mercredi, février 29, 2012

*A first French microcredit provider under Progress Microfinance...*


IMF Créa-sol (Institut de Microfinance Créa-sol) is joining the group of microcredit providers under Progress Microfinance with a senior loan agreement of up EUR 1 million, which is expected to generate, thanks to the leverage effect, at least EUR 1 million in microloans, if fully utilised.

It is aimed at supporting micro-businesses and self-employed entrepreneurs in the Provence-Alpes-Côte d'Azur region as well as in Corsica and some of the French DOM (Guadeloupe, Guyane, Martinique and La Réunion).
IMF Créa-sol is partnering with 34 local structures including 20 PFIL ('Plateforme d'Initiative Locale') that not only provide a wide range of mentoring service to IMF Créa-sol's clients, but also often play a role as originator and co-lenders.           
The European Progress Microfinance Facility (Progress Microfinance) is an EU microfinance initiative established with EUR 203 million of funding from the European Commission and the European Investment Bank and managed on their behalf by the European Investment Fund.
Progress Microfinance aims to increase access to finance for micro-entrepreneurs, including the self-employed. It has a particular focus on, but is not restricted to, groups with limited access to the conventional credit market. Examples include female entrepreneurs, young entrepreneurs, entrepreneurs belonging to a minority group, entrepreneurs with a disability, sole traders etc. Loans of up to EUR 25,000 are made available through selected microfinance intermediaries participating in the facility.
Progress Microfinance does not provide direct financing to micro-entrepreneurs or individuals, but it works through microfinance providers, such as IMF Créa-sol in France.

Bien à vous,

*L’Union européenne énonce une stratégie pour des retraites adéquates, sûres et viables*

La Commission européenne vient de publier un livre blanc sur des retraites adéquates, sûres et viables. Ce livre blanc examine de quelle manière l’Union et les États membres peuvent relever les défis de taille auxquels nos systèmes de retraite sont confrontés.

Il propose toute une série d’initiatives visant à aider à créer les conditions qui permettront à ceux qui en sont capables de continuer à travailler – ce qui conduira à un rapport plus équilibré entre la durée de la vie professionnelle et celle de la retraite –, à garantir aux personnes qui s’installent dans un autre pays la conservation de leurs droits à pension, à favoriser l’épargne individuelle et à veiller à ce que les régimes de retraite respectent leurs engagements et versent aux retraités les pensions prévues.
Le livre blanc, qui coïncide avec l’Année européenne du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle (2012), est fondé sur les résultats d’une vaste consultation lancée en juillet 2010. Il couvre différents domaines d’action et est pleinement en phase avec lexamen annuel de la croissance 2012 réalisé par la Commission. La stratégie européenne proposée dans le livre blanc accompagnera et complétera les réformes des retraites nationales.
En effet, le livre blanc propose, notamment:
  • de créer de meilleures possibilités pour les travailleurs âgés en invitant les partenaires sociaux à adapter les pratiques sur le lieu de travail et le marché du travail et en utilisant le Fonds social européen pour maintenir les travailleurs âgés dans la vie active;
  • de développer les régimes de retraite complémentaires privés en encourageant les partenaires sociaux à en créer et en encourageant les États membres à améliorer les mesures d’incitation, fiscales ou autres;
  • de rendre les régimes de retraite complémentaires plus sûrs, notamment par la révision de la directive sur les institutions de retraite professionnelle et par l’amélioration de l’information des consommateurs;
  • de rendre les retraites complémentaires compatibles avec la mobilité, par des instruments législatifs préservant les droits à pension des travailleurs mobiles et par l’encouragement à la création de services de suivi des pensions de retraite dans l’ensemble de l’Union;
  • d’encourager les États membres à favoriser l’allongement de la vie professionnelle en adaptant l’âge de départ à la retraite à l’espérance de vie, en limitant l’accès aux possibilités de retraite anticipée et en supprimant les disparités entre les sexes en matière de retraite;
  • de continuer à veiller à ce que les pensions de retraite soient adéquates, viables et sûres et d’accompagner les réformes des retraites menées par les États membres.

