mercredi, avril 13, 2011

*Qui est le plus actif ? : heures de travail et tâches ménagères à travers l'OCDE*

Le Mexique, parmi les pays de l’OCDE, est celui où la population a la journée de travail la plus longue, consacrant 10 heures par jour au travail, rémunéré et non rémunéré, faire le ménage ou préparer les repas, par exemple. Les Belges sont la population qui travaille le moins, avec 7 heures de travail par jour contre une moyenne de 8 heures par jour pour la zone de l’OCDE.

Tels sont quelques uns des éléments qui ressortent de la dernière édition de Panorama de la société, publication qui donne une vue d’ensemble des tendances sociales et des développements sur le plan des politiques publiques dans les pays de l’OCDE. Exploitant des indicateurs issus des bases de données de l’OCDE et d’autres sources, cette publication tente de montrer comment les sociétés évoluent au fil du temps et relativement aux autres pays.

Un chapitre spécial du rapport traite du travail non rémunéré – cuisine et ménage, soins aux proches et achats – dans 26 pays de l’OCDE, ainsi qu’en Afrique du Sud, en Chine et en Inde.
 
Cliquer ici pour télécharger les données dans Excel
Les tâches ménagères quotidiennes constituent l’essentiel du travail non rémunéré. Ce sont les Mexicains qui y consacrent le plus de temps, en l’occurrence 3 heures par jour, et les Coréens qui y consacrent le moins de temps, 1 heure et 19 minutes. Une bonne partie de ce temps est consacrée à faire la cuisine. Les Américains sont, dans la zone de l’OCDE, la population qui consacre le moins de temps, chaque jour, à la cuisine (30 minutes) et les Turcs la population qui y consacre le plus de temps (74 minutes). La plupart des gens consacrent environ 50 minutes, chaque jour, à la préparation des repas.

Le temps consacré aux achats représente également une bonne part du travail non rémunéré. La plupart des gens, dans les pays de l’OCDE, consacrent 23 minutes par jour aux achats, les Français étant ceux qui y consacrent le plus de temps (32 minutes) et les Coréens le moins (13 minutes).

Le rapport tente aussi d’estimer ce que représente le travail non rémunéré en pourcentage du PIB dans les 25 pays de l’OCDE pour lesquels les données sont disponibles. La conclusion est que la valeur du travail non rémunéré est très importante puisqu’il représente environ un tiers du PIB des pays de l’OCDE, la fourchette allant de 19 % en Corée à 53 % au Portugal.

Les autres indicateurs sociaux étudiés sont notamment le taux de fécondité, les dépenses d’éducation et de santé, les migrations, la tolérance et la confiance.

Lutter contre les inégalités sera le thème d’un Forum qui se tiendra à l’OCDE, le lundi 2 mai, de 9 heures à 13 heures. Cet événement, ouvert aux médias et organisé par le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, sera présidé par Mme Ursula von der Leyen, ministre du Travail et des Affaires sociales de l’Allemagne. Pour l’ordre du jour et davantage d’informations sur le Forum, se reporter au site www.oecd.org/social/ministerielle.

A l’issue du Forum, les ministres des Affaires sociales des pays de l’OCDE se réuniront pour examiner l’impact social de la crise économique et réfléchir aux mesures que les gouvernements peuvent prendre pour aider les enfants et les familles, promouvoir l’égalité entre hommes et femmes et améliorer les systèmes de pension.

Une conférence de presse, avec Mme von der Leyen et Angel Gurría, aura lieu le mardi 3 mai 2011, à 14h30. Pour s’inscrire, les journalistes sont invités à prendre contact avec Spencer Wilson, Division médias de l’OCDE (tél. + 33 1 45 24 81 18).

Les notes par pays s'appuyant sur les données de Panorama de la société et les principales conclusions sur le travail non rémunéré sont disponibles ci-dessous:

OCDE
12/04/2011


Bien à vous,
Morgane BRAVO

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire