoignent. Mais au PS, l'heure est à l'unité, pas au débat fratricide. Discuter des retraites, c'est relancer la querelle entre l'aile gauche et l'aile droite du parti, celle qui avait déjà resurgi au début de l'année lorsque Martine Aubry avait évoqué la possibilité d'aller «vers 61, 62 ans ». La première secrétaire avait dû préciser son propos. Et c'est non sans mal que le parti s'était ensuite mis d'accord sur sa contre-proposition de réforme des retraites. Quitte à en laisser certains sur leur faim. «On ne pourra pas partir à la présidentielle avec des contours flous. Il faudra trancher», prévient un opposant de la direction.
Mais pour l'heure, mieux vaut tenir à distance les voix socialistes qui appellent à ne pas s'arc-bouter sur les symboles des 60 ans. Car le PS pense avoir beaucoup à gagner en s'opposant à la réforme des retraites. Une fois le texte au Parlement, c'est lui qui prendra le relais des syndicats pour le contester dans l'Hémicycle. Ne serait-ce que pour prendre date avec les Français pour 2012. «Si on en reste à la réforme du gouvernement, il faudra tout reprendre, tout remettre à plat», promet Harlem Désir.
François-Xavier Bourmaud
Le Figaro
25/06/2010
Didier Migaud, DSK, Michel Rocard et Gérard Collomb mettent en garde la direction du Parti socialiste.
Une petite musique décalée commence à se faire entendre à la périphérie du PS. Alors que le parti défilait jeudi dans la rue aux côtés des syndicats pour demander le maintien de l'âge légal de départ en retraite à 60 ans, plusieurs personnalités socialistes ont, cette semaine, mis en garde leur parti contre cette position.
C'est d'abord le président de la Cour des comptes, Didier Migaud, ancien député PS de l'Isère, qui estime dans un entretien au Monde que «pour répondre aux problèmes de financement à court et moyen terme, il faut agir sur l'ensemble des paramètres : l'âge, la durée de cotisation, les prestations, le montant des cotisations et l'assiette, l'élargissement des recettes». C'est ensuite Dominique Strauss-Kahn qui, au-delà de son appel à ne pas faire des 60 ans un «dogme», a vu l'institution qu'il dirige, le FMI, publier une note sur la France selon laquelle «le gouvernement accorde à juste titre une attention particulière à une réforme des retraites visant à repousser l'âge effectif de départ». C'est aussi Michel Rocard, ancien premier ministre et auteur d'un livre blanc sur les retraites, qui juge dans France Soir qu'«en faisant de l'âge légal un symbole, le PS est encore en train de se tromper de combat».
Toutes ces mises en garde sont arrivées jusqu'à la rue de Solferino sans grand impact. «Le FMI n'est pas le PS», fait remarquer Harlem Désir, numéro deux de Martine Aubry. «Didier Migaud s'est exprimé au titre d'une institution et pas en fonction de sa sensibilité politique», ajoute-t-il. Quant à Michel Rocard, dont le goût de prendre le PS à contre-pied n'est pas une nouveauté pour les socialistes, Harlem Désir promet que la direction du parti «en discutera avec lui parce qu'il a besoin d'éclaircissements». Mais pas forcément dans l'immédiat. «Quand il y a deux millions de personnes dans la rue, la priorité, ce n'est pas de convaincre Michel Rocard», glisse Harlem Désir.
«Il faudra trancher»
Après un débat interne compliqué, le PS a de toute façon réussi à s'unir derrière la défense des 60 ans. En interne, seules quelques voix s'élèvent à échéances régulières pour contester cette position. Elles émanent des opposants traditionnels à Martine Aubry, Gérard Collomb en tête. Encore cette semaine, le maire de Lyon a pouffé de rire à l'idée que les socialistes rétabliraient l'âge légal à 60 ans s'ils devaient remporter l'élection présidentielle en 2012. «Lorsque la gauche sera confrontée à l'exercice du pouvoir, elle sera bien obligée de prendre en compte les réalités», a-t-il dit sur Europe 1.
Gérard Collomb n'est pas le seul sur cette ligne. Beaucoup de strauss-kahniens le rejoignent. Mais au PS, l'heure est à l'unité, pas au débat fratricide. Discuter des retraites, c'est relancer la querelle entre l'aile gauche et l'aile droite du parti, celle qui avait déjà resurgi au début de l'année lorsque Martine Aubry avait évoqué la possibilité d'aller «vers 61, 62 ans ». La première secrétaire avait dû préciser son propos. Et c'est non sans mal que le parti s'était ensuite mis d'accord sur sa contre-proposition de réforme des retraites. Quitte à en laisser certains sur leur faim. «On ne pourra pas partir à la présidentielle avec des contours flous. Il faudra trancher», prévient un opposant de la direction.
Mais pour l'heure, mieux vaut tenir à distance les voix socialistes qui appellent à ne pas s'arc-bouter sur les symboles des 60 ans. Car le PS pense avoir beaucoup à gagner en s'opposant à la réforme des retraites. Une fois le texte au Parlement, c'est lui qui prendra le relais des syndicats pour le contester dans l'Hémicycle. Ne serait-ce que pour prendre date avec les Français pour 2012. «Si on en reste à la réforme du gouvernement, il faudra tout reprendre, tout remettre à plat», promet Harlem Désir.
François-Xavier Bourmaud
Le Figaro
25/06/2010
jeudi, juin 24, 2010
*50 Years of Traineeships at the European Commission*
ADEK INTERNATIONAL : Anciens Stagiaires de l'Union Européenne.
The Association of Former Trainees of the European Union.
ADEK International gathers ex-trainees from all European institutions (European Commission (EC); European Parliament (EP); Council of the European Union (CEU); European Economic and Social Committee (ECOSOC); Committee of the Regions (CoR); European Court of Justice (ECJ); Court of Auditors; European Investment Bank; European Central Bank and the office of the European Ombudsman)
ADEK International gathers ex-trainees from all European institutions (European Commission (EC); European Parliament (EP); Council of the European Union (CEU); European Economic and Social Committee (ECOSOC); Committee of the Regions (CoR); European Court of Justice (ECJ); Court of Auditors; European Investment Bank; European Central Bank and the office of the European Ombudsman)
***Êtes-vous Ancien Stagiaire?
Cette année marque le 50e anniversaire du Programme de stages de la Commission européenne.
A cette occasion, le 20 Octobre 2010, la Commission organisera une conférence spéciale d’anniversaire... avec la participation d'anciens stagiaires, représentant toutes les générations et nationalités.
Nos principaux objectifs sont les suivants:
1. Construire une communauté d'anciens stagiaires qui souhaitent célébrer avec nous;
2. Mise à jour sur les développements concernant la conférence;
3. Document commun de l'expérience unique d'être un stagiaire CE, à travers des photos, des vidéos et des histoires.
« Bureau des stages » Traineeship Office, Commission Européenne.
****Morgane BRAVO :
*Ancienne stagiaire : « Stage d’hiver » 1985
*"Commission européenne au Secrétariat Général". Bruxelles.
*Rapport: « La politique des droits de l’homme de la communauté européenne dans les pays tiers »*
*En 1985 (lors de notre stage), entre autres :
Le Portugal et l'Espagne signent, le 12 juin 1985, leur adhésion à la Communauté économique européenne.
"La CEE comptera donc désormais 12 pays et 320 millions d'habitants, sur une superficie de 2 millions de km². Des Programmes intégrés méditerranéens (PIM) sont mis en place pour permettre un rattrapage des nouveaux adhérents (Portugal, Espagne, Grèce ; France et Italie étant aussi éligibles) en termes d'infrastructures et faciliter ainsi leur intégration.
