THINK TANK UNIONEUROPEENNE EUROPÄISCHEUNION EUROPEANUNION UNIONEUROPEA *EUROPIONEERS By MorganeBRAVO
EUROPIONNERS, 2006 EU HUB!*Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens. *Devise:"In varietate concordia"(latin: Unie dans la diversité).*Unie dans la diversité: l'Union Européenne (UE) se compose de 27 pays européens qui partagent les mêmes valeurs démocratiques et se sont engagés à travailler ensemble pour la paix et la prospérité. Il ne s'agit pas d'un Etat destiné à se substituer aux Etats existants. En fait, c'est une organisation unique en son genre!
vendredi, avril 30, 2010
*Accord politique au sein de l'UE sur le service européen pour l'action extérieure...*
***Conseil « Affaires générales » Accord politique au sein de l'UE sur le service européen pour l'action extérieure.
Le Conseil « Affaires générales » réuni ce lundi à Luxembourg sous la présidence du ministre espagnol Miguel Ángel Moratinos a approuvé un accord politique concernant la proposition de la Haute Représentante de l'Union européenne, Catherine Ashton, sur la structure du service diplomatique qui représentera les intérêts européens dans le monde.
Lors d'une conférence de presse, Mme Ashton a exprimé sa satisfaction pour le soutien obtenu et pour « les efforts déployés » dans ce sens par la Présidence espagnole.
M. Moratinos quant à lui, s'est montré « très satisfait » de sa contribution en vue de faire concorder les différentes sensibilités des États membres et a déclaré qu'« aujourd'hui est un jour important pour l'UE ».
« La Présidence espagnole a atteint son objectif, et cela n'a pas été facile, il a fallu réunir les efforts de tous », a souligné le ministre.
Les pays membres ont accordé que les équilibres géographiques et de genre seront tenus en compte concernant les nominations des chefs de délégations de l'UE, un processus auquel participera la Commission européenne (CE).
Il est prévu en outre qu'à moyen terme un tiers du personnel du service sera composé de diplomatiques des États membres, tandis que les fonctionnaires de la CE et du Conseil de l'UE compléteront le reste du corps.
Les ministres ont également accordé un compromis permettant aux délégations communautaires d'offrir un service consulaire dans certaines limites et dans la mesure où ces services ne supposent pas de frais budgétaires supplémentaires.
Le document recueille les inquiétudes exprimées par les différents gouvernements, ainsi que de « nombreuses préoccupations du Parlement européen », selon M. Moratinos,
Le fait qu'il s'agisse d'un accord politique sans décision formelle facilitera la tâche consistant à établir des synergies avec le Parlement européen et la Commission européenne au cours des phases de mise en marche du service, selon le ministre.
Concernant ce processus, « la Présidence espagnole est toujours disposée au dialogue et à tendre la main » a ajouté M. Moratinos.
Le service européen pour l'action extérieure était au cœur de la réunion du Conseil « Affaires générales » qui a eu lieu à Luxembourg, suite à des rencontres avec les ministres des Affaires étrangères et les ministres de la Défense.
UE
26-04-2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*La marée noire met Obama sous pression ...*
***La Presse européenne :
Linie
La marée noire met Obama sous pression
La nappe de pétrole qui se répand dans le Golfe du Mexique a atteint les côtes américaines. 800.000 litres de pétrole supplémentaires se déversent chaque jour dans la mer. La presse européenne considère que cet événement met le président américain Barack Obama sous pression en raison de sa politique de production pétrolière et critique la forte dépendance des Etats-Unis au pétrole.
The Guardian - Royaume-Uni
Obama a tort de promouvoir le pétrole
La marée noire empire à vue d'œil dans le Golfe du Mexique. L'accident remet en question la politique du président Barack Obama visant à autoriser l'exploitation pétrolière sur d'autres portions de côte, estime le quotidien The Guardian : "Cet accident soulève des questions plus larges sur les dangers inhérents au forage offshore. 'Drill, Baby, drill' est devenu un slogan pendant la campagne des élections présidentielles qui a malheureusement survécu à la candidature républicaine de Sarah Palin. Il a été remis au goût du jour par Barack Obama qui a ouvert plus de 500.000 miles carrés [soit environ 1,2 millions de kilomètres carrés] d'eaux côtières à la production de gaz et de pétrole. Un geste qui suffira au mieux à satisfaire la consommation nationale de pétrole pendant trois ans et la consommation de gaz naturel pendant deux ans. … Il n'a pas fallu longtemps à la réalité pour briser le mythe selon lequel, d'après Obama, le forage offshore peut être réalisé 'd'une manière qui protège les communes et les côtes'. Pour un gouvernement qui était fier d'avoir donné le feu vert pour son premier parc éolien offshore à Nantucket Sound, … c'est un funeste présage. Mais il faudra probablement bien plus que la pollution qui touchera bientôt les côtes de trois Etats pour le voir."
(30.04.2010)
Libération - France
Le pétrole est la drogue des Etats-Unis
L'une des raisons de la catastrophe qui a lieu dans le Golfe du Mexique est la dépendance des Etats-Unis au pétrole, estime le quotidien de centre-gauche Libération : "L'Amérique, il faut bien le dire, est droguée au pétrole. Pays de l'automobile reine, pays du camion triomphant, l'Amérique voit dans le véhicule à moteur une métaphore de la liberté. Et comme toute toxicomanie, la pétrodépendance comporte ses effets seconds et ses overdoses. Les multinationales privées qui alimentent les circuits de la drogue pétrolière sont naturellement enclines à limiter les dépenses de sécurité au nom du profit. Accoutumance pétrolière et obsession de la rentabilité : voilà pourquoi votre golfe est pollué."
(30.04.2010)
Rheinische Post - Allemagne
L'appât du pétrole restera
La marée noire qui envahit le Golfe du Mexique a atteint l'embouchure du Mississippi. Les critiques se font de plus en plus fortes vis-à-vis de la politique de production pétrolière des Etats-Unis. Pourtant cela ne changera rien à l'appât exercé par le pétrole dans le monde entier, estime le quotidien conservateur Rheinische Post : "Le président américain Barack Obama est maintenant sous pression. Sa décision annoncée récemment de renforcer le forage au large des côtes américaines en quête de pétrole doit sembler aujourd'hui une grave erreur. Mais cela ne change rien à la tendance : partout dans le monde, il y aura au cours des prochaines années de plus en plus de dispositions à prendre des risques toujours plus élevés pour les hommes et pour l'environnement dans le but de parvenir à la substance dont nos économies dépendent." (30.04.2010)
Eurotopics
30/04/2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Linie
La marée noire met Obama sous pression
La nappe de pétrole qui se répand dans le Golfe du Mexique a atteint les côtes américaines. 800.000 litres de pétrole supplémentaires se déversent chaque jour dans la mer. La presse européenne considère que cet événement met le président américain Barack Obama sous pression en raison de sa politique de production pétrolière et critique la forte dépendance des Etats-Unis au pétrole.
The Guardian - Royaume-Uni
Obama a tort de promouvoir le pétrole
La marée noire empire à vue d'œil dans le Golfe du Mexique. L'accident remet en question la politique du président Barack Obama visant à autoriser l'exploitation pétrolière sur d'autres portions de côte, estime le quotidien The Guardian : "Cet accident soulève des questions plus larges sur les dangers inhérents au forage offshore. 'Drill, Baby, drill' est devenu un slogan pendant la campagne des élections présidentielles qui a malheureusement survécu à la candidature républicaine de Sarah Palin. Il a été remis au goût du jour par Barack Obama qui a ouvert plus de 500.000 miles carrés [soit environ 1,2 millions de kilomètres carrés] d'eaux côtières à la production de gaz et de pétrole. Un geste qui suffira au mieux à satisfaire la consommation nationale de pétrole pendant trois ans et la consommation de gaz naturel pendant deux ans. … Il n'a pas fallu longtemps à la réalité pour briser le mythe selon lequel, d'après Obama, le forage offshore peut être réalisé 'd'une manière qui protège les communes et les côtes'. Pour un gouvernement qui était fier d'avoir donné le feu vert pour son premier parc éolien offshore à Nantucket Sound, … c'est un funeste présage. Mais il faudra probablement bien plus que la pollution qui touchera bientôt les côtes de trois Etats pour le voir."
(30.04.2010)
Libération - France
Le pétrole est la drogue des Etats-Unis
L'une des raisons de la catastrophe qui a lieu dans le Golfe du Mexique est la dépendance des Etats-Unis au pétrole, estime le quotidien de centre-gauche Libération : "L'Amérique, il faut bien le dire, est droguée au pétrole. Pays de l'automobile reine, pays du camion triomphant, l'Amérique voit dans le véhicule à moteur une métaphore de la liberté. Et comme toute toxicomanie, la pétrodépendance comporte ses effets seconds et ses overdoses. Les multinationales privées qui alimentent les circuits de la drogue pétrolière sont naturellement enclines à limiter les dépenses de sécurité au nom du profit. Accoutumance pétrolière et obsession de la rentabilité : voilà pourquoi votre golfe est pollué."
(30.04.2010)
Rheinische Post - Allemagne
L'appât du pétrole restera
La marée noire qui envahit le Golfe du Mexique a atteint l'embouchure du Mississippi. Les critiques se font de plus en plus fortes vis-à-vis de la politique de production pétrolière des Etats-Unis. Pourtant cela ne changera rien à l'appât exercé par le pétrole dans le monde entier, estime le quotidien conservateur Rheinische Post : "Le président américain Barack Obama est maintenant sous pression. Sa décision annoncée récemment de renforcer le forage au large des côtes américaines en quête de pétrole doit sembler aujourd'hui une grave erreur. Mais cela ne change rien à la tendance : partout dans le monde, il y aura au cours des prochaines années de plus en plus de dispositions à prendre des risques toujours plus élevés pour les hommes et pour l'environnement dans le but de parvenir à la substance dont nos économies dépendent." (30.04.2010)
Eurotopics
30/04/2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
mardi, avril 27, 2010
*Le Sénat adopte le projet de loi sur le Grand Paris...*
***Le projet de loi sur le Grand Paris qui prévoit la création d'un métro automatique autour de Paris, a été voté par le Sénat à l'issue d'un débat houleux.
Le Sénat a voté à son tour, dans la nuit de lundi à mardi, après l'Assemblée nationale, le projet de loi sur le Grand Paris qui prévoit la création d'un métro automatique autour de Paris, après un vif débat entre la majorité et la gauche victorieuse aux récentes régionales. Les sénateurs n'avaient pu boucler l'examen du texte, vendredi 9 avril, avant les vacances parlementaires, comme prévu. Le texte a été adopté par 179 voix contre 153. La majorité UMP et Union Centriste a voté pour tandis que l'opposition PS, PCF, Verts et radicaux de gauche du RDSE ont voté contre.
