THINK TANK UNIONEUROPEENNE EUROPÄISCHEUNION EUROPEANUNION UNIONEUROPEA *EUROPIONEERS By MorganeBRAVO
EUROPIONNERS, 2006 EU HUB!*Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens. *Devise:"In varietate concordia"(latin: Unie dans la diversité).*Unie dans la diversité: l'Union Européenne (UE) se compose de 27 pays européens qui partagent les mêmes valeurs démocratiques et se sont engagés à travailler ensemble pour la paix et la prospérité. Il ne s'agit pas d'un Etat destiné à se substituer aux Etats existants. En fait, c'est une organisation unique en son genre!
vendredi, février 29, 2008
***UE : Notre priorité doit être d'investir dans les personnes et de favorisé les marchés du travail modernes...***
***Mme Cotman, ministre : Notre priorité doit être d'investir dans les personnes et de favorisé les marchés du travail modernes.
Le Conseil (EPSCO) se tient aujourd'hui à Bruxelles sous la présidence de la ministre slovène, Mme Marjeta Cotman :
Les ministres ont débattu des principaux résultats et défis sur le marché du travail et dans la lutte contre la pauvreté. « Bien que nous estimions le nombre d'emplois que nous créerons d'ici 2009 à cinq millions, nous devons poursuivre nos efforts. Le nombre d'Européens (en particulier de jeunes) sans emploi, reste trop élevé. L'Europe doit continuer à moderniser le marché du travail et à améliorer les emplois. Les personnes sans emploi et celles dont les emplois sont précaires nécessitent toute notre attention. Notre priorité doit être d'investir dans les personnes et de favoriser les marchés du travail modernes », a dit la ministre Mme Cotman.L'EPSCO a adopté plusieurs textes (dont le Rapport conjoint sur l'emploi 2007/2008) contribuant à l'application de la stratégie de Lisbonne.
Ceux-ci seront communiqués au Conseil européen. Le Conseil EPSCO a atteint un consensus concernant l'approche générale à l'égard des orientations en matière d'emploi et un consensus politique concernant les Recommandations du Conseil pour l'année 2008. Il a aussi adopté le Rapport conjoint sur la protection et l'insertion sociale, a pris connaissance du Rapport de la commission sur l'égalité des hommes et des femmes pour l'année 2008 et de l'avancée des travaux visant à préparer le Sommet social tripartite qui se déroulera le 13 mars 2008. À l'initiative de la présidence slovène, une résolution concernant la situation des handicapés dans l'UE a été adoptée.Concernant la préparation du prochain cycle de la stratégie de Lisbonne, la ministre présidant le Conseil, Mme Cotman, a souligné que la stratégie de Lisbonne est d'une importance capitale pour les citoyens européens.
« Elle se trouve à un moment clé de son application, car nous amorçons la réalisation du dernier examen approfondi avant le délai fixé qui est 2010. Au début du prochain cycle de la Stratégie de Lisbonne, nous souhaitons continuer à concentrer nos efforts sur la réalisation de la stratégie de Lisbonne dans chacun des États membres. » En ce qui concerne l'emploi, le Conseil souligne l'importance d'assurer la continuité des orientations en matière d'emploi dans le cadre du nouveau cycle de la stratégie de Lisbonne et de définir les tâches prioritaires visant à favoriser l'emploi.
Le Conseil EPSCO a également traité la question cruciale de la situation des handicapés dans l'Union européenne et a atteint un consensus politique au sujet de la résolution du Conseil de l'Union européenne et des représentants des gouvernements des États membres concernant la situation des handicapés dans l'Union européenne. Mme Marjeta Cotman, la ministre présidant le Conseil EPSCO, s'est déclarée très satisfaite de l'adoption de la décision proposée à l'initiative de la présidence slovène et a rappelé que « les handicapés représentent au moins 10 % de la population européen et que, si on ajoute à ce nombre les proches des handicapés, presque le quart de la population européenne est confronté à l'invalidité.
C'est pourquoi le consensus concernant cette question constitue une contribution importante à l'amélioration de la situation des handicapés. »La résolution soutient les conclusions et les recommandations du Plan d'action 2008-2009 et invite à ratifier et à appliquer au plus vite la Convention de l'ONU sur les droits des personnes handicapées. En même temps, la résolution comprend de nouvelles attentes concernant le développement dans ce domaine : l'accessibilité de tous les lieux de vie des handicapés, le renforcement de la lutte contre la discrimination et le développement des instruments politiques nécessaires pour atteindre ces objectifs. La résolution vise tout particulièrement à encourager l'activité des handicapés sur le marché du travail et à favoriser l'insertion des handicapés dans la collectivité. De même, elle souligne combien il est important de renforcer le dialogue entre les handicapés, les associations représentant leurs intérêts, les organes de l'État, les institutions spécialisées et les partenaires sociaux.
UE
jeudi, février 28, 2008
***La force symbolique de l'euro***
***Sur les 27 Etats membres de l'UE, 15 appartiennent à la zone euro. Alors que parmi les "anciens" Etats membres, la Grande-Bretagne, le Danemark et la Suède n'en font toujours pas partie, les nouveaux membres est-européens en particulier n'attendent qu'une chose: intégrer dès que possible l'union monétaire.
Depuis le 1er janvier 2002, l'euro est la nouvelle monnaie en circulation, il est devenu en l'espace de six ans la monnaie la plus importante à côté du dollar dans le système monétaire international. L'euro a donc fait ses preuves – économiquement parlant. Mais qu'en est-il de l'avis des usagers qui le manient quotidiennement ?
L'Italie et la France continuent à étiqueter chaque produit non seulement en euros, mais aussi en francs ou en lires, un indice du fait que l'euro n'est pas pleinement entré dans les esprits. Mais en même temps les citoyens européens profitent de la monnaie commune qui facilite les voyages à travers l'Europe : les opérations de change et les calculs en monnaies étrangères sont devenus superflus.
"L'euro est certes un beau succès technique qui facilite les échanges et le sentiment d'appartenance à un espace commun", résume l'éditorialiste Pierre Haski à l'issue de cinq ans de monnaie européenne commune dans Libération du 28 décembre 2006, "mais il n'a pas eu cet effet de levier sur l'intégration que lui attribuaient ses pères fondateurs." Alors que l'euro a atteint au succès économique après les faiblesses des premiers temps, la confiance des Européens ne s'est pas renforcée, bien au contraire, à en croire les sondages et eurobaromètres de 2006. Cette tendance pourrait cependant se renverser, vu l'amélioration de la situation économique et l'émergence d'un euro fort.
La cherté, fait réel ou phénomène subjectif ?
Dès le début, le lancement de l'euro s'est accompagné dans tous les pays concernés d'une peur de l'inflation. Les citoyens ont du dire adieu à leur monnaie habituelle. La hausse des prix, qui aurait sans doute eu lieu si les monnaies nationales avaient été maintenues, paraît soudain supérieure à la normale. Un peu partout les surnoms foisonnent : les Allemands font de l'euro le "teuro", pour les Français, l'euro est "chéro". Lorsque Chypre et Malte adoptent l'euro, les mêmes craintes viennent s'ajouter à l'enthousiasme d'appartenir enfin au club si convoité : peur de la montée des prix, de l'inflation et des investisseurs étrangers.
Le quotidien chypriote Cyprus Mail commentait le 5 janvier 2008 les premières expériences face à l'euro: "Inévitablement, alors que les gens commencent à utiliser l'euro, on entend des histoires d'escroqueries par des individus peu scrupuleux…Il s'agit cependant d'incidents isolés. De plus, l'accès à un grand marché européen est susceptible de permettre une baisse des prix." Pour sa part, le quotidien anglophone Malta Independent plaidait pour un abandon délibéré des vieilles habitudes : "Plus vite nous apprendrons à estimer la valeur de l'euro et à 'oublier' la lire, plus vite nous nous habituerons à la nouvelle monnaie."
Les sceptiques de l'euro
Même parmi les "anciens" Etats membres de l'UE, la peur que leur propre économie ne devienne trop dépendante du bien-être et des décisions d'autrui a incité certains pays à refuser l'euro. Le Danemark et la Grande-Bretagne ont exigé de l'UE qu'un "opting out" leur soit garanti contractuellement : jusqu'à ce jour, ces deux Etats membres ont fait usage de leur droit de ne pas intégrer la zone euro. La Suède également s'est prononcée à 56,1 % des voix pour le maintien de la couronne suédoise lors du référendum de septembre 2003. Au Danemark, cependant, le front des eurosceptiques s'est vu quelque peu ébranlé ces derniers temps : le premier ministre Anders Fogh Rasmussen a annoncé en novembre 2007 un référendum sur l'euro, ce qui a incité les Suédois à rouvrir le débat.
En Grande-Bretagne, le pays du libéralisme économique, le scepticisme vis-à-vis de l'UE et de l'euro demeure toujours aussi virulent. La classe politique britannique mais aussi les milieux d'affaires ont exprimé tout haut, au moment du débat sur l'adoption de l'euro, leur crainte de voir la stabilité du cours de la livre britannique mise en danger par un euro souffreteux. Entre temps l'économie européenne s'est consolidée, le cours de l'euro connaît une hausse constante, tandis que l'économie britannique s'est vue acculée à un sérieux coup de frein devant la quasi faillite de la Northern Rock britannique à la suite de la crise des banques de crédit. Le quotidien libéral The Independent formulait le 2 janvier 2008 ses inquiétudes en ces termes : "La zone euro s'élargira de plus en plus dans les années à venir. Et ce faisant, elle deviendra plus forte. La décision de notre gouvernement, avec ceux du Danemark et de la Suède, de rester en dehors paraît d'autant plus étrange. Les régulateurs de la monnaie commune semblent avoir mieux fait leur boulot que nos propres administrations financières."
Les Européens de l'Est seraient-ils indésirables ?
Cela paraît absurde : d'une part certains Etats membres de l'UE se refusent à participer à l'union monétaire et d'autre part, parmi les nouveaux Etats membres de l'Europe de l'Est et de la "Mitteleuropa", certains veulent absolument rejoindre la zone euro. La Slovénie est le premier pays ex-communiste à avoir intégré l'union monétaire le 1er janvier 2007. Mary Dejevsky commentait l'évènement dans l'Independent : "Personne ne regrette l'ancienne monnaie nationale mise au rancard. Pour les Slovènes, l'euro découlait de l'adhésion à l'UE. La monnaie européenne, tout comme le drapeau, est le symbole par excellence de l'identité européenne."
Parmi les nouveaux Etats membres de l'Europe de l'Est et de la Mitteleuropa, ce sont les petits pays pleins de dynamisme tels l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie qui prennent les devants : ils ont déjà lié leur monnaie nationale au cours de change de l'euro, alors que dans les plus grands pays économiques, tels la Pologne, la Hongrie ou la Tchéquie, l'introduction de l'euro est repoussée à un avenir plus lointain en raison de leur situation économique ou du niveau élevé de la dette publique.
