***L'UMP a assuré lundi que les micro-partis créées à gauche comme à droite ne sont pas "les pompes à fric" de l'UMP ou du PS, tout en s'interrogeant sur la "légalité" de "l'association" (loi 1901) Désirs d'Avenir créée autour de Ségolène Royal.
Ces micro-partis, aujourd'hui sur la sellette dans le cadre de l'affaire Bettencourt/Woerth, "ne sont pas des pompes à fric" pour les grands partis que sont l'UMP et le PS, a assuré le porte-parole adjoint de l'UMP Dominique Paillé lors du dernier point-presse hebdomadaire avant la pause estivale.
"Ils n'ont été créés que pour aider l'action politique de celui autour duquel ils sont fondés". "Il y en a pas mal à gauche comme à droite. Et le parti politique, ou la +maison-mère+ (UMP ou PS) (...) n'est en rien alimenté par ces structures", a-t-il insisté.
"La plus grande de ces structures est à gauche, elle s'appelle +Désirs d'avenir+ (fondée par l'ex candidate PS à la présidentielle Ségolène Royal). Elle a servi la candidature de Mme Royal à la présidentielle (de 2007) et elle lui permet aujourd'hui d'avoir une action politique autonome", a poursuivi M. Paillé.
"Je ne pense pas qu'elle alimente le Parti socialiste. Il en est de même pour les micro-partis dont certains membres de l'UMP sont des créateurs-organisateurs. Il n'y a pas à travers cela de drainage de fonds pour l'UMP, c'est clair", a-t-il insisté.
Alors qu'un journaliste lui objectait le fait que Désirs d'avenir dispose d'un statut d'association loi 1901 et non de parti politique, M. Paillé a répondu: "si ça n'a rien à voir avec les micro-partis, je m'interroge".
Les micro-partis, a-t-il fait valoir "c'est transparent". "Leurs comptes sont analysés" par la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP).
"Si (Désirs d'avenir) c'est une association qui fait de la politique -parce que je ne pense pas qu'elle fasse autre chose- et qu'elle échappe à ce type de contrôle (financier par la CNCCFP) je m'interroge sur sa légalité", a conclu M. Paillé.
De 1990 à aujourd'hui, le nombre de structures tenues de déposer leurs comptes auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) est passé de 27 à près de 300.
Dans cette galaxie de petites structures, plusieurs sont dévolues à des personnalités, dont des ministres: Association de soutien à l'action d'Eric Woerth (ASAEW), Agir pour Colombes (Rama Yade), Changer c'est possible (Valérie Pécresse), Association de soutien à l'action de Benoist Apparu (Logement), A gauche Besoin d'optimisme (Manuel Valls).
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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