Les accords signés à Schengen (Luxembourg) par plusieurs États européens, le 14 juin 1985, prévoient l'abolition des contrôles aux frontières communes entre les États signataires.
Cette suppression des contrôles intérieurs est accompagnée de la mise en place de règles communes sur l'entrée et le séjour des ressortissants n'appartenant pas à la Communauté européenne. Ces accords seront complétés par une convention d'application en 1990 et entreront en vigueur en 1995"....(Wikipédia).
*** C’est une expérience inoubliable!!! ***
*50 Years of Traineeships at the European Commission :la Commission organisera une conférence spéciale d’Anniversaire : http://bit.ly/cwtT62
Groupe Facebook : *UNION EUROPEENNE* EUROPEAN UNION* UNION EUROPEA...*
http://www.facebook.com/group.php?gid=7989175339
***A SUIVRE...! ;-)
Bien à vous,
Morgane BRAVO
mercredi, juin 23, 2010
*Crossborder : Endiguer la fuite des cerveaux...*
***Comment le Vieux Continent peut-il convaincre ses meilleurs cerveaux de rester en Europe? Et comment attirer les chercheurs étrangers à travailler dans des laboratoires européens?
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Point de départ : Agenda numérique...*
***Le marché unique du numérique pourrait-il offrir une sortie de crise à l’Europe et l’éventualité d’une nouvelle ère de richesse et de croissance économique? La Commission est de cet avis et le Parlement va très bientôt considérer des mesures législatives.
22/6/10
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Interview: Diplomatie d’un nouveau genre...*
***Guy Verhofstadt nous parle du service européen d’action extérieure, le nouveau service diplomatique de l’UE. Il devrait s’agir selon lui d’un service réellement commun placé sous l’égide de la Commission européenne.
Bien à vous,
Morgane BRAVO
lundi, juin 21, 2010
*Le nouveau jeu diplomatique de la Turquie l’éloigne de l’Europe*
Dans son édito vidéo, Noëlle Lenoir analyse le nouveau positionnement de la Turquie sur la scène internationale et ses conséquences sur les relations avec l’Union européenne. Suite à l’affaire de la flottille en direction de Gaza, elle souligne la « rupture caractérisée des relations entre la Turquie et Israël ». Après la médiation d’Ankara et de Brasilia dans le dossier nucléaire iranien, la Présidente du Cercle note plus généralement que la Turquie cherche à affirmer son leadership sur la scène internationale et se tourne à présent davantage vers l’Asie que vers l’Europe. Les négociations d’adhésion à l’UE sont pourtant toujours ouvertes…
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Le PIB progresse dans l'Union europeenne...*
***Conjoncture : Le PIB progresse dans l'Union européenne :
En avril 2010, La production industrielle était en hausse de 0,8% dans la zone euro et de 0,5% dans l'ensemble de l'Union européenne.
Selon les estimations publiées aujourd'hui par Eurostat, l’Office statistique de l'Union européenne, la production industrielle corrigée des variations saisonnières a augmenté de 0,8% dans la zone euro et de 0,5% dans l'UE-27 en avril 2010 par rapport à mars 2010. En mars, la production avait augmenté respectivement de 1,5% et 1,4%.
En avril 2010 par rapport à avril 2009, la production industrielle a progressé de 9,5% dans la zone euro et de 7,8% dans l’UE-27. Durant cette période, la production des biens intermédiaires a augmenté de 16,0% dans la zone euro et de 14,1% dans l'UE-27. Les biens d'investissement ont augmenté respectivement de 8,9% et 7,9%. La production d'énergie a crû de 6,9% dans la zone euro et de 5,0% dans l'UE-27. Les biens de consommation non durables ont progressé respectivement de 3,0% et 1,1%. Les biens de consommation durables ont enregistré une hausse de 1,4% dans la zone euro et de 4,1% dans l'UE-27.
Parmi les États membres pour lesquels des données sont disponibles, la production industrielle a augmenté dans dix-huit États membres et a diminué seulement en Grèce (-6,4%), en Irlande (-2,8%) et en Bulgarie (-2,6%). Les hausses les plus importantes ont été enregistrées en Estonie (+18,3%), aux Pays-Bas (+14,7%) et en Allemagne (+13,9%).
Fenêtre sur l’Europe
Bien à vous,
Morgane BRAVO
En avril 2010, La production industrielle était en hausse de 0,8% dans la zone euro et de 0,5% dans l'ensemble de l'Union européenne.
Selon les estimations publiées aujourd'hui par Eurostat, l’Office statistique de l'Union européenne, la production industrielle corrigée des variations saisonnières a augmenté de 0,8% dans la zone euro et de 0,5% dans l'UE-27 en avril 2010 par rapport à mars 2010. En mars, la production avait augmenté respectivement de 1,5% et 1,4%.
En avril 2010 par rapport à avril 2009, la production industrielle a progressé de 9,5% dans la zone euro et de 7,8% dans l’UE-27. Durant cette période, la production des biens intermédiaires a augmenté de 16,0% dans la zone euro et de 14,1% dans l'UE-27. Les biens d'investissement ont augmenté respectivement de 8,9% et 7,9%. La production d'énergie a crû de 6,9% dans la zone euro et de 5,0% dans l'UE-27. Les biens de consommation non durables ont progressé respectivement de 3,0% et 1,1%. Les biens de consommation durables ont enregistré une hausse de 1,4% dans la zone euro et de 4,1% dans l'UE-27.
Parmi les États membres pour lesquels des données sont disponibles, la production industrielle a augmenté dans dix-huit États membres et a diminué seulement en Grèce (-6,4%), en Irlande (-2,8%) et en Bulgarie (-2,6%). Les hausses les plus importantes ont été enregistrées en Estonie (+18,3%), aux Pays-Bas (+14,7%) et en Allemagne (+13,9%).
Fenêtre sur l’Europe
Bien à vous,
Morgane BRAVO
dimanche, juin 20, 2010
*8ème Congrès des patrons de PME : 10 propositions à coût...*
Photo : Morgane BRAVO
***"Pour créer des emplois, les patrons de PME attendent un vrai coup de pouce du Président de la République"
A l’occasion du 8ème Congrès des patrons de PME, Jean-François Roubaud, le président de la CGPME, dresse 10 propositions à coût zéro pour relancer la croissance et l’emploi dans les PME.
Capital.fr : Lors de votre réélection en janvier, vous tiriez la sonnette d’alarme sur la situation des PME françaises. Six mois plus tard, les chefs d’entreprises français ont-ils retrouvé le moral ?
Jean-François Roubaud : Près de 80% de nos 550.000 adhérents se disent encore inquiets. Et pour cause, leur chiffre d’affaires a chuté en 2009, un tiers d’entre eux avaient des difficultés de trésorerie et leurs carnets de commandes peinent à se remplir. Même une majorité garde confiance et croit à la pérennité de leur entreprise, près de la moitié n’osent plus solliciter les banques.
Capital.fr : Justement les banques ont-elles rouvert le robinet du crédit ?
Jean-François Roubaud : Pas vraiment. Selon notre dernier baromètre, 76 % des PME déclarent être confrontées à au moins une mesure de durcissement de la part de leur établissement bancaire. Le seul recours est alors la Médiation du crédit. Depuis sa création en novembre 2008, 2.663 milliards d’euros ont été débloqués pour aider 10.836 entreprises, ce qui a permis de conforter près de 200.000 emplois. Nous demandons donc que la médiation du crédit soit pérennisée.
