mardi, août 30, 2011

*L’Espagne vote l’examen de la règle d’or*


Les députés espagnols ont approuvé l'examen d'une révision constitutionnelle destinée à garantir la stabilité budgétaire, la fameuse règle d'or. Ils se retrouveront vendredi pour donner leur feu vert au texte et transmettront ensuite le projet aux sénateurs.

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*Croissance mondiale : les prévisions qui font peur...*

Le Fonds monétaire international a fortement revu à la baisse la plupart de ses prévisions pour 2011 et 2012. Seule l'Allemagne parvient à émerger. Le détail, pays par pays.
  Les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI) sur la croissance font froid dans le dos. Certes, la croissance mondiale ne baisserait que très légèrement sa prévision, à 4,2% pour 2011 (au lieu de 4,3%) et 4,3% pour 2012 (4,5% attendus). Mais, si l'on regarde de près les pays développés, la situation est bien plus alarmante.

France
La croissance française est désormais attendue à 1,8% en 2011, contre 2,1% auparavant, et celle de 2012 a été ramenée de 1,9% à 1,6%, selon des chiffres rapportés par l'agence de presse italienne Ansa.

Zone euro
Sur l'ensemble de la zone euro, le FMI n'attend plus pour 2011 que 1,9% de croissance, contre 2% auparavant, et 1,4% en 2012 (contre 1,7%). Seule l'Allemagne parvient à tirer son épingle du jeu : la prévision de croissance reste inchangée pour l'année en cours, à 3,2%. Toutefois, elle passerait  de 2% à 1,6% en 2012.

Etats-Unis
De l'autre côté de l'Altantique, les nouvelles sont également mauvaises : la prévision a chuté de 2,5% à 1,6% pour 2011 et de 2,7% à 2% pour 2012!
L'autre mauvaise nouvelle dans la zone euro se situe du côté de l'inflation. Cette dernière devrait rester nettement supérieure à 2% dans les mois qui viennent, a estimé lundi le président de la banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet. "Tout le monde comprend, en particulier dans la situation présente, qu'il est décisif que la BCE maintienne ses prévisions d'inflation solidement ancrées. C'est décisif pour la confiance en général", a déclaré Jean-Claude Trichet devant la commission des Affaires économiques et monétaires du parlement européen.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110829trib000645216/croissance-mondiale-les-previsions-qui-font-peur.html#xtor%3dEPR-2-[Morning+Briefing]-20110830 

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*Le Premier ministre Donald Tusk à Bruxelles...*

Polska prezydencja w Radzie UE
Pendant sa visite d’un jour, le Premier ministre Donald Tusk rencontrera le chef de la CE, José Manuel Barroso, et le président du PE, Jerzy Buzek.

Le chef du gouvernement polonais se rendra à Bruxelles. Pendant sa visite d’une journée, le Premier ministre rencontrera notamment le chef de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le Président du Parlement européen, Jerzy Buzek. Les entretiens porteront sur les réformes économiques dans la zone euro et au sein de l’Union européenne, sur la coopération dans le cadre du Pacte Euro Plus et sur le Cadre financier  pluriannuel de l’UE. La discussion concernera également l’avancement des travaux sur le « six-pack », c.-à-d.  le paquet de six règlements et directives visant à reformer la gouvernance économique. Le Premier ministre Tusk présentera également le projet d’une conférence politique dédiée au budget de l’UE, proposé par la présidence polonaise.
Pendant sa visite à Bruxelles, Monsieur  Donald Tusk participera à l’inauguration de l’Esplanade Solidarność 1980, organisée par le Parlement européen.  L’avenue qui longe les nouveaux bâtiments du PE à Bruxelles portera le nom du syndicat polonais. En plus du chef du gouvernement polonais participeront à la cérémonie le Premier ministre belge Yves Leterme, le président du Sénat polonais Bogdan Borusewicz et l’ex-président Lech Wałęsa.

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*L'étrange comptabilité des sociétés chinoises fait scandale à Wall Street*

Des dizaines de sociétés chinoises cotées à Wall Street et Toronto sont soupçonnées d'avoir publié des résultats frauduleux. Sino-Forest, la plus célèbre d'entre elles, est en pleine tourmente. Le scénario est souvent le même. 
Explications.
  Les efforts de Carson Block ont fini par payer. Depuis des mois, le patron du hedge fund Muddy Waters, basé à Hong Kong, dénonce dans des rapports incendiaires de graves irrégularités dans les comptes d'entreprises chinoises cotées en Amérique du Nord. Dans le collimateur de l'investisseur, habitué à parier sur la chute du cours des sociétés visées, ont notamment figuré China Media Express et Rino International.

Si ces cas sont loin d'être isolés, le scénario est généralement le même : un fonds spéculatif émet de sérieux doutes sur une entreprise chinoise cotée aux Etats-Unis ou au Canada, son cours de Bourse s'effondre, puis son auditeur prend ses distances.

Une vingtaine de sociétés retirées de la cote
Au cours des derniers mois, des dizaines de sociétés chinoises ont défrayé la chronique (China Electric, Duoyan...). D'après l'agence Reuters, trente ont vu leur cabinet d'audit démissionner et une vingtaine ont dû suspendre leur cotation sur des Bourses américaines. Dernier développement : lundi soir, l'éditeur de logiciels Longtop Financial Technologies a averti que le gendarme des marchés financiers américain (SEC) pourrait le poursuivre en justice, en raison de ses pratiques comptables.

Disciples chinois de Bernard Madoff
Mais c'est le cas de Sino-Forest qui fait le plus de bruit. Le 2 juin dernier, Muddy Waters publie un rapport révélant, documents à l'appui, que le groupe a exagéré la taille de ses revenus et de ses actifs forestiers. Le « short seller » Carson Block n'hésite alors pas à comparer les pratiques de la direction à celles de Bernard Madoff ! Celle-ci se défend, en vain...

Chute abyssale à Wall Street et Toronto
L'action de Sino-Forest s'effondre ensuite de 67% à Toronto, jusqu'à ce que l'OSC (« Ontario Securities Commission »), la plus importante autorité canadienne de marché, en décide la suspension jeudi dernier. A Wall Street, où Sino-Forest est coté sur le marché de gré à gré (« over the counter »), le titre lâche 72% à 1,38 dollar vendredi dernier.
Une "démission volontaire"
L'affaire ne s'arrête pas là. Dimanche, Allen Chan, le PDG du groupe, annonce qu'il abandonne ses fonctions. Une « démission volontaire » selon le communiqué de Sino-Forest, bien que l'OSC avait demandé son départ et l'ouverture d'une enquête à la veille du week-end. Et ce lundi, Moody's a annoncé une forte dégradation de la notation du groupe (de B à CCC-), emboîtant le pas de Standard & Poor's qui se refuse désormais à le noter.