Le projet de loi prévoit la création d'une double boucle de métro automatique autour de Paris reliant des pôles économiques (Saclay, La Défense, Plaine-Commune, Roissy, Orly...) avec des contrats d'aménagement autour des futures gares et permettant des liaisons banlieues-banlieues.
Le secrétaire d'Etat au développement de la région-capitale, Christian Blanc, le 8 octobre 2009 au Sénat à Paris
Un métro à 21,4 milliards d'euros
D'un coût de 21,4 milliards d'euros (en investissements), ce métro est censé favoriser le développement de l'Ile-de-France. Il doit, selon le secrétaire d'Etat au développement de la région capitale Christian Blanc, permettre de maintenir Paris et l'IdF "dans le peloton de tête des quatre premières villes-monde, avec New York, Londres et Tokyo". La gauche, revigorée par la reconduction de Jean-Paul Huchon (PS) à la tête de la région Ile-de-France, a longuement bataillé contre un "projet hors sol qui ne tient compte ni des besoins des populations ni des attentes des élus ni de la réalité", selon la sénatrice Nicole Bricq (PS).
Elle n'a cependant pas réussi à diviser la majorité qui a toutefois sous l'impulsion du sénateur UMP des Hauts-de-Seine et ancien ministre Jean-Pierre Fourcade profondément modifié le texte voté par les députés en décembre.
La majorité a notamment enterré, par un amendement, le projet concurrent de rocade ferroviaire en proche banlieue, dénommé Arc Express, élaboré par la région IdF le jugeant dépassé, une véritable déclaration de guerre à Jean-Paul Huchon. Elle a voté plusieurs taxes nouvelles pour financer le nouveau métro notamment sur les plus-values immobilières liées à la création du métro ou sur le matériel roulant de la RATP dont le Stif est devenu propriétaire (Syndicat des transports d'Ile-de-France présidé par M. Huchon, ndlr).
Une dotation en capital de 4 milliards d'euros viendra du remboursement en 2014 de prêts de l'Etat aux constructeurs automobiles et le reste sera couvert par des emprunts.
Le Sénat est également revenu à la philosophie initiale du projet en prônant une impulsion par l'Etat, via le préfet, d'objectifs de construction de logements (70.000 par an) en Ile-de-France. Il a aussi rétabli la limite d'âge de 65 ans pour le futur président de la société du Grand Paris (SGP) qu'avait supprimé l'Assemblée nationale. Le député-maire d'Issy-les-Moulineaux André Santini (69 ans) brigue notamment le poste.
Encore un long parcours pour le texte
Le texte n'est cependant pas encore au bout de ses peines. Examiné en procédure accélérée (une lecture par assemblée) il doit maintenant être soumis à une commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs, 7 députés) chargée d'établir une version commune aux deux assemblées et qui s'annonce "sportive" selon Mme Bricq (PS). Cette CMP, prévue le 28 avril, aura lieu finalement le 20 mai.
La gauche devrait déposer un recours devant le Conseil constitutionnel et a menacé de ne pas siéger dans les instances du Grand Paris. "Même si le texte est voté, après il faut l'appliquer sur le terrain", a averti M. Huchon lundi dans Les Echos. "Il n'est pas plus sûr que Paris ou la Région veuillent siéger à l'Atelier international du Grand Paris" que Nicolas Sarkozy doit installer le 3 mai et dont il a demandé le report, a-t-il dit.
AFP
L'Express
27/04/2010
*Le Sénat éjecte le projet Huchon du Grand Paris... :
http://bit.ly/bSnfEo
A SUIVRE...!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Le Sénat éjecte le projet Huchon du Grand Paris...*
***Les sénateurs ont adopté le projet de loi encadrant le développement du Grand Paris, non sans l'amender. Principale victime: le projet de rocade ferroviaire porté par la Région Ile-de-France et baptisé Arc Express. Réaction de Jean-Paul Huchon.
Si vous êtes à quai et que vous attendez un métro banlieue-banlieue, vous risquez de patienter encore longtemps. L'adoption par le Sénat du projet de loi Grand Paris dans la nuit de lundi à mardi a introduit un peu plus de confusion au chapitre "rocade ferroviaire".
D'un trait de plume, les sénateurs de la majorité ont supprimé du texte le projet Arc Express, porté depuis fin 2006 par la région Ile-de-France et son président socialiste, Jean-Paul Huchon. C'est la principale modification des sénateurs. La plus surprenante aussi.
Flash-back. En décembre 2007, la Région et le préfet d'Ile-de-France lance officiellement le projet après un an d'études, financées, en partie, par l'Etat. L'idée est de bâtir une rocade ferroviaire autour de Paris, à quelques kilomètres du périphérique, avec un métro s'arrêtant dans une quarantaine de gares.
A cette époque, le chantier semble plutôt bien parti. Un calendrier prévoit l'étalement des travaux de 2012 à 2017 pour la première tranche.
Problème: Christian Blanc, secrétaire d'Etat chargé du Grand Paris, est opposé au projet de la Région et prône la construction d'un "Grand Huit", soit deux boucles de métro automatique et à grande vitesse. Principale différence avec Arc Express: la distance entre ces nouvelles lignes et le périphérique. Le projet Blanc dessert des villes et des pôles plus éloignés de la capitale. Il est aussi plus rapide et s'arrête dans moins de gares.
Depuis plusieurs mois, les deux projets s'affrontent. Certains élus ont proposé de fusionner les deux tracés. Le député UMP Gilles Carrez a ainsi jugé délicat de financer l'ensemble. Mandaté pour dégoter 35 milliards d'euros, le parlementaire s'est creusé longuement la tête avant d'expliquer début juillet 2009 que l'une des solutions revenait à repousser au-delà de 2025 la construction d'une grande partie de la "rocade Blanc".
En résumé, Arc Express est sur les rails, mais il va devoir laisser une petite place au "Grand Huit". Voilà où nous en étions. Avant que les sénateurs éjectent Jean-Paul Huchon du train en marche.
Jean-Paul Huchon prêt à aller jusqu'au bout
"Je ne comprends pas ce revirement", explique, amer, le président du conseil régional. "L'Etat a financé d'importantes études sur Arc Express. A croire que l'Etat Blanc n'est pas l'Etat Chirac, ni l'Etat Sarkozy du début. Nous avions établi un tracé avec 40 gares. Nous avions recueilli l'accord de tous les maires concernés".
Jean-Paul Huchon n'entend bien sûr pas en rester là. La prochaine étape, c'est la Commission mixte-paritaire (CMP) le 20 mai, un groupe de 7 sénateurs et 7 députés, censés valider le texte de loi. "Je suis déterminé à me battre pour que la CMP revienne sur ce projet. Les députés UMP, Gilles Carrez et Yves Albarello (qui seront présents dans la commission) peuvent d'ailleurs nous aider. Gilles Carrez a toujours dit qu'il fallait rénover l'existant et s'attaquer en priorité aux déplacements banlieue-banlieue", assure le président socialiste.
Plus généralement, l'élu se demande "qui pilote le dossier du Grand Paris. Quand je croise Henri Guaino (conseiller de Nicolas Sarkozy, ndlr), il me dit que Blanc va rectifier. Yves Albarello m'affirme qu'il va dézinguer l'actuel projet de loi. Le 29 avril 2009, Nicolas Sarkozy déclare qu'il faut s'appuyer sur les collectivités locales. On n'y comprend plus rien."
Si la CMP venait à confirmer la suppression d'Arc Express, le dossier des transports banlieue-banlieue pourrait sérieusement s'enliser. Jean-Paul Huchon a déjà prévenu qu'il attaquera devant le Conseil constitutionnel et qu'au pire, il mettra fin aux partenariats avec l'Etat. En attendant, si vous voulez aller de banlieue à banlieue, faites preuve de patience.
Matthieu Deprieck,
L'Express
27/04/2010
***La chronologie de la difficile construction du Grand Paris.
La lente gestation du Grand Paris :
Retour sur les dates clés de la création du Grand Paris, au moment où le projet de loi est examiné par l'Assemblée Nationale.
Mars 2005 : un groupe d'urbanistes, d'architectes et d'experts lance un "Appel pour le Grand Paris", texte dans lequel il demande la création d'un atelier de la métropole parisienne.
2007
26 juin : en déplacement à l'aéroport de Roissy, Nicolas Sarkozy lance le dossier du Grand Paris, une intercommunalité réunissant la capitale et les communes limitrophes. "Paris est la seule agglomération de France à ne pas avoir de communauté urbaine", déclare-t-il.
7 juillet : première conférence métropolitaine réunissant une cinquantaine d'élus de l'agglomération parisienne.
17 septembre : en inaugurant la Cité de l'architecture, Nicolas sarkozy annonce son souhait d'un nouveau projet d'aménagement global du Grand Paris.
25 octobre : Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, crée une commission extraordinaire "Scenarii pour la métropole : Paris-Île-de-France demain". Tous les groupes politiques de l'Assemblée régionale y sont représentés.
27 décembre : lancement par le ministère de la Culture d'une "consultation internationale pour l'avenir du Paris métropolitain".
2008
Mars : la consultation internationale lancée par le ministère de la Culture pour plancher sur l'avenir de la métropole est annulée et aussitôt relancée, en raison d'un vice de procédure.
18 mars : Christian Blanc est nommé secrétaire d'Etat au développement de la région capitale.
9 avril : rapport du sénateur Dallier sur le Grand Paris qui se prononce pour la création en deux temps d'une nouvelle collectivité territoriale englobant la capitale et ses trois départements limitrophes.
4 juin : Nicolas Sarkozy charge dix équipes d'architectes-urbanistes d'une réflexion afin de "produire des scénarii de développement urbain et d'aménagement du territoire" en Île-de-France.
25 juin : Assises de la métropole. Les 200 élus de gauche et de droite de la région, réunis à la Plaine-Saint-Denis, jettent les bases d'un "syndicat mixte" pour tenter de peser face au gouvernement.
1er octobre : la Conférence métropolitaine, structure informelle de concertation entre Paris et ses voisins lancée au début des années 2000, se transforme en syndicat mixte d'études, baptisé Paris Métropole, dont les statuts sont arrêtés en novembre.
10 novembre : Christian Blanc présente un premier projet autour du pôle scientifique de Saclay.