*La Commission demande au Luxembourg de mettre fin aux discriminations dans l’attribution de bourses d’études et d’allocations...*

La Commission demande au Luxembourg de mettre fin aux discriminations dans l’attribution de bourses d’études et d’allocations

La Commission européenne a demandé au Luxembourg de mettre fin aux discriminations à l’encontre des travailleurs migrants et des membres de leur famille dans l’attribution de bourses d’études, d’aides financières aux volontaires et d’allocations dites de «boni pour enfant».

Plusieurs citoyens ayant déposé une plainte en 2010, la Commission a ouvert une enquête sur un texte législatif luxembourgeois, adopté en 2000, qui impose une condition de résidence pour l’obtention de ces prestations; il est probable que cette disposition lèse davantage les travailleurs migrants originaires d'autres États membres de l'Union que les travailleurs luxembourgeois, ce qui constitue une discrimination indirecte fondée sur la nationalité et contrevient donc à la législation européenne sur la libre circulation des travailleurs.

La demande de la Commission se présente sous la forme d’un «avis motivé» notifié en application de la procédure d’infraction de l’Union. Le Luxembourg dispose maintenant de deux mois pour y répondre. Si cette réponse n’était pas satisfaisante, la Commission pourrait décider de citer le pays devant la Cour de justice de l'Union européenne.

dimanche, février 26, 2012

*Le modèle économique allemand...*

Comme chaque semaine Europe Hebdo revient sur l'actualité européenne.

En échange de son aide financière, l'Europe exige de l'état grec des plans d'austérité successifs. Question épineuse, la résolution du cas de la Grèce s'impose aux dirigeants des pays de l'union et monopolise les affaires européennes. Dans les rues d'Athènes, l'excès de rigueur fait monter la gronde de la population hellénique.

Le zapping des télévisions européennes reviendra sur la position de la Grande-Bretagne au sein de l'Union Européenne. Va-t-elle continuer à dériver du projet européen ? N'ayant pas adopté la monnaie unique, non signataire de la convention de Schengen, la Grande-Bretagne a plusieurs fois décidé de se distinguer de ses partenaires européens, quitte à se trouver seule face à ses voisins continentaux. En décembre dernier, David Cameron affirmait son désaccord quant à l'instauration d'un traité de discipline budgétaire initié par l'Allemagne et la France.

Le grand format de la semaine nous proposera un portrait croisé d'un ouvrier allemand et d'un ouvrier français. Que propose le modèle économique allemand ? Salaires, taxes, heures travaillées, retraites, les conditions de travail sont différentes dans les deux pays. Nous verrons que la réalité de la situation ouvrière va parfois à rebours des idées reçues sur les avantages et inconvénients d'une rive à l'autre du Rhin.

Avec :

Graham WATSON, député européen, groupe ADLE

Wolf KLINZ, député européen ADLE, président de la commission spéciale sur la crise financièr



*Le vote des extracommunautaires en Belgique*


Comme chaque semaine Europe Hebdo revient sur l'actualité européenne.

S'il est élu Président de la République, le candidat socialiste François Hollande entend renégocier le traité européen d'impulsion franco-allemande qui entérine la règle d'or. Est-il possible de revenir sur un traité une fois signé ? Qu'en pensent les socialistes allemands ? A mesure que la campagne présidentielle prend de l'ampleur en France, l'Europe est questionnée sur l'éventualité d'une victoire socialiste dans l'hexagone.

Le zapping des télévisions internationales reviendra sur le dernier sommet des dirigeants européens qui a été contrarié par une grève générale en Belgique. Malgré un désaccord franco-polonais sur les réunions de l'Eurogroupe et la proposition contestée de l'Allemagne de placer la Grèce sous tutelle, la rencontre s'est soldée par un accord. Outre la Grande-Bretagne et la République Tchèque, les pays de l'Union Européenne ont adopté un nouveau traité renforçant leur discipline budgétaire.