Capital.fr : Avec 560.000 créations d’entreprises en 2009 dont la moitié d’autoentrepreneurs, l’entrepreneuriat a pourtant le vent en poupe ?
Jean-François Roubaud : Les Français se sont découvert une fibre entrepreneuriale. Mais ce statut d’autoentrepreneur doit rester transitoire. Il faudrait limiter sa durée à 2 ans afin de les inciter à opter pour un autre régime.
Capital.fr : Seulement ont-ils vraiment intérêt à se développer ? Le dispositif zéro charge sur les embauches dans les très petites entreprises va, par exemple, se terminer fin juin.
Jean-François Roubaud : J’ai demandé au Président de la République de le prolonger et de l’étendre aux seniors de plus de 55 ans. Pour embaucher plus facilement, nous voudrions aussi un système de CDI pour les jeunes en alternance qui s’engagent à rester dans l’entreprise après leur formation. Nous voulons enfin généraliser l’utilisation du contrat de travail intermittent, forme de CDI pour les saisonniers, sans passer par un accord de branche. Nous attendons aussi que, comme promis, le gouvernement simplifie les mesures de chômage partiel pour les entreprises de moins de 50 salariés, que Pôle Emploi développe la "préparation opérationnelle à l’Emploi" pour former les demandeurs d’emploi en fonction des besoins des entreprises locales. Pour créer des emplois, les patrons de PME attendent un vrai coup de pouce du Président de la République.
Capital.fr : Si ces mesures ne sont pas au rendez-vous et si la reprise tarde, le nombre de défaillances risque-t-il de s’accélérer encore ?
Jean-François Roubaud : J’espère que non. Après deux années de forte hausse, le nombre de défaillances a eu tendance à se stabiliser. Le retour de la croissance est un enjeu majeur pour la survie des PME et pour l’avenir de l’économie française. A elles seules, les PME créent près de la moitié de la richesse nationale en valeur ajoutée, et 80% des emplois du secteur marchand.
Capital.fr : Les PME ont-elles les moyens de mieux résister aux assauts de la conjoncture économique ?
Jean-François Roubaud : L’avenir des PME n’est pas en France mais sur le marché mondial. Actuellement, sur 1,6 million de PME en capacité de se développer à l’international, à peine plus de 95.000 PME exportent. Il existe donc un potentiel de développement énorme. A nous de les inciter à sauter le pas.
Propos recueillis par Sandrine Chauvin
CAPITAL
15/06/2010
*CLÔTURE DE LA PLÉNIÈRE PLANETE PME 2010 : par Nicolas Sarkozy, Président de la République...
http://bit.ly/bQ0eDb
Bien à vous,
Morgane BRAVO
***"Pour créer des emplois, les patrons de PME attendent un vrai coup de pouce du Président de la République"
A l’occasion du 8ème Congrès des patrons de PME, Jean-François Roubaud, le président de la CGPME, dresse 10 propositions à coût zéro pour relancer la croissance et l’emploi dans les PME.
Capital.fr : Lors de votre réélection en janvier, vous tiriez la sonnette d’alarme sur la situation des PME françaises. Six mois plus tard, les chefs d’entreprises français ont-ils retrouvé le moral ?
Jean-François Roubaud : Près de 80% de nos 550.000 adhérents se disent encore inquiets. Et pour cause, leur chiffre d’affaires a chuté en 2009, un tiers d’entre eux avaient des difficultés de trésorerie et leurs carnets de commandes peinent à se remplir. Même une majorité garde confiance et croit à la pérennité de leur entreprise, près de la moitié n’osent plus solliciter les banques.
Capital.fr : Justement les banques ont-elles rouvert le robinet du crédit ?
Jean-François Roubaud : Pas vraiment. Selon notre dernier baromètre, 76 % des PME déclarent être confrontées à au moins une mesure de durcissement de la part de leur établissement bancaire. Le seul recours est alors la Médiation du crédit. Depuis sa création en novembre 2008, 2.663 milliards d’euros ont été débloqués pour aider 10.836 entreprises, ce qui a permis de conforter près de 200.000 emplois. Nous demandons donc que la médiation du crédit soit pérennisée.
Capital.fr : Avec 560.000 créations d’entreprises en 2009 dont la moitié d’autoentrepreneurs, l’entrepreneuriat a pourtant le vent en poupe ?
Jean-François Roubaud : Les Français se sont découvert une fibre entrepreneuriale. Mais ce statut d’autoentrepreneur doit rester transitoire. Il faudrait limiter sa durée à 2 ans afin de les inciter à opter pour un autre régime.
Capital.fr : Seulement ont-ils vraiment intérêt à se développer ? Le dispositif zéro charge sur les embauches dans les très petites entreprises va, par exemple, se terminer fin juin.
Jean-François Roubaud : J’ai demandé au Président de la République de le prolonger et de l’étendre aux seniors de plus de 55 ans. Pour embaucher plus facilement, nous voudrions aussi un système de CDI pour les jeunes en alternance qui s’engagent à rester dans l’entreprise après leur formation. Nous voulons enfin généraliser l’utilisation du contrat de travail intermittent, forme de CDI pour les saisonniers, sans passer par un accord de branche. Nous attendons aussi que, comme promis, le gouvernement simplifie les mesures de chômage partiel pour les entreprises de moins de 50 salariés, que Pôle Emploi développe la "préparation opérationnelle à l’Emploi" pour former les demandeurs d’emploi en fonction des besoins des entreprises locales. Pour créer des emplois, les patrons de PME attendent un vrai coup de pouce du Président de la République.
Capital.fr : Si ces mesures ne sont pas au rendez-vous et si la reprise tarde, le nombre de défaillances risque-t-il de s’accélérer encore ?
Jean-François Roubaud : J’espère que non. Après deux années de forte hausse, le nombre de défaillances a eu tendance à se stabiliser. Le retour de la croissance est un enjeu majeur pour la survie des PME et pour l’avenir de l’économie française. A elles seules, les PME créent près de la moitié de la richesse nationale en valeur ajoutée, et 80% des emplois du secteur marchand.
Capital.fr : Les PME ont-elles les moyens de mieux résister aux assauts de la conjoncture économique ?
Jean-François Roubaud : L’avenir des PME n’est pas en France mais sur le marché mondial. Actuellement, sur 1,6 million de PME en capacité de se développer à l’international, à peine plus de 95.000 PME exportent. Il existe donc un potentiel de développement énorme. A nous de les inciter à sauter le pas.
Propos recueillis par Sandrine Chauvin
CAPITAL
15/06/2010
*CLÔTURE DE LA PLÉNIÈRE PLANETE PME 2010 : par Nicolas Sarkozy, Président de la République...
http://bit.ly/bQ0eDb
Bien à vous,
Morgane BRAVO
samedi, juin 19, 2010
*À la demande de l’Espagne : L'UE reporte les conclusions sur Cuba*
***À la demande de l'Espagne
L'UE reporte les conclusions sur Cuba pour donner du temps au dialogue entre ce pays et l'Église catholique
L'Union européenne a reporté l'adoption de conclusions sur Cuba afin de « donner un temps raisonnable » au dialogue récemment lancé entre les autorités du pays et l'Église catholique, a déclaré le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Ángel Moratinos.
« La Présidence du Conseil en exercice a souhaité qu'aucune conclusion ne soit adoptée et aucune position arrêtée pour l'instant, dans le cadre de cette nouvelle logique politique et diplomatique », a affirmé le ministre espagnol à la presse suite au Conseil « Affaires étrangères » qui s'est tenu à Luxembourg.