La Lituanie et la Slovaquie cependant se sont vu refuser par la Banque centrale européenne la date d'adhésion avisée, à savoir entre le 1er janvier 2007 et le 1er janvier 2009. La Lituanie a manqué – de 0,1 pour cent seulement – le critère de convergence en matière d'inflation. La Slovaquie pourrait, selon la Banque centrale européenne (BCE), ne pas pouvoir continuer à baisser "durablement" son taux d'inflation. Cette décision de la BCE a déclenché un tollé de critiques, non seulement dans les pays concernés. Jan Machacek concluait dans le quotidien tchèque Hospodarské Noviny du 29 juin 2007 : "C'est un signal clair : pour le moment, les pays de l'Est ne sont pas les bienvenus dans le club très fermé de l'euro."
Deux poids, deux mesures
Tout pays ayant fait la demande d'entrée dans la zone euro doit présenter une économie stable qui réponde aux critères de convergence définis par le traité de Maastricht, telle est la règle. En novembre 2004, il s'avéra cependant que la Grèce, Etat membre de la zone euro, n'avait jamais rempli lesdits critères de convergence. Les économistes Willem Buiter et Anne Sibert attirèrent l'attention dans le Financial Times du 4 mai 2006 sur la double morale des "anciens" Etats membres qui, "s'ils n'étaient pas déjà membres de la zone euro, ne pourraient pas la rejoindre aujourd'hui étant donné que les critères en matière budgétaire ne sont pas respectés." Aussi Willem Buiter et Anne Sibert plaident-ils pour un assouplissement des critères en matière d'inflation.
Alors que l'UE soumet les candidats à l'euro à une procédure de candidature serrée, certains des Etats non-membres de l'UE ont opté unilatéralement pour l'euro, dont le Monténégro, qui s'est attiré les remontrances du Conseil des ministres de l'UE et pourrait bien par là mettre en danger sa candidature européenne. Dans la Neue Zürcher Zeitung du 18 octobre 2007 Martin Woker s'interrogeait non sans provocation sur les alternatives des Monténégrins : "Inventer une monnaie ? Trop cher... Seule une adoption de la monnaie en circulation au Kosovo serait envisageable. À Pristina, les distributeurs automatiques du Kosovo sont passés depuis longtemps à l'heure de l'Europe et crachent ce que toute la région des Balkans attend : des euros."
Polémique sur la symbolique de l'euro
Ainsi l'euro a-t-il conquis une grande partie de l'Europe, voire dépassé ses frontières. Mais un billet n'est pas un billet, une pièce en euro n'est pas une pièce en euro. Les euros présentent côté face les douze étoiles européennes, l'inscription euro et une carte de l'Europe, côté pile, selon les pays, des symboles nationaux variés, emblèmes, personnalités politiques, portraits d'artistes ou édifices. L'euro offre ainsi une surface de projection aux ambitions tant nationales qu'européennes, ce qui prend parfois une tournure assez absurde.
Michael Moravec faisait part de sa stupéfaction dans le Standard autrichien du 27 septembre 2007 face à la proposition de la Commission européenne en faveur d'une nouvelle pièce en euro qui représenterait le continent européen tout entier et tiendrait compte des récentes adhésions : "La Turquie a été effacée et Chypre a été déplacée d'une centaine de kilomètres vers l'Ouest, à proximité de la Crète, pour pouvoir figurer sur la carte."
La Bulgarie est le premier pays utilisant l'alphabet cyrillique à être entré dans l'UE, le 1er janvier 2007. Avant même d'accéder au statut de membre de la zone euro, elle a d'ailleurs exigé que l'inscription euro figure sur les billets en caractères cyrilliques. Le quotidien bulgare Klassa clamait son épouvante en ces termes le 18 octobre 2007 : "Nous sommes témoins de la bataille la plus insensée que la politique bulgare ait jamais gagnée. Ewro ou euro, y a-t-il une différence ? Non."
Sabine Seifert
Eurotopics
19.02.2008
***Les technologies de l’information et de la communication favorisent la compétitivité...UE***
***Mme Mojca Kucler Dolinar: les technologies de l’information et de la communication favorisent la compétitivité et l'ouverture de l'économie et améliorent la qualité de vie :
Dans leur déclaration finale lors de la deuxième conférence ministérielle EUROMED, les ministres des États membres et des pays du partenariat euro-méditerranéen ont mis en avant la contribution de la société de l'information, de la recherche et de l'innovation à la compétitivité des entreprises, à la création de nouveaux postes d'emploi ainsi qu'aux efforts pour relever les défis de la mondialisation.
Ils ont également convenu de l'importance du partenariat public-privé dans le développement du secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC), tout en soulignant la nécessité de poursuivre la libéralisation et l'ouverture des marchés des communications électroniques. Enfin, les ministres ont réaffirmé leur engagement en faveur du partenariat euro-méditerranéen.Selon la ministre slovène de l'enseignement supérieur, des sciences et de la technologie, Mme Mojca Kucler Dolinar, cette deuxième conférence ministérielle EUROMED, consacrée à la société de l'information, a donné un nouvel élan au dialogue euro-méditerranéen.
«Les services tels que l'e-santé, l'e-apprentissage et l'e-administration améliorent la qualité de vie de leurs usagers. Nous ne pouvons donc que soutenir les innovations et les investissements en matière de TIC,» a-t-elle affirmé. Selon la présidente du Conseil de l'UE, dans le domaine des innovations et des investissements relatifs au développement des communications électroniques et des services de la société de l'information, une initiative lancée conjointement par les partenaires euro-méditerranéens pourrait donner lieu à des résultats importants. Selon les ministres participant à cette conférence, qui poursuit les efforts visant à réaliser les objectifs du processus de Barcelone, la coopération en matière de TIC pourrait représenter un modèle de collaboration permettant de construire des ponts entre les pays au nord et au sud de la Méditerranée. À l'issue de cette rencontre, les ministres ont précisé les prochaines mesures qui seront adoptées, en s'accordant également sur la future organisation de réunions régulières qui serviront de base pour évaluer les avancées réalisées dans la coopération en matière de société de l'information.
UE
Dans leur déclaration finale lors de la deuxième conférence ministérielle EUROMED, les ministres des États membres et des pays du partenariat euro-méditerranéen ont mis en avant la contribution de la société de l'information, de la recherche et de l'innovation à la compétitivité des entreprises, à la création de nouveaux postes d'emploi ainsi qu'aux efforts pour relever les défis de la mondialisation.
Ils ont également convenu de l'importance du partenariat public-privé dans le développement du secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC), tout en soulignant la nécessité de poursuivre la libéralisation et l'ouverture des marchés des communications électroniques. Enfin, les ministres ont réaffirmé leur engagement en faveur du partenariat euro-méditerranéen.Selon la ministre slovène de l'enseignement supérieur, des sciences et de la technologie, Mme Mojca Kucler Dolinar, cette deuxième conférence ministérielle EUROMED, consacrée à la société de l'information, a donné un nouvel élan au dialogue euro-méditerranéen.
«Les services tels que l'e-santé, l'e-apprentissage et l'e-administration améliorent la qualité de vie de leurs usagers. Nous ne pouvons donc que soutenir les innovations et les investissements en matière de TIC,» a-t-elle affirmé. Selon la présidente du Conseil de l'UE, dans le domaine des innovations et des investissements relatifs au développement des communications électroniques et des services de la société de l'information, une initiative lancée conjointement par les partenaires euro-méditerranéens pourrait donner lieu à des résultats importants. Selon les ministres participant à cette conférence, qui poursuit les efforts visant à réaliser les objectifs du processus de Barcelone, la coopération en matière de TIC pourrait représenter un modèle de collaboration permettant de construire des ponts entre les pays au nord et au sud de la Méditerranée. À l'issue de cette rencontre, les ministres ont précisé les prochaines mesures qui seront adoptées, en s'accordant également sur la future organisation de réunions régulières qui serviront de base pour évaluer les avancées réalisées dans la coopération en matière de société de l'information.
UE
mardi, février 26, 2008
*Les ministres chargés de la compétitivité : Document exposant les questions clés dans le cadre du processus de Lisbonne*
***La première partie de la session du Conseil de l'Union européenne "Compétitivité" (Marché intérieur, industrie et recherche), s'est tenue ce matin à Bruxelles, sous la présidence de M. Andrej Vizjak, ministre slovène de l'Economie. Le thème central de la session de ce matin portait sur l’adoption du document exposant les questions-clés (Key Issues Paper - KIP) dans le cadre du processus de réforme économique de Lisbonne.
Ce document est la contribution du Conseil « Compétitivité » au Conseil européen du printemps, lequel adoptera des décisions sur la mise en œuvre de la stratégie de Lisbonne. Le document exposant les questions-clés présente des mesures à adopter dans les domaines de l’investissement dans la connaissance et l'innovation et de la libération du potentiel économique, notamment des PME, en accord avec les grands objectifs de la stratégie de Lisbonne révisée. Le document propose, en outre, des recommandations en vue de créer une économie européenne durable et de promouvoir le succès européen sur le marché mondialisé.
"Le message central de ce document, »Transformer les enjeux en opportunités«, contient des orientations pour une réaction adéquate de l'économie européenne aux défis de la mondialisation croissante" a déclaré M. Vizjak. Apres la croissance économique favorable des deux dernières années il est nécessaire, a-t-il en encore ajoute, d'avancer avec les reformes internes qui permettront de conserver et améliorer la compétitivité de l'économie européenne à l'échelle mondiale.
La présidence a préparé les conclusions du conseil relatives à l'examen du fonctionnement du marché unique. Dans ces conclusions la présidence note que maintes opportunités n’ont pas encore été saisies, et la nécessité d'adapter le marché unique à la novelle réalité économique. Un nouveau élan est nécessaire pour que l'Union européenne puisse compéter avec les autres acteurs mondiaux. Le marché unique doit permettre à l’UE de relever avec succès les défis de la mondialisation et d’en dessiner activement les contours, « a renchéri le président du conseil Compétitivité, M. Vizjak.
Par conséquent, nous avons besoin d'un marché fort, innovateur et concurrentiel, qui sera à même d'exploiter tout le potentiel des services et fonctionnera au bénéfice des consommateurs et des entreprises.A la session, la Commission a présenté l’information sur le suivi des résultats pour les consommateurs dans le marché unique : le tableau de bord des marchés de consommation. . » Cette nouvelle approche complète l'exercice général de suivi des marchés développé par la Commission dans le cadre du réexamen du marché unique et contribuera à développer davantage la dimension consommateur dans le cadre de l'exercice général de suivi des marchés ». Les ministres ont ensuite pris note du document sur le réexamen du marché intérieur(le tableau d’affichage du marché intérieur).
Ce tableau est publié tous les six mois et montre l’état de transposition et de la mise en œuvre des directives relatives au marché intérieur par les Etats membres.
UE
*Déclaration de l'UE concernant l'examen d'un projet de code pénal en Iran*
***L'Union européenne est profondément préoccupée par la détérioration actuelle de la situation des droits de l'homme en République islamique d'Iran.
L'UE exprime sa vive préoccupation quant aux informations selon lesquelles le Parlement iranien examinerait actuellement un projet de code pénal. L'inquiétude de l'UE porte en particulier sur le chapitre cinq, consacré à l'apostasie, à l'hérésie et à la sorcellerie.Il importe d'observer que, si cette loi est adoptée, la République islamique d'Iran introduira pour la première fois dans son code pénal une disposition législative rendant l'apostasie passible de la peine de mort.
