THINK TANK UNIONEUROPEENNE EUROPÄISCHEUNION EUROPEANUNION UNIONEUROPEA *EUROPIONEERS By MorganeBRAVO
EUROPIONNERS, 2006 EU HUB!*Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens. *Devise:"In varietate concordia"(latin: Unie dans la diversité).*Unie dans la diversité: l'Union Européenne (UE) se compose de 27 pays européens qui partagent les mêmes valeurs démocratiques et se sont engagés à travailler ensemble pour la paix et la prospérité. Il ne s'agit pas d'un Etat destiné à se substituer aux Etats existants. En fait, c'est une organisation unique en son genre!
mardi, juin 30, 2009
***Roger KAROUTCHI : Groupe Majorité présidentielle IDF***
***Roger KAROUTCHI
Président du groupe Majorité Présidentielle
du Conseil Régional d’Ile-de-France
Nous a convié à une réunion-cocktail, le mardi 30 juin 2009 à 18h30, au Conseil Régional d’Ile-de-France.
*Roger Karoutchi a été nommé mercredi en conseil des ministres au poste d'ambassadeur, représentant permanent de la France auprès de l'OCDE. FELICITATIONS!
*BREF APERCU
Photos-Morgane BRAVO :
Roger KAROUTCHI & Morgane BRAVO
***Réunion très intéressante, utile & conviviale!En présence de nombreux Elus...Eric BERDOATI Maire de SAINT-CLOUD, Rama YADE Secrétaire d'État chargée des Sports...& personnalités. Très applaudi!***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
lundi, juin 29, 2009
*Pour sortir de la crise, les principales économies mondiales visent la « croissance verte » : OECD ministerial meeting 2009*
***Les principales économies du monde voient dans la « croissance verte » un moyen de sortir de la crise actuelle, ouvrant de nouvelles perspectives pour les négociations sur le changement climatique, en vue de la 15ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CdP15) qui se tiendra à Copenhague en décembre.
Lors de la réunion annuelle du Conseil de l’OCDE au niveau des ministres qui s’est déroulée à Paris, les ministres de 40 pays, représentant 80 % de l’économie mondiale, ont débattu de la crise et de ses suites. Cette réunion a rassemblé des participants des 30 pays membres de l'OCDE ainsi que des cinq pays candidats à l’adhésion – Chili, Estonie, Israël, Russie et Slovénie – et des cinq grandes économies avec lesquelles l’OCDE met en œuvre une stratégie « d’engagement renforcé » – Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde et Indonésie.
Dans une Déclaration sur la croissance verte signée par les 30 pays de l'OCDE plus le Chili, l’Estonie, Israël et la Slovénie, les ministres ont chargé l'OCDE d’élaborer une Stratégie pour la croissance verte en intégrant les aspects économiques, environnementaux, technologiques, financiers et le développement. Un premier rapport sera présenté à la prochaine réunion du Conseil de l'OCDE au niveau des ministres en 2010.
« Il s’agit d’opérer un changement radical d’orientation des politiques », a indiqué le Premier ministre coréen, M. Han Seung-Soo, qui présidait la réunion. « Le progrès technologique et les actions visant à protéger l'environnement et à lutter contre le changement climatique peuvent aussi être mobilisés en faveur de la croissance économique »
L'OCDE apportera les compétences pluridisciplinaires nécessaires pour soutenir l’action des gouvernements face à ces défis, a indiqué le Secrétaire général de l'OCDE, M. Angel Gurría.
« Au-delà de la crise, les pays de l'OCDE et certains parmi ceux dont nous espérons qu’ils viendront bientôt grossir nos rangs ont pris l’engagement solennel de promouvoir la croissance verte par des politiques respectueuses de l’environnement qui favorisent une croissance économique durable reposant sur une utilisation de l’énergie sobre en carbone », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse de clôture.
« Nous avons reconnu l’importance d’instruments d’action bien ciblés qui encouragent les investissements verts afin de contribuer à la fois au redressement économique à court terme et à la mise en place d’infrastructures respectueuses de l'environnement à long terme. Il s’agit là d’un signal fort et d’une étape importante sur la voie de l’accord ambitieux sur le changement climatique que nous espérons conclure à Copenhague à la fin de l’année. »
La Déclaration appelle à une coopération entre les pays de l’OCDE, les économies émergentes et les pays en développement afin de parvenir à « un accord international ambitieux, efficace, efficient, détaillé et équitable sur le climat » lors de la CdP15.
Dans le texte présentant les conclusions de ces deux jours de réunion de l'OCDE au niveau ministériel, les participants se sont engagés à résister aux pressions en faveur du protectionnisme dans les domaines du commerce et de l’investissement et à promouvoir l’intégrité et la transparence des opérations commerciales internationales.
Ils ont également pris l’engagement de maintenir les mesures de soutien d’urgence aux économies nationales, aussi longtemps qu’elles seront nécessaires, et de procéder avec prudence à leur démantèlement une fois que la reprise économique sera assurée.
Notant la forte pression qu’exerce sur les budgets publics le coût du financement de ces mesures d’urgence, ils ont promis de contenir la dette lorsque leurs économies se redresseront. « De même que nous avons rapidement adapté notre politique budgétaire à la crise, nous devons la ramener sur un chemin viable une fois que nos économies seront suffisamment fortes », ont-ils affirmé.
OCDE
25/06/2009
*About OECD: What we do :
***A propos de L' OCDE :
Angel Gurría, Secrétaire général de l'OCDE
Né le 8 mai 1950 à Tampico, au Mexique, Angel Gurría est arrivé à l’OCDE au terme d’une carrière accomplie dans la fonction publique où il a occupé notamment deux postes ministériels.
Lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères du Mexique, de décembre 1994 à janvier 1998, M. Gurría avait fondé son approche des enjeux mondiaux sur le dialogue et la recherche du consensus. En tant que ministre des Finances et du Budget, de janvier 1998 à décembre 2000, M. Gurría avait, pour la première fois depuis une génération, réussi à guider l’économie mexicaine lors d’un changement de gouvernement, en évitant une nouvelle crise financière qui avait marqué des précédentes périodes de transition.
En sa qualité de Secrétaire général de l’OCDE, depuis juin 2006, il a renforcé le rôle de l’Organisation en tant que plate-forme de dialogue et de discussion sur les questions de politique économique, tout en poursuivant un programme de modernisation et de réforme internes. Sous sa conduite, l’OCDE a accepté d’ouvrir des discussions, en vue de leur adhésion future, avec le Chili, l’Estonie, Israël, la Russie et la Slovénie et de renforcer les liens avec d’autres grandes économies émergentes, notamment l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Indonésie, en vue d’une éventuelle adhésion...
*Les 30 pays membres de l’OCDE
L’OCDE compte trente pays membres :
Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Corée, Danemark, Espagne,
Etats-Unis, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Japon,
Luxembourg, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pologne, Portugal,
République slovaque, République tchèque, Royaume-Uni, Suède, Suisse, Turquie.
Vingt de ces pays sont devenus membres le 14 décembre 1960, lors de la signature de la Convention relative à l’Organisation. Les autres ont adhéré à l’OCDE au fil des ans.
Dans un protocole additionnel à la Convention de l'OCDE, les pays signataires décidaient que la Communauté européenne, à travers la Commission européenne, "participait aux travaux de l’OCDE". Cette participation va bien au-delà de l’octroi d’un simple statut d’observateur et lui accorde en fait un statut de quasi-membre.
En mai 2007, les pays de l'OCDE ont décidé d'inviter le Chili, l'Estonie, Israël, la Russie et la Slovénie à ouvrir des discussions pour l'adhésion à l'Organisation et ont offert un engagement renforcé, en vue d'une éventuelle adhésion, à l'Afrique du Sud, au Brésil, à la Chine, à l'Inde et à l'Indonésie. L'approbation des "feuilles de route" en décembre dernier marque le lancement de négociations d'adhésion avec le Chili, l'Estonie, Israël, la Russie et la Slovénie.
A la différence de la plupart des organisations internationales, devenir membre de l'OCDE ne relève pas d'une procédure automatique. Les pays membres de l'Organisation, réunis au sein de l'organe directeur (le Conseil), décident si un pays doit être invité à rejoindre l'OCDE et sous quelles conditions. Cette décision est prise à la fin de ce que l'on pourrait appeler la procédure d'adhésion.
*De la crise à la reprise :
***Roger KAROUTCHI, ambassadeur, représentant permanent de la France auprès de l'OCDE? FELICITATIONS!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
My Fanpage : http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804
***Le monde pleure Michael Jackson : la presse européenne...***
***La mort surprenante de Michael Jackson jeudi dernier a ému la planète. Alors que les circonstances de sa mort sont encore floues, la presse européenne commente la tristesse et le culte autour de la star de la pop. Il n'avait que 50 ans mais sa musique a marqué toute une génération.
Lapin Kansa - Finlande
Le quotidien Lapin Kansa comprend l'agitation provoquée par la mort de Michael Jackson : "La nouvelle de sa mort s'est répandue comme une traînée de poudre autour de la planète et les gens se sont rassemblés dans divers endroits pour évoquer le souvenir du talentueux musicien. Quelques minutes à peine après l'annonce de la disparition du chanteur à Rovaniemi [ville du nord de Finlande], la musique de Jackson résonnait dans la discothèque de la ville. D'après les estimations, la disparition subite de Michael Jackson a provoqué autant d'émoi dans le monde du spectacle que la mort du fondateur des Beatles John Lennon en 1980. … Michael Jackson était célèbre pour sa musique mais aussi pour sa vie tumultueuse, jalonnée de drames et de tragédies. On connaissait ses opérations de chirurgie esthétique, les accusations de pédophilie à son encontre et ses problèmes financiers. … Michael Jackson était une grande vedette et le deuil mondial est compréhensible. Certains se demandent toutefois si la mort de Michael Jackson mérite que la terre s'arrête de tourner. Il ne vaut pas la peine de s'en étonner. Le deuil collectif est un phénomène de notre époque. Et il ne fait de mal à personne."
(29.06.2009)
Trouw - Pays-Bas
Dans le quotidien Trouw, le chroniqueur Rob Schouten s'interroge sur les raisons du deuil mondial autour de Michael Jackson. Celui-ci n'a au final pas été un génie de la musique comme par exemple Johann Sebastian Bach : "Peut-être que sa réputation et le deuil dont il fait maintenant l'objet sont entre-temps justifiés. En tout cas, il avait les bons ingrédients pour devenir le chouchou du public. Ce qui nous attire chez les icônes c'est leur ascension, mais ensuite surtout leur déclin. Elvis. La princesse Diana. On peut se réjouir du cours de leur existence, puis assister à leur fin néanmoins misérable. C'est le memento mori de notre époque. Le virus incompréhensible qui doit manifestement accompagner un rayonnement mondial. … Je crois qu'une partie de ce deuil de masse correspond aussi au sentiment de soulagement de ne pas devoir être ainsi nous-mêmes. La gloire et la richesse ne comptent pas vraiment, mais nous devons toutefois nous remettre en quête d'un nouveau roi qui nous l'enseigne."
(29.06.2009)
I Kathimerini - Grèce
Dans le quotidien I Kathimerini, Maria Katsounaki évoque la personne de Michael Jackson : "On pourrait très facilement parler d'un talent énorme mais profondément perturbé. Et ce serait vrai en partie. Lorsque l'on fait la rétrospective de l'histoire du culte voué aux stars et de l'industrie de la musique, il est difficile de trouver une idole sans 'singularités'. Michael Jackson incarnait le show-business dans sa version la plus extrême. Il reflétait le problème absolu de vivre l'aventure du show-business sans s'y perdre. Dans sa folie, il s'est attaqué à son visage, à son apparence extérieure. Trop faible pour combattre ses troubles intérieures, il a fait de ses métamorphoses extérieures l'élément d'une mise en scène pop. Avec ses croyances dans les dons surnaturels, il s'est réfugié dans le Pays imaginaire (Neverland). Et il s'y est perdu. Car il n'était pas Peter Pan. Il voulait juste ne pas devenir adulte." (28.06.2009)
La Vanguardia - Espagne
Le quotidien espagnol La Vanguardia revient sur la mort inattendue de Michael Jackson : "Un véritable génie est quelqu'un qui marque son époque. Quelqu'un qui par son œuvre détermine un avant et un après dans la création artistique. Après l'avènement de Michael Jackson dans les années 70 et 80, la musique pop n'a plus jamais été comme avant. … De son vivant, il est difficile de dissocier les malheurs personnels et le génie pour valoriser son œuvre dans toute sa transcendance. Reste le mythe. La musique et le spectacle, qui grâce à sa personne, ont fait l'un de ces pas de géants qui se produisent si rarement au cours de l'histoire."