Au vu des conversations entamées entre le gouvernement cubain et l'Église catholique, l'Espagne considère qu'il convient d'attendre « un temps raisonnable avant de juger les résultats dans les prochaines semaines et les prochains mois ».
M. Moratinos a déclaré que le gouvernement espagnol « est satisfait » du fait qu'aucune décision n'ait été adoptée lors de ce Conseil.
Il a en outre affirmé qu'il existe « un mandat et un cadre de dialogue (…) permettant de créer les conditions requises pour établir une nouvelle relation bilatérale entre l'Union européenne et Cuba, sous réserve (…) d'observer un progrès substantiel quant à la situation des droits de l'Homme ».
M. Moratinos s'est montré « convaincu » que la prochaine réunion qui traitera du dossier, en septembre prochain, permettra d'aller au-delà de la position commune et d'instaurer un nouveau cadre bilatéral entre l'Union européenne et Cuba ».
La proposition initiale de la Présidence espagnole de l'UE consistait à modifier la position commune adoptée en 1996, étant donné qu'elle n'avait à son sens pas donné les résultats escomptés, et à mettre en œuvre un nouveau cadre de relations bilatérales qui défende par ailleurs la démocratisation du pays et le respect des droits de l’Homme.
UE
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*25e anniversaire de l'adhésion de l'Espagne et du Portugal à l’UE*
***Adhésion et identité partagées
Le samedi 12 juin, l'Espagne et le Portugal ont célébré le 25e anniversaire de leur adhésion à l'UE, vers laquelle les deux pays ont toujours eu les yeux tournés. L'Orchestre national d'Espagne (ONE), sous la direction de Josep Pons, ainsi que la chanteuse portugaise Mariza et le chanteur espagnol Miguel Poveda, ont été choisis pour fêter comme il se doit ces noces d'argent.
Cet événement méritait un décor exceptionnel, et l'Auditorium national de musique de Madrid a revêtu pour l'occasion ses habits de fêtes. Et, comme au début de la Présidence espagnole, la ville s'est à nouveau drapée de bleu.
Miguel Poveda y a d'ailleurs fait allusion, en chantant lors de sa première intervention : « No te detengas a mirar las ramas viejas del rosal / que se marchitan sin dar flor / mira el paisaje del azul / que es la razón para vivir y amar » (Ne t'arrête pas pour regarder les vieilles branches du rosier / qui flétrissent sans fleurir / regarde le bleu du paysage / la raison de vivre et d'aimer).
« Le concert repose sur le concept de l'Espagne… L'Espagne vue de l'intérieur et de l'extérieur », avait affirmé quelques jours auparavant le directeur de l'ONE et lauréat du prix national de musique Josep Pons. Ce fut effectivement le cas, une alternance de musique intime avec le chanteur de flamenco et des compositions comme « A ciegas », et de grandes envolées orchestrales et universelles avec deux morceaux de Ravel, « Alborada del gracioso » et l'incontournable « Boléro ».
À ce lot d'émotions musicales est venuee s'ajouter l'interprétation de la suite nº 2 de « El sombrero de tres picos » (Le Tricorne), de Manuel de Falla, et « La boda de Luis Alonso », une zarzuela de Gerónimo Giménez, brillamment exécutées par l'ONE au rythme de la baguette de Pons.
L'autre pays invité à cet événement, le Portugal, a reçu trois hommages sous la forme de fados interprétés par Mariza. Elle a chanté l'un d'entre eux, « Meu fado meu », en duo avec Miguel Poveda, donnant lieu à l'un des moments les plus émouvants du concert. La musique classique et la musique populaire se sont alliées sans ambages, dans un œcuménisme culturel sans précédent.
La présence des deux chanteurs sur une seule et même scène s'est avéré un portrait sublime de l'événement fêté, l'histoire d'une identité partagée, celle de deux pays qui, plus que des voisins, sont presque des frères. Et l'histoire d'une nouvelle vie en commun, qui a débuté après leur adhésion à l'Union européenne. Il y a déjà 25 ans.
UE
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Droit d'initiative citoyenne : succès de la P. espagnole de l’UE...*
***Les progrès concernant le droit d'initiative citoyenne : un des succès de la Présidence espagnole de l’UE.
L'amélioration de la situation des régions ultrapériphériques telles que les Canaries, et les progrès sur le plan de la mise en œuvre du traité de Lisbonne, comme le droit d'initiative citoyenne, s'inscrivent au tableau des réussites de la Présidence espagnole de l'UE dans le cadre du Conseil « Affaires générales » (CAG).
C'est ce qu'a expliqué le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Ángel Moratinos, lors de la conférence de presse qui a suivi la dernière réunion du CAG de ce semestre, qu'il a présidée. Les ministres participant à cette réunion ont approuvé les conclusions qui seront abordées lors du sommet de jeudi prochain.
Selon le ministre, les chefs d'État ou de gouvernement « seront à la hauteur de la volonté des citoyens de faire plus d'Europe en vue de faire face aux défis » que l'UE doit encore relever en raison de la crise économique.
« Un consensus se dégage sur le fait que le Conseil doit faire preuve d'unité, d'engagement pour sortir de la crise, qu'il doit miser sur une nouvelle stratégie pour la croissance et l'emploi (Europe 2020) tout en mettant davantage l'accent sur la gouvernance économique » et le contrôle du secteur financier, a annoncé M. Moratinos.
Le vice-président de la Commission européenne et commissaire en charge des relations institutionnelles et administratives de l'UE, Maroš Šefčovič, a quant à lui considéré que les conclusions présentées par la Présidence espagnole et par le président du Conseil européen constituent « un texte très solide ».
M. Šefčovič a annoncé que ces conclusions permettront de « passer du mode crise à un mode plus stratégique d'avenir » et d'assurer une planification à moyen et à long terme. « Un consensus très important que nous espérons voir se confirmer lors du conseil européen », a-t-il affirmé.
Un autre des résultats obtenus dans le cadre du CAG de ce semestre a été les progrès en matière de négociation avec le Parlement européen relative au service européen d'action extérieure.
« Il semble que sous les auspices de la Présidence espagnole nous parviendrons à un accord politique et disposerons de ce service à l'automne prochain », a indiqué M. Šefčovič, avant de la remercier pour le « formidable travail » réalisé dans les « circonstances très difficiles » survenues au sein de l'UE lors de ce semestre.
Concernant le droit d'initiative citoyenne, le commissaire a également remercié la présidence tournante pour son « travail diplomatique remarquable » qui a permis de progresser « de manière satisfaisante » dans ce domaine.
Le droit d'initiative permettra à des projets soutenus par un million de signatures récoltées dans un tiers des États membres de devenir des initiatives législatives au travers de la Commission européenne.
UE
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*M. Van Rompuy remercie la présidence tournante espagnole...*
***M. Van Rompuy remercie la présidence tournante espagnole pour son travail et sa coopération.
Le président du Conseil européen, M. Herman Van Rompuy, a remercié, à la fin du sommet de ce jeudi à Bruxelles, l'« excellent travail de la présidence tournante espagnole » et la bonne coopération de celle-ci avec les institutions permanentes.
La présidence espagnole a été la première à agir sous le Traité de Lisbonne, qui est entré en vigueur le 1er janvier et avec lequel il a été créé de nouvelles institutions, parmi lesquelles la présidence permanente, qui ont commencé à fonctionner progressivement durant ces six mois.