Notre grand format nous emmènera en Belgique où, depuis 2004, les étrangers issus d'un pays hors de l'Europe ont le droit de vote aux élections communales. Leur participation est encore faible, seuls 15% des extracommunautaires sont inscrits sur les listes de votants. Certaines associations se mobilisent pour les inciter à faire la démarche d'inscription. Nous irons à la rencontre d'un ressortissant équatorien qui a obtenu le droit de voter dans sa commune. Il nous rappellera qu'en Belgique, le vote est obligatoire, sous peine d’amende.

Avec :

Véronique MATHIEU, Députée européenne du Groupe du Parti Populaire Européen

Philippe PICARD, correspondant à Bruxelles pour le journal Le Monde

Evelyne GEBHARDT, Député européenne allemande (groupe socialistes et démocrates


vendredi, février 24, 2012

*La France et le Québec coopèrent en vue de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne*

L’ancien premier ministre du Québec et négociateur en chef du Québec dans les négociations entre l’Union européenne et le Canada pour un Accord économique et commercial global, Pierre Marc Johnson, et le Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation, Frédéric Lefebvre, se sont entretenus vendredi à Miami en marge du Symposium des conseillers du commerce extérieur de la France. 

Lors de cet entretien, en présence de l’ambassadeur de France aux Etats-Unis, Francois Delattre, MM. Johnson et Lefebvre ont fait le point sur les négociations en cours entre le Canada et l’Union européenne et appelé à tout mettre en œuvre pour que des solutions satisfaisantes pour les deux parties soient rapidement trouvées.

La France et le Québec, qui ont toujours été à la pointe de ces négociations, souhaitent leur conclusion rapide car cet accord sera un puissant levier pour le renforcement des liens économiques entre l'Europe et le Canada, ainsi qu'un réel moteur de croissance dans l’espace transatlantique et mondial.

L’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’UE

Le gouvernement du Québec a été l’un des principaux promoteurs de la négociation d’un accord dit « de nouvelle génération » et un défenseur du rôle prépondérant des provinces. En effet, pour la toute première fois, le Québec participe pleinement aux négociations d’un accord de commerce international touchant des sujets relevant de ses compétences législatives. Le Québec joue un rôle moteur dans cette négociation. Il fait preuve de leadership en conseillant et interpellant le gouvernement fédéral sur de nombreux enjeux. Selon les estimations du Conference Board du Canada, l’Accord pourrait permettre au Canada d’ajouter annuellement 13,6 milliards de dollars d’échanges économiques avec l’Europe, dont plus du quart profiteraient au Québec. 

Gouvernement du Québec

jeudi, février 23, 2012

*Le gouvernement du Québec dévoile sa Stratégie Europe*


La ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie, Monique Gagnon-Tremblay, a dévoilé mardi 7 février, en présence des chefs de poste du Québec en Europe, la Stratégie du gouvernement du Québec à l’égard de l’Europe qui identifie les objectifs et les priorités d’action sur le territoire européen d’ici 2015.

« Notre relation avec l’Europe s’est étendue à une multitude de domaines d’échanges et de coopération qui en font aujourd’hui un partenaire incontournable du Québec. À la faveur notamment du projet d’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne, de l’Entente Québec-France en matière de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles et du Plan Nord, l’Europe offre de nouvelles perspectives prometteuses dont le Québec doit tirer profit en maximisant la portée de ses actions », a déclaré la ministre Gagnon-Tremblay.

Cinq objectifs prioritaires

La stratégie permettra de concentrer les efforts sur cinq objectifs prioritaires, à savoir :
  • favoriser la prospérité économique du Québec,
  • soutenir la coopération en matière de recherche et d’innovation,
  • favoriser la mobilité des personnes,
  • promouvoir la culture québécoise,
  • accroître la capacité d’action du Québec et le développement d’expertises.