(27.06.2009)
Eurotopics
Lapin Kansa - Finlande
Le quotidien Lapin Kansa comprend l'agitation provoquée par la mort de Michael Jackson : "La nouvelle de sa mort s'est répandue comme une traînée de poudre autour de la planète et les gens se sont rassemblés dans divers endroits pour évoquer le souvenir du talentueux musicien. Quelques minutes à peine après l'annonce de la disparition du chanteur à Rovaniemi [ville du nord de Finlande], la musique de Jackson résonnait dans la discothèque de la ville. D'après les estimations, la disparition subite de Michael Jackson a provoqué autant d'émoi dans le monde du spectacle que la mort du fondateur des Beatles John Lennon en 1980. … Michael Jackson était célèbre pour sa musique mais aussi pour sa vie tumultueuse, jalonnée de drames et de tragédies. On connaissait ses opérations de chirurgie esthétique, les accusations de pédophilie à son encontre et ses problèmes financiers. … Michael Jackson était une grande vedette et le deuil mondial est compréhensible. Certains se demandent toutefois si la mort de Michael Jackson mérite que la terre s'arrête de tourner. Il ne vaut pas la peine de s'en étonner. Le deuil collectif est un phénomène de notre époque. Et il ne fait de mal à personne."
(29.06.2009)
Trouw - Pays-Bas
Dans le quotidien Trouw, le chroniqueur Rob Schouten s'interroge sur les raisons du deuil mondial autour de Michael Jackson. Celui-ci n'a au final pas été un génie de la musique comme par exemple Johann Sebastian Bach : "Peut-être que sa réputation et le deuil dont il fait maintenant l'objet sont entre-temps justifiés. En tout cas, il avait les bons ingrédients pour devenir le chouchou du public. Ce qui nous attire chez les icônes c'est leur ascension, mais ensuite surtout leur déclin. Elvis. La princesse Diana. On peut se réjouir du cours de leur existence, puis assister à leur fin néanmoins misérable. C'est le memento mori de notre époque. Le virus incompréhensible qui doit manifestement accompagner un rayonnement mondial. … Je crois qu'une partie de ce deuil de masse correspond aussi au sentiment de soulagement de ne pas devoir être ainsi nous-mêmes. La gloire et la richesse ne comptent pas vraiment, mais nous devons toutefois nous remettre en quête d'un nouveau roi qui nous l'enseigne."
(29.06.2009)
I Kathimerini - Grèce
Dans le quotidien I Kathimerini, Maria Katsounaki évoque la personne de Michael Jackson : "On pourrait très facilement parler d'un talent énorme mais profondément perturbé. Et ce serait vrai en partie. Lorsque l'on fait la rétrospective de l'histoire du culte voué aux stars et de l'industrie de la musique, il est difficile de trouver une idole sans 'singularités'. Michael Jackson incarnait le show-business dans sa version la plus extrême. Il reflétait le problème absolu de vivre l'aventure du show-business sans s'y perdre. Dans sa folie, il s'est attaqué à son visage, à son apparence extérieure. Trop faible pour combattre ses troubles intérieures, il a fait de ses métamorphoses extérieures l'élément d'une mise en scène pop. Avec ses croyances dans les dons surnaturels, il s'est réfugié dans le Pays imaginaire (Neverland). Et il s'y est perdu. Car il n'était pas Peter Pan. Il voulait juste ne pas devenir adulte." (28.06.2009)
La Vanguardia - Espagne
Le quotidien espagnol La Vanguardia revient sur la mort inattendue de Michael Jackson : "Un véritable génie est quelqu'un qui marque son époque. Quelqu'un qui par son œuvre détermine un avant et un après dans la création artistique. Après l'avènement de Michael Jackson dans les années 70 et 80, la musique pop n'a plus jamais été comme avant. … De son vivant, il est difficile de dissocier les malheurs personnels et le génie pour valoriser son œuvre dans toute sa transcendance. Reste le mythe. La musique et le spectacle, qui grâce à sa personne, ont fait l'un de ces pas de géants qui se produisent si rarement au cours de l'histoire."
(27.06.2009)
Eurotopics
samedi, juin 27, 2009
*Fillon prépare les esprits à un report de l'âge de la retraite...*
***François Fillon a franchi un pas, samedi 27 juin, dans la croisade naissante du gouvernement sur le financement des retraites en affirmant que le report de l'âge légal de cessation d'activité, aujourd'hui fixé à 60 ans, était la seule solution possible.
"Il n'y a pas d'autre solution pour sauver nos régimes de retraite que de travailler plus longtemps, alors même que la vie s'allonge. Si ça n'est pas le cas alors il faudra débattre ensemble de la question de l'âge légal de la retraite," a déclaré M. Fillon.
Le premier ministre, qui a fait de la résorption des déficits structurels français la priorité de son mandat, prépare les esprits à une réforme drastique que le Medef juge inéluctable. Mi-juin, il avait déjà prévenu que la question de l'âge de la retraite n'était pas "taboue". "Autour de nous, dans tous les pays européens, on a repoussé l'âge légal de la retraite," avait-il alors déclaré, souhaitant un "débat national" sur la question.
36 % DES FRANÇAIS PRÊTS À RECULER L'ÂGE DE LA RETRAITE
Le président Nicolas Sarkozy a lui aussi été sans détour le 22 juin devant le Congrès en annonçant que le gouvernement prendrait ses responsabilités à la mi-2010 après avoir examiné "toutes les options" avec les partenaires sociaux, y compris le relèvement de l'âge légal de départ à la retraite.
La commission des comptes de la Sécurité sociale estime que le déficit de la branche vieillesse atteindra 7,7 milliards d'euros cette année. Le déficit global de la "Sécu" devrait doubler par rapport à l'an dernier à 20,1 milliards d'euros. Selon le gouvernement, le déficit de la Sécurité sociale pourrait atteindre 30 milliards en 2010, sous le double effet de la crise et du vieillissement de la population.
Mais si les Français s'inquiètent du financement de leur retraite, ils rejettent en revanche toutes les réformes visant à pérenniser le système, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France. Ainsi, 75 % des sondés se disent inquiets, dont 30 % très inquiets, mais seuls 38 % sont pour allonger la durée de cotisation, 36 % pour reculer l'âge légal de la retraite, 26 % pour augmenter les cotisations et 9 % pour diminuer les pensions.
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters
27.06.09
"Il n'y a pas d'autre solution pour sauver nos régimes de retraite que de travailler plus longtemps, alors même que la vie s'allonge. Si ça n'est pas le cas alors il faudra débattre ensemble de la question de l'âge légal de la retraite," a déclaré M. Fillon.
Le premier ministre, qui a fait de la résorption des déficits structurels français la priorité de son mandat, prépare les esprits à une réforme drastique que le Medef juge inéluctable. Mi-juin, il avait déjà prévenu que la question de l'âge de la retraite n'était pas "taboue". "Autour de nous, dans tous les pays européens, on a repoussé l'âge légal de la retraite," avait-il alors déclaré, souhaitant un "débat national" sur la question.
36 % DES FRANÇAIS PRÊTS À RECULER L'ÂGE DE LA RETRAITE
Le président Nicolas Sarkozy a lui aussi été sans détour le 22 juin devant le Congrès en annonçant que le gouvernement prendrait ses responsabilités à la mi-2010 après avoir examiné "toutes les options" avec les partenaires sociaux, y compris le relèvement de l'âge légal de départ à la retraite.
La commission des comptes de la Sécurité sociale estime que le déficit de la branche vieillesse atteindra 7,7 milliards d'euros cette année. Le déficit global de la "Sécu" devrait doubler par rapport à l'an dernier à 20,1 milliards d'euros. Selon le gouvernement, le déficit de la Sécurité sociale pourrait atteindre 30 milliards en 2010, sous le double effet de la crise et du vieillissement de la population.
Mais si les Français s'inquiètent du financement de leur retraite, ils rejettent en revanche toutes les réformes visant à pérenniser le système, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France. Ainsi, 75 % des sondés se disent inquiets, dont 30 % très inquiets, mais seuls 38 % sont pour allonger la durée de cotisation, 36 % pour reculer l'âge légal de la retraite, 26 % pour augmenter les cotisations et 9 % pour diminuer les pensions.
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters
27.06.09
* Quelle sera la suite des événements en Iran ?...*
***Le leader de l'opposition iranienne Mir Hossein Moussavi n'abandonne pas. Sur son site Internet, il a demandé jeudi la poursuite des protestations contre le gouvernement. En raison de la présence des forces de l'ordre, de moins en moins de personnes participent chaque jour aux manifestations. Le presse européenne s'interroge sur la suite des événements en Iran.
La Presse européenne :
Die Presse - Autriche
Les évènements dans les rues de Téhéran laissent présager une nouvelle révolution, écrit le quotidien Die Presse : "Ce qui s'est passé dans les rues de Téhéran comportait toutes les caractéristiques d'un début de révolution. Après les évènements de la semaine passée, il devient clair que le gouvernement a certes remporté la bataille des rues mais qu'il perdra la guerre pour l'âme de l'Iran. Pourquoi ? Après son erreur d'appréciation, le dirigeant le plus haut placé a été discrédité ; l'image d'une république islamique ne pourra désormais plus se maintenir. Les républiques tabassent aussi les manifestants. Mais toutes les réactions du gouvernement iranien aux protestations ont été celles d'une dictature militaire paranoïaque. Trente ans après la révolution islamique, un nouveau chapitre s'ouvre. Plus rien ne sera jamais comme avant."
(26.06.2009)
Helsingin Sanomat - Finlande
Le quotidien Helsingin Sanomat voit les chances d'un changement pacifique en Iran s'estomper : "En apparence, les troubles qui règnent depuis deux semaines en Iran perdent en intensité. Les arrestations et la violence destinée à intimider fonctionnent. Les événements laissent néanmoins une empreinte persistante dans la société, du sommet jusqu'aux niveaux les plus bas. … Après le soulèvement dramatique consécutif aux élections, le gouvernement iranien ne peut pas prétendre que les revendications de changement sont le fruit d'un groupe extrémiste et insignifiant. Si les objections nécessaires continuent à être étouffées avec la sévérité des derniers jours, on laissera de nouveau passer l'occasion de mettre en œuvre des réformes nécessaires par des moyens pacifiques. … Dans le système complexe de la République islamique, il y a aussi bien des tentatives d'exercice violent du pouvoir que des tentatives de médiation pour parvenir à un règlement du conflit. Si la brutalité et le mensonge l'emportent, c'est l'Iran lui-même qui sera le perdant."
(26.06.2009)
168 óra - Hongrie
Selon l'hebdomadaire progressiste de gauche 168 Óra, le système politique iranien vacille : "On ne peut pas encore parler de révolution. Mais le processus en cours semble inexorable. Après trente ans de régime religieux, les Iraniens en ont 'ras le bol'. Ce pays de 70 millions d'habitants, dont les deux tiers ont moins de 30 ans, veut un changement. Elle [la population] en a assez … des interdictions imposées par la révolution islamique de l'ayatollah [Rouhollah Mousavi] Khomeini qui lui gâchent la vie. Les récentes élections présidentielles, au cours desquelles il y a manifestement eu des fraudes électorales, ont montré que l'hégémonie des religieux connaissait de sérieuses fissures. … Le processus de fermentation a commencé à l'intérieur du système. Ce sont clairement des signes annonciateurs de réformes."
