***La chancelière bénéficie de 65% d'opinions favorables et le président français de 51%, auprès de citoyens allemands, britanniques, espagnols et italiens. La présidence française de l'Union est jugée positivement à 60%.
Angela Merkel et Nicolas Sarkozy bénéficient majoritairement d'une opinion positive en Europe, révèle un sondage OpinionWay publié samedi 30 mai, pour Le Figaro. Pour les quatre pays interrogés - Allemagne, Grande-Bretagne, Espagne et Italie- c'est la chancelière allemande qui bénéficie de la cote de popularité la plus élevée avec 65% d'opinion très bonne ou assez bonnes. En seconde place, le président français affiche 51% d'opinion favorable. Suivent le Premier ministre anglais, Gordon Brown (45%), et le chef du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero (45%). A noter, l'extrême impopularité de Silvio Berlusconi en dehors des frontières italiennes : seuls 25% des Européens ont une image positive du chef du gouvernement italien, alors que dans son propre pays, il bénéficie d'une cote de popularité de 65%.
Couple franco-allemand
Ce palmarès consacre également le couple franco-allemand au sein de l'Europe. Les Anglais restent les plus eurosceptiques, qui avec 44%, donnent la note la plus sévère à Angela Merkel. Les pays latins rallient majoritairement Nicolas Sarkozy, notamment en Espagne où la polémique sur "l'intelligence" de José Luis Zapatero, n'a pas affecté la popularité du chef de l'Etat français dont le style direct semble apprécié. Son côté réformateur arrive en revanche au dernier rang.
Présidence française
Alors que l'UMP a fait de la présidence française de l'Union européenne un argument majeur de la campagne, les Européens sont 60% à juger qu'elle a été "une bonne chose". Seuls les Britanniques jugent à 62% qu'elle a été une "mauvaise chose". Si cela n'a pas suffit à détrôner Angela Merkel, l'écart s'est considérablement réduit depuis 2007. (Nouvelobs.com)
- Sondage réalisé en ligne du 26 au 28 mai auprès d'un échantillon de 4040 personnes, représentatif des populations britanniques, allemandes, italiennes et espagnoles de 18 ans et plus (méthode des quotas
NOUVELOBS.COM
30.05.2009
THINK TANK UNIONEUROPEENNE EUROPÄISCHEUNION EUROPEANUNION UNIONEUROPEA *EUROPIONEERS By MorganeBRAVO
EUROPIONNERS, 2006 EU HUB!*Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens. *Devise:"In varietate concordia"(latin: Unie dans la diversité).*Unie dans la diversité: l'Union Européenne (UE) se compose de 27 pays européens qui partagent les mêmes valeurs démocratiques et se sont engagés à travailler ensemble pour la paix et la prospérité. Il ne s'agit pas d'un Etat destiné à se substituer aux Etats existants. En fait, c'est une organisation unique en son genre!
samedi, mai 30, 2009
mercredi, mai 27, 2009
*Un président de l'Europe, pour quoi faire?...*
***Elire un président de l'Union européenne au suffrage universel direct relève pour l'heure de la chimère. Mais pour incarner l'Europe, l'idée d'un président a fait son chemin et figure parmi les modifications constitutionnelles prévues par le Traité de Lisbonne.
Depuis le traité de Rome en 1957, l'idée d'un président de l'Union européenne refait surface, à intervalles réguliers. Au fil des décennies, elle aurait pu s'incarner au sein de plusieurs institutions: Parlement européen, Commission européenne, Conseil des ministres de l'Union européenne. Voire prendre corps devant les électeurs d'un continent. Jusqu'à la fin des années 1990, la question d'un président de la Commission européenne élu au suffrage universel se posait encore. Et le Parlement européen des Jeunes proposait en 2001 d'élire un Président de l'Union européenne au suffrage universel direct.
Entre février 2002 et juillet 2003, à la demande des chefs d'Etats et de gouvernement des Quinze, une Convention sur l'avenir de l'Europe présidée par Valéry Giscard d'Estaing se réunit pour préparer les adaptations du cadre institutionnel européen à l'élargissement prévu en 2004. Les 105 membres de la Convention remettent un projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe. Ce projet sert de document de base à la conférence intergouvernementale chargée entre octobre 2003 et le printemps 2004 d'entériner la nouvelle réforme de l'UE.
Le projet de VGE prévoit la stabilisation de la présidence du Conseil européen : abandon de la présidence tournante tous les 6 mois, élection d'un président à la majorité qualifiée par le Conseil européen pour un mandat de deux ans et demi, renouvelable une fois.
La Constitution, adoptée politiquement en juin 2004, devait être signée (à Rome, le 29 octobre 2009) et ratifiée par tous les Etats membres, par référendum ou voie parlementaire. En juin 2005, le double "non" français et hollandais bloque le processus et ouvre une période de réflexion et de débat au Conseil européen avant de décider ce qu'il fallait faire du projet de Traité constitutionnel.
En octobre 2007, sous la présidence portugaise, un compromis politique est trouvé, le Traité de Lisbonne, pour permettre sa signature par les Vingt-Sept le 13 décembre 2007. Le traité devait s'appliquer à partir du 1er janvier 2009 si les procédures de ratification étaient terminées. Dans le détail : où en est-on du Traité de Lisbonne ?
"Donner un visage à l'Europe"
L'une des principales innovations du traité de Lisbonne est la création d'un poste de Président du Conseil européen, qui "donnera un visage à l'Europe". Celui-ci sera élu par les chefs d'Etat ou de gouvernement, pour une durée de deux ans et demi renouvelable une fois. Il ne pourra pas exercer de mandat national et se consacrera donc à plein temps à sa mission. Il devra préparer les travaux du Conseil européen, qui réunit les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept quatre fois par an.
Les prérogatives formelles du Président du Conseil européen données par le traité de Lisbonne laissent imaginer une multitudes de possibilités. Dans un entretien à la revue Questions internationales en avril 2008, Jean Quatremer émet deux hypothèses :
- l'hypothèse basse dans laquelle le président "serait un chairman chargé d'organiser les réunions du Conseil européen", à la tête d'une équipe réduite. Hypothèse défendue par les petits pays et les Etats les plus fédéralistes souhaitant à terme la fusion entre les fonctions de président du Conseil européen et de président de la Commission, "afin de donner la prééminence à la commission et dons à la méthode communautaire".
- l'hypothèse haute est "celle d'un vrai Président de l'Union disposant de l'ensemble des services du Conseil des ministres". Il impulserait les travaux de l'Union et le président de la Commission et le ministre des Affaires étrangères lui seraient subordonnés. Cette hypothèse est défendue par les Etats "favorables à la dimension intergouvernementale de l'Union", et "qui refusent toute fusion des fonctions".
Par Juliette Cua,
L'Express
25/05/2009
Depuis le traité de Rome en 1957, l'idée d'un président de l'Union européenne refait surface, à intervalles réguliers. Au fil des décennies, elle aurait pu s'incarner au sein de plusieurs institutions: Parlement européen, Commission européenne, Conseil des ministres de l'Union européenne. Voire prendre corps devant les électeurs d'un continent. Jusqu'à la fin des années 1990, la question d'un président de la Commission européenne élu au suffrage universel se posait encore. Et le Parlement européen des Jeunes proposait en 2001 d'élire un Président de l'Union européenne au suffrage universel direct.
Entre février 2002 et juillet 2003, à la demande des chefs d'Etats et de gouvernement des Quinze, une Convention sur l'avenir de l'Europe présidée par Valéry Giscard d'Estaing se réunit pour préparer les adaptations du cadre institutionnel européen à l'élargissement prévu en 2004. Les 105 membres de la Convention remettent un projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe. Ce projet sert de document de base à la conférence intergouvernementale chargée entre octobre 2003 et le printemps 2004 d'entériner la nouvelle réforme de l'UE.
Le projet de VGE prévoit la stabilisation de la présidence du Conseil européen : abandon de la présidence tournante tous les 6 mois, élection d'un président à la majorité qualifiée par le Conseil européen pour un mandat de deux ans et demi, renouvelable une fois.
La Constitution, adoptée politiquement en juin 2004, devait être signée (à Rome, le 29 octobre 2009) et ratifiée par tous les Etats membres, par référendum ou voie parlementaire. En juin 2005, le double "non" français et hollandais bloque le processus et ouvre une période de réflexion et de débat au Conseil européen avant de décider ce qu'il fallait faire du projet de Traité constitutionnel.
En octobre 2007, sous la présidence portugaise, un compromis politique est trouvé, le Traité de Lisbonne, pour permettre sa signature par les Vingt-Sept le 13 décembre 2007. Le traité devait s'appliquer à partir du 1er janvier 2009 si les procédures de ratification étaient terminées. Dans le détail : où en est-on du Traité de Lisbonne ?
"Donner un visage à l'Europe"
L'une des principales innovations du traité de Lisbonne est la création d'un poste de Président du Conseil européen, qui "donnera un visage à l'Europe". Celui-ci sera élu par les chefs d'Etat ou de gouvernement, pour une durée de deux ans et demi renouvelable une fois. Il ne pourra pas exercer de mandat national et se consacrera donc à plein temps à sa mission. Il devra préparer les travaux du Conseil européen, qui réunit les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept quatre fois par an.
Les prérogatives formelles du Président du Conseil européen données par le traité de Lisbonne laissent imaginer une multitudes de possibilités. Dans un entretien à la revue Questions internationales en avril 2008, Jean Quatremer émet deux hypothèses :
- l'hypothèse basse dans laquelle le président "serait un chairman chargé d'organiser les réunions du Conseil européen", à la tête d'une équipe réduite. Hypothèse défendue par les petits pays et les Etats les plus fédéralistes souhaitant à terme la fusion entre les fonctions de président du Conseil européen et de président de la Commission, "afin de donner la prééminence à la commission et dons à la méthode communautaire".
- l'hypothèse haute est "celle d'un vrai Président de l'Union disposant de l'ensemble des services du Conseil des ministres". Il impulserait les travaux de l'Union et le président de la Commission et le ministre des Affaires étrangères lui seraient subordonnés. Cette hypothèse est défendue par les Etats "favorables à la dimension intergouvernementale de l'Union", et "qui refusent toute fusion des fonctions".
Par Juliette Cua,
L'Express
25/05/2009
dimanche, mai 24, 2009
jeudi, mai 21, 2009
*Une démission qui ne règle rien...*
***Conséquence du scandale des notes de frais extravagantes de certains députés britanniques, le président de la Chambre des communes a décidé de quitter son poste. Une décision qui traduit bien l'ampleur de la crise du système politique outre-Manche.
Il y a seulement quelques années, presque tous ceux qui s’intéressaient à la politique pensaient qu’elle était devenue extrêmement ennuyeuse. On savait en général qui allait remporter la prochaine élection et devenir Premier ministre. Il y avait de temps en temps un petit scandale, toujours amusant mais rarement grave. Les véritables crises – telles l’expulsion de la Grande-Bretagne du mécanisme de change du système monétaire européen et l’invasion de l’Irak – étaient graves mais rares. Tout cela a changé. La politique est devenue plus grave et moins prévisible. L’économie est dans un triste état, le mandat de Gordon Brown constamment menacé, la direction du Parti conservateur jeune et inexpérimentée, personne ne sait qui va gagner les prochaines élections (ni même si quelqu’un va gagner) et la Constitution elle-même, qui était jadis l’ancre de miséricorde du système britannique, a bien l’air de ne pas pouvoir tenir. Nous sommes complètement déboussolés et la mer est agitée.
Et voilà que Michael Martin, le speaker, le président de la Chambre des communes, démissionne. Le dernier président à avoir été contraint à la démission, sir John Trevor, en 1965, n’était même pas président de la Chambre des communes du Royaume-Uni ou de Grande-Bretagne. Il n’était que président de la Chambre anglaise des communes. Son crime avait été d’accepter un pot-de-vin de 1 000 livres de la ville de Londres pour faciliter les débats sur une loi relative aux orphelins. Sir John ne perdit pas seulement ses fonctions de président, il fut également chassé de la Chambre. Il paraît qu’il louchait tellement que, lorsqu'il était encore en poste, les députés qui souhaitaient parler ne pouvaient pas dire lequel d’entre eux avait attiré son regard. Michael Martin a souffert d’une affection plus grave : il s’est montré aveugle, il n’a pas vu la nature extravagante de certaines de ses notes de frais, pas vu qu’il fallait réduire les frais que les députés pouvaient légitiment se faire rembourser dans le respect du règlement, qu’il fallait changer les règles, qu’il fallait davantage de transparence et surtout pas vu jusqu’à avant-hier que sa position au Parlement était devenue intenable. Maintenant qu’il a ouvert les yeux, on peut se demander ce qu’il voit quand il se regarde dans la glace. L’une des choses les plus tristes dans cette affaire, c’est que Michael Martin est parvenu à ruiner la réputation de la fonction de président de la Chambre.
Pendant au moins une génération, les députés et l’opinion vont regarder le président, quel qu’il soit, d’un œil scrutateur en se demandant ce qu’il est en train de trafiquer. Jusque récemment le président était perçu comme “le premier roturier du pays”, une personnalité honnête, impartiale, au-dessus de tout soupçon, au-dessus de la mêlée partisane, au service non seulement des députés mais de toute la population. George Thomas et Betty Boothroyd, qui furent des présidents très appréciés, avaient ce sens-là de leur fonction. Le président de la Chambre est en outre le représentant et le symbole des valeurs britanniques à l’étranger, il participe à des conférences et à des séminaires dans l’ensemble du monde démocratique. Malheureusement pour lui, le successeur de Michael Martin va s’entendre demander comment il se fait que, pour la première fois depuis plus de trois siècles, un président de la Chambre des Communes a été incapable de conserver la dignité de sa fonction.
Il faudra qu’il soit capable de répondre à cette question, en particulier parce que les problèmes qui ont entraîné cette démission ne vont pas disparaître. Comme le bouc émissaire biblique, Michael Martin n’a pas été sacrifié mais chassé dans le désert politique, mais contrairement au bouc émissaire biblique, il n’a pas porté sur sa tête “toutes les transgressions des enfants d’Israël”. Les transgresseurs et leurs péchés sont toujours là. Et certains d’entre eux échapperont selon toute probabilité à l’abattage.
* Anthony King est professeur à l’université d’Essex et auteur de The British Constitution (La Constitution britannique).
Anthony King
The Daily Telegraph
Courrier international
20.05.2009
Il y a seulement quelques années, presque tous ceux qui s’intéressaient à la politique pensaient qu’elle était devenue extrêmement ennuyeuse. On savait en général qui allait remporter la prochaine élection et devenir Premier ministre. Il y avait de temps en temps un petit scandale, toujours amusant mais rarement grave. Les véritables crises – telles l’expulsion de la Grande-Bretagne du mécanisme de change du système monétaire européen et l’invasion de l’Irak – étaient graves mais rares. Tout cela a changé. La politique est devenue plus grave et moins prévisible. L’économie est dans un triste état, le mandat de Gordon Brown constamment menacé, la direction du Parti conservateur jeune et inexpérimentée, personne ne sait qui va gagner les prochaines élections (ni même si quelqu’un va gagner) et la Constitution elle-même, qui était jadis l’ancre de miséricorde du système britannique, a bien l’air de ne pas pouvoir tenir. Nous sommes complètement déboussolés et la mer est agitée.
Et voilà que Michael Martin, le speaker, le président de la Chambre des communes, démissionne. Le dernier président à avoir été contraint à la démission, sir John Trevor, en 1965, n’était même pas président de la Chambre des communes du Royaume-Uni ou de Grande-Bretagne. Il n’était que président de la Chambre anglaise des communes. Son crime avait été d’accepter un pot-de-vin de 1 000 livres de la ville de Londres pour faciliter les débats sur une loi relative aux orphelins. Sir John ne perdit pas seulement ses fonctions de président, il fut également chassé de la Chambre. Il paraît qu’il louchait tellement que, lorsqu'il était encore en poste, les députés qui souhaitaient parler ne pouvaient pas dire lequel d’entre eux avait attiré son regard. Michael Martin a souffert d’une affection plus grave : il s’est montré aveugle, il n’a pas vu la nature extravagante de certaines de ses notes de frais, pas vu qu’il fallait réduire les frais que les députés pouvaient légitiment se faire rembourser dans le respect du règlement, qu’il fallait changer les règles, qu’il fallait davantage de transparence et surtout pas vu jusqu’à avant-hier que sa position au Parlement était devenue intenable. Maintenant qu’il a ouvert les yeux, on peut se demander ce qu’il voit quand il se regarde dans la glace. L’une des choses les plus tristes dans cette affaire, c’est que Michael Martin est parvenu à ruiner la réputation de la fonction de président de la Chambre.
Pendant au moins une génération, les députés et l’opinion vont regarder le président, quel qu’il soit, d’un œil scrutateur en se demandant ce qu’il est en train de trafiquer. Jusque récemment le président était perçu comme “le premier roturier du pays”, une personnalité honnête, impartiale, au-dessus de tout soupçon, au-dessus de la mêlée partisane, au service non seulement des députés mais de toute la population. George Thomas et Betty Boothroyd, qui furent des présidents très appréciés, avaient ce sens-là de leur fonction. Le président de la Chambre est en outre le représentant et le symbole des valeurs britanniques à l’étranger, il participe à des conférences et à des séminaires dans l’ensemble du monde démocratique. Malheureusement pour lui, le successeur de Michael Martin va s’entendre demander comment il se fait que, pour la première fois depuis plus de trois siècles, un président de la Chambre des Communes a été incapable de conserver la dignité de sa fonction.
Il faudra qu’il soit capable de répondre à cette question, en particulier parce que les problèmes qui ont entraîné cette démission ne vont pas disparaître. Comme le bouc émissaire biblique, Michael Martin n’a pas été sacrifié mais chassé dans le désert politique, mais contrairement au bouc émissaire biblique, il n’a pas porté sur sa tête “toutes les transgressions des enfants d’Israël”. Les transgresseurs et leurs péchés sont toujours là. Et certains d’entre eux échapperont selon toute probabilité à l’abattage.
* Anthony King est professeur à l’université d’Essex et auteur de The British Constitution (La Constitution britannique).
Anthony King
The Daily Telegraph
Courrier international
20.05.2009
***Trois ans de vacances gratis à Cancún contre la grippe...***
***Les hôteliers de Cancún et de la Riviera Maya, principaux pôles touristiques du Mexique, défient les touristes mexicains et étrangers de se rendre dans leur région, annonce El Universal. Ils promettent d'offrir des vacances gratis pendant trois ans à quiconque aura attrapé la grippe A (H1N1) pendant son séjour. L’initiative revient à Fernando García Zalvidea, directeur du Nacional Real Resort.
"Si l'on nous envoie une analyse de sang qui confirme qu’il s’agit du virus H1N1 et que la contagion s’est manifestée au plus tard quatorze jours après le départ [du touriste de Cancún], celui-ci aura droit à des vacances gratis pendant trois ans", explique-t-il.
Selon l’hôtelier, huit complexes hôteliers représentant plus de cinq mille chambres dans la région ont déjà adhéré à cette campagne de promotion. Il ajoute que toutes les précautions sanitaires ont été prises, notamment à l’aéroport international de Cancún, et que tous les hôtels ayant adhéré à sa campagne "procèdent à une désinfection minutieuse, incluant les murs, les portes, les rampes, les balustrades, les bureaux et les chambres".