Le président de la Commission, José Manuel Durão Barroso, a fait allusion à cette période « de transition » lorsqu'il a, lui aussi, remercié la présidence espagnole lors de la conférence de presse faisant suite au conseil, à laquelle a participé M. Van Rompuy en compagnie du président du gouvernement espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero.
« Je remercie l'Espagne pour les grands succès remportés durant la présidence » espagnole qui a dû faire face à « une situation totalement exceptionnelle », a déclaré M. Barroso en faisant référence à ce semestre inédit pendant lequel la présidence tournante et permanente ont partagé tâches et fonctions.
De plus, lors de cette présidence, a déclaré M. Barroso, « des questions de fond ont été abordées et des nouveaux modèles ont été envisagés », en particulier en matière de gouvernance économique de l'UE.
M. Van Rompuy a profité de l'intervention des trois dirigeants lors de la conférence de presse pour transmettre à M. Zapatero ses « félicitations pour les mesures » que son gouvernement a adoptées afin de réduire le déficit public ; ces réformes « sont courageuses et seront efficaces », a déclaré le président du Conseil.
M. Zapatero a répondu en remerciant M. Barroso, tout comme M. Van Rompuy, d'avoir « rendu aussi facile le travail » au cours du semestre qui se termine ce mois-ci.
De même, il s'est félicité des réussites de ce dernier conseil de la présidence qui, selon lui, « feront de l'Union un organisme plus fort dans le domaine économique ».
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Accord au sein de l'UE visant la levée d'un impôt sur les banques...*
***M. Zapatero se dit satisfait des mesures de transparence adoptées.
Accord au sein de l'UE visant la levée d'un impôt sur les banques et la publication de leurs « tests de contraintes »
*Le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero, s'est félicité d'être parvenu à conclure un des grands objectifs de l'Espagne durant cette présidence en exercice, à savoir une UE « plus forte et transparente » dans le domaine économique.
C'est en ces termes qu'il s'est exprimé lors de la conférence de presse suivant la réunion des chefs d'État ou de gouvernement des Vingt-sept, tenue aux côtés du président permanent du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et celui de la Commission européenne (CE), José Manuel Durao Barroso.
À l'occasion de ce Conseil, l'introduction d'une taxe pour les banques, afin qu'elles aident à supporter de futures crises financières, a été décidée. C'est en outre un principe que les Européens défendront leur du prochain sommet du G20, organisé les 27 et 28 juin à Toronto (Canada).
La décision a également été prise de rendre public, au plus tard lors de la deuxième quinzaine de juillet, les tests de contraintes auxquels devront se soumettre les banques. Cette mesure devrait permettre de réduire les incertitudes quant à la santé du système financier européen.
Le président espagnol avait « fermement plaidé » pour la mise en place de ces tests, déjà annoncés hier par l'Espagne, et qui selon lui doivent être menés avec beaucoup d'exigence.
« Il n'y a rien de mieux que la transparence pour prouver la solvabilité, donner de la confiance et mettre fin aux rumeurs infondées » a annoncé le président espagnol. Il s'est donc dit « extrêmement satisfait » devant l'accord des autres pays.
Globalement, l'UE progresse vers « un gouvernement économique plus fort et plus exigeant » a poursuivi M. Zapatero. En effet, les pays ont convenu de l'urgence d'un renforcement de la coordination de leurs politiques en la matière.
Ils ont donc conclu un accord portant sur les premières orientations du pacte de stabilité et de croissance et sur la surveillance budgétaire, ainsi que sur une surveillance macro-économique plus globale.
Les chefs d'État ou de gouvernement ont, en outre, réitéré leur engagement collectif de garantir la viabilité des finances publiques, allant jusqu'à accélérer les plans d'assainissement budgétaire lorsque cela s'avère justifié.
La stratégie 2020
À l'occasion de ce sommet essentiellement économique, les dirigeants ont également adopté la stratégie économique pour une croissance durable « Europe 2020 ». Cette stratégie permettra de lancer un ensemble de réformes pour la compétitivité et l'emploi, en plaçant la recherche et le développement au cœur des initiatives économiques pour la décennie à venir.
Selon les conclusions de la réunion, cette stratégie permettra à l'Union de mobiliser l'ensemble de ses instruments et politiques, et aux États d'agir avec une coordination accrue. Y figurent également des objectifs chiffrés tels que 75 % de taux d'emploi pour les hommes et les femmes, et la réduction de 20 % des émissions de gaz à effet de serre. Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a indiqué que la réunion tenue aujourd'hui était « la première réunion normale » depuis sa prise de fonction en janvier.
Effectivement, bien que l'ordre du jour restait encore dominé par le sujet de la crise, tous les pays « ont affiché un engagement politique fort ».
Les objectifs adoptés « couvrent non seulement plusieurs domaines mais sont également concrets », a déclaré le président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso. Ce dernier s'est engagé à « accélérer les travaux » de l'institution qu'il préside afin de faire avancer les propositions législatives résultantes.
Selon le chef de l'exécutif espagnol, l'ensemble des réformes adoptées aujourd'hui marque « une étape essentielle » vis-à-vis du « deuxième grand objectif » que s'était fixé la Présidence espagnole de l'UE : une Union plus forte et plus stable dans le domaine économique, après avoir traversé une crise financière sans précédent.
Le premier grand objectif, également rempli, était la correcte mise en œuvre du Traité de Lisbonne, adopté en décembre dernier et visant une collaboration étroite et fructueuse avec les nouvelles autorités permanentes.
UE
Bien à vous,
Morgane BRAVO
vendredi, juin 18, 2010
*L'UE créé : un système d'alerte précoce aux tsunamis...*
***Des chercheurs de l'UE ont contribué au développement d'un système d'alerte précoce qui protègera les communautés vulnérables aux tsunamis et permettra d'éviter de terribles catastrophes, telles que celle survenue en Indonésie et au Sri Lanka en décembre 2004, où plus de 230 000 personnes ont perdu la vie. Le soutien de l'UE pour cette recherche s'inscrit dans le cadre du projet DEWS («Distant early warning system»), financé à hauteur de 4 millions d'euros au titre du domaine thématique «Technologies de la société de l'information» (TSI) du sixième programme-cadre (6e PC) de l'UE pour développer un système avancé d'alerte précoce interopérable ayant de grandes capacités d'alerte précoce.
Un segment de 1600 kilomètre de la plaque tectonique indienne a heurté la côte de l'Indonésie il y a 6 ans et a provoqué le second tremblement de terre le plus important à ce jour (d'une magnitude de 9,2) et des vagues de tsunami de 30 mètres de haut. Les résultats dévastateurs ont fait prendre conscience du besoin urgent de développer un système permettant d'avertir le plus rapidement possible les populations à risque.
L'Allemagne a été la première à agir en créant un système germano-indonésien de détection et d'alerte rapide aux tsunamis (GITEWS). L'UE a décidé de poursuivre cette innovation en finançant et en lançant DEWS en 2007 dans le but d'apporter une protection à toutes les nations de l'océan Indien.
«Il est difficile de donner des chiffres précis, mais si le DEWS avait été mis en place en décembre 2004, beaucoup de vies auraient été sauvées», expliquait Andreas Küppers, chercheur en charge de DEWS et travaillant au Helmholtz-Zentrum Potsdam, le centre de recherche en géosciences (GFZ).
Le projet est actuellement utilisé pour la détection et l'analyse des évènements sismiques dans l'océan Indien, l'évaluation rapide de leur potentiel à déclencher un tsunami, et l'alerte aux pays à risque par un réseau de détecteurs comprenant des sismomètres à large bande, des instruments GPS sur terre et en mer, des marégraphes, et des dispositifs de contrôle de la pression placés dans les fonds océaniques.
