lundi, janvier 31, 2011

*Quelle est la place du français? La question se pose jusqu'à Bruxelles. ...*


Sommet de la Francophonie: au sein des institutions européennes, le français tend à disparaître au profit de l'anglais.
20 octobre 2010 

Quelle est la place du français? La question se pose jusqu'à Bruxelles. Car si le français est l'une des langues officielles européennes, il tend pourtant à disparaître au siège des institutions de l'Union européenne au profit de l'anglais...

*LA MONDIALISATION: UNE CHANCE POUR LA FRANCOPHONIE*

http://mondialisationchancepourfrancophonie.blogspot.com

Bien à vous,
Morgane BRAVO 

*L’ALDE soutient le programme de la présidence...*


Lors des négociations faites au Parlement avec les membres du gouvernement le 27 janvier 2011, le groupe parlementaire Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe (ALDE) a jugé de bonne qualité le programme de la présidence hongroise.

La délégation du groupe parlementaire libéral du PE a été le troisième à se rendre à Budapest aux rencontres des groupes politiques du PE et la présidence hongroise pour s’informer de première main sur les objectifs principaux de la présidence. La visite du groupe parlementaire et de son président, Guy Verhofstadt s’inscrit dans la lignée des visites des groupes socialiste et du Parti populaire du PE faite à Budapest en novembre et décembre dernier.
Selon les habitudes pratiques européennes, le gouvernement de l’Etat membre assurant la présidence accueille les groupes politiques du Parlement européen, compte tenu de son rôle éminent dans la législation, pour préparer la présidence au niveau politique. La présidence hongroise, comme il a été déclaré plusieurs fois, vise à coopérer étroitement avec le PE.
C’est le Premier ministre Viktor Orbán qui a accueilli en premier la délégation du groupe ALDE, dont les membres ont participé après à un déjeuner officiel donné par János Martonyi, ministre des Affaires étrangères et Enikő Győri, ministre déléguée aux Affaires européennes. Finalement, le gouvernement et le groupe politique ont tenu une réunion conjointe présidée par Tibor Navracsics, Vice Premier ministre.
Au cours du déjeuner officiel, le ministre des Affaires étrangères Martonyi a souligné, suivant le raisonnement de l’Europe forte (des politiques communautaires fortes, des institutions coopératives fortes et avec une monnaie unique forte), que c’est le facteur humain qui se trouve au centre du programme de la présidence hongorise. Le président du groupe, Verhofstand a mis l’accent sur le fait que le groupe libéral soutien la méthode communautaire et considère la réussite de la présidence hongroise comme importante.
Le groupe ALDE a jugé de bonne qualité le programme de la présidence hongroise qu’il a assuré de son soutien. Lors du déjeuner, les questions portant sur la stratégie pour les Roms et la stratégie pour la région du Danube ont été traités, ainsi que l’élargissement de l’espace Schengen et l’adhésion de la Croatie.
Dans le cadre des réunions présidées par le Vice Premier ministre Navracsics, le ministre de l’Intérieur, Sándor Pintér a fait un compte rendu des idées présidentielles concernant la lutte contre la criminalité organisée. Que l’Europe trouve les meilleurs moyens pour gérér la crise, telle est la priorité primordiale de la présidence hongroise, a affirmé György Matolcsy, ministre de l’Economie nationale. L’objectif est de trouver un consensus dans cette question durant la présidence.
Il a annoncé l’objectif « 3+1 » qui implique la réalisation du semestre européen, la réforme de la gouvernance économique, le renforcement du système de régulation des services financiers et la création du mécanisme européen de stabilité. Cela nécessite une modification limitée du traité de Lisbonne. M. Matolcsy estime que la consolidation des budgets, la réduction des dettes, la croissance économique et la création d’emploi s’avèrent également nécessaires.

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*Toutes les institutions de l’UE doivent travailler ensemble...*

La présidence hongroise est convaincue que nous avons tous besoin d’une Europe forte capable de réagir. Cette force repose sur la coopération étroite entre les institutions et sur des politiques fortes à dimension humaine, a affirmé János Martonyi, ministre des Affaires étrangères devant les représentants des think tanks internationaux à Bruxelles.
Le ministre des affaires étrangères, János Martonyi a été invite à un débat professionnel conjoint mené par des plus important think tanks bruxellois au Résidence Palace le 25 janvier 2011 à Bruxelles. Ont également assisté à la rencontre Herman van Rompuy, président permanent du Conseil européen, Mikolaj Dowgielewitz, ministre polonais chargé des Affaires européennes et de la Politique économique ainsi que des chercheurs de plusieurs organisations. La discussion avait pour objectif de mener une réflexion critique concernant l’Union européenne et de formuler des recommandations en vue de faire avancer l’Union sur différents sujets, notamment la gouvernance économique, les politiques énergétiques et des questions institutionnelles.
Le ministre hongrois des Affaires étrangères a souligné l’importance des changements institutionnels dus à l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne. La crise économique représente une opportunité pour élaborer un accord entre les Etats membres et pour renforcer l’intégration économique de l’Europe. Afin de mener à bien cet objectif, toutes les institutions européennes doivent travailler ensemble ce qui représenterait un changement qualitatif dans la dynamique interinstitutionnelle. Selon le ministre le rôle d’une présidence tournante est plutôt celui d’un accompagnateur et non celui d’un leader car la présidence doit assurer la coordination et faire de son mieux pour aboutir à des compromis sur les propositions législatives.
L’Union européenne n’est pas seulement un géant économique et elle doit être plus proche des ses citoyens. Il est donc indispensable de renforcer la dimension humaine de l’Union. Il convient d’accorder une importance majeure aux défis modernes – tels que les changements démographiques, le vieillissement et la diminution de la population – auxquels nous devons faire face. M. Martonyi a informé l’audience que la stratégie pour le Danube et la stratégie pour les Roms contiennent respectivement des éléments à dimension humaine.
D’après le ministre l’UE a fini par démontrer ses capacités au moment où elle a été mise à l’épreuve par la crise, en étant capable de réagir et de jouer un rôle significatif dans la sortie de crise à l’échelle mondiale. Sans doute, nous avons besoin d’une Europe forte qui est capable de réagir, a affirmé M. Martonyi. Cette force repose sur la coopération étroite entre les institutions et sur des politiques fortes à dimension humaine.

Bien à vous,
Morgane BRAVO

lundi, janvier 24, 2011

***C’est quoi, le G20 ?...***




Pourquoi le G20 ?
Le G20 a été créé en décembre 1999 en réponse aux crises financières qui ont frappé les pays émergents à la fin des années 1990. Il s'agissait à l'origine de réunir une fois par an les ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales des pays industrialisés et des pays émergents pour faciliter la concertation internationale en matière économique.

Confronté à la plus grave crise économique et financière depuis la seconde guerre mondiale, le G20 s'est transformé fin 2008, sous l'impulsion de la France, alors Présidente en exercice de l'Union européenne, en instance de pilotage économique, réunissant au plus haut niveau les grands responsables publics. Lors du Sommet fondateur de Washington de novembre 2008, les chefs d'Etat et de gouvernement se sont mis d'accord sur un plan d'action exceptionnel pour éviter l'effondrement du système financier et de l'économie mondiale.


Depuis, le G20 s'est réuni régulièrement : à Londres en avril 2009, à Pittsburgh en septembre 2009, à Toronto en juin 2010, enfin à Séoul en novembre 2011. Il est devenu la principale enceinte de coopération économique et financière, pour assurer une croissance mondiale fondée sur des bases saines et solides.


Qui est membre du G20 ?

Quest-ce-que-le-G20 qui-est-membre
Le G20 représente 85 % de l'économie mondiale et 2/3 de la population mondiale.