Des fusions "inversées" et controversées
Selon les médias américains, plusieurs sociétés chinoises cherchent à sortir de la cote et à se vendre à des spécialistes du capital investissement (voir la vidéo de la chaîne CNBC). Un exercice périlleux tant la réputation de certaines est ternie. Les opérateurs se méfient surtout des valeurs dans le secteur des ressources extractives (mines, forêts...) et celles ayant fait l'objet d'une « fusion inversée », technique qui permet d'avoir accès aux marchés boursiers américains, en rachetant une société cotée aux Etats-Unis. D'après la SEC qui engage les investisseurs à la plus grande vigilance, entre janvier 2007 et mars 2010, 159 sociétés chinoises ont réalisé une « reverse merger ».

http://www.latribune.fr/bourse/20110829trib000645229/l-etrange-comptabilite-des-societes-chinoises-fait-scandale-a-wall-street.html#xtor%3dEPR-2-[Morning+Briefing]-20110830 

Bien à vous,
Morgane BRAVO

lundi, août 29, 2011

*Les banques centrales exhortent les politiques à agir...*

CRISE DE LA DETTE 

Le président de la Fed, Ben Bernanke, s'est à nouveau engagé à recourir à tous les outils nécessaires pour stimuler l'activité mais plaide pour une relance vigoureuse de l'économie américaine. Prochain rendez-vous : le 21 septembre
Pour la vingt-neuvième année consécutive, le symposium de Jackson Hole, dans les montagnes du Wyoming, réunissait en cette fin août les banquiers centraux les plus puissants de la planète et le gratin de la finance mondiale, sous la houlette de la banque de réserve de Kansas City. Cette grand-messe, avant tout académique, était pourtant attendue avec fébrilité par les marchés, dans un contexte de turbulences financières presque convulsives. Le coup de froid qui s'abat sur les économies des pays riches, à un moment où l'inflation refait surface, se double des crises de la dette souveraine des maillons faibles de la zone euro et des finances publiques des États-Unis, qui leur ont valu une humiliante sanction de l'agence de notation Standard & Poor's : le retrait de leur précieux triple A.
Tout se passe comme si la tempête financière déclenchée à la mi-2007 par la crise des subprimes, aggravée par la faillite de la banque Lehman Brothers en septembre 2008 puis par le plongeon dans la récession des grands pays industrialisés, ne devait pas connaître de répit, forçant les banques centrales à jouer un rôle inédit de pompiers à plein-temps, obligées d'occuper le terrain sans interruption en puisant dans leur boîte à malice des solutions à une crise elle aussi sans précédent.
La Banque centrale européenne, qui avait été la première à plonger dans le grand bain dès le début août 2007 en injectant massivement des liquidités, a dû reprendre du service en août dernier devant la contamination de la crise grecque à de grandes économies (lire ci-dessous). La Réserve fédérale dont l'opération, qui porte le nom de code de « QE2 », lancée début novembre 2010 pour un montant de 600 milliards de dollars d'achats de titres de la dette publique américaine, a été finalisée le 30 juin dernier, continue de réinvestir les produits de ses achats de titres engrangés depuis 2008, lors de la première phase d'assouplissement quantitatif. On attendait de Ben Bernanke, son président, qu'il clarifie sa position sur un hypothétique « QE3 » et tout du moins qu'il apporte de nouvelles réponses aux défis du jour, à commencer par la croissance anémique de 1 % du PIB en rythme annualisé, comme il s'y était engagé lors de la dernière réunion de la Fed le 9 août. Outre la promesse de maintenir les taux à un niveau voisin de zéro pendant au moins deux ans, le patron de la Fed avait également promis de recourir à toute « la panoplie d'outils » dont il dispose pour stimuler l'économie. Promesse réitérée vendredi, sur fond de diagnostic sombre sur l'économie américaine et de semi-échec des deux « QE » pour stimuler la croissance et l'emploi. Parmi ces mesures, que Bernanke n'a pas détaillées, figurent l'augmentation de la maturité du portefeuille de la Fed ou la baisse des taux sur les réserves des banques placées auprès de l'institution. Outils qui seront passés sous revue lors de la prochaine réunion de la Fed prolongée d'une journée, les 20 et 21 septembre, mais il semble bien que le « QE3 » potentiel ait du plomb dans l'aile. Une aubaine pour le dollar qui en a profité pour s'offrir un rebond généralisé.

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*La participation de la présidence à la réunion de la Commission ECON du PE*

Udział prezydencji w posiedzeniu Komisji ECON PE
Le 29 août, le ministre des Finances Jacek Rostowski, en sa qualité de représentant de la présidence du Conseil de l'UE, prendra part à une réunion supplémentaire et extraordinaire de la Commission pour les affaires économiques et monétaires du PE (ECON). 

La décision de la présidente de la Commission ECON, Sharon Bowles, de convoquer la réunion a été prise suite à un développement défavorable de la situation sur les marchés financiers des États membres de l'UE.
La réunion aura la forme d'un débat plénier, pendant lequel, hormis la présidence, prendront également parole : le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Trichet, le Commissaire européen pour les affaires économiques et monétaires, Olli Rehn et le président du Conseil de stabilité financière, Mario Draghi. Les membres de la Commission ECON et les invités discuteront notamment des questions politiques liées aux menaces actuelles dans le domaine monétaire et économique et des propositions financières et institutionnelles ayant pour but de renforcer la stabilité du marché européen financier.
Selon l'opinion de la présidence, les actuels défis économiques et financiers dans la zone euro ont une conséquence directe sur le rythme de la croissance économique de l'Union européenne dans son ensemble. La présidence insiste sur sa priorité qu’est la croissance économique et reste persuadée que les résultats de toutes les initiatives présentées actuellement se traduiront rapidement et durablement, dans la mesure du possible, par des actions concrètes. Ces actions sont, selon la présidence, d’une importance fondamentale pour le succès du projet européen.
La sortie de la crise demande des actions solidaires de la part des États membres et des institutions communautaires. A présent, il est impératif de mettre en application les dispositions qui ont été prises au cours des dernières semaines. Les plus importantes concernent le changement des règles du fonctionnement du Fonds européen de Stabilité financière (FESF), qui ont été adoptées le 21 juillet lors du sommet des États de la zone euro. Dans le cadre du mandat élargi, le FESF pourra prendre des décisions à caractère préventif, procéder aux prêts aux gouvernements dans le but de renforcer des institutions financières et aura le droit d'intervenir sur les marchés secondaires. On a également décidé de baisser les taux d'intérêt des prêts, et cette solution sera appliquée aux prêts pour la Grèce, l'Irlande et le Portugal. Ces solutions suivent les propositions de la présidence émises déjà au début de juillet.
La présidence soutient toutes les actions ayant pour objectif de renforcer la crédibilité économique de l'UE. Cela sert aussi bien à sortir de la crise actuelle qu'à éviter les crises suivantes dans l’avenir. Dans ce contexte, la présidence travaillera pour atteindre un compromis en ce qui concerne le paquet de six propositions législatives qui renforceront le Pacte de stabilité et de croissance (dit le « six-pack »).
La présidence est également d'avis que la consolidation fiscale, qui a pour but de réduire durablement la dette publique, devrait être une priorité pour tous les États membres. Dans ce contexte, l'idée d’instaurer un plafond constitutionnel de la dette – analogique à celui qui existe déjà dans la législation polonaise – est une proposition qui bénéficie d'un entier support de la Pologne et est conforme aux propositions formulés par la Pologne dès le début du débat sur le renforcement de la gouvernance économique de l'UE.
La Pologne soutient pleinement la proposition selon laquelle les États membres de la zone euro devraient entreprendre toutes les actions possibles pour la croissance de la concurrence et la création de nouveaux emplois. Il est nécessaire de concilier des inévitables - là où c'est nécessaire - ajustements fiscaux prenant forme de réduction des dépenses publiques avec des actions de stimulation ou à caractère d'urgence entreprises par les États membres.
La présidence attire l’attention sur le fait que les actions entreprises ne doivent pas creuser l’écart entre les pays de la zone euro et hors zone euro. Tous les États membres et les institutions européennes doivent participer à des prises de décisions d'une manière la plus complète et la plus coordonnée.
Małgorzata Brzoza, porte parole de la présidence au Ministère des Finances