Par le passé, la peine de mort a été prononcée et exécutée dans des cas d'apostasie, mais elle n'a jamais été inscrite dans la loi. Par ailleurs, l'UE se déclare gravement préoccupée par les articles relatifs à l'hérésie et à la sorcellerie, qui prévoient de punir par la peine de mort tout acte contraire aux obligations et nécessités de l'islam.Ces articles constituent une violation manifeste des engagements pris par la République islamique d'Iran dans le cadre des conventions internationales en matière de droits de l'homme auxquelles elle est partie.
L'UE demande aux autorités iraniennes, tant au niveau du gouvernement que du Parlement, de modifier le projet de code pénal afin de respecter les obligations qui incombent à la République islamique d'Iran en vertu des conventions internationales en matière de droits de l'homme auxquelles elle est partie.
En l'état, le projet de code pénal n'est pas conforme aux obligations incombant à la République islamique d'Iran et ne devrait donc pas entrer en vigueur dans sa formulation actuelle.La Turquie, la Croatie* et l'ancienne République yougoslave de Macédoine*, pays candidats, l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine et la Serbie, pays du processus de stabilisation et d'association et candidats potentiels, le Liechtenstein et la Norvège, pays de l'AELE membres de l'Espace économique européen, ainsi que l'Ukraine et la République de Moldavie se rallient à la présente déclaration. * La Croatie et l'ancienne République yougoslave de Macédoine continuent à participer au processus de stabilisation et d'association."
UE
lundi, février 25, 2008
*Les ministres des États membres proposent une action commune en matière de recherche énergétique visant à réduire les émissions des gaz...*
***Les ministres des États membres proposent une action commune en matière de recherche énergétique visant à réduire les émissions des gaz à effet de serre
Les ministres des États membres proposent une action commune en matière de recherche énergétique visant à réduire les émissions des gaz à effet de serre Les ministres chargés de la recherche, qui se sont réunis aujourd'hui à Bruxelles dans le cadre du Conseil «Compétitivité», se sont accordés sur la dernière initiative du paquet des initiatives technologiques conjointes concernant la création de l'entreprise commune piles à combustible et hydrogène.
Selon la ministre slovène et la présidente du Conseil, Mme Mojca Kucler Dolinar, cette initiative contribuera de manière considérable à l'élaboration de l'Espace européen de la recherche ainsi qu'au renforcement de la compétitivité de l'Europe. Les initiatives technologiques conjointes représentent une nouvelle approche du 7 e programme-cadre de recherche à la création de partenariat public-privé. «L'entreprise commune sera un organisme de la Communauté qui appuiera, à travers des technologies innovantes, nos efforts communs pour réduire les émissions des gaz à effet de serre. Elle contribuera, donc, à l'atteinte des objectifs stratégiques de l'Union européenne, en respectant en même temps les engagements pris au titre du protocole de Kyoto,» a affirmé la ministre slovène de l'enseignement supérieur, des sciences et de la technologie.En outre, les ministres des États membres se sont concentrés sur le plan stratégique européen pour les technologies énergétiques (plan SET) en soulignant la nécessité de développer de nouvelles technologies et de promouvoir davantage la recherche et l'innovation dans ce domaine. Ceci vise à atteindre les objectifs de réduction des émissions des gaz à effet de serre et à augmenter la part de sources d'énergie renouvelable ainsi que l'efficacité énergétique.
De plus, ils ont reconnu qu'en vue d'obtenir de meilleurs résultats en matière de recherche, et ceci le plus rapidement possible, il fallait renforcer l'efficacité de la coordination entre les recherches et les politiques relatives à l'énergie dans le cadre du plan SET, tant au niveau européen qu'international.Par ailleurs, la ministre slovène et la présidente du Conseil a présenté à ses homologues l'état actuel et les prochaines mesures concernant l'adoption de certaines initiatives, conformes à l'article 169 du traité instituant la Communauté européenne, notamment l'AAD (l'assistance à l'autonomie à domicile) et l'Eurostars.
En ce qui concerne le dossier AAD, portant sur le développement de technologies d'assistance permettant aux personnes âgées une vie indépendante et de qualité, sa mise en œuvre est entrée dans sa dernière phase. L'Eurostars, initiative favorisant la recherche et le développement au sein des petites et moyennes entreprises de plusieurs États membres, a également reçu l'aval des ces derniers. Par conséquent, la présidence slovène, pour sa part, s'efforce actuellement pour que la procédure d'examen, menée avec le Parlement européen, soit close en première lecture. Ainsi, cette initiative pourrait être adoptée durant la présidence slovène.
UE
***Une "politique du numérique" pour la France***
***Attention : discours fondateur !...
Ci-joint l'intervention présentant les axes stratégiques d'une "politique du numérique" pour la France, prononcée le jeudi 21 février 2008 lors de la journée du pôle de compétitivité des contenus numériques "Cap Digital" (Paris).
Ce fut en même temps l'occasion d'une plongée fascinante dans le numérique de demain.
Monsieur le Président, [Jean-Pierre Cottet],
Mesdames et Messieurs,
On a dit beaucoup de choses sur l’élection présidentielle de 2007...
Mais on n’a peu dit que la campagne présidentielle fut la première vraie webcampagne dans notre pays.
Et ce qu’on n’a pas encore dit, c’est que la nouvelle équipe qui sert la France appartient à la génération du numérique.
A mon sens, c’est la première fois que le président de la République, le Premier ministre et la totalité des ministres vivent au quotidien avec les technologies de l’information et de la communication.
En ce qui me concerne, ce n’est pas une nouveauté, car j’ai toujours été attiré par ces technologies.
Depuis mon premier ordinateur, un Toshiba T3100, je n’ai pas cessé d’être passionné.
Ministre de la recherche en 1993, puis des postes et télécommunication en 1995, je sentais que la "3ème révolution industrielle" que l’on espérait depuis les crises pétrolières viendrait d’internet et des TIC.
Je peux vous dire que ma vision n’était pas partagée par tous.
Une anecdote.
Un jour, je reçois un haut responsable des télécoms qui me parle pendant tout l’entretien du minitel. Je lui demande : "Et internet, qu’en pensez-vous ?". Et là, mon interlocuteur me répond avec aplomb : "Monsieur le ministre, l’internet est une mode, ça ne durera pas."...
On était en 1995. La France était alors en queue de peloton sur les NTIC. 140000 ordinateurs étaient raccordés au réseau contre 9 millions aux Etats-Unis...
Depuis, notre pays s’est mis à la page.
Nous savons tous que la bataille de l’intelligence et de la compétitivité nationale se joue pour partie sur les réseaux.
Sachant cela, si nous voulons bâtir une économie numérique forte et durable, il faut tous avancer dans la même direction.
Ce qui veut dire ne pas aborder les enjeux de manière schématique, ne pas opposer deux mondes appelés à vivre ensemble : celui de l’audiovisuel et des contenus, et celui des télécommunications.
Comme s’ils étaient irréconciliables !
Comme si la convergence numérique ne liait pas leurs destins !
Je ne prendrai que trois exemples.
Le dividende numérique.
On sait qu’on dispose d’une opportunité unique : la réutilisation des fréquences hertziennes de la bande UHF libérées par le passage à la TNT et l’arrêt de la diffusion analogique de la télévision.
Or à quoi assiste-t-on ?
A un face-à-face entre les tenants de l’audiovisuel, qui prônent le maintien dans leur giron de ces fréquences pour généraliser l’offre de télévision haute-définition, et de l’autre côté les défenseurs des télécommunications, qui mettent en avant les perspectives de développement de nouveaux usages, et de couverture du territoire, que permettrait l’utilisation de bandes de fréquences basses.
Même biais sur l’arrêt de la publicité dans l’audiovisuel public.
Certains ont commencé à opposer frontalement le secteur de l’audiovisuel à celui des communications électroniques, alors que l’objectif premier de la réforme n’est autre que de renouer avec la qualité de l’audiovisuel public.
Opposition exagérée aussi pour les conditions de la création artistique.
Le web dématérialise les supports et prive les ayant droits d’une part croissante de leurs revenus traditionnels.
Le premier réflexe est - naturellement et légitimement - défensif. Ce qui fait qu’internet est souvent vu comme une menace.
Or il est aussi une nouvelle frontière, qui diffuse la culture au plus grand nombre.
J’en ai la conviction : si tous les acteurs ont la volonté de travailler ensemble pour faire éclore les bons modèles économiques, tout le monde y gagnera. Votre pôle illustre ce dépassement de la dichotomie stérile qui voudrait opposer contenus et réseaux.
La convergence ne cesse de progresser !
La télévision est aujourd’hui reçue par 10 % des foyers via l’ADSL.
Demain, elle sera accessible sur des téléphones mobiles grâce au lancement de la TMP.
Internet est désormais le vecteur de la téléphonie, de la transmission de données, mais aussi de la télévision, des images.
La frontière entre les acteurs des deux mondes s’estompe. De nouveaux modèles économiques apparaissent ; la plupart sont encore à inventer.
Qui - à part certains visionnaires - aurait prédit, il y a quelques années, qu’Orange achèterait une part des droits de retransmission de la première division de football ?
Dans ce contexte, il est illusoire de penser que les réseaux pourront durablement se développer s’ils n’ont pas de contenus de qualité à transporter.
De la même façon, la création de contenus perdra en dynamisme si les réseaux ne sont pas en mesure de les distribuer au plus grand nombre.
Le seul combat qui vaille est donc celui qui associe l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur.
Ce dont nous avons besoin, ce n’est pas de défenseurs du seul audiovisuel, ce n’est pas de défenseurs des seuls réseaux : c’est de défenseurs du numérique ! Et vous pouvez compter sur moi pour être le premier d’entre eux.
Mener une "politique du numérique" : c’est l’ambition du président de la République et de mon Gouvernement.
Cela veut dire d’abord reconnaître l’importance des acteurs que vous êtes.
La diffusion des TIC et leur utilisation sont des leviers majeurs pour aller chercher le point de croissance qui manque à notre économie.
En Europe, les TIC sont la source d’un quart de la croissance.
Elles représentent 40 % des gains de productivité. Mais en France, l’influence des TIC dans la croissance du PIB est de 0,4 à 0,8 point inférieure à ce qu’elle est dans d’autres pays.
Pourquoi ce retard ?
D’abord, parce que notre effort de R&D dans les TIC n’est que de 0,3 % du PIB, alors qu’il est le double aux Etats-Unis et le triple au Japon.
La part des TIC dans l’investissement productif de nos entreprises, en France comme en Europe, est moitié moindre qu’aux Etats-Unis.
Pas étonnant, dès lors, que la contribution au PIB de la valeur ajoutée produite par le secteur des TIC soit quasiment deux fois plus faible en France qu’Outre-atlantique.
Pas étonnant non plus que l’écart de productivité globale entre les Etats-Unis et la France dans les secteurs potentiellement utilisateurs des TIC n’ait cessé de se dégrader de plusieurs points par an dans la dernière décennie.
Notre politique du numérique s’appuiera sur les pôles de compétitivité.
L’idée sous-jacente, c’est de créer du lien entre culture entrepreneuriale et monde de la recherche.
Ce lien, CapDigital le tisse avec talent.
Je suis admiratif des 100 premiers projets de R&D qui sont nés du bouillonnement de votre "écosystème".
Votre pôle réussit la prouesse de canaliser vos énergies, sans les dénaturer.
Je pense en particulier à deux projets, menés par des consortium de PME, qui m’ont été présentés tout à l’heure, et sur lesquels il est permis de fonder de grands espoirs.