Des mesures économiques, culturelles et politiques

Les 25 mesures contenues au Plan d’action 2012-2015 de la Stratégie visent prioritairement les territoires couverts par le réseau des représentations du Québec en Europe. Ce réseau, de concert avec de nombreux ministères et organismes, est chargé de mettre en œuvre la Stratégie.

Ces mesures visent notamment à :
  • soutenir annuellement au moins 200 entreprises québécoises désirant faire des affaires en Europe, par le biais d’Export Québec et de missions commerciales,
  • resserrer la coopération entre les milieux de la recherche québécois et européens,
  • favoriser la mobilité des personnes, de manière à garantir l’accès à une main-d’œuvre qualifiée pour les entreprises québécoises,
  • accentuer la présence des créateurs et des artistes du Québec auprès des diffuseurs, des réseaux et des grands événements culturels européens,
  • augmenter le nombre de touristes européens au Québec,
  • accroître l’échange d’expertise avec des régions et des pays européens dans les domaines comme les changements climatiques et l’immigration,
  • développer ses relations économiques, politiques et institutionnelles avec la Russie, jonction entre l’Europe et l’Asie, en ouvrant un bureau du Québec à Moscou.
« Deuxième partenaire économique du Québec après les États-Unis et premier marché des créateurs québécois, l’Europe se présente comme un partenaire à privilégier. Le poids économique de l’Europe, ses avancées technologiques, sa proximité géographique et les façons d’y pratiquer les affaires militent en faveur d’un accroissement de nos échanges », a souligné Mme Gagnon-Tremblay.

Gouvernement du Québec
À l’initiative de la Délégation générale du Québec à Paris et du Conseil régional d'Aquitaine, une présentation sur les opportunités d'affaires au Québec et sur le plan de développement du Nord québécois aura lieu le mardi 27 mars 2012 à l'Hôtel de région de Bordeaux.
http://www.mri.gouv.qc.ca/portail/_scripts/ViewEvent.asp?EventID=12030&strIdSite=par&lang=fr


*BREF APERCU Déjeuner-conférence à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP): « Le développement durable du Nord du Québec »...* http://unioneuropeenne.blogspot.com/2011/10/50e-anniversaire-de-la-delegation.html


Bien à vous,

mercredi, février 22, 2012

*PM François FILLON : On soutient la construction européenne, ou on vote contre mais on ne s’abstient pas...* France

Monsieur Ayrault qui n'accepte pas que l'on critique l'abstention du groupe socialiste sur le vote du mécanisme européen de solidarité, me reproche de m'être opposé à la création de l'euro en 1992, voici ma réponse lors des questions au gouvernement à l'Assemblée Nationale :

"En matière de reniements, vous êtes un expert.
Vous avez combattu à une époque avec une violence extrême dans cet Hémicycle les privatisations. Vous avez été les champions de la privatisation entre 1997 et 2002. Vous avez combattu avec la plus extrême violence le passage de 37,5 annuités à 40 en matière de cotisation de retraites. Maintenant, vous défendez 41,5 annuités comme si c’était le choix qui avait été le vôtre.
 
Vous nous parlez en permanence de taxation des revenus des plus riches. Aujourd’hui, la taxation des revenus les plus riches est de 10 points plus élevée que lorsque vous étiez vous-mêmes au pouvoir. Qui a baissé l’impôt sur le revenu en 2000 sinon le gouvernement socialiste ? Qui a allégé la fiscalité sur les stock-options sinon le gouvernement socialiste ? Alors, franchement, en matière de reniements, on n’a vraiment pas de leçon à recevoir de votre part.
 