(26.06.2009)
Tribune de Genève - Suisse
Même si la situation peut laisser penser le contraire, l'opposition iranienne n'a pas encore perdu son combat, estime le quotidien La Tribune de Genève : "Tout espoir de changement aux pays des mollahs n'est pas perdu. Le scrutin du 12 juin dernier et la campagne électorale qui l'a précédé ont en fait confirmé une profonde fracture dans un système politique qui avait jusqu'ici réussi - grâce à d'incessants compromis - à présenter une façade d'unité. C'est que, face aux demandes d'ouverture et de réformes d'une bonne partie des Iraniens, les contradictions de ce régime politico-religieux ne pouvaient qu'éclater au grand jour. Pour l'heure, les durs semblent l'avoir emporté. Mais, face à la crise économique et aux pressions internationales, il y a fort à parier que le couple Ahmadinejad-Khamenei ne pourra pas tenir longtemps sans lâcher du lest."
(26.06.2009)
La Stampa - Italie
L'écrivain Enzo Bettiza était présent en Iran en 1979 lorsque le Shah a été renversé. Dans le quotidien progressiste italien La Stampa, il compare les événements de l'époque et ceux d'aujourd'hui : "Le changement imprévu, presque soudain et total du régime et du climat politique s'était [à l'époque] déroulé dans un crescendo psychologique de mises en garde et d'actes de violence physique. De par le rythme rapide, répétitif, précipité et inexorable des manifestations, les événements d'alors ressemblaient à plusieurs égards aux mouvements de protestation et aux horreurs de la répression qui couvrent de sang les rues de Téhéran depuis deux semaines. … L'initiateur de la théocratie chiite [Rouhollah Mousavi] Khomeini avait [à l'époque] déclaré à la foule en liesse : 'La loi appartient au peuple et aucun gouvernement n'a le droit de la maintenir sous sa tutelle.' Trente années ont passé depuis. Les mêmes paroles qui ont ôté toute légitimité à la tyrannie laïque du Shah de l'époque, sont aujourd'hui reprises par plus de la moitié des Iraniens contre la tyrannie théocratique des héritiers religieux de Khomeini."
(26.06.2009)
Eurotopics
La Presse européenne :
Die Presse - Autriche
Les évènements dans les rues de Téhéran laissent présager une nouvelle révolution, écrit le quotidien Die Presse : "Ce qui s'est passé dans les rues de Téhéran comportait toutes les caractéristiques d'un début de révolution. Après les évènements de la semaine passée, il devient clair que le gouvernement a certes remporté la bataille des rues mais qu'il perdra la guerre pour l'âme de l'Iran. Pourquoi ? Après son erreur d'appréciation, le dirigeant le plus haut placé a été discrédité ; l'image d'une république islamique ne pourra désormais plus se maintenir. Les républiques tabassent aussi les manifestants. Mais toutes les réactions du gouvernement iranien aux protestations ont été celles d'une dictature militaire paranoïaque. Trente ans après la révolution islamique, un nouveau chapitre s'ouvre. Plus rien ne sera jamais comme avant."
(26.06.2009)
Helsingin Sanomat - Finlande
Le quotidien Helsingin Sanomat voit les chances d'un changement pacifique en Iran s'estomper : "En apparence, les troubles qui règnent depuis deux semaines en Iran perdent en intensité. Les arrestations et la violence destinée à intimider fonctionnent. Les événements laissent néanmoins une empreinte persistante dans la société, du sommet jusqu'aux niveaux les plus bas. … Après le soulèvement dramatique consécutif aux élections, le gouvernement iranien ne peut pas prétendre que les revendications de changement sont le fruit d'un groupe extrémiste et insignifiant. Si les objections nécessaires continuent à être étouffées avec la sévérité des derniers jours, on laissera de nouveau passer l'occasion de mettre en œuvre des réformes nécessaires par des moyens pacifiques. … Dans le système complexe de la République islamique, il y a aussi bien des tentatives d'exercice violent du pouvoir que des tentatives de médiation pour parvenir à un règlement du conflit. Si la brutalité et le mensonge l'emportent, c'est l'Iran lui-même qui sera le perdant."
(26.06.2009)
168 óra - Hongrie
Selon l'hebdomadaire progressiste de gauche 168 Óra, le système politique iranien vacille : "On ne peut pas encore parler de révolution. Mais le processus en cours semble inexorable. Après trente ans de régime religieux, les Iraniens en ont 'ras le bol'. Ce pays de 70 millions d'habitants, dont les deux tiers ont moins de 30 ans, veut un changement. Elle [la population] en a assez … des interdictions imposées par la révolution islamique de l'ayatollah [Rouhollah Mousavi] Khomeini qui lui gâchent la vie. Les récentes élections présidentielles, au cours desquelles il y a manifestement eu des fraudes électorales, ont montré que l'hégémonie des religieux connaissait de sérieuses fissures. … Le processus de fermentation a commencé à l'intérieur du système. Ce sont clairement des signes annonciateurs de réformes."
(26.06.2009)
Tribune de Genève - Suisse
Même si la situation peut laisser penser le contraire, l'opposition iranienne n'a pas encore perdu son combat, estime le quotidien La Tribune de Genève : "Tout espoir de changement aux pays des mollahs n'est pas perdu. Le scrutin du 12 juin dernier et la campagne électorale qui l'a précédé ont en fait confirmé une profonde fracture dans un système politique qui avait jusqu'ici réussi - grâce à d'incessants compromis - à présenter une façade d'unité. C'est que, face aux demandes d'ouverture et de réformes d'une bonne partie des Iraniens, les contradictions de ce régime politico-religieux ne pouvaient qu'éclater au grand jour. Pour l'heure, les durs semblent l'avoir emporté. Mais, face à la crise économique et aux pressions internationales, il y a fort à parier que le couple Ahmadinejad-Khamenei ne pourra pas tenir longtemps sans lâcher du lest."
(26.06.2009)
La Stampa - Italie
L'écrivain Enzo Bettiza était présent en Iran en 1979 lorsque le Shah a été renversé. Dans le quotidien progressiste italien La Stampa, il compare les événements de l'époque et ceux d'aujourd'hui : "Le changement imprévu, presque soudain et total du régime et du climat politique s'était [à l'époque] déroulé dans un crescendo psychologique de mises en garde et d'actes de violence physique. De par le rythme rapide, répétitif, précipité et inexorable des manifestations, les événements d'alors ressemblaient à plusieurs égards aux mouvements de protestation et aux horreurs de la répression qui couvrent de sang les rues de Téhéran depuis deux semaines. … L'initiateur de la théocratie chiite [Rouhollah Mousavi] Khomeini avait [à l'époque] déclaré à la foule en liesse : 'La loi appartient au peuple et aucun gouvernement n'a le droit de la maintenir sous sa tutelle.' Trente années ont passé depuis. Les mêmes paroles qui ont ôté toute légitimité à la tyrannie laïque du Shah de l'époque, sont aujourd'hui reprises par plus de la moitié des Iraniens contre la tyrannie théocratique des héritiers religieux de Khomeini."
(26.06.2009)
Eurotopics
*Ankara tente de relancer son processus d’adhésion à l’Union européenne...*
***Pour donner un nouvel élan à son processus d’entrée dans l’Union européenne, la Turquie a envoyé ce vendredi une importante délégation à Bruxelles. En tête, le chef du gouvernement Recep Tayyip Erdogan, ainsi que les deux ministres impliqués dans les négociations avec les Vingt-sept.
Les discussions d’adhésion sont actuellement au point mort. Plusieurs pays, dont la France et l’Allemagne, ont d’ailleurs affirmé leur opposition de principe à une intégration. Paris et Berlin proposent plutôt un “partenariat renforcé”, ce dont Ankara ne veut pas.
“Dans l’Union européenne, il n’y a pas ce type d’association pour un pays candidat”, se justifie le Premier ministre turc. Recep Tayyip Erdogan ajoute : “nous voulons faire partie de l’Union européenne. Pour cela, nous continuons de travailler. En dehors de l’adhésion pleine et entière, il n’y a pas d’autres possibilités”.
A la Commission européenne, le discours est plus nuancée, on ne ferme aucune porte mais on insiste sur le fait que la Turquie doit encore faire des efforts politiques et montrer davantage de bonne volonté dans le dossier chypriote.
Le gouvernement turc, lui, s’agace de la lenteur du processus et met en avant un argument d’ordre religieux, à savoir : “une adhésion constituerait un signal positif à l’ensemble du monde musulman, qui a le sentiment d‘être mis de côté par l’Occident”. Cet argument est précisement utilisé par les Américains qui appuyent l’entrée d’Ankara dans l’Union européenne.
Euronews
26/06/O9
vendredi, juin 26, 2009
jeudi, juin 25, 2009
***Video clandestine sortie d'Iran: Ahmadinedjad sans masques...***
***Ce document vidéo est tout à fait extraordinaire. Filmé à l’insu de ses acteurs, sorti clandestinement d’Iran, il représente Mahmoud Ahmadinejad, à Qom, en compagnie de son mentor, l’Ayatollah Mesbah Yazdi, ainsi que d’un cénacle d’élèves et de fidèles. La vidéo est sortie d’Iran via internet. Elle daterait du 13 juin 2009 soit le lendemain de la victoire supposée de Mahmoud Ahmadinéjad (datation que tendraient à corroborer tant les remerciements réitérés que le programme annoncé « d’islamisation radicale » ). On ignore qui a capturé ces images, puis a choisi de les diffuser, mais il s’agit, à l’évidence, de personnes issues de ce cénacle même (peut-être un téléphone portable ?). C’est une réunion privée, et en petit comité, dont le contenu ne s’adressait visiblement pas à la foule, mais à des initiés auxquels on s’adresse, parfois, en langage codé. On va y voir le « Président non élu » remercier son mentor et ses invités pour leur soutien et les services rendus (lesquels ?). Il leur assure, que grâce à leur aide, la « grande victoire » (laquelle ?) est proche. Le tout sur un ton et dans une terminologie dont la teneur messianique est particulièrement accusée. Voyez.
Fariba Hachtroudi et Bernard-Henri Lévy
Fariba Hachtroudi et Bernard-Henri Lévy
*** L'OCDE entrevoit le bout du tunnel pour la croissance mondiale...: Mais la reprise européenne sera beaucoup plus lente qu'ailleurs***
***L'Organisation de coopération et de développement économiques a relevé, pour la première fois depuis mars 2007, ses prévisions de croissance.
Si 2009 verra une contraction du PIB de 4,1 % des pays membres, 2010 devra voir une croissance de 0,7 %. Mais la reprise européenne sera beaucoup plus lente qu'ailleurs.
C'est une première depuis mars 2007. En effet, hier à Paris, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a relevé ses prévisions de croissance pour ses pays membres. Si 2009 verra une contraction du PIB de 4,1 % des pays membres, 2010 devra voir une croissance de 0,7 % contre un recul de 0,1 % encore anticipé en mars dernier. Seul bémol, l'Europe ne sera pas à la pointe du mouvement de reprise qui viendra plutôt des Etats-Unis et des pays émergents tels que la Chine.
Le secrétaire général de l'Organisation, Angel Gurria, en commentant ces nouvelles prévisions, a été des plus explicites. La zone euro est un des rares espaces économiques où les perspectives de croissance 2009 ont encore été abaissées par rapport aux prévisions de mars (- 4,8 % au lieu de - 4,1 %). Aux Etats-Unis, les économistes de l'organisation ont fait passer leurs pronostics d'une baisse de 4 % du PIB en 2009 (mars) à un recul limité à 2,8 %. Cette différence d'appréciation entre les deux économies de part et d'autre de l'Atlantique s'explique par plusieurs facteurs.
Une opération vérité
D'abord, par l'ampleur des plans de relance, plus massif aux Etats-Unis (5,6 % du PIB) qu'en Europe (0,7 % en France, 3,2 % en Allemagne ou 0 en Italie, hors stabilisateurs économiques). « L'Europe est constituée d'une mosaïque d'Etats où les plans de relance décidés au niveau national ont été plus modestes », a souligné Angel Gurria. A cela s'ajoutent une économie américaine plus flexible et plus réactive et une attitude des consommateurs européens beaucoup plus prudente comme en témoigne le niveau élevé de leur épargne. Aussi, pour la zone euro, l'OCDE conseille un nouvel abaissement des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne, le maintien de sa politique monétaire non conventionnelle et surtout le maintien des plans de relance budgétaire, sinon l'adoption de nouvelles mesures pour les pays disposant de marges de manoeuvre. A cet égard, Angel Gurria s'inquiète des projets de consolidation budgétaire de l'Allemagne et appelle le gouvernement à ne pas retirer précipitamment ces mesures de soutien. Autre différence de marque de part et d'autre de l'Atlantique : la transparence financière. Alors que les Etats-Unis ont procédé à une opération vérité sur les comptes des banques en publiant le résultat des tests de solidité (« stress tests »), la zone euro effectue actuellement ce travail et s'interroge sur le fait de publier ou non ces résultats. Pour l'économiste en chef par intérim de l'OCDE, Jurgen Elmeskov, il ne fait aucun doute que la transparence aidera à stabiliser les marchés et contribuera à la consolidation financière qui est en cours.