2009
5 mars : le comité Balladur sur la réforme territoriale rend son rapport à Nicolas Sarkozy. Le Grand Paris rassemblerait 6 millions d'habitants sur les 11 de l'Ile-de-France, regrouperait les départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val de Marne, qui seraient supprimés. Le Grand Paris reprendrait les compétences des 4 départements et des intercommunalités les plus importantes et hériterait de certaines compétences des communes, notamment pour le logement, l'urbanisme et les transports.
17 mars : Les dix équipes d'architectes chargées de donner leur vision de la future agglomération parisienne présentent leurs projets, à la Cité de l'architecture et du patrimoine. Ils prônent la multiplication de métros aériens, de tramways et de bus à circulation rapide en place de la rocade souterraine prévue par Christian Blanc.
29 avril : le chef de l'État dévoile le plan gouvernemental pour la métropole parisienne à la Cité de l'architecture et du patrimoine, où il inaugure l'exposition consacrée aux travaux des équipes d'architectes qui ont travaillé sur ce thème. Il annonce la création d'une nouvelle rocade de 130 kilomètres qui desservirait les grands pôles d'habitat, de nouvelles gares TGV et de grands centres économiques spécialisés.
5 juin : Gilles Carrez, rapporteur général UMP du budget à l'Assemblée, est chargé d' une mission sur le financement des futures infrastructures de transport du Grand Paris.
10 juin : Jean-Yves Le Bouillonnec, député-maire (PS) de Cachan (Val-de-Marne), est élu président du syndicat mixte d'études Paris Métropole pour un an.
29 juillet : la SNCF propose une variante au projet de liaison par métro automatique présenté par Christian Blanc. Entre Versailles et Le Bourget, la ligne envisagée desservirait La Défense et Roissy en 20 minutes, soit deux fois plus vite qu'envisagé pour le futur métro automatique autour de Paris.
14 septembre : Alain Gardère est nommé directeur de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne, une nouvelle force de police qui regroupe 26 000 personnes chargées de lutter contre la petite et la moyenne délinquance à Paris et en petite couronne.
30 septembre : dans une lettre adressée au Premier ministre, Christian Blanc reproche à François Fillon d'avoir transmis au Conseil d'Etat, une version du projet de loi sur le grand Paris qui "s'écarte, de façon très substantielle" de celle, validée en réunion interministérielle, quelques jours plus tôt.
1er octobre : le rapport Carrez revoit fortement à la baisse les ambitions du plan transports du projet de Christian Blanc et, estime qu'il faudra solliciter plus les entreprises et les usagers pour financer le fonctionnement du réseau.
7 octobre : le conseil des ministres examine le projet de loi sur le Grand Paris présenté par le secrétaire d'État à la région capitale, Christian Blanc.
24 novembre : l'Assemblée nationale entame l'examen d'un premier texte de loi sur le Grand Paris, projet en butte aux critiques des élus de gauche et d'une partie des élus de droite. Le projet de loi sur le Grand Paris essuie une vague de critiques à gauche comme à droite.
30 novembre : François Fillon annonce la constitution de l'Atelier International du Grand Paris lors d'une rencontre avec les dix agences d'architectes sélectionnées dans le cadre de la consultation internationale.
1er décembre : le parlement adopte le projet de loi du Grand Paris par 299 voix pour et 216 contre.
2010
25 février : Edouard Balladur propose l'organisation d'un référendum avant d'engager la création d'un Grand Paris.
5 mars : en pleine campagne des régionales, la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, revendique également un référendum sur le projet du Grand Paris.
21 mars : Après Jean-Paul Huchon, qui assimile la victoire de la gauche aux élections régionales en Ile-de-France à "un rejet du projet Grand Paris de Nicolas Sarkozy", le maire de Paris, Bertrand Delanoë appelle le gouvernement à revoir sa copie.
6 avril : début de l'examen du projet de loi au Sénat. La Haute Assemblée adopte plusieurs taxes pour financer le projet de la double boucle de métro.
7 avril : plus de 200 élus de gauche se réunissent au conseil régional d'Île-de-France pour dénoncer le projet du Grand Paris.
27 avril : le sénat adopte le projet de loi du Grand Paris après un débat houleux. Un amendement supprime le projet de rocade ferroviaire Arc Express porté par la Région Ile-de-France
Catherine Gouëset,
L'Express
27/04/2010
A SUIVRE...!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
lundi, avril 26, 2010
*Le PE : adopte une résolution sur l’accord commercial anti-contrefaçon (ACTA)*
***Le Parlement européen adopte une résolution sur l’accord commercial anti-contrefaçon (ACTA)
Le 10 mars 2010, le Parlement européen a adopté une résolution sur la transparence et l’état d’avancement des négociations ACTA. Les membres du parlement y expriment leurs préoccupations quant aux dispositions de l’ACTA et au manque de transparence dans la conduite des négociations.
La résolution du Parlement européen sur la transparence et l’état d’avancement des négociations ACTA critique la conduite des négociations du traité anti-contrefaçon.
Les négociations ACTA ont débuté en 2007 et visent à la mise en place d’un cadre international pour l’application des droits de propriété intellectuelle. La Commission européenne participe aux débats et représente l’Union européenne. Le prochain cycle de négociations sur l’ACTA se tiendra en Nouvelle-Zélande, en avril 2010.
Dans la résolution adoptée le 10 mars 2010, le Parlement européen traite des principaux sujets suivants :
Il invite la Commission européenne à assurer l’accès des citoyens et des organes parlementaires aux documents relatifs à la négociation de l’ACTA ;
Il prie la Commission de s’assurer que les dispositions de l’ACTA sont conformes au droit communautaire ;
Il estime que l’ACTA ne devrait pas imposer un système de « riposte graduée » qui autoriserait la suspension de l’accès à Internet des utilisateurs convaincus de téléchargement illégal.
En vertu du Traité de Lisbonne, entré en vigueur en décembre 2009, l’accord du Parlement européen est nécessaire pour qu’un traité international soit conclu au nom de l’Union européenne.
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Le 10 mars 2010, le Parlement européen a adopté une résolution sur la transparence et l’état d’avancement des négociations ACTA. Les membres du parlement y expriment leurs préoccupations quant aux dispositions de l’ACTA et au manque de transparence dans la conduite des négociations.
La résolution du Parlement européen sur la transparence et l’état d’avancement des négociations ACTA critique la conduite des négociations du traité anti-contrefaçon.
Les négociations ACTA ont débuté en 2007 et visent à la mise en place d’un cadre international pour l’application des droits de propriété intellectuelle. La Commission européenne participe aux débats et représente l’Union européenne. Le prochain cycle de négociations sur l’ACTA se tiendra en Nouvelle-Zélande, en avril 2010.
Dans la résolution adoptée le 10 mars 2010, le Parlement européen traite des principaux sujets suivants :
Il invite la Commission européenne à assurer l’accès des citoyens et des organes parlementaires aux documents relatifs à la négociation de l’ACTA ;
Il prie la Commission de s’assurer que les dispositions de l’ACTA sont conformes au droit communautaire ;
Il estime que l’ACTA ne devrait pas imposer un système de « riposte graduée » qui autoriserait la suspension de l’accès à Internet des utilisateurs convaincus de téléchargement illégal.
En vertu du Traité de Lisbonne, entré en vigueur en décembre 2009, l’accord du Parlement européen est nécessaire pour qu’un traité international soit conclu au nom de l’Union européenne.
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Spanish Anti-Piracy law approved by the Government...*
***The Spanish government approved the Sustainable Economy Law draft on 19 March 2010. The law allows the closure of websites linking to illegal copyrighted content.
The Sustainable Economy Law (in Spanish) is an anti-economic crisis law which includes anti-piracy provisions.
The approved draft is setting up an Intellectual Property Commission that would have the power to denounce websites offering links to illegal content. The High Court would then have the authority to decide to close such websites.
*The draft is to go to Parliament for debate :
http://www.economiasostenible.gob.es/wp-content/uploads/2010/03/01_proyecto_ley_economia_sostenible.pdf
Bien à vous,
Morgane BRAVO
The Sustainable Economy Law (in Spanish) is an anti-economic crisis law which includes anti-piracy provisions.
The approved draft is setting up an Intellectual Property Commission that would have the power to denounce websites offering links to illegal content. The High Court would then have the authority to decide to close such websites.
*The draft is to go to Parliament for debate :
http://www.economiasostenible.gob.es/wp-content/uploads/2010/03/01_proyecto_ley_economia_sostenible.pdf
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Projet de loi britannique sur l’économie numérique voté par la Chambre des Lords...*
****Le projet de loi britannique sur l’économie numérique voté par la Chambre des Lords :
Le 15 mars 2010, le projet de loi britannique sur l’économie numérique a été approuvé par la Chambre des Lords. Le projet inclue un système de « riposte graduée » qui permettrait la suspension de l’accès à Internet en cas d’infractions répétées au droit d’auteur en ligne.
Le projet de loi sur l’économie numérique (en anglais) a été présenté par le gouvernement britannique en novembre 2009. Il met en place une « riposte graduée » pour combattre les échanges de fichiers illégaux. Aux termes des dispositions du projet, les fournisseurs d’accès à Internet devraient envoyer des messages d’avertissement aux personnes coupables d’atteinte au droit d’auteur en ligne. Les récidivistes pourraient encourir la suspension de leur accès à Internet.
Pour entrer en vigueur, le projet doit être approuvé par la Chambre des Communes, chambre basse du Parlement.
Le gouvernement britannique prévoit également d’introduire de nouveaux amendements qui obligeraient les fournisseurs d’accès à Internet à bloquer les sites hébergeant une quantité « substantielle » de contenus piratés.
Voir aussi :
*Projet de loi britannique (en) :
http://www.publications.parliament.uk/pa/ld200910/ldbills/044/10044.i-iii.html
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Le 15 mars 2010, le projet de loi britannique sur l’économie numérique a été approuvé par la Chambre des Lords. Le projet inclue un système de « riposte graduée » qui permettrait la suspension de l’accès à Internet en cas d’infractions répétées au droit d’auteur en ligne.
Le projet de loi sur l’économie numérique (en anglais) a été présenté par le gouvernement britannique en novembre 2009. Il met en place une « riposte graduée » pour combattre les échanges de fichiers illégaux. Aux termes des dispositions du projet, les fournisseurs d’accès à Internet devraient envoyer des messages d’avertissement aux personnes coupables d’atteinte au droit d’auteur en ligne. Les récidivistes pourraient encourir la suspension de leur accès à Internet.
Pour entrer en vigueur, le projet doit être approuvé par la Chambre des Communes, chambre basse du Parlement.