Quant à mon vote, Monsieur Ayrault, sur le Traité de Maastricht, il y a une grande différence entre moi et vous, c’est que moi j’ai voté contre, j’ai eu le courage de mes opinions. Vous, vous vous abstenez. Qu’est-ce que cela veut dire aujourd’hui s’abstenir lorsque l’euro est menacé, lorsque la construction européenne est fragilisée ? Ou on soutient la construction européenne, ou on vote contre mais on ne s’abstient pas. »

François FILLON
Premier Ministre



Bien à vous,

lundi, février 20, 2012

*Take control of your personal data*

Every time you go online you share information about yourself. And the more you do online the more important it is that you and your personal data are protected.

The EU is proposing changes that will strengthen your protection online.
The new EU laws are designed to put you in control of your own information and safeguard your right to personal data protection...



http://hub-reseauinternational.blogspot.com

Bien à vous,

*President Barroso : Committee of the Regions...EU*

Session plénière du Comité des régions... 

dimanche, février 19, 2012

*Se déplacer en Europe : Quel pays est responsable pour ma sécurité sociale ?*


Le clip explique les règles européennes qui déterminent quel pays est responsable pour la sécurité sociale d'une personne travaillant dans un autre pays de l'UE que son pays d'origine. En particulier, il explique ce qu'il faut entendre par "droits de sécurité sociale", quelles sont les règles qui s'appliquent quand vous travaillez dans un autre pays, ce qui se passe si vous vous déplacez pour un emploi de courte durée ou si vous travaillez simultanément dans deux pays.

Bien à vous,

samedi, février 18, 2012

*Déclaration franco-britannique sur le thème du Nucléaire*


SOMMET FRANCO-BRITANNIQUE DU 17 FEVRIER 2012
LE PARTENARIAT EN MATIERE D'ENERGIE NUCLEAIRE :
DES BENEFICES ECONOMIQUES MAJEURS
Déclaration conjointe de MM. Nicolas Sarkozy ey David Cameron sur le thème du Nucléaire (English version)Déclaration conjointe de MM. Nicolas Sarkozy ey David Cameron sur le thème du Nucléaire (English version)