Polska prezydencja w Radzie UE
Bien à vous,
Morgane BRAVO

*La route de l'UE passe par Pristina...*

En visite à Belgrade, la chancelière allemande Angela Merkel a conditionné l'entrée de la Serbie dans l'Union européenne à l'abandon des institutions parallèles serbes au Kosovo. Pour l'éditorialiste de Politika, il est clair que Belgrade doit se montrer plus conciliant au sujet de son ancienne province.

Tout cela, on l'a entendu il y a un an. On savait parfaitement ce que la chancelière allemande allait poser comme conditions à l'entrée de la Serbie dans l'Union européenne (UE).” C'est ce que m'a répondu un haut fonctionnaire sous couvert d'anonymat lorsque je lui ai demandé si Angela Merkel avait pris au dépourvu Belgrade. Lors de sa visite, elle a en effet pressé les autorités serbes de démanteler les structures parallèles serbes au Kosovo. [Belgrade ne reconnait pas l'indépendance de son ancienne province. Le 17 février 2008, le Kosovo avait déclaré unilatéralement son indépendance, reconnue depuis par 81 Etats.] Donc, à Belgrade tout le monde savait à quoi s'attendre. Pourquoi alors Angela Merkel et Boris Tadic sont apparus devant les journalistes en n'essayant même pas de cacher qu'ils ont eu des entretiens pour le moins "difficiles" ? La rencontre qui aurait dû durer quinze minutes s'est étalée sur trois quarts d'heure. Pour quelle raison ? Seuls Merkel et Tadic le savent. N'empêche, les deux parties ont fait de sorte qu'il y ait des fuites.

Certes, les interprétations de cette rencontre ont été bien plus positives dans les cercles diplomatiques que dans la presse belgradoise. Les diplomates ont estimé que ces deux objectifs ont été atteints : les relations bilatérales sont excellentes et l'Allemagne a confirmé qu'elle voulait aider la Serbie sur son chemin vers l'UE. D'après des sources diplomatiques, Angela Merkel n'a pas demandé à la Serbie de reconnaître l'indépendance du Kosovo et a réitéré son opposition à toute action unilatérale de la part de Pristina.

Mais il est clair qu'on n'a jamais dit à la Serbie de manière aussi explicite que le chemin vers Bruxelles passait par Pristina. L'opinion publique a-t-elle compris ce message ? Regardons le pire des scénarios. Que Mme Merkel ait dit, par exemple, que la candidature de la Serbie était conditionnée au démantèlement des structures parallèles serbes au Kosovo et que M. Tadic lui ait répondu que c'était là une demande impossible. Alors si les deux interlocuteurs décidaient de camper sur leurs positions, on s'acheminait droit vers une impasse que l'on pourrait résumer par la formule : "Ni l'UE, ni le Kosovo". Un scénario qui n'est bon pour personne et qui pourrait être tragique pour la Serbie et les Serbes. L'UE montrera une fois de plus qu'elle n'est pas capable de résoudre les problèmes sur son continent, et la Serbie restera le caillou dans la chaussure qui n'arrêtera pas de la gêner. Il en résulterait l'isolation de la Serbie et la menace pour les Serbes d'être définitivement chassés du Kosovo.

Mais si Angela Merkel s'est contentée de demander  – ce qui semble être le cas – à Belgrade d'arrêter de saboter les négociations avec Pristina et de régler le problème des taxes de douane, on a nos chances d'obtenir le statut de candidat à l'UE tout en continuant d'exercer une certaine influence dans le nord du Kosovo. Désormais, la balle est dans le camp de Boris Tadic. Bruxelles va suivre de près la poursuite des négociations entre Belgrade et Pristina, prévues le 2 septembre, afin de décider quelle position adopter. Dans ce puzzle politique, une chose est certaine : Belgrade ne peut rien faire au Kosovo sans l'UE. La Russie et la Chine (pays alliés de Belgrade) sont loin – et ils n'ont rien à faire de nos histoires. Si on a encore un doute, il suffit de voir ce qui arrive à Kadhafi... 


Bien à vous,
Morgane BRAVO

samedi, août 27, 2011

*Christine Lagarde's View From The Top...*


New IMF chief on gender, power and shepherding the global economy through an era of upheaval.

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*L’entretien du Premier ministre Donald Tusk avec le chef du Conseil européen*

Polska prezydencja w Radzie UE

Le chef du gouvernement s’est entretenu avec le président du CE de la situation dans la zone euro et des préparatifs au sommet du Partenariat oriental.

La situation dans la zone euro, la réforme de la gouvernance économique et les préparatifs au sommet du Partenariat oriental à Varsovie ont été des sujets majeurs de l’entretien téléphonique du Premier ministre polonais avec le président du Conseil européen Herman van Rompuy, tenu cet après-midi.

L’entretien fait partie des consultations permanentes du chef du gouvernement polonais avec le président du CE dans le cadre de six mois de la présidence du Conseil de l’UE.