Optimisme prudent
Au final, l'évolution de l'économie mondiale fournit des motifs « d'optimisme prudent » mais il ne faut pas se « relâcher », a résumé Angel Gurria. Dans la première catégorie, il a relevé « l'amélioration sur les marchés financiers » et le relatif regain de confiance des milieux d'affaires. Point noir : « Le commerce mondial devrait chuter cette année de 16 % et le chômage va continuer à augmenter pour atteindre 10 % de la population active à la fin 2010 », a prévenu le secrétaire général. Quoi qu'il en soit, l'économie mondiale ne sortira pas indemne de cette crise. Dans un chapitre spécial, l'organisation s'est attelée à prévoir l'évolution de la croissance à l'horizon de 2017. En commentant cet exercice, Jurgen Elmeskov a souligné que la production potentielle mondiale serait amputée d'environ 3 points de PIB, notamment en raison de la baisse des investissements et d'une augmentation du coût du capital. Un élément supplémentaire militant pour une reprise lente.
RICHARD HIAULT,
Les Echo
25/06/09
mercredi, juin 24, 2009
*Comment Twitter va tenter de gagner de l'argent...*
***2009 est "l'année des expérimentations du modèle économique". Le site de micro-blogging envisage de proposer des comptes payants aux entreprises. Il réfléchit également à la façon de monétiser sa fonction de recommandation.
Comme beaucoup de sites phares du web 2.0, Twitter a conquis une audience mais n'a toujours pas trouvé le moyen de gagner de l'argent. Une question qui n'a pas été jugée prioritaire pendant longtemps mais que la crise a rendue plus urgente, sous la pression notamment des investisseurs. "Nous ne pouvons parler de recettes en 2009, reconnaît ainsi Biz Stone, un des cofondateurs du site de microblogging, dans une interview au Monde daté de jeudi. C'est une année d'expérimentation de notre modèle économique".
Mais le site ne semble pas pour l'instant privilégier la piste publicitaire. Il envisage plutôt de "nouer des liens avec les grandes marques", qui sont nombreuses à utiliser cet outil pour communiquer avec leurs clients, et de "voir les services dont elles ont besoin".
"Des sociétés comme JetBlue, Comcast, Dell ou Whole Foods tirent avantage de Twitter" via des comptes gratuits, a déclaré Biz Stone. Dell, notamment, a réalisé un chiffre d'affaires de 3 millions de dollars grâce à une pageTwitter@DellOutlet, lancée en 2007, pour promouvoir ses produits reconditionnés. Mais outre les ventes de matériel de seconde main ou de fins de séries, la firme texane aurait attiré des fans de Twitter vers ses produits neufs.
Tester les usages commerciaux de Twitter
Le co-fondateur de Twitter envisage donc de "tester les usages commerciaux de Twitter" en créant des comptes payants spécifiques pour les entreprises, "avec des fonctionnalités améliorées" comme "des outils de mesures et des statistiques", a-t-il détaillé, tout en précisant que le service continuera dans les autres cas "à être gratuit".
Mais ce n'est pas la seule piste. Une autre est évoquée dans le New York Times par Todd Chaffee, associé du fonds Institutional Venture Partners, qui a investi 35 millions de dollars avec Benchmark Capital, en février dernier, dans le site de mini posts.
« Puisque les gens se servent de Twitter pour obtenir l'avis de leurs amis ou de leurs followers afin de savoir quoi acheter, le commerce électronique, ainsi que le paiement en ligne joueront certainement un rôle dans la monétisation de Twitter », explique-t-il. Reste à trouver le moyen de monétiser cette fonction de recommandation.
Pour y parvenir, Twitter doit d'abord améliorer son moteur de recherche. Cette mise à jour devrait améliorer la pertinence des résultats, tout en grillant la politesse au géant Google qui rêve d'inclure les tweets dans l'index de son propre moteur.
Même si des sites comme TweetDeck, Filttr et twitTangle le proposent déjà, Twitter voudrait également mettre en place un système de filtres. Objectif: « aider les utilisateurs à gérer et classer leurs tweets selon plusieurs catégories comme les amis, la famille, les célébrités ou les associations... », révèleTod Chaffee. Mais ces filtres faciliteraient également les recherches sur des produits.
Resterait à Twitter à établir des accords d'affiliation avec les sites recommandés ou permettant d'acheter un produit recommandé pour récupérer une commission sur les achats éventuellement réalisés par son entremise.
Dans cette phase de recherche, les deux cofondateurs semblent partagés entre sérénité et impatience. « Nous pensons que Twitter va générer de l'argent. Même si je pense que cela va prendre du temps pour comprendre comment » affirme ainsi Evan Williams dans le New York Times. Tandis que le temps presse davantage pour Biz Stone: « Nous avons vraiment besoin de développer la compagnie. Nous avons 29 employés, ce qui est anormalement bas considérant le travail que nous avons à effectuer. »
David Sfez avec AFP
24/06/2009
L'Expansion
Comme beaucoup de sites phares du web 2.0, Twitter a conquis une audience mais n'a toujours pas trouvé le moyen de gagner de l'argent. Une question qui n'a pas été jugée prioritaire pendant longtemps mais que la crise a rendue plus urgente, sous la pression notamment des investisseurs. "Nous ne pouvons parler de recettes en 2009, reconnaît ainsi Biz Stone, un des cofondateurs du site de microblogging, dans une interview au Monde daté de jeudi. C'est une année d'expérimentation de notre modèle économique".
Mais le site ne semble pas pour l'instant privilégier la piste publicitaire. Il envisage plutôt de "nouer des liens avec les grandes marques", qui sont nombreuses à utiliser cet outil pour communiquer avec leurs clients, et de "voir les services dont elles ont besoin".
"Des sociétés comme JetBlue, Comcast, Dell ou Whole Foods tirent avantage de Twitter" via des comptes gratuits, a déclaré Biz Stone. Dell, notamment, a réalisé un chiffre d'affaires de 3 millions de dollars grâce à une pageTwitter@DellOutlet, lancée en 2007, pour promouvoir ses produits reconditionnés. Mais outre les ventes de matériel de seconde main ou de fins de séries, la firme texane aurait attiré des fans de Twitter vers ses produits neufs.
Tester les usages commerciaux de Twitter
Le co-fondateur de Twitter envisage donc de "tester les usages commerciaux de Twitter" en créant des comptes payants spécifiques pour les entreprises, "avec des fonctionnalités améliorées" comme "des outils de mesures et des statistiques", a-t-il détaillé, tout en précisant que le service continuera dans les autres cas "à être gratuit".
Mais ce n'est pas la seule piste. Une autre est évoquée dans le New York Times par Todd Chaffee, associé du fonds Institutional Venture Partners, qui a investi 35 millions de dollars avec Benchmark Capital, en février dernier, dans le site de mini posts.
« Puisque les gens se servent de Twitter pour obtenir l'avis de leurs amis ou de leurs followers afin de savoir quoi acheter, le commerce électronique, ainsi que le paiement en ligne joueront certainement un rôle dans la monétisation de Twitter », explique-t-il. Reste à trouver le moyen de monétiser cette fonction de recommandation.
Pour y parvenir, Twitter doit d'abord améliorer son moteur de recherche. Cette mise à jour devrait améliorer la pertinence des résultats, tout en grillant la politesse au géant Google qui rêve d'inclure les tweets dans l'index de son propre moteur.
Même si des sites comme TweetDeck, Filttr et twitTangle le proposent déjà, Twitter voudrait également mettre en place un système de filtres. Objectif: « aider les utilisateurs à gérer et classer leurs tweets selon plusieurs catégories comme les amis, la famille, les célébrités ou les associations... », révèleTod Chaffee. Mais ces filtres faciliteraient également les recherches sur des produits.
Resterait à Twitter à établir des accords d'affiliation avec les sites recommandés ou permettant d'acheter un produit recommandé pour récupérer une commission sur les achats éventuellement réalisés par son entremise.
Dans cette phase de recherche, les deux cofondateurs semblent partagés entre sérénité et impatience. « Nous pensons que Twitter va générer de l'argent. Même si je pense que cela va prendre du temps pour comprendre comment » affirme ainsi Evan Williams dans le New York Times. Tandis que le temps presse davantage pour Biz Stone: « Nous avons vraiment besoin de développer la compagnie. Nous avons 29 employés, ce qui est anormalement bas considérant le travail que nous avons à effectuer. »
David Sfez avec AFP
24/06/2009
L'Expansion
*Sarkozy parle devant le Parlement : la presse européenne...*
***Pour la première fois depuis 1875, un président français a parlé devant le Parlement. Dans son discours prononcé au château de Versailles lundi, Nicolas Sarkozy a annoncé des réformes économiques et de politique intérieure. Il a entre autres déclaré que la burka n'était "pas la bienvenue sur le sol de la République française". La presse européenne commente ce discours controversé.
Frankfurter Rundschau - Allemagne
Dans le discours qu'il a prononcé à Versailles, le président Nicolas Sarkozy s'est clairement prononcé contre le port du voile intégral, de la burka, par les femmes musulmanes. Le quotidien progressiste de gauche Frankfurter Rundschau écrit : "Le président Sarkozy a en tout cas totalement exagéré avec son discours incendiaire dans lequel il a complètement stigmatisé la burka, et par conséquent les femmes qui la portent, la considérant comme 'non-bienvenue' en France. S'il veut s'opposer avec force à l'humiliation de la femme, on pourrait trouver beaucoup d'autres thématiques. Sarkozy n'a pas à se soucier de la laïcité, la séparation de l'Eglise et de l'Etat est intangible en France. L'interdiction du port du voile dans les écoles décidé voici cinq ans ne rencontre pas une grande opposition. En ce qui concerne la burka, il serait préférable d'effectuer un rapprochement prudent plutôt que de provoquer. Il reste à espérer que la commission parlementaire qui étudie ce thème en arrive à la même conclusion."
(24.06.2009)
The Guardian - Royaume-Uni
Dans son blog pour le quotidien progressiste de gauche The Guardian, Stuart Jeffries critique les attaques de Nicolas Sarkozy contre la burka, le voile islamique recouvrant l'ensemble du corps, qui "priverait les femmes de toute identité" : "Il aurait mieux fait de tenir sa langue et de réfléchir à ce passage de La philosophie du droit, dans lequel [Georg Wilhelm Friedrich] Hegel fait la différence entre liberté abstraite et liberté concrète. La première signifie de pouvoir toujours faire ce que l'on veut et constitue la base de la civilisation occidentale. C'est ce qui permet de choisir entre 23 variétés de café différentes dans son café habituel, ou entre 32 sortes de chaussures à talon, qui seront sexy cet été d'après les magazines, même si elles sont toutes inconfortables. C'est la liberté du capitalisme tardif, qui s'efforce de nous priver systématiquement d'une identité que nous pourrions construire pour nous-mêmes. Pour Hegel, ceci n'est une vraie liberté parce que nos souhaits et nos désirs sont déterminés par la société. A la lumière de ces considérations, une victime occidentale de la mode est tout autant prisonnière qu'une femme en burka." (23.06.2009)
Cinco Días - Espagne
"Il a loupé le coche" commente Pierre Briançon dans le journal économique espagnol Cinco Días à propos du discours du président français Nicolas Sarkozy devant les deux chambres du Parlement : "Au lieu d'expliquer comment il reviendra à la discipline budgétaire quand la crise sera terminée, il a donné l'impression que cette affaire ne l'intéressait pas. Sarkozy a évoqué des idées vraiment pittoresques. En premier lieu, il a semblé confondre déficit et dépenses, en procédant à une étrange distinction entre les 'mauvais' déficits provoqués par des dépenses publiques improductives, et les déficits qui 'aideront à l'avenir le budget et les investissements importants'. Mais d'un point de vue économique, chaque dépense doit être financée soit par des impôts, soit par des prêts. Le déficit budgétaire de la France atteindra cette année 7 pour cent du PIB, et Sarkozy a déclaré que cette valeur ne diminuerait pas à court terme."