Le développement de nos industries nucléaires et de leur compétitivité au niveau international constitue un objectif prioritaire du partenariat franco-britannique en matière d'énergie nucléaire. Avec pour point de départ la dynamique liée aux projets de construction de quatre EPR au Royaume-Uni par EDF Energy et son partenaire Centrica (projets Hinkley Point C -- 2 EPR puis Sizewell C -- 2 EPR), ainsi que la contribution d'AREVA dans l'aval du cycle du combustible au Royaume-Uni, le partenariat industriel entre nos deux pays prend aujourd'hui corps et se renforce.
Le nucléaire est au cœur de nos économies depuis plus de cinquante ans
La France et le Royaume-Uni sont deux grandes nations du nucléaire civil qui, depuis plusieurs décennies, ont développé une composante nucléaire majeure dans leur bouquet énergétique et se sont dotées d'industries de haut niveau dans ce domaine, générant une activité industrielle considérable. Dans les deux pays, l'histoire du nucléaire civil a connu une évolution analogue : importance des investissements consacrés à la recherche-développement (CEA, UKAEA), raccordement progressif de nouveaux réacteurs au réseau (les parcs étaient de taille comparable au début des années 1980, avec 31 réacteurs pour chaque pays en 1981), émergence d'exploitants de haut niveau (EDF, British Energy), enfin coopération croissante sur l'ensemble du cycle du combustible (AREVA et l'ex-BNFL, devenue depuis la NDA).
Le secteur de l'énergie nucléaire est de nos jours une source importante d'activité économique
La France et le Royaume-Uni disposent aujourd'hui à eux deux de 76 réacteurs et, fait unique en Europe, d'installations de pointe couvrant la totalité du cycle du combustible (enrichissement, production de combustible, production d'électricité, retraitement et recyclage, gestion des déchets). Dans l'économie française, le secteur de l'énergie nucléaire représente 410.000 emplois (directs, indirects et dérivés) et 2 % du PIB. Au Royaume-Uni, après une baisse d'activité au début des années 2000, l'impulsion nouvelle apportée au nucléaire civil par les derniers gouvernements en date fait que ce secteur rassemble environ 50.000 emplois.
Le partenariat franco-britannique est un catalyseur pour la croissance et l'emploi
Depuis 2009, date du rachat de British Energy par EDF Energy, qui exploite désormais 15 des 18 réacteurs britanniques, le partenariat franco-britannique n'a cessé de se renforcer. Le programme britannique de construction de 16 GW de capacité de production nucléaire, dont les quatre EPR annoncés par EDF Energy et son partenaire Centrica, permet à l'industrie nucléaire d'entrer dans une nouvelle phase de développement qui va créer plusieurs milliers d'emplois au Royaume-Uni et en France.
EDF Energy envisage de recruter 6.000 nouveaux salariés sur les quatre ans à venir. Au plus fort des travaux de construction, chaque projet mobilisera 5.600 personnes ; en phase opérationnelle, 900 agents seront nécessaires à Hinkley Point C et autant à Sizewell C. La construction de ces quatre EPR sera l'un des projets les plus importants menés en Europe, pour un investissement de l'ordre de 20 milliards de livres.
EDF Energy a d'ores et déjà consacré près de 180 millions de livres à la filière britannique et Hinkley Point C injectera environ 100 millions de livres dans l'économie locale durant chaque année de construction, auxquels s'ajouteront 40 millions de livres par an pendant sa durée de vie opérationnelle, estimée à soixante ans. Tout au long de la phase de construction de cette première nouvelle centrale, plus de 20.000 personnes devraient travailler sur le site et des milliers d'autres devraient être employés dans la chaîne d'approvisionnement.
AREVA joue un rôle majeur dans les projets de construction des EPR par EDF Energy, avec la mise en place d'une chaîne d'approvisionnement franco-britannique. En juillet 2011, AREVA a signé avec EDF un contrat de fourniture de pièces de forge destinées aux cuves des réacteurs et aux générateurs de vapeur de Hinkley Point C. Les pièces de forge seront produites par l'usine AREVA du Creusot qui emploie plus de 310 personnes. Les 24 pièces à fabriquer d'avance pour Hinkley Point C représenteront environ 80.000 heures de travail. Au total, une centaine de pièces de forge seront nécessaires pour le projet Hinkley Point C, soit environ 320.000 heures de travail. Elles seront fabriquées à partir de lingots d'acier produits par Industeel, fournisseur d'AREVA qui emploie 200 personnes au Creusot.
AREVA a d'ores et déjà développé d'autres activités au Royaume-Uni : 60 personnes sont employées pour les projets dans l'amont du cycle (pour un chiffre d'affaires de 32 millions de livres en 2011), 62 pour des activités d'instrumentation nucléaire (CANBERRA UK, 14,5 millions de livres en 2011) et 90 pour des travaux d'études portant sur la sûreté nucléaire et l'environnement (AREVA-RMC, 8 millions de livres en 2011). Dans l'aval du cycle nucléaire, AREVA a remporté en 2008 le très important contrat de gestion et d'exploitation de Sellafield, conjointement avec URS et AMEC au sein du consortium NMP (Nuclear Management Partners), ainsi que le contrat relatif à la gestion du dépôt de déchets faiblement radioactifs de Drigg, conjointement avec le consortium UKNWMP. En outre, AREVA a remporté des contrats de niveau 2 à Sellafield et, à la suite de la réponse apportée en décembre 2011 par le gouvernement britannique à la consultation publique sur la gestion du plutonium, l'entreprise apporte son concours à la NDA en vue de mettre au point l'« option préférentielle » pour le MOX.
Sommet franco-britannique : nouvelles coopérations industrielles
- EDF Energy/AREVA
-
EDF Energy a signé ce jour un mémorandum d'entente avec AREVA pour la fourniture des chaudières nucléaires et des systèmes de contrôle -- commande du projet Hinkley Point.
L'accord spécifie que le contrat sera conclu avant la décision finale d'investissement prévue d'ici fin 2012. Il fixe le calendrier permettant d'achever les négociations dans ce délai.