Les données générées par ces instruments sont réparties par communication satellite vers une centrale localisée à Jakarta, en Indonésie, pour être traitées. Le logiciel SeisComP3, développée par le GFZ, détermine rapidement la magnitude et la localisation de l'évènement sismique.
«Les anciens systèmes ont besoin de 11 ou 12 minutes pour détecter un signal et localiser la source», explique le professeur Küppers. «Cela est désormais possible en 4 minutes.»
Une fois que le système détecte un séisme assez puissant pour créer un tsunami, il commence à analyser et modéliser le risque d'un tsunami. Néanmoins, malgré de puissantes capacités informatiques, la modélisation d'un tsunami en temps réel prendrait trop de temps. Ainsi, les chercheurs de DEWS ont utilisé des bibliothèques de séismes de différentes magnitudes et différents hypocentres, associées à des simulations détaillées de vagues que ces séismes auraient pu créer le long de la côte de l'océan Indien, afin de déterminer les régions à risque.
En plus de cette difficulté liée au temps, l'équipe a dû faire face à la difficulté de prévenir une vingtaine de pays aux langues distinctes, qui ne sont pas toujours d'accord sur les questions politiques. «C'est un système multilingue qui distribue des messages à différentes nations en plusieurs langues», fait remarquer le professeur Küppers. «Il était plus difficile de rassembler tous les acteurs autour d'une même table, mais nous prévoyons également une issue dans ce domaine.»
Les chercheurs tournent maintenant leur attention vers l'Europe et les pays enclins aux tsunamis, à savoir les pays du pourtour méditerranéen et du Nord-est de l'Atlantique. Ils préconisent même le développement d'une nouvelle profession, celle d'«ingénieur en alerte précoce», pour offrir une protection maximale aux communautés vulnérables.
«Si nous voulons aborder ces problèmes de manière adéquate, il faut prendre le temps et faire l'effort d'impliquer tout le monde», expliquait le professeur Küppers. «Il faut pour cela qu'une nouvelle profession se développe, et que ces nouveaux professionnels se chargent du domaine d'alerte précoce.»
Pour consulter la fiche d'informations du projet sur CORDIS, cliquer :
http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=FP6_PROJ&ACTION=D&DOC=1&CAT=PROJ&QUERY=0128f82f268b:920b:06a52fe2&RCN=80517
Pour de plus amples informations, consulter:
Projet DEWS:
http://www.dews-online.org
CORDIS
Date: 2010-06-17
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Un segment de 1600 kilomètre de la plaque tectonique indienne a heurté la côte de l'Indonésie il y a 6 ans et a provoqué le second tremblement de terre le plus important à ce jour (d'une magnitude de 9,2) et des vagues de tsunami de 30 mètres de haut. Les résultats dévastateurs ont fait prendre conscience du besoin urgent de développer un système permettant d'avertir le plus rapidement possible les populations à risque.
L'Allemagne a été la première à agir en créant un système germano-indonésien de détection et d'alerte rapide aux tsunamis (GITEWS). L'UE a décidé de poursuivre cette innovation en finançant et en lançant DEWS en 2007 dans le but d'apporter une protection à toutes les nations de l'océan Indien.
«Il est difficile de donner des chiffres précis, mais si le DEWS avait été mis en place en décembre 2004, beaucoup de vies auraient été sauvées», expliquait Andreas Küppers, chercheur en charge de DEWS et travaillant au Helmholtz-Zentrum Potsdam, le centre de recherche en géosciences (GFZ).
Le projet est actuellement utilisé pour la détection et l'analyse des évènements sismiques dans l'océan Indien, l'évaluation rapide de leur potentiel à déclencher un tsunami, et l'alerte aux pays à risque par un réseau de détecteurs comprenant des sismomètres à large bande, des instruments GPS sur terre et en mer, des marégraphes, et des dispositifs de contrôle de la pression placés dans les fonds océaniques.
Les données générées par ces instruments sont réparties par communication satellite vers une centrale localisée à Jakarta, en Indonésie, pour être traitées. Le logiciel SeisComP3, développée par le GFZ, détermine rapidement la magnitude et la localisation de l'évènement sismique.
«Les anciens systèmes ont besoin de 11 ou 12 minutes pour détecter un signal et localiser la source», explique le professeur Küppers. «Cela est désormais possible en 4 minutes.»
Une fois que le système détecte un séisme assez puissant pour créer un tsunami, il commence à analyser et modéliser le risque d'un tsunami. Néanmoins, malgré de puissantes capacités informatiques, la modélisation d'un tsunami en temps réel prendrait trop de temps. Ainsi, les chercheurs de DEWS ont utilisé des bibliothèques de séismes de différentes magnitudes et différents hypocentres, associées à des simulations détaillées de vagues que ces séismes auraient pu créer le long de la côte de l'océan Indien, afin de déterminer les régions à risque.
En plus de cette difficulté liée au temps, l'équipe a dû faire face à la difficulté de prévenir une vingtaine de pays aux langues distinctes, qui ne sont pas toujours d'accord sur les questions politiques. «C'est un système multilingue qui distribue des messages à différentes nations en plusieurs langues», fait remarquer le professeur Küppers. «Il était plus difficile de rassembler tous les acteurs autour d'une même table, mais nous prévoyons également une issue dans ce domaine.»
Les chercheurs tournent maintenant leur attention vers l'Europe et les pays enclins aux tsunamis, à savoir les pays du pourtour méditerranéen et du Nord-est de l'Atlantique. Ils préconisent même le développement d'une nouvelle profession, celle d'«ingénieur en alerte précoce», pour offrir une protection maximale aux communautés vulnérables.
«Si nous voulons aborder ces problèmes de manière adéquate, il faut prendre le temps et faire l'effort d'impliquer tout le monde», expliquait le professeur Küppers. «Il faut pour cela qu'une nouvelle profession se développe, et que ces nouveaux professionnels se chargent du domaine d'alerte précoce.»
Pour consulter la fiche d'informations du projet sur CORDIS, cliquer :
http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=FP6_PROJ&ACTION=D&DOC=1&CAT=PROJ&QUERY=0128f82f268b:920b:06a52fe2&RCN=80517
Pour de plus amples informations, consulter:
Projet DEWS:
http://www.dews-online.org
CORDIS
Date: 2010-06-17
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*La crise belge et l'Appellation d'Origine Protégée...*
Comme chaque semaine, Europe Hebdo, revient sur l'actualité européenne. Quel avenir pour la Belgique après la victoire des séparatistes flamands ? Comment aborder la présidence belge du 1er juillet prochain? Quelques jours après les annonces d'Angela Merkel et Nicolas Sarkozy sur la gouvernance économique, et à quelques jours du G20, comment les 27 vont-ils s'entendre pour réguler la planète finance ?
17/06/2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Résistance passée et présente : Stéphane Hessel...*
A l’occasion de la sortie du film "Walter, retour en résistance", de Gilles Perret, Bakchich a rencontré Stéphane Hessel.
"L’allure vive et le visage lumineux malgré son âge canonique et les épreuves de vie, le résistant Stéphane Hessel entre dans une brasserie du XIVe arrondissement de Paris, où nous avons rendez-vous. L’endroit, chic, ne correspond guère aux lieux qu’il affectionne, prévient-il. De même, Hessel préfère la plage de Trouville à celle de Deauville, sa prétentieuse voisine.