(24.06.2009)
Le Figaro - France
Le quotidien conservateur Le Figaro salue les réformes annoncées par Nicolas Sarkozy à Versailles : "Rien ne sera plus comme avant. En une seule phrase, le président de la République a pris date à Versailles. Il a dessiné avec une indéniable hauteur de vue le monde nouveau qui sortira d'un tsunami économique, écologique et social aussi barbare qu'inédit. La vision sarkozyste de ce nouveau monde repose sur un pari audacieux : l'investissement ; et une méthode nouvelle pour le chef de l'État : le rassemblement. Priorité à l'éducation, maîtrise des dépenses de santé, révision des retraites, taxe carbone, partage des profits, réindustrialisation, refonte des collectivités locales … l'immense catalogue des réformes à mener tambour battant débouche sur une initiative hardie."
(23.06.2009)
NRC Handelsblad - Pays-Bas
Dans son discours devant les deux chambres du Parlement, le président français Nicolas Sarkozy a défendu le lourd déficit public de plus de sept pour cent et indiqué qu'en raison de la crise économique actuelle, il était impossible d'épargner. Le quotidien progressiste interrégional NRC Handelsblad attire l'attention sur le grand contraste avec l'Allemagne, qui mise sur une discipline budgétaire stricte : "La vérité est quelque part entre les deux. La crise est si sérieuse qu'une discipline budgétaire prématurée peut étouffer dans l'œuf le redressement économique. Mais quand les finances publiques ont trop longtemps perdu leur équilibre, elles portent le germe d'une nouvelle crise. Que ce soit la charge de la dette désormais hors de contrôle, une inflation croissante ou un amalgame des deux. La France et l'Allemagne ne cherchent pas le juste milieu. La faille entre les deux, au cœur de la zone euro, représente un risque potentiel pour la devise dans son ensemble, l'euro. Pour cette raison, une politique monétaire commune menée par la Banque centrale européenne sera bientôt quasiment impossible."
(24.06.2009)
Eurotopics
***BREF APERCU : CENTENAIRE-SALON DU BOURGET 2009***
La patrouille de France
***« Cette édition du Centenaire du Salon, qui s’est ouverte dans un contexte difficile, a été un rendez-vous professionnel particulièrement actif et un très grand succès populaire.
Le Salon du Bourget s’affirme, une fois de plus comme la première manifestation internationale aérospatiale maondiale »
Louis Le PORTZ , Commissaire Général du Salon du Bourget
*2000 exposants , 350 chalets,
380 000 visiteurs dont 205 000 visiteurs grand public, délégations, journlaistes et exposants.
205 délégations officielles de 88 pays.
62 délégations et 11 ministres français.
La crise se ressent avec une fréquentation des visiteurs professionnels estimée à environ 140 000 contre 150 000 pour la 47ème édition.
Un retour remarqué de la patrouille de France avec un spectacle exceptionnel attendu au Bourget depuis 1975
Enfin 142 avions en exposition statique
et 42 en démonstration aérienne
Un grand succés populaire et professionnel
***En effet, un grand succés populaire et professionnel!
BREF APERCU : A l’occasion de la participation québécoise au Salon BOURGET 2009-Réception à la Délégation générale du Québec : http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/06/loccasion-de-la-participation.html
***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Photos : Morgane BRAVO
***Pierre Lellouche Secrétaire d'Etat chargé des Affaires Européennes...***
***Pierre Lellouche, député et représentant spécial français pour l'Afghanistan et le Pakistan, nommé mardi secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, est un spécialiste des questions de défense, au tempérament vif et à la personnalité affirmée.
Agé de 58 ans, membre de la majorité, il avait eu une certaine amertume à ne pas avoir été convié à participer au premier gouvernement de Nicolas Sarkozy. En mars, il avait été désigné représentant spécial français pour l'Afghanistan et le Pakistan, une mission de six mois qui s'achevait début septembre et qui ne pouvait pas être renouvelée.
Dans le cadre de cette nouvelle fonction, il a multiplié les voyages dans la région, se rendant aussi notamment à Washington, Moscou et en Inde. Il avait aussi réussi à convaincre les ministres français d'accroître l'aide civile de la France à l'Afghanistan, qualifiant de "faillite totale" la guerre américaine contre le terrorisme menée jusqu'alors en Afghanistan et au Pakistan.
Ces derniers mois, Pierre Lellouche n'avait pas été très tendre avec les instances européennes au regard de leur implication en Afghanistan. Il a indiqué ainsi récemment à des journalistes ne pas comprendre pourquoi deux représentations diplomatiques européennes, une pour l'Union, l'autre pour la Commission européenne, coexistaient à Kaboul.
En demandant une contribution à des projets à la Commission européenne, il s'était aussi, avait-il dit, heurté à un mur bureaucratique.
Il y a une semaine, il avait critiqué l'organisation à Bruxelles du premier sommet Union européenne-Pakistan sans représentants de pays européens. "Je trouve invraisemblable que les nations européennes engagées dans la région afghano-pakistanaise ne soient pas invitées" à ce sommet, a-t-il déclaré au quotidien Le Monde.
Avocat et universitaire, Pierre Lellouche, né le 3 mai 1951, est un spécialiste des questions de défense et de l'Otan, apprécié aux Etats-Unis. Député de Paris, il était président de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Otan et membre de la commission de défense de l'Assemblée nationale.
A la fin 2008, il avait entrepris avec un député socialiste une mission parlementaire pour évaluer l'engagement militaire français en Afghanistan et la stratégie de l'Otan dans ce pays.
Connu pour ses positions favorables à Israël, il s'était prononcé pour l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.
Le Nouvel Obs
23.06.09
***FELICITATIONS & BONNE CHANCE!***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804
mardi, juin 23, 2009
*Il n'y aura pas d’exception Florence Cassez...*
***Le quotidien mexicain de gauche La Jornada revient dans son éditorial sur “l’affaire Cassez” et, en particulier, sur le traitement médiatique et politique dont son cas fait l’objet.
Le 22 juin, à l’occasion d’une conférence de presse depuis la résidence présidentielle de Los Pinos, le chef de l’Etat mexicain Felipe Calderón, flanqué de sa ministre des Affaires étrangères Patricia Espinosa, a annoncé que la preneuse d’otages française Florence Cassez ne serait pas transférée dans son pays pour purger la peine à laquelle l’a condamnée la justice mexicaine. Le président a en effet déclaré que “le gouvernement français entendait se réserver la possibilité de se prononcer sur une éventuelle suspension ou réduction de peine ou sur les modalités d’exécution de la peine” [une position inacceptable pour le Mexique]. Aussi juste et évidente que soit cette décision, il est surprenant, pour ne pas dire plus, que le chef de l’Etat ait choisi d’en faire part sous la forme d’un message adressé à la nation. Après tout, il s’agit d’une mesure qui ne méritait pas plus qu’un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Cette communication disproportionnée donne un relief absolument incongru à une délinquante condamnée par la justice, donnant raison à tous ceux qui dénoncent le traitement spécial dont elle a bénéficié – traitement discriminatoire à l’égard de tous les autres délinquants condamnés, étrangers ou mexicains. Le simple fait que le gouvernement de Felipe Calderón ait mis sur pied une commission binationale avec la France afin de réviser le procès de Florence Cassez est une anomalie et une injustice, car cela n’a jamais été fait pour d’autres criminels étrangers, pas plus que le Mexique ne l’a demandé à d’autres pays pour des délinquants mexicains incarcérés à l’étranger.
Il est déplorable que le gouvernement mexicain ait accepté de transformer en affaire d’Etat une affaire qui ne concerne que la justice pénale mexicaine. Déplorable aussi le fait que – sans pour autant aller jusqu’à remettre cette ravisseuse à son pays – il ait fait des concessions indues (dont la conférence de presse d’hier) à un phénomène médiatique forgé par le mercantilisme et le sensationnalisme de la presse française et par la course effrénée à la popularité du président Nicolas Sarkozy.
La Jornada
Courrier International
23.06.2009
*ELECTIONS LEGISLATIVES 2009...Veracruz, Mexique...*
***Rabiosa y enfurecida por el pegue y el éxito de Fidelidad, la Federación calderonista ordenó recortar casi dos mil millones de pesos al presupuesto para el estado de Veracruz.
Los diputados locales y federales del PRI han dicho que harán hasta lo imposible para recuperarlo, porque con esta sucia acción, el PAN pretende detener el repunte electoral del priismo veracruzano provocado por la excelente gestión de Fidel Herrera Beltrán.
Fidelidad por Mexico :
http://www.fidelidadpormexico.org/portal/contenido/fidelidad_es_nuestra_doctrina/675
lundi, juin 22, 2009
***Sarkozy veut mettre la France "en mouvement" grâce à l'emprunt...***
***"Je suis venu vous dire les conséquences que je tire de la crise", a expliqué Nicolas Sarkozy devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles, lundi 22 juin. Alors que sa première intervention de ce type, permise par la réforme de la Constitution de juillet dernier, fait débat, le chef de l'Etat a jugé que "le temps est venu que s'établisse entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif des relations apaisées". Il a affirmé sa "gravité" et son "humilité", alors que "la crise n'est pas finie", avant de reprendre le discours social qu'il a récemment fait sien. Il entend "protéger nos concitoyens les plus fragiles", car "l'exclusion, c'est sans doute ce que la crise peut générer de plus grave". Selon lui, "rien ne sera plus jamais comme avant", il faut "une remise en cause profonde", car "la crise annonce un monde où la demande de protection sera plus forte", où "le message de la France sera mieux entendu", et elle crée "des circonstances favorables pour mettre l'économie au service de l'homme et non l'inverse".
Intégration. Nicolas Sarkozy a dressé un sombre tableau d'une France qui s'inquiète de l'avenir de ses enfants, estimant que "notre modèle d'intégration ne fonctionne plus". Il ne "veut pas rouvrir le débat sur le terme discrimination positive". Aussi, il faudra – et c'est "une priorité" – "donner plus à ceux qui ont moins", non sur des critères ethniques, mais sur des critères sociaux. Il a notamment promis de "parler", avec les représentants de l'outre-mer, "des moyens juridiques et matériels pour l'égalité".
Laïcité et voile. La laïcité "n'est pas le rejet du sentiment religieux", et il "ne faut pas se tromper de combat". Le port de la burqa (voile intégral), qui doit faire l'objet, selon le député communiste André Gerin, d'une commission d'enquête parlementaire, est "un problème de liberté, de dignité de la femme", a affirmé le chef de l'Etat, et non "un problème religieux". "C'est un signe d'asservissement, d'abaissement de la femme", a-t-il insisté, précisant qu'elle "n'est pas la bienvenue sur le territoire de la République", et qu'"il faut un débat", sans "avoir peur de nos valeurs".
Hadopi. "Quand il n'y a pas de règles, ce n'est pas la liberté", a expliqué le président, qui entend appliquer ce précepte au capitalisme, mais aussi à Internet : "Il faut défendre le droit d'auteur, qui est l'avenir de la création. […] C'est pourquoi j'irai jusqu'au bout", a-t-il prévenu dans une allusion à la loi Création et Internet, dite Hadopi, contre le téléchargement illégal, dont une partie a été invalidée par le Conseil constitutionnel.
Prisons. "L'état de nos prisons est une honte pour notre République", a dénoncé Nicolas Sarkozy. Construire de nouveaux établissements pénitentiaires et des places dans les hôpitaux psychiatriques est pour lui "une nécessité morale, un impératif pour le prochain gouvernement".