Courrier international
La Jornada
13.05.2009
"Si l'on nous envoie une analyse de sang qui confirme qu’il s’agit du virus H1N1 et que la contagion s’est manifestée au plus tard quatorze jours après le départ [du touriste de Cancún], celui-ci aura droit à des vacances gratis pendant trois ans", explique-t-il.
Selon l’hôtelier, huit complexes hôteliers représentant plus de cinq mille chambres dans la région ont déjà adhéré à cette campagne de promotion. Il ajoute que toutes les précautions sanitaires ont été prises, notamment à l’aéroport international de Cancún, et que tous les hôtels ayant adhéré à sa campagne "procèdent à une désinfection minutieuse, incluant les murs, les portes, les rampes, les balustrades, les bureaux et les chambres".
Courrier international
La Jornada
13.05.2009
***Solidarité pour Mexico : Pide Ebrard solidaridad con el DF, para reactivar su economía...***
***Mediante misivas solicita apoyo a gobernantes de otras ciudades y personajes destacados de los ámbitos político, cultural, artístico y filantrópico del mundo.
Tras señalar que en estos momentos "la más absoluta prioridad" de su gobierno es reactivar la economía de la ciudad y su posición en el mundo, el titular del Poder Ejecutivo local, Marcelo Ebrard Casaubon, solicitó a diversas personalidades de la política, la cultura, el arte y los espectáculos a escala internacional, iniciar un movimiento de solidaridad con la ciudad de México, tras el brote de la influenza A/H1N1.
Aun cuando se ha comenzado a ver una serie de signos positivos en materia económica, y tanto Estados Unidos como los países de la Unión Europea y otras partes del mundo han comenzado a levantar las restricciones a México, es necesario hacer un mayor esfuerzo para impulsar el sector económico, dijo Ebrard Casaubon al recordar la solidaridad y generosidad que ha tenido la ciudad de México con el resto del mundo.
En ese contexto, señaló que la capital del país es quizás, "de todas las ciudades del mundo, una de las muy pocas que ha dado asilo a todos los perseguidos políticos a lo largo de muchas décadas".
Es una ciudad que siempre ha recibido con generosidad y reciprocidad a quienes han venido a vivir o han tenido que salir de sus países, agregó.
Con ese propósito, a partir de este lunes y conjuntamente con el sector turístico se inició el envío de cartas dirigidas a destacadas personalidades, entre las que figuran Bill Gates, presidente de la fundación Bill y Melinda Gates; William Clinton, presidente de la fundación Clinton; Hans Gert Pöttering, presidente del Parlamento Europeo; Margaret Chan, directora general de la Organización Mundial de la Salud, y Taleb Rifai, secretario general de la Organización Mundial de Turismo, añadió.
En una primera etapa las cartas fueron dirigidas a Shakira, presidenta de la fundación Pies Descalzos y la fundación Alas; Bono, del grupo U2, quien apoya causas nobles de la humanidad, y Jorge Pizarro Soto, presidente del Parlamento Latinoamericano.
Igualmente fueron destinatarios de las cartas los alcaldes de Los Ángeles, Antonio Villaraigosa; de Nueva York, Michael Bloomberg; de Buenos Aires, Mauricio Macri; de Brasilia, Jorge Roberto Arruda; de Chicago, Richard Daley, y de Biarritz, Didier Borotra, también presidente del Foro Permanente de Biarritz.
Indicó que además del envío de estas misivas, el GDF realizará, a partir de esta semana, diversas actividades, entre ellas la inauguración de la exposición Huellas en el Zócalo para conmemorar la teoría de la evolución de las especies y concientizar sobre la necesidad de proteger el medio ambiente ante el cambio climático.
En su oportunidad, el secretario de Turismo, Alejandro Rojas Díaz Durán, señaló "que el gran valor de la ciudad de México tras el descubrimiento de un nuevo virus de influenza es haber hablado al mundo con verdad y haber actuado con transparencia y decisión para enfrentar y frenar el mal".
El funcionario cuestionó qué habría sucedido si el virus hubiera sido más letal y si no se hubieran tomado las medidas encabezadas por el Gobierno del Distrito Federal, y de la misma forma, qué habría sucedido si la gente no se hubiera mostrado tan solidaria.
"Ahora millones de personas en el mundo, entre ellos gobernantes y potenciales turistas, saben que aquí hay una sociedad solidaria y generosa que actuó a la altura de la circunstancias y eso también merece respeto. Nosotros como sociedad y como ciudad no hemos sido nunca discriminatorios, excluyentes o xenofóbicos", puntualizó.
El funcionario confió en una pronta recuperación de la capital mexicana como destino turístico con base en la confianza que ha obtenido el gobierno capitalino en materia de coordinación de acciones con todos los sectores involucrados con el turismo, pues algo semejante ocurrió con otras urbes tras el paso de catástrofes naturales o políticas como Hong Kong, Nueva Delhi, Toronto, Bogotá, Buenos Aires, Nueva Orleáns, Tailandia, Tel Aviv, Nueva York, Tokio o Madrid.
Consideró que las perspectivas para la capital de México y el país no pueden ser menores dada la calidad de sus servicios turísticos, avalados por la Organización Mundial de Turismo.
*Lien ci-dessus!
La Jornada
19 de mayo de 2009
Tras señalar que en estos momentos "la más absoluta prioridad" de su gobierno es reactivar la economía de la ciudad y su posición en el mundo, el titular del Poder Ejecutivo local, Marcelo Ebrard Casaubon, solicitó a diversas personalidades de la política, la cultura, el arte y los espectáculos a escala internacional, iniciar un movimiento de solidaridad con la ciudad de México, tras el brote de la influenza A/H1N1.
Aun cuando se ha comenzado a ver una serie de signos positivos en materia económica, y tanto Estados Unidos como los países de la Unión Europea y otras partes del mundo han comenzado a levantar las restricciones a México, es necesario hacer un mayor esfuerzo para impulsar el sector económico, dijo Ebrard Casaubon al recordar la solidaridad y generosidad que ha tenido la ciudad de México con el resto del mundo.
En ese contexto, señaló que la capital del país es quizás, "de todas las ciudades del mundo, una de las muy pocas que ha dado asilo a todos los perseguidos políticos a lo largo de muchas décadas".
Es una ciudad que siempre ha recibido con generosidad y reciprocidad a quienes han venido a vivir o han tenido que salir de sus países, agregó.
Con ese propósito, a partir de este lunes y conjuntamente con el sector turístico se inició el envío de cartas dirigidas a destacadas personalidades, entre las que figuran Bill Gates, presidente de la fundación Bill y Melinda Gates; William Clinton, presidente de la fundación Clinton; Hans Gert Pöttering, presidente del Parlamento Europeo; Margaret Chan, directora general de la Organización Mundial de la Salud, y Taleb Rifai, secretario general de la Organización Mundial de Turismo, añadió.
En una primera etapa las cartas fueron dirigidas a Shakira, presidenta de la fundación Pies Descalzos y la fundación Alas; Bono, del grupo U2, quien apoya causas nobles de la humanidad, y Jorge Pizarro Soto, presidente del Parlamento Latinoamericano.
Igualmente fueron destinatarios de las cartas los alcaldes de Los Ángeles, Antonio Villaraigosa; de Nueva York, Michael Bloomberg; de Buenos Aires, Mauricio Macri; de Brasilia, Jorge Roberto Arruda; de Chicago, Richard Daley, y de Biarritz, Didier Borotra, también presidente del Foro Permanente de Biarritz.
Indicó que además del envío de estas misivas, el GDF realizará, a partir de esta semana, diversas actividades, entre ellas la inauguración de la exposición Huellas en el Zócalo para conmemorar la teoría de la evolución de las especies y concientizar sobre la necesidad de proteger el medio ambiente ante el cambio climático.
En su oportunidad, el secretario de Turismo, Alejandro Rojas Díaz Durán, señaló "que el gran valor de la ciudad de México tras el descubrimiento de un nuevo virus de influenza es haber hablado al mundo con verdad y haber actuado con transparencia y decisión para enfrentar y frenar el mal".
El funcionario cuestionó qué habría sucedido si el virus hubiera sido más letal y si no se hubieran tomado las medidas encabezadas por el Gobierno del Distrito Federal, y de la misma forma, qué habría sucedido si la gente no se hubiera mostrado tan solidaria.
"Ahora millones de personas en el mundo, entre ellos gobernantes y potenciales turistas, saben que aquí hay una sociedad solidaria y generosa que actuó a la altura de la circunstancias y eso también merece respeto. Nosotros como sociedad y como ciudad no hemos sido nunca discriminatorios, excluyentes o xenofóbicos", puntualizó.
El funcionario confió en una pronta recuperación de la capital mexicana como destino turístico con base en la confianza que ha obtenido el gobierno capitalino en materia de coordinación de acciones con todos los sectores involucrados con el turismo, pues algo semejante ocurrió con otras urbes tras el paso de catástrofes naturales o políticas como Hong Kong, Nueva Delhi, Toronto, Bogotá, Buenos Aires, Nueva Orleáns, Tailandia, Tel Aviv, Nueva York, Tokio o Madrid.
Consideró que las perspectivas para la capital de México y el país no pueden ser menores dada la calidad de sus servicios turísticos, avalados por la Organización Mundial de Turismo.
*Lien ci-dessus!
La Jornada
19 de mayo de 2009
mercredi, mai 20, 2009
*Elections européennes : les partis ne proposent pas de programmes cohérents...*
***Le quotidien La Voix du Luxembourg analyse l'absence de programmes électoraux européens dans les campagnes nationales : "La lisibilité de l'action des groupes politiques au Parlement européen, ce n'est pas encore pour demain. Dommage, car comment l'électeur peut-il se déterminer, s'il ne voit pas de lien clair entre les programmes politiques présentés par les partis nationaux et les lignes directrices qui guideront les groupes politiques au Parlement européen?
L'électeur est en droit de se poser quelques questions face à des candidats dont une partie du programme promet d'être nulle et non avenue car n'ayant fait l'objet d'aucun accord préalable avec les futurs partenaires au sein de leur groupe parlementaire.
Pour combattre la faiblesse annoncée de la participation, il serait temps, au moins, de poser le problème."
(20.05.2009)
La Voix du Luxembourg - Luxembourg
Euritopics
L'électeur est en droit de se poser quelques questions face à des candidats dont une partie du programme promet d'être nulle et non avenue car n'ayant fait l'objet d'aucun accord préalable avec les futurs partenaires au sein de leur groupe parlementaire.
Pour combattre la faiblesse annoncée de la participation, il serait temps, au moins, de poser le problème."
(20.05.2009)
La Voix du Luxembourg - Luxembourg
Euritopics
*Les bons correspondants à l'étranger ont besoin de temps pour s'implanter...*
***Les journaux qui suppriment les postes de correspondants à l'étranger sont toujours plus nombreux. Paul Brill, commentateur à l'étranger du quotidien De Volkskrant, estime que cela amène une baisse de qualité : "Divers médias, particulièrement les quotidiens, ont largement réduit leur réseau de correspondants.
D'une part, pour raison financière et parfois aussi en argumentant que grâce à Internet, il y a suffisamment de sources d'informations qui permettent de rédiger des articles sérieux ... en restant à son bureau. De plus, on assiste à une tendance visant à remplacer le réseau de correspondants par des journalistes qui coûtent moins cher, sont jeunes et n'ont pas d'obligations familiales, qui partent vraiment uniquement avec leur sac à dos, sont payés à l'article et dont on peut aisément se séparer.
A ce sujet, j'ajoute immédiatement qu'on trouve parmi eux des gens talentueux qui font du bon travail. Mais ici il est question de pertes dangereuses. Les meilleurs correspondants sont ceux qui reçoivent du temps et de la marge de manœuvre pour s'implanter dans la société dont ils parlent."
(20.05.2009)
*Article intégral (lien, néerlandais) :
http://extra.volkskrant.nl/opinie/artikel/show/id/3402/Ode_aan_correspondenten
De Volkskrant - Pays-Bas
Eurotopics
D'une part, pour raison financière et parfois aussi en argumentant que grâce à Internet, il y a suffisamment de sources d'informations qui permettent de rédiger des articles sérieux ... en restant à son bureau. De plus, on assiste à une tendance visant à remplacer le réseau de correspondants par des journalistes qui coûtent moins cher, sont jeunes et n'ont pas d'obligations familiales, qui partent vraiment uniquement avec leur sac à dos, sont payés à l'article et dont on peut aisément se séparer.
A ce sujet, j'ajoute immédiatement qu'on trouve parmi eux des gens talentueux qui font du bon travail. Mais ici il est question de pertes dangereuses. Les meilleurs correspondants sont ceux qui reçoivent du temps et de la marge de manœuvre pour s'implanter dans la société dont ils parlent."
(20.05.2009)
*Article intégral (lien, néerlandais) :
http://extra.volkskrant.nl/opinie/artikel/show/id/3402/Ode_aan_correspondenten
De Volkskrant - Pays-Bas
Eurotopics
***Le président du Parlement britannique démissionne...***
***La presse européenne du 20/05/2009 :
Suite au scandale des notes de frais au Parlement britannique, le président de la Chambre des communes, Michael Martin, a annoncé mardi sa démission. Le "Speaker" a ainsi réagi aux reproches selon lesquels il n'aurait pas fait assez pour élucider l'affaire. En plus de 300 ans, Martin est le premier président du Parlement à devoir quitter ses fonctions.
El País - Espagne
Après que le Speaker de la Chambre des communes britannique a annoncé sa démission suite au scandale des notes de frais, le quotidien espagnol El País estime que l'image du Parlement est gravement endommagée : "Il est peu probable que le scandale des dépenses des députés britanniques au détriment des contribuables influence le vote des citoyens de manière déterminante. Mais il est certain que la réputation du Parlement, qui passe pour un modèle à l'étranger et se trouve au-dessus de tout soupçon au niveau national, vient de prendre un grand coup. La démission insolite du président de la Chambre, la première en trois siècles, est certes irrémédiable en raison de l'incompétence du député travailliste Michael Martin dans cette affaire et de sa tentative de dissimuler les infractions, mais ce ne sera pas la fin de cette histoire."
(20.05.2009)
Corriere del Ticino - Suisse
Ce n'est pas "Beaucoup de bruit pour rien" de Shakespeare, commente le quotidien libéral Corriere del Ticino concernant la démission du président du Parlement britannique : "La coupe est pleine. Avec les accusations journalières des quotidiens, notamment du Daily Telegraph, la colère des Anglais s'est considérablement accrue contre une caste politique cupide qui n'est pas à la hauteur de sa mission . Comme c'est souvent le cas dans de telles affaires, un bouc émissaire était nécessaire. Le premier en vue était le Speaker Michael Martin, et celui-ci doit désormais payer. … Les détails intra-parlementaires intéressent peu le citoyen britannique. Ce qui l'importe, c'est l'essentiel : Martin, qui occupe le troisième poste le plus élevé en Grande-Bretagne après ceux de la reine et du Premier ministre, n'est plus comme autrefois le premier médiateur du monarque. Aujourd'hui, il est essentiellement devenu un intermédiaire entre le Parlement et le peuple. Il incarne une relation de confiance institutionnelle, et il a renié sa mission."
(20.05.2009)
La Repubblica - Italie
Le quotidien progressiste de gauche La Repubblica voit dans le président du Parlement britannique un bouc émissaire pour le scandale des notes de frais : "Michael Martin, avec son fort accent écossais et sa large toge noire qui le fait ressembler à un juge ou à un religieux, … était le symbole de la démocratie britannique. Le porte-parole de Westminster, la mère de tous les Parlements. … Jusqu'à hier, Martin a rejeté les demandes de démission de tous les camps du Parlement et espéré qu'une réforme rapide du système des notes de frais pourrait encore apaiser les vagues de colère du Parlement, des médias et de l'opinion publique. Il pensait qu'il suffirait de demander pardon au pays. Mais celui-ci ne l'entendait pas ainsi. Le seul qui aurait pu le sauver est un homme politique du Labour comme lui, un Ecossais comme lui : Gordon Brown. Mais le Premier ministre n'a pas hésité à faire de lui un bouc émissaire car il a senti que le peuple avait besoin d'un bûcher. Il a préféré faire brûler Martin plutôt que de finir lui-même sur l'échafaud."
(20.05.2009)
De Standaard - Belgique
Pour le quotidien De Standaard, le scandale des notes de frais dans lequel des députés britanniques de la Chambre des communes se trouvent impliqués ramène au thème classique de la puissance et de l'argent : "Si leur président démissionne, ce n'est pas parce qu'une loi a été violée par ses agissements, mais parce que ces derniers ne semblent plus, à une époque de démocratisation, de crise et de prise de distance envers le citoyen, aussi décents. Une classe politique s'autogère, et les politiques britanniques ont de toute évidence placé la barre très haut dans ce domaine. Le montant de leur enveloppe laisse supposer qu'ils ne souffraient certainement pas d'un complexe d'infériorité lorsqu'ils ont déterminé une somme d'argent correspondant à leur propre image. C'est une particularité propre à l'être humain : quand on peut distribuer l'argent, on n'hésite pas à se le garder pour soi. Et moins il y a de spectateurs, plus les personnes concernées peuvent prendre de libertés, par exemple lorsqu'ils ont la possibilité de déterminer eux-mêmes le montant de leur revenu. … Encore une fois, les politiques ne sont que des hommes. C'est cela, et non leur choix d'une carrière politique, qui les pousse à s'écarter parfois du droit chemin." (20.05.2009)
The Guardian - Royaume-Uni
Suite à l'annonce de la démission du président du Parlement Michael Martin, le quotidien progressiste de gauche britannique The Guardian entame une campagne en ligne en faveur d'une réforme de la constitution : "Le fil conducteur de toute nouvelle constitution britannique, c'est un déplacement du pouvoir de la souveraineté parlementaire vers celle du peuple. Dès qu'il est clair que dans une véritable démocratie, le peuple est souverain, les étapes suivantes sont évidentes. Bien sûr que la Chambre des communes doit être élue : un peuple souverain choisit ceux qui font les lois qui le gouvernent. Bien sûr qu'il doit y avoir une totale transparence en ce qui concerne les députés et leurs notes de frais : les employés ne peuvent pas refuser de dire à leur patron quelle partie de son argent ils ont dépensée. Mais c'est ainsi que les députés, nos employés, se sont comportés. … Doit-il y avoir une constitution écrite ? Bien sûr. Lorsque l'on possède une maison, on dispose d'une copie de l'acte de propriété ; lorsque l'on achète une voiture, on nous donne un manuel de bord décrivant son fonctionnement. Et nous sommes les propriétaires du Parlement." (20.05.2009)
Eurotopics
Suite au scandale des notes de frais au Parlement britannique, le président de la Chambre des communes, Michael Martin, a annoncé mardi sa démission. Le "Speaker" a ainsi réagi aux reproches selon lesquels il n'aurait pas fait assez pour élucider l'affaire. En plus de 300 ans, Martin est le premier président du Parlement à devoir quitter ses fonctions.