Né à Berlin en 1917, Stéphane Hessel s’exile en France avec sa mère dans les années 1920. Pendant la seconde guerre mondiale, il est embarqué par la Gestapo pour ses activités dans la résistance française. Et déporté au camp de concentration de Buchenwald.
Depuis lors, Hessel n’a jamais cessé de résister. Co-rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, il est aussi présent dans les manifestations de soutien aux Palestiniens, au début de l’année. C’est ce lien, entre la résistance d’antan et celle d’aujourd’hui, que « Walter, retour en résistance » montre ; en nous offrant l’opportunité de voir et d’entendre des résistants de guerre, comme Stéphane Hessel et Walter Bassan.
Toujours encourageants, les deux hommes cherchent à faire comprendre que résister n’est pas un seul mot, mais une valeur à laquelle il faut donner un sens bien précis. Ils soulignent l’importance de l’acte de résistance, rien n’étant jamais définitivement acquis. Les pires horreurs de l’histoire, comme la Shoah, peuvent revenir, tant à pas de loups que soigneusement maquillées."
*M. Stéphane HESSEL, Diplomate, Ambassadeur de France, résistant. Auteur du best-seller "Indignez-vous !" & Morgane BRAVO*
***Nous pouvons en témoigner (humblement) :
Nous avons eu l’honneur d’effectuer dans le cadre de nos études diplomatiques à l’IIAP/ENA (Paris), notre « stage » en 1980 avec lui (Ambassadeur) au sein de la Mission permanente de la France auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, et gardons un excellent souvenir : Son extrême amabilité, de précieux conseils...Participation en tant que membre de la Délégation française aux négociations au sein de la CNUCED, OIT. Contacts avec les représentants des Organisations Internationales : UIT, OMM, GAT, HCR, OMPI, OMS.
Son aide pendant notre séjour à Genève, invitation à déjeuner chez lui en présence de son épouse, l’un de ses fils & membres de la Mission. La fierté quand nous recevions des compliments à propos de lui à la CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement)… de la part des représentants d‘autres pays (Groupe 77…) Il jouit d’une excellente réputation. Entre autres...
Enfin, nous avons eu le privilège d’avoir réalisé un « stage : Diplomatique » de rêve : auprès d' une personnalité (Diplomate) historique, grand témoin des célébrations du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, Prix de l'UNESCO...qui, durant la Seconde guerre mondiale, a choisi le camp de la résistance! ***
*L’UNESCO commémore les 60 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme : Prix à M. L'Ambassadeur Stéphane HESSEL :
jeudi, juin 17, 2010
*UE: accord pour introduire des taxes bancaires...*
***Les dirigeants de l'UE sont tombés d'accord jeudi pour introduire des taxes sur les banques dans leurs pays.
Ils sont aussi d'accord pour promouvoir l'idée d'une taxe mondiale sur les transactions financières lors du prochain sommet du G20 de Toronto, a indiqué à l'AFP un diplomate.
Les dirigeants de l'UE se réunissaient jeudi pour un sommet visant à durcir leur discipline budgétaire.
Face à la crise qui secoue la zone euro, les dirigeants entendent envoyer un signal sur leur détermination à améliorer la "gouvernance économique" européenne, c'est-à-dire de la coordination des politiques nationales.
Ils comptent aussi prendre des engagements pour durcir le Pacte de stabilité, qui encadre les politiques budgétaires de l'UE.
Plan d'aide pour l'Espagne
La presse allemande et espagnole a fait état d'un plan en préparation pour apporter une aide financière à Madrid. Selon le journal économique espagnol El Economista, l'Union européenne et le FMI serait en train de mettre au point un plan d'aide pour l'Espagne, prévoyant une ligne de crédit de 200 à 250 milliards d'euros. Des informations démenties par la Commission européenne.
France2
Ils sont aussi d'accord pour promouvoir l'idée d'une taxe mondiale sur les transactions financières lors du prochain sommet du G20 de Toronto, a indiqué à l'AFP un diplomate.
Les dirigeants de l'UE se réunissaient jeudi pour un sommet visant à durcir leur discipline budgétaire.
Face à la crise qui secoue la zone euro, les dirigeants entendent envoyer un signal sur leur détermination à améliorer la "gouvernance économique" européenne, c'est-à-dire de la coordination des politiques nationales.
Ils comptent aussi prendre des engagements pour durcir le Pacte de stabilité, qui encadre les politiques budgétaires de l'UE.
Plan d'aide pour l'Espagne
La presse allemande et espagnole a fait état d'un plan en préparation pour apporter une aide financière à Madrid. Selon le journal économique espagnol El Economista, l'Union européenne et le FMI serait en train de mettre au point un plan d'aide pour l'Espagne, prévoyant une ligne de crédit de 200 à 250 milliards d'euros. Des informations démenties par la Commission européenne.
France2
*Développer le potentiel de l'aquaculture européenne...*
***Le développement de l'aquaculture pourrait être une alternative à la surexploitation des ressources halieutiques. Chaque année, cinq millions de tonnes de poissons et fruits de mer issus de l'aquaculture sont consommés en Europe - mais ils sont importés pour les deux tiers. Les députés européens souhaitent soutenir la croissance de ce secteur d'avenir.
L'aquaculture européenne est renommée pour sa qualité. Cependant, cela ne s'est pas matérialisé par une croissance soutenue : les prévisions de la Commission européenne en 2002 ne se sont jamais réalisées.
************************
L'aquaculture européenne
1,3 millions de tonnes de poissons et fruits de mer produits par an (quatre fois moins que la pêche)
65 000 emplois à temps plein
La France, l'Italie, le Royaume-Uni et la Grèce sont les principaux pays producteurs
Espèces les plus courantes : moules, huîtres, truite et saumon
*************************
C'est aujourd'hui un nouvel élan que l'Union européenne souhaite donner au secteur. Les députés européens ont salué une initiative de la Commission européenne en ce sens. Ils appellent à un soutien plus prononcé de la recherche et du développement pour relancer la compétitivité. Ils demandent également aux Etats de mettre en place des conditions plus favorables aux entreprises, notamment en réduisant les contraintes administratives.
« Il est essentiel de se rendre compte du potentiel de ce secteur, tant en termes d'emploi que de développement durable », souligne l'Italien Guido Milana (Socialistes et démocrates), auteur de la résolution du Parlement européen adoptée jeudi 17 juin.
PE
Bien à vous,
Morgane BRAVO
OECD Secretary-General... Water: price it right, use it well.
OECD Secretary-General, says water is a precious resource and must be priced accordingly.
Bien à vous,
Morgane BRAVO
mercredi, juin 16, 2010
*BREF APERCU : Planète PME 2010...CGPME*
Photo : Morgane BRAVO
"La reprise économique s’annonce lente et fragile. Plus que jamais, les chefs d’entreprise ont besoin de la force d’un réseau. Planète PME, journée nationale de la CGPME, donne aux chefs d’entreprise les informations, les services et les contacts dont ils ont besoin. C’est aussi l’opportunité pour les partenaires et les exposants d’être aux côtés des grands institutionnels pour renforcer l’efficacité des PME"
Jean-François Roubaud, Président de la CGPME
***Planète PME a eu lieu le mardi 15 juin 2010 au Palais des Congrès de Paris – Porte Maillot - de 8h30 à 19h00.
Lors de cette journée exceptionnelle, plus de 100 exposants.
11 000 professionnels dont les 2/3 de dirigeants de PME.
150 journalistes… et 50 conférences et ateliers.