Il est composé de l'Afrique du Sud, de l'Allemagne, de l'Arabie Saoudite, de l'Argentine, de l'Australie, du Brésil, du Canada, de la Chine, de la Corée du Sud, des Etats-Unis, de la France, de l'Inde, de l'Indonésie, de l'Italie, du Japon, du Mexique, du Royaume-Uni, de la Russie, de la Turquie et de l'Union européenne.


Les membres du G20 peuvent décider chaque année d'inviter un nombre limité d'autres pays et d'organisations régionales à leurs sommets.


Pour mener à bien ses travaux, le G20 s'appuie sur l'expertise technique d'organisations internationales, notamment du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale (BM), de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de l'Organisation internationale du travail (OIT), de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et du Conseil de stabilité financière (CSF).



Bien à vous,
Morgane BRAVO

mercredi, janvier 19, 2011

*La présidence hongroise : a présenté son programme économique...*


La présidence hongroise, qui vient de présenter son programme de travail semestriel lors de la réunion du 18 janvier 2011 du Conseil économique et financier (ECOFIN) concentre ses efforts sur l’adoption dans les meilleurs délais des six projets législatifs relatifs à la gouvernance économique et le respect des délais serrés du « semestre européen ».
« La Hongrie est engagée de renforcer le coordination des politiques économiques dans l’Union européenne », a affirmé György Matolcsy, ministre de l’économie nationale lors de la conférence de presse suivant la réunion du Conseil Affaires économiques et financières à Bruxelles. A l’occasion de la première session de Conseil de la présidence précédent la conférence de presse, il a présenté aux ministres de l’économie et des finances des Etats membres le programme de travail hongrois, centré sur le renforcement de la gouvernance économique, le lancement du « semestre européen », le soutien à la mise en place d’un mécanisme de stabilité européen permanent et le renforcement de la réglementation financière.

L’adoption des six projets d’acte législatif visant la mise en place de la nouvelle structure de la gouvernance économique de l’Union peut être l’indicateur de succès le plus important de la présidence, a souligné György Matolcsy. Quatre des six projets soumis par la Commission en septembre 2010 doivent être adoptés dans le cadre de la procédure législative ordinaire, c’est-à-dire par la codécision du Conseil et le Parlement Européen. Par contre les deux propositions visant le renforcement de la branche corrective du Pacte de stabilité et de croissance et la mise en place des exigences minimales du système cadre portant sur les budgets nationaux doivent être traitées dans le cadre d’un processus législatif spécial où le Parlement européen ne dispose que d’un droit de consultation.

Politique économique plus crédible
Le ministre hongrois de l’économie nationale a exprimé son souhait que la présidence entame les concertations sur le paquet contenant les six propositions de lois dans les meilleurs délais avec le Parlement européen car les mécanismes de gestion de crise au niveau européen ne peuvent être efficaces uniquement s’ils sont accompagnés d’une politique économique plus crédible que celle du passé. Les travaux continuant de manière efficace au sein du groupe de travail mis en place en novembre 2010 lors la présidence belge, ce n’est donc pas sans fondement qu’on puisse espérer qu’un consensus soit obtenu par les Etats membres au plus tard au mois de mars concernant l’approche générale servant de base aux négociations menées par le Conseil avec le Parlement. Concernant l’ensemble des propositions de loi, la présidence hongroise s’efforce d’obtenir un accord d’ici fin juin entre le Conseil et le Parlement.
János Martonyi, ministre hongrois aux Affaires étrangères a souligné, lors de ses négociations du 11 janvier au Parlement européen que les deux institutions devront faire de sérieux efforts afin de pouvoir réaliser l’objectif de la présidence hongroise. La présidence est prête à mener la coopération la plus étroite possible avec le Parlement et estime que personne n’a intérêt de lier la question des six lois portant sur la gouvernance économique à d’autres dossiers d’actualité.

Apaiser les marchés
Le lancement sans problème du nouveau cycle de procédure visant la coordination ex ante des politiques économiques et budgétaires nationales, du « semestre européen », constitue l’autre sujet prioritaire de la présidence hongroise. M. Matolcsy a attiré l’attention de ses homologues sur le fait que le respect des délais serrés est une des priorités de la présidence afin que le Conseil européen, lors de sa réunion de printemps, puisse formuler des orientations stratégiques claires à l’attention des Etats membres pour l’élaboration des programmes de stabilité et de convergence ainsi que des programmes nationaux de réforme que ceux-ci doivent présenter en avril.
Quant au contenu, l’Examen annuel de la croissance publié le 12 janvier par la Commission et débattu à l’occasion de la réunion du Conseil est le point de départ du « semestre européen ». En ce qui concerne le processus et les délais, la présidence a fait parvenir aux Etats membres sa route de feuille sur le processus de coordination. Selon l’opinion unanime des ministres de l’économie et des finances, le « semestre européen » de l’UE doit démontrer sa capacité à trouver des réponses de long terme aux problèmes mis en évidence par la crise financière. Il s’agit également d’une question primordiale pour apaiser les marchés.
Suite à la présentation du programme de travail de la présidence, le Conseil Affaires économiques et financières a abordé les questions procédurales relatives aux six propositions législatives. La mise en place du futur mécanisme permanent de stabilité et le travail mené dans le cadre de l’Eurogroupe ont également été abordés à la réunion. L’Eurogroupe et la Commission élaboreront d’ici le mois de mars la réglementation portant sur l’instrument intergouvernemental de stabilité. Les Etats membres ne faisant pas partie de la zone euro pourront participer de manière ad hoc aux opérations du mécanisme de stabilité.

Tests de résistance plus strictes
C’est dans une période difficile que la Hongrie prend la présidence : en effet, l’UE doit trouver une solution efficace et globale à la crise de la dette publique frappant de nombreux Etats membres. Le programme de travail élaboré par la présidence est cependant ambitieux, a déclaré Olli Rehn, commissaire européen responsable des affaires économiques et monétaires à la conférence de presse organisée après la réunion du Conseil ECOFIN. M. Rehn a souligné que pendant la première partie de  2011, sous l’égide du nouveau système européen de surveillance mis en place récemment, les banques européennes seront soumises à un nouveau test de stimulation de crise, appelé également test de résistance. A cet égard, la Commission a entièrement soutenu la volonté de la présidence hongroise à rendre les marchés financiers plus transparents et réduire les risques systémiques.
Michel Barnier, commissaire chargé du marché intérieur a félicité le courage dont la présidence a fait preuve vis-à-vis des tests de résistance. Il a fait l’éloge de l’approche visant à mettre en place cette fois-ci une procédure encore plus stricte et encore plus crédible, après avoir tiré l’expérience des deux tests similaires précédents. En faisant référence au débat mené à la réunion du Conseil, M. Barnier a précisé que les Etats membres ont trouvé un accord concernant les principes les plus importants des tests de résistance. Il s’agit des suivants : entière transparence des résultats, prise en compte des risques souverains et de la liquidité, ainsi que l’application cohérente des tests dans tous les Etats membres.
Le premier acte législatif sous la présidence hongroise en matière de l’économie et des finances a été adopté à cette réunion du Conseil. Parmi les points de l’ordre du jour ne nécessitant pas un débat, un accord politique sur le règlement d’application de la directive portant sur la TVA a été approuvé. Il sera entériné de manière formelle par le Conseil après la finalisation du texte par des juristes-linguistes.

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*Les ministres ont délibéré sur l’emploi à Gödöllő...*

 

La réunion informelle du Conseil tenue à Gödöllő les 17 et 18 janvier 2011, des ministres de l’emploi a porté sur les possibilités de création d’emplois. La présidence hongroise souhaite une meilleure coordination des politiques économiques et de l’emploi entre les Etats membres en faveur de la création d’emplois.
« La seule croissance du PIB n’est pas suffisante pour sortir de la crise car la croissance n’est pas toujours synonyme de création d’emplois », a dit Sándor Czomba, ministre délégué à l’emploi auprès du Ministère de l’Economie nationale à Gödöllő suite à la réunion informelle de deux jours des ministres de l’emploi de l’Union. Pour favoriser la création d’emplois, les Etats membres doivent mettre en place une meilleure coordination de leur politique économique et de l’emploi, a ajouté le ministre délégué.

La stratégie Europe 2020 au cœur des préoccupations
Selon Sándor Czomba tous les moyens possibles doivent être examinés afin de pouvoir atteindre l’objectif fixé par la Stratégie Europe 2020, à savoir l’augmentation du taux d’emploi de 75 pour cent. Aujourd’hui dans l’Union, en moyenne 69 pour cent de la population occupe un emploi. Les ministres sectoriels des Etats membres et des pays candidats ont échangés leurs points de vue sur de nombreuses mesures visant à augmenter le taux d’emploi. Selon M. Czomba, malgré les différences constatées entre les pays du point de vue des possibilités, l’échange d’expériences est un outil extrêmement utile. D’après le ministre délégué il faut créer des emplois stables même à long terme et l’aide accordée aux territoires et salariés défavorisés doit être l’un des objectifs prioritaires.

Jeunesse en mouvement
« Nous ne pouvons affirmer avoir dépassé la crise sans une croissance dynamique de l’emploi » - ce sont déjà les propos de László Andor. Le commissaire responsable de l’emploi et des affaires sociales a affirmé que différents aspects du sujet ont été examinés lors de la réunion et il a constaté que l’amélioration de la situation des jeunes sur le marché de travail doit être un objectif prioritaire car dans de nombreux Etats membres, les jeunes sont les principaux perdants de la crise économique et financière.
Les représentants des Etats membres ont également débattu en détail de l’initiative phare de la Commission en la matière dénommée « Jeunesse en mouvement » qui cherche à apporter des réponses aux problèmes liés aux contrats de travail temporaires proposés en particulier aux jeunes et aux difficultés rencontrées par les jeunes défavorisés, notamment ceux qui quittent l’école prématurément ou ne disposent que d’une faible qualification. Le commissaire Andor a souligné l’importance primordiale des fonds structurels du budget européen destinés à cet effet et de leur utilisation appropriée, en sachant que sans une croissance économique suffisante, ces instruments seuls ne peuvent apporter une solution aux problèmes de l’emploi.

Les objectifs transversaux aux différentes présidences
Dans le cadre de la coopération au sein du trio, à côté de Sándor Czomba ses homologues espagnol et belge ont également fait leur compte-rendu sur les objectifs de politique de l’emploi à long terme. María Luiz Rodriguez, secrétaire d’Etat espagnol à l’emploi a souligné : il est important de dépasser enfin la crise et le chômage qui y est lié. L’homme politique espagnol a souligné l’importance de l’éducation pour apporter une solution à ce problème, en particulier dans le cas des jeunes salariés. Son homologue belge, Joëlle Milquet partage son opinion en accentuant le besoin de placer la question de l’emploi au cœur de la politique macroéconomique.

L’utilisation des fonds européens destinés à favoriser la création d’emplois a également été abordée à la réunion. Outre les questions relatives aux plans et aux crédits destinés à favoriser le développement économique et la création d’emplois et celles concernant le Fonds social européen, les ministres ont également évoqué le sujet relatif à l’efficacité de l’utilisation par les Etats membres des ressources destinées à la création d’emplois des fonds structurels.

Concertations avec les partenaires sociaux
Le 17 janvier, au premier jour de la réunion informelle, les ministres ont mené des concertations avec les partenaires sociaux, les syndicats européens, les fédérations des employeurs et les organismes représentant des petites et moyennes entreprises. Le sujet prioritaire des concertations a porté sur l’emploi des jeunes et la mise en place d’une politique favorisant l’emploi.
A l’occasion de la réunion, les organisations non gouvernementales collaborant avec plate-forme sociale ont présenté leur document de travail portant sur la crise sociale et la situation des jeunes sur le marché de l’emploi.

Bien à vous,
Morgane BRAVO

dimanche, janvier 16, 2011

*Démarrage du premier « semestre européen »*

 

La présidence hongroise s'engage à exécuter le cycle de coordination de politique économique, appelé « semestre européen », et salue le premier pas de cette initiative de la part de la Commission : la publication de l’Examen annuel de la croissance. Consistant de dix points les mesures, la proposition permettera aux Etats-memberes de développer une politique économique coordonnée et efficace.
Ce sera à la Hongrie d'accomplir, en qualité de président tournant de gérer le premier « semestre européen » dans l'histoire de l'Union. Pour démarrer la nouvelle coopération économique, la Commission Européenne a publié le 12 janvier l’Examen annuel de la croissance, dans lequel elle propose des priorités budgétaires et de politique économique pour les Etats membres.

Croissance, compétitivité, création d'emploi
La présidence hongroise estime qu'il ne faut pas tarder à commencer les négociations tout de suite après la publication de l'Examen pour qu’une orientation politique puisse être admise lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays européens au mois de mars. Suivant ces orientations, les programmes économiques nationaux vont aider l'Europe à sortir de la crise; à retrouver sa compétitivité et à pouvoir créer des emplois.
La présidence est convaincue que le nouveau méchanisme de coordination économique est l’intérêt commun de tous les Etats membres, et outre l’assainissement budgétaire rigoureux, des mesures incitant la croissance et créant l’équilibre sont nécessaires.

Budgets rigoureux, équilibre, secteur financier stable
Dans l’examen, la Commission Européenne a regroupé en dix points les mesures de politique économique proposées aux Etats membres.
Conformément à ces points, l’assainissement budgétaire rigoureux, l’équilibre macroéconomique et la stabilité du secteur financier constituent les conditions fondamentalement nécessaires à la croissance. Pour augmenter le taux d’emplois, il faut rendre le travail plus attractif, réformer les systèmes de pension et réinsérer les chômeurs sur le marché du travail. La Commission estime aussi qu'il est important de trouver la bonne équilibre entre la sécurité du travail et la flexibilité de l'emploi.
Dans l'intérêt de la stimulation de la croissance, l'examen recommande l'exploitation du potentiel du marché unique, l'attraction des capitaux privés et l’assurance de l’accès à l’énergie à un coût abordable.
Selon la Commission, le « semestre européen » changera l'élaboration des politiques économiques et budgétaires des gouvernements des Etats-membres. Si les objectifs formulés dans l'examen se réalisent, « l’Europe peut reprendre une rapide croissance économique et un taux d'emploi plus élevé », a affirmé José Manuel Barroso, président de la Commission.

« Semestre européen »
La publication du Rapport annuel sur la croissance coïncide avec le début du cycle de coordination, appelé également « semestre européen ». Dans le cadre de celui-ci, conformément aux règles du Pacte de stabilité et de croissance et de la stratégie Europe 2020, les États membres harmonisent leurs politiques macroéconomiques et budgétaires ainsi que  leurs mesures de réforme structurelles avec les objectifs européens communs. Cela représente un pas important vers la gouvernance économique au niveau européen.
Les règles de procédures du « semestre européen » visant à renforcer la gouvernance économique ont  été approuvées en septembre 2010 par les États membres. A partir de l’année 2011, au mois de janvier de chaque année, la Commission présentera un rapport portant analyse de la situation économique de l’Union et des défis majeurs, en y intégrant également des recommandations à l’attention des Etats membres. Le Rapport annuel sur la croissance, qui sera débattu au Parlement européen et au Conseil européen, sert de base aux orientations et aux conclusions que le Conseil européen adoptera au printemps permettant aux Etats membres de finaliser en avril leurs stratégies budgétaires à moyen terme et leurs programmes nationaux de réformes.
L’activité de la présidence hongroise peut constituer un précédent en matière d’organisation et de coordination du travail des différentes formations du Conseil, un domaine particulièrement important du point de vue de la stabilité financière, de la croissance durable et de la compétitivité de l’UE.