C’est "HD3D", qui offre des outils collaboratifs pour la production cinématographique et l’animation en trois dimensions.
Et c’est le dispositif "Play All", fruit de la mise en commun des compétences de studios français de jeux vidéo pour bâtir les standards de demain.
En termes de projets structurants, Cap Digital est un des pôles les plus prolifiques.
L’Etat et les collectivités territoriales, ont d’ores et déjà apporté près de 46 millions d’euros pour accompagner leur réalisation, et de premiers résultats tangibles commencent à apparaître.
Dans le cadre du 5e appel à projets du Fonds Unique Interministériel, trois projets déposés par les acteurs de Cap Digital permettent de poursuivre la dynamique engagée et de répondre pleinement à l’ambition du pôle :
La plate-forme de production vidéo collaborative "Sebastian 2" ;
"Pingo", qui offre des solutions pour améliorer la réception indoor de la télévision numérique ;
et la plateforme d’expérimentation sur le très haut débit.
J’ai le plaisir de vous annoncer que ces trois projets figureront dans la liste des projets retenus, pour un financement global de l’ordre de 21 millions d’euros.
A l’instar de CapDigital, les 70 autres pôles labellisés de France incarnent l’ambition industrielle et territoriale de notre compétitivité.
Leur succès contribue déjà à faire évoluer les esprits et les pratiques.
Mais nous voulons aller plus loin.
Financer la R&D ne suffit pas si nous ne savons pas aussi réunir les conditions de sa transformation en richesse et en emplois.
En juin dernier, le président de la République a annoncé que le dispositif des pôles de compétitivité serait évalué, pérennisé et renforcé.
L’évaluation est en cours et doit aboutir en juin prochain.
Elle devra nous permettre de mutualiser les bonnes pratiques.
La logique de place de marché que vous promouvez dans votre pôle, et le rôle majeur que vous faites jouer aux PME du secteur, monsieur le Président, en feront certainement partie
Notre politique du numérique s’appuie, naturellement, sur notre investissement massif en faveur de l’intelligence.
En neuf mois, le Gouvernement a déjà pris des mesures structurantes inédites.
Notre but est clair : faire de notre territoire l’un des plus attractifs d’Europe pour les activités de recherche et développement.
C’est d’abord la réforme en profondeur du crédit d’impôt recherche.
Le dispositif était trop complexe, en particulier pour les PME.
Nous le remplaçons par un dispositif simple et musclé : désormais chaque euro investi dans la recherche y ouvrira droit et le crédit est porté de 10 % à 50 % la première année, 40 % la deuxième année, puis 30 % pour les trois années suivantes.
À terme, ce sont 2,7 milliards d’euros qui seront consacrés chaque année aux entreprises qui se lancent dans la recherche.
C’est trois fois plus que notre engagement financier actuel ! Et c’est deux fois plus que la moyenne des pays de l’OCDE !
Autre objectif phare : c’est le soutien au développement de business angels français.
Nous en avons 4 000 en France, alors que la Grande-Bretagne en compte 30 000 !
Ce n’est pas à vous que j’apprendrai le rôle-clé de ce type d’investisseurs dans la chaîne de financement des jeunes entreprises innovantes.
Eh bien désormais, avec la loi sur le travail, l’emploi et le pouvoir d’achat, des incitations très fortes existent pour favoriser ce type d’investissement, mais aussi pour réorienter massivement l’épargne vers le financement de l’amorçage.
Et puis nous avons décidé d’utiliser France Investissement pour investir dans les fonds de business angels, et être à leurs côtés lorsque de gros tickets d’investissement sont nécessaires.
La troisième décision importante, c’est la fusion d’OSEO Innovation et de l’Agence de l’innovation industrielle (AII).
Le but est de renforcer le soutien des projets de R&D des entreprises moyennes, les plus à même d’exporter et de devenir les champions de demain.
Un programme spécifique sera prévu au sein d’OSEO-Innovation, centré sur des projets risqués portés par des entreprises moyennes, avec une forte composante partenariale.
Cette fusion est effective depuis le 1er janvier, conformément à ce que j’avais annoncé l’été dernier. Elle s’est traduite par une nette augmentation des moyens d’OSEO Innovation : de 160 millions d’euros en 2007, sa dotation est passée à plus de 500 millions d’euros en 2008, dont 300 millions d’euros au titre de son action nouvelle au profit des entreprises moyennes.
Vraiment : je veux qu’on arrête de considérer DASSAULT SYSTEMES, BUSINESS OBJECT, ILOG, et désormais DAILYMOTION et NETVIBES comme des exceptions.
Je veux plutôt qu’on les voie comme les premiers d’une longue série, que viendront enrichir - pourquoi pas ? - ALDEBARAN-ROBOTICS, ou BARACODA dont les projets viennent de m’être présentés.
Enfin, dans la prochaine loi de modernisation de l’économie, nous proposerons un statut unique pour toutes les entreprises à fort potentiel de croissance. Il s’appuiera sur le statut de "jeune entreprise innovante" qui, comme vous le savez, offre des exonérations d’impôt et des allègements de charges spécifiques.
En procédant ainsi, c’est l’innovation - et pas seulement la recherche - que nous souhaitons favoriser.
Au-delà de ces mesures transversales, notre "politique du numérique" repose sur une stratégie spécifique déterminée.
Nous devons d’abord miser sur nos atouts, qu’il faut savoir reconnaître.
En matière de haut-débit, notre pays a largement rattrapé son retard en quelques années : grâce au dégroupage, les Français disposent aujourd’hui d’une offre haut-débit très riche et à des conditions tarifaires que nous envient la plupart des pays du monde.
Le paradoxe hexagonal, c’est que nous avons un taux de pénétration d’internet dans les foyers assez faible (50 %) mais qu’au sein de ces 50 %, il y a 94 % de haut débit.
Cet équipement des ménages en haut-débit affiche atteste du dynamisme du marché et du goût des Français pour les nouvelles technologies.
La France est désormais mieux équipée que les Etats-Unis !
30 % des blogs actifs dans le monde sont français. L’internet mobile est en train d’exploser grâce aux nouveaux forfaits illimités.
Une nouvelle révolution s’amorce, avec le très haut débit, porteuse de perspectives gigantesques en matière de nouveaux services.
A présent, il faut permettre un développement de la fibre optique rapide et respectueux d’une concurrence saine entre les opérateurs.
C’est la condition sine qua non pour que le marché conserve son dynamisme et réussisse cette mutation. On a déjà conduit des concertations dans le comité de pilotage très haut débit animé par Christine Lagarde et Hervé Novelli.
Et des mesures sont en cours de mise en place concernant les fourreaux issus du monopole de France Télécom. En complément, la prochaine loi de modernisation de l’économie définira le cadre juridique attendu par les opérateurs de télécommunications pour investir massivement dans la fibre optique et mutualiser leurs efforts.
Tout comme elles l’ont fait dans le haut débit, les collectivités auront un rôle clé pour faciliter ce déploiement afin d’éviter une nouvelle fracture numérique.
Définir un cadre favorable : c’est le B.A-BA d’une politique numérique.
Dans un monde où la couverture numérique des territoires est la clé de leur attractivité, cela commence par le travail sur les infrastructures que j’évoquais à l’instant.
Cela consiste aussi à permettre aux industriels, par les travaux de normalisation ou de standard, d’aborder de nouveaux marchés dans les meilleures conditions. Avoir le meilleur produit, la meilleure technologie ne sert à rien si elle ne peut rencontrer son marché.
On sait bien que le succès de la norme européenne 2G de téléphonie mobile vient en grande partie du fait que les industriels européens ont disposé d’un marché domestique suffisamment large pour être forts à l’international. Ce succès, nous voulons le reproduire en soutenant la norme DVB-H pour la TMP, en cohérence avec les positions exprimées par la Commission européenne.
Nous mettrons à profit la présidence française de l’Union européenne pour avancer avec nos partenaires sur la prochaine norme de téléphonie mobile et la RFID.
Après avoir remporté la bataille du haut débit fixe ; après être sur le point de gagner celle de l’internet mobile, nous sommes bien partis pour être les leaders de l’internet des objets.
Le cadre propice à votre développement, c’est aussi, mesdames et messieurs, plus de souplesse dans la gestion de vos équipes, qui a besoin d’être adaptée à la réactivité et à la singularité de votre secteur. Pour ça, vous disposerez bientôt d’un nouvel outil juridique qui modernisera les règles du marché de l’emploi : le contrat de mission.
Définir un cadre favorable, c’est également contribuer au développement des usages.
Dans ce domaine, le développement de l’e-administration est un levier essentiel. Le succès de la télédéclaration illustre le potentiel extraordinaire qu’elle recèle. La dématérialisation administrative, c’est à la fois un gisement de productivité pour l’économie et un source d’économies pour les contribuables : nous n’allons pas nous en priver !
Et puis parce que l’école est le lieu privilégié pour maîtriser les TIC, je veux qu’un maximum d’enfants obtiennent le brevet informatique et internet, aient accès aux environnements numériques de travail, fassent l’objet d’usages pédagogiques plus adaptés.
L’usage des TIC peut encore beaucoup progresser dans les secteurs de la santé ou du social. Je pense par exemple au maintien à domicile des personnes âgées.
Il en va de même dans les PME. Avec le passeport numérique, le plan TIC-PME 2010, nous disposons des outils pour permettre aux PME de saisir toutes les opportunités liées aux nouvelles technologies.
Tout en développant ces usages, il faudra naturellement continuer à les sécuriser, en protégeant l’enfance, en améliorant l’authentification et la sécurité, en luttant contre la cyber-criminalité.
Définir un cadre favorable, c’est enfin et surtout nous doter d’une stratégie.
Cette stratégie a trois piliers : continuité, pilotage dans la durée et... suite dans les idées.
Les idées, on n’en manque pas... Mais c’est leur mise en œuvre qui compte !
Dans le domaine du numérique, force est de reconnaître que les compétences de l’Etat sont fragmentées entre un grand nombre d’acteurs.
Cette organisation était certainement justifiée lorsqu’il s’agissait de gérer au mieux la transversalité d’un sujet encore émergent.
Elle est sans doute moins pertinente lorsqu’il s’agit d’en faire un enjeu majeur de notre compétitivité.
Cette question de la gouvernance, de la meilleure organisation de l’Etat pour le numérique, nous y travaillons avec le président de la République.
Voilà, Mesdames et Messieurs, le message de volonté et de soutien que je voulais vous adresser.
J’ajouterai un dernier mot : l’expression "politique du numérique" ne doit pas être mal comprise.
Mon but n’est en rien d’assujettir l’internet aux poids de nouvelles contraintes ou réglementations, déjà trop nombreuses pour un domaine pourtant si récent.
Je veux au contraire libérer les forces de la créativité !
Dé-corseter le web !
Et je veux compter sur vous, comme vous pourrez compter sur moi.
François FILLON
***Présidence de l’Union Européenne : les priorités de la France pour 2008***
***Le 19 février dernier, le Premier ministre François Fillon s’est rendu à Strasbourg afin de présenter aux députés européens les priorités qui seront celles de la France lorsqu’elle prendra la présidence de l’UE, le 1er juillet prochain. Une présidence qui sera placée sous le « signe de l’intérêt général », a t-il annoncé.
C’est donc accompagné de Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, Michel Barnier, ministre de l’Agriculture et de la Pêche et Roger Karoutchi, secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement que François Fillon a exposé aux eurodéputés du PPE et du PSE les idées fortes qui guideront l’action de la France :
*Un accord sur les changements climatiques avant la fin de l’année 2008 : pour réunir un consensus entre les 27 pays membres autour des changements climatiques avant le fin du second semestre 2008, le Gouvernement entend « travailler en étroite collaboration avec la présidence slovène » ainsi qu’avec « les autres Etats membres et le Parlement européen », a affirmé François Fillon.
*L’indépendance énergétique et la sécurité des approvisionnements : à partir des propositions de la Commission européenne en la matière, la France proposera à ses partenaires d’ajouter des mécanismes d’ajustement aux frontières afin d’éviter que l’industrie européenne soit pénalisée par les efforts qu’elle fera elle-même pour lutter contre les changements climatiques. Elle avancera également l’idée d’une prise en compte du bilan « non-carboné » de chaque membre de l’UE, dans les objectifs qui sont assignés en matière d’énergie renouvelable.
*Concernant la sécurisation des approvisionnements énergétiques, François Fillon a chargé Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie et du développement durable et Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères de lui faire des propositions « avant la fin du mois de février » pour les présenter aux partenaires européens de la France.
Les thèmes de l’harmonisation des politiques d’immigration, de la création d’une défense européenne, du bilan de santé de la politique agricole commune et de la mise en place d’une Union méditerranéenne ont aussi été abordés par le Premier ministre.
Celui-ci a par ailleurs rendu hommage au rôle du Parlement européen, « une grande institution dont le rôle va croissant et qui est garante du processus démocratique original » de la construction européenne.
samedi, février 23, 2008
* Les ministres euro-méditerranéens réunis au Caire pour discuter de la “Mise en place d’un environnement favorable à la société de l’information...*
***Les ministres euro-méditerranéens réunis au Caire pour discuter de la “Mise en place d’un environnement favorable à la société de l’information EUROMED ” :
Les ministres se réuniront au Caire les 26 et 27 février 2008 pour la conférence ministérielle EUROMED sur la société de l’information intitulée “Mise en place d’un environnement favorable à la société de l’information EUROMED”, organisée sous la présidence slovène du Conseil de l’UE en coopération avec la Commission européenne et accueillie par le ministère égyptien des communications et des technologies de l’information. Rassemblant plus de 250 participants, la conférence a pour but de mettre en place une société de l’information EUROMED performante, basée sur des partenariats "gagnants-gagnants" et des investissements publics/privés, et d’encourager le renforcement du dialogue entre les pays partenaires EUROMED.
Pendant ces deux jours, les ministres devraient discuter de sujets concernant l’avenir de la société de l’information EUROMED en vue d’élaborer une vision ainsi que le futur système de coopération EUROMED. L’objectif est de donner une nouvelle impulsion au dialogue EUROMED sur la société de l’information à travers une action tout azimut : en renforçant le travail du Forum EUROMED sur la société de l’information en tant qu’instrument fondamental d’amélioration et de renforcement de la coopération entre les partenaires EUROMED; en élaborant un exercice de cartographie pour comparer les programmes existants avec les priorités identifiées pour la région euro-méditerranéenne.La dynamique changeante de la société de l’information EUROMED, à la lumière des réalités technologiques et commerciales actuelles relatives à la convergence, à la créativité et à la sécurité cybernétique, sera abordée.
Les ministres présenteront leurs opinions sur des questions telles que l’établissement d’un environnement favorable à l’investissement étranger direct (IED) dans la région EUROMED avec des investissements affluant du Nord vers le Sud et vice-versa. Ils discuteront également du manque de personnel qualifié en technologies de l’information et de la communication, et de l’impact socio-économique du “smart sourcing” dans la région EUROMED.Les participants souligneront également les mécanismes de coopération de la zone EUROMED concernant les questions de régulation, la connectivité, la recherche et les technologies de l’information et de la communication pour le développement, y compris le contenu numérique plurilingue (e-content), l’apprentissage en ligne (e-learning), et l’administration en ligne (e-government). Des recommandations sur le renforcement de la coopération et le partage de l’information seront adoptées et devraient être suivies par le groupe de travail sur la société de l’information.
Parallèlement à la conférence, le Caire accueillera également le plus grand salon et forum des télécommunications “Cairo ICT 2008”. Les participants à la conférence auront l’opportunité de se rendre à cette manifestation avec la communauté commerciale internationale des TIC sur place.La conférence ministérielle sur la société de l’information est réalisée dans le cadre du processus de Barcelone. Elle renforce la conférence ministérielle EUROMED qui s’est tenue en Irlande, en avril 2005, ainsi que les deux réunions du Forum EUROMED sur la société de l’information organisée à Bruxelles en avril 2006 et en octobre 2007.
UE
jeudi, février 21, 2008
***Une étude sur l'usage de l'internet dans l'Union européenne montre que le recrutement en ligne gagne fortement la fonction publique***
***La fonction publique va e-recruter en masse :
Une étude sur l'usage de l'internet dans l'Union européenne montre que le recrutement en ligne gagne fortement la fonction publique.
Le mouvement de migration du papier vers le Web s’accélère. Y compris dans la fonction publique. Rien que sur la France, la croissance des offres d’emplois dans ce secteur, publiées sur Internet entre février 2006 et février 2007, a été de 30% indique la deuxième étude Monster/Acteurs Publics dévoilée lors du salon de la fonction publique fin janvier. Et elle a cru de près de 23% sur les dix premiers mois de l’année 2007. Car cela devient urgent aujourd’hui, tant les sources de tension sur ce marché abondent : pénurie de cadres, émergence de nouveaux métiers, sans parler des départs à la retraite…Les six membres fondateurs de l’UE, dont la France fait partie, sont «secoués» par une vague importante de départs à la retraite… et cela va durer jusqu’en 2012 ! Les services publics des différents pays de la veille Europe vont donc devoir faire face des embauches massives, souvent en concurrence frontale avec les entreprises privées pour certains métiers. Cadres confirmés et jeunes diplômés vont être courtisés par la «FP».
Des métiers recherchés
En nombre d’annonces d’offres d’emplois publics, précise la revue Acteurs Publics, l’Allemagne, le Royaume Uni et les Pays-Bas devancent la France. Parmi les 27 membres de l’UE, en proportion du nombre de fonctionnaires, les 10 pays qui utilisent le plus Internet sont sans surprise des pays du nord de l’Europe. Les Pays-Bas, l’Irlande et la Suède arrivent en tête de classement, la France ne se situant qu’en neuvième position. Certains métiers sont d’ores et déjà plus touchés que d’autres. Une étude ORC/Acteurs Publics effectuée en 2006 auprès de 2000 responsables de ressources humaines du secteur public en France, a souligné que les difficultés de recrutement les plus significatives se rencontrent sur les postes de direction et dans le domaine de la santé.
Robin Carcan
La Fonction publique en quelques chiffres
La « FP » est constituée de quelque 5,2 millions d’agents qui ne dépendent pas du régime du droit commun du travail mais d'un statut spécifique datant de 1946 et qui leur garantit plusieurs droits fondamentaux : des garanties de traitement, de carrière et de retraite, l'égal accès à la fonction publique via le recrutement par concours, l'égalité des sexes, le droit syndical, etc…
Dans le cadre de ce statut, remanié à plusieurs reprises, notamment entre 1983 et 1986, la fonction publique est divisée en trois corps principaux - fonction publique d'Etat (2,54 millions d'agents), fonction publique territoriale (1,61 million) et fonction publique hospitalière (1,02 million). En réalité, on compterait selon le ministère de la Fonction publique près de 500 corps différents. Pour chacun d’eux, des règles de recrutement, de rémunération, de promotion, et de mobilité qui leur sont propres. Un chantier RH de taille et à mettre en musique dans le cadre de la modernisation de l’Etat.
APEC
publié le : 06/02/2008
***N'enterrons pas trop vite SARKOZY!*** France
***Pour l'éditorialiste américain John Vinocur, le président français est loin d'être fini. Les sondages montrent au contraire que sa stature de président n'est pas atteinte. Il lui suffirait de mieux gérer son image pour retrouver, d'ici juin, la faveur des Français.
La date reste incertaine, les circonstances sont encore à déterminer, le chemin menant au redressement est encore difficile à tracer. Mais nous n'en parions pas moins que Nicolas Sarkozy ne tardera pas trop à sortir de son long hiver de chagrin politique, après avoir évité toute catastrophe, voire tragédie, définitive. De fait, les enquêtes d'opinion montrent qu'à l'heure actuelle le problème fondamental du président est la façon dont il a géré sa vie privée plutôt que quelque irrémédiable incapacité à diriger la France. Selon un tout récent sondage, 55 % des Français lui font tout de même confiance pour réformer le pays.
Mais le plus important est de savoir si la tentative avortée de Sarkozy d'exposer sa vie privée au grand jour n'a pas gravement porté atteinte au jugement porté par les Français sur son caractère ? Une grande partie de la presse et d'une opposition par ailleurs extraordinairement faible veut le faire croire. Et pourtant, si l'on en croit les sondages, Sarkozy a su esquiver le coup. N'a-t-il pas, après tout, épousé sa dulcinée ! Quelque 88 % des Français le trouvent courageux. Il n'a pas fait comme Gary Hart, ce candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine, qui, il y a quelques années, s'était enfui sur un yacht avec une bimbo.
Au contraire, environ deux tiers des personnes interrogées estiment qu'il sait prendre des décisions difficiles et a acquis une stature internationale. Qui plus est, aucune enquête d'opinion n'a relevé de réelle hostilité à la fermeté affichée par Sarkozy vis-à-vis de l'Iran, ni à son désir de mettre fin à cette prétention hexagonale à s'opposer systématiquement aux Etats-Unis. Les indicateurs ne laissent pas apparaître de difficultés insurmontables pour le président, aussi réelle que soit la grogne des électeurs sur la diminution de leur pouvoir d'achat ou sur les incohérences de sa politique. Un mandat franc de cinq ans, sans élections risquant de remettre en cause la majorité dont il dispose au Parlement, est un énorme avantage.
C'est ailleurs que résident les problèmes difficilement gérables pour Sarkozy. Son parti, l'UMP, va selon toute vraisemblance perdre les élections municipales des 9 et 16 mars prochain. Les mauvais résultats annoncés empêcheront dans l'immédiat de projeter l'image d'un président maître de la situation. La croissance économique en 2007 n'a pas dépassé 2 %, et en 2008 elle pourrait même tomber à 1,5 %. Comme les premières réformes lancées par Sarkozy – par exemple, l'ouverture du marché du travail et la fin des (absurdes) régimes spéciaux de retraite – ne produiront pas leurs effets avant 2009 ou 2010, il n'y a pas de solution miracle pour accélérer les créations d'emplois ou donner aux Français le sentiment qu'ils disposent de plus d'argent à dépenser.
Mais en attendant le retour de la croissance, les temps risquent d'être difficiles, car cela implique d'engager rapidement de nouvelles réformes et de tailler dans les dépenses publiques. Pour dissiper l'impatience de l'opinion, le président devra changer radicalement de style.
