samedi, janvier 01, 2011

*La présidence démarre par une grande soirée « boum »*

Une fête colossale intitulée « L’Europe, c’est nous » saluera le Nouvel An et la présidence hongroise pendant la nuit du réveillon. Les chaînes de télévision d’Etat, m1 et m2, retransmettront en direct des extraits des émissions entre 23h et 0h 30. Les participants peuvent regarder l’allocution de Nouvel An du Président de la République M. Pál Schmitt grâce à un écran géant.
Les manifestations qui commencent à 21h sont organisées sur trois lieux, au Teatrum, dans la galerie B et en plein air. Mais cela vaut le coup d’arriver tôt afin de jeter un coup d'oeil à l’installation d’Objets Non-Existants dans le parc. L’exposition qui est loin d’être ordinaire a été montée par Mihály Buzás, analyste d’objets fictifs, Zoltán Zugmann, chapiteau corinthien des arts dramatiques dégénératifs hongrois et Erzsébet Túri, costumière du Théâtre de l’Opérette de Budapest, réunissant des objets faisant partie intégrante du vocabulaire hongrois mais où nous ne sommes pas sûrs de les avoir vus de nos propres yeux. La fête de Saint-Sylvestre commence donc par « radai rosseb » ou « halvány dunszt » et après avoir fait connaissance avec eux elle continue par les concerts d'orchestres portants des noms beaucoup plus simple.
Artistes exceptionnels
La liste des artistes invités pour la soirée est de choix : Dresch Quartet joue les équilibristes à la limite du jazz, Balkan Fanatik revisite les traditions folkloriques de Bartók-Kodály en version électronique, chauffant la piste pour le Buda-Folk Band. Presidance, à l'instar de leur show récent, nous montre comment remplir une zone de Tranzit d’aéroport avec de l’humour et des danses folkloriques du monde, Edina-Mókus Szirtes accompagne au chant le folk éclectique et les rythmes modernes de Fabula Rasa, puis le Budapest Bar ouvre ses portes avec la crème de la crème de la musique pop-rock contemporaine jouant les bandes originales de vieux classiques du cinéma hongrois.
Bien sûr, un réveillon de nouvel an n’est pas complet sans invités étrangers exceptionnels : Mazz Swift, la sublime chanteuse-violoniste, à noter qu’elle est également ceinture noire de hapkido, une maniaque du fitness, amateur des jeux d'ordinateur, qui n’a pas peur d’avaler trois bols de dumplings ; le pianiste de jazz Brian Kellock est le bienvenu sur les scènes du monde entier mais c’est dans un pub d’Edimbourg entouré d’amis qu’il est le plus à son aise ; João Egashira, le brésilien d'ascendance japonaise, a autant de talent pour jouer de la guitare que pour apprivoiser les serveurs grognons.
Après le feu d’artifice de minuit, Gergő Borlai et Ági Szalóki donnent le coup d’envoi de la nouvelle année en se rencontrant dans un espace virtuel pour Kishúg, un mélange acoustique d'airs hongrois, roms et turcs et de poèmes contemporains. Lorsque la fête s'approchera du petit matin, Heaven Street Seven nous apprendra où est ce type crazy, nous aurons l’Amérique du Sud et nous pourrons écouter « Régi Nóta »” et l’orchestre de Krisztián Szűcs nous confortera dans notre idée que 2011 sera une année divine.

A SUIVRE...!

Bien à vous,
Morgane BRAVO

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