Dépenses publiques, fiscalité, emprunt. "Je ne ferai pas la politique de la rigueur car la politique de la rigueur a toujours échoué", a assuré le chef de l'Etat, réaffirmant son refus d'augmenter les impôts, et appelant à "changer radicalement la façon de poser le problème" : il faut selon lui "distinguer le mauvais déficit" – bureaucratie, frais de fonctionnement – du "bon déficit", causé par les dépenses "jouant un rôle d'amortisseur social" et finançant l'avenir, lesquelles justifient un emprunt national. Il a aussi défendu la suppression de la taxe professionnelle pour lutter contre les délocalisations, y voyant "l'occasion de repenser la fiscalité locale". Et promis d'"aller le plus loin possible sur la taxe carbone". Mais "pour la crédibilité de la parole publique", "nous ne pouvons plus nous fixer des priorités et ne pas mettre les moyens nécessaires". Aussi, après un remaniement du gouvernement, qu'il a annoncé pour mercredi, débutera une large consultation, durant trois mois, à laquelle seront associés le Parlement, les partenaires sociaux et les universités, pour fixer les "priorités stratégiques". Elles permettront de fixer le montant et les modalités de l'emprunt national, qui sera levé soit sur les marchés financiers soit auprès des Français, a-t-il précisé.
Social, éducation. "Le travail doit être justement rémunéré. […] Tout licencié économique doit pouvoir garder son salaire et recevoir une formation pendant un an", et il faut "réindustrialiser", car c'est "mieux que de subventionner l'inactivité" et "l'assistanat". Il faut dans la même logique "proposer une solution à tous ceux qui sortent du système scolaire à 16 ans sans rien", réformer les filières de l'éducation nationale pour qu'elle soient toutes "d'excellence", "poursuivre dans la voie de l'autonomie des universités", "investir dans les campus et le logement étudiant", a encore dit Nicolas Sarkozy.
Services publics, collectivités locales. Le gouvernement sera "au rendez-vous des réformes". "Nous poursuivrons la réforme de l'Etat et celle de la carte administrative. On ne reculera pas sur le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux dans la fonction publique. […] Nous irons plus loin dans la maîtrise des dépenses de santé et nous irons jusqu'au bout dans la réforme des collectivités locales", avec "la réduction des élus régionaux et départementaux", a promis Nicolas Sarkozy.
Retraites. Après un débat, "le temps de la décision" sur la réforme des retraites interviendra "mi-2010", et "tout sera sur la table", y compris le relèvement de l'âge de départ à la retraite, a-t-il prévenu.
Europe. "L'Europe doit changer", a estimé le président, car "elle ne pourra plus fonctionner après la crise comme avant".
"Ce que je vous propose, c'est le mouvement. Ayons le courage de changer", a-t-il lancé en guise de conclusion à l'adresse des représentants de ce qu'il a défini comme "un vieux pays, sur un vieux continent, avec une vieille civilisation". Une formule qui n'est pas sans rappeler celle de Dominique de Villepin devant le Conseil de sécurité de l'ONU en 2003.
*Pour en savoir plus :
L'intégralité du discours de Nicolas Sarkozy devant le Congrès (PDF)
Claire Ané
LE MONDE
22.06.09
Intégration. Nicolas Sarkozy a dressé un sombre tableau d'une France qui s'inquiète de l'avenir de ses enfants, estimant que "notre modèle d'intégration ne fonctionne plus". Il ne "veut pas rouvrir le débat sur le terme discrimination positive". Aussi, il faudra – et c'est "une priorité" – "donner plus à ceux qui ont moins", non sur des critères ethniques, mais sur des critères sociaux. Il a notamment promis de "parler", avec les représentants de l'outre-mer, "des moyens juridiques et matériels pour l'égalité".
Laïcité et voile. La laïcité "n'est pas le rejet du sentiment religieux", et il "ne faut pas se tromper de combat". Le port de la burqa (voile intégral), qui doit faire l'objet, selon le député communiste André Gerin, d'une commission d'enquête parlementaire, est "un problème de liberté, de dignité de la femme", a affirmé le chef de l'Etat, et non "un problème religieux". "C'est un signe d'asservissement, d'abaissement de la femme", a-t-il insisté, précisant qu'elle "n'est pas la bienvenue sur le territoire de la République", et qu'"il faut un débat", sans "avoir peur de nos valeurs".
Hadopi. "Quand il n'y a pas de règles, ce n'est pas la liberté", a expliqué le président, qui entend appliquer ce précepte au capitalisme, mais aussi à Internet : "Il faut défendre le droit d'auteur, qui est l'avenir de la création. […] C'est pourquoi j'irai jusqu'au bout", a-t-il prévenu dans une allusion à la loi Création et Internet, dite Hadopi, contre le téléchargement illégal, dont une partie a été invalidée par le Conseil constitutionnel.
Prisons. "L'état de nos prisons est une honte pour notre République", a dénoncé Nicolas Sarkozy. Construire de nouveaux établissements pénitentiaires et des places dans les hôpitaux psychiatriques est pour lui "une nécessité morale, un impératif pour le prochain gouvernement".
Dépenses publiques, fiscalité, emprunt. "Je ne ferai pas la politique de la rigueur car la politique de la rigueur a toujours échoué", a assuré le chef de l'Etat, réaffirmant son refus d'augmenter les impôts, et appelant à "changer radicalement la façon de poser le problème" : il faut selon lui "distinguer le mauvais déficit" – bureaucratie, frais de fonctionnement – du "bon déficit", causé par les dépenses "jouant un rôle d'amortisseur social" et finançant l'avenir, lesquelles justifient un emprunt national. Il a aussi défendu la suppression de la taxe professionnelle pour lutter contre les délocalisations, y voyant "l'occasion de repenser la fiscalité locale". Et promis d'"aller le plus loin possible sur la taxe carbone". Mais "pour la crédibilité de la parole publique", "nous ne pouvons plus nous fixer des priorités et ne pas mettre les moyens nécessaires". Aussi, après un remaniement du gouvernement, qu'il a annoncé pour mercredi, débutera une large consultation, durant trois mois, à laquelle seront associés le Parlement, les partenaires sociaux et les universités, pour fixer les "priorités stratégiques". Elles permettront de fixer le montant et les modalités de l'emprunt national, qui sera levé soit sur les marchés financiers soit auprès des Français, a-t-il précisé.
Social, éducation. "Le travail doit être justement rémunéré. […] Tout licencié économique doit pouvoir garder son salaire et recevoir une formation pendant un an", et il faut "réindustrialiser", car c'est "mieux que de subventionner l'inactivité" et "l'assistanat". Il faut dans la même logique "proposer une solution à tous ceux qui sortent du système scolaire à 16 ans sans rien", réformer les filières de l'éducation nationale pour qu'elle soient toutes "d'excellence", "poursuivre dans la voie de l'autonomie des universités", "investir dans les campus et le logement étudiant", a encore dit Nicolas Sarkozy.
Services publics, collectivités locales. Le gouvernement sera "au rendez-vous des réformes". "Nous poursuivrons la réforme de l'Etat et celle de la carte administrative. On ne reculera pas sur le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux dans la fonction publique. […] Nous irons plus loin dans la maîtrise des dépenses de santé et nous irons jusqu'au bout dans la réforme des collectivités locales", avec "la réduction des élus régionaux et départementaux", a promis Nicolas Sarkozy.
Retraites. Après un débat, "le temps de la décision" sur la réforme des retraites interviendra "mi-2010", et "tout sera sur la table", y compris le relèvement de l'âge de départ à la retraite, a-t-il prévenu.
Europe. "L'Europe doit changer", a estimé le président, car "elle ne pourra plus fonctionner après la crise comme avant".
"Ce que je vous propose, c'est le mouvement. Ayons le courage de changer", a-t-il lancé en guise de conclusion à l'adresse des représentants de ce qu'il a défini comme "un vieux pays, sur un vieux continent, avec une vieille civilisation". Une formule qui n'est pas sans rappeler celle de Dominique de Villepin devant le Conseil de sécurité de l'ONU en 2003.
*Pour en savoir plus :
L'intégralité du discours de Nicolas Sarkozy devant le Congrès (PDF)
Claire Ané
LE MONDE
22.06.09
*L'Union européenne se dote d'une supervision financière renforcée*
***Les trois futures autorités européennes chargées du contrôle des banques, des assurances et des marchés seront investies de pouvoirs contraignants, qui leur permettront si nécessaire de passer outre l'avis des régulateurs nationaux. Mais sans pouvoir empiéter sur les compétences budgétaires des Etats membres.
A toute chose malheur est bon. La crise, largement provoquée par l'irresponsabilité de certaines banques, a eu au moins une vertu : elle a considérablement accéléré le renforcement de la supervision financière européenne. Inimaginable il y a encore quelques mois, l'accord auquel sont parvenus vendredi les chefs d'Etat de gouvernement de l'Union au sommet de Bruxelles est historique. Non seulement il confie le contrôle des banques, des assurances, et des marchés à trois nouvelles autorités européennes. Mais, comme le souhaitait la France, il les investit aussi de pouvoirs contraignants, qui leur permettront si nécessaire de passer outre l'avis des régulateurs nationaux. Un saut quantique auquel même les plus fervents partisans de la non-régulation, à commencer par le Premier ministre britannique Gordon Brown, ont finalement consenti.
Conscients de la nécessité de changer les règles du jeu pour éviter une nouvelle crise, les dirigeants européens ont trouvé un compromis acceptable par tous sans remettre en cause l'ambition de la réforme préconisée fin février par le rapport De Larosière. La vaste refonte du système de supervision américain annoncée à la veille du sommet par le président américain Obama a sans doute facilité l'émergence d'un accord entre les Vingt-Sept. Difficile en effet pour le Royaume-Uni de continuer de s'opposer à une évolution que les Etats-Unis eux-mêmes ont décidé de mettre en oeuvre. D'autant que l'Europe a largement montré la voie dans ce domaine, et qu'elle souhaite conserver ce leadership. Quelles nouveautés apportera le nouveau dispositif ? Les futures autorités européennes chargées de superviser les banques, les assurances et les marchés auront autorité pour trancher les différends entre régulateurs nationaux - entre celui du siège et celui d'une filiale, par exemple. Allocation de fonds propres à une filiale plutôt qu'à une autre, validation des modèles internes utilisés par les établissements pour calculer les capitaux à mobiliser face à leur profil de risque... Le champ de compétences de ces autorités, qui contrôleront aussi les agences de notation, n'aura qu'une seule limite : leurs décisions « ne devront empiéter en rien sur les compétences budgétaires des Etats membres », indiquent les conclusions du sommet à la demande du Royaume-Uni et de l'Allemagne.
Création d'un comité européen
Pas question, par exemple, de forcer un gouvernement à renflouer une banque contre son gré : chaque Etat membre reste maître de telles décisions le cas échéant. « Les banques sont globales dans leur vie et nationales dans leur mort », estime-t-on en substance à Londres comme à Berlin. En tout cas pour l'instant. « Ma conviction, c'est que le champ de compétences d'une institution s'élargit toujours dans la pratique », a rappelé vendredi Nicolas Sarkozy. Autre avancée significative, la création d'un comité européen du risque systémique chargé d'évaluer les menaces potentielles pour la stabilité financière et d'adresser des recommandations aux superviseurs nationaux pour les désamorcer. A la demande du Royaume-Uni, sa présidence sera confiée, au cas par cas, à l'un des 27 gouverneurs de banque centrale de l'Union, élu par ses pairs (autrement dit potentiellement à la Banque d'Angleterre), plutôt que systématiquement au président de la BCE. « Le poste devrait le plus souvent échoir à ce dernier », relativise-t-on dans le camp français, où l'on souligne que la majorité des gouverneurs (16 sur 27) appartiennent à la zone euro. Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a estimé hier, sur Europe 1, que l'adoption de ce projet de réforme de supervision de secteur financier est « un pas en avant très important ». L'accord de vendredi ouvre la voie à la présentation par la Commission européenne d'une série de règlements qui préciseront les modalités de la réforme, « au plus tard d'ici au début de l'automne ». L'objectif est d'installer le nouveau dispositif de supervision « courant 2010 ». Après le signal politique que vient de donner le sommet, une très large majorité de dirigeants souhaite respecter ce calendrier tambour battant. Mais un grain de sable peut à tout moment briser cet élan, tant l'enjeu est important pour l'Europe et ses grandes places financières.