Le gouvernement britannique prévoit également d’introduire de nouveaux amendements qui obligeraient les fournisseurs d’accès à Internet à bloquer les sites hébergeant une quantité « substantielle » de contenus piratés.
Voir aussi :
*Projet de loi britannique (en) :
http://www.publications.parliament.uk/pa/ld200910/ldbills/044/10044.i-iii.html
Bien à vous,
Morgane BRAVO
dimanche, avril 25, 2010
*Soupçon de polygamie : Eric Besson rappelle que la procédure...*France
***Soupçon de polygamie : Eric Besson rappelle que la procédure de déchéance prendra du temps
Le ministre de l'immigration, Eric Besson, a estimé dimanche que la procédure de déchéance de sa nationalité française pour polygamie et fraude du conjoint de la femme verbalisée parce qu'elle portait un niqab au volant pourrait prendre du temps. "Il y aura d'abord enquête, puis éventuellement décision de justice, et ensuite seulement éventuellement déchéance" a déclaré M. Besson lors d'un débat organisé par TV5 Monde/RFI/Le Monde, admettant que la polygamie serait "probablement" difficile à prouver, tout en reconnaissant que la justice doit être saisie.
"Les étrangers qui demandent à accéder à la nationalité française doivent se préparer à l'idée qu'ils devront plus que jamais respecter l'équilibre des droits et devoirs de la République française", a-t-il dit, précisant : "l'année dernière, nous avons accordé la nationalité française à cent huit mille personnes, la France accorde généreusement la nationalité française mais nous devons renforcer l'aspect respect des obligations." "Je ne dis pas que le voile intégral est le sujet le plus important pour les Français, mais c'est une question de principe qui touche au 'vivre-ensemble'", a-t-il déclaré. "Quand bien même certaines femmes seraient volontaires [pour porter ce voile], ça existe, d'autres seraient soumises, on le sait, et c'est stigmatisant pour les autres", a t-il poursuivi.
"Pourquoi cela pose un problème fondamental ? Parce que ça voudrait dire que celles qui ne le portent pas sont, entre guillemets, moins respectueuses de la religion, moins respectueuses de leur mari ou de leur frère et que ce sont – parlons crûment – des femmes de petite vertu, c'est ça la dérive qui est inacceptable et à laquelle nous devons mettre fin", a ajouté M. Besson. A propos de l'application concrète de la mesure, "il ne s'agirait pas de demander à la femme de se dévoiler – ce qui pourrait être très complexe et vécu comme insultant – mais de lui demander sa pièce d'identité et de la verbaliser". "Après le vote de la loi, il faudrait qu'il y ait un délai, quelques mois de dialogue et d'explication et ensuite verbalisation", a-t-il déclaré.
LE MONDE
26.04.10
Le ministre de l'immigration, Eric Besson, a estimé dimanche que la procédure de déchéance de sa nationalité française pour polygamie et fraude du conjoint de la femme verbalisée parce qu'elle portait un niqab au volant pourrait prendre du temps. "Il y aura d'abord enquête, puis éventuellement décision de justice, et ensuite seulement éventuellement déchéance" a déclaré M. Besson lors d'un débat organisé par TV5 Monde/RFI/Le Monde, admettant que la polygamie serait "probablement" difficile à prouver, tout en reconnaissant que la justice doit être saisie.
"Les étrangers qui demandent à accéder à la nationalité française doivent se préparer à l'idée qu'ils devront plus que jamais respecter l'équilibre des droits et devoirs de la République française", a-t-il dit, précisant : "l'année dernière, nous avons accordé la nationalité française à cent huit mille personnes, la France accorde généreusement la nationalité française mais nous devons renforcer l'aspect respect des obligations." "Je ne dis pas que le voile intégral est le sujet le plus important pour les Français, mais c'est une question de principe qui touche au 'vivre-ensemble'", a-t-il déclaré. "Quand bien même certaines femmes seraient volontaires [pour porter ce voile], ça existe, d'autres seraient soumises, on le sait, et c'est stigmatisant pour les autres", a t-il poursuivi.
"Pourquoi cela pose un problème fondamental ? Parce que ça voudrait dire que celles qui ne le portent pas sont, entre guillemets, moins respectueuses de la religion, moins respectueuses de leur mari ou de leur frère et que ce sont – parlons crûment – des femmes de petite vertu, c'est ça la dérive qui est inacceptable et à laquelle nous devons mettre fin", a ajouté M. Besson. A propos de l'application concrète de la mesure, "il ne s'agirait pas de demander à la femme de se dévoiler – ce qui pourrait être très complexe et vécu comme insultant – mais de lui demander sa pièce d'identité et de la verbaliser". "Après le vote de la loi, il faudrait qu'il y ait un délai, quelques mois de dialogue et d'explication et ensuite verbalisation", a-t-il déclaré.
LE MONDE
26.04.10
samedi, avril 24, 2010
*Peu d’entreprises québécoises : utilisent Twitter comme outil de marketing*
***Au Québec, le marketing d’entreprise utilise Twitter cinq fois moins qu’aux États Unis, selon le Baromètre multiple-media.com.
Le sondage montre que la veille concurrentielle est anémique au Québec
Le plus récent sondage Baromètre mutliple-media.com sur ladoption des technologies Web par les entreprises du Québec sest penché sur le cas de Twitter.
Les résultats sont décevants pour les fans de la plateforme de microblogging : seulement 6 % des entreprises du Québec ont intégré Twitter dans leur stratégie de marketing.
Les 200 entrevues téléphoniques réalisées auprès de cadres Marketing et TI ont également révélé que les rares entreprises qui « tweetent » étaient déjà actives dans dautres médias sociaux comme Facebook et dans les blogues d'entreprise...
21 avril 2010
http://barometre.multiple-media.com/?p=289
***A SUIVRE...!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Anniversaire du rattachement de la Savoie à la France...*
***Le 150ème anniversaire du rattachement de la Savoie à la France racontée par des Savoyards...
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Journées numériques : "enseigner et le numérique ?"*Paris
***Journées numériques : "enseigner et le numérique ?" :
Les 17 et 18 mai 2010 à l'université Paris Descartes, Faculté de pharmacie
Paris 6e.
*Programme :
http://jnum10.parisdescartes.fr/pg/expages/read/prog
*Site :
http://jnum10.parisdescartes.fr
***Journées numériques 2010 ...
http://bit.ly/9lTdpk
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Jean-Marie Colombani invite Michel Barnier, Commissaire européen au Marché intérieur...*
***Jean-Marie Colombani invite Michel Barnier, Commissaire européen au Marché intérieur et aux Services. Crise grecque, gestion des transports suite à l'éruption du volcan Eyjafjöll en Islande, difficulté de trouver un terrain d'entente sur une politique étrangère commune...l'Europe est malmenée. Retour sur les enjeux problématiques pour l'union et mise en perspective du projet de l'Europe avec Michel Barnier.
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Google va-t-il quitter l'Europe? *
***Après s'être retirés de la Chine pour dénoncer les politiques de censure du régime communiste, les dirigeants de Google décideront-ils de «quitter l'Europe» ?
La question, volontairement provocatrice, a été posée il y a quelques semaines par une revue en ligne française qui a exploré les multiples points de friction existant entre le géant américain et les gouvernements du Vieux Continent.
Nombre de ces différends portent sur la protection de la vie privée, qui demeure un point très sensible pour plusieurs États de la région.
L'introduction projetée en Allemagne de Google Street View, qui permet de contempler de son ordinateur les rues d'une ville donnée, vient encore une fois de le démontrer.
À la fin du mois de mars, un critique du système de navigation virtuel a vandalisé l'un des véhicules utilisés pour capter les images, crevant ses pneus et coupant les câbles des caméras.
Bien que Google nie que son système puisse constituer une «super caméra espionne», nombre d'Allemands n'apprécient pas l'idée de voir des images de leur résidence, voire de leur personne, apparaître à leur insu sur le web. L'entreprise, qui brouille systématiquement les visages, a exceptionnellement accepté de retirer sur demande de ses serveurs toute image controversée pour tenter d'apaiser les esprits.
Le réseau social Facebook a aussi été pris à partie récemment après que ses dirigeants eurent annoncé qu'ils pourraient, à l'avenir, partager les données colligées avec des tiers sans l'accord des usagers concernés.
La question du stockage et de l'utilisation des données informatiques stockées par les sociétés téléphoniques et les fournisseurs d'accès à l'internet fait aussi l'objet de contestations juridiques en Allemagne. Au début du mois de mars, le Tribunal constitutionnel fédéral a jugé que la loi imposant ce stockage constituait une «grave atteinte» à la vie privée.
Ansgar Ohly, professeur de droit rattaché à l'Université de Bayreuth, note que des dispositifs juridiques détaillés ont été mis en place après la Seconde Guerre mondiale pour protéger les Allemands de toute intrusion indésirable dans leur intimité.
L'importance accordée à ces questions reflète le traumatisme causé par les exactions de la Gestapo, à l'époque nazie, et de la Stasi en Allemagne de l'Est. «Nous avons connu le totalitarisme sous deux formes différentes. C'est certain que ça nous donne une plus grande sensibilité aux questions de vie privée que d'autres pays où la population n'a pas subi de système monstrueux de ce type», dit-il.
L'Allemagne n'est pas le seul pays européen à se montrer pointilleux sur le traitement des données informatiques, relève Joe McNamee, qui fait du lobbyisme à Bruxelles pour European Digital Rights, organisation de défense des droits des internautes.
Les pays soumis dans un passé récent à des régimes répressifs - que ce soit en Italie, en Espagne ou en Allemagne - se montrent normalement plus sensibles.
Ce n'est pas le seul facteur en jeu, précise-t-il, puisque plusieurs anciens pays de l'Est, encore sous le joug soviétique il y a quelques décennies, défendent une approche libérale en la matière.
De manière plus générale, l'approche européenne, dans laquelle l'État est plus interventionniste, contraste fortement avec l'approche américaine, juge M. McNamee.
«Il y a très, très peu de contrôles là-bas sur le stockage et le traitement des données informatiques. On parle de légiférer seulement s'il n'y a pas d'autre option... Certaines entreprises américaines font d'ailleurs valoir sur leur site que leurs normes dans ce domaine sont conformes aux exigences européennes pour illustrer leur rigueur», dit-il.
«Dans les cultures, qu'on le veuille ou non, on hiérarchise les droits. Des valeurs sont plus importantes que d'autres. Aux États-Unis, la liberté d'expression, les valeurs liées aux droits fondamentaux contre l'État prennent beaucoup de place. Alors qu'en Europe, la liberté d'expression tient une place beaucoup moins grande», souligne Pierre Trudel, professeur titulaire au Centre de recherche en droit public de l'Université de Montréal.