El País - Espagne
Après que le Speaker de la Chambre des communes britannique a annoncé sa démission suite au scandale des notes de frais, le quotidien espagnol El País estime que l'image du Parlement est gravement endommagée : "Il est peu probable que le scandale des dépenses des députés britanniques au détriment des contribuables influence le vote des citoyens de manière déterminante. Mais il est certain que la réputation du Parlement, qui passe pour un modèle à l'étranger et se trouve au-dessus de tout soupçon au niveau national, vient de prendre un grand coup. La démission insolite du président de la Chambre, la première en trois siècles, est certes irrémédiable en raison de l'incompétence du député travailliste Michael Martin dans cette affaire et de sa tentative de dissimuler les infractions, mais ce ne sera pas la fin de cette histoire."
(20.05.2009)
Corriere del Ticino - Suisse
Ce n'est pas "Beaucoup de bruit pour rien" de Shakespeare, commente le quotidien libéral Corriere del Ticino concernant la démission du président du Parlement britannique : "La coupe est pleine. Avec les accusations journalières des quotidiens, notamment du Daily Telegraph, la colère des Anglais s'est considérablement accrue contre une caste politique cupide qui n'est pas à la hauteur de sa mission . Comme c'est souvent le cas dans de telles affaires, un bouc émissaire était nécessaire. Le premier en vue était le Speaker Michael Martin, et celui-ci doit désormais payer. … Les détails intra-parlementaires intéressent peu le citoyen britannique. Ce qui l'importe, c'est l'essentiel : Martin, qui occupe le troisième poste le plus élevé en Grande-Bretagne après ceux de la reine et du Premier ministre, n'est plus comme autrefois le premier médiateur du monarque. Aujourd'hui, il est essentiellement devenu un intermédiaire entre le Parlement et le peuple. Il incarne une relation de confiance institutionnelle, et il a renié sa mission."
(20.05.2009)
La Repubblica - Italie
Le quotidien progressiste de gauche La Repubblica voit dans le président du Parlement britannique un bouc émissaire pour le scandale des notes de frais : "Michael Martin, avec son fort accent écossais et sa large toge noire qui le fait ressembler à un juge ou à un religieux, … était le symbole de la démocratie britannique. Le porte-parole de Westminster, la mère de tous les Parlements. … Jusqu'à hier, Martin a rejeté les demandes de démission de tous les camps du Parlement et espéré qu'une réforme rapide du système des notes de frais pourrait encore apaiser les vagues de colère du Parlement, des médias et de l'opinion publique. Il pensait qu'il suffirait de demander pardon au pays. Mais celui-ci ne l'entendait pas ainsi. Le seul qui aurait pu le sauver est un homme politique du Labour comme lui, un Ecossais comme lui : Gordon Brown. Mais le Premier ministre n'a pas hésité à faire de lui un bouc émissaire car il a senti que le peuple avait besoin d'un bûcher. Il a préféré faire brûler Martin plutôt que de finir lui-même sur l'échafaud."
(20.05.2009)
De Standaard - Belgique
Pour le quotidien De Standaard, le scandale des notes de frais dans lequel des députés britanniques de la Chambre des communes se trouvent impliqués ramène au thème classique de la puissance et de l'argent : "Si leur président démissionne, ce n'est pas parce qu'une loi a été violée par ses agissements, mais parce que ces derniers ne semblent plus, à une époque de démocratisation, de crise et de prise de distance envers le citoyen, aussi décents. Une classe politique s'autogère, et les politiques britanniques ont de toute évidence placé la barre très haut dans ce domaine. Le montant de leur enveloppe laisse supposer qu'ils ne souffraient certainement pas d'un complexe d'infériorité lorsqu'ils ont déterminé une somme d'argent correspondant à leur propre image. C'est une particularité propre à l'être humain : quand on peut distribuer l'argent, on n'hésite pas à se le garder pour soi. Et moins il y a de spectateurs, plus les personnes concernées peuvent prendre de libertés, par exemple lorsqu'ils ont la possibilité de déterminer eux-mêmes le montant de leur revenu. … Encore une fois, les politiques ne sont que des hommes. C'est cela, et non leur choix d'une carrière politique, qui les pousse à s'écarter parfois du droit chemin." (20.05.2009)
The Guardian - Royaume-Uni
Suite à l'annonce de la démission du président du Parlement Michael Martin, le quotidien progressiste de gauche britannique The Guardian entame une campagne en ligne en faveur d'une réforme de la constitution : "Le fil conducteur de toute nouvelle constitution britannique, c'est un déplacement du pouvoir de la souveraineté parlementaire vers celle du peuple. Dès qu'il est clair que dans une véritable démocratie, le peuple est souverain, les étapes suivantes sont évidentes. Bien sûr que la Chambre des communes doit être élue : un peuple souverain choisit ceux qui font les lois qui le gouvernent. Bien sûr qu'il doit y avoir une totale transparence en ce qui concerne les députés et leurs notes de frais : les employés ne peuvent pas refuser de dire à leur patron quelle partie de son argent ils ont dépensée. Mais c'est ainsi que les députés, nos employés, se sont comportés. … Doit-il y avoir une constitution écrite ? Bien sûr. Lorsque l'on possède une maison, on dispose d'une copie de l'acte de propriété ; lorsque l'on achète une voiture, on nous donne un manuel de bord décrivant son fonctionnement. Et nous sommes les propriétaires du Parlement." (20.05.2009)
Eurotopics
*Le scandale des notes de frais, des décennies de "désillusions" britanniques...*
***On lui aura reproché jusqu'à son départ. Stigmatisé pour son rôle dans le scandale des notes de frais des députés, Michael Martin, président de la Chambre des communes britannique, a annoncé mardi – de manière lapidaire – qu'il quitterait ses fonctions le 21 juin. "Afin que l'unité des Communes puisse être maintenue, j'ai décidé que je renoncerai au poste de speaker", a-t-il lancé à ses collègues dans un silence religieux, tranchant avec l'ambiance tendue de la veille.
Pas impliqué directement dans le scandale – qui a vu des parlementaires travaillistes et de l'opposition faire passer des dépenses personnelles comme notes de frais –, M. Martin a joué le rôle de victime expiatoire. En vain. "Même dans le rôle du bouc émissaire, Michael Martin se rate", tranche Anthony King, professeur de l'université d'Essex, dans une tribune au Daily Telegraph. "Contrairement au bouc émissaire de la Bible, il n'a pas endossé 'toutes les transgressions des enfants des enfants d'Israël'. Les transgresseurs restent présents, en retrait, avec leurs péchés."
Car M. Martin est bien un bouc émissaire. L'ensemble de la presse d'outre-Manche s'accorde à le reconnaître. "Le bureau du speaker est censé symboliser l'intégrité parlementaire, la probité et la loyauté à travers les siècles", estime The Irish Times, qui constate que l'occupant du poste n'avait d'autre choix que de s'effacer. Pour le Times, M. Martin est plus encore qu'un bouc émissaire : il est l'homme qui incarne "des années, des décennies de désillusion croissante vis-à-vis de la politique". L'affaire des notes de frais est le signe d'un malaise bien plus profond que le seul scandale financier qui agite le royaume, estime le quotidien conservateur : "Bien sûr, il y a de la colère de voir qu'Untel s'est sauvé en volant un grille-pain, mais la férocité de la réaction vient d'abord d'une frustration longtemps réfrénée, d'un sentiment que la politique de ce pays est en miettes et que personne ne s'en préoccupe."
"VERY BRITISH REVOLUTION"
Le constat est largement partagé. Cela posé, What next ?, s'interrogent les journaux britanniques. Il y a d'abord les réponses à court terme : la carrière de Michael Martin, qui devrait, selon le Guardian, éviter le triste sort de nombre de ses prédecesseurs et échapper à la décapitation ; la course à sa succession, qui met en scène une petite dizaine de protagonistes ; les appels à des élections anticipées, relayés par le Sun et qui, comme par miracle, laveraient plus blanc que blanc tout le linge sale déballé (le tabloïd a déjà lancé une pétition).
Quant à l'avenir du parlementarisme britannique, il s'annonce sombre, à lire les analystes. Pour le Daily Telegraph, le départ du "catastrophique" Michael Martin marque une "very British revolution" : le système parlementaire "qui fit jadis envie au monde entier" est "en train de pourrir".
Le Royaume-Uni va donc devoir négocier un tournant délicat de son histoire politique. A l'image de The Independent, qui titre "Un jour noir pour le Parlement, une nouvelle aube pour la démocratie ?", les Britanniques attendent maintenant une nouvelle ère. D'abord, estime un éditorialiste du journal, "ce Parlement a besoin de plus qu'une réforme cosmétique" : il serait dans l'intérêt des deux grands partis – conservateur et travailliste – de se débarrasser des fautifs, sous peine de se faire "massacrer" par les électeurs. Mais l'enjeu pourrait être bien plus grand que de simples échéances électorales : pour The Independent, "les événements de ces deux dernières semaines auront des répercussions à travers les siècles".
Benoît Vitkine
LE MONDE
20.05.09 |
Pas impliqué directement dans le scandale – qui a vu des parlementaires travaillistes et de l'opposition faire passer des dépenses personnelles comme notes de frais –, M. Martin a joué le rôle de victime expiatoire. En vain. "Même dans le rôle du bouc émissaire, Michael Martin se rate", tranche Anthony King, professeur de l'université d'Essex, dans une tribune au Daily Telegraph. "Contrairement au bouc émissaire de la Bible, il n'a pas endossé 'toutes les transgressions des enfants des enfants d'Israël'. Les transgresseurs restent présents, en retrait, avec leurs péchés."
Car M. Martin est bien un bouc émissaire. L'ensemble de la presse d'outre-Manche s'accorde à le reconnaître. "Le bureau du speaker est censé symboliser l'intégrité parlementaire, la probité et la loyauté à travers les siècles", estime The Irish Times, qui constate que l'occupant du poste n'avait d'autre choix que de s'effacer. Pour le Times, M. Martin est plus encore qu'un bouc émissaire : il est l'homme qui incarne "des années, des décennies de désillusion croissante vis-à-vis de la politique". L'affaire des notes de frais est le signe d'un malaise bien plus profond que le seul scandale financier qui agite le royaume, estime le quotidien conservateur : "Bien sûr, il y a de la colère de voir qu'Untel s'est sauvé en volant un grille-pain, mais la férocité de la réaction vient d'abord d'une frustration longtemps réfrénée, d'un sentiment que la politique de ce pays est en miettes et que personne ne s'en préoccupe."
"VERY BRITISH REVOLUTION"
Le constat est largement partagé. Cela posé, What next ?, s'interrogent les journaux britanniques. Il y a d'abord les réponses à court terme : la carrière de Michael Martin, qui devrait, selon le Guardian, éviter le triste sort de nombre de ses prédecesseurs et échapper à la décapitation ; la course à sa succession, qui met en scène une petite dizaine de protagonistes ; les appels à des élections anticipées, relayés par le Sun et qui, comme par miracle, laveraient plus blanc que blanc tout le linge sale déballé (le tabloïd a déjà lancé une pétition).
Quant à l'avenir du parlementarisme britannique, il s'annonce sombre, à lire les analystes. Pour le Daily Telegraph, le départ du "catastrophique" Michael Martin marque une "very British revolution" : le système parlementaire "qui fit jadis envie au monde entier" est "en train de pourrir".
Le Royaume-Uni va donc devoir négocier un tournant délicat de son histoire politique. A l'image de The Independent, qui titre "Un jour noir pour le Parlement, une nouvelle aube pour la démocratie ?", les Britanniques attendent maintenant une nouvelle ère. D'abord, estime un éditorialiste du journal, "ce Parlement a besoin de plus qu'une réforme cosmétique" : il serait dans l'intérêt des deux grands partis – conservateur et travailliste – de se débarrasser des fautifs, sous peine de se faire "massacrer" par les électeurs. Mais l'enjeu pourrait être bien plus grand que de simples échéances électorales : pour The Independent, "les événements de ces deux dernières semaines auront des répercussions à travers les siècles".
Benoît Vitkine
LE MONDE
20.05.09 |
mardi, mai 19, 2009
dimanche, mai 17, 2009
*Réforme des collectivités locales...*
***François Fillon, Premier ministre, s'exprime sur la réforme des collectivités territoriales devant le conseil général du Morbihan à l'occasion de son déplacement en Bretagne le vendredi 15 mai 09.
samedi, mai 16, 2009
vendredi, mai 15, 2009
*La Turquie mobilise ses partisans en Europe...*
***La Turquie ne veut pas devenir l'otage des échéances électorales en Europe. Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, est revenu, jeudi 14 mai, à Varsovie, sur les récentes déclarations de Nicolas Sarkozy et d'Angela Merkel. Des propos "très regrettables", a-t-il déclaré. "Ne changez pas les règles à la mi-temps du match", a-t-il ajouté.
Dans un meeting commun, dimanche soir à Berlin, les dirigeants français et allemand ont plaidé en faveur de l'ouverture "dès maintenant" de négociations en vue d'un "partenariat privilégié" avec la Turquie. Un peu plus tôt à Nîmes, M. Sarkozy avait répété que l'Europe devait avoir des "frontières", et que la Turquie n'avait pas "vocation" à rejoindre l'Union européenne (UE).
En Turquie, ces prises de position "malheureuses" selon M. Erdogan, sont perçues comme dictées par des intérêts électoraux à court terme. Mardi, le président Abdullah Gül a vivement critiqué les propos de dirigeants "sans vision politique", après une rencontre avec son homologue portugais à Ankara. En pleine campagne pour les élections européennes, "la France et l'Allemagne s'accrochent à la bouée de sauvetage turque" pour détourner l'attention de la crise économique, estime Cengiz Aktar, directeur du département d'études européennes de l'université Bahçesehir d'Istanbul.
"COALITION"
De quoi irriter un peu plus une opinion turque déjà passablement lassée par cette opposition systématique. "Au moment où il est question d'un redémarrage des affaires européennes, cela met le gouvernement en difficulté vis-à-vis de l'opinion publique", estime M. Aktar. Au sein de l'UE et en Turquie, converge, selon lui, "une coalition des non-enthousiastes".
Entamées en 2005, les négociations sont déjà sérieusement ralenties. Dix chapitres sur trente-cinq ont été ouverts, un seul refermé. Sous la présidence tchèque, aucun chapitre ne devrait être débloqué : les volets "fiscalité" et "politique sociale" risquent de ne pas être prêts d'ici à la fin juin. Ils pourraient l'être au second semestre, pendant la présidence suédoise, l'un des plus fidèles soutiens de la Turquie, qui veut ouvrir au moins deux nouveaux chapitres.
Les relations entre Paris, Berlin et Ankara se sont tendues dans la foulée du sommet de l'OTAN, début avril, à Strasbourg. M. Sarkozy et Mme Merkel n'ont pas apprécié que la Turquie résiste, avant de céder sous pression américaine, à la nomination du Danois Anders Fogh Rasmussen à la tête de l'organisation. Ils ont aussitôt répliqué à Barack Obama lorsque celui-ci a apporté son soutien à l'adhésion turque. "Le climat actuel ne favorise pas les réformes, et rogne notre influence sur la classe dirigeante turque, car la perspective d'adhésion est de moins en moins crédible", regrette un diplomate d'un pays favorable à l'intégration turque dans l'UE.
Stockholm espère que les négociations en cours en vue d'une réunification de Chypre, dont la Turquie occupe la partie nord, pourront détendre l'atmosphère, en particulier au moment d'évaluer, fin 2009, la mise en oeuvre du "protocole d'Ankara". Signé en juillet 2005, ce document prévoit l'extension de l'union douanière en vigueur entre l'UE et la Turquie, aux nouveaux membres, dont Chypre, que la Turquie ne reconnaît toujours pas.
Pour contrebalancer l'opposition franco-allemande, le gouvernement turc multiplie les rencontres avec les dirigeants européens favorables à l'adhésion. Sur les 27, 22 sont plutôt en faveur de son entrée dans l'UE ou restent discrets, deux hésitent (le Danemark et les Pays-Bas). Deux sont ouvertement contre (France et Autriche), tandis que l'Allemagne est partagée. La chancelière et les chrétiens-démocrates plaident en faveur d'un partenariat privilégié, tandis que son rival pour les élections législatives de septembre, Frank-Walter Steinmeier, et les sociaux-démocrates, restent favorables à l'entrée de la Turquie dans l'UE.
La Pologne et le Portugal ont réaffirmé, ces derniers jours, leur soutien à "une adhésion pleine et entière de la Turquie". Tout comme l'Espagne, où se trouvait cette semaine Egemen Bagis, le ministre chargé des affaires européennes et négociateur en chef. Le nouveau ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, était, lui, en Suède. Il a rappelé jeudi l'objectif d'Ankara : "Devenir membre à part entière ou pas membre du tout." A ses côtés, le chef de la diplomatie suédoise, Carl Bildt, a assuré que le projet européen de la Turquie restait "une priorité stratégique de l'Union". Une manière de rejeter, à moins de deux mois du début de la présidence suédoise de l'Union, les appels franco-allemands en faveur d'"un partenariat privilégié".
Guillaume Perrier et Philippe Ricard
Le Monde
16.05.09.
Dans un meeting commun, dimanche soir à Berlin, les dirigeants français et allemand ont plaidé en faveur de l'ouverture "dès maintenant" de négociations en vue d'un "partenariat privilégié" avec la Turquie. Un peu plus tôt à Nîmes, M. Sarkozy avait répété que l'Europe devait avoir des "frontières", et que la Turquie n'avait pas "vocation" à rejoindre l'Union européenne (UE).
En Turquie, ces prises de position "malheureuses" selon M. Erdogan, sont perçues comme dictées par des intérêts électoraux à court terme. Mardi, le président Abdullah Gül a vivement critiqué les propos de dirigeants "sans vision politique", après une rencontre avec son homologue portugais à Ankara. En pleine campagne pour les élections européennes, "la France et l'Allemagne s'accrochent à la bouée de sauvetage turque" pour détourner l'attention de la crise économique, estime Cengiz Aktar, directeur du département d'études européennes de l'université Bahçesehir d'Istanbul.
"COALITION"
De quoi irriter un peu plus une opinion turque déjà passablement lassée par cette opposition systématique. "Au moment où il est question d'un redémarrage des affaires européennes, cela met le gouvernement en difficulté vis-à-vis de l'opinion publique", estime M. Aktar. Au sein de l'UE et en Turquie, converge, selon lui, "une coalition des non-enthousiastes".
Entamées en 2005, les négociations sont déjà sérieusement ralenties. Dix chapitres sur trente-cinq ont été ouverts, un seul refermé. Sous la présidence tchèque, aucun chapitre ne devrait être débloqué : les volets "fiscalité" et "politique sociale" risquent de ne pas être prêts d'ici à la fin juin. Ils pourraient l'être au second semestre, pendant la présidence suédoise, l'un des plus fidèles soutiens de la Turquie, qui veut ouvrir au moins deux nouveaux chapitres.