Konrad Niklewicz, porte-parole de la présidence polonaise du Conseil de l’Union européenne

Polska prezydencja w Radzie UE

Bien à vous,
Morgane BRAVO

vendredi, août 26, 2011

*Revue de presse européenne...*


Tages-Anzeiger - Suisse
L'Italie s'assure le pétrole et le gaz libyens
Le Premier ministre italien Silvio Berlusconi a garanti jeudi à Milan 350 millions d'euros au chef du Conseil national de transition libyen, Mahmoud Djibril. Lors de cette rencontre, il a également été question de la reprise de l'extraction de pétrole et de gaz par un groupe italien. Cela illustre bien l'hypocrisie de l'Occident, estime le quotidien libéral Tages-Anzeiger, même si cela est positif pour la Libye : "Berlusconi est-il un gros hypocrite ? Certainement, mais ce n'est pas le seul. … 'Si la Libye est libre aujourd'hui, ce n'est pas seulement parce que l'Occident apprécie tant la Libye, mais aussi parce que le pays a du pétrole', écrit le think-tank European Council on Foreign Relations. C'est peut-être vrai, mais la guerre n'a pas été menée au nom du pétrole. L'intervention de l'OTAN a été mise en place parce que l'Occident avait poussé trop loin son hypocrisie à l'égard de Kadhafi. On vient de changer de camp avec succès. Les affaires peuvent reprendre. Ce qui est positif dans tout cela, c'est que les pétrodollars du futur gouvernement libyen permettront la reconstruction du pays. Les groupes pétroliers ont également intérêt à ce que règnent une certaine sécurité juridique pour leurs affaires et un environnement sûr pour leurs collaborateurs. La population libyenne profitera de ces deux facteurs." (26.08.2011)
» informations complémentaires (lien externe, allemand)

Népszabadság - Hongrie
L'Occident a les mains liées en Syrie
Tandis que la dictature libyenne est sur le point de disparaître, le régime de Bachar Al-Assad en Syrie continue de réprimer violemment les insurgés. Le quotidien de centre-gauche Népszabadság explique pourquoi l'Occident ne peut pas intervenir en Syrie : "La Syrie est au cœur du monde arabe. … Elle joue un rôle clé dans le conflit au Proche-Orient, la stabilité de la Syrie est donc dans l'intérêt de ses voisins. … Les forces militaires syriennes se comportent différemment des armées en Tunisie, en Egypte ou même en Libye. Il n'y a aucun signe permettant de dire qu'elles aient tourné le dos à Al-Assad ou qu'elles se soient identifiées à l'opposition au régime. Si l'on en croit les rapports, la société syrienne est rangée derrière Al-Assad. … L'Occident ne peut donc rien faire de plus pour le moment que de s'interroger sur l'opportunité de sanctions et, le cas échéant, sur la nature de celles-ci. Doit-il soutenir l'opposition d'une quelconque manière symbolique ? Il y a en tout cas une chose que l'Occident ne doit pas vouloir : un nouveau bain de sang et une guerre régionale aux conséquences imprévisibles." (26.08.2011)
» article intégral (lien externe, hongrois)

Les Echos - France
Timide plan de rigueur en France
Les mesures envisagées par le gouvernement français pour lutter contre le déficit budgétaire, comme des augmentations d'impôts pour les riches et les grandes entreprises ou des taxes sur les boissons, ne sont que de la poudre aux yeux, estime le journal économique Les Echos : "Ce plan devrait suffire si la croissance résiste. Mais au fond, on se contente de racler les fonds de tiroir. Comme un budget en fin de préparation, quand les fonctionnaires grattent quelques centaines de millions par-ci par-là pour arriver à un chiffre de déficit raisonnable. La hausse de la taxe sur les cigarettes et les alcools est typique de ces derniers arbitrages. On est donc dans une démarche technocrate et non politique. Les vraies décisions sont renvoyées à l'après-présidentielle." (26.08.2011)
» article intégral (lien externe, français)

Rzeczpospolita - Pologne
Merkel sous la pression de son parti
Le président allemand Christian Wulff a critiqué mercredi la politique de la dette menée par l'UE, et l'ex-chancelier Helmut Kohl a jugé que la politique étrangère du gouvernement allemand était dénuée d'orientation. Cela montre à quel point la position de la chancelière s'est affaiblie, écrit le quotidien conservateur Rzeczpospolita : "Quand un président fédéral aussi calme et aussi peu loquace que Christian Wulff s'attaque en des termes aussi acerbes à la Banque centrale européenne et vilipende les dépenses déraisonnables censées maintenir en vie les Etats en faillite, cela montre bien que la politique allemande est en ébullition. … La position de Merkel semblait ne pas être menacée jusque-là, car le seul candidat sérieux au poste de chancelier dans le camp chrétien-démocrate, Karl-Theodor zu Guttenberg (CSU), a été mis sur la touche après le bruyant scandale de plagiat. Mais les évènements récents sont peut-être le signe de prochaines demandes de démission à l'encontre d'Angela Merkel. Il y a peu de temps encore, cela était du domaine de la science-fiction." (26.08.2011)
» article intégral (lien externe, polonais)

EURO/TOPICS

Bien à vous,
Morgane BRAVO

mercredi, août 24, 2011

*Les premières semaines de la présidence déjà derrière nous...*

Présidence polonaise du Conseil de l'UE

Les premières semaines de la présidence polonaise du Conseil de l’Union européenne sont déjà derrières nous. Ce fut une période de travail intense. Les fraises polonaises ont gagné les cœurs des députés européens à Strasbourg et une renommée dans toute l’Europe. Même le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, n’a pu résister à leur goût. Grâce aux efforts des commissaires européens et du ministre polonais de l’agriculture, l’embargo sur les légumes polonais en Russie, imposé suite à l’éclatement de l’épidémie liée à la bactérie E. Coli, a été levé.
Le programme des travaux de la présidence polonaise dans le domaine de l’agriculture, présenté respectivement au sein des commissions du Parlement européen pour l’agriculture, la pêche et l’environnement, a reçu un large soutien. Les présidents des dites commissions tout comme leurs membres ont déclaré leur volonté de coopérer.

La conférence sur l’utilisation énergétique de la biomasse d’origine agricole, organisée à Sopot, a permis de lancer le débat sur ce dossier au niveau de l’UE, ce qui constituait l’un des objectifs principaux de la présidence polonaise. Elle a attiré l’attention des sociétés européennes sur des opportunités de développement des zones rurales que suscite le recours à la biomasse. D’ailleurs, l’usage des déchets agricoles constitue l’un des outils de la diversification des sources de revenus dans l’agriculture et contribue à l’amélioration de la sécurité énergétique.

Au début de la présidence, s’est tenue à Bruxelles la réunion du Conseil des Ministres de l’Agriculture et de la Pêche (AGRIPECHE), la première présidée par le ministre Marek Sawicki. Lors de cette séance, la Commissaire européenne à la Pêche, Maria Damanaki, a présenté une proposition de réforme de la politique commune de la pêche. Ce paquet législatif comprend cinq éléments, et la présidence polonaise entend mener à terme la première discussion sur ces cinq composantes. Le paquet des réformes vise d’une façon générale à établir des principes régissant les activités de pêche et d’aquaculture de manière à garantir, à long terme, des conditions environnementales durables et à maintenir la sécurité de l’approvisionnement alimentaire.