Selon lui, le Canada est un peu «schizophrène», tirant son inspiration tant de l'Europe que des États-Unis en matière de protection de la vie privée.
Bien que de grandes lignes se dessinent entre les deux continents, il existe dans chaque ensemble des variations non négligeables. «Quand les Allemands vont aux Pays-Bas, ils sont toujours surpris que les gens ne mettent pas de rideaux à leurs fenêtres», illustre M. Ohly.
Ces sensibilités parfois contradictoires se reflètent par des tiraillements constants au sein de l'Union européenne, que ce soit sur la question du piratage, du filtrage de l'internet ou du stockage de données de communication.
L'opposition récente du Parlement européen à l'accord SWIFT relatif au transfert de données de passagers aériens aux autorités américaines démontre bien «qu'il existe aujourd'hui des forces politiques acquises à un renforcement de la protection de la vie privée», souligne Ralf Bendrath, chercheur spécialisé qui agit à titre de conseiller politique à Bruxelles pour une formation allemande.
Ultimement, la meilleure façon d'éviter les risques d'atteinte à la vie privée est d'empêcher la concentration des données dans les mains de grands groupes commerciaux ou d'États, dit-il.
En Allemagne, illustre l'ancien universitaire, plusieurs personnes utilisent un logiciel de «microblogage» libre, Statusnet, qui leur permet d'échanger des messages avec des proches comme sur Twitter tout en conservant le contrôle sur les données générées.
«Le philosophe Karl Popper disait qu'il fallait construire les institutions politiques de manière à ce que les dirigeants les plus stupides ou les plus vils ne puissent pas faire trop de dommages. Les Allemands appliquent cette philosophie aux technologies. Je pense qu'ils ont compris plus tôt que les autres ce qu'il faut faire», conclut M. Bendrath.
Marc Thibodeau,
Avec la collaboration de Judith Lachapelle
La Presse
24 avril 2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
vendredi, avril 23, 2010
*Les suites de la crise aérienne causée par l'éruption du volcan en Islande*
***L'Espagne a convoqué une réunion extraordinaire du Conseil des ministres des Transports pour encourager la mise en place du « ciel unique européen »
La Présidence espagnole de l'UE, avec l'appui de la Commission, a convoqué une réunion extraordinaire du Conseil des ministres des Transports le 4 mai afin d'encourager la mise en place du « ciel unique européen » suite à la récente crise aérienne causée par le nuage de cendres volcaniques, a annoncé à Madrid le ministre espagnol des Travaux publics, José Blanco.
Cette réunion, selon le ministre, aura pour objectif de « lancer une réflexion commune pour aborder l'amélioration des mécanismes de réponse européenne nous permettant de réagir rapidement et de façon coordonnée aux situations de crise ».
Le ministre a déclaré avoir demandé à la Commission européenne d'élaborer un rapport autour de trois initiatives fondamentales, sur lesquelles se pencheront les ministres qui se réuniront en Conseil extraordinaire à Bruxelles :
* La possibilité d'accélérer le calendrier de mise en place du « ciel unique européen » avec, en particulier, l'intégration effective de l'agence Eurocontrol comme gestionnaire du réseau intégré européen.
* La nécessité de réviser les mécanismes actuels de réponse aux situations d'urgence.
* L'élaboration d'un plan de mobilité face aux situations d'urgence qui soit entièrement compatible avec les droits et de la sécurité des citoyens.
Le ministre a insisté, à cet égard, sur la nécessité de réviser les protocoles actuels, qui datent des années quatre-vingt, et de relancer la recherche afin d'établir, en accord avec l'industrie, de nouveaux critères permettant d'anticiper de futures crises.
Aux yeux du ministre, « cette crise nous confirme dans notre choix de mettre en place le ciel unique européen », qui est un des objectifs de la Présidence espagnole de l'UE et figure au rang des priorités de cette dernière pour ce semestre. La Déclaration de Madrid adoptée le 26 février, a rappelé le ministre, instaure une « feuille de route » visant à promouvoir la mise en place du « ciel unique »
De même, le ministre estime que l'intégration d'Eurocontrol comme gestionnaire unique est une mesure indispensable, étant donné que jusqu'à présent, la réponse incombait aux États sur la base des rapports techniques qu'élaborait cette organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne.
Enfin, le ministre a souligné qu'il a pu compter sur la collaboration très étroite de ses homologues des 27 États membres et de la Commission européenne pendant la crise aérienne. Quant à la convocation de la réunion extraordinaire, il a tenu à préciser que celle-ci jouit du soutien unanime du commissaire en charge des transports, Siim Kallas, et des ministres européens des Transports.
UE
23-04-2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Premier Conseil informel des Ministre en Visioconférence*
***L'UE fait un premier pas dans le sens d'un marché numérique unique avec la « Déclaration de Grenade »
Les plus hauts dirigeants du secteur des Télécommunications de l'Union européenne ont aujourd'hui unanimement approuvé la Déclaration de Grenade, qui jette les bases de l'avenir numérique européen avec pour points de départ des objectifs tels que la couverture complète du territoire communautaire par les réseaux à large bande pour 2013, l'élimination des obstacles réglementaires pour les transactions transfrontalières et une législation commune contre la piraterie.
Le ministre espagnol, Miguel Sebastián, a souligné lors de la conférence de presse qui a suivi le Conseil que « les nouvelles technologies ont d'importantes répercussions sur l'économie et la productivité », ce pour quoi « il n'y a pas de temps à perdre » pour mettre en route la stratégie malgré le moment délicat que traversent les finances européennes. Il a ainsi insisté sur le besoin d'encourager l'investissement privé dans le développement des technologies de l'information.
Actuellement par exemple, la plupart des transactions commerciales sur Internet en Europe se font au sein des frontières d'un même pays ; il est pour autant nécessaire de mettre fin aux barrières de type technologique et juridique, ainsi que de renforcer les mesures de sécurité pour les internautes.
Concernant la piraterie, le secrétaire d'État aux Télécommunications et à la Société de l'information, Francisco Ros, a déclaré que le besoin était chaque jour plus pressant d'adopter des directives communes dans le cadre de l'Union qui envisagent la hausse des contenus légaux sur Internet.
M. Sebastián a expliqué que « Grenade est un premier pas qui a servi à identifier les barrières et qui doit être complété par les actions successives de la Commission européenne et des États ».
La réunion des ministres a dû s'adapter aux restrictions du trafic aérien qui touche l'Europe depuis l'éruption d'un volcan en Islande.
Seuls quatre chefs de délégation ont ainsi pu être présents à Grenade (les ministres portugais, bulgare et grec, ainsi que M. Sebastián) mais leurs quinze autres homologues ont pu participer aux travaux qui se déroulaient à l'Alhambra grâce à une visioconférence.
La vice-présidente de la Commission européenne et commissaire en charge de l'Agenda numérique, Neelie Kroes, a également participé à la conférence virtuelle et a fait part de son soutien envers les principes repris dans la Déclaration de Grenade qui seront par la suite incorporés à la Stratégie 2020, dont l'adoption est prévue au mois de juin prochain.
UE
19-04-2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Réunion des ministres du Travail du G-20...*
***Les ministres du Travail du G-20 remettent à Barack Obama leurs recommandations sur l'emploi.
Le ministre espagnol du Travail et de l'Immigration, Celestino Corbacho, a participé mercredi à la remise au président des États-Unis, Barack Obama, des recommandations sur l'emploi élaborées par les ministres du Travail du G-20 au cours d'une réunion tenue à Washington.
Dans leurs conclusions, les ministres indiquent que « la croissance a commencé à réapparaître dans plusieurs de nos pays », mais « le chômage à l'échelle internationale est très élevé et se situe à des niveaux historiques et, dans de nombreux pays, le taux de chômage continue à augmenter ».
Le document élaboré au cours des deux jours de séances à huis clos propose les mesures suivantes :
• Accélérer la création d'emploi et assurer une récupération durable et une croissance future.
• Renforcer les systèmes de protection sociale et promouvoir des politiques actives du marché du travail.
• Situer l'emploi et la lutte contre la pauvreté au centre des stratégies économiques nationales et internationales.
• Améliorer la qualité des emplois pour nos citoyens.
• Préparer la population active aux défis et opportunités d'avenir.
Pour l'élaboration de ces mesures, les ministres se sont appuyés sur un rapport de l'Organisation internationale du travail (OIT) qui estime que le G20 a sauvé ou créé près de 21 millions d'emplois entre 2009 et 2010, bien que la moitié des trois milliards de travailleurs du monde ont des emplois précaires.
Le ministre Corbacho, en représentation de l'Espagne et de l'UE, a signalé que les réponses des pays à la « pandémie » du chômage sont différentes, et chaque nation, chaque région, possède des besoins et caractéristiques particulières. En Amérique latine, par exemple, la crise n'a pas eu des conséquences si fortes et la reprise « a déjà commencé ».
Le document approuvé servira aux chefs d'État et de gouvernement du G-20 pour leurs politiques économiques futures et en tant que plate-forme pour la coordination des stratégies lors de son prochain sommet de juin, au Canada.
UE
22-04-2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Forum européen du Sport ...*
***Selon Jaime Lissavetzky, « l'UE doit jouer un rôle moteur dans le monde du sport à l'échelle internationale »
L'Union européenne doit exercer un « leadership actif » dans le domaine du sport à l'échelle mondiale, a déclaré ce mardi le secrétaire d'État aux Sports, Jaime Lissavetzky, lors de la conférence de presse du Forum du sport à Madrid.
« L'UE doit jouer un rôle moteur dans le monde du sport à l'échelle mondiale, un leadership qui se fonde sur l'audace à l'heure de faire avancer cet avenir fondamental du monde du sport, mais tout en restant humble et modeste. Nous devons être conscients de la grande opportunité qui se présente, et nous devons jouer notre rôle de manière active », a précisé M. Lissavetzky.
À cet égard, il a annoncé que l'Espagne continuera de soutenir la Commission par le biais de propositions comme celle du dialogue structuré « c'est-à-dire un dialogue permanent et continu avec le monde du sport ».
« Le dialogue structuré n'est pas une fin en soi, mais plutôt le chemin à suivre. C'est uniquement à travers le dialogue que nous pourrons avancer ensemble et ce que nous voulons pour l'avenir, c'est voir de quelle façon nous pouvons concilier les intérêts de tous : fédérations internationales, ligues professionnelles, sportifs, gouvernements, Commission, etc. », a ajouté le secrétaire d'État.