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*Les préparatifs ont commencé pour le sommet énergétique : UE*


Lors de leur réunion informelle du 14 janvier à Gödöllő, les ministres et secrétaires d'Etat en charge des questions européennes ont entrepris les premiers préparatifs pour le sommet sur l'énergie et l'innovation, prévu pour le mois de février. Mme Enikő Győri, ministre déléguée aux Affaires européennes a déclaré : dans le cadre des travaux préparatifs du Conseil européen, la présidence hongroise coopérera pleinement avec le président permanent, M. Herman Van Rompuy.

« L’objectif de tout le monde est de pouvoir adopter des conclusions valables et significatives en février », a déclaré la ministre déléguée. L'Europe a besoin d'une politique énergétique unique et efficace, car c'est ainsi que l'on créera une sécurité énergétique, dans sa dimension intérieure et extérieure, a-t-elle ajouté. La majorité des Etats membres étaient d'accord sur le fait qu'il s'agît là d'un intérêt à long terme, c'est pourquoi ils ont soutenu la position de la présidence hongroise : la question ne pourrait être reléguée au second plan à la réunion du Conseil européen même si une nouvelle gestion de crise s'avérerait nécessaire.
La présidence hongroise souhaite clore ainsi un débat qui traîne déjà depuis plusieurs années. La présidence d'un autre pays d'Europe centrale, celle de la République tchèque, a commencé début 2009 avec une crise énergétique majeure, quand la Russie et l'Ukraine n'ont pas réussi à régler leur différend concernant le gaz. Plusieurs pays à l’intérieur et à l’extérieur de l’Union ont alors été privés de chauffage. L'UE s'est alors lancée avec un nouvel élan dans la voie de la création d'un approvisionnement en énergie sûr.

« Il ne peuvent y avoir de tâches blanches sur la carte énergétique de l'Europe »
L'un des instruments majeurs pour y arriver est le développement de l'infrastructure énergétique. Les Etats membres ont souligné l’importance aussi bien des liaisons à l'intérieur de l'Union que des voies énergétiques venant de l’extérieur. « Il ne peuvent y avoir de tâches blanches sur la carte énergétique de l'Europe » – a déclaré Enikő Győri et plusieurs participants ont salué la proposition de la Commission européenne selon laquelle chaque région énergétique à l'intérieur de l'Union européenne devra avoir un accès direct à au moins deux sources d'approvisionnement d'énergie.
Dans le domaine de la politique d'innovation, la présidence hongroise souhaite accorder une attention particulière à l’espace européen de recherche et à la question de la mobilité des chercheurs européens, afin d’ouvrir la possibilité à l’échange d'expériences parmi les Etats membres. « Au lieu de l'administration, nous avons besoin d'innovation », a dit Mme Győri, en suggérant que l'objectif et la tâche de l'Union est de supprimer les obstacles qui se dressent devant les projets de recherche.
Lors des discussions de Gödöllő, on a également parlé du rôle modifié du Conseil Affaires générales. Les ministres et secrétaires d'Etat en charge des questions européennes ont obtenu un nouveau rôle selon le traité de Lisbonne : ils doivent assurer l'harmonie entre le travail des différentes formations du Conseil, et - en consultant avec la Commission et avec le Président du Conseil européen - ils doivent assurer les préparatifs de la réunion des chefs d'Etat et des chefs de gouvernement.

Lors de la réunion, les Etats membres ont discuté de leur coopération future avec le Parlement européen. La présidence hongroise a souligné qu’elle fera tout pour faire revivre la tradition selon laquelle les ministres et secrétaires d'Etat des Etats membres en charge des questions européennes coopèrent d'une manière étroite avec les forums appropriés du Parlement. « La présidence hongroise souhaite diriger un Conseil qui entretient de bonnes relations avec le Parlement, et nous espérons que le Parlement en fera de même de son côté » a déclaré Mme Győri.

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*UE : Le Trio de présidences crée un précédent...*


La collaboration des secrétaires d’Etat du Trio Espagne-Belgique-Hongrie, se poursuit de manière excellente en ce début de présidence hongroise a déclaré lors de la conférence de presse conjointe à Budapest le 13 janvier 2011 Mme Enikő Győri, M. Olivier Chastel et M. Diego Lopez Garrido. La coopération de ces trois pays peut être considérée comme étant un précédent dans l’Union européenne.

Le travail du Trio de présidences comprenant l’Espagne, la Belgique et la Hongrie a commencé le 1 janvier 2010, le premier jour de la présidence espagnole. Mais la collaboration destinée à assurer une planification à long terme a commencé beaucoup plus tôt : les secrétaires d’Etat chargés des affaires européennes du Trio de présidences de l’Espagne, de la Belgique et de la Hongrie se revoient régulièrement depuis 2008 et le programme du Trio a été élaboré en 2009.

La coopération crée un précédent dans l’Union européenne : d’une part, il s’agit du premier Trio de présidences à agir lors de toute sa période présidentielle selon le traité de Lisbonne, d’autre part c’est la première fois qu’une collaboration si régulière et profonde est réalisée entre les membres du Trio de présidences.
La rencontre d’Enikő Győri, ministre déléguée aux Affaires européennes avec les secrétaires d’Etat belge et espagnol, Olivier Chastel et Diego López Garrido s’inscrit dans ce cadre. A l’occasion de la concertation, les secrétaires d’Etat ont parlé de l’ordre du jour de la rencontre du 14 janvier des ministres et des secrétaires d’Etat chargés des affaires européennes et discuté de la manière de continuer le travail de collaboration du Trio au cours de la présidence hongroise.
Enikő Győri a fait le compte-rendu à ses collègues de la réunion conjointe du 7 janvier 2011 entre le gouvernement hongrois et la Commission européenne et elle a invité ses partenaires à la présentation du programme de la présidence. M. Viktor Orbán, premier ministre hongrois présentera les conceptions concrètes de la présidence le 19 janvier au Parlement européen.
Quant aux priorités de politique économique de la présidence hongroise, la ministre déléguée Győri a déclaré, lors de la conférence de presse suivant la rencontre, que la présidence hongroise souhaitait terminer le processus commencé par les présidences espagnol et belge. « L’économie de l’union européenne n’est pas en bon état. Nous devons - et nous pouvons - tout faire pour renforcer la dimension économique de l’UE d’ici la fin des présidences menées par l’Espagne, la Belgique et la Hongrie et mettre en place, malgré tout, une union économique », a dit la ministre déléguée hongroise.
Diego Lopez Garrido a également souligné l’importance de l’accomplissement de l’économie européenne commune au cours de la présidence hongroise. « Il est très important que la Hongrie puisse construire une Europe réellement forte et nous la soutiendrons dans la réalisation de cette tâche », a affirmé le secrétaire d’Etat.

M. Lopez Garrido a remercié la présidence hongroise d’avoir pu prendre la parole lors la conférence de presse dans sa langue maternelle, et a souligné l’importance de la protection de la diversité culturelle européenne, considéré comme un objectif prioritaire par la présidence hongroise.