Les relations entre Paris, Berlin et Ankara se sont tendues dans la foulée du sommet de l'OTAN, début avril, à Strasbourg. M. Sarkozy et Mme Merkel n'ont pas apprécié que la Turquie résiste, avant de céder sous pression américaine, à la nomination du Danois Anders Fogh Rasmussen à la tête de l'organisation. Ils ont aussitôt répliqué à Barack Obama lorsque celui-ci a apporté son soutien à l'adhésion turque. "Le climat actuel ne favorise pas les réformes, et rogne notre influence sur la classe dirigeante turque, car la perspective d'adhésion est de moins en moins crédible", regrette un diplomate d'un pays favorable à l'intégration turque dans l'UE.
Stockholm espère que les négociations en cours en vue d'une réunification de Chypre, dont la Turquie occupe la partie nord, pourront détendre l'atmosphère, en particulier au moment d'évaluer, fin 2009, la mise en oeuvre du "protocole d'Ankara". Signé en juillet 2005, ce document prévoit l'extension de l'union douanière en vigueur entre l'UE et la Turquie, aux nouveaux membres, dont Chypre, que la Turquie ne reconnaît toujours pas.
Pour contrebalancer l'opposition franco-allemande, le gouvernement turc multiplie les rencontres avec les dirigeants européens favorables à l'adhésion. Sur les 27, 22 sont plutôt en faveur de son entrée dans l'UE ou restent discrets, deux hésitent (le Danemark et les Pays-Bas). Deux sont ouvertement contre (France et Autriche), tandis que l'Allemagne est partagée. La chancelière et les chrétiens-démocrates plaident en faveur d'un partenariat privilégié, tandis que son rival pour les élections législatives de septembre, Frank-Walter Steinmeier, et les sociaux-démocrates, restent favorables à l'entrée de la Turquie dans l'UE.
La Pologne et le Portugal ont réaffirmé, ces derniers jours, leur soutien à "une adhésion pleine et entière de la Turquie". Tout comme l'Espagne, où se trouvait cette semaine Egemen Bagis, le ministre chargé des affaires européennes et négociateur en chef. Le nouveau ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, était, lui, en Suède. Il a rappelé jeudi l'objectif d'Ankara : "Devenir membre à part entière ou pas membre du tout." A ses côtés, le chef de la diplomatie suédoise, Carl Bildt, a assuré que le projet européen de la Turquie restait "une priorité stratégique de l'Union". Une manière de rejeter, à moins de deux mois du début de la présidence suédoise de l'Union, les appels franco-allemands en faveur d'"un partenariat privilégié".
Guillaume Perrier et Philippe Ricard
Le Monde
16.05.09.
***La France plongée dans une sévère récession...***
***Le produit intérieur brut a reculé de 1,2% au premier trimestre, après -1,5 % au trimestre précédent. L'Élysée table désormais sur un repli de 3% pour l'année 2009.
L'Insee a confirmé officiellement l'entrée de la France en récession vendredi matin. Après avoir plongé de 1,5 % au dernier trimestre 2008 - un chiffre revu à la hausse par rapport à la précédente estimation - l'activité a reculé de nouveau, de 1,2%, au cours des trois premiers mois de 2009. Demande intérieure totale en repli (-0,4 point de contribution) demande étrangère atone, mouvement de fort déstockage, attentisme des industriels en matière d'investissements… Tous les ingrédients ont été réunis en ce début 2009 pour que l'activité plonge. L'annonce de ce nouveau recul du PIB ne sera pas une surprise. En début de semaine, le gouvernement avait préparé les esprits : la ministre de l'Économie, Christine Lagarde, prévenait que le premier trimestre serait «mauvais», tandis que le premier ministre François Fillon assurait dans un entretien au Figaro jeudi que «2009 sera très difficile pour toutes les grandes économies».
À l'Élysée, on estime néanmoins que la France est arrivée «à un point d'inflexion : on ne parle pas de signes de reprise, mais de signes de moindre décrue de l'économie». Qui se traduirait, de fait, par une décélération de l'activité moins accentuée au deuxième trimestre qu'au premier. «Probablement de moitié moins», estime-t-on dans l'entourage de Nicolas Sarkozy. Une «consommation qui résiste et la fin d'un violent mouvement de déstockage» expliqueraient ce mouvement. «La solidité des banques françaises» qui ont moins durci leurs conditions d'octroi de crédit qu'ailleurs permet aussi à l'Hexagone de s'en sortir mieux que ses voisins.
Ces facteurs positifs seront toutefois insuffisants pour limiter le recul du PIB à 1,5 % cette année - qui constitue la prévision officielle du gouvernement, inscrite dans le collectif budgétaire. La France s'apprête à prendre comme nouvelle hypothèse un recul de 3 %. Christine Lagarde annoncera ce nouveau scénario avant l'Eurogroupe, prévu début juin. Le déficit public sera également «revu à la hausse», confirme l'entourage du chef de l'État. Aujourd'hui, le gouvernement table sur un déficit de 5,6 % du PIB. Mais il assure qu'il fera tout pour que la barre des 6 % ne soit pas franchie. Quant à la dette, «dans l'immédiat, on ne fait rien ; ça irait à l'encontre des mesures que nous avons prises pour relancer l'activité», confie-t-on au sommet de l'État. Où l'on rappelle une fois de plus que «ces mesures ne pèseront pas sur les finances publiques au-delà de la crise». Pas question non plus de prendre des décisions «qui pèseraient sur la consommation».
Maîtriser les dépenses publiques
En d'autres termes, une fois la crise terminée, le redressement des finances publiques ne passera pas par des impôts supplémentaires, promet l'exécutif. «En France, la hausse des prélèvements n'a jamais résorbé les déficits !», martèle-t-on à Bercy. Pour l'heure donc, le gouvernement compte sur le fait «que la machine va repartir», selon l'expression de Christine Lagarde, ainsi que sur la maîtrise des dépenses publiques. Du côté de l'Élysée, on ne s'interdit pas, quand même, de se pencher sur le «trou de la Sécu» et de remettre sur la table des sujets comme l'âge de départ à la retraite ou la réforme du système de santé…
Marie Visot
Le Figaro
15/05/2009
L'Insee a confirmé officiellement l'entrée de la France en récession vendredi matin. Après avoir plongé de 1,5 % au dernier trimestre 2008 - un chiffre revu à la hausse par rapport à la précédente estimation - l'activité a reculé de nouveau, de 1,2%, au cours des trois premiers mois de 2009. Demande intérieure totale en repli (-0,4 point de contribution) demande étrangère atone, mouvement de fort déstockage, attentisme des industriels en matière d'investissements… Tous les ingrédients ont été réunis en ce début 2009 pour que l'activité plonge. L'annonce de ce nouveau recul du PIB ne sera pas une surprise. En début de semaine, le gouvernement avait préparé les esprits : la ministre de l'Économie, Christine Lagarde, prévenait que le premier trimestre serait «mauvais», tandis que le premier ministre François Fillon assurait dans un entretien au Figaro jeudi que «2009 sera très difficile pour toutes les grandes économies».
À l'Élysée, on estime néanmoins que la France est arrivée «à un point d'inflexion : on ne parle pas de signes de reprise, mais de signes de moindre décrue de l'économie». Qui se traduirait, de fait, par une décélération de l'activité moins accentuée au deuxième trimestre qu'au premier. «Probablement de moitié moins», estime-t-on dans l'entourage de Nicolas Sarkozy. Une «consommation qui résiste et la fin d'un violent mouvement de déstockage» expliqueraient ce mouvement. «La solidité des banques françaises» qui ont moins durci leurs conditions d'octroi de crédit qu'ailleurs permet aussi à l'Hexagone de s'en sortir mieux que ses voisins.
Ces facteurs positifs seront toutefois insuffisants pour limiter le recul du PIB à 1,5 % cette année - qui constitue la prévision officielle du gouvernement, inscrite dans le collectif budgétaire. La France s'apprête à prendre comme nouvelle hypothèse un recul de 3 %. Christine Lagarde annoncera ce nouveau scénario avant l'Eurogroupe, prévu début juin. Le déficit public sera également «revu à la hausse», confirme l'entourage du chef de l'État. Aujourd'hui, le gouvernement table sur un déficit de 5,6 % du PIB. Mais il assure qu'il fera tout pour que la barre des 6 % ne soit pas franchie. Quant à la dette, «dans l'immédiat, on ne fait rien ; ça irait à l'encontre des mesures que nous avons prises pour relancer l'activité», confie-t-on au sommet de l'État. Où l'on rappelle une fois de plus que «ces mesures ne pèseront pas sur les finances publiques au-delà de la crise». Pas question non plus de prendre des décisions «qui pèseraient sur la consommation».
Maîtriser les dépenses publiques
En d'autres termes, une fois la crise terminée, le redressement des finances publiques ne passera pas par des impôts supplémentaires, promet l'exécutif. «En France, la hausse des prélèvements n'a jamais résorbé les déficits !», martèle-t-on à Bercy. Pour l'heure donc, le gouvernement compte sur le fait «que la machine va repartir», selon l'expression de Christine Lagarde, ainsi que sur la maîtrise des dépenses publiques. Du côté de l'Élysée, on ne s'interdit pas, quand même, de se pencher sur le «trou de la Sécu» et de remettre sur la table des sujets comme l'âge de départ à la retraite ou la réforme du système de santé…
Marie Visot
Le Figaro
15/05/2009
jeudi, mai 14, 2009
***DINER-DEBAT A SAINT-CLOUD" : LE 3 JUIN 2009***
***Dans le cadre de "VIADEO TOUR 2009"
POUR PASSER DU "VIRTUEL" AU "REEL"
"GRAND PARIS"..."Elections Européennes 2009"
Nous avons changé d’ère…*
PARIS du XXIème siècle : PARIS "GRAND PARIS" & FRANCE AU NIVEAU INTERNATIONAL!
*PARIS: Est-elle encore une capitale économique, culturelle...? La France plongée
dans une sévère récession...!*
*Une soirée
Au cœur de l’actualité du "GRAND PARIS"..."Elections Européennes 2009", cette rencontre sera l’occasion d’échanger sur les grands enjeux!
En présence de personnalités:
*M. Bruno CARNEZ, candidat à la Direction Générale de l'UNESCO
*M. Bernard GAHNASSIA, Maire-Adjoint de Puteaux et Président du parti radical des Hauts-de-Seine
entre autres...
*La rencontre se tiendra le 3 juin 2009
http://rencontrecbiparisgrandparis.blogspot.com/
***La soirée est accessible uniquement sur inscription et après validation!***
*** BIENVENUE* WELCOME* BIENVENIDO* WILLKOMMEN* WELKOM* BENVENUTO* BOAS-VINDAS* WITAJ* VITAJTE... ***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
http://www.viadeo.com/invitation/morgane.bravo
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804
*Simone Veil et les élections européennes...*
***A l'approche des élections européennes, de nombreux citoyens s'interrogent sur l'utilité d'aller voter. Afin de sensibiliser l'opinion publique à cet événement, Touteleurope interroge des personnalités sur leur rapport aux prochaines élections européennes : iront-elles ou non voter le 7 juin ?
Dans ce cadre, nous avons rencontré le premier président du Parlement européen élu en 1979 : Simone Veil, qui rappelle l'importance du prochain scrutin pour la paix et revient sur l'accroissement des pouvoirs du Parlement depuis 30 ans.
Dans ce cadre, nous avons rencontré le premier président du Parlement européen élu en 1979 : Simone Veil, qui rappelle l'importance du prochain scrutin pour la paix et revient sur l'accroissement des pouvoirs du Parlement depuis 30 ans.
*5 friends 4 Europe...*
***A l'occasion des élections européennes, la Fondation pour l'innovation politique a produit et réalisé un clip qui met en scène des jeunes Européens s'exprimant dans toutes les langues de l'Union dans le but d'inciter les jeunes citoyens à aller voter. Clin d'œil au fameux « 5 friends » de la campagne américaine, cette vidéo a été réalisée avec la complicité active des Jeunes Européens – Universités de Paris.
In the lead up to the European elections, the Fondation pour l'innovation politique produced and directed a clip on which young people from different European countries speaking all EU languages try to convince their counterpart to vote. The Jeunes Européens-Universités de Paris took an active role in the realization of this video, conceived as a reference to the famous “5 friends” clip released during the US electoral campaign 2008.
Plus d'informations sur le site de la Fondation pour l'innovation politique : www.fondapol.org
In the lead up to the European elections, the Fondation pour l'innovation politique produced and directed a clip on which young people from different European countries speaking all EU languages try to convince their counterpart to vote. The Jeunes Européens-Universités de Paris took an active role in the realization of this video, conceived as a reference to the famous “5 friends” clip released during the US electoral campaign 2008.
Plus d'informations sur le site de la Fondation pour l'innovation politique : www.fondapol.org
* La Commission européenne tente d'acheter les voix bulgares...*
***L'UE a libéré une partie des aides financières pour la Bulgarie gelées pour cause de corruption. Le pays recevra 115 millions d'euros pour la construction d'une autoroute. La Commission a ainsi fait comprendre qu'elle espère être réélue, écrit le quotidien Sega.
"La voix de chacun des 27 Etats de l'UE compte. Gagner la Bulgarie pourrait maintenant s'avérer être l'affaire la plus facile pour le cabinet Barroso. … S'il y a quelque chose de valeur dans l'adhésion de la Bulgarie à l'UE, ce ne sont pas les capitaux étrangers mais les règles communes.
Quelle que soit la quantité d'euros qui circule dans l'Etat, cela ne changera rien à sa réputation mafieuse, car l'argent finit toujours dans les mêmes mains malhonnêtes. Bruxelles n'a pas réussi à attacher ces mains. Elle devrait admettre cette défaite et ne pas prendre pour cible les citoyens, qui veulent continuer à croire en l'autorité."
(14.05.2009)
*Article intégral (lien, bulgare) :
http://www.segabg.com/online/new/articlenew.asp?issueid=3621§ionid=5&id=0000901
Sega - Bulgarie
Eurotopics
"La voix de chacun des 27 Etats de l'UE compte. Gagner la Bulgarie pourrait maintenant s'avérer être l'affaire la plus facile pour le cabinet Barroso. … S'il y a quelque chose de valeur dans l'adhésion de la Bulgarie à l'UE, ce ne sont pas les capitaux étrangers mais les règles communes.
Quelle que soit la quantité d'euros qui circule dans l'Etat, cela ne changera rien à sa réputation mafieuse, car l'argent finit toujours dans les mêmes mains malhonnêtes. Bruxelles n'a pas réussi à attacher ces mains. Elle devrait admettre cette défaite et ne pas prendre pour cible les citoyens, qui veulent continuer à croire en l'autorité."
(14.05.2009)
*Article intégral (lien, bulgare) :
http://www.segabg.com/online/new/articlenew.asp?issueid=3621§ionid=5&id=0000901
Sega - Bulgarie
Eurotopics
*L'UE a infligé une amende record à Intel...*
***Mercredi, la Commission européenne a condamné à Bruxelles le plus grand fabricant mondial de microprocesseurs à une peine record. Le groupe californien Intel écope ainsi d'une amende d'1,06 milliard d'euros pour abus de position dominante et de pratiques faussant le jeu de la concurrence.
Les Echos - France
Le journal économique Les Echos considère comme justifiée l'amende d'un milliard d'euros infligée au fabricant de microprocesseurs malgré les protestations américaines : "'Scandale !', ont hurlé les plus populistes des médias américains. 'Nous allons subventionner des bureaucrates européens', a pleuré Intel. Une fois de plus, la méchante Europe condamne une gentille entreprise américaine, estime-t-on de l'autre côté de l'Atlantique. … Loin d'être l'expression d'un anti-américanisme primaire, la lourde amende imposée par Bruxelles serait justifiée par des abus caractérisés de position dominante. Pour maintenir sa rente de situation et étouffer son principal concurrent, le roi de la 'puce' a usé de tous les moyens. Des moyens jugés parfois illégaux. Même s'ils se lamentent, Intel aujourd'hui comme Microsoft hier ne peuvent cependant crier qu'on les assassine. Certes record, ces amendes représentent moins d'un trimestre de bénéfices."
(14.05.2009)
Frankfurter Allgemeine Zeitung - Allemagne
Le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung commente la réaction du fabricant de microprocesseurs Intel à qui la Commission de l'UE a infligé une amende d'un milliard : "La réaction d'Intel, à l'amende record de plus d'un milliard d'euros infligée par la Commission européenne, est tout à fait cohérente. La société nie la pratique concurrentielle illégale constatée par les autorités et affirme son innocence. … Désormais le tribunal devra déterminer si les autorités européennes ont mené correctement leur enquête dans le cas d'Intel. Il ne s'agit pas de jugements compliqués en matière de politique de concurrence. En effet, ce qui est reproché à Intel constitue une transgression incontestable du doit européen de la concurrence. Il n'est pas évident que les preuves rassemblées soient suffisantes. La plainte d'Intel qui considère l'amende 'arbitrairement lourde' devient ainsi un stratagème. Le reproche de l'arbitraire est relatif : d'une part, depuis que celle-ci s'est octroyée une grande marge de manœuvre en décidant elle-même de ses réglementations, il peut être formulé d'une part à l'encontre de chaque peine d'amende prononcée par la Commission. D'autre part ces réglementations auraient pu permettre d'infliger une amende encore plus lourde à Intel."
(14.05.2009)
La Repubblica - Italie
Le quotidien progressiste de gauche La Repubblica doute que la forte amende infligée au groupe Intel ne le perturbe beaucoup à court terme : "Après Microsoft, le géant du logiciel, la Commission européenne a hier [mercredi] pris pour cible Intel, le colosse californien du hardware, pour des affaires de concurrence. En raison d'un abus de sa position sur le marché et d'une violation des règles de la concurrence, le fabricant américain de microprocesseurs doit payer la plus forte amende jamais infligée par Bruxelles. … Etant donné que la multinationale américaine a réalisé un bénéfice de plus de 10 milliards de dollars l'année dernière, elle ne devrait toutefois pas avoir trop de difficultés à payer l'amende. Mais le coup s'est tout de même fait ressentir. Le titre Intel a perdu 9 points hier en bourse. … Le jugement de Bruxelles n'est en tout cas pas le premier et ne sera probablement pas le dernier à toucher Intel. Les autorités de concurrence au Japon et en Corée du Sud ont déjà accusé le colosse de comportement anticoncurrentiel."
(14.05.2009)
Der Standard - Autriche
L'amende qui frappe le fabricant de microprocesseurs Intel montre que la Commission européenne peut traiter d'égal à égal avec les entreprises mondiales, écrit le quotidien Der Standard : "Il est surtout important que les autorités de la concurrence de l'UE se soient taillé la réputation de ne pas traiter les grands groupes de ce monde avec des pincettes. S'il n'y avait pas la Commission, qui serait en mesure de négocier d'égal à égal et avec les outils nécessaires avec les géants mondiaux de la branche ? Les autorités nationales en matière de concurrence seraient impitoyablement dépassées par Intel, Microsoft, les exploitants de réseaux de téléphonie mobile et leurs frais de roaming éhontés. Les consommateurs profitent du fait que la Commission européenne soit parvenue à se faire respecter en tant que gardienne de la concurrence. Cela donne peut-être une petite idée de ce que l'UE peut obtenir quand les égoïsmes nationaux restent enfin en retrait."