Il faudra qu'il "parle moins de lui et fasse moins parler de lui en général", m'a confié l'un de ses proches. Rien dans les fonctions du président ne lui impose de se mettre en permanence sur le devant de la scène. Cette méthode, qui peut sembler frénétique ou autoritaire, suscite à coup sûr des réactions excessives à ses idées et à sa personnalité excessives.
S'il parvient à se maîtriser, le calendrier deviendra tout naturellement favorable et permettra à Sarkozy d'utiliser au mieux son dynamisme naturel. Ce sera à partir de juin, lorsque la France prendra la présidence de l'Union européenne pour six mois. Il aura alors une chance de rendre visiblement au pays son rôle de moteur de l'Europe, un statut qui lui assurera de nouveau le respect de ses partenaires de l'Union, à la grande satisfaction des Français et pour le bien de sa cote de popularité.
John Vinocur
International Herald Tribune
Courrier International
*L'article original : Lien ci-dessus!
*Photo : AFP
*Le Conseil d’administration du Collège européen de police (CEPOL) adopte le programme de travail et le projet de budget pour 2009*
***Le Conseil d’administration du Collège européen de police (CEPOL) a discuté et adopté, à Brdo pri Kranju, le programme de travail et le projet de budget pour 2009:
Ont participé à la réunion Mme Nevenka Tomovič, qui a présidé le Conseil d’administration du CEPOL, ses collaborateurs de l’Académie de Police, des représentants des établissements de formation des polices des États membres, la représentante de la Commission, le représentant d’Europol et le responsable de l'Association des académies de police européennes.Mme Nevenka Tomovič a dit, concernant la première réunion : « Nous avons conclus d’organiser, en 2009, 84 formations sur différents thèmes destinées aux brigadiers de police.
Ces formations se concentreront sur la criminalité transfrontalière, le crime économique et financier, la traite d'êtres humains, le trafic de drogue et le terrorisme. L’autre aspect important sera la formation de formateurs en vue d’améliorer la formation au sein des académies de police et la coopération entre eux.«Le Directeur du CEPOL, M. Ulf Goeransson, a déclaré que les participants : «ont adopté et inclus dans le programme de travail pour 2009 la proposition de la Slovénie sur l’organisation d’un séminaire complet concernant le crime financier destiné aux agents de la police criminelle des États membres qui travaillent dans ce domaine. Moi, personnellement, je soutiens fermement cette proposition car le crime financier transfrontalier constitue un problème grave en Europe.«Cette réunion, qui constitue la première des deux réunions organisées pendant la présidence slovène du Conseil de l’UE et qui est également la 11ème réunion de ce genre, était destinée à l’adoption du programme de travail et du projet de budget de l'année prochaine. En 2009, le CEPOL réalisera 84 formations (séminaires, cours, conférences) relatives à différents domaines policiers, notamment à la prévention de la criminalité, à la coopération policière transfrontalière dans le domaine du crime organisé et aux enquêtes relatives à la cyber-criminalité.
Une attention particulière sera consacrée à l’évaluation des formations et à leur impact sur le travail policier au quotidien, à l’introduction de programmes communs de formation des États membres et au développement de l’E-apprentissage. Au début, le CEPOL était financé par les cotisations des États membres. Depuis 2006, il est financé par le budget de la Communauté. Le projet de budget de 8,8 millions d’euros a été adopté à l’unanimité et sera soumis à l’avis de la Commission.A l’ordre du jour de la réunion figurait également une présentation du rapport relatif aux programmes AGIS (programme destiné à soutenir des projets concernant la coopération policière et judiciaire en matière pénale) et EUROMED II (programme couramment appelé »MEDA II«, relatif à la coopération policière internationale de l'UE en Méditerranée).
Par ailleurs, le Directeur du CEPOL a déclaré : « Aujourd’hui nous avons fait un pas en avant à l’égard de la coopération avec la Russie : à l’avenir nous allons coopérer avec les académies de police russes. »La deuxième réunion du Conseil d’administration, qui se tiendra au mois de mai, à Bled, portera sur l’adoption du rapport d’activité en 2007.Par ailleurs, le CEPOL organisera, sur proposition de la Slovénie, une conférence sur la coopération policière avec les pays des Balkans occidentaux qui aura lieu au mois de mars, à Bled.
UE
mercredi, février 20, 2008
*"Affaires générales et relations extérieures" : UE*
***Le Conseil de l’UE des affaires générales et des relations extérieures a discuté de nombreuses questions de politique étrangère (19.2) La politique européenne de voisinage a figuré, avec la question des Balkans occidentaux, parmi les plus importants thèmes de la réunion du Conseil de l'UE des affaires générales et des relations extérieures qui s'est tenue aujourd'hui. Le président du Conseil, le ministre slovène des Affaires étrangères, M. Dimitrij Rupel, a souligné l'extrême importance de cette politique et a indiqué qu'elle représentait une des priorités des relations extérieures de l'Union européenne.
Il a remercié la Commission européenne pour son engagement vis-à-vis de cette question et il a assuré le plein engagement du Conseil de l'UE.Dans le cadre de la politique européenne de voisinage, une attention particulière a été accordée à la Moldavie. En se félicitant du dynamisme des relations avec ce pays, les participants de cette réunion ont souligné que des efforts supplémentaires pour renforcer la démocratie, l'Etat de droit, le respect des droits de l'homme et la liberté de la presse étaient nécessaires, notamment avant les élections parlementaires.
Le Conseil a traité également de plusieurs autres questions de politique extérieure. En ce qui concerne le Tchad, M. Rupel a condamné les derniers actes de violence, y compris les attaques des groupes armés contre le siège et les représentants du gouvernement.
L'UE a invité toutes les parties à cesser les hostilités et a de nouveau appuyé l'initiative de l'Union africaine pour la trêve et une solution durable de la crise, en soutenant essentiellement les efforts déployés par l'Union africaine et l'ONU pour faire respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale du Tchad. M. Rupel a également exprimé son inquiétude à l'égard de l'arrestation des représentants de l'opposition au Tchad, en soulignant expressément son souci pour la population civile. Pour cette raison, une mission de l'Union européenne, suite à la décision prise par le Conseil lors de sa réunion de janvier, sera envoyée dans ce pays.En ce qui concerne la Birmanie/Myanmar, M. Rupel a souligné son inquiétude à l'égard de la situation actuelle, notamment vis-à-vis de celle des droits de l'homme.
Le Conseil de l'UE a invité les autorités à s'efforcer à passer rapidement à la transition qui, par le biais d'un référendum sur la constitution, conduirait aux élections multipartites en 2010. En adoptant une position de principe rappelant que l'UE œuvre pour la stabilité, le progrès et la démocratie, M. Rupel a invité les autorités à libérer tous les prisonniers politiques.Lors de la discussion sur la situation au Kenya, l'inquiétude à l'égard de la violence et de l'instabilité a été réitérée.
Le Conseil de l'UE a de nouveau invité les dirigeants politiques kenyans à s'efforcer à mettre fin aux hostilités et a appuyé l'initiative de Kofi Annan et du groupe des personnalités africaines. A cette occasion, le Conseil a salué l'accord conclu entre les partis kenyans et la création par ces mêmes partis de la commission vérité, justice et réconciliation.
UE
mardi, février 19, 2008
***MEDEF Suresnes - Puteaux - La Défense - Saint-Cloud. ***France
Jean SOULACROUP Président du MEDEF Suresnes - Puteaux - La Défense - Saint-Cloud.
***Cocktail dînatoire sur le thème :
"Impact de l'anglais dans le contexte professionnel international"
management - potentiel humain - stratégie
Madame Souad MAAIZATE, DG de la société BLUE BIRD FORMATIONS, a présenté une nouvelle approche de l'apprentissage des langues
lundi 18 février à partir de 18 h à la Maison des Entreprises. MEDEF Suresnes - Puteaux - La Défense - Saint-Cloud à Puteaux.
Pierre CELLE, Jacques MULLER (Vice-Président du MEDEF Suresnes - Puteaux - La Défense - Saint-Cloud), Bruno JEANNE
Mme. Souad MAAIZATE
*Congratulations: Very friendly & original!*
*Photos : Morgane BRAVO
lundi, février 18, 2008
Les ministres de la pêche sont résolus à améliorer le contrôle : UE*
***Les ministres de la pêche sont résolus à améliorer le contrôle dans le cadre de la politique commune de la pêche
En marge de la réunion du Conseil de l’UE pour l’agriculture et la pêche d’aujourd'hui, les ministres de la pêche se sont également rencontrés dans le cadre d’une réunion informelle. Lors de cette réunion présidée par le ministre de la présidence actuelle, M. Iztok Jarc, les ministres ont échangé leurs avis sur la nécessaire réforme du système de contrôle des pêches.
À l’issue de la réunion, M. Iztok Jarc a indiqué que «le débat avait été très productif et avait démontré que tous les ministres présents s’accordaient pour dire que le contrôle de la politique commune de la pêche nécessitait une profonde réforme».«Il s’agit en réalité d’un cercle vicieux: puisqu’il n’existe pas de système de contrôle efficace, nous essayons de résoudre le problème en réduisant les quotas de pêche, ces efforts étant ensuite anéantis par une pêche excessive sur laquelle nous n’avons aucun contrôle adéquat», a-t-il ajouté.
M. Jarc a, en outre, souligné qu'il était «très important que, dès cette année, des mesures à court terme soient appliquées, notamment l’harmonisation du contrôle entre les pays membres, une mise en œuvre plus stricte du système de surveillance des bateaux (VMS), des procédures de recoupement de données et une évaluation des amendes imposées par les pays membres en cas d'infractions».
Le système de contrôle actuel est inefficace, trop coûteux, complexe et n’apporte pas les résultats escomptés. Le cadre législatif actuel du système de contrôle est, en outre, fortement morcelé. Les résultats des discussions offriront à la Commission des lignes directrices pour la préparation de la réforme de la législation relative au contrôle dans le cadre de la politique commune de la pêche.
Cela contribuera ainsi à une mise en œuvre efficace des règles de la politique commune de la pêche.La lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée constitue une des priorités-clés de la présidence slovène dans ce domaine; toutefois, sans système de contrôle efficace, celle-ci ne pourra pas être opératoire.
La Commission préparera une proposition de nouvelle réglementation de la politique commune de la pêche dans la deuxième moitié de l’année. Le Conseil de l’UE devrait en principe approuver les nouveaux règlements en matière de contrôle en 2009, tandis que la nouvelle réglementation devrait entrer en vigueur en 2010.Lors de la réunion d’aujourd’hui, la Commission européenne a présenté un document informel sur la réforme de la politique de contrôle dans le cadre de la politique commune de la pêche de l’UE: ce document présente les anciennes réformes de la politique de contrôle, les défaillances du système de contrôle actuel, la principale recommandation du Rapport spécial de la Cour des comptes européenne, les mesures pour le développement de nouvelles stratégies de contrôle des pêches, ainsi que les objectifs à court et à moyen terme relatifs à cette question.
UE
dimanche, février 17, 2008
***Climat: le jour du "Jugement dernier" se rapproche, selon le prince Charles***
***Le prince Charles, connu pour son activisme en faveur de l'environnement, a appelé jeudi l'Europe à faire encore davantage pour lutter contre le réchauffement climatique, prévenant que l'heure du "Jugement dernier" se rapprochait dangereusement.