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*L’égalité entre les hommes et les femmes : à l’ordre du jour de la présidence...UE*


La présidence hongroise travaille sur le perfectionnement du Pacte européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes. Le projet de document aligné sur la stratégie Europe 2020 a été présenté à la réunion de Budapest du groupe d’experts de haut niveau. L’impact de la crise sur l’égalité des sexes a également été examiné.
Bien que du point de vue légale la discrimination entre les hommes et les femmes soit interdite dans l’Union européenne, l’égalité réelle n’a toujours pas été atteinte. La répartition des tâches est inégale entre les hommes et les femmes et les femmes sont sous-représentées dans de nombreux domaines tels que les sciences ou la prise de décisions. Par surcroît leur rémunération est en générale inférieure à celle des hommes.  En plus les femmes assument plus de « tâches non rémunérées » car dans la plupart des cas ce sont les femmes qui s’occupent des tâches ménagères ou des soins des personnes âgées ou des enfants.

Les hommes peuvent cependant subir des discriminations dans de nombreux domaines ou activités, notamment l’éducation des enfants. La politique pour l’égalité entre les hommes et les femmes cherche à apporter des solutions à la discrimination subie par les hommes également.

Les efforts de l’Union européenne
Dans le Pacte européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes les Etats membres se sont engagés au plus haut niveau politique, de garantir l’égalité entre les hommes et les femmes. Le renouvellement de la convention adoptée en 2006 figure parmi les objectifs de la présidence hongroise afin de s’aligner sur la stratégie Europe 2020 et la stratégie de la Commission relative au même domaine.

Le premier projet de texte de ce document a été présenté à la réunion de Budapest du 12 janvier 2011 du groupe de travail de haut niveau. Conformément aux projets de la présidence, cette question sera inscrite à l’ordre du jour de la réunion du 7 mars des ministres en charge de l’emploi et des affaires sociales de l’Union européenne. L’un des objectifs de la présidence hongroise vise l’adoption de la déclaration à l’occasion de la session de printemps du Conseil européen où sont réuni les chefs d’Etat et de gouvernements des Etats membres afin que la question soit traitée au plus haut niveau de l’Union.

Le cadre institutionnel de la lutte pour l’égalité entre les hommes et les femmes
Dans l’UE la politique sectorielle de l’égalité entre les hommes et les femmes n’est pas traitée au sein d’une formation indépendante du Conseil. Cependant de nombreux projets et actions visent à éradiquer les inégalités et Bruxelles s’efforce d’inclure le principe de l’égalité des sexes dans les différents cercles politiques.
Les dirigeants des différentes unités des autorités administratives compétentes se réunissent une fois par an dans le pays assurant la présidence. Le contenu technique de la réunion est défini par la Commission européenne dont le représentant préside la séance et la Commission en rédige l’ordre du jour. Outre les spécialistes délégués par les Etats membres, les représentants du secrétariat général du Conseil assistent également à la réunion.
Le groupe de travail joue un rôle clé dans la définition de la stratégie à long terme de l’UE relative à l’égalité entre les hommes et les femmes et permet l’échange de pratiques entre les Etats membres. Lors de cette réunion une concertation sur les tâches relatives à la session de la Commission de la condition de la femme, commission fonctionnelle du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) a également lieu.
Conformément à la répartition actuelle des tâches, c’est la Hongrie qui prendra la parole en 2011 au nom de l’UE dans la commission sur la condition de la femme.

La Plate-forme d’action de Pékin et l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes
L’un des sujets prioritaires de la réunion de Budapest portait sur l’impact de la crise sur l’égalité entre les femmes et les hommes. Il a été constaté que l’impact de la crise a touché les populations des Etats membres de manières et dans des mesures inégales. Mais pour apprécier de manière exacte la situation de l’égalité entre les hommes et les femmes, des mesures et des points de mesure doivent être identifiés.
L’UE s’efforce de mettre en place un système d’indicateurs communs. Pour ce faire, elle développe des indicateurs dans les 12 domaines critiques identifiés par la Plate-forme d’action de Pékin adoptée lors de la Conférence mondiale des Nations Unies de 1995. Depuis 1999 l’Union passe ces domaines en revue et développe des méthodes de mesures propres à chaque domaine, appelées indicateurs.
L’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes ayant commencé son fonctionnement opérationnel en 2010 joue un rôle primordial dans ce domaine. L’institution indépendante contribue à l’égalité entre les hommes et les femmes en collectant des informations et en créant une base de données élargie de façon continue.

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*Côte d'Ivoire : l'Union européenne gèle les avoirs du clan Gbagbo...*

Bruxelles a annoncé le gel des avoirs de 84 personnalités qui bloquent le processus démocratique ivoirien. Un coup dur.

L'Europe des 27 a décidé, vendredi, le gel des avoirs de Laurent Gbagbo et de 84 de ses amis à cause de son refus d'abandonner le pouvoir au profit d'Alassane Ouattara. Elle a également entériné le blocage des biens de 11 groupements économiques névralgiques. Au niveau du secteur des hydrocarbures, ce sont la société nationale d'opérations pétrolières (Petroci), la Société ivoirienne de raffinage (Sir) et les deux ports (Abidjan et San Pedro). En ce qui concerne le secteur bancaire, l'on note la Banque nationale d`investissement (Bni), la Banque pour le financement de l'agriculture ainsi que la Versus Bank. Quant aux entités agricoles, sont visés le Comité de gestion de la filière café-cacao, l'Association des producteurs de caoutchouc naturel (Aprocanci). La Société de gestion du patrimoine du secteur de l'électricité (Sogepe), tout comme la Radiotélévision ivoirienne sont également dans la ligne de mire de Bruxelles. Cette mesure intervient huit jours après celle du département du trésor américain. Ces mesures de rétorsion visent à mettre un terme aux actions des sociétés soupçonnées de financer le régime illégitime de M. Gbagbo. Même si les effets ne seront pas nécessairement immédiats, ils ne manqueront toutefois pas d'asphyxier l'économie nationale. En effet, les sanctions appliquées notamment dans les secteurs industriels et pétroliers empêcheront de connaître une croissance réellement dynamique et saine. D'autant qu'il est désormais interdit aux grands industriels pétrochimiques et électriques de vendre des pièces de rechange aux compagnies ivoiriennes récalcitrantes. La compétitivité de ces secteurs et notamment les capacités d'extraction et de raffinage vont être affectées. En fait, plusieurs accords dans le segment de l'exploitation du pétrole ont été conclus avec des firmes étrangères et un gel des relations risque d'impacter d'autres domaines comme le gaz et l'automobile. Quant au secteur bancaire, les nouvelles mesures de rétorsion empêchent les banques européennes d'effectuer toutes transactions - même par l'intermédiaire d'une autre institution - avec leurs consœurs ivoiriennes soupçonnées de financer le pouvoir illégitime. En ce qui concerne le secteur agricole, la Côte d'Ivoire reste un gros exportateur de produits de champs et son économie ne se maintient que grâce au flux constant des revenus du café-cacao, qui représentent la première source de richesse du pays. Par ailleurs, tous les observateurs s'accordent à reconnaître que les sanctions vont fortement limiter le volume des investissements directs à l'étranger (Ide) surtout avec la rupture avec les bailleurs de fonds. Les Allemands, les Norvégiens, les Français ainsi que les Suisses comptent, en effet, parmi les plus gros investisseurs locaux. Autant dire que l'érosion continue des partenaires va accentuer le manque à gagner lié à une plus faible progression du taux d'investissement étranger interne.
http://news.abidjan.net/h/387447.html


 ************
Un cran supplémentaire vient d'être franchi dans la pression que la communauté internationale fait peser sur Laurent Gbagbo. Selon des sources diplomatiques, l'Union européenne, qui avait déjà privé 59 personnes du clan Gbagbo dont le président ivoirien et son épouse de visas en décembre dernier, a décidé vendredi le gel des avoirs en Europe de Laurent Gbagbo et de 84 proches de son clan.
Ces 85 personnes sont en même temps interdites de visa dans toute l'UE, selon des diplomates.
L'Union européenne a également décidé le gel des avoirs de «11 entités» économiques notamment dans le secteur portuaire et des médias, a-t-on précisé de même source.
Un décision en représailles à son refus de céder le pouvoir au président ivoirien reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara.
Fin décembre, un autre camouflet était infligé à Laurent Gbagbo. Son avion était purement et simplement bloqué  à l'aéroport de Bâle-Mulhouse, exploité conjointement par la France et la Suisse.