(14.05.2009)
Eurotopics
Les Echos - France
Le journal économique Les Echos considère comme justifiée l'amende d'un milliard d'euros infligée au fabricant de microprocesseurs malgré les protestations américaines : "'Scandale !', ont hurlé les plus populistes des médias américains. 'Nous allons subventionner des bureaucrates européens', a pleuré Intel. Une fois de plus, la méchante Europe condamne une gentille entreprise américaine, estime-t-on de l'autre côté de l'Atlantique. … Loin d'être l'expression d'un anti-américanisme primaire, la lourde amende imposée par Bruxelles serait justifiée par des abus caractérisés de position dominante. Pour maintenir sa rente de situation et étouffer son principal concurrent, le roi de la 'puce' a usé de tous les moyens. Des moyens jugés parfois illégaux. Même s'ils se lamentent, Intel aujourd'hui comme Microsoft hier ne peuvent cependant crier qu'on les assassine. Certes record, ces amendes représentent moins d'un trimestre de bénéfices."
(14.05.2009)
Frankfurter Allgemeine Zeitung - Allemagne
Le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung commente la réaction du fabricant de microprocesseurs Intel à qui la Commission de l'UE a infligé une amende d'un milliard : "La réaction d'Intel, à l'amende record de plus d'un milliard d'euros infligée par la Commission européenne, est tout à fait cohérente. La société nie la pratique concurrentielle illégale constatée par les autorités et affirme son innocence. … Désormais le tribunal devra déterminer si les autorités européennes ont mené correctement leur enquête dans le cas d'Intel. Il ne s'agit pas de jugements compliqués en matière de politique de concurrence. En effet, ce qui est reproché à Intel constitue une transgression incontestable du doit européen de la concurrence. Il n'est pas évident que les preuves rassemblées soient suffisantes. La plainte d'Intel qui considère l'amende 'arbitrairement lourde' devient ainsi un stratagème. Le reproche de l'arbitraire est relatif : d'une part, depuis que celle-ci s'est octroyée une grande marge de manœuvre en décidant elle-même de ses réglementations, il peut être formulé d'une part à l'encontre de chaque peine d'amende prononcée par la Commission. D'autre part ces réglementations auraient pu permettre d'infliger une amende encore plus lourde à Intel."
(14.05.2009)
La Repubblica - Italie
Le quotidien progressiste de gauche La Repubblica doute que la forte amende infligée au groupe Intel ne le perturbe beaucoup à court terme : "Après Microsoft, le géant du logiciel, la Commission européenne a hier [mercredi] pris pour cible Intel, le colosse californien du hardware, pour des affaires de concurrence. En raison d'un abus de sa position sur le marché et d'une violation des règles de la concurrence, le fabricant américain de microprocesseurs doit payer la plus forte amende jamais infligée par Bruxelles. … Etant donné que la multinationale américaine a réalisé un bénéfice de plus de 10 milliards de dollars l'année dernière, elle ne devrait toutefois pas avoir trop de difficultés à payer l'amende. Mais le coup s'est tout de même fait ressentir. Le titre Intel a perdu 9 points hier en bourse. … Le jugement de Bruxelles n'est en tout cas pas le premier et ne sera probablement pas le dernier à toucher Intel. Les autorités de concurrence au Japon et en Corée du Sud ont déjà accusé le colosse de comportement anticoncurrentiel."
(14.05.2009)
Der Standard - Autriche
L'amende qui frappe le fabricant de microprocesseurs Intel montre que la Commission européenne peut traiter d'égal à égal avec les entreprises mondiales, écrit le quotidien Der Standard : "Il est surtout important que les autorités de la concurrence de l'UE se soient taillé la réputation de ne pas traiter les grands groupes de ce monde avec des pincettes. S'il n'y avait pas la Commission, qui serait en mesure de négocier d'égal à égal et avec les outils nécessaires avec les géants mondiaux de la branche ? Les autorités nationales en matière de concurrence seraient impitoyablement dépassées par Intel, Microsoft, les exploitants de réseaux de téléphonie mobile et leurs frais de roaming éhontés. Les consommateurs profitent du fait que la Commission européenne soit parvenue à se faire respecter en tant que gardienne de la concurrence. Cela donne peut-être une petite idée de ce que l'UE peut obtenir quand les égoïsmes nationaux restent enfin en retrait."
(14.05.2009)
Eurotopics
*Le président du Parlement britannique doit démissionner...*
***Suite au scandale des notes de frais qui touche de nombreux députés britanniques, le quotidien progressiste de gauche The Guardian demande la démission du président du parlement ('Speaker') Michael Martin : "L'indulgence à l'égard des intérêts privés des députés est encore moins tolérable du fait qu'elle est liée à l'incapacité de défendre l'autorité du Parlement en tant qu'institution. … La patience a atteint ses dernières limites lundi quand le Speaker a abandonné son rôle de président impartial et a attaqué violemment deux députés parce qu'ils ont eu l'audace de laver le linge sale de la Chambre des Communes en public. Les défauts institutionnels qui sont apparus au grand jour par le scandale des notes de frais vont sans aucun doute beaucoup plus loin que chaque erreur individuelle. Mais pour les rectifier, la Chambre doit apprendre à s'ouvrir. Et ces dernières années ont suffisamment prouvé qu'un tel état de fait exige une nouvelle présidence."
(14.05.2009)
*Article intégral (lien, anglais):
http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2009/may/13/michael-martin-speaker-mps-expenses
The Guardian - Royaume-Uni
Eurotopics
(14.05.2009)
*Article intégral (lien, anglais):
http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2009/may/13/michael-martin-speaker-mps-expenses
The Guardian - Royaume-Uni
Eurotopics
mercredi, mai 13, 2009
*Selon la Halde, le principal domaine de discrimination reste l'emploi*
***En 2008, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) aura été saisie de 7 788 réclamations. Soit une croissance de 25 % sur l'année précédente. Tout récemment, la Halde, dont le rapport annuel est remis au président de la République mercredi 13 mai, a même été saisie par une commune – La Courneuve (Seine-Saint-Denis) – pour "discrimination territoriale". Une première qui témoigne des progrès de sa notoriété, mais également de la confiance croissante qu'elle inspire.
Présenté par président de Louis Schweitzer, son président, le rapport de la Halde fait apparaître que le premier critère de discrimination reste l'origine (29 % des réclamations) et que le principal domaine de discrimination concerne l'emploi (50 % des réclamations).
Les critères de discrimination. L'origine (couleur de peau, patronyme, origine géographique ou nationale) représente 29 % des cas recensés. Viennent ensuite le handicap (21 %), l'âge (7 %), les activités syndicales (5 %), le sexe (4 %). Les convictions religieuses ne sont invoquées que dans 2 % des cas.
Les domaines concernés par les discriminations. L'emploi (50 % des cas), vient loin devant le logement (7 %) et l'éducation (5 %). En matière d'emploi, les cas de discriminations portent d'abord sur le déroulement de carrière (38 %) puis sur le recrutement (12%). Ils sont près de deux fois plus nombreux dans le secteur privé que dans la fonction publique.
Des résultats concrets. La Halde voit ses délibérations de plus en plus suivies d'effets. Non seulement certaines de ses recommandations permettent une évolution des textes réglementaires, mais 98 % des transactions pénales qu'elle propose sont acceptées par le Parquet. Et ses observations présentées devant les tribunaux sont à 82 % prises en compte.
Les dédommagements obtenus pour les personnes discriminées sont eux-mêmes de plus en plus conséquents. La Halde a ainsi permis que la Cour d'appel accorde 200 784 euros à une salariée licenciée en raison de sa grossesse.
Elle a aussi obtenu d'un tribunal d'instance la condamnation d'une agence immobilière au paiement, en guise de dommages et intérêts, d'un trimestre de loyer pour une personne qui s'était vue refuser une location en raison de sa nationalité. Ou encore, dans le cadre d'une médiation, elle a obtenu 560 000 euros pour un cadre discriminé en raison de son orientation sexuelle.
******
La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité
La Halde a commencé à installer un réseau de correspondants locaux qui couvrira bientôt l'ensemble du territoire. Son site internet (www.halde.fr) a eu en 2008 près de 1,2 millions de visites et son numéro de téléphone (08 1000 5000) a reçu 21 024 appels. La Halde a été créée par la loi du 30 décembre 2004. Elle a un budget de 11,2 millions d'euros et emploie 82 personnes.
Laetitia Van Eeckhout
LE MONDE
13.05.09
Présenté par président de Louis Schweitzer, son président, le rapport de la Halde fait apparaître que le premier critère de discrimination reste l'origine (29 % des réclamations) et que le principal domaine de discrimination concerne l'emploi (50 % des réclamations).
Les critères de discrimination. L'origine (couleur de peau, patronyme, origine géographique ou nationale) représente 29 % des cas recensés. Viennent ensuite le handicap (21 %), l'âge (7 %), les activités syndicales (5 %), le sexe (4 %). Les convictions religieuses ne sont invoquées que dans 2 % des cas.
Les domaines concernés par les discriminations. L'emploi (50 % des cas), vient loin devant le logement (7 %) et l'éducation (5 %). En matière d'emploi, les cas de discriminations portent d'abord sur le déroulement de carrière (38 %) puis sur le recrutement (12%). Ils sont près de deux fois plus nombreux dans le secteur privé que dans la fonction publique.
Des résultats concrets. La Halde voit ses délibérations de plus en plus suivies d'effets. Non seulement certaines de ses recommandations permettent une évolution des textes réglementaires, mais 98 % des transactions pénales qu'elle propose sont acceptées par le Parquet. Et ses observations présentées devant les tribunaux sont à 82 % prises en compte.
Les dédommagements obtenus pour les personnes discriminées sont eux-mêmes de plus en plus conséquents. La Halde a ainsi permis que la Cour d'appel accorde 200 784 euros à une salariée licenciée en raison de sa grossesse.
Elle a aussi obtenu d'un tribunal d'instance la condamnation d'une agence immobilière au paiement, en guise de dommages et intérêts, d'un trimestre de loyer pour une personne qui s'était vue refuser une location en raison de sa nationalité. Ou encore, dans le cadre d'une médiation, elle a obtenu 560 000 euros pour un cadre discriminé en raison de son orientation sexuelle.
******
La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité
La Halde a commencé à installer un réseau de correspondants locaux qui couvrira bientôt l'ensemble du territoire. Son site internet (www.halde.fr) a eu en 2008 près de 1,2 millions de visites et son numéro de téléphone (08 1000 5000) a reçu 21 024 appels. La Halde a été créée par la loi du 30 décembre 2004. Elle a un budget de 11,2 millions d'euros et emploie 82 personnes.
Laetitia Van Eeckhout
LE MONDE
13.05.09
****Dans le cadre de *VIADEO TOUR 2009* : RENCONTRE A SAINT-CLOUD-LE 3 JUIN 2009***
***Dans le cadre de "VIADEO TOUR 2009"
POUR PASSER DU "VIRTUEL" AU "REEL"
Nous avons changé d’ère…*
PARIS du XXIème siècle : PARIS "GRAND PARIS" & FRANCE AU NIVEAU INTERNATIONAL!
*PARIS: Est-elle encore une capitale économique, culturelle...?*
*Une soirée
Au cœur de l’actualité du "GRAND PARIS"..."Elections Européennes 2009", cette rencontre sera l’occasion d’échanger sur les grands enjeux!
En présence de personnalités:
*M. Bruno CARNEZ, candidat à la Direction Générale de l'UNESCO
*M. Bernard GAHNASSIA, Maire-Adjoint de Puteaux et Président du parti radical des Hauts-de-Seine
entre autres...
http://rencontrecbiparisgrandparis.blogspot.com/
***La soirée est accessible uniquement sur inscription et après validation!***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
http://www.viadeo.com/invitation/morgane.bravo
lundi, mai 11, 2009
dimanche, mai 10, 2009
*La République tchèque approuve le traité de Lisbonne*
***Le Sénat tchèque a approuvé ce mercredi le traité de Lisbonne à une nette majorité. La réforme de l'Union européenne est ainsi en passe de s'imposer. Le dernier gros obstacle reste le référendum prévu cet automne en Irlande.
La presse européenne :
Der Standard - Autriche
Selon le quotidien Der Standard, le "oui" en faveur du traité de Lisbonne à Prague est une secousse mais reste encore loin d'être une victoire pour l'UE : "La Cour constitutionnelle fédérale allemande à Karlsruhe doit encore se prononcer, avant les élections européennes début juin, sur la conformité du traité de Lisbonne avec la constitution allemande. Parallèlement, en Pologne, on attend la signature du président Lech Kaczyński. Et finalement, en Irlande on est à la veille d'un deuxième référendum qui aura des répercussions directes sur la Grande-Bretagne. Si la ratification du traité continue de traîner en longueur, les tories [parti conservateur britannique] pourraient remporter les élections prévues au plus tard au printemps prochain et remettre en question la ratification britannique, comme déjà annoncé. Pour cette raison, la dynamique de Prague doit être désormais mise à profit. Il y aura un peu plus d'Europe seulement si le traité de Lisbonne est définitivement ratifié, et ses détracteurs de droite et de gauche ne pourront alors plus la malmener si facilement." (
07.05.2009)
Delo - Slovénie
Le quotidien Delo estime que le président tchèque Václav Klaus a essuyé une défaite dans le vote sur le traité de Lisbonne. "La République tchèque … ne sera pas le pays qui enterrera le traité. Le président Klaus peut toujours porter ses espoirs sur la Cour constitutionnelle fédérale allemande ou sur un deuxième vote négatif au référendum en Irlande, à moins que les juges constitutionnels ne répondent aux exigences des eurosceptiques mécontents et vérifient les parties du traité de Lisbonne qu'ils n'ont pas encore examinées. Mais s'ils n'avaient rien à reprocher au traité à l'époque, ils ne trouveront rien à redire cette fois non plus. Dans le duel opposant les deux politiques de premier plan du Parti démocrate civique conservateur [ODS], qui se sont divisés sur le thème de l'Europe et sur d'autres sujets, il y a maintenant 1 partout entre Topolanek et Klaus – Topolanek n'est plus au pouvoir à cause de Klaus. Et Klaus n'a pourtant pas atteint son objectif." (07.05.2009)
Mladá fronta DNES - République tchèque
Il ne faut pas craindre le traité de Lisbonne, mais la lutte relative à celui-ci continue en République tchèque, estime le quotidien progressiste Mladá fronta Dnes : "Les sénateurs du Parti civique [démocrate] ODS vont faire appel à la Cour constitutionnelle et le président Václav Klaus pense déjà à sa riposte … . La peur du soi-disant dictat de Lisbonne peut diviser l'ODS et influencer le résultat des élections en octobre. Ce sont certes des choses essentielles mais purement nationales. Ce qui est important, c'est que le traité de Lisbonne ne nuise pas à la République. Au contraire, grâce à l'approbation du traité, notre pays reste dans le courant principal de la politique européenne et confirme sa nouvelle appartenance à la civilisation occidentale."
(07.05.2009)
Süddeutsche Zeitung - Allemagne
Après l'approbation du traité de Lisbonne par la République tchèque, tout repose désormais sur les Irlandais écrit le quotidien progressiste de gauche Süddeutsche Zeitung : "Si tous les autres pays ont désormais adopté politiquement le traité, alors l'Irlande est désormais face à une décision difficile. … Il incombe désormais aux autres Etats membres de l'UE de ne pas faire que des promesses aux Irlandais mais aussi de les contraindre à une feuille de route. L'UE ne peut pas attendre jusqu'à la saint Glinglin. Plus exactement, le traité doit être adopté et déposé fin octobre, car la période de service de la Commission s'achève alors, et pour des raisons politiques et contractuelles complexes, la nouvelle Commission devra déjà être nommée d'après le nouveau traité. Les Irlandais doivent donc se décider au plus tard avant mi-octobre. Si cela ne se passe pas ainsi, la réforme sera de nouveau reportée d'au moins cinq ans. Cela pourrait être sa fin."
(07.05.2009)
Eurotopics
*Kouchner : « Sur l’Europe, il faut une unité nationale »*
***A un mois des élections, le ministre des Affaires étrangères regrette que ses anciens amis du PS réduisent la campagne à un vote sanction contre Nicolas Sarkozy.
C’est aujourd’hui la Journée de l’Europe, 59 ans après « la déclaration Schuman », considérée comme l’acte de naissance de l’Union européenne. Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, a été député européen de 1994 à 1997.
Craignez-vous une forte abstention aux européennes du 7 juin ?
Bernard Kouchner. Les gens ne semblent pas passionnés, et c’est dommage.
Une Europe unie, une Europe qui marche et qui rassure, c’est un atout essentiel pour nous tous. Que se passerait-il s’il n’y avait plus l’Europe ? Le programme Erasmus concerne 1,8 million d’échanges d’étudiants. Veut-on y renoncer ? A-t-on envie de changer à nouveau notre argent dès qu’on franchit une frontière, de payer des droits de douane ? Evidemment non !
L’Europe s’est-elle montrée à la hauteur face à la crise économique ?
Oui. Avec cette crise, on s’aperçoit que l’Union européenne est une vraie protection. Que se serait-il passé s’il n’y avait pas eu la zone euro, cet espace très puissant et protégé ? Il y aurait certainement eu des dévaluations. C’est l’UE qui a fourni des aides massives en faveur de certains pays en difficulté comme la Hongrie ou la Grèce. C’est elle qui a imposé le G20 : une mondialisation plus honnête, un nouveau système financier plus juste.
Ne faut-il pas une dose de protectionnisme pour l’emploi en Europe ?
Non, et les Vingt-sept sont unanimes sur ce sujet. En revanche, ce que Nicolas Sarkozy a proposé, c’est une taxe carbone, une taxe « pollution » sur les produits venant de pays qui ne respecteraient pas l’environnement. Il faut que tout le monde joue le jeu et acceptent de lutter avec nous contre le réchauffement climatique.
La crise risque-t-elle d’encourager les extrêmes ?
La détresse sociale est grande,moins grande en France que dans d’autres pays de l’Union. Elle prend chez nous des formes inquiétantes, les réactions sont plus vives ici. Certains veulent faire croire aux Français qu’il s’agit d’un problème national, alors que la tempête est internationale. En Allemagne, en Angleterre, tout le monde tire dans le même sens pour la surmonter alors que chez nous, l’exacerbation des tensions ne contribue pas à résoudre la crise. Celle-ci ne vient pas d’Europe, je le rappelle. L’Europe nous protège.
Pour quelle liste voterez-vous ?
J’attends de voir les programmes !
Que pensez-vous de l’appel au vote sanction lancé par le PS ?
Je pense surtout que l’Europe mérite mieux ! Je regrette deux choses chez mes amis de la gauche : qu’ils n’aient pas de réflexe d’unité nationale et qu’ils profitent de chaque occasion pour affirmer qu’avec eux ce serait obligatoirement mieux. C’est le jeu politique réduit à l’élémentaire, presque enfantin et cela me navre. De temps en temps, contre l’adversité qui nous frappe tous, il faut se réunir. Et lorsqu’on parle d’Europe sociale, il faut distinguer le soutien à l’emploi, les grands travaux proposés par la Commission et le soutien aux systèmes sociaux afin d’élever les autres à notre niveau de protection et non de rabaisser le nôtre.Nous le faisons en renforçant en Europe la protection des travailleurs intérimaires et celle des travailleurs dans les milieux difficiles. Et je travaille depuis longtemps sur l’Europe de la santé.
