Gouvernance économique et renforcement de la zone euro seront les sujets majeurs du Conseil européen les 8 et 9 décembre, à Bruxelles.
Au cours des deux jours réunissant les chefs d'État et de gouvernement à Bruxelles, la présidence polonaise sera représentée par le Premier ministre Donald Tusk. Jeudi soir, le Premier ministre prendra part au dîner des leaders européens et vendredi matin – avant le début de la session plénière du Conseil – le chef du gouvernement polonais et le président du Conseil européen Herman Van Rompuy seront les hôtes de la cérémonie officielle de la signature du traité d'adhésion de la Croatie. C'est un moment exceptionnel de la présidence polonaise : les préparatifs à l'entrée de la Croatie dans l'Union se sont achevés au cours de notre semestre de présidence du Conseil de l'UE.
La séance du Conseil européen sera consacrée avant tout à une discussion sur les actions anti-crise essentielles, et notamment sur d'éventuelles modifications du traité.
« Nous sommes d'avis que la réforme du traité est recommandable. Il serait bien mieux que cette révision s'effectue dans le cadre des traités communautaires afin que tous les États puissent se prononcer, pour ne pas créer de clubs exclusifs, afin que cette coopération n'ébranle pas les bases du marché commun et qu'elle renforce la légitimité démocratique des processus décisionnels dans l'UE », a déclaré ce mercredi au cours de la conférence de presse Mikołaj Dowgielewicz, le secrétaire d'État aux affaires européennes.
Le rapport préparé par le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, servira de base de discussion au cours du sommet. Intitulé « Vers une union économique plus forte », celui-ci concerne la révision de la gouvernance économique dans la zone euro. La présidence polonaise a contribué à cette discussion en proposant des solutions institutionnelles. Lors de la réunion seront également débattues d'autres questions, notamment celles concernant le Pacte de l’euro plus, les actions en vue de la relance de la croissance dont la réduction de la charge réglementaire globale pour les PME, la mise en œuvre de l'Acte pour le marché unique et la stratégie numérique.
« Le Conseil européen se référera à l'un des succès essentiels de la présidence polonaise, c’est-à-dire l'adoption des fondements de la politique extérieure énergétique de l'UE, et à un projet clé du point de vue de la sécurité énergétique, à savoir les liaisons Nord-Sud », a souligné le ministre Dowgielewicz. L’évaluation de l'avancement des travaux dans le domaine de la politique énergétique permettra au Conseil de soulever également la question de l'efficacité énergétique, du marché intérieur de l'énergie et du développement des infrastructures énergétiques. Le rapport de la présidence servira de fil conducteur à la discussion.
Au cours du sommet de l'UE il sera également question du rapport de la présidence qui récapitule six mois de travaux sur le cadre financier pluriannuel de l'UE pour la période 2014-2020. Seront également prises les décisions concernant à la fois l'octroi du statut de candidat à l'adhésion à la Serbie et l'ouverture du processus de négociation avec le Monténégro.
Les sujets pouvant faire l'objet de débats supplémentaires concernent la question des brevets que la présidence polonaise compte clôturer d’ici la fin de l’année, notamment après l'aval du Conseil « Compétitivité » sur le texte de l'accord international concernant la Cour européenne des brevets, et la question de l'élargissement de l’espace Schengen à la Roumanie et à la Bulgarie.
Konrad Niklewicz, porte-parole de la présidence polonaise du Conseil de l'Union européenne
Bien à vous,
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