"L'horloge du jour du Jugement dernier pour le changement climatique avance toujours plus vite vers les douze coups de minuit. Nous n'agissons tout simplement pas assez vite" pour faire face au défi du réchauffement, a affirmé l'héritier de la couronne dans un discours devant le Parlement européen à Bruxelles.
Si le monde ne prend pas la mesure des défis à venir, "le résultat sera une catastrophe pour tout le monde", a-t-il mis en garde.
"La banquise au pôle Nord fond si rapidement que certains scientifiques prévoient qu'elle disparaîtra complètement l'été dans sept ans", s'est-il inquiété. "Le simple fait qu'un tel événement soit concevable constitue un nouvel appel à se ressaisir, alors que nous progressons tels des somnambules vers le bord du gouffre", a ajouté le prince Charles.
Il a notamment plaidé pour associer plus étroitement le secteur privé aux efforts des pouvoirs publics et des ONG dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Il a salué les récentes propositions de la Commission européenne pour parvenir à l'objectif d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l'UE de 20% par rapport à leurs niveaux de 1990 d'ici à 2020 et, sur cette même période, de porter à 20% la part des énergies renouvelables dans la consommation.
Mais il a estimé qu'il faudrait aller "bien plus loin". Et il a invité l'Europe à intensifier ses efforts pour convaincre les Etats-Unis et les grands pays émergents de s'associer plus nettement aux efforts sur le climat.
L'UE doit oeuvrer à "forger un dialogue réellement efficace avec la Chine, l'Inde et les Etats-Unis, qui reconnaisse clairement les implications du changement climatique en termes de sécurité" pour la planète, a-t-il dit.
AFP
14 février 2008
vendredi, février 15, 2008
***Le multilinguisme - un avantage concurrentiel pour l’économie***
***« Le multilinguisme et la maîtrise des langues jouent un rôle important dans les relations interculturelles et apportent à l'économie européenne un avantage concurrentiel dans la mondialisation des marchés », a déclaré M. Milan Zver, ministre slovène de l'éducation et du sport, qui présidait avec le commissaire au multilinguisme, M. Leonard Orban, la conférence sur le multilinguisme intitulée
« Promotion du plurilinguisme, un engagement partagé »
Durant leurs riches échanges, les ministres se sont déclarés favorables à l'élaboration d'une nouvelle stratégie pour le multilinguisme qui serait axée sur l'apprentissage des langues tout au long de la vie et accessible à tous, y compris aux plus défavorisés.M. Zver a, en outre, souligné que l'apprentissage des langues demeurait, en particulier pour les petits pays, une tâche prioritaire.
« Nous devons continuer à prêter une attention particulière à l'enseignement des langues dans le cadre de l'éducation formelle, c'est à dire l'enseignement scolaire, sans pour autant négliger de développer des formes d'apprentissage informelles et occasionnelles", a-t-il ajouté.Le débat a également porté sur l'étendue de l'apprentissage des langues. Hormis l'enseignement des langues maternelles et des langues étrangères dispensé aux jeunes et aux adultes, les ministres ont aussi insisté sur la nécessité de renforcer l'apprentissage des langues des communautés autochtones ainsi que l'éducation générale dans ces mêmes communautés.
La préservation de l'identité culturelle est fondamentale tant pour les communautés nationales que pour les migrants. Cette idée a été reprise par le commissaire Orban qui a souligné que « pour les migrants, et en particulier les nouvelles générations, la préservation de la langue maternelle est essentielle pour l'estime de soi, celle-ci, comme la connaissance de la langue du pays d'accueil, facilitant leur inclusion dans la société."En conclusion, M. Zver a encore précisé que les conclusions de cette conférence figureraient parmi les décisions que les ministres adopteront lors du Conseil « Education, jeunesse et culture » de mai prochain. Cela permettra de donner un poids nouveau au multilinguisme au sein de l'Union européenne.
UE
jeudi, février 14, 2008
***Assimiler ou intégrer les immigrés ? : Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan***
***Lors d'un discours prononcé le 10 février à Cologne, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié l'assimilation des immigrés turcs en Allemagne de "crime contre l'humanité". Une affirmation qui relance le débat sur l'intégration des immigrés en Europe.
Extraits des publications suivantes:
Suisse - Neue Zürcher Zeitung, Allemagne - Süddeutsche Zeitung, Pays-Bas - Trouw, Hongrie - Népszabadság
Suisse - Neue Zürcher Zeitung
Eric Gujer estime que "la visite de Recep Tayyip Erdogan et les réactions à l'incendie d'un immeuble à Ludwigshafen [dans le sud ouest de l'Allemagne] rappellent une nouvelle fois que seule une partie de la minorité turque partage le nouvel enthousiasme allemand pour l'intégration. Les débats passionnés sur l'intégration montrent que la communauté turque est très hétérogène en Allemagne. Les représentants de diverses associations turques ont demandé la parole, ont exprimé leur point de vue avec éloquence et, le plus souvent, plaidé pour le renforcement de l'intégration. Il y a 15 ans, ces représentants n'étaient guère nombreux et la plupart d'entre eux se considéraient comme des défenseurs des intérêts turcs au niveau de l'Etat. Dans l'intervalle, un large éventail de personnes influentes, dont des écrivains et des intellectuels, ont fait leur apparition. Les positions que ces personnes représentent vont des thèses modérées aux opinions radicales et séculaires et trouvent un certain écho auprès de la société majoritaire. Il y a 10 ans, aucune voix germano-turque ne se faisait entendre et n'était en mesure d'influencer les débats." (13.02.2008)
Allemagne - Süddeutsche Zeitung
Thomas Steinfeld estime que, pendant son discours, Recep Tayyip Erdogan a peut-être mal utilisé le terme 'assimilation', mais qu'il a néanmoins évoqué avec justesse l'échec de l'intégration. "En réalité, les termes 'assimilation' et 'intégration' sont faciles à définir. On entend par 'intégration' la réunion d'éléments différents, dont les divergences restent visibles. En revanche, 'l'assimilation' revient à intégrer les personnes déracinées pour favoriser leur homogénéisation. Toutefois, en Allemagne, personne ne demande cette homogénéisation, ce qui rend ce débat bien étrange. (...) Il est donc vraisemblable que le Premier ministre turc craigne 'l'assimilation' car il ne veut pas abandonner les Turcs vivant en Allemagne. En outre, il ne faut pas oublier que cette inquiétude pour sa diaspora permet de détourner l'attention d'autres conflits, en particulier du paradoxe selon lequel la Turquie, sur son propre sol, demande aux Kurdes la même assimilation qu'elle ne peut tolérer en Allemagne." (13.02.2008)
Pays-Bas - Trouw
Le quotidien estime que les propos d'Erdogan confortent "l'image de communautés d'immigrés qui ne veulent pas s'intégrer. (...) Il n'y a aucun pays en Europe occidentale qui a sérieusement envisagé d'assimiler entièrement ses minorités. La conservation de l'identité culturelle et/ou religieuse est une valeur clé de la démocratie européenne, l'invisibilité des individus dans une société homogène n'étant pas un objectif poursuivi dans nos pays. Les pays qui répriment encore les droits des minorités - comme par exemple la Turquie le fait avec les Kurdes - se voient justement taper sur les doigts par l'Europe. (...) L'intégration des migrants, et surtout des musulmans, est actuellement un sujet extraordinairement sensible en Europe occidentale et le débat est parfois tendu (...). Au vu de cette sensibilité, Erdogan aurait mieux fait, en tant que Premier ministre turc, de rendre les Turcs allemands moins visibles dans leur pays de résidence actuel." (13.02.2008)
Hongrie - Népszabadság
András Dési, correspondant du journal en Allemagne, commente le discours de Recep Tayyip Erdogan. "Cela peut sembler bizarre, mais le chef du gouvernement a finalement rendu service aux politiciens allemands. En effet, il sait pertinemment que les conservateurs allemands désapprouvent l'entrée de la Turquie dans l'UE. Ce discours spectacle a permis de délivrer un message : on peut, à force d'objections et de prétextes, barrer le chemin à la Turquie qui, sur le plan économique, est intégrée depuis longtemps à l'Europe. Mais il faut compter avec les 5,3 millions de Turcs qui habitent dans l'UE (certaines estimations avancent même le chiffre de 15 millions). Le kebab va continuer à faire partie du quotidien des Allemands et des Européens, même si beaucoup le trouvent indigeste." (13.02.2008)
Eurotopics
13. février 2008
Extraits des publications suivantes:
Suisse - Neue Zürcher Zeitung, Allemagne - Süddeutsche Zeitung, Pays-Bas - Trouw, Hongrie - Népszabadság
Suisse - Neue Zürcher Zeitung
Eric Gujer estime que "la visite de Recep Tayyip Erdogan et les réactions à l'incendie d'un immeuble à Ludwigshafen [dans le sud ouest de l'Allemagne] rappellent une nouvelle fois que seule une partie de la minorité turque partage le nouvel enthousiasme allemand pour l'intégration. Les débats passionnés sur l'intégration montrent que la communauté turque est très hétérogène en Allemagne. Les représentants de diverses associations turques ont demandé la parole, ont exprimé leur point de vue avec éloquence et, le plus souvent, plaidé pour le renforcement de l'intégration. Il y a 15 ans, ces représentants n'étaient guère nombreux et la plupart d'entre eux se considéraient comme des défenseurs des intérêts turcs au niveau de l'Etat. Dans l'intervalle, un large éventail de personnes influentes, dont des écrivains et des intellectuels, ont fait leur apparition. Les positions que ces personnes représentent vont des thèses modérées aux opinions radicales et séculaires et trouvent un certain écho auprès de la société majoritaire. Il y a 10 ans, aucune voix germano-turque ne se faisait entendre et n'était en mesure d'influencer les débats." (13.02.2008)
Allemagne - Süddeutsche Zeitung
Thomas Steinfeld estime que, pendant son discours, Recep Tayyip Erdogan a peut-être mal utilisé le terme 'assimilation', mais qu'il a néanmoins évoqué avec justesse l'échec de l'intégration. "En réalité, les termes 'assimilation' et 'intégration' sont faciles à définir. On entend par 'intégration' la réunion d'éléments différents, dont les divergences restent visibles. En revanche, 'l'assimilation' revient à intégrer les personnes déracinées pour favoriser leur homogénéisation. Toutefois, en Allemagne, personne ne demande cette homogénéisation, ce qui rend ce débat bien étrange. (...) Il est donc vraisemblable que le Premier ministre turc craigne 'l'assimilation' car il ne veut pas abandonner les Turcs vivant en Allemagne. En outre, il ne faut pas oublier que cette inquiétude pour sa diaspora permet de détourner l'attention d'autres conflits, en particulier du paradoxe selon lequel la Turquie, sur son propre sol, demande aux Kurdes la même assimilation qu'elle ne peut tolérer en Allemagne." (13.02.2008)
Pays-Bas - Trouw
Le quotidien estime que les propos d'Erdogan confortent "l'image de communautés d'immigrés qui ne veulent pas s'intégrer. (...) Il n'y a aucun pays en Europe occidentale qui a sérieusement envisagé d'assimiler entièrement ses minorités. La conservation de l'identité culturelle et/ou religieuse est une valeur clé de la démocratie européenne, l'invisibilité des individus dans une société homogène n'étant pas un objectif poursuivi dans nos pays. Les pays qui répriment encore les droits des minorités - comme par exemple la Turquie le fait avec les Kurdes - se voient justement taper sur les doigts par l'Europe. (...) L'intégration des migrants, et surtout des musulmans, est actuellement un sujet extraordinairement sensible en Europe occidentale et le débat est parfois tendu (...). Au vu de cette sensibilité, Erdogan aurait mieux fait, en tant que Premier ministre turc, de rendre les Turcs allemands moins visibles dans leur pays de résidence actuel." (13.02.2008)
Hongrie - Népszabadság
András Dési, correspondant du journal en Allemagne, commente le discours de Recep Tayyip Erdogan. "Cela peut sembler bizarre, mais le chef du gouvernement a finalement rendu service aux politiciens allemands. En effet, il sait pertinemment que les conservateurs allemands désapprouvent l'entrée de la Turquie dans l'UE. Ce discours spectacle a permis de délivrer un message : on peut, à force d'objections et de prétextes, barrer le chemin à la Turquie qui, sur le plan économique, est intégrée depuis longtemps à l'Europe. Mais il faut compter avec les 5,3 millions de Turcs qui habitent dans l'UE (certaines estimations avancent même le chiffre de 15 millions). Le kebab va continuer à faire partie du quotidien des Allemands et des Européens, même si beaucoup le trouvent indigeste." (13.02.2008)
Eurotopics
13. février 2008
***Le Mexique face au marasme de l’Amérique...***
***Le Mexique a montré sa capacité d’adaptation au fil des tempêtes financières mondiales des dernières années. La gardera-t-il, alors que l’économie américaine est au bord de la récession?