Avez-vous un autre regret ?
Qu’il n’y ait pas en France un socle commun sur l’Europe. J’ai été député européen : c’est un exercice et une aventure formidables ! Au Parlement européen, il n’y a pas ce clivage droite-gauche automatique. Les majorités se construisent sujet par sujet, de façon parfois très étonnante. C’est un exercice démocratique unique au monde.
Vous avez la nostalgie du PS de Delors ?
Je regrette les idées de Jacques Delors, qui étaient des idées de rassemblement quand il présidait la Commission européenne. Je regrette qu’il n’y ait pas d’unité nationale, de rêve commun, d’ambition commune.
Etes-vous toujours favorable à l’entrée de la Turquie dans l’UE ?
Je trouve pertinente la proposition du président de la République de bâtir une grande zone économique et de sécurité qui comprendrait, à des degrés divers, la Russie, la Turquie, l’Ukraine ou d’autres pays. J’ai toujours beaucoup d’intérêt pour la démarche de la Turquie vers l’Union européenne, un pont nécessaire entre l’Europe et le Moyen-Orient. Mais j’ai été choqué par les déclarations du Premier ministre turc sur la liberté de la presse. Je réfléchis.
Nicolas Sarkozy a-t-il raison de s’engager dans la campagne ?
Je n’ai pas vu dans son discours la moindre attaque contre la gauche. Le président a raison de lancer la campagne européenne. J’ai souvent rêvé d’un meeting unitaire où le président de la République et le chef de l’opposition seraient ensemble pour l’Europe, au moins en accord sur certains sujets, élevant le débat, rassurant les Français. L’enjeu en vaut la peine : avec 400 millions d’électeurs appelés à voter en même temps, l’Europe est la deuxième démocratie du monde, après l’Inde, mais devant l’Amérique ! Et nous comptons de plus en plus dans ce monde globalisé. Tout le monde regarde vers l’Europe.
Le Parisien
par Henri Vernet et Frédéric Gerschel
09.05.2009
C’est aujourd’hui la Journée de l’Europe, 59 ans après « la déclaration Schuman », considérée comme l’acte de naissance de l’Union européenne. Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, a été député européen de 1994 à 1997.
Craignez-vous une forte abstention aux européennes du 7 juin ?
Bernard Kouchner. Les gens ne semblent pas passionnés, et c’est dommage.
Une Europe unie, une Europe qui marche et qui rassure, c’est un atout essentiel pour nous tous. Que se passerait-il s’il n’y avait plus l’Europe ? Le programme Erasmus concerne 1,8 million d’échanges d’étudiants. Veut-on y renoncer ? A-t-on envie de changer à nouveau notre argent dès qu’on franchit une frontière, de payer des droits de douane ? Evidemment non !
L’Europe s’est-elle montrée à la hauteur face à la crise économique ?
Oui. Avec cette crise, on s’aperçoit que l’Union européenne est une vraie protection. Que se serait-il passé s’il n’y avait pas eu la zone euro, cet espace très puissant et protégé ? Il y aurait certainement eu des dévaluations. C’est l’UE qui a fourni des aides massives en faveur de certains pays en difficulté comme la Hongrie ou la Grèce. C’est elle qui a imposé le G20 : une mondialisation plus honnête, un nouveau système financier plus juste.
Ne faut-il pas une dose de protectionnisme pour l’emploi en Europe ?
Non, et les Vingt-sept sont unanimes sur ce sujet. En revanche, ce que Nicolas Sarkozy a proposé, c’est une taxe carbone, une taxe « pollution » sur les produits venant de pays qui ne respecteraient pas l’environnement. Il faut que tout le monde joue le jeu et acceptent de lutter avec nous contre le réchauffement climatique.
La crise risque-t-elle d’encourager les extrêmes ?
La détresse sociale est grande,moins grande en France que dans d’autres pays de l’Union. Elle prend chez nous des formes inquiétantes, les réactions sont plus vives ici. Certains veulent faire croire aux Français qu’il s’agit d’un problème national, alors que la tempête est internationale. En Allemagne, en Angleterre, tout le monde tire dans le même sens pour la surmonter alors que chez nous, l’exacerbation des tensions ne contribue pas à résoudre la crise. Celle-ci ne vient pas d’Europe, je le rappelle. L’Europe nous protège.
Pour quelle liste voterez-vous ?
J’attends de voir les programmes !
Que pensez-vous de l’appel au vote sanction lancé par le PS ?
Je pense surtout que l’Europe mérite mieux ! Je regrette deux choses chez mes amis de la gauche : qu’ils n’aient pas de réflexe d’unité nationale et qu’ils profitent de chaque occasion pour affirmer qu’avec eux ce serait obligatoirement mieux. C’est le jeu politique réduit à l’élémentaire, presque enfantin et cela me navre. De temps en temps, contre l’adversité qui nous frappe tous, il faut se réunir. Et lorsqu’on parle d’Europe sociale, il faut distinguer le soutien à l’emploi, les grands travaux proposés par la Commission et le soutien aux systèmes sociaux afin d’élever les autres à notre niveau de protection et non de rabaisser le nôtre.Nous le faisons en renforçant en Europe la protection des travailleurs intérimaires et celle des travailleurs dans les milieux difficiles. Et je travaille depuis longtemps sur l’Europe de la santé.
Avez-vous un autre regret ?
Qu’il n’y ait pas en France un socle commun sur l’Europe. J’ai été député européen : c’est un exercice et une aventure formidables ! Au Parlement européen, il n’y a pas ce clivage droite-gauche automatique. Les majorités se construisent sujet par sujet, de façon parfois très étonnante. C’est un exercice démocratique unique au monde.
Vous avez la nostalgie du PS de Delors ?
Je regrette les idées de Jacques Delors, qui étaient des idées de rassemblement quand il présidait la Commission européenne. Je regrette qu’il n’y ait pas d’unité nationale, de rêve commun, d’ambition commune.
Etes-vous toujours favorable à l’entrée de la Turquie dans l’UE ?
Je trouve pertinente la proposition du président de la République de bâtir une grande zone économique et de sécurité qui comprendrait, à des degrés divers, la Russie, la Turquie, l’Ukraine ou d’autres pays. J’ai toujours beaucoup d’intérêt pour la démarche de la Turquie vers l’Union européenne, un pont nécessaire entre l’Europe et le Moyen-Orient. Mais j’ai été choqué par les déclarations du Premier ministre turc sur la liberté de la presse. Je réfléchis.
Nicolas Sarkozy a-t-il raison de s’engager dans la campagne ?
Je n’ai pas vu dans son discours la moindre attaque contre la gauche. Le président a raison de lancer la campagne européenne. J’ai souvent rêvé d’un meeting unitaire où le président de la République et le chef de l’opposition seraient ensemble pour l’Europe, au moins en accord sur certains sujets, élevant le débat, rassurant les Français. L’enjeu en vaut la peine : avec 400 millions d’électeurs appelés à voter en même temps, l’Europe est la deuxième démocratie du monde, après l’Inde, mais devant l’Amérique ! Et nous comptons de plus en plus dans ce monde globalisé. Tout le monde regarde vers l’Europe.
Le Parisien
par Henri Vernet et Frédéric Gerschel
09.05.2009
samedi, mai 09, 2009
vendredi, mai 08, 2009
*L'UMP boucle enfin ses listes pour les européennes...*
***L'UMP a enfin ses listes pour les européennes du 7 juin. Le bureau politique du parti a adopté, jeudi 7 mai, "à l'unanimité" les listes, ainsi que le projet, a annoncé Brice Hortefeux, vice-président du conseil national de l'UMP, chargé des élections. Sophie Landrin, journaliste au Monde explique pourquoi l'UMP "est très en retard" dans l'annonce de ses listes.
Ces listes accordent trois places éligibles au Nouveau Centre, présidé par le ministre de la défense Hervé Morin, dont une en Ile-de-France pour l'ex-journaliste et eurodéputé sortant Jean-Marie Cavada, a précisé lors d'une conférence de presse Jean-Claude Gaudin, président de la commission nationale d'investitures de l'UMP.
Les discussions entre l'UMP et le Nouveau Centre ont essentiellement tourné autour du nom de Damien Abad, le président des jeunes centristes, estime Sophie Landrin. Il est finalement numéro deux dans le Sud-Est.
Les deux autres partis alliés de l'UMP, la Gauche moderne, présidée par Jean-Marie Bockel, et les Progressistes d'Eric Besson, sont également représentés sur les listes. Elles marquent, selon M. Gaudin, "une démonstration d'unité à l'intérieur de la majorité présidentielle".
L'UMP, qui avait désigné les têtes de listes lors d'un conseil national le 24 janvier, aura finalisé ses listes un mois et demi après le Parti socialiste. "Nous avions dit que nos listes seraient prêtes pour le 7 juin, nous avons un mois d'avance !", a lancé le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand. Les listes doivent être déposées entre le 11 et le 22 mai au ministère de l'intérieur.
Sur le terrain, l'UMP a dû procéder à de délicats arbitrages. Dans le Sud-Ouest, l'eurodéputée sortante UMP Christine de Veyrac, soutenue par Valéry Giscard d'Estaing, est numéro deux. Alain Juppé, qui soutenait son adjointe à la mairie de Bordeaux Sonia Dubourg-Lavroff, a dû s'incliner. L'eurodéputé sortant Alain Lamassoure est numéro trois.
*La suite :
http://www.lemonde.fr/elections-europeennes/article/2009/05/07/l-ump-boucle-enfin-ses-listes-pour-les-europeennes_1190273_1168667.html
LE MONDE
07.05.09
Ces listes accordent trois places éligibles au Nouveau Centre, présidé par le ministre de la défense Hervé Morin, dont une en Ile-de-France pour l'ex-journaliste et eurodéputé sortant Jean-Marie Cavada, a précisé lors d'une conférence de presse Jean-Claude Gaudin, président de la commission nationale d'investitures de l'UMP.
Les discussions entre l'UMP et le Nouveau Centre ont essentiellement tourné autour du nom de Damien Abad, le président des jeunes centristes, estime Sophie Landrin. Il est finalement numéro deux dans le Sud-Est.
Les deux autres partis alliés de l'UMP, la Gauche moderne, présidée par Jean-Marie Bockel, et les Progressistes d'Eric Besson, sont également représentés sur les listes. Elles marquent, selon M. Gaudin, "une démonstration d'unité à l'intérieur de la majorité présidentielle".
L'UMP, qui avait désigné les têtes de listes lors d'un conseil national le 24 janvier, aura finalisé ses listes un mois et demi après le Parti socialiste. "Nous avions dit que nos listes seraient prêtes pour le 7 juin, nous avons un mois d'avance !", a lancé le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand. Les listes doivent être déposées entre le 11 et le 22 mai au ministère de l'intérieur.
Sur le terrain, l'UMP a dû procéder à de délicats arbitrages. Dans le Sud-Ouest, l'eurodéputée sortante UMP Christine de Veyrac, soutenue par Valéry Giscard d'Estaing, est numéro deux. Alain Juppé, qui soutenait son adjointe à la mairie de Bordeaux Sonia Dubourg-Lavroff, a dû s'incliner. L'eurodéputé sortant Alain Lamassoure est numéro trois.
*La suite :
http://www.lemonde.fr/elections-europeennes/article/2009/05/07/l-ump-boucle-enfin-ses-listes-pour-les-europeennes_1190273_1168667.html
LE MONDE
07.05.09
jeudi, mai 07, 2009
*Listes « Quand l'Europe veut, l'Europe peut » - Majorité présidentielle...*
***Listes « quand l’Europe veut, l’Europe peut » - Majorité présidentielle
UMP - Nouveau Centre - La Gauche Moderne – Progressistes
CIRCONSCRIPTION "EST"
Alsace - Bourgogne - Champagne-Ardenne - Franche-Comté - Lorraine
1 - Joseph DAUL (Bas-Rhin) – Député européen, Président du Groupe PPE-DE au Parlement européen. Investi le 24 janvier 2009.
2 - Véronique MATHIEU (Vosges) – Député européen. Investie le 24 janvier 2009.
3 - Arnaud DANJEAN (Saône-et-Loire)
4 - Michèle STRIFFLER (Haut-Rhin) - Adjointe au Maire de Mulhouse, en charge de l’Attractivité commerciale et artisanale. Candidate de la Gauche Moderne.
5 - Benjamin DEVELEY (Marne) - Conseiller municipal de Reims.
6 - Nathalie COLIN-OESTERLE (Moselle) - Conseillère municipale de Metz. Candidate du Nouveau Centre.
7 - Sylvain MARMIER (Doubs) - Président du Centre européen des jeunes agriculteurs, Président des jeunes agriculteurs de Bourgogne et de Franche-Comté.
8 - Annabelle FERRY (Meurthe et Moselle) - Présidente nationale des Jeunes Radicaux.
9 - Guillaume GERMAIN (Haut-Rhin)
10 - Malika GAUTHIE (Côte d’Or) - Conseillère municipale de Dijon. Candidate de la Gauche Moderne.
11 - Patrick REVILLOUD (Jura) - Ancien Conseiller municipal de Dôle.
12 - Martine LAEMLIN-DELMOTTE (Haut-Rhin) - Maire de Chalempe. Candidate du Nouveau Centre.
13 - Airy CAZIN (Meuse) - Chef de cabinet du Président du Conseil général de la Meuse.
14 - Else JOSEPH (Ardennes) - Conseillère municipale de Charleville-Mézières, Secrétaire départementale de l’UMP des Ardennes.
15 - Marc SEBEYRAN (Aube) - Conseiller régional de Champagne-Ardenne, 1er Adjoint au Maire de Troyes. Candidat du Nouveau Centre.
16 - Pascale KREBS (Haute-Marne) - Conseillère régionale, Adjointe au Maire de Saint-Dizier.
17 - Didier VALLVERDU (Territoire de Belfort) - Conseiller général du Territoire de Belfort, Conseiller municipal de Rougemont-le-Château.
18 - Laetitia MOUQUOT (Yonne) - Conseillère municipale de Bléneau
CIRCONSCRIPTION "NORD-OUEST"
Nord - Pas de Calais - Basse-Normandie - Haute-Normandie - Picardie
1 – Dominique RIQUET (Nord) - Maire de Valenciennes, Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais. Investi le 24 janvier 2009. Soutenue par le Parti Radical
2 – Tokia SAIFI (Nord) - Député européen. Soutenue par le Parti Radical. Investie le 24 janvier 2009.
3 - Jean-Paul GAUZES - Député européen sortant.
4 - Pascale GRUNY (Aisne) - Conseillère municipale de Saint-Quentin.
5 - Philippe BOULLAND (Oise) - Conseiller général de l’Oise, Adjoint au Maire de Betz.
6 - Sonia de LA PROVOTE (Calvados) - Conseillère municipale de Caen. Candidate du Nouveau Centre.
7 - Philippe RAPENEAU (Pas-de-Calais) - Conseiller régional, Adjoint au Maire d’Arras.
8 - Blandine LEFEBVRE (Seine-Maritime) - Conseillère Régionale et Maire de Saint-Nicolas-D’aliermont. Candidate du Nouveau Centre.
9 - Pierre SAVREUX (Somme) - Conseiller municipal d’Amiens, Responsable départemental des Jeunes Populaires de la Somme.
10 - Brigitte MAUROY (Nord - Pas-de-Calais) - Conseillère municipale de Lille. Candidate de la Gauche Moderne.
11 -.Sébastien CHENU (Oise) - Conseiller municipal de Beauvais, Vice-président de l’agglomération du Beauvaisis. Fondateur de Gay Lib.
12 - Nicole DURANTON (Eure) - Maire de Nagel-Seez-Mesnil. Présidente de la Fédération UMP de l’Eure.
13 - Pierre-Emmanuel GIBSON (Pas-de-Calais) - Délégué National des Jeunes Populaires, Secrétaire Général Adjoint aux Fédérations des Jeunes populaires.
14 - Valérie SIX-DELANNOY (Nord) - Adjointe au Maire de Croix. Candidate du Nouveau Centre.
15 - Emmanuel NKUNZUMWAMI (Somme)
16- Béatrice MAJZA (Calvados)
17 - François DECOSTER (Pas-de-Calais) - Conseiller municipal de Saint-Omer. Candidat du Nouveau Centre.
18 - Nadège DELAFOSSE (Manche) - Ajointe au Maire de Coutances.
19 - Pierre-Simon TREZEGUET (Seine-Maritime) - Candidat de la Gauche Moderne.
20 - Hélène BLANCHARD (Orne) - Responsable départementale des Jeunes Populaires de l’Orne.
CIRCONSCRIPTION "OUEST"
Bretagne - Pays de la Loire - Poitou-Charentes
1 – Christophe BECHU (Maine et- Loire) - Président du Conseil général de Maine-et-Loire. Investi le 24 janvier 2009.
2 – Elisabeth MORIN (Vienne) –Député européen, Conseillère régionale de Poitou-Charentes. Investie le 24 janvier 2009.
3 - Alain CADEC (Côtes d’Armor) - Conseiller général des Côtes d’Armor, 1er Adjoint au Maire de Saint-Brieuc.
4 - Agnès le BRUN (Finistère) - Conseillère générale du Finistère, Maire de Morlaix.
5 - Bruno DRAPRON (Charente-Maritime) - Conseiller municipal de Saintes. Candidat du Nouveau Centre.
6 - Danielle RIVAL (Loire-Atlantique) - Conseillère régionale, Maire de Batz-sur-Mer, Vice-présidente de la communauté de communes Cap-Atlantique.
7 - David LE SOLLIEC (Morbihan) - Conseiller régional, Maire de Gourin, Secrétaire départemental de la Fédération UMP du Morbihan.
8 - Sylvie MARCILLY (Charente-Maritime) - Maire de Fouras.
9 - Richard CHAMARET (Sarthe) - Candidat du Nouveau Centre.
10 - Doris MADINGOU (Ille-et-Vilaine) - Conseillère municipale de Rennes. Candidate de la Gauche Moderne. Présidente des Jeunes de la Gauche Moderne.
11 - Vincent YOU (Charente) - Vice-président du Forum des Républicains Sociaux, Chef de cabinet de Christine BOUTIN.
12 - Stéphanie LEMONNIER (Sarthe)
13 - Guillaume CHEVROLLIER (Mayenne) - Conseiller municipal de Château-Gontier, Secrétaire départemental adjoint de la Fédération UMP en Mayenne.
14 - Françoise LOUARN (Finistère) - Conseillère Régionale de Bretagne.
15 - Marcel ALBERT (Vendée) - Maire des Herbiers.
16 - Anne LE DIRACH (Morbihan) - Adjointe au Maire de Vannes.
17 - Michel HUNAULT (Loire Atlantique) - Député. Candidat du Nouveau Centre.
18 - Séverine VACHON (Deux-Sèvres)
CIRCONSCRIPTION "SUD-OUEST"
Aquitaine - Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées
1 – Dominique BAUDIS - Investi le 24 janvier 2009.