Bien à vous,
Morgane BRAVO

vendredi, janvier 14, 2011

mardi, janvier 11, 2011

*A PROPOS DE L'OCDE...*


Pour une économie plus forte, plus saine, plus juste.



*Les pays membres de l’OCDE*
 
L’OCDE est née en 1960 lorsque 18 pays européens, les États-Unis et le Canada ont uni leurs forces pour fonder une organisation vouée au développement mondial. Aujourd’hui, l’OCDE compte 34 pays membres à travers le monde, de l’Amérique du Nord et du Sud à l’Europe, en passant par la région Asie-Pacifique. En font partie beaucoup des pays les plus avancés, mais aussi des pays émergents comme le Mexique, le Chili et la Turquie. Nous travaillons également étroitement avec des géants émergents tels que la Chine, l’Inde et le Brésil, ainsi que des économies en développement d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et des Caraïbes. Ensemble, nous œuvrons toujours au même but : bâtir un monde plus fort, plus sain et plus juste.

Pays membres aujourd'hui
Allemagne
Australie
Autriche
Belgique
Canada
Chili
Corée
Danemark
Espagne

OCDE

 Bien à vous,
Morgane BRAVO

Estonie
Etats-Unis
Finlande
France
Grèce
Hongrie
Irlande
Islande
Israël
Italie
Japon
Luxembourg
Mexique
Norvège
Nouvelle-Zélande
Pays-Bas
Pologne
Portugal

République slovaque
République tchèque
Royaume-Uni
Slovénie
Suède
Suisse
Turquie

lundi, janvier 10, 2011

*Interview de Michèle Alliot-Marie : "l'antichristianisme est aussi intolérable que l'antisémitisme ou l'anti-islamisme..."*


Le Figaro Magazine - La France a accueilli 37 blessés irakiens, victimes de l'attentat du 31 octobre contre la cathédrale syriaque catholique de Bagdad, et exprimé son émotion, il y a une semaine, après l'attaque contre une église d'Alexandrie, en Egypte. Mais la compassion, si nécessaire soit-elle, ne fait pas une politique. Qu'est-ce que la France compte entreprendre pour aider les chrétiens d'Orient ?
 
Michèle Alliot-Marie - Depuis quelque temps, nous assistons au déroulement d'une stratégie de la terreur qui semble vouloir chasser les chrétiens d'Orient des pays dans lesquels ils vivent depuis toujours. Cette logique ne s'inscrit pas dans la tradition de ces pays : en terre arabe, les étrangers, ce ne sont pas les chrétiens, ce sont les terroristes. Les deux Etats dans lesquels se sont produits les derniers attentats sanglants, l'Irak et l'Egypte,  sont d'ailleurs dotés d'institutions et de gouvernements qui affirment la liberté d'expression pour toutes les religions. Les actions terroristes dirigées contre les chrétiens visent donc aussi ces Etats. Je me suis entretenue ici même de ces questions avec le patriarche d'Antioche, il y a trois semaines. Dans les pays à majorité musulmane frappés par le terrorisme islamique, les autorités chrétiennes sont soucieuses que le soutien et l'aide matérielle que nous pouvons apporter ici, dont elles nous sont reconnaissantes, ne se transforme pas en incitation à l'exil : les chrétiens d'Irak sont chez eux en Irak, les chrétiens d'Egypte sont chez eux en Egypte. Ceux qui se sentent menacés doivent pouvoir bénéficier du droit d'asile, évidemment, mais cette réponse, de notre part, ne peut être que ponctuelle. Concernant les chrétiens d'Orient, il est temps d’aller au-delà de l’émotion et des actions ponctuelles pour définir une vraie stratégie et des réponses globales.

- Lesquelles?
- Pour nous, l’antichristianisme est aussi intolérable que l’antisémitisme ou l’anti-islamisme. Il est urgent d’agir. La semaine prochaine, à l'occasion du Forum pour l'Avenir qui se tiendra à Doha, au Qatar, je compte lancer un appel à la tolérance et au respect mutuel entre les trois religions monothéistes. Ce forum regroupe les pays du G8 et ceux du grand Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Il me parait le lieu propice pour faire passer ce message de tolérance et de respect général de la religion, qu'elle soit chrétienne, juive ou musulmane. Je vais commencer une tournée dans le Maghreb, au Moyen-Orient et dans le Golfe, où je veux porter aussi cette idée de tolérance et de respect de liberté de conscience et de liberté religieuse. Ce n’est pas seulement une question de principe. C’est dans la pratique quotidienne que des résultats doivent être obtenus.
Il importe aussi que l'Union européenne s'exprime fortement et concrètement en la matière. J’ai saisi Catherine Ashton, haut représentant de l'Union pour les Affaires étrangères, en liaison avec plusieurs de mes homologues européens, notamment mon collègue italien Franco Frattini. Je demande que le problème de la sécurité des communautés chrétiennes du Moyen-Orient soit inscrit à l'ordre du jour de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, le 31 janvier à Bruxelles. Je souhaite, au demeurant, qu’il ne soit pas simplement question des chrétiens d'Orient, mais, plus généralement, du respect de toutes les minorités religieuses. C'est extrêmement important, car il faut éviter que les récents actes terroristes n'entraînent une stigmatisation à rebours.

- Mais concrètement, que peuvent faire les Européens ?
- Les Européens doivent étudier ensemble comment contribuer très concrètement, avec les Etats concernés, à la sécurité des chrétiens dans les pays dans lesquels ils vivent. Dans le nord de l'Irak, par exemple, la zone kurde abrite un grand nombre de chrétiens qui s'y sont réfugiés depuis 2003. Ils sont environ 50 000. Dans un cas comme celui-ci, l'Union  européenne ne pourrait-elle pas aider les autorités locales à faire face à cet afflux, de façon à ce que les réfugiés soient le mieux accueillis possible ?

- Mais les chrétiens d'Orient possèdent un lien historique avec la France….
- C'est sans doute pourquoi nous sommes en pointe, parmi les nations européennes, sur le sujet. Nous sommes à l'écoute des responsables religieux et des gouvernements de la région. Ceux-ci ne souhaitent pas le départ des chrétiens d’Orient. Aujourd’hui, plusieurs pays européens agissent, mais de façon disparate. Une meilleure coordination rendrait nos actions plus efficaces.

- Comme membre du conseil de sécurité des Nation unies, la France n'a-t-elle pas un rôle à jouer ?
- Les Nations-Unies ont adopté récemment une résolution sur la liberté religieuse. Elle a été acceptée dans le consensus. La France s'est engagée sur ce point. Mais si l'ONU a un rôle à jouer, je crois que l'Europe est un bon vecteur pour ce qui est des mesures concrètes.

- Est-il possible d'éviter dans une guerre des civilisations ?
- Al-Quaïda, depuis les attentats du 11 septembre 2001, cherche à susciter un conflit généralisé entre le monde arabo-musulman et le monde occidental. Ne tombons pas dans le piège. Le terrorisme, qui vise les chrétiens, touche aussi les musulmans. J'ai eu de nombreuses conversations avec des chefs d'Etat ou de gouvernement de la région. Ils partagent notre analyse. Contre une menace commune, nous menons un combat commun, afin de défendre notre intérêt commun, celui de la paix et de la tolérance.