Il ne fait guère de doute maintenant que l’économie américaine marque sérieusement le pas et qu’elle risque bien de plonger dans une récession en 2008. En outre, on ne connaît encore ni l’ampleur ni la durée de l’effondrement du marché américain de l’habitation, cause sous-jacente – et de ses répercussions sur les dépenses de consommation. Les consommateurs américains pourraient moins dépenser dans les mois et même les années à venir.
En l’absence de facteurs atténuants, les économies fortement intégrées à celle des É.-U., comme le Canada et le Mexique, risquent donc d’être elles aussi entraînées dans le mouvement. La production industrielle mexicaine est en corrélation presque parfaite avec l’économie américaine. Il n’est donc pas surprenant qu’elle ait beaucoup ralenti, au point d’afficher une croissance d’environ 1 % dans les 12 derniers mois et de -0,2 % dans les trois derniers. En tout, 82 % des exportations mexicaines sont à destination de l’Amérique.
Il y a plus. Les envois de fonds des Mexicains partis travailler aux É.-U. à leurs familles représentent une source importante de pouvoir d’achat intérieur au Mexique. Ces cinq dernières années, ces envois augmentaient de plus de 20 % par an, mais en 2007, ils ont stagné et ils pourraient baisser cette année.
Comme la croissance américaine devrait avoisiner les
1,5 % en 2008 (s’il n’y a pas de récession), il serait raisonnable de s’attendre à quelque chose de similaire, voire à un peu moins, pour le Mexique. Mais les analystes rappellent que la demande intérieure solide que connaît le pays et qui est soutenue par une croissance rapide du crédit devrait lui valoir une croissance supérieure à celle des É.-U. Certes, mais ce facteur atténuant ne vaut que si le marasme américain est de courte durée, car plus il durera et plus le ralentissement des ventes à l’exportation risque de se répercuter sur l’investissement, la croissance de l’emploi et, pour finir, la demande intérieure au Mexique. La croissance du crédit mexicain est rapide, soit d’environ 24 %, mais elle a déjà nettement ralenti, puisque elle avoisinait les 40 %, il y a un an.
Les relations commerciales croissantes du Mexique avec d’autres pays sont souvent mentionnées comme autre facteur atténuant. De fait, la dépendance du Mexique à l’égard des É.-U. comme marché d’exportation est passée de 88 % à 82 % au cours des cinq dernières années, plus de ventes vers l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Sud comblant la différence. Les exportations vers des marchés autres que les É.-U. augmentent d’environ 15 %, mais il ne faut pas s’attendre à une accélération suffisante pour compenser le ralentissement des exportations à destination de l’Amérique.
Cependant, la confiance des consommateurs est solide, et les dépenses d’investissement accrues prévues par le gouvernement mexicain ajouteront au moins 1 % à la croissance du PIB. Et si les dépenses d’investissement continuent d’augmenter aux É.-U., les exportations mexicaines de matériel de bureau devraient tenir bon. Le Mexique a également engrangé de nouveaux investissements dans le secteur de l’automobile pour la production de nouveaux modèles destinés à l’Amérique du Nord.
Conclusion? Tout bien considéré, la croissance économique mexicaine devrait être supérieure de 1 % environ à celle des É.-U. en 2008, pour s’établir entre 2,0 et 2,5 %. Une récession américaine pourrait être synonyme de récession manufacturière pour le Mexique, mais le reste de l’économie se maintiendrait probablement en territoire positif. Si le marasme américain se prolonge en 2009, ce serait cependant une autre histoire.
Stephen S. Poloz
Premier vice-président,
Affaires générales,
et économiste en chef
Exportation et développement Canada
*Les vues exprimées dans ce propos sont celles de l‘auteur. Elles ne reflètent pas nécessairement le point de vue d´EDC.*
*******************************************************************
*** Pays de l'Amérique du Nord : Canada, États-Unis, Mexique!***
L’Amérique du Nord ...!:
** L’Amérique du Nord est un continent ou la partie nord de l’Amérique, selon le point de vue (lien ci-dessous).
Elle se positionne à l’est de l’océan Pacifique, à l’ouest de l’océan Atlantique, au sud de l’océan Arctique et au nord de l’Amérique du Sud.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9rique_du_Nord
***** Canada, États-Unis , Mexique...!*****
** Canada :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Canada
** États-Unis d'Amérique :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats-Unis_d%27Am%C3%A9rique
** Mexique :
Lien ci-dessus!
***La France ratifie officiellement le traité de Lisbonne!***
***La loi autorisant la ratification du traité européen de Lisbonne est publiée jeudi au Journal officiel :
Ce texte porte la signature de Nicolas Sarkozy, l'article 52 de la Constitution disposant que "le président de la République négocie et ratifie les traités".
La France est ainsi après la Hongrie, Malte, la Roumanie et la Slovénie, le cinquième pays membre de l'Union européenne à ratifier le nouveau traité européen, signé à Lisbonne le 13 décembre 2007 et qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2009.
Afin de permettre la ratification du traité, le gouvernement a dû présenter un projet de loi modifiant la Constitution. Le texte a été adopté définitivement le 8 février par le Parlement réuni en Congrès à Versailles.
Nicolas Sarkozy, qui s'est félicité du vote positif du Parlement français en faveur du traité européen de Lisbonne, dont il a été l'initiateur, s'est engagé à contribuer à "remettre de la politique en Europe".
Le chef de l'Etat a justifié le recours à la voie parlementaire pour l'adoption du texte, une méthode critiquée par une partie de la gauche et par certains à droite qui exigeaient un nouveau référendum.
"Pour convaincre tous nos partenaires d'accepter ce nouveau traité simplifié que nous leur proposions et qui n'était plus une Constitution, il fallait qu'en cas d'accord nous nous engagions à le faire approuver par voie parlementaire. Si cette condition n'avait pas été remplie, aucun accord n'aurait été possible", a-t-il estimé le 10 février.
Le nouveau traité prévoit notamment la création d'un poste de président du Conseil européen élu à la majorité qualifiée par ses pairs pôur un mandat de deux ans et demi renouvelable.
Il fait du vote à la majorité qualifiée la règle de fonctionnement de l'UE et donne davantage de prérogatives et de moyens au Haut représentant de l'Union pour la politique étrangère et la défense.
Gérard Bon
PARIS (Reuters)
*Le Ministre dr. Rupel présidait à la Troïka UE-Russie*
***Le Président du Conseil Affaires générales et Relations extérieures de l'UE, le ministre slovène des Affaires étrangères dr. Dimitrij Rupel, dans le centre des congrès de Brdo en Slovénie, présidait à la rencontre de la troïka de l'UE avec la Russie au niveau des ministres des Affaires étrangères.
La délégation de l'UE était composée, outre le président, M. Rupel, du haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune, et secrétaire général du Conseil de l'Union Européenne, M. Javier Solana, de la commissaire européenne des relations extérieures et de la politique de voisinage de l'Union européenne, dr. Benita Ferrero Waldner, ainsi que de M. Jean-Pierre Jouyet, le ministre d'État responsable pour les affaires européennes dans le ministère des Affaires étrangères de la République Française, prochain état à présider d'UE. La délégation de la Fédération Russe a été présidée par le ministre des Affaires étrangères russe, M. Sergej Lavrov.
Pendant la rencontre, M. Rupel a souligné une longue et efficace coopération entre l'Union Européenne et la Fédération de Russie. Il a aussi attiré l'attention sur le fait que la Slovénie est le premier État slave présidant le Conseil de l'UE. La Slovénie va lier cela à un événement particulier, l'exposition Les Slaves de l'Europe, qui aura lieue à Bruxelles.Par ailleurs, le ministre slovène des Affaires étrangères M. Rupel a souligné que la Russie et l'Union Européenne contribuent ensemble à l'affirmation de la paix et de la stabilité dans l'espace lié par une histoire et une civilisation communes. Juste ces thèmes seront aussi l'objet de nombreuses initiatives à l'occasion de l'année du dialogue interculturel qui est une des priorités de la présidence slovène.Quant aux questions spécifiques, le président du Conseil de l'UE a souligné les efforts pour le commencement de pourparlers pour un nouveau traité intégral qui remplacerait l'accord de partenariat et de coopération en vigueur, et il a aussi assuré la Russie du soutien à l'adhésion de la Russie à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC).
Quant aux proches élections présidentielles russes, M. Rupel, tout en affirmant les attentes de l'UE que les élections soient libres et justes, a regretté que l'accord concernant l'envoi de la mission d'observation de l'OSCE/OIDDR n'ait pas été possible. Il a aussi formulé son souci concernant l'avenir du British Council à Iekaterinbourg et à Saint Pétersbourg, disant qu'il s'agit d'une institution importante dans l'établissement du dialogue interculturel.
On a aussi abordé certains sujets de la politique internationale, surtout la situation dans les Balkans occidentaux. Dans ce contexte, M. Rupel a réitéré la disposition de l'Union Européenne à garantir l'avenir européen aux Balkans occidentaux en entier, et il a rappelé les efforts de la Slovénie pour accélérer le rapprochement de la Serbie et de l'Union Européenne. Quant au Kosovo, le ministre slovène des Affaires étrangères a dit qu'il s'agit d'un problème européen, ce qu'avait indirectement reconnu aussi le Secrétaire Général de l'ONU, M. Ban Ki-Moon, quand il avait exprimé l'espoir d'un engagement plus intense de l'UE. M. Rupel a aussi souligné que le Kosovo est un cas sui generis et qu'il ne serait pas possible de le prendre pour exemple pour résoudre d'autres situations ailleurs, en Europe ou non.Par ailleurs, pendant le rencontre on a aussi échanger des opinions sur certaines autres questions internationales, notamment sur le processus de paix au Proche Orient et sur la mission de l'UE au Tchad.
UE
13.2.08