2 - Christine de VEYRAC (Haute-Garonne) - Député européen, Présidente de la Fédération UMP de la Haute-Garonne.
3 - Alain LAMASSOURE (Pyrénées-Atlantiques) - Député européen.
4 - Marie-Thérèse SANCHEZ-SCHMIDT (Pyrénées-Orientales), Adjointe au Maire de Perpignan.
5 - Franck PROUST (Gard) - Conseiller général, Adjoint au Maire de Nîmes.
6 - Muriel BOULMIER (Lot et Garonne) - Vice-présidente du Conseil économique et social régional, soutenue par le Nouveau Centre et le Forum des Républicains Sociaux.
7 - Yves URIETA (Pyrénées-Atlantiques) - Ancien Maire de Pau, Candidat de la Gauche Moderne.
8 - Annabelle BRUNET (Pyrénées-Orientales) - Conseillère municipale de Perpignan, Candidate du Nouveau Centre.
9 - Aurélien PRADIE (Lot) - Conseiller Général du Lot, Responsable Départemental des Jeunes Populaires du Lot.
10 - Marie-France THERON (Gironde) - Maire de Portets. Candidate aux élections sénatoriales en 2008.
11- Thierry MILLET (Gironde) - Conseiller municipal de Mérignac. Candidat du Nouveau Centre.
12 - Christiane PIETERS (Gers) - Conseillère régionale de Midi-Pyrénées.
13 - Mickaël CAMILLIERI (Hérault) - Membre du Bureau national des Jeunes Populaires,
14 - Marie-Claude GOUGAUD (Gironde) - Conseillère municipale de Carbon-Blanc.
15 - Jacques GODFRAIN (Aveyron) - Ancien ministre.
16 - Véronique LIPSOS-SALLENAVE (Pyrénées-Atlantiques) - Conseillère municipale de Pau. Candidate du Nouveau Centre.
17 - Franck LAYRE-CASSOU (Hautes-Pyrénées) - Conseiller municipal de Cauterets. Responsable départemental des Jeunes Populaires des Hautes-Pyrénées.
18 - Marie-Agnès VAILHE-CIBERTIN-BLANC (Hérault) - Maire de Popian.
19 - Jean-Marie CAILLAUD (Dordogne)
20 - Amélie ARRO (Aude) - Responsable départemental des Jeunes Populaires de l’Aude.
CIRCONSCRIPTION "SUD-EST"
Corse – PACA - Rhône-Alpes
1 - Françoise GROSSETETE (Loire) – Investie le 24 janvier 2009. Député européen.
2 - Damien ABAD - Président des Jeunes Centristes.
3 - Dominique VLASTO (Bouches du Rhône) - Député européen, Adjointe au Maire de Marseille.
4 - Gaston FRANCO (Alpes-Maritimes) - Ancien Député, ancien Conseiller Général, Conseiller du Maire de Nice.
5 - Nora BERRA (Rhône) - Candidate en 5ème position sur la liste UMP aux européennes de 2004.
6 - Michel DANTIN (Savoie) - Conseiller municipal de Chambéry.
7 - Karine FENOCCHI (Corse du Sud) - Conseillère municipale d’Ajaccio. Candidate du Nouveau Centre.
8 - Jérôme CLEMENT (Vaucluse)
9 - Chantal EYMEOUD (Hautes-Alpes) - Maire d’Embrun. Candidate du Nouveau Centre.
10 - Benoît PELLETIER (Var) - Conseiller municipal de Toulon, SDA de la Fédération UMP du Var.
11 - Pascale MODELSKI (Isère) - Conseillère municipale de Grenoble.
12 - Jean-François ROYER (Bouches-du-Rhône) - Délégué des Jeunes Populaires pour la Zone Sud-Est.
13 - Sonia LACROIX - CHAMOSSET (Haute-Savoie)
14 - Loïc HERVE (Haute-Savoie) - Maire de Mernaz. Candidat du Nouveau Centre.
15 - Patricia LARNAUDY (Bouches-du-Rhône) - Adjointe au Maire d’Aix-en-Provence. Candidate de la Gauche Moderne.
16 - Jean-Roger DURAND (Ardèche) - Conseiller général. Maire de Largentières. Candidat du Nouveau Centre.
17 - Sandrine MAIGRET (Var)
18 - Djamel KERICHE (Savoie) - Candidat de la Gauche Moderne.
19 - Marie-Eugénie BOUGE (Alpes-Maritimes) - Conseillère municipale de Peymeinade. Déléguée nationale des Jeunes Populaires.
20 - Richard KITAEFF (Vaucluse)
21 - Lydie BAYOUD (Isère) - Adjointe au Maire de Vienne, Conseillère communautaire.
22 - Guillaume JOUVE (Bouches-du-Rhône) - Adjoint au Maire des 6ème et 8ème arrondissements de Marseille.
Soutenu par le Forum des Républicains Sociaux.
23 - Michelle GILLES (Bouches-du-Rhône) - Adjointe au Maire de Cassis.
24 - François VAUTE (Vaucluse)
25 - Stéphanie PERNOD-BEAUDON (Ain) – Conseillère municipale de Hauteville.
26 - Didier BESNIER (Drôme) - Maire de Rochegude.
CIRCONSCRIPTION "ÎLE-DE-FRANCE"
1 – Michel BARNIER - Investi le 24 janvier 2009. Ministre de l’Agriculture et de la Pêche.
2 – Rachida DATI (Paris) - Investie le 24 janvier 2009. Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Maire du 7ème arrondissement de Paris et Conseillère de Paris.
3 - Jean-Marie CAVADA (Paris) - Député européen. Candidat du Nouveau Centre.
4 - Marielle GALLO (Paris) - Candidate de la Gauche Moderne.
5 - Philippe JUVIN (Hauts-de-Seine) - Vice-président du Conseil général, Maire de la Garenne-Colombes.
6 - Constance LE GRIP (Seine-et-Marne) - Député suppléant.
7 - Xavier LEMOINE (Seine-Saint-Denis) - Maire de Montfermeil. Soutenu par le Forum des Républicains Sociaux
8 - Véronique COTE-MILLARD (Yvelines) - Maire de Clayes-sous-Bois.
9 - Jean-Didier BERTHAULT (Paris) - Conseiller de Paris, Secrétaire départemental de la Fédération UMP de Paris.
10 - Céline MARTIN - Adjointe au Maire de Vincennes.
11 - Benjamin LANCAR - Président des Jeunes Populaires.
12 - Anne BERNARDIN - Adjointe au Maire de Saint-Gratien.
13 - Gilles NORROY - Ancien Conseiller municipal de Nanterre. Candidat des Progressistes.
14 - Cristela DE OLIVEIRA - Adjointe au Maire de Corbeil-Essonnes.
15 - Gilles LABORDE - Président des Jeunes actifs de l’UMP.
16 - Françoise DUSSUD - Adjointe au Maire de Saint Mandé. Candidate du Nouveau Centre.
17 - Claude PONS - Maire de Montlhéry.
18 - Camille BEDIN - Déléguée nationale des Jeunes Populaires.
19 - Marc d’HERE - Candidat de la Gauche Moderne.
20 - Sonia IMLOUL - Candidate du Nouveau Centre.
21 - Hugues RIBAULT - Conseiller général, Maire d’Andrésy.
22 - Cathy BISSONNIER - Conseillère municipale de Savigny-le-Temple.
23 - François MERLET - Responsable départemental des Jeunes Populaires de Paris.
24 - Marylin FLET – Conseillère nationale des Jeunes Populaires.
25 - Julien MUGERIN - Responsable départemental des Jeunes Populaires de Seine Saint Denis.
26 - Valérie SACHS - Conseillère de Paris. Candidate du Nouveau Centre.
CIRCONSCRIPTION "MASSIF CENTRAL-CENTRE"
Centre – Limousin – Auvergne
1 - Jean-Pierre AUDY (Corrèze) - Investi le 24 janvier 2009. Député européen.
2 - Sophie AUCONIE (Indre-et-Loire) - Conseillère municipale de Tours.
3 - Brice HORTEFEUX (Puy-de-Dôme) - Ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville. Conseiller régional d’Auvergne.
4 - Catherine SOULLIE (Loiret) - Adjointe au Maire d’Olivet. Secrétaire départementale adjointe de la Fédération UMP du Loiret.
5 - Jean-Yves HUGON (Indre) - Ancien Député. Adjoint au Maire de Châteauroux.
6 - Marie de NICOLAY (Allier) - Maire de Saint-Caprais, Vice-présidente de l’association départementale des maires ruraux.
7 - Thierry VINCON (Cher) - Maire de Saint-Amand-Montrond.
8 - Isabelle GASSELIN (Loir-et-Cher)
9 - Jean-Noël BARROT (Haute-Loire)
10 - Nathalie DELAGE (Haute-Vienne)
CIRCONSCRIPTION "OUTRE-MER"
Marie-Luce PENCHARD - Section Atlantique - Titulaire
Boris CHONG SIT- Section Atlantique - Suppléant
Chantal MAIGNAN- Section Atlantique -Suppléant
Yolaine COSTES - Section Océan Indien - Titulaire
Cyrille MELCHIOR - Section Océan Indien - Suppléant.
Daourina ROMOULI ZOUHAIR- Section Océan Indien - Suppléant
Maurice PONGA - Section Pacifique - Titulaire
Bernadette PAPILIO-HALAGAHU- Section Pacifique - Suppléant
Tearii ALPHA- Section Pacifique – Suppléant
07/05/2009
Bien à vous,
Morgane BRAVO
"To be or not to be, that is the question" William Shakespeare
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804
UMP - Nouveau Centre - La Gauche Moderne – Progressistes
CIRCONSCRIPTION "EST"
Alsace - Bourgogne - Champagne-Ardenne - Franche-Comté - Lorraine
1 - Joseph DAUL (Bas-Rhin) – Député européen, Président du Groupe PPE-DE au Parlement européen. Investi le 24 janvier 2009.
2 - Véronique MATHIEU (Vosges) – Député européen. Investie le 24 janvier 2009.
3 - Arnaud DANJEAN (Saône-et-Loire)
4 - Michèle STRIFFLER (Haut-Rhin) - Adjointe au Maire de Mulhouse, en charge de l’Attractivité commerciale et artisanale. Candidate de la Gauche Moderne.
5 - Benjamin DEVELEY (Marne) - Conseiller municipal de Reims.
6 - Nathalie COLIN-OESTERLE (Moselle) - Conseillère municipale de Metz. Candidate du Nouveau Centre.
7 - Sylvain MARMIER (Doubs) - Président du Centre européen des jeunes agriculteurs, Président des jeunes agriculteurs de Bourgogne et de Franche-Comté.
8 - Annabelle FERRY (Meurthe et Moselle) - Présidente nationale des Jeunes Radicaux.
9 - Guillaume GERMAIN (Haut-Rhin)
10 - Malika GAUTHIE (Côte d’Or) - Conseillère municipale de Dijon. Candidate de la Gauche Moderne.
11 - Patrick REVILLOUD (Jura) - Ancien Conseiller municipal de Dôle.
12 - Martine LAEMLIN-DELMOTTE (Haut-Rhin) - Maire de Chalempe. Candidate du Nouveau Centre.
13 - Airy CAZIN (Meuse) - Chef de cabinet du Président du Conseil général de la Meuse.
14 - Else JOSEPH (Ardennes) - Conseillère municipale de Charleville-Mézières, Secrétaire départementale de l’UMP des Ardennes.
15 - Marc SEBEYRAN (Aube) - Conseiller régional de Champagne-Ardenne, 1er Adjoint au Maire de Troyes. Candidat du Nouveau Centre.
16 - Pascale KREBS (Haute-Marne) - Conseillère régionale, Adjointe au Maire de Saint-Dizier.
17 - Didier VALLVERDU (Territoire de Belfort) - Conseiller général du Territoire de Belfort, Conseiller municipal de Rougemont-le-Château.
18 - Laetitia MOUQUOT (Yonne) - Conseillère municipale de Bléneau
CIRCONSCRIPTION "NORD-OUEST"
Nord - Pas de Calais - Basse-Normandie - Haute-Normandie - Picardie
1 – Dominique RIQUET (Nord) - Maire de Valenciennes, Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais. Investi le 24 janvier 2009. Soutenue par le Parti Radical
2 – Tokia SAIFI (Nord) - Député européen. Soutenue par le Parti Radical. Investie le 24 janvier 2009.
3 - Jean-Paul GAUZES - Député européen sortant.
4 - Pascale GRUNY (Aisne) - Conseillère municipale de Saint-Quentin.
5 - Philippe BOULLAND (Oise) - Conseiller général de l’Oise, Adjoint au Maire de Betz.
6 - Sonia de LA PROVOTE (Calvados) - Conseillère municipale de Caen. Candidate du Nouveau Centre.
7 - Philippe RAPENEAU (Pas-de-Calais) - Conseiller régional, Adjoint au Maire d’Arras.
8 - Blandine LEFEBVRE (Seine-Maritime) - Conseillère Régionale et Maire de Saint-Nicolas-D’aliermont. Candidate du Nouveau Centre.
9 - Pierre SAVREUX (Somme) - Conseiller municipal d’Amiens, Responsable départemental des Jeunes Populaires de la Somme.
10 - Brigitte MAUROY (Nord - Pas-de-Calais) - Conseillère municipale de Lille. Candidate de la Gauche Moderne.
11 -.Sébastien CHENU (Oise) - Conseiller municipal de Beauvais, Vice-président de l’agglomération du Beauvaisis. Fondateur de Gay Lib.
12 - Nicole DURANTON (Eure) - Maire de Nagel-Seez-Mesnil. Présidente de la Fédération UMP de l’Eure.
13 - Pierre-Emmanuel GIBSON (Pas-de-Calais) - Délégué National des Jeunes Populaires, Secrétaire Général Adjoint aux Fédérations des Jeunes populaires.
14 - Valérie SIX-DELANNOY (Nord) - Adjointe au Maire de Croix. Candidate du Nouveau Centre.
15 - Emmanuel NKUNZUMWAMI (Somme)
16- Béatrice MAJZA (Calvados)
17 - François DECOSTER (Pas-de-Calais) - Conseiller municipal de Saint-Omer. Candidat du Nouveau Centre.
18 - Nadège DELAFOSSE (Manche) - Ajointe au Maire de Coutances.
19 - Pierre-Simon TREZEGUET (Seine-Maritime) - Candidat de la Gauche Moderne.
20 - Hélène BLANCHARD (Orne) - Responsable départementale des Jeunes Populaires de l’Orne.
CIRCONSCRIPTION "OUEST"
Bretagne - Pays de la Loire - Poitou-Charentes
1 – Christophe BECHU (Maine et- Loire) - Président du Conseil général de Maine-et-Loire. Investi le 24 janvier 2009.
2 – Elisabeth MORIN (Vienne) –Député européen, Conseillère régionale de Poitou-Charentes. Investie le 24 janvier 2009.
3 - Alain CADEC (Côtes d’Armor) - Conseiller général des Côtes d’Armor, 1er Adjoint au Maire de Saint-Brieuc.
4 - Agnès le BRUN (Finistère) - Conseillère générale du Finistère, Maire de Morlaix.
5 - Bruno DRAPRON (Charente-Maritime) - Conseiller municipal de Saintes. Candidat du Nouveau Centre.
6 - Danielle RIVAL (Loire-Atlantique) - Conseillère régionale, Maire de Batz-sur-Mer, Vice-présidente de la communauté de communes Cap-Atlantique.
7 - David LE SOLLIEC (Morbihan) - Conseiller régional, Maire de Gourin, Secrétaire départemental de la Fédération UMP du Morbihan.
8 - Sylvie MARCILLY (Charente-Maritime) - Maire de Fouras.
9 - Richard CHAMARET (Sarthe) - Candidat du Nouveau Centre.
10 - Doris MADINGOU (Ille-et-Vilaine) - Conseillère municipale de Rennes. Candidate de la Gauche Moderne. Présidente des Jeunes de la Gauche Moderne.
11 - Vincent YOU (Charente) - Vice-président du Forum des Républicains Sociaux, Chef de cabinet de Christine BOUTIN.
12 - Stéphanie LEMONNIER (Sarthe)
13 - Guillaume CHEVROLLIER (Mayenne) - Conseiller municipal de Château-Gontier, Secrétaire départemental adjoint de la Fédération UMP en Mayenne.
14 - Françoise LOUARN (Finistère) - Conseillère Régionale de Bretagne.
15 - Marcel ALBERT (Vendée) - Maire des Herbiers.
16 - Anne LE DIRACH (Morbihan) - Adjointe au Maire de Vannes.
17 - Michel HUNAULT (Loire Atlantique) - Député. Candidat du Nouveau Centre.
18 - Séverine VACHON (Deux-Sèvres)
CIRCONSCRIPTION "SUD-OUEST"
Aquitaine - Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées
1 – Dominique BAUDIS - Investi le 24 janvier 2009.
2 - Christine de VEYRAC (Haute-Garonne) - Député européen, Présidente de la Fédération UMP de la Haute-Garonne.
3 - Alain LAMASSOURE (Pyrénées-Atlantiques) - Député européen.
4 - Marie-Thérèse SANCHEZ-SCHMIDT (Pyrénées-Orientales), Adjointe au Maire de Perpignan.
5 - Franck PROUST (Gard) - Conseiller général, Adjoint au Maire de Nîmes.
6 - Muriel BOULMIER (Lot et Garonne) - Vice-présidente du Conseil économique et social régional, soutenue par le Nouveau Centre et le Forum des Républicains Sociaux.
7 - Yves URIETA (Pyrénées-Atlantiques) - Ancien Maire de Pau, Candidat de la Gauche Moderne.
8 - Annabelle BRUNET (Pyrénées-Orientales) - Conseillère municipale de Perpignan, Candidate du Nouveau Centre.
9 - Aurélien PRADIE (Lot) - Conseiller Général du Lot, Responsable Départemental des Jeunes Populaires du Lot.
10 - Marie-France THERON (Gironde) - Maire de Portets. Candidate aux élections sénatoriales en 2008.
11- Thierry MILLET (Gironde) - Conseiller municipal de Mérignac. Candidat du Nouveau Centre.
12 - Christiane PIETERS (Gers) - Conseillère régionale de Midi-Pyrénées.
13 - Mickaël CAMILLIERI (Hérault) - Membre du Bureau national des Jeunes Populaires,
14 - Marie-Claude GOUGAUD (Gironde) - Conseillère municipale de Carbon-Blanc.
15 - Jacques GODFRAIN (Aveyron) - Ancien ministre.
16 - Véronique LIPSOS-SALLENAVE (Pyrénées-Atlantiques) - Conseillère municipale de Pau. Candidate du Nouveau Centre.
17 - Franck LAYRE-CASSOU (Hautes-Pyrénées) - Conseiller municipal de Cauterets. Responsable départemental des Jeunes Populaires des Hautes-Pyrénées.
18 - Marie-Agnès VAILHE-CIBERTIN-BLANC (Hérault) - Maire de Popian.
19 - Jean-Marie CAILLAUD (Dordogne)
20 - Amélie ARRO (Aude) - Responsable départemental des Jeunes Populaires de l’Aude.