- AREVA/Rolls-Royce
Aux termes d'un important accord de coopération signé aujourd'hui, AREVA s'engage avec Rolls-Royce dans un partenariat de fournisseur pour de nouveaux projets de réacteurs nucléaires. Au premier rang de ces projets figure Hinkley Point C mené par EDF. Rolls-Royce livrera pour au moins 100 millions de livres de biens et services destinés à chacun des deux réacteurs EPR de Hinkley Point. Cette livraison portera sur plus de 60 millions de livres de composants manufacturés pour chaque réacteur, dont 30 millions de livres de composants destinés aux générateurs nucléaires de vapeur. AREVA est aussi convenu d'identifier les travaux d'ingénierie auxquels Rolls-Royce pourrait participer au plus tôt. À la suite d'un accord signé en mars 2011 par les présidents de Rolls-Royce et d'AREVA, ces deux entreprises coopéreront également sur l'aval du cycle et le recyclage, ainsi que dans le cadre de projets internationaux.
Rolls-Royce et AREVA ont signé dernièrement un contrat d'un montant de 250 millions d'euros en vue de fournir à EDF les systèmes de contrôle-commande dans le cadre du plus important programme de modernisation de réacteurs au niveau mondial. Ces systèmes seront installés dans les vingt réacteurs de 1.300 MW exploités par EDF en France. Ce projet de modernisation des systèmes de contrôle-commande du parc français permettra aux réacteurs de bénéficier des plus hauts standards d'exploitation et de sûreté aux niveaux national et international. Les technologies, systèmes et composants de dernière génération seront fournis par l'usine Rolls-Royce de Meylan (France). Ce contrat devrait permettre de créer 100 emplois à l'usine de Meylan, qui emploie déjà plus de 500 personnes.

- EDF Energy/Kier BAM
EDF a annoncé que le groupe Kier BAM a été choisi comme sous-traitant pour les principaux travaux de creusement et de remblayage sur le site de Hickley Point C, y compris les travaux nécessaires à la création des routes et des réseaux. Ce contrat, qui porte sur plus de 100 millions de livres, est le premier grand contrat de construction conclu pour ce projet. La majeure partie des ouvriers seront recrutés sur place par Kier BAM, présent de longue date dans le Sud-Ouest de l'Angleterre.
- L'alliance Assystem-Atkins dans le nucléaire (« n.triple-a »)
L'accord signé aujourd'hui permet d'étendre le champ d'action de l'alliance « n.triple.a » aux projets d'EPR menés par EDF Energy au Royaume-Uni, en matière de prestations de services de conseil et d'ingénierie. La mise en commun des atouts d'Assystem et d'Atkins -- connaissance de la règlementation française et relations avec les ingénieurs d'EDF pour Assystem, connaissance de la réglementation britannique et relations tant avec l'Office britannique de réglementation nucléaire que EDF Energy pour Atkins -- apporte des avantages inestimables.
- Investissement dans les compétences, la formation et le programme d'échanges franco-britanniques
Dans le cadre du mémorandum d'entente signé aujourd'hui, EDF Energy développe son partenariat avec Bridgwater College, établissement implanté dans le Somerset ; les deux parties mettront en place conjointement un centre de formation de référence mondiale (World Class Training Center) dans le Sud-Ouest de l'Angleterre, non loin du site retenu pour la nouvelle centrale nucléaire de Hinkley Point C. EDF Energy investira plus de 15 millions de livres pour créer ce centre qui contribuera à la formation professionnelle de personnels qualifiés dans le secteur de l'énergie nucléaire. EDF Energy a désigné le cabinet BDG Architect + Design comme architecte de ce nouveau centre. EDF Energy entend dispenser des formations de haut niveau couvrant un vaste éventail, du premier apprentissage jusqu'aux spécialités techniques et fonctions de responsabilité. Le centre de formation de référence mondiale sera associé au pôle d'excellence nucléaire qui se met en place à Saclay (France). Ils contribueront ensemble à l'effort franco-britannique en faveur du développement des compétences.
Par ailleurs, l'actuel programme franco-britannique d'échanges professionnels mené par EDF est aujourd'hui élargi pour appuyer le développement de Hinkley Point. Ces échanges concerneront plusieurs centaines d'ingénieurs qui pourront acquérir de l'expérience en France, ainsi que les Français expatriés qui travaillent au Royaume-Uni sur le projet de Hinkley Point.
Afin de développer les compétences nécessaires pour une main d'œuvre de haut niveau, AREVA coopère de son côté étroitement avec la National Skills Academy for Nuclear (NSAN, membre du conseil de direction), le Nuclear Advanced Manufacturing Centre (NAMRC, membre fondateur), Engineering UK et de grandes universités britanniques comme celles de Manchester, d'Oxford, de Cambridge et l'Imperial University de Londres.