BUREAU DE BRUXELLES.
ALEXANDRE COUNIS ET JACQUES DOCQUIERT
Les Echos
22/06/09
dimanche, juin 21, 2009
*Le sommet européen soutient Barroso...*
***La Presse européenne :
Lors d'un sommet à Bruxelles, les 27 chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se sont prononcés en faveur d'un deuxième mandat de l'actuel président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Cette décision dépend toutefois de l'approbation du Parlement européen, dans lequel les sociaux-démocrates et les verts veulent empêcher sa réélection.
Le Soir - Belgique
Le quotidien Le Soir analyse le débat portant sur le poste de président de la Commission européenne : "Le bilan de José Manuel Barroso ... est - à juste titre - controversé. L'homme est certes charmant. Mais est-ce un motif suffisant pour le reconduire jusqu'en 2014 ? 'José Manuel Barroso, c'est la stabilité', dit-on. Qu'importe le fond ! Il s'agit là d'un argument de communication à destination des masses apeurées face à la crise. Et, surtout, il n'y a pas d'autre candidat. Extraordinaire ! ... Angela Merkel et Nicolas Sarkozy soutiennent-ils vraiment José Manuel Barroso ? Ou ont-ils une idée derrière la tête ?... José Manuel Barroso ne fait peut-être pas l'affaire. Mais la fonction impose, de la part des capitales, davantage de dignité." (18.06.2009)
Jornal de Notícias - Portugal
Le quotidien Jornal de Notícias ne tarit pas d'éloges sur José Manuel Barroso, président de la Commission européenne : "Il a revalorisé l'image de la Commission européenne, après les échecs de [Jacques] Santer et de [Romano] Prodi [les ex-présidents de la Commission], il s'est attelé aux dossiers les plus importants et surtout, il a proposé des stratégies. Il a été l'un des premiers à attirer l'attention sur la crise de l'énergie et sur l'extrême dépendance de l'Europe à l'ex-bloc de l'Est, et à entreprendre quelque chose pour lutter contre. Il a négocié un élargissement compliqué de l'Europe, … il est parvenu à instaurer un nouveau dialogue avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l'Afrique et le Proche-Orient. Il a expliqué l'Europe aux sceptiques et aux incrédules. Il a renoncé à utiliser un ton autoritaire ce qui lui a permis de faire de l'Europe un édifice plus sensé, … plus familial. …. Sa 'liberté économique' ne s'est jamais confondue avec le 'néolibéralisme'. Il a réussi à gérer les tensions culturelles entre sociaux-démocrates et conservateurs, entre socialistes et libéraux, et est maintenant sur la bonne voie pour incarner le visage de l'Europe pendant les cinq prochaines années." (19.06.2009)
Der Standard - Autriche
Les critiques portant sur la nouvelle nomination du président de la Commission européenne José Manuel Barroso sont plus que justifiées, écrit le quotidien Der Standard : "Au cours de ces cinq dernières années, le Portugais ne s'est distingué ni par une direction politique brillante et créative, ni par une gestion de crise énergique. Il a plutôt été un brave administrateur des prescriptions des chefs d'Etat et de gouvernement qu'un avocat courageux et rénovateur dans l'intérêt de toute la Communauté. … Il ne devrait plus être possible de retenir Barroso. L'attribution du prix est désormais entre les mains des Etats, des fractions et des partis. Si un conservateur d'un petit pays dirige la Commission, le premier président permanent du Conseil de l'UE devrait être un social-démocrate, issu peut-être d'un grand Etat. Tony Blair par exemple. Le Polonais conservateur Jerzy Buzek va probablement devenir président du Parlement, un Danois est déjà secrétaire général de l'OTAN."
(19.06.2009)
Der Tagesspiegel - Allemagne
Personne ne peut vraiment dire ce que représente réellement Barroso, estime le quotidien progressiste de gauche der Tagespiegel : "La personne de Barroso est caractéristique de l'état de l'Union européenne dans son ensemble. Plus celle-ci grandit, plus il est difficile de dépasser les différences des cultures, des intérêts économiques et de richesse. Sans que les citoyens prennent conscience de vivre dans une communauté de valeurs, d'histoire et de culture, l'unité de l'Europe sera toutefois vouée à l'échec. L'élargissement aveugle à de nouveaux grands Etats, sûrs d'eux-même mais faibles économiquement, comme la Turquie, détruira ainsi le travail d'unité jusque là réussi et sans précédent de l'Europe. Au cours des cinq prochaines années, on devra évaluer les efforts de Barroso et de ses commissaires et constater s'ils seront parvenus à éviter l'autodestruction de l'UE."
(19.06.2009)
Eurotopics
Lors d'un sommet à Bruxelles, les 27 chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se sont prononcés en faveur d'un deuxième mandat de l'actuel président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Cette décision dépend toutefois de l'approbation du Parlement européen, dans lequel les sociaux-démocrates et les verts veulent empêcher sa réélection.
Le Soir - Belgique
Le quotidien Le Soir analyse le débat portant sur le poste de président de la Commission européenne : "Le bilan de José Manuel Barroso ... est - à juste titre - controversé. L'homme est certes charmant. Mais est-ce un motif suffisant pour le reconduire jusqu'en 2014 ? 'José Manuel Barroso, c'est la stabilité', dit-on. Qu'importe le fond ! Il s'agit là d'un argument de communication à destination des masses apeurées face à la crise. Et, surtout, il n'y a pas d'autre candidat. Extraordinaire ! ... Angela Merkel et Nicolas Sarkozy soutiennent-ils vraiment José Manuel Barroso ? Ou ont-ils une idée derrière la tête ?... José Manuel Barroso ne fait peut-être pas l'affaire. Mais la fonction impose, de la part des capitales, davantage de dignité." (18.06.2009)
Jornal de Notícias - Portugal
Le quotidien Jornal de Notícias ne tarit pas d'éloges sur José Manuel Barroso, président de la Commission européenne : "Il a revalorisé l'image de la Commission européenne, après les échecs de [Jacques] Santer et de [Romano] Prodi [les ex-présidents de la Commission], il s'est attelé aux dossiers les plus importants et surtout, il a proposé des stratégies. Il a été l'un des premiers à attirer l'attention sur la crise de l'énergie et sur l'extrême dépendance de l'Europe à l'ex-bloc de l'Est, et à entreprendre quelque chose pour lutter contre. Il a négocié un élargissement compliqué de l'Europe, … il est parvenu à instaurer un nouveau dialogue avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l'Afrique et le Proche-Orient. Il a expliqué l'Europe aux sceptiques et aux incrédules. Il a renoncé à utiliser un ton autoritaire ce qui lui a permis de faire de l'Europe un édifice plus sensé, … plus familial. …. Sa 'liberté économique' ne s'est jamais confondue avec le 'néolibéralisme'. Il a réussi à gérer les tensions culturelles entre sociaux-démocrates et conservateurs, entre socialistes et libéraux, et est maintenant sur la bonne voie pour incarner le visage de l'Europe pendant les cinq prochaines années." (19.06.2009)
Der Standard - Autriche
Les critiques portant sur la nouvelle nomination du président de la Commission européenne José Manuel Barroso sont plus que justifiées, écrit le quotidien Der Standard : "Au cours de ces cinq dernières années, le Portugais ne s'est distingué ni par une direction politique brillante et créative, ni par une gestion de crise énergique. Il a plutôt été un brave administrateur des prescriptions des chefs d'Etat et de gouvernement qu'un avocat courageux et rénovateur dans l'intérêt de toute la Communauté. … Il ne devrait plus être possible de retenir Barroso. L'attribution du prix est désormais entre les mains des Etats, des fractions et des partis. Si un conservateur d'un petit pays dirige la Commission, le premier président permanent du Conseil de l'UE devrait être un social-démocrate, issu peut-être d'un grand Etat. Tony Blair par exemple. Le Polonais conservateur Jerzy Buzek va probablement devenir président du Parlement, un Danois est déjà secrétaire général de l'OTAN."
(19.06.2009)
Der Tagesspiegel - Allemagne
Personne ne peut vraiment dire ce que représente réellement Barroso, estime le quotidien progressiste de gauche der Tagespiegel : "La personne de Barroso est caractéristique de l'état de l'Union européenne dans son ensemble. Plus celle-ci grandit, plus il est difficile de dépasser les différences des cultures, des intérêts économiques et de richesse. Sans que les citoyens prennent conscience de vivre dans une communauté de valeurs, d'histoire et de culture, l'unité de l'Europe sera toutefois vouée à l'échec. L'élargissement aveugle à de nouveaux grands Etats, sûrs d'eux-même mais faibles économiquement, comme la Turquie, détruira ainsi le travail d'unité jusque là réussi et sans précédent de l'Europe. Au cours des cinq prochaines années, on devra évaluer les efforts de Barroso et de ses commissaires et constater s'ils seront parvenus à éviter l'autodestruction de l'UE."
(19.06.2009)
Eurotopics
samedi, juin 20, 2009
* Les Irlandais sont prêts à revoter sur le traité de Lisbonne...*
***Pauvre traité de Lisbonne ! Jusque dans la dernière ligne droite, sa ratification restera incertaine et chaotique. Face aux nombreux obstacles qui s'opposent encore à l'entrée en vigueur de ce traité destiné à rendre l'Europe plus efficace et qui doit être ratifié par les vingt-sept Etats membres, le Conseil européen a choisi de parer au plus pressé : vendredi 19 juin, à Bruxelles, il a accordé aux Irlandais le "protocole" qu'ils exigeaient avant d'organiser un deuxième référendum sur le traité. "Nous avons maintenant une base solide pour obtenir un oui", s'est félicité le premier ministre irlandais, Brian Cowen. Il a annoncé le référendum pour le début du mois d'octobre.
Les Irlandais avaient déjà dit non au traité de Lisbonne lors d'un premier référendum, en juin 2008. M. Cowen s'était engagé à les faire revoter, à condition de leur offrir des garanties sur les sujets qui avaient alimenté leurs inquiétudes : maintien de la neutralité militaire, refus d'une harmonisation fiscale supplémentaire - l'Irlande a dû sa croissance économique au faible impôt sur les sociétés, un véritable attrait pour les multinationales -, refus de voir imposer par l'Europe l'autorisation de l'avortement.
Rien dans le traité de Lisbonne ne venait remettre en cause ces "vaches sacrées" irlandaises, habilement exploitées par les partisans du non. Le geste demandé par Brian Cowen aux autres Européens est plus politique que juridique : il ne s'agit pas de modifier le traité de Lisbonne, puisqu'il ne contredit pas les garanties demandées, mais de prouver aux électeurs irlandais que leur vote n'a pas été méprisé et que l'Union européenne est prête à les écouter.
Vendredi, le Conseil a donné à ces garanties, déjà formulées en décembre 2008, une forme juridique : il s'est engagé par écrit à les annexer sous la forme d'un "protocole" au prochain traité européen, lequel sera vraisemblablement le traité d'adhésion de la Croatie ou de l'Islande. Pas question, en effet, d'annexer ce protocole au traité de Lisbonne : ce serait fournir des armes aux adversaires du traité, qui pourraient exiger de reprendre à zéro le processus de ratification.
Le président tchèque, Vaclav Klaus, connu pour son europhobie et qui refuse toujours, comme son homologue polonais, Lech Kaczynski, de signer le traité, a tout de même saisi la perche. Dans une lettre à son premier ministre, Jan Fischer, il assure que les garanties à l'Irlande ont valeur de traité international et doivent être soumises à un vote du Parlement tchèque. Son analyse est unanimement contestée au Conseil, y compris par M. Fischer, mais elle a de quoi donner l'occasion aux eurosceptiques de repartir au combat. Notamment à David Cameron, leader de l'opposition conservatrice britannique et probable futur premier ministre : il brandit la menace d'un référendum qui remettrait en cause la ratification du traité par le Royaume-Uni.
Les Vingt-Sept s'y préparent. Gordon Brown, premier ministre britannique, en position instable, a tenté de s'opposer à cette forme contraignante du "protocole", qui risque de rouvrir le débat risqué de la ratification. Mais entre le risque de voir les Irlandais dire non une seconde fois et celui de s'affronter aux manoeuvres juridiques des eurosceptiques, les vingt-sept dirigeants de l'UE ont choisi de circonscrire l'incendie le plus urgent, le vote des Irlandais.