Lors la réunion du Conseil « AGRIPECHE », la Commission européenne a également présenté son « Livre vert sur les actions de promotion et d’information en faveur des produits agricoles » qui permettra d’entamer le débat sur les évolutions possibles de la forme de cette politique. Cela revêt une importance primordiale pour la présidence, car la promotion des produits agroalimentaires européens sur les marchés de l’UE et bien au-delà constitue l’un des facteurs clés de la compétitivité de l’agriculture européenne. Les questions liées à la promotion des produits agroalimentaires se trouveront également au cœur du débat lors de la réunion informelle des ministres de l’Agriculture de l’UE qui sera organisée en septembre prochain, à Wrocław.

Par ailleurs, le mois de juillet dernier fut une période de promotion intense des légumes et des fruits. « Le temps est à la tomate, à la pomme, à la poire, au chou-fleur... ». C’est avec ces propos que le ministre Marek Sawicki a initié la campagne de sensibilisation BezpieczneWarzywa.pl [Légumessûrs.pl] dont le but est de promouvoir les légumes et les fruits en tant que produits sains et sûrs.

Au cours du premier mois de la présidence polonaise, le ministre Marek Sawicki a figuré parmi les personnalités politiques les plus populaires et les plus citées en Pologne. Son nom a été évoqué dans presque 700 publications nationales portant sur la présidence, ce qui a permis au ministre de se placer à la 6ème place sur la liste des hommes politiques polonais dont les travaux ont bénéficié d’une couverture médiatique.
www.minrol.gov.pl
Polska prezydencja w Radzie UE
Bien à vous,
Morgane BRAVO

*L’aide accordée par le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation : a triplé en 2010 pour dépasser les 83 millions d'euros*

Un homme remettant ldes outils de jardinage à un autre homme

























Selon le rapport annuel adopté par la Commission européenne, près de 23 700 travailleurs licenciés par suite de la crise économique et d’évolutions structurelles majeures du commerce mondial ont reçu l’an dernier une aide du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM); le nombre de bénéficiaires a ainsi plus que doublé par rapport à 2009.

Les 83,5 millions d'euros versés par le FEM à neuf États membres (Allemagne, Danemark, Espagne, Irlande, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovénie) doivent permettre aux autorités nationales d’aider, pendant une période de 24 mois à compter de la date d’introduction de la demande, les travailleurs mis au chômage à trouver de nouvelles possibilités d’emploi.

Le Fonds cofinançait 65 % des mesures, les 35 % restants étant pris en charge par des sources nationales. Parmi les mesures concrètes destinées aux demandeurs d’emploi figuraient une assistance intensive et personnalisée à la recherche d’un emploi, divers types de formations professionnelles, des activités de perfectionnement et de recyclage, des incitations et allocations provisoires pour la durée des mesures actives, ainsi que d’autres services d’accompagnement tels que des programmes d’aide à la création d’entreprise et des dispositifs publics en faveur de l’emploi.

Trois fois plus de dossiers ont été approuvés en 2010 qu'en 2009, et les États membres ont bénéficié d’un cofinancement du Fonds plus élevé de 60 %.

Contexte

La Commission a reçu 31 demandes d’intervention du FEM en 2010, soit une de plus qu’en 2009. Celles-ci ont été déposées par 12 États membres, qui ont sollicité un montant total de 169 994 542 EUR afin de venir en aide à 31 995 travailleurs licenciés dans 16 secteurs. Trois États membres ont introduit leur première demande en 2010: la République tchèque, la Pologne et la Slovénie.

Bien à vous,

Morgane BRAVO

lundi, août 22, 2011

*Union européenne : la nouvelle union soviétique ?*


Vladimir Boukovsky, l'un des plus célèbres dissidents soviétiques, n'a pas cessé de lutter contre le totalitarisme.
Aujourd'hui citoyen britannique, il poursuit ici son combat contre ce qu'il estime être l'une de ses formes les plus insidieuses.
" De la même manière que l'URSS, "union inaltérable de républiques libres" comme le proclamait l'hymne soviétique, fut créée jadis pour apporter le bonheur à l'humanité, une nouvelle Union hégémonique tente de voir le jour sur le continent européen. Comme son prédécesseur soviétique, elle affiche de vertueux principes de liberté, de progrès, de droits de l'homme. Et comme son prédécesseur soviétique, elle emploie les mêmes arguments spécieux pour assurer sa pérennité et discréditer toute critique. "

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*L'IDENTITE EUROPEENNE*

      
      
      

*Le Premier ministre Donald Tusk : « L’Union a besoin d’une gouvernance économique renforcée »*

Source: KPRM

« Nous n’avons pas peur, et nous ne devrions pas avoir peur, nous – la Pologne et la présidence du Conseil de l’UE – de toute action qui renforcerait la gouvernance économique de l’Union européenne » - a déclaré le Premier ministre, Donald Tusk, lors de son intervention, vendredi dernier, à la Diète polonaise.

Le chef du gouvernement polonais a souligné que la Pologne, assurant la présidence tournante de l’Union européenne, entend entamer elle-même des efforts actifs visant à renforcer la gouvernance économique de l’Union. Parmi l’une de ses actions prioritaires se trouve la clôture, le plus tôt possible, des travaux sur un paquet de six actes législatifs (des règlements et une directive), dit « six-pack », portant sur le renforcement de la gouvernance économique. « Nous agissons en faveur de l’adoption de ces six actes au Parlement européen. » - a mis en avant Tusk.

Lors de son allocution à la Diète, le chef du gouvernement polonais s’est également référé aux conclusions de la récente réunion de la chancelière allemande, Angela Merkel et du président de la République française, Nikolas Sarkozy. « Nous ne craignons pas peur que les réunions des dirigeants politiques de la zone euro aboutissent au renforcement de sa gouvernance économique, car la zone euro en a absolument besoin. » -  a souligné le Premier ministre Tusk, en rappelant que l’économie polonaise est étroitement liée à la zone euro, aussi bien par ses exportations que par ses importations.

« Nous allons également souligner à Bruxelles, lors de nos contacts bilatéraux, que la présidence polonaise a attendu de cette réunion, et continuera à attendre des réunions futures dans des formats européens différents, des décisions plus rigoureuses concernant la gouvernance économique. Nous n’avons aucune crainte de la création d’éléments d’un pouvoir contraignant à l’économie européenne. Nous agirons en faveur de leur création effective, car ils offriront la chance de discipliner ceux des membres de la zone euro qui par leur manque de discipline remettent en question le sens même de son existence. Nous allons attendre résolument des dirigeants de la zone euro qu’ils fassent valoir les règles adoptées pour la zone euro parmi tous ses membres. » - a affirmé Tusk à la Diète.