Selon M. Lissavetzky, « ce qui nous intéresse maintenant c'est de nous tourner vers l'avenir, les objectifs sont clairs et nous avons une opportunité, que je qualifierais d'historique, et qui surgit au cours de la Présidence espagnole : à savoir les nouvelles compétences du sport au sein de l'UE telles qu'elles figurent dans le Traité de Lisbonne ».
« Je pense que le rôle primordial et l'importance sociale du sport doivent s'accroître avec la valeur ajoutée que lui apporte l'Union européenne dans des domaines tels que l'éducation, la santé, l'intégration et la cohésion sociale, la coopération, l'environnement, le développement, la paix, etc. L'UE peut et doit jouer un rôle essentiel », a-t-il résumé.
Le caractère spécifique du sport
La commissaire européenne chargée des sports, Androulla Vassiliou, a fait allusion au caractère spécifique du sport et a rappelé l'importance que représente la participation de l'ensemble des parties pour définir les caractéristiques de cette spécificité dans le cadre juridique européen.
« Le caractère spécifique du sport n'a rien de nouveau, la Cour européenne de Justice l'a déjà mentionné en diverses occasions et nous, à la Commission, nous avons également évoqué ce sujet à diverses reprises. Maintenant, en nous fondant sur l'expérience que nous avons accumulé, nous allons poursuivre notre coopération avec tous les acteurs concernés en vue de déterminer ce qu'il y a de spécifique au sport, de façon équilibrée et en tenant compte de la loi au sens strict de l'UE », a souligné Mme Vassiliou.
À ce sujet, M. Lissavetzky a ajouté que « la Commission n'a ni les compétences ni l'objectif d'harmoniser tout ce qui se rattache au monde du sport dans les vingt-sept États membres, son but étant d'avoir une influence sur un ensemble de questions à travers le dialogue entre les États membres ».
« Nous avons désormais des compétences dans le monde du sport au sein de l'UE, suite au Traité de Lisbonne, et nous, responsables des sports, nous serons présents le 10 mai prochain à Bruxelles pour le premier Conseil officiel des ministres et responsables des Sports. Cette réunion sera importante même si le dialogue structuré ne sera pleinement mis en place que sous Présidence belge », a conclu le secrétaire d'État.
La séance de ce mardi après-midi, clôturant le Forum européen du sport, se déroulera en présence des participants à la réunion informelle des ministres des Sports, et donnera lieu à un débat commun sur le thème : « Le Traité de Lisbonne et les sports, un nouvel agenda ».
UE
20-04-2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*France : Nos anges du Business...*
***Ils représentent les plus belles réussites entrepreneuriales françaises des dernières années. Et ont décidé de transmettre leur expérience en devenant business angels. Challenges les a réunis avec d'autres acteurs du capital-risque pour étudier 100 dossiers de start-up.
« Vous voulez monter une réunion de business angels ? Super, j'en suis. Que doit-on faire ? Je vous aiderai à fond. » L'enthousiasme de Gilles Babinet, serial entrepreneur à succès (Musiwave, Eyeka...), quand on lui expose le projet de Challenges de rassembler des parrains de start-up pour qu'ils nous présentent des dossiers, est rafraîchissant. Et représentatif de cette génération de millionnaires français. Pas de conseillers en communication, pas de complexe, un goût de l'entrepreneuriat intact et la décontraction comme religion. Les régénérateurs du capitalisme s'appellent Xavier Niel (Iliad-Free), Marc Simoncini (Meetic), Steve Rosenblum (Pixmania), Charles Beig beder (Poweo), Geoffroy Roux de Bézieux (Virgin Mobile) ou Christophe Crémer (ex-Meilleurtaux). Pas un ne manquait à l'appel pour le déjeuner organisé le 1er avril, auquel étaient aussi conviés Jean-Marc Durand, directeur du développement et de la stratégie d'Oséo, représentant les pouvoirs publics ; Florence Rizzo, du réseau Ashoka, et Bénédicte de Saint-Pierre, présidente de Business Angels des cités, représentant toutes deux l'investissement à dimension sociale ; le capital-investisseur Gonzague de Blignières (Barclays PE) ; et Bertrand Galley, jeune « start-upeur », de l'incubateur HEC. Les vedettes du PEF (paysage entrepreneurial français) investissent d'abord par plaisir et par envie de transmettre leur expérience. Gilles Babinet se voit ainsi plus comme un « accompagnateur » que comme un investisseur. Ce qu'il aime ? « Découvrir de nouveaux projets et retrouver les sensations fortes des débuts. » D'autres, tel Christophe Crémer, visent d'abord à faire un bon placement : « Chaque année, un peu avant l'ISF, je me dis que j'investis mieux mon argent en donnant sa chance à un entrepreneur de talent qu'en payant l'Etat. On peut toucher le gros lot. »
Un second métier
Les plus actifs de nos convives ont décidé de professionnaliser cette activité. Marc Simoncini, qui a fait un bon coup en tant que business angel avec 1 0 0 0mercis mais a aussi subi des revers (L'agenda, Pense-Fêtes...), a déjà misé une quinzaine de millions dans une petite dizaine de sociétés. Il a démarré en décembre dernier son fonds Jaina Capital. Celui-ci est doté de 100 millions d'euros sur deux ans, avec une équipe de cinq personnes. « Je ne considère que des boîtes dont je comprends le business, dit-il. Au-delà, mon objectif est de les faire bosser ensemble pour qu'elles mutualisent les coûts et se fertilisent entre elles. » Même approche, professionnelle et interventionniste, pour Steve Rosenblum, qui a commencé à investir, avec son frère Jean-Emile, dès qu'il a récupéré le fruit de la vente d'une partie de Pixmania. Le fonds familial Dotcorp AM est doté de 15 millions, en partie déjà investis dans huit sociétés. Leur méthode ? « Nous sommes actifs et n'hésitons pas à remettre en question la stratégie, bousculer le business plan. Nous nous considérons comme des sparring partners. »
Charles Beigbeder va au-delà Après avoir vendu le courtier en ligne Selftrade, il a commencé à mettre des tickets à droite, à gauche et « ce fut un carnage ». Ce qui l'a convaincu, après son désengagement de Poweo, de structurer son activité. Son holding personnel, Gravitation, supervise les investissements et s'implique jusqu'à « cocréer » des entreprises, mettant de 1 à 3 millions d'euros dans certains projets comme AgroGénération, qui exploite des fermes en Ukraine et vient d'être introduit en Bourse.
La limite, c'est le temps. Geoffroy Roux de Bézieux, qui a connu de jolis succès depuis 1999 (Micromania, Arteum), assure être « trop débordé pour s'impliquer correctement, surtout dans la phase d'amorçage, où il faut materner ». Du coup, il a décidé d'investir collectivement avec des cadors du Net - Pierre Kosciusko-Morizet (PriceMinister), Stéphane Treppoz (Sarenza) et Ouriel Ohayon (AppsFire) - pour créer en avril un fonds de capital-risque agréé, qui investit de 0,5 à 1,5 million d'euros dans des tours de table.
Silicon Valley à la française
Reste le « cas » Xavier Niel. Douzième fortune professionnelle du classement 2009 de Challenges (2,7 milliards d'euros), il a longtemps investi en toute discrétion. Mais massivement. Dans combien de start-up ? « Plusieurs centaines. » Pour combien ? « Plus de 200 millions d'euros. » Le fondateur de Free est le plus important ange du business français. Sa méthode ? Mettre de « petits » tickets (de 25 000 à 200 000 euros) et voir venir sans intervenir. « J'investis un peu dans tout, en France, à l'international, dans la tech et en dehors. Je suis mon instinct et je tranche vite. » Cette année, il s'est décidé à formaliser son activité avec le fonds Kima Ventures, démarré en février. Il a déjà reçu 400 dossiers !
Au final, l'émergence de ce phénomène des « super angels », à la fois entrepreneurs et capital-risqueurs, prêts à recycler leurs richesses et leurs compétences, est une très bonne nouvelle pour la création d'entreprises en France. Paris prend des airs de Silicon Valley. La preuve : jusqu'à la dernière minute, Gilles Babinet envoyait encore des courriels : « Vous avez bouclé votre sélection ? Parce que j'en aurais encore une ou deux à vous présenter vraiment intéressantes ! »
Gaëlle Macke
Challenges
22.04.2010
***BIENVENUE...! ;-)
A SUIVRE...!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Impact sur les finances de l'Etat du développement du e-commerce...France*
***Commission : Impact sur les finances de l'Etat du développement du e-commerce
07/04/2010
Alors que le développement de la numérisation des échanges contribue, de facto, à la constitution d'un véritable marché intérieur, la commission des finances au Sénat a organisé, mercredi dernier, une table ronde sur l'impact du développement du commerce électronique sur les finances de l'Etat.
Y ont participé plusieurs personnalités, comme Olivier ESPER, responsable des relations institutionnelles de Google France, Yohan RUSO, directeur général d'eBay France et Marc WOLF, sous-directeur de la fiscalité des transactions à la direction de la législation fiscale (DLF)...
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Embouteillages : le palmarès européen...*
***Le fabriquant néerlandais de GPS Tomtom dévoile le classement des villes les plus touchées par les emouteillages en Europe.
A notre grande surprise, c'est Bruxelles qui arrive en haut du classement. Selon Tomtom, les automobilistes bruxellois seraient bloqués quotidiennement sur 37,7% du réseau routier. Bruxelles, capitale européenne du stress automobile, qui l'eût cru !?
La ville belge est suivie de près par deux villes polonaises, Varsovie et Wroclaw. Londres se place en quatrième position, malgré la mise en place d'un péage urbain il y a déjà plusieurs années. Comme quoi, la solution du péage envisagé dans de nombreuses villes n'est pas forcément un gage de progrès. Reste à voir comment serait classée la ville de Londres s'il n'y avait pas de péage bien sûr...
Pour ce qui est de la France, nos villes s'en sortent plutôt bien. Marseille et Paris sont respectivement huitième et neuvième du classement. Nous pouvons sans doute mieux faire mais il est intéressant de constater que ce sont les deux seules villes françaises à figurer dans un classement qui compte tout de même 59 villes.
A l'inverse, on remarque que de nombreuses villes allemandes y figurent : Munich, Berlin, Stuttgart, Cologne et quelques autres sont sur la liste noire, majoritairement entre le 28ème et le 38ème rang.
On remarquera enfin que les pays scandinaves sont très peu représentés dans ce classement : on trouve Oslo au 16ème rang et Stockholm au 56ème. Le paradis de l'automobiliste existe bien.