- Comment expliquer qu’en France ou en Europe, les intellectuels, les gouvernants, l'opinion publique, se mobilisent davantage en faveur de Sakineh, mère de famille musulmane condamnée à mort en Iran et moins en faveur d'Asia Bibi, mère de famille chrétienne, condamnée à mort au Pakistan, au nom de la loi sur le blasphème ?
- La médiatisation n’est pas la seule forme d’action, ni toujours la meilleure. Chaque situation est unique, et appelle des actions spécifiques. La France et l’Union européenne sont mobilisées sur le cas d’Asia Bibi, vous pouvez en être certain.

- Que pensez-vous des déclarations de Roland Dumas et Jacques Vergès, les deux avocats français de Laurent Gbagbo qui appellent à un recomptage des voix en Côte d'Ivoire ?
- J'ai trouvé cette démarche pitoyable. Je comprends bien qu'ils sont les avocats de M. Gbabgo, mais l'activité professionnelle ne justifie pas tout. Je trouve très limite qu'un ancien ministre des affaires étrangères, qui devrait avoir à cœur de porter les valeurs de la démocratie, se prête à ce jeu.

- Peut-on encore espérer une libération rapide des deux journalistes de France 3 détenus depuis plus d'un an par les talibans en Afghanistan ?
- Dans les affaires d'otages, le temps des ravisseurs n'est pas celui des diplomates et encore moins celui des familles. J'ai parfaitement conscience de la douleur des familles pour qui toute journée de détention est une journée de trop. Avec le gouvernement afghan, nous agissons pour obtenir une libération le plus rapidement possible. Nous sommes également engagés pour la libération de nos autres otages, les cinq retenus au Sahel, celui qui est en Somalie et le jeune soldat franco-israélien détenu à Gaza.

- Le président a annoncé trois grands chantiers pour l'année 2011. Le premier d'entre eux sera la dépendance. Si un 5ème risque est crée, comment éviter une hausse des prélèvements à un an de la présidentielle ?
- C’est le vrai dossier des prochaines années. Le Président de la République a le courage de l’ouvrir. Nous n'en sommes néanmoins qu'au début de ce chantier. Il est trop tôt pour parler de ce sujet à partir de cet angle, qui est d'ailleurs très réducteur...

- ... mais essentiel !
- Le financement ne sera pas oublié, mais on ne peut réduire la question de la dépendance au financement! Avant de pouvoir mesurer le coût et de faire les choix, il y a un énorme travail à accomplir qui doit prendre en compte la situation de l'assurance maladie, qui couvre aujourd’hui une partie de la dépendance, la situation des familles qui prennent en charge, quand elles le peuvent, les personnes âgées, intégrer le rôle des bénévoles, de plus en plus nombreux à intervenir.

- Deuxième chantier, la justice. Nicolas Sarkozy veut intégrer des jurys populaires dans les tribunaux correctionnels. Vous–même étiez plutôt favorable à leur disparition dans les cours d'assises...
- ... C’est inexact ! Je suis – je l’ai dit – pour le maintien des jurys dans les cours d'assises. Je déplore que des crimes soient correctionnalisés parce que la procédure de cour d'assises est très lourde et lente. Passer devant le tribunal correctionnel, plus rapide, conduit à ce que le crime soit considéré et puni comme un délit. Dans la réforme de la procédure pénale que j'ai largement portée quand j'étais place Vendôme, nous avons étudié les moyens pour faire cesser cette dérive qui ne respecte pas la loi et crée une inégalité de traitement sur le territoire. D’où l’idée de tribunaux avec une participation de citoyens pour ces délits qui sont en fait des crimes.

- Troisième chantier, la fiscalité. Etes-vous favorable à la suppression de l'ISF ?
- On ne peut pas se focaliser sur un point spécifique. Il faut avoir une vision globale. Notre problème est celui du dynamisme économique par rapport à notre voisin et concurrent qui est l'Allemagne. Le Président l’a dit : nous avons besoin d'une convergence beaucoup plus grande des politiques économiques. C'est sous cet angle-là qu'il faut regarder l'ensemble de la fiscalité.

- Et donc comme il n'y a pas de bouclier fiscal ni d'ISF en Allemagne, il faut les supprimer en France ?
- Nous devons à la fois gérer l'efficacité économique et le sentiment de justice. On critique beaucoup le bouclier fiscal, mais sa création répondait à une injustice, symbolisée notamment par les habitants de l'île de Ré. Ils possédaient certes des maisons dont la valeur avait considérablement augmenté, mais pas les revenus suffisant pour payer leurs impôts. C'était un acte de justice fiscale. Il a ensuite été ressenti comme injuste, parce qu’il a profité à des contribuables fortunés qui n’étaient pas ceux visés à l’origine par le dispositif.

- Que pensez-vous de la proposition de Manuel Valls de «déverrouiller les 35 heures» ?
- Cela m'amuse beaucoup de voir Manuel Valls préconiser de déverrouiller les 35 heures et rester au PS, dirigé par « Madame 35 heures », Martine Aubry ! Je rappelle d’ailleurs que c'est Dominique Strauss-Kahn qui a proposé le premier le recours aux 35h. C'est révélateur de l'incapacité du PS à avoir un projet tant il est tiraillé entre des visions opposées.

- DSK est-il le candidat le plus redoutable à gauche ?
- Dans une élection, on ne choisit pas ses concurrents et on ne se positionne pas par rapport à eux. L'élection présidentielle est un moment où les candidats exposent et essaient de faire partager aux Français leur vision de l'avenir de la France. Ce qui compte à ce moment-là c'est la crédibilité dans l'analyse des enjeux du monde, la capacité à montrer les atouts de notre pays, la façon de valoriser ces atouts. De ce point de vue les réformes courageuses et essentielles initiées par Nicolas Sarkozy pour moderniser le pays sont le socle qui permettra de valoriser les atouts de la France.

- Nicolas Sarkozy n'a pas encore annoncé sa décision de se représenter...
- ... Et je pense qu'il ne l'a sans doute pas encore prise. Il est dans l’action. Il a dit qu'il l’annoncerait le moment venu.

- Ce qui veut dire qu'il peut aussi ne pas se représenter. Dans ce cas, êtes-vous prête à relever le flambeau et vous présenter en 2012 ?
- Pourquoi voudriez-vous que je me pose des questions avant qu'il ne se prononce ?
  
propos recueillis par Carl Meeus et Jean Sévillia


Bien à vous,
Morgane BRAVO

dimanche, janvier 09, 2011

*BREF APERCU : Exposition de photographies consacrée à Philippe Séguin...« Colloque »*


Une exposition de photographies consacrée à Philippe Séguin a été organisée en marge du colloque, dans la galerie des Tapisseries de l'hôtel de Lassay. Quelques images pour illustrer le parcours de Philippe Séguin, rassemblées par Catherine Séguin et Elodie Grégoire,avec l'aimable contribution des photographes Gilles Bassignac, Thierry Dudoit, Raphaël Gaillarde, Christophe Guibbaud, Mehdi Taamallah et Jacques Witt.

*Photos de l'Exposition : Morgane BRAVO*














*BREF APERCU : Colloque « Un an après la disparition de Philippe Séguin »* 

http://unioneuropeenne.blogspot.com/2011/01/bref-apercu-colloque-un-apres-la.html 


*Catherine Séguin: "Philippe Séguin n'est pas catalogable*

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/La-fille-de-Philippe-Seguin-se-confie-un-apres-la-mort-de-son-pere-interview-a-paraitre-dans-le-JDD-250297/


Bien à vous,

Morgane BRAVO

samedi, janvier 08, 2011

*BREF APERCU : Colloque « Un an après la disparition de Philippe Séguin »*

*Colloque :
Un an après la disparition de Philippe Séguin...