« Ce sera également à nous de trancher conjointement ce dilemme : souhaitons-nous une gouvernance économique efficace en Europe, y compris dans la zone euro, au prix de la réduction inconditionnelle et sans exception de l’autonomie des Etats membres dans certains domaines, ou voulons-nous plutôt la relâche de la discipline et une Europe économiquement faible dans la dimension de gouvernance, au prix de la défense des droits des Etats-nations ? » - a conclu le chef du gouvernement polonais.

Les représentants de la présidence s’engagent quotidiennement dans la préparation de la réponse communautaire à la crise.

Le 29 août prochain, le ministre des Finances Jacek Rostowski participera à la session extraordinaire de la Commission « Affaires économiques et monétaires » du Parlement européen, portant sur la gouvernance économique de l’UE. Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, Olli Rehn, commissaire aux Affaires économiques et monétaires et Mario Draghi, président du Conseil de stabilité financière y seront également présents.

Le 30 août, le Premier ministre Donald Tusk se rendra à son tour à Bruxelles où il s’entretiendra, entre autres, avec le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

Konrad Niklewicz, porte-parole de la présidence polonaise du Conseil de l’Union européenne

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Morgane BRAVO

*DESHABILLONS-LES : Sur la scéne internationale...*


Tunisie, Egypte ou encore Libye. Au-delà des polémiques sur les vacances des uns et les maladresses des autres, quels sont les mots choisis quand on parle de politique étrangère ? Y a-t-il une rupture ou au contraire une continuité dans la manière de mettre en mots la diplomatie ? Pour répondre à ces questions et pour déshabiller en tout bien tout honneur les politiques en tenue de diplomates quatre invités.

Avec :

Alain RENAUT, Professeur de philosophie politique - Paris IV

Gaël SLIMAN, Spécialiste de l'opinion - Institut BVA

François THUAL, Géopolitologue.

Denis BERTRAND, Sémiologue - Paris VIII

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*La France vue de l'étranger ...*


Certains dirigeants européens soulignent l'importance du déficit primaire français, l'un des plus lourds de la zone euro.
  Certes, les propositions franco-allemandes pour stabiliser la zone euro vont dans la « bonne direction » mais, avant toute chose, la France a un « grand besoin de rattrapage » avec son déficit public « beaucoup trop élevé » et « une Constitution qui n'inclut pas de seuil plafond de dette ». Cette déclaration du ministre luxembourgeois des Finances, Luc Frieden, traduit bien l'exaspération de certains pays, face à une France donneuse de leçons.

En Allemagne, Angela Merkel se garde bien de critiquer Paris. Mais certains économistes le font pour elle, appelant régulièrement le gouvernement français à une plus grande rigueur. Ainsi, Wolfgang Glomb, ancien directeur des affaires économiques au ministère allemand des Finances, soulignait récemment dans les colonnes de « La Tribune » l'ampleur des efforts à réaliser, mettant en avant un indicateur peu présent dans le débat public, mais observé à la loupe par les marchés, celui du déficit primaire. Il s'agit du déficit — ou excédent — hors paiement des charges d'intérêt sur la dette. Si ce solde est négatif, cela signifie que les intérêts sur cette dette sont financés par une dette supplémentaire, ce qui n'est jamais bon signe. Le risque existe d'un effet boule de neige : plus de dette implique des charges d'intérêt plus lourdes, qui augmentent la dette, etc. Voilà pourquoi cet indicateur est observé de près. Corrigé de l'impact de la conjoncture, la France affiche un solde primaire négatif, contrairement à l'Allemagne, l'Italie, le Portugal. Cela signifie que le déficit français est, pour beaucoup, structurel.
 

Cette vision « catastrophiste » doit être corrigée du niveau d'endettement. Et surtout du vieillissement de la population, synonyme d'affaiblissement à venir de la croissance. Autrement dit, un pays même relativement peu endetté, tel que les Pays-Bas (dette égale à 63 % du PIB, contre 85 % en France), devra afficher un excédent primaire (excédent hors charges d'intérêt) supérieur à un pays à la démographie dynamique, s'il veut ramener sa dette dans les normes du traité de Maastricht, à savoir 60 % du PIB.

Ainsi, selon des calculs des économistes du Crédit Agricole, les Pays-Bas seraient contraints d'afficher un excédent primaire équivalent à 6,5 % du PIB s'ils veulent respecter ce critère. Le chiffre retenu serait 3,9 % pour l'Allemagne, contre 2,3 % pour la France.

  http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20110822trib000643506/la-france-vue-de-l-etranger-.html

Bien à vous,
Morgane BRAVO

vendredi, août 19, 2011

*Accréditations pour le Sommet du Partenariat oriental*

Polska prezydencja w Radzie UE
         
 Le Centre d’information du gouvernement tient à informer de la tenue du Sommet du Partenariat oriental les 29 et 30 septembre prochains, à Varsovie.

Les journalistes désireux de couvrir les travaux du Sommet sont conviés à remplir en ligne et à adresser le formulaire d’accréditation au plus tard le jeudi 15 septembre prochain, 12h. Le formulaire est disponible à l’adresse suivante : https://media-accreditation.pl2011.eu/

ATTENTION ! Les formulaires d’accréditation envoyés après cette date ne seront pas acceptés.
A NOTER ! Dans le champ « Besoins / exigences particulières concernant la couverture médiatique », veuillez indiquer la marque et le numéro de véhicule de diffusion ainsi que le nombre d’emplacements de radio et de télévision demandés. La notification de ces données constitue une condition préalable à l’attribution d’un emplacement et à l’autorisation d’une installation de véhicules de diffusion ainsi qu’à l’obtention d’un accès à des points de radio et de télévision. Etant donné le nombre limité d’emplacements disponibles, les organisateurs ne peuvent garantir la totalité des demandes d’emplacements destinés aux médias indiquées dans le formulaire.

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Bien à vous,
Morgane BRAVO

jeudi, août 18, 2011

*Conférence inaugurale de PARES : Partenariat entre les services de l’emploi*

Conférence inaugurale de  PARES – Partenariat entre les services de l’emploi



PARES, le Partenariat entre les services de l’emploi, sera lancé les 28 et 29 septembre à Bruxelles. 

Cette initiative vise à encourager le dialogue entre les services de l’emploi à l’échelle européenne.
La conférence vise également à initier un débat entre les services de l’emploi du secteur public, du secteur privé et du secteur tertiaire, ainsi qu’avec les fournisseurs de services dans le secteur bénévole et associatif concernant le programme PARES et ses objectifs.