Nouvelles actions conjointes dans les domaines de la sûreté, de la sécurité, de la recherche-développement et de la formation, à l'appui du partenariat industriel
En complément et à l'appui de nos relations industrielles de plus en plus étroites, des partenariats nouveaux seront renforcés dans d'autres domaines essentiels pour assurer la pérennité du recours à l'énergie nucléaire dans nos deux pays :
- Sûreté et sécurité
L'exploitation industrielle de l'énergie nucléaire ne peut se concevoir sans une stricte conformité aux normes de sûreté et de sécurité les plus rigoureuses. En complément du partenariat fructueux déjà institué entre nos autorités nationales de sûreté, la France et le Royaume-Uni saisissent l'occasion qu'offre ce sommet pour lancer deux initiatives importantes :
* La France et le Royaume-Uni sont favorables à un renforcement des capacités internationales de réaction aux situations d'urgence : nos deux pays ont donc décidé d'agir de concert afin de renforcer leurs propres capacités et de développer la coordination bilatérale.
* La France et le Royaume-Uni instituent un nouveau cadre de coopération en matière de sécurité nucléaire civile. Il aura pour objectif essentiel d'échanger les meilleures pratiques et méthodes de travail pour garantir la sécurité des sites, des infrastructures et du transport de matières nucléaires.
- Recherche et développement
La recherche--développement est une priorité pour développer l'expertise et le savoir-faire de nos entreprises dans le domaine du nucléaire civil. En particulier, le développement de la propriété intellectuelle et l'enregistrement de nouveaux brevets sont essentiels pour garantir notre compétitivité industrielle à long terme.
La France et le Royaume-Uni ont donc décidé de conclure trois mémorandums d'entente :
* l'un entre le Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA) et le National Nuclear Laboratory (NNL), relatif à l'énergie nucléaire en général ;
* les deux autres entre le CEA et, respectivement, Rolls-Royce et AMEC, afin de contribuer à la mise au point du prototype de réacteur de quatrième génération ASTRID (Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration). Ce projet a pour but de mettre au point de nouveaux réacteurs qui optimiseront l'utilisation des ressources, amélioreront la sûreté et produiront moins de déchets.
- Formation
La formation a un rôle essentiel à jouer pour que l'énergie nucléaire puisse continuer à se développer. Afin de faire face aux besoins de personnel hautement qualifié pour les projets de centrales nucléaires, il y a lieu de développer des formations de haut niveau et une coopération internationale qui permette d'optimiser les ressources en favorisant la mise en commun d'expériences et de bonnes pratiques. L'accord de partenariat signé aujourd'hui entre l'Institut International de l'Energie Nucléaire (I2EN) et la National Skills Academy for Nuclear (NSAN), deux acteurs majeurs du domaine de la formation, contribuera à apporter les compétences nécessaires à nos industries nucléaires nationales.

*ECOLOGIE & INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe Siècle!* 

par Morgane BRAVO


http://developpementdurablexxis.blogspot.com

Bien à vous,