Sans lui, pas de traité de Lisbonne. Donc pas de Parlement renforcé, pas de prises de décision facilitées par l'abandon du droit de veto et le passage à la majorité qualifiée dans un plus grand nombre de domaines, pas de président stable du Conseil européen, pas de fusion des services diplomatiques de la Commission et du Conseil gérés par un futur ministre des affaires étrangères... Même si les Irlandais votent oui, les Européens auront d'autres incendies à éteindre : du côté de la République tchèque, de la Pologne et du Royaume-Uni.
Bruxelles Envoyée spéciale
Marion Van Renterghem
Le Monde
21.06.09.
Les Irlandais avaient déjà dit non au traité de Lisbonne lors d'un premier référendum, en juin 2008. M. Cowen s'était engagé à les faire revoter, à condition de leur offrir des garanties sur les sujets qui avaient alimenté leurs inquiétudes : maintien de la neutralité militaire, refus d'une harmonisation fiscale supplémentaire - l'Irlande a dû sa croissance économique au faible impôt sur les sociétés, un véritable attrait pour les multinationales -, refus de voir imposer par l'Europe l'autorisation de l'avortement.
Rien dans le traité de Lisbonne ne venait remettre en cause ces "vaches sacrées" irlandaises, habilement exploitées par les partisans du non. Le geste demandé par Brian Cowen aux autres Européens est plus politique que juridique : il ne s'agit pas de modifier le traité de Lisbonne, puisqu'il ne contredit pas les garanties demandées, mais de prouver aux électeurs irlandais que leur vote n'a pas été méprisé et que l'Union européenne est prête à les écouter.
Vendredi, le Conseil a donné à ces garanties, déjà formulées en décembre 2008, une forme juridique : il s'est engagé par écrit à les annexer sous la forme d'un "protocole" au prochain traité européen, lequel sera vraisemblablement le traité d'adhésion de la Croatie ou de l'Islande. Pas question, en effet, d'annexer ce protocole au traité de Lisbonne : ce serait fournir des armes aux adversaires du traité, qui pourraient exiger de reprendre à zéro le processus de ratification.
Le président tchèque, Vaclav Klaus, connu pour son europhobie et qui refuse toujours, comme son homologue polonais, Lech Kaczynski, de signer le traité, a tout de même saisi la perche. Dans une lettre à son premier ministre, Jan Fischer, il assure que les garanties à l'Irlande ont valeur de traité international et doivent être soumises à un vote du Parlement tchèque. Son analyse est unanimement contestée au Conseil, y compris par M. Fischer, mais elle a de quoi donner l'occasion aux eurosceptiques de repartir au combat. Notamment à David Cameron, leader de l'opposition conservatrice britannique et probable futur premier ministre : il brandit la menace d'un référendum qui remettrait en cause la ratification du traité par le Royaume-Uni.
Les Vingt-Sept s'y préparent. Gordon Brown, premier ministre britannique, en position instable, a tenté de s'opposer à cette forme contraignante du "protocole", qui risque de rouvrir le débat risqué de la ratification. Mais entre le risque de voir les Irlandais dire non une seconde fois et celui de s'affronter aux manoeuvres juridiques des eurosceptiques, les vingt-sept dirigeants de l'UE ont choisi de circonscrire l'incendie le plus urgent, le vote des Irlandais.
Sans lui, pas de traité de Lisbonne. Donc pas de Parlement renforcé, pas de prises de décision facilitées par l'abandon du droit de veto et le passage à la majorité qualifiée dans un plus grand nombre de domaines, pas de président stable du Conseil européen, pas de fusion des services diplomatiques de la Commission et du Conseil gérés par un futur ministre des affaires étrangères... Même si les Irlandais votent oui, les Européens auront d'autres incendies à éteindre : du côté de la République tchèque, de la Pologne et du Royaume-Uni.
Bruxelles Envoyée spéciale
Marion Van Renterghem
Le Monde
21.06.09.
*Les Verts prêts à en découdre avec le PS aux régionales...*
***En Ile-de-France, les hostilités entre les socialistes et les écologistes ont déjà commencé.
16,48 % pour le PS, 16,28 % pour Europe Écologie : depuis le 7 juin, les Verts ont ces deux chiffres en tête. Et une seule obsession, passer dans neuf mois devant les socialistes. Ils ne veulent surtout pas laisser retomber la pression. Mardi soir, soit deux jours après leur conseil national où ils ont décidé de mener une stratégie d'autonomie pour les régionales, le bureau exécutif des Verts a mis en place la structure du nouveau «CAP» - comité d'animation et de pilotage -, chargé d'élaborer les listes Europe Écologie pour 2010.
En partie calqué sur celui des européennes, le nouveau CAP, dont la réunion constitutive est fixée au vendredi 3 juillet, fait la part encore plus belle aux personnalités issues de la société civile. «L'idée est de jouer à fond l'ouverture», confie le numéro deux des Verts, Jean-Vincent Placé, président du groupe au conseil régional d'Ile-de-France.
Selon lui, les membres du CAP devront être «particulièrement vigilants» pour éviter deux écueils : «Le conservatisme des Verts et le mépris que certains nouveaux pourraient avoir à l'égard de l'appareil des Verts.»
Concrètement, le CAP sera composé des huit membres du collège exécutif des Verts et seize places - soit le double ! - seront réservées à des personnalités issues du monde associatif. Ces derniers seront désignés par ceux des nouveaux eurodéputés, élus il y a quinze jours, qui sont eux-mêmes issus de la société civile.
«Tête de dirigeable»
Une fois le CAP composé, comme gage de transparence, les quatorze eurodéputés d'Europe Écologie auront un statut d'«invités permanents». De même que les parlementaires français Verts, à l'exception de la députée de Paris Martine Billard. Il est reproché à cette dernière de ne pas avoir soutenu la dynamique Europe Écologie durant les européennes.
Pour la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, ouverture ne signifie pas perdre son âme. «Comme durant les européennes, les Verts entendent rester la colonne vertébrale du rassemblement» de la famille écologiste mais « sans tomber dans le piège de l'appropriation», dit-elle. De son côté, Daniel Cohn-Bendit a déjà assuré qu'il ne serait pas «le moteur» de cette campagne mais qu'il lui apporterait son soutien.
Au regard du détail des résultats du scrutin du 7 juin, où les listes Europe Écologie sont arrivées devant les socialistes dans 7 des 22 régions de métropole, décision a été prise ce week-end de partir «en autonome» aux régionales. Aucuduflotn accord de premier tour ne sera donc possible avec le PS.
Jean-Vincent Placé, qui aspire lui-même à conduire la liste Ile-de-France Écologie dans la Région capitale, juge «pas probable, mais certain» que les écolos remporteront plusieurs Régions. Lui-même se voit déjà en successeur de son «ami», le socialiste Jean-Paul Huchon.
Du coup, en Ile-de-France, les couteaux sont déjà tirés avec le PS depuis quelques jours. Jeudi, dans l'entourage de Huchon, un élu socialiste estimait que «Placé a pris une tête de dirigeable». «C'est Dr Jekyll et Mr Hyde. D'un côté il a cogéré la Région avec nous, de l'autre il veut se distinguer», tacle-t-il. Lors d'une réunion du groupe Verts la semaine dernière, Placé, en parlant des socialistes, aurait lancé : «On va les bouffer.»
L'UMP francilienne savoure la situation. Elle espère reprendre la Région à la gauche. En début de semaine, dans un restaurant parisien, Valérie Pécresse, chef de file UMP pour l'Ile-de-France, a croisé par hasard Jean-Vincent Placé, qui y déjeunait avec Yannick Jadot, un ancien de Greenpeace élu eurodéputé le 7 juin. La ministre est allée le saluer et, en réponse à Huchon qui a déclaré ne pas craindre la concurrence de Placé, lui a déclaré : «Moi, je sais que tu es quelqu'un…» La bataille de l'Ile-de-France a débuté.
Rodolphe Geisler
Le Figaro
19/06/2009
***En effet, moi je connais Jean-Vincent Placé!...et je sais qu'il est quelqu'un…! A SUIVRE...***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804
16,48 % pour le PS, 16,28 % pour Europe Écologie : depuis le 7 juin, les Verts ont ces deux chiffres en tête. Et une seule obsession, passer dans neuf mois devant les socialistes. Ils ne veulent surtout pas laisser retomber la pression. Mardi soir, soit deux jours après leur conseil national où ils ont décidé de mener une stratégie d'autonomie pour les régionales, le bureau exécutif des Verts a mis en place la structure du nouveau «CAP» - comité d'animation et de pilotage -, chargé d'élaborer les listes Europe Écologie pour 2010.
En partie calqué sur celui des européennes, le nouveau CAP, dont la réunion constitutive est fixée au vendredi 3 juillet, fait la part encore plus belle aux personnalités issues de la société civile. «L'idée est de jouer à fond l'ouverture», confie le numéro deux des Verts, Jean-Vincent Placé, président du groupe au conseil régional d'Ile-de-France.
Selon lui, les membres du CAP devront être «particulièrement vigilants» pour éviter deux écueils : «Le conservatisme des Verts et le mépris que certains nouveaux pourraient avoir à l'égard de l'appareil des Verts.»
Concrètement, le CAP sera composé des huit membres du collège exécutif des Verts et seize places - soit le double ! - seront réservées à des personnalités issues du monde associatif. Ces derniers seront désignés par ceux des nouveaux eurodéputés, élus il y a quinze jours, qui sont eux-mêmes issus de la société civile.
«Tête de dirigeable»
Une fois le CAP composé, comme gage de transparence, les quatorze eurodéputés d'Europe Écologie auront un statut d'«invités permanents». De même que les parlementaires français Verts, à l'exception de la députée de Paris Martine Billard. Il est reproché à cette dernière de ne pas avoir soutenu la dynamique Europe Écologie durant les européennes.
Pour la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, ouverture ne signifie pas perdre son âme. «Comme durant les européennes, les Verts entendent rester la colonne vertébrale du rassemblement» de la famille écologiste mais « sans tomber dans le piège de l'appropriation», dit-elle. De son côté, Daniel Cohn-Bendit a déjà assuré qu'il ne serait pas «le moteur» de cette campagne mais qu'il lui apporterait son soutien.
Au regard du détail des résultats du scrutin du 7 juin, où les listes Europe Écologie sont arrivées devant les socialistes dans 7 des 22 régions de métropole, décision a été prise ce week-end de partir «en autonome» aux régionales. Aucuduflotn accord de premier tour ne sera donc possible avec le PS.
Jean-Vincent Placé, qui aspire lui-même à conduire la liste Ile-de-France Écologie dans la Région capitale, juge «pas probable, mais certain» que les écolos remporteront plusieurs Régions. Lui-même se voit déjà en successeur de son «ami», le socialiste Jean-Paul Huchon.
Du coup, en Ile-de-France, les couteaux sont déjà tirés avec le PS depuis quelques jours. Jeudi, dans l'entourage de Huchon, un élu socialiste estimait que «Placé a pris une tête de dirigeable». «C'est Dr Jekyll et Mr Hyde. D'un côté il a cogéré la Région avec nous, de l'autre il veut se distinguer», tacle-t-il. Lors d'une réunion du groupe Verts la semaine dernière, Placé, en parlant des socialistes, aurait lancé : «On va les bouffer.»
L'UMP francilienne savoure la situation. Elle espère reprendre la Région à la gauche. En début de semaine, dans un restaurant parisien, Valérie Pécresse, chef de file UMP pour l'Ile-de-France, a croisé par hasard Jean-Vincent Placé, qui y déjeunait avec Yannick Jadot, un ancien de Greenpeace élu eurodéputé le 7 juin. La ministre est allée le saluer et, en réponse à Huchon qui a déclaré ne pas craindre la concurrence de Placé, lui a déclaré : «Moi, je sais que tu es quelqu'un…» La bataille de l'Ile-de-France a débuté.
Rodolphe Geisler
Le Figaro
19/06/2009
***En effet, moi je connais Jean-Vincent Placé!...et je sais qu'il est quelqu'un…! A SUIVRE...***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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