*Le classement :
1. Bruxelles
2. Varsovie
3. Wroclaw
4. Londres
5. Edimbourg
6. Dublin
7. Belfast
8. Marseille
9. Paris
10. Luxembourg
11. Milan
12. Rotterdam
13. Birmingham
14. Rome
15. Amsterdam
16. Oslo
17. Barcelone
18. Budapest
19. Naples
20. Poznan
21. Lódz
22. Turin
23. Palerme
24. Prague
25. Gênes
26. Cardiff
27. Vienne
28. Munich
29. Leeds
30. Cracovie
31. Essen
32. Hambourg
33. Lisbonne
34. Sheffield
35. Stuttgart
36. Cologne
37. Düsseldorf
38. Berlin
39. Tallinn
40. Helsinki
41. Nüremberg
42. Madrid
43. Francfort
44. Hanovre
45. Glasgow
46. Brême
47. Copenhague
48. Bratislava
49. Séville
50. Berne
51. Vilnius
52. Leipzig
53. Dresde
54. Dortmund
55. Malaga
56. Stockholm
57. Zaghreb
58. Valence
59. Saragosse
Yahoo! Auto
22 Avril
Bien à vous,
Morgane BRAVO
jeudi, avril 22, 2010
*Réseaux sociaux : Comment Facebook veut "socialiser" le web...*
***Facebook tient ce mercredi sa conférence dédiée aux développeurs. L'entreprise devrait annoncer plusieurs nouveautés d'importance, à même de modifier la manière dont les marques utilisent le site pour communiquer. Décryptage avec Grégory Pouy, spécialiste des médias sociaux.
Facebook tient aujourd'hui aux Etats-Unis sa conférence "F8", destinée aux développeurs. Une volée de nouveautés sont attendues, parmi lesquelles une nouvelle version de la plateforme de partage de données Facebook Connect, une application de géolocalisation, une barre d'outils, un système de monétisation des applications pour les développeurs, un remaniement des pages de "fans" pour les marques, ou encore de nouveaux outils d'analyse et de monitoring.
Des innovations qui auraient pour but de placer Facebook au centre du "web social" et pourraient changer la façon dont les marques se servent du réseau social pour communiquer. A la clé, de nouvelles sources de revenus pour le site, et de nouvelles armes dans la bataille contre Google. Explications avec Gregory Pouy, directeur media et social media au sein de l'agence de communication interactive Nurun.
Pour quels types d'action les marques utilisent-elles Facebook ?
Facebook, c'est un peu le centre commercial du web, on y trouve tout le monde. Les marques l'utilisent pour diffuser des informations ou des contenus exclusifs, comme l'a fait Vuitton avec son défilé de mode, pour diffuser les contenus de leur site web, créer des événements, faire de la publicité, de la veille sur leurs pages publiques et les groupes, monter une activité d'e-commerce, un outil de service client...
Parlons des nouveautés qui sont susceptibles d'être annoncées par Facebook. Lesquelles vous paraissent les plus attendues ?
La grosse annonce de ce soir sera sans doute la création d''Open Graph, qui devrait permettre d'aller plus loin dans la manière dont on peut cibler les gens et comprendre ce qu'ils font sur Facebook. Il s'agirait d'une API qui cartographie la relation entre les différentes interactions possibles (événements, marque, groupe...) sur Facebook, dans laquelle Facebook Connect devrait jouer un rôle.
Une annonce dans le domaine des statistiques est également probable, car il y a une vraie bataille avec Google. Afin de concurrencer Google Analytics, Facebook se doit d'avoir des données qui ne sont pas accessibles via ce dernier. Les entreprises installent en effet de plus en plus Google Analytics sur Facebook, car les statistiques fournies par Facebook sont assez faibles : sexe, âge, nombre de fans, et depuis peu nombre d'interactions sur sa page. La grosse évolution, c'est surtout que cela pourra également se faire sur les sites web qui auront intégré Facebook Connect. Cela permettrait d'être beaucoup plus habile dans la gestion de son site web et aussi de faire de la publicité encore plus ciblée.
Enfin, ils travailleraient sur une application donnant la possibilité aux développeurs d'avoir des crédits sur les applications créées, et donc gagner de l'argent avec si elles fonctionnent. L'idée est de développer la puissance de Facebook en donnant envie aux gens de développer des choses vraiment intelligentes et susceptibles de plaire aux gens.
Qu'est-ce que Facebook Connect ?
Cela permet d'utiliser Facebook sur un site, par exemple pour faciliter l'inscription (on entre son identifiant Facebook et le site va chercher ses données personnelles dans le profil Facebook), pour voir ce que ses amis de Facebook font sur ce site (si c'est un site e-commerce par exemple, on voit leur avis plutôt que ceux des autres), ou pour créer du trafic car vos amis voient sur Facebook votre activité sur le site. C'est également utilisé dans des actions de communication qui permettent aux marques d'impliquer davantage leur cible, en intégrant des informations de leur profil Facebook dans un message. En France, ce n'est pas énormément utilisé, beaucoup plus aux Etats-Unis.
On parlait aussi d'un nouveau bouton "partage" ou "like" permettant aux utilisateurs de signaler à leurs "amis" les contenus qu'ils aiment sur le web, et à Facebook de faire du ciblage comportemental. Mais cela a été démenti par Facebook...
L'idée de Facebook est de "socialiser" le web en dehors des "murs" du réseau social. Mais il semble que cela passera plutôt par des widgets dans les navigateurs ou sur les sites. A terme, je pense que les avis de ses "amis" sur tel ou tel site seront directement visibles via le navigateur, alors qu'aujourd'hui ce sont les sites qui décident s'ils veulent des outils de partage ou pas.
Revenons à la question des statistiques. Quels sont les besoins ?
Aujourd'hui les critères de référence pour les marques, c'est en premier lieu le nombre de fans, puis le nombre de "like" et de commentaires. Mais quel que soit le nombre de fans, ce qui est important c'est ce qu'ils sont prêts à faire pour vous. Ce qui manque, c'est un indice d'engagement, unique et comparable. Mais ce n'est pas forcément à Facebook de le faire, plutôt à un consortium d'agences ou un cabinet d'études. Ce qui manque aussi, c'est un "dislike". Il est étonnant que pour critiquer une marque, il faille en devenir fan !
Quelles sont les marques qui ont le plus de fans sur Facebook ?
Starbucks en a 6,9 millions, Coca-Cola 5,4 millions, YouTube 4,8 millions, puis on trouve Oreo, Skittles, Nutella, iTunes, Disney, Victoria's Secret, Pringles... En France, c'est Vuitton, avec un peu moins d'un million, Oasis, Axe, BNP Paribas.
Quelles sont les retombées pour ces marques ? A quoi cela sert-il ?
Vitrue (un éditeur de solutions pour le marketing sur les médias sociaux, ndlr) a calculé qu'un fan valait 3,5 dollars, mais cela ne veut pas dire grand chose. Aujourd'hui les marques courent après cela comme elles couraient après les adresses email dans les années 2000. Les fans, on peut les acheter en diffusant des publicités auprès des amis des fans de sa marque, et cela coûte moins de 3,5 dollars. Ce qui a de la valeur, c'est la relation que l'on entretient avec eux, qui permet de renforcer la proximité et donc les ventes.
Justement, Facebook a annoncé qu'il allait changer la mention "Become a fan" en "Like" dans les publicités pour les marques. Qu'en pensez-vous ?
C'est un engagement moindre de dire qu'on aime une marque, que de dire qu'on en est fan. Donc potentiellement, plus de gens peuvent cliquer.
Les marques vont sur Facebook parce qu'il "faut y être" plus que pour en tirer un retour sur investissement concret. Aujourd'hui, on a l'impression qu'elles "doivent être" dans beaucoup d'endroits sur Internet, sans forcément en tirer d'avantages... N'est-ce pas au final plus une contrainte qu'une opportunité ?
C'est vécu comme une contrainte alors que cela devrait être une opportunité. Mais s'ils avaient le choix, les annonceurs retourneraient en 1990 : il y a 20 ans, il y avait 6 médias. En 2010 il y en a 28 en comptant le référencement, la messagerie instantanée, la vidéo en ligne, les blogs, etc. La communication s'est énormément complexifiée.
Et les internautes ? Gagnent-ils au change ?
Au final, ce n'est pas certain que la relation client ait vraiment évolué. Mais ce qui est sûr, c'est que les gens apprécient le web pour préparer leurs achats par exemple, et pour la transparence qu'il apporte. On ne peut plus se permettre de tromper les consommateurs. Leur rapport avec les marques est beaucoup plus d'égal à égal. Les gens sont plus matures dans leur consommation. Ils vivent dans un univers de marques, qu'ils savent utiliser pour se mettre en avant. S'ils veulent les critiquer, ils peuvent aussi le faire plus facilement.
Raphaële Karayan
L'Expansion.com
21/04/2010
***A SUIVRE...!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Facebook tient aujourd'hui aux Etats-Unis sa conférence "F8", destinée aux développeurs. Une volée de nouveautés sont attendues, parmi lesquelles une nouvelle version de la plateforme de partage de données Facebook Connect, une application de géolocalisation, une barre d'outils, un système de monétisation des applications pour les développeurs, un remaniement des pages de "fans" pour les marques, ou encore de nouveaux outils d'analyse et de monitoring.
Des innovations qui auraient pour but de placer Facebook au centre du "web social" et pourraient changer la façon dont les marques se servent du réseau social pour communiquer. A la clé, de nouvelles sources de revenus pour le site, et de nouvelles armes dans la bataille contre Google. Explications avec Gregory Pouy, directeur media et social media au sein de l'agence de communication interactive Nurun.
Pour quels types d'action les marques utilisent-elles Facebook ?
Facebook, c'est un peu le centre commercial du web, on y trouve tout le monde. Les marques l'utilisent pour diffuser des informations ou des contenus exclusifs, comme l'a fait Vuitton avec son défilé de mode, pour diffuser les contenus de leur site web, créer des événements, faire de la publicité, de la veille sur leurs pages publiques et les groupes, monter une activité d'e-commerce, un outil de service client...
Parlons des nouveautés qui sont susceptibles d'être annoncées par Facebook. Lesquelles vous paraissent les plus attendues ?
La grosse annonce de ce soir sera sans doute la création d''Open Graph, qui devrait permettre d'aller plus loin dans la manière dont on peut cibler les gens et comprendre ce qu'ils font sur Facebook. Il s'agirait d'une API qui cartographie la relation entre les différentes interactions possibles (événements, marque, groupe...) sur Facebook, dans laquelle Facebook Connect devrait jouer un rôle.