François FILLON
Premier Ministre
et Bernard ACCOYER
Président de l’Assemblée Nationale
ont organisé
le vendredi 7 Janvier 2011
un Colloque

PHILIPPE SEGUIN
La politique : « Une affaire de volonté » 

à l’hôtel de Lassy
Présidence de l’Assemblée Nationale

*BREF APERCU*
Un an, jour pour jour, après la disparition de Philippe Séguin, François Fillon et Bernard Accoyer ont décidé de concert de lui rendre hommage. Ils ont choisi d’évoquer sa personnalité, ses idées, son parcours, non dans l’esprit d’une commémoration, mais pour mettre en perspective l’actualité de sa pensée et de son action.
Le colloque avait pour ambition d’engager un débat ouvert, contradictoire. De nombreux proches et anciens collaborateurs de Philippe Séguin y ont participé et ont témoigné de leur compagnonnage, Roger Karoutchi... D’autres personnalités, aux trajectoires intellectuelles différentes, telles Marcel Gauchet, Hubert Védrine, Olivier Mongin, ont apporté leur éclairage.
Les tables rondes ont été animées par Claude Askolovitch, éditorialiste à Europe1, Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L’Express, et Carole Barjon, rédactrice en chef adjointe du Nouvel Observateur.

*Plus de 700 personnes ont participé à l’anniversaire de la disparition de l’ex-premier président de la Cour des comptes.

Programme
9 h 45
 Accueil par Bernard ACCOYER, Président de l’Assemblée nationale
10 heures
Table ronde : Philippe Séguin, l’État et l’action publique
Animée par Claude ASKOLOVITCH, éditorialiste à Europe 1 et au Journal du Dimanche
Grand témoin : Marcel GAUCHET, historien et philosophe
Avec la participation de Jean-Louis BOURLANGES, Président de la Fondation du Centre ; Michel HEINRICH, Député-Maire d’Épinal ;
Et les témoignages de Michel AMELLER, ancien membre du Conseil Constitutionnel ; Bernadette MALGORN, haut fonctionnaire ; Arnaud TEYSSIER, haut fonctionnaire et historien.
11 h 30 Table ronde : Philippe Séguin, une vision de la France dans le monde
Animée par Christophe BARBIER, Directeur de l’Express
Grand témoin : Hubert VÉDRINE, ancien Ministre
Avec la participation de Nicolas BAVEREZ, économiste et essayiste ; Louise BEAUDOIN, ancienne Ministre du Québec
Et les témoignages d’Alexandre ADLER, éditorialiste ; Roger KAROUTCHI, Ambassadeur de France auprès de l’OCDE ; Raouf NAJAR, Ambassadeur de Tunisie en France.
14 h 30  Table ronde : Philippe Séguin et ses histoires de France
Animée par Carole BARJON, rédactrice en chef au Nouvel Observateur
Grand témoin : Olivier MONGIN, Directeur de la revue Esprit
Avec la participation de Pascal BONIFACE, Directeur de l’IRIS, universitaire ; Serge MOATI, réalisateur
Et les témoignages de Jean de BOISHUE, Conseiller du Premier ministre ; Anne de CAZANOVE, éditrice ; Paul-Marie COÛTEAUX, écrivain ; Catherine PÉGARD, Conseillère du Président de la République ; Jean-Louis VALENTIN, haut fonctionnaire
16 h 15  Discours de clôture par François FILLON, Premier ministre
 

Discours de Bernard ACCOYER, Président de l’Assemblée Nationale
Discours de clôture par François FILLON, Premier Ministre

« Philippe Séguin, l’Etat et l’action publique »



*Photos : Copyright ©Morgane BRAVO*
M. Bernard ACCOYER, Président de l’Assemblée Nationale.

Mme. Catherine SEGUIN.

M. Marcel GAUCHET, historien et philosophe.
Mme. Bernadette MALGORN, haut fonctionnaire.


Table ronde : Philippe Séguin, l’État et l’action publique.


 
M. Robert Badinter, avocat, ancien ministre de la justice, Sénateur socialiste des Hauts-de-Seine.


Table ronde : Philippe Séguin, une vision de la France dans le monde.

M. Hubert VEDRINE, ancien Ministre des Affaires Etrangères.

Christophe BARBIER, Directeur de l’Express.

Mme. Louise BEAUDOIN
ancienne Ministre du Québec.

M. Raouf NAJAR, Ambassadeur de Tunisie en France.

M. Roger KAROUTCHI, Ambassadeur de France auprès de l’OCDE.



M. Jacques BELLE, Président Commission Consultative du SDN (à droite)



Arlette CHABOT,  Journaliste.



 Claude Askolovitch, éditorialiste à Europe1.

M. Bernard ACCOYER
Président de l’Assemblée Nationale

M. Mongi Bousnina, ancien Ministre et Ambassadeur tunisien.
Mme. Louise BEAUDOIN
ancienne Ministre du Québec. Députée de Rosemont (Parti Québécois).

               M. Bernard ACCOYER, Président de l’Assemblée Nationale & Morgane BRAVO.

 M. Yves Guéna, ancien député, ministre, sénateur, conseiller général et maire. Conseiller d'État.

 Table ronde : Philippe Séguin et ses histoires de France.

  Serge MOATI, réalisateur.

 M. François FILLON, Premier Ministre.

 M. Bernard Debré, ancien Ministre, Député de Paris.

M. Jean-François Lamour, Député de Paris.



Gerard Leclerc, Journaliste.
Morgane BRAVO


***Le Président Nicolas Sarkozy a rendu hommage à Philippe Séguin, dans une lettre adressée à sa fille Catherine et lue par elle lors du colloque à l'Assemblée nationale. 

"Philippe Séguin demeure pour moi une source d'inspiration et surtout d'admiration. Votre père était pupille de la Nation, il est mort pilier de la République", écrit le chef de l'Etat à propos de l'ancien président de l'Assemblée nationale, qui était orphelin de père.

"Comme la République romaine, la République française a ses tribuns, mais elle n'en avait pas eu de cette trempe depuis bien longtemps", ajoute M. Sarkozy.
"La politique (...), c'était pour lui le seul levier pour modifier le destin collectif. Y renoncer, c'était renoncer à toute espérance", affirme le président, présentant Philippe Séguin comme "un homme d'Etat et un serviteur de l'Etat" qui "connaissait les effets délétères de la pensée unique".

"Gaulliste depuis son enfance, il était fermement convaincu que le pouvoir que l'on tient de la volonté populaire doit être exercé pleinement", ajoute Nicolas Sarkozy, affirmant que l'hostilité très forte de Philippe Séguin au traité de Maastricht avait poussé François Mitterrand à organiser un référendum. "Sa pensée à la fois originale, exigeante et réaliste est toujours aussi vivante et utile au débat public", selon M. Sarkozy.

*A l’occasion du premier anniversaire de la mort de Philippe Séguin, le Premier ministre a inscrit son action dans la fidélité de son "mentor". François Fillon : "L'héritage de Philippe Séguin appartient à tous les Français".

*BREF APERCU : Exposition de photographies consacrée à Philippe Séguin... 
« Colloque »*

http://unioneuropeenne.blogspot.com/2011/01/bref-apercu-exposition-de-photographies.html

Fillon rend hommage à Séguin et défend sa politique  :

http://www.lefigaro.fr/politique/2011/01/07/01002-20110107ARTFIG00655-fillon-rend-hommage-a-seguin-et-defend-sa-politique.php

Henri Gaino : « Philippe Séguin ne se reconnaissait aucun héritier » 

http://www.paris-normandie.fr/article/politique/henri-gaino-%C2%AB-philippe-seguin-ne-se-reconnaissait-aucun-heritier-%C2%BB 

  Bien à vous,

Morgane BRAVO