Un programme de conférences dense & les évènements du salon : la Séance Plénière à 15h30 en présence de Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la république, les Grands Ateliers, les conférences de l'Entreprise, le Grand Débat...
Ainsi que les opérations spéciales du salon : L’emploi au cœur de Planète PME, le forum de la Formation Professionnelle, la Place des Métiers, les Planètes d'Or…
Des experts présents sur les stands des exposants pour répondre à toutes les questions que vous vous posez sur le monde de l'entreprise tels que EDF, KPMG, Malakoff Médéric, Orange, GE Capital...
***BREF APERCU
Photos : Morgane BRAVO
Christian Blanc,
Secrétaire d'Etat en charge du Grand Paris. (à droite)
Séance Plénière
15h30 - 18h00
S’ENGAGER. GRANDIR.
LE MONDE BOUGE, LES PME AUSSI.
COMMENT VONT LES PME AUJOURD’HUI ?
Ont-elles plutôt bien résisté à la crise ? Quelles sont les actions choisies pour garder le cap ? Ont-elles cherché la croissance sur les marchés étrangers ? La crise a-t-elle changé le modèle PME : peut-on parler d’un avant et d'un après crise ?
S’ENGAGER. GRANDIR. LE MONDE BOUGE, LES PME AUSSI.
Les petites et moyennes entreprises sont des acteurs majeurs du développement économique et social en Europe. Pour s'imposer, nos PME françaises à l'instar de l'Allemagne et de l'Italie doivent grandir pour représenter une force de frappe considérable avec l'impact positif que l'on sait sur la croissance et l'emploi. Une meilleure prise en compte par les PME des préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leur activité et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes est-elle facteur de compétitivité ?
Débat en présence de :
• Hervé Novelli, Secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme et des Services et de la Consommation
Et (par ordre alphabétique) :
• Christian Charpy, Directeur Général, PÔLE EMPLOI
• Jean-François Copé, Président du Groupe UMP à l’Assemblée Nationale, Député Seine-et-Marne, Maire de Meaux
• Christophe Lecourtier, Directeur Général, UBIFRANCE
• François Pérol, Président du Directoire, BPCE
• Philippe Van de Maele, Président, ADEME
Avec la participation de :
• Jean-François Bernardin, Président, ACFCI
• Claude Cazes, Président, CNCC
• David Gordon-Krief, Président, UNAPL
• Jacky Lintignat, Directeur Général, KPMG
• et 2 patrons de PME : Xavier Dereeper, PDG du Système U de Marly-sur-Marne, Président de la CGPME de l’Aisne et Sophie Duprez, fondatrice et gérante de Crousti Pain
Modérateur : Bruno Fuchs, Commissaire Général Planète PME
CLÔTURE DE LA PLÉNIÈRE PLANETE PME
Par :
Jean-François Roubaud, Président de la CGPME
et Nicolas Sarkozy, Président de la République
• Hervé Novelli, Secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme et des Services et de la Consommation
• Jean-François Copé, Président du Groupe UMP à l’Assemblée Nationale, Député Seine-et-Marne, Maire de Meaux
• Christian Charpy, Directeur Général, PÔLE EMPLOI
Jean-François Roubaud, Président de la CGPME
Nicolas Sarkozy, Président de la République
***Félicitations : UN SUCCES! La 8ème édition du salon Planète PME sur le thème « Inventons la PME de demain »
Avec des membres du gouvernement, dont Laurent Wauquiez, Hervé Novelli, Jean-François Copé, Christian Blanc...
Elle a notamment évoqué l’émergence d’une économie du vieillissement qui constituera un enjeu majeur pour les PME dans les mois à venir pour répondre au défi démographique.
Nicolas Sarkozy, s’est vu remettre dix propositions « à coût zéro » pour relancer la croissance et l’emploi dans les PME.
11 000 chefs de PME se sont déplacés.
Alors que le dossier « réforme des retraites » n'était pas encore bouclé, le chef de l'Etat a trouvé au milieu des dirigeants de PME une sorte de bouffée d'air frais. « Les PME sont le fer de lance de la croissance française. Vous êtes des gisements d'emplois importants. C'est vous qui ferez redémarrer l'emploi en France », a souligné Nicolas Sarkozy.
Davantage enclin à dresser le bilan des mesures déjà prises (auto-entrepreneur, ISF-PME, réduction des délais de paiement, EIRL, …) qu'à s'engager sur de nouvelles propositions, le chef de l'Etat n'est tout de même pas arrivé les mains vides.
A la satisfaction des dirigeants de TPE-PME et répondant favorablement à une des demandes à « coût zéro » de la CGPME, il a annoncé sa décision de pérenniser la médiation du crédit.
Sur un sujet qui fâche cette fois, le dialogue social dans les TPE, Nicolas Sarkozy a déclaré s'en remettre aux parlementaires. Ce sujet suscite en effet la grogne au sein de la CGPME : « dans nos entreprises, le dialogue social est une réalité quotidienne et nous n'avons pas besoin d'une loi pour cela ! », argumentait Jean-François Roubaud, président de la CGPME. L'opposition du groupe UMP à ce sujet est donc plutôt de bon augure pour la Confédération.
10 propositions à coût zéro
De son côté, Jean-François Roubaud a dressé un tableau en demi-teinte de la situation des TPE et PME : " Malgré les refus de financement, les contrôles d'une administration tatillonne, les textes obscurs et les charges handicapantes, les PME continuent à entreprendre, à se développer, à créer des richesses, à embaucher. (…) Le gouvernement a eu beau, et je tiens à le saluer devant vous, prendre des mesures fortes, - je ne citerais que la suppression de l'IFA, la réforme de la taxe professionnelle, le fléchage de l'ISF vers les PME - nos carnets de commandes ne sont plus, à de rares exceptions près, aussi remplis qu'avant la crise. (…) Pourtant nos PME ne se résignent pas. (…) Ces PME, elles demandent qu'on les écoute lorsqu'elles font valoir l'utilité de la médiation du crédit et celle de la sous-traitance industrielle, lorsqu'elles réclament un meilleur fléchage du crédit impôt recherche vers elles, lorsqu'elles proposent des mesures pour dynamiser l'apprentissage ou pour simplifier l'export... "
Néanmoins, l'annonce de la pérennisation du médiateur du crédit est une exception. En effet, aucune autre des dix propositions «à coût zéro» formulées par Jean-François Roubaud n'a été retenue.
Quelles sont ces autres propositions ?
*Améliorer la transparence des commissions interbancaires de paiement, afin d'en baisser le coût pour les commerçants
*Réorienter le crédit impôt recherche (CIR) vers les PME
*Restitution accélérée du CIR
*Reconduire et pérenniser la majoration de 20 % des avances de démarrage en matière de marché public
*Accompagner l'effort d'exportation dans la durée
*Engager jeunes et patrons de PME à se tourner vers l’apprentissage
*Faciliter la mobilité géographique pour retrouver un emploi, avec l'instauration d'un crédit relai à 0%
*Maintenir les seniors dans l'emploi par le biais du tutorat
*Favoriser l'utilisation d'une forme de CDI, le contrat de travail intermittent, avec des conditions assouplies pour l'emploi de saisonniers.
Des mesures intéressantes qui pourraient toutefois devenir, pour certaines d'entre elles du moins, des pistes de travail pour le gouvernement...
*CLÔTURE DE LA PLÉNIÈRE PLANETE PME 2010 : par Nicolas Sarkozy, Président de la République...
http://bit.ly/bQ0eDb
Bien à vous,
Morgane BRAVO