CIRCONSCRIPTION "SUD-EST"
Corse – PACA - Rhône-Alpes
1 - Françoise GROSSETETE (Loire) – Investie le 24 janvier 2009. Député européen.
2 - Damien ABAD - Président des Jeunes Centristes.
3 - Dominique VLASTO (Bouches du Rhône) - Député européen, Adjointe au Maire de Marseille.
4 - Gaston FRANCO (Alpes-Maritimes) - Ancien Député, ancien Conseiller Général, Conseiller du Maire de Nice.
5 - Nora BERRA (Rhône) - Candidate en 5ème position sur la liste UMP aux européennes de 2004.
6 - Michel DANTIN (Savoie) - Conseiller municipal de Chambéry.
7 - Karine FENOCCHI (Corse du Sud) - Conseillère municipale d’Ajaccio. Candidate du Nouveau Centre.
8 - Jérôme CLEMENT (Vaucluse)
9 - Chantal EYMEOUD (Hautes-Alpes) - Maire d’Embrun. Candidate du Nouveau Centre.
10 - Benoît PELLETIER (Var) - Conseiller municipal de Toulon, SDA de la Fédération UMP du Var.
11 - Pascale MODELSKI (Isère) - Conseillère municipale de Grenoble.
12 - Jean-François ROYER (Bouches-du-Rhône) - Délégué des Jeunes Populaires pour la Zone Sud-Est.
13 - Sonia LACROIX - CHAMOSSET (Haute-Savoie)
14 - Loïc HERVE (Haute-Savoie) - Maire de Mernaz. Candidat du Nouveau Centre.
15 - Patricia LARNAUDY (Bouches-du-Rhône) - Adjointe au Maire d’Aix-en-Provence. Candidate de la Gauche Moderne.
16 - Jean-Roger DURAND (Ardèche) - Conseiller général. Maire de Largentières. Candidat du Nouveau Centre.
17 - Sandrine MAIGRET (Var)
18 - Djamel KERICHE (Savoie) - Candidat de la Gauche Moderne.
19 - Marie-Eugénie BOUGE (Alpes-Maritimes) - Conseillère municipale de Peymeinade. Déléguée nationale des Jeunes Populaires.
20 - Richard KITAEFF (Vaucluse)
21 - Lydie BAYOUD (Isère) - Adjointe au Maire de Vienne, Conseillère communautaire.
22 - Guillaume JOUVE (Bouches-du-Rhône) - Adjoint au Maire des 6ème et 8ème arrondissements de Marseille.
Soutenu par le Forum des Républicains Sociaux.
23 - Michelle GILLES (Bouches-du-Rhône) - Adjointe au Maire de Cassis.
24 - François VAUTE (Vaucluse)
25 - Stéphanie PERNOD-BEAUDON (Ain) – Conseillère municipale de Hauteville.
26 - Didier BESNIER (Drôme) - Maire de Rochegude.
CIRCONSCRIPTION "ÎLE-DE-FRANCE"
1 – Michel BARNIER - Investi le 24 janvier 2009. Ministre de l’Agriculture et de la Pêche.
2 – Rachida DATI (Paris) - Investie le 24 janvier 2009. Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Maire du 7ème arrondissement de Paris et Conseillère de Paris.
3 - Jean-Marie CAVADA (Paris) - Député européen. Candidat du Nouveau Centre.
4 - Marielle GALLO (Paris) - Candidate de la Gauche Moderne.
5 - Philippe JUVIN (Hauts-de-Seine) - Vice-président du Conseil général, Maire de la Garenne-Colombes.
6 - Constance LE GRIP (Seine-et-Marne) - Député suppléant.
7 - Xavier LEMOINE (Seine-Saint-Denis) - Maire de Montfermeil. Soutenu par le Forum des Républicains Sociaux
8 - Véronique COTE-MILLARD (Yvelines) - Maire de Clayes-sous-Bois.
9 - Jean-Didier BERTHAULT (Paris) - Conseiller de Paris, Secrétaire départemental de la Fédération UMP de Paris.
10 - Céline MARTIN - Adjointe au Maire de Vincennes.
11 - Benjamin LANCAR - Président des Jeunes Populaires.
12 - Anne BERNARDIN - Adjointe au Maire de Saint-Gratien.
13 - Gilles NORROY - Ancien Conseiller municipal de Nanterre. Candidat des Progressistes.
14 - Cristela DE OLIVEIRA - Adjointe au Maire de Corbeil-Essonnes.
15 - Gilles LABORDE - Président des Jeunes actifs de l’UMP.
16 - Françoise DUSSUD - Adjointe au Maire de Saint Mandé. Candidate du Nouveau Centre.
17 - Claude PONS - Maire de Montlhéry.
18 - Camille BEDIN - Déléguée nationale des Jeunes Populaires.
19 - Marc d’HERE - Candidat de la Gauche Moderne.
20 - Sonia IMLOUL - Candidate du Nouveau Centre.
21 - Hugues RIBAULT - Conseiller général, Maire d’Andrésy.
22 - Cathy BISSONNIER - Conseillère municipale de Savigny-le-Temple.
23 - François MERLET - Responsable départemental des Jeunes Populaires de Paris.
24 - Marylin FLET – Conseillère nationale des Jeunes Populaires.
25 - Julien MUGERIN - Responsable départemental des Jeunes Populaires de Seine Saint Denis.
26 - Valérie SACHS - Conseillère de Paris. Candidate du Nouveau Centre.
CIRCONSCRIPTION "MASSIF CENTRAL-CENTRE"
Centre – Limousin – Auvergne
1 - Jean-Pierre AUDY (Corrèze) - Investi le 24 janvier 2009. Député européen.
2 - Sophie AUCONIE (Indre-et-Loire) - Conseillère municipale de Tours.
3 - Brice HORTEFEUX (Puy-de-Dôme) - Ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville. Conseiller régional d’Auvergne.
4 - Catherine SOULLIE (Loiret) - Adjointe au Maire d’Olivet. Secrétaire départementale adjointe de la Fédération UMP du Loiret.
5 - Jean-Yves HUGON (Indre) - Ancien Député. Adjoint au Maire de Châteauroux.
6 - Marie de NICOLAY (Allier) - Maire de Saint-Caprais, Vice-présidente de l’association départementale des maires ruraux.
7 - Thierry VINCON (Cher) - Maire de Saint-Amand-Montrond.
8 - Isabelle GASSELIN (Loir-et-Cher)
9 - Jean-Noël BARROT (Haute-Loire)
10 - Nathalie DELAGE (Haute-Vienne)
CIRCONSCRIPTION "OUTRE-MER"
Marie-Luce PENCHARD - Section Atlantique - Titulaire
Boris CHONG SIT- Section Atlantique - Suppléant
Chantal MAIGNAN- Section Atlantique -Suppléant
Yolaine COSTES - Section Océan Indien - Titulaire
Cyrille MELCHIOR - Section Océan Indien - Suppléant.
Daourina ROMOULI ZOUHAIR- Section Océan Indien - Suppléant
Maurice PONGA - Section Pacifique - Titulaire
Bernadette PAPILIO-HALAGAHU- Section Pacifique - Suppléant
Tearii ALPHA- Section Pacifique – Suppléant
07/05/2009
Bien à vous,
Morgane BRAVO
"To be or not to be, that is the question" William Shakespeare
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804
***Epidémie : le Mexique en a assez des mesures "vexatoires" à l'étranger ***
***Les autorités du Mexique, dont les mesures draconiennes ont réussi à contenir le virus A H1N1, n'apprécient pas du tout l'expression de "grippe mexicaine" en Europe et encore moins les actes "vexatoires" infligés à leurs compatriotes de l'étranger.
"Nous exprimons notre opposition la plus énergique aux mesures vexatoires ou discriminatoires prises par différents pays à l'encontre des Mexicains", a clamé à plusieurs reprises le président Felipe Calderon.
Dans son collimateur : les quelques dizaines de Mexicains soumis à l'isolement à leur arrivée en Chine, alors qu'ils ne présentaient pas de symptômes du virus. Un vol spécial mexicain les a ramenés au pays mercredi matin.
En sens inverse, le Mexique a mis un point d'honneur, mardi à l'aéroport de Tijuana (nord), à réserver un traitement de "VIP à 98 Chinois bloqués jusqu'alors dans le pays par la suspension des vols décidée par la Chine, avant le départ de leur avion affrété par Pékin.
L'épisode chinois était le dernier en date. Après d'autres suspensions de liaisons aériennes, Mexico avait déjà vu ses exportations refusées à l'étranger, des compatriotes suspectés dans des aéroports, une de ses équipes de football placée en isolement à son arrivée au Chili, ou encore le drapeau national affublé d'un cochon sur des tee-shirts.
C'est à Paris que l'ambassade du Mexique a protesté contre l'utilisation de l'expression "grippe mexicaine" pour ce que l'OMS a décidé de qualifier de "grippe A (H1N1)".
"Discriminatoire", a-t-elle fait remarquer.
Avant celle du président Calderon, la réaction la plus énergique était venue du maire de Mexico, Marcelo Ebrard, qui a employé le terme de "racisme".
"Quand il y a de la peur, le racisme affleure, tout comme l'agression ou l'exclusion, et rien n'est pire. Quand la grippe aviaire s'est propagée en Asie, nous n'avons pas fait la chasse aux personnes d'origine asiatique", a-t-il déclaré.
La ministre mexicaine des affaires étrangères, Patricia Espinosa, a exprimé la "surprise" du gouvernement mexicain devant la suppression des liaisons aériennes avec Mexico décidée par plusieurs pays latino-américains, à commencer par l'Argentine et Cuba.
"La stigmatisation que nous constatons dans d'autres parties du monde est lamentable", a renchéri le ministre de la Santé, José Angel Cordova.
"On regarde ceux qui arrivent de Mexico comme s'ils allaient transmettre une maladie hautement contagieuse, alors qu'on sait que nous ne sommes pas tous contagieux", a-t-il martelé.
Plus officiellement encore, le Mexique a annoncé qu'il allait demander des "explications", devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), aux pays qui ont stoppé ou restreint leurs importations de produits mexicains, comme les produits dérivés du porc. Ils sont une quinzaine, dont la Chine et la Russie, énormes marchés mondiaux.
Pourtant, l'OMS, l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) soulignent que "les virus grippaux ne sont pas connus pour se transmettre à l'homme par l'ingestion de viande de porc transformée ou d'autres produits alimentaires élaborés à partir de viande de porc".
MEXICO
Romandie News
"Nous exprimons notre opposition la plus énergique aux mesures vexatoires ou discriminatoires prises par différents pays à l'encontre des Mexicains", a clamé à plusieurs reprises le président Felipe Calderon.
Dans son collimateur : les quelques dizaines de Mexicains soumis à l'isolement à leur arrivée en Chine, alors qu'ils ne présentaient pas de symptômes du virus. Un vol spécial mexicain les a ramenés au pays mercredi matin.
En sens inverse, le Mexique a mis un point d'honneur, mardi à l'aéroport de Tijuana (nord), à réserver un traitement de "VIP à 98 Chinois bloqués jusqu'alors dans le pays par la suspension des vols décidée par la Chine, avant le départ de leur avion affrété par Pékin.
L'épisode chinois était le dernier en date. Après d'autres suspensions de liaisons aériennes, Mexico avait déjà vu ses exportations refusées à l'étranger, des compatriotes suspectés dans des aéroports, une de ses équipes de football placée en isolement à son arrivée au Chili, ou encore le drapeau national affublé d'un cochon sur des tee-shirts.
C'est à Paris que l'ambassade du Mexique a protesté contre l'utilisation de l'expression "grippe mexicaine" pour ce que l'OMS a décidé de qualifier de "grippe A (H1N1)".
"Discriminatoire", a-t-elle fait remarquer.
Avant celle du président Calderon, la réaction la plus énergique était venue du maire de Mexico, Marcelo Ebrard, qui a employé le terme de "racisme".
"Quand il y a de la peur, le racisme affleure, tout comme l'agression ou l'exclusion, et rien n'est pire. Quand la grippe aviaire s'est propagée en Asie, nous n'avons pas fait la chasse aux personnes d'origine asiatique", a-t-il déclaré.
La ministre mexicaine des affaires étrangères, Patricia Espinosa, a exprimé la "surprise" du gouvernement mexicain devant la suppression des liaisons aériennes avec Mexico décidée par plusieurs pays latino-américains, à commencer par l'Argentine et Cuba.
"La stigmatisation que nous constatons dans d'autres parties du monde est lamentable", a renchéri le ministre de la Santé, José Angel Cordova.
"On regarde ceux qui arrivent de Mexico comme s'ils allaient transmettre une maladie hautement contagieuse, alors qu'on sait que nous ne sommes pas tous contagieux", a-t-il martelé.
Plus officiellement encore, le Mexique a annoncé qu'il allait demander des "explications", devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), aux pays qui ont stoppé ou restreint leurs importations de produits mexicains, comme les produits dérivés du porc. Ils sont une quinzaine, dont la Chine et la Russie, énormes marchés mondiaux.
Pourtant, l'OMS, l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) soulignent que "les virus grippaux ne sont pas connus pour se transmettre à l'homme par l'ingestion de viande de porc transformée ou d'autres produits alimentaires élaborés à partir de viande de porc".
MEXICO
Romandie News
***Epidémie : le Mexique en a assez des mesures "vexatoires" à l'étranger ***
***Les autorités du Mexique, dont les mesures draconiennes ont réussi à contenir le virus A H1N1, n'apprécient pas du tout l'expression de "grippe mexicaine" en Europe et encore moins les actes "vexatoires" infligés à leurs compatriotes de l'étranger.
"Nous exprimons notre opposition la plus énergique aux mesures vexatoires ou discriminatoires prises par différents pays à l'encontre des Mexicains", a clamé à plusieurs reprises le président Felipe Calderon.
Dans son collimateur : les quelques dizaines de Mexicains soumis à l'isolement à leur arrivée en Chine, alors qu'ils ne présentaient pas de symptômes du virus. Un vol spécial mexicain les a ramenés au pays mercredi matin.
En sens inverse, le Mexique a mis un point d'honneur, mardi à l'aéroport de Tijuana (nord), à réserver un traitement de "VIP à 98 Chinois bloqués jusqu'alors dans le pays par la suspension des vols décidée par la Chine, avant le départ de leur avion affrété par Pékin.
L'épisode chinois était le dernier en date. Après d'autres suspensions de liaisons aériennes, Mexico avait déjà vu ses exportations refusées à l'étranger, des compatriotes suspectés dans des aéroports, une de ses équipes de football placée en isolement à son arrivée au Chili, ou encore le drapeau national affublé d'un cochon sur des tee-shirts.
C'est à Paris que l'ambassade du Mexique a protesté contre l'utilisation de l'expression "grippe mexicaine" pour ce que l'OMS a décidé de qualifier de "grippe A (H1N1)".
"Discriminatoire", a-t-elle fait remarquer.
Avant celle du président Calderon, la réaction la plus énergique était venue du maire de Mexico, Marcelo Ebrard, qui a employé le terme de "racisme".
"Quand il y a de la peur, le racisme affleure, tout comme l'agression ou l'exclusion, et rien n'est pire. Quand la grippe aviaire s'est propagée en Asie, nous n'avons pas fait la chasse aux personnes d'origine asiatique", a-t-il déclaré.
La ministre mexicaine des affaires étrangères, Patricia Espinosa, a exprimé la "surprise" du gouvernement mexicain devant la suppression des liaisons aériennes avec Mexico décidée par plusieurs pays latino-américains, à commencer par l'Argentine et Cuba.
"La stigmatisation que nous constatons dans d'autres parties du monde est lamentable", a renchéri le ministre de la Santé, José Angel Cordova.
"On regarde ceux qui arrivent de Mexico comme s'ils allaient transmettre une maladie hautement contagieuse, alors qu'on sait que nous ne sommes pas tous contagieux", a-t-il martelé.
Plus officiellement encore, le Mexique a annoncé qu'il allait demander des "explications", devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), aux pays qui ont stoppé ou restreint leurs importations de produits mexicains, comme les produits dérivés du porc. Ils sont une quinzaine, dont la Chine et la Russie, énormes marchés mondiaux.
Pourtant, l'OMS, l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) soulignent que "les virus grippaux ne sont pas connus pour se transmettre à l'homme par l'ingestion de viande de porc transformée ou d'autres produits alimentaires élaborés à partir de viande de porc".
MEXICO
Romandie News
"Nous exprimons notre opposition la plus énergique aux mesures vexatoires ou discriminatoires prises par différents pays à l'encontre des Mexicains", a clamé à plusieurs reprises le président Felipe Calderon.
Dans son collimateur : les quelques dizaines de Mexicains soumis à l'isolement à leur arrivée en Chine, alors qu'ils ne présentaient pas de symptômes du virus. Un vol spécial mexicain les a ramenés au pays mercredi matin.
En sens inverse, le Mexique a mis un point d'honneur, mardi à l'aéroport de Tijuana (nord), à réserver un traitement de "VIP à 98 Chinois bloqués jusqu'alors dans le pays par la suspension des vols décidée par la Chine, avant le départ de leur avion affrété par Pékin.
L'épisode chinois était le dernier en date. Après d'autres suspensions de liaisons aériennes, Mexico avait déjà vu ses exportations refusées à l'étranger, des compatriotes suspectés dans des aéroports, une de ses équipes de football placée en isolement à son arrivée au Chili, ou encore le drapeau national affublé d'un cochon sur des tee-shirts.
C'est à Paris que l'ambassade du Mexique a protesté contre l'utilisation de l'expression "grippe mexicaine" pour ce que l'OMS a décidé de qualifier de "grippe A (H1N1)".
"Discriminatoire", a-t-elle fait remarquer.
Avant celle du président Calderon, la réaction la plus énergique était venue du maire de Mexico, Marcelo Ebrard, qui a employé le terme de "racisme".
"Quand il y a de la peur, le racisme affleure, tout comme l'agression ou l'exclusion, et rien n'est pire. Quand la grippe aviaire s'est propagée en Asie, nous n'avons pas fait la chasse aux personnes d'origine asiatique", a-t-il déclaré.
La ministre mexicaine des affaires étrangères, Patricia Espinosa, a exprimé la "surprise" du gouvernement mexicain devant la suppression des liaisons aériennes avec Mexico décidée par plusieurs pays latino-américains, à commencer par l'Argentine et Cuba.
"La stigmatisation que nous constatons dans d'autres parties du monde est lamentable", a renchéri le ministre de la Santé, José Angel Cordova.
"On regarde ceux qui arrivent de Mexico comme s'ils allaient transmettre une maladie hautement contagieuse, alors qu'on sait que nous ne sommes pas tous contagieux", a-t-il martelé.
Plus officiellement encore, le Mexique a annoncé qu'il allait demander des "explications", devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), aux pays qui ont stoppé ou restreint leurs importations de produits mexicains, comme les produits dérivés du porc. Ils sont une quinzaine, dont la Chine et la Russie, énormes marchés mondiaux.
Pourtant, l'OMS, l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) soulignent que "les virus grippaux ne sont pas connus pour se transmettre à l'homme par l'ingestion de viande de porc transformée ou d'autres produits alimentaires élaborés à partir de viande de porc".
MEXICO
Romandie News