Les modèles actuels de coopération et de partenariat entre les services de l’emploi seront présentés avec des études de cas afin de:
  • dresser le profil initial et factuel des actions à venir au sein de PARES
  • identifier les défis et les coopérations potentielles dans les domaines d’intérêt commun
  • définir des cadres pour la mise en œuvre de services complémentaires
La conférence inaugurale est la première étape de l’initiative plus vaste «PARES – Dialogue stratégique», qui comprend une série d’événements d'échange plus restreints et une conférence de diffusion en 2012.
Participation exclusivement sur invitation.
Ville icône   Ville: Bruxelles (Belgique)

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Morgane BRAVO
 

*Une taxe financière doit concerner toute l'UE, dit Dublin ...*


Le ministre des Finances irlandais a prévenu mercredi qu'il insisterait pour que toute taxe sur les transactions financières s'applique à l'ensemble de l'Union européenne (UE) et pas à la seule zone euro, symbole du parcours du combattant qui attend le projet de Paris et Berlin.

Ces propos de Michael Noonan ont reçu un écho immédiat du côté des banques allemandes, également opposées à une imposition à deux vitesses, tandis que les valeurs financières européennes et les titres des opérateurs boursiers reculaient à la mi-journée en Europe.

"Nous ne pouvons pas avoir une situation où il y a une taxe sur les transactions à Dublin et pas de taxe sur les transactions à Londres", a déclaré le ministre au micro de la RTE irlandaise, réagissant aux annonces effectuées mardi par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.

Le président français et la chancelière allemande ont déclaré qu'ils proposeraient aux Européens d'adopter dès le mois prochain un projet de taxation.

Le sujet est d'autant plus délicat pour l'Irlande qu'elle dispose d'une importante place financière, notamment dans la gestion de fonds, et a fait de ce secteur l'une des clés de voûte de son redressement économique après avoir obtenu fin 2010 un plan de sauvetage de la part de l'UE et du Fonds monétaire international (FMI).

Michael Noonan a expliqué que la question avait déjà été soulevée et rejetée lors d'un sommet le mois dernier et qu'un nouveau projet rencontrerait la même opposition en Europe, y compris de la part des banques françaises.

"Il y aura beaucoup d'objections de la part de pays avec un fort secteur de services financiers, comme le Luxembourg, les Pays-Bas, voire même Paris", a-t-il fait valoir.

"L'un des détails primordiaux que nous devons surveiller, si un genre de taxe sur les transactions est introduit, c'est qu'elle s'applique à l'ensemble des 27 et pas seulement aux 17 pays de la zone euro."

SCEPTICISME
Banques et opérateurs boursiers n'ont pas tardé non plus à réagir à ce projet, se montrant sceptiques.
L'association des banques coopératives allemandes BVR a dit qu'une "taxe Tobin" - du nom de James Tobin, l'économiste qui a le premier proposé cette mesure dans les années 1970 - ne parviendrait pas à rétablir la stabilité sur les marchés si elle ne concernait que la zone euro.

"Malgré tous les efforts légitimes visant à stabiliser les marchés financiers, nous estimons qu'une taxe sur les transactions financières limitée à la zone euro serait inefficace", a-t-elle déclaré.
Pareillement, la fédération bancaire allemande BDB estime qu'une instauration sélective d'une telle taxe aurait pour effet de fausser la concurrence. Elle pense qu'une telle taxe ne parviendra pas à stabiliser les marchés et qu'elle ne produira pas de recettes significatives.
Elle estime enfin qu'une harmonisation européenne de l'IS (impôt sur les sociétés) se traduirait par des risques considérables pour l'économie allemande.

De son côté, Deutsche Börse a prévenu que cette forme de taxation n'était pas adaptée pour accroître l'intégrité et la sécurité des marchés financiers.

L'opérateur de la Bourse de Francfort, dont le titre dévissait d'environ 4% vers 10h30 GMT, ajoute que cette taxe réorienterait les transactions vers des plates-formes où une imposition de ce type est inapplicable.

Ses homologues NYSE Euronext et London Stock Exchange Group, qui se sont refusé à tout commentaire, cédaient respectivement 6,21% et 4,37%.

Côté bancaires, BNP Paribas accuse la deuxième plus forte baisse du CAC 40, avec un recul de 2,13%, Société générale lâche 1,7% et Crédit agricole 0,97%.
L'indice Stoxx Europe 600 des bancaires perd 1,73%.

"En supposant que la taxe proposée repose sur la proposition actuelle de la Commission européenne, soit une taxe de 10 points de base (pdb) sur les actions et les obligations et d'un pdb sur les dérivés, cela multiplierait par 10 à 20 les coûts des transactions", estime UBS dans une note.
La banque suisse souligne que cela pourrait peser sur les projets de fusions-acquisitions et réduire les primes de ce type d'opérations.

Conor Humphries et Carmel Crimmins, avec Harro ten Wolde et Alexander Huebner à Francfort; Jean Décotte pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110817.REU9707/une-taxe-financiere-doit-concerner-toute-l-ue-dit-dublin.html

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Morgane BRAVO

mercredi, août 17, 2011

*1,4 million d’euros du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation pour aider 680 travailleurs de l’industrie de la chaussure au Portugal*

Une femme travaillant dans une usine de chaussures











La Commission européenne a approuvé une demande d’intervention du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM) introduite par le Portugal. D’un montant de 1,4 million d’euros, la subvention prévue vise à faciliter la réinsertion professionnelle de 680 travailleurs ayant perdu leur emploi dans l’industrie de la chaussure.

La Commission soumet actuellement une proposition au Parlement européen et au Conseil de l’Union européenne (UE) afin de dégager les ressources budgétaires nécessaires.
La demande d’aide du Portugal intervient à la suite de 974 licenciements chez Rohde - Sociedade Industrial de Calçado Luso-Alemã, Lda, entreprise de fabrication de chaussures, à Santa Maria da Feira, au Portugal.

Rohde a été touchée par la baisse des ventes et la réduction de la capacité d’investissement résultant de la crise financière et économique.
Ces circonstances, conjuguées à la baisse des commandes de l’entreprise mère, située à Schwalmstadt, en Allemagne, ont conduit à la fermeture de l’usine et au licenciement des travailleurs.
Les quelque mille personnes licenciées par Rohde viennent allonger la liste des demandeurs d’emploi des régions Norte et Centro, où le taux de chômage est déjà supérieur à la moyenne du pays. Une demande d’intervention du FEM en faveur de ces deux régions avait déjà été approuvée en juin 2009.

La région Nord avait obtenu une nouvelle aide du FEM en septembre 2010.

Le train de mesures d’assistance du FEM destiné aux anciens salariés de Rohde - Sociedade Industrial de Calçado Luso-Alemã, Lda couvrira la reconnaissance des compétences, la formation professionnelle, des subventions de formation sur initiative individuelle, la formation et l’aide à la création d’entreprises, le soutien à l’autoréinsertion et les incitations à l’embauche.
Le coût total est estimé à 2,23 millions d’euros, dont 1,44 million devraient être apportés par le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation. Sur les 974 travailleurs qui ont perdu leur emploi, 680 bénéficieront de l’assistance du FEM.
17/08/2011
http://ec.europa.eu/social/main.jsp?langId=fr&catId=89&newsId=1064&furtherNews=yes 

Bien à vous,
Morgane BRAVO 

*La Commission autorise l’Espagne à restreindre temporairement la libre circulation des travailleurs roumains*



Des cartes et une valise avec un autocollant dans lequel c'est écrit 'Europe'

















À la suite d’une demande formulée par les autorités espagnoles le 28 juillet 2011, la Commission européenne a autorisé l’Espagne à restreindre l’accès des travailleurs roumains à son marché du travail jusqu’au 31 décembre 2012, du fait de graves perturbations dans ce domaine.

Ces restrictions s’appliqueront à l’ensemble des secteurs et des régions. La décision ne concerne toutefois pas les ressortissants roumains déjà actifs sur le marché du travail espagnol.
La Commission européenne autorise ces restrictions temporaires compte tenu de l’actuelle situation économique de l’Espagne. La chute sans précédent du PIB (-3,9 % entre 2008 et 2010) a entraîné un taux de chômage record au sein de l’UE, supérieur à 20 % depuis mai 2010.
En outre, l’analyse effectuée par la Commission a établi que les ressortissants roumains résidant en Espagne sont fortement touchés par le chômage, étant donné que 30 % d’entre eux sont sans emploi. En Espagne, 191 400 citoyens roumains étaient sans emploi au premier trimestre 2011, ce qui représente le nombre de chômeurs le plus élevé après celui des citoyens espagnols. Trois ans auparavant, ce chiffre n’était que de 80 100. Au cours de cette même période, le nombre de Roumains employés a chuté de près de 24 %.
Malgré une baisse, probablement causée par la récession économique, du nombre de ressortissants roumains venant travailler en Espagne au cours des dernières années, leur afflux demeure important. Le nombre de Roumains résidant habituellement en Espagne a augmenté, passant de 388 000 au 1er janvier 2006 à 823 000 au 1er janvier 2010.

L’Espagne ayant déjà ouvert son marché du travail à tous les citoyens de l’UE, toute restriction de la libre circulation des travailleurs constitue une dérogation et ne peut être que de nature temporaire. La Commission européenne suivra de près la situation en Espagne et aura la possibilité de modifier ou de révoquer sa décision à tout moment si elle le juge opportun.
D’une manière générale, la libre circulation des travailleurs a eu des effets économiques positifs à l’échelle européenne et a généré une croissance économique dans les pays d’accueil. D’après de récentes estimations, en effet, l’incidence à long terme des flux de population observés entre 2004 et 2009 sur le PIB de l’UE-15 se chiffre à +0,9 %.

Prochaines étapes

La Commission européenne va maintenant informer le Conseil de sa décision. Tout État membre peut, dans un délai de deux semaines ouvrables, demander au Conseil de modifier ou d’annuler la décision de la Commission relative à la suspension de l’application de la législation de l’UE.


Bien à vous,
Morgane BRAVO

mardi, août 16, 2011

*Zone euro : propositions de Merkel et Sarkozy*


Bien à vous,
Morgane BRAVO

dimanche, août 14, 2011

*Réunion des ministres de l’Emploi et de la Politique sociale du G20*


Le Groupe G20 rassemble 19 pays et l’Union européenne. Il a été créé en 1999, en réponse à la crise asiatique. Au cours des dix premières années de son existence, le G20 s’est avant tout concentré sur la stabilité des marchés financiers internationaux. Ses réunions rassemblaient les ministres des Finances et les gouverneurs des Banques centrales des pays associés. En tant que principale plate-forme d’échanges entre pays développés et pays émergents, le G20 a pris une importance considérable dans les actions de coordination de la politique économique mondiale suite à la crise financière de 2008. A l’extérieur, ce rôle s’est vu confirmé par les réunions des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Groupe (à ce jour, 5 sommets ont été organisés dont le dernier à Séoul, en novembre 2010).

En 2011, c’est la France qui assure la présidence du G20. A cette fin, elle a identifié les 6 priorités suivantes : 1) réformer le Système monétaire international (SMI) ; 2) renforcer la régulation des services financiers ; 3) lutter contre la volatilité des prix des matières premières ; 4) renforcer la dimension sociale de la mondialisation ; 5) lutter contre la fraude ; 6) et agir pour le développement.


Jusqu’à présent, la pratique a voulu que l’Union européenne soit représentée aux sommets des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Groupe par le Président du Conseil européen et le Président de la Commission européenne, – le chef de l’Etat exerçant la présidence tournante du Conseil de l’UE n’y étant pas présent. Or, les principes de représentation diffèrent au sein des réunions ministérielles qui constituent en effet des rencontres préparatoires des sommets des Chefs d’Etat et de Gouvernement du G20. Dans ce cas précis, il semble que celles-ci soient également ouvertes aux délégués de l’Etat qui assure la présidence du Conseil de l’UE.

Les 20 et 21 avril 2010, à Washington, s’est tenue, pour la première fois, la réunion des ministres de l’Emploi et de la Politique sociale du G20. A cette occasion, l’UE a été représentée, de la part de la Commission europénne, par Monsieur László Andor,  commissaire européen en charge de l’Emploi, des Affaires sociales et de l’Intégration, et, de la part de la présidence espagnole de l’époque, par Monsieur Celestino Corbacho, ministre espagnol de l’Emploi et de l’Immigration.

La prochaine réunion des ministres de l’Emploi et de la Politique sociale du G20 se tiendra à Paris, les 26 et 27 septembre de cette année. La Pologne n’est pas membre du G20. Néanmoins, considérant qu’elle exerce la présidence tournante du Conseil de l’UE, la France a adressé une invitation à cette rencontre à la ministre Jolanta Fedak. Le sommet aura surtout pour objectif d’attirer l’attention des Chefs d’Etat et de Gouvernement du G20 sur la dimension sociale de la gouvernance mondiale dans laquelle le dialogue social occupe une place primordiale. Cette réunion ministérielle de deux jours sera organisée autour de quatre tables rondes ayant pour axes : 1) le renforcement de la politique de l’emploi, notamment en faveur des jeunes et des groupes sociaux les plus défavorisés ; 2) le renforcement du socle de la protection sociale ; 3) la promotion des droits sociaux et des droits des travailleurs ; 4) l’amélioration de la cohésion entre les actions des organisations internationales et les politiques économiques, sociales, financières, commerciales et d’aide au développement.

Bien à vous,
Morgane BRAVO