Une annonce dans le domaine des statistiques est également probable, car il y a une vraie bataille avec Google. Afin de concurrencer Google Analytics, Facebook se doit d'avoir des données qui ne sont pas accessibles via ce dernier. Les entreprises installent en effet de plus en plus Google Analytics sur Facebook, car les statistiques fournies par Facebook sont assez faibles : sexe, âge, nombre de fans, et depuis peu nombre d'interactions sur sa page. La grosse évolution, c'est surtout que cela pourra également se faire sur les sites web qui auront intégré Facebook Connect. Cela permettrait d'être beaucoup plus habile dans la gestion de son site web et aussi de faire de la publicité encore plus ciblée.
Enfin, ils travailleraient sur une application donnant la possibilité aux développeurs d'avoir des crédits sur les applications créées, et donc gagner de l'argent avec si elles fonctionnent. L'idée est de développer la puissance de Facebook en donnant envie aux gens de développer des choses vraiment intelligentes et susceptibles de plaire aux gens.
Qu'est-ce que Facebook Connect ?
Cela permet d'utiliser Facebook sur un site, par exemple pour faciliter l'inscription (on entre son identifiant Facebook et le site va chercher ses données personnelles dans le profil Facebook), pour voir ce que ses amis de Facebook font sur ce site (si c'est un site e-commerce par exemple, on voit leur avis plutôt que ceux des autres), ou pour créer du trafic car vos amis voient sur Facebook votre activité sur le site. C'est également utilisé dans des actions de communication qui permettent aux marques d'impliquer davantage leur cible, en intégrant des informations de leur profil Facebook dans un message. En France, ce n'est pas énormément utilisé, beaucoup plus aux Etats-Unis.
On parlait aussi d'un nouveau bouton "partage" ou "like" permettant aux utilisateurs de signaler à leurs "amis" les contenus qu'ils aiment sur le web, et à Facebook de faire du ciblage comportemental. Mais cela a été démenti par Facebook...
L'idée de Facebook est de "socialiser" le web en dehors des "murs" du réseau social. Mais il semble que cela passera plutôt par des widgets dans les navigateurs ou sur les sites. A terme, je pense que les avis de ses "amis" sur tel ou tel site seront directement visibles via le navigateur, alors qu'aujourd'hui ce sont les sites qui décident s'ils veulent des outils de partage ou pas.
Revenons à la question des statistiques. Quels sont les besoins ?
Aujourd'hui les critères de référence pour les marques, c'est en premier lieu le nombre de fans, puis le nombre de "like" et de commentaires. Mais quel que soit le nombre de fans, ce qui est important c'est ce qu'ils sont prêts à faire pour vous. Ce qui manque, c'est un indice d'engagement, unique et comparable. Mais ce n'est pas forcément à Facebook de le faire, plutôt à un consortium d'agences ou un cabinet d'études. Ce qui manque aussi, c'est un "dislike". Il est étonnant que pour critiquer une marque, il faille en devenir fan !
Quelles sont les marques qui ont le plus de fans sur Facebook ?
Starbucks en a 6,9 millions, Coca-Cola 5,4 millions, YouTube 4,8 millions, puis on trouve Oreo, Skittles, Nutella, iTunes, Disney, Victoria's Secret, Pringles... En France, c'est Vuitton, avec un peu moins d'un million, Oasis, Axe, BNP Paribas.
Quelles sont les retombées pour ces marques ? A quoi cela sert-il ?
Vitrue (un éditeur de solutions pour le marketing sur les médias sociaux, ndlr) a calculé qu'un fan valait 3,5 dollars, mais cela ne veut pas dire grand chose. Aujourd'hui les marques courent après cela comme elles couraient après les adresses email dans les années 2000. Les fans, on peut les acheter en diffusant des publicités auprès des amis des fans de sa marque, et cela coûte moins de 3,5 dollars. Ce qui a de la valeur, c'est la relation que l'on entretient avec eux, qui permet de renforcer la proximité et donc les ventes.
Justement, Facebook a annoncé qu'il allait changer la mention "Become a fan" en "Like" dans les publicités pour les marques. Qu'en pensez-vous ?
C'est un engagement moindre de dire qu'on aime une marque, que de dire qu'on en est fan. Donc potentiellement, plus de gens peuvent cliquer.
Les marques vont sur Facebook parce qu'il "faut y être" plus que pour en tirer un retour sur investissement concret. Aujourd'hui, on a l'impression qu'elles "doivent être" dans beaucoup d'endroits sur Internet, sans forcément en tirer d'avantages... N'est-ce pas au final plus une contrainte qu'une opportunité ?
C'est vécu comme une contrainte alors que cela devrait être une opportunité. Mais s'ils avaient le choix, les annonceurs retourneraient en 1990 : il y a 20 ans, il y avait 6 médias. En 2010 il y en a 28 en comptant le référencement, la messagerie instantanée, la vidéo en ligne, les blogs, etc. La communication s'est énormément complexifiée.
Et les internautes ? Gagnent-ils au change ?
Au final, ce n'est pas certain que la relation client ait vraiment évolué. Mais ce qui est sûr, c'est que les gens apprécient le web pour préparer leurs achats par exemple, et pour la transparence qu'il apporte. On ne peut plus se permettre de tromper les consommateurs. Leur rapport avec les marques est beaucoup plus d'égal à égal. Les gens sont plus matures dans leur consommation. Ils vivent dans un univers de marques, qu'ils savent utiliser pour se mettre en avant. S'ils veulent les critiquer, ils peuvent aussi le faire plus facilement.
Raphaële Karayan
L'Expansion.com
21/04/2010
***A SUIVRE...!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Les "TIC durables" : Un nouveau défi pour l'Union européenne ?
***Du haut de leurs 12 millions d’emplois, les télécommunications sont un secteur stratégique de l’économie européenne. Face au géant américain et aux ambitions chinoises, l’Europe doit pour se distinguer, apporter sa plus-value au secteur. Les "TIC durables" semblent remporter la mise. Les "TIC durables" ou les écotechniques de l’information et de la communication s’attachent à diminuer l’empreinte environnementale des TIC de leur mise sur le marché à leur destruction.
L’enjeu est à la fois environnemental et économique. Les TIC sont de plus en plus gourmands en énergie. Il s’agit désormais de réduire leur coût tout en augmentant leur performance. Les économies d’énergie sont devenues la préoccupation première des constructeurs informatiques.
Cette réduction des dépenses a pris le pas sur la loi de Moore. Cette règle résumait l’évolution informatique au doublement tous les deux ans, du nombre de transistors des microprocesseurs. Aujourd’hui la plus-value des constructeurs sur leurs concurrents ne se situe plus seulement au niveau de la puissance des machines, mais sur une combinaison alliant puissance et réduction des coûts énergétiques. Cette préoccupation est partagée par les ménages qui souhaitent réduire leurs factures, par les entreprises qui espèrent ainsi améliorer leur image au nom de leur « responsabilité sociétale » et enfin par les administrations et collectivités locales soucieuses d’appliquer l’agenda 21.
D’après le rapport "Développement Eco-responsable et TIC (DETIC)" du Conseil Général de l’industrie, de l’énergie et des Technologies[1] : "la consommation des TIC atteint un ordre de grandeur de 13% de la consommation électrique française et croît environ de 10% par an". Le constat est à peu près semblable chez nos voisins européens.
Les TIC durables semblent destinés à un avenir prometteur. Récemment Peugeot s’est rapproché du réseau social facebook, afin que ses clients puissent payer et réserver un véhicule à distance en auto-partage. Le recours à facebook pour encourager le covoiturage donne une image éco-responsable au groupe. Les émissions de gaz à effet de serre peuvent être également réduites grâce à l’utilisation de logiciel intelligent. Une entreprise grenobloise a par exemple équipé des conteneurs à déchets de capteurs autonomes. Ces derniers envoient par ondes radio leur niveau de remplissage. Le logiciel de l’entreprise enregistre les informations émises par les capteurs et adapte la fréquence des tournées de relevage en conséquence. Ceci permet de diminuer le nombre de déplacements inutiles et ainsi réduire les émissions de CO2.
Ces innovations dans le secteur des TIC ne se feront pas sans politiques incitatives. Au-delà des programmes de financement de projets innovants, il s’agit d’encourager les entreprises européennes à adopter un comportent éco-responsable en créant des éco-comparateurs technologiques afin que le consommateur soit à même de choisir les produits les plus respectueux de l’environnement. Nouvelles technologies et développement durable ne doivent plus être des expressions antonymes.
[1] Rapport « Développement Eco-responsable et TIC (DETIC)», Ministère de l’économie de l’industrie et de l’emploi, septembre 2009.
Marine Dubost
Europe et Entreprises
Avril 2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
L’enjeu est à la fois environnemental et économique. Les TIC sont de plus en plus gourmands en énergie. Il s’agit désormais de réduire leur coût tout en augmentant leur performance. Les économies d’énergie sont devenues la préoccupation première des constructeurs informatiques.
Cette réduction des dépenses a pris le pas sur la loi de Moore. Cette règle résumait l’évolution informatique au doublement tous les deux ans, du nombre de transistors des microprocesseurs. Aujourd’hui la plus-value des constructeurs sur leurs concurrents ne se situe plus seulement au niveau de la puissance des machines, mais sur une combinaison alliant puissance et réduction des coûts énergétiques. Cette préoccupation est partagée par les ménages qui souhaitent réduire leurs factures, par les entreprises qui espèrent ainsi améliorer leur image au nom de leur « responsabilité sociétale » et enfin par les administrations et collectivités locales soucieuses d’appliquer l’agenda 21.
D’après le rapport "Développement Eco-responsable et TIC (DETIC)" du Conseil Général de l’industrie, de l’énergie et des Technologies[1] : "la consommation des TIC atteint un ordre de grandeur de 13% de la consommation électrique française et croît environ de 10% par an". Le constat est à peu près semblable chez nos voisins européens.
Les TIC durables semblent destinés à un avenir prometteur. Récemment Peugeot s’est rapproché du réseau social facebook, afin que ses clients puissent payer et réserver un véhicule à distance en auto-partage. Le recours à facebook pour encourager le covoiturage donne une image éco-responsable au groupe. Les émissions de gaz à effet de serre peuvent être également réduites grâce à l’utilisation de logiciel intelligent. Une entreprise grenobloise a par exemple équipé des conteneurs à déchets de capteurs autonomes. Ces derniers envoient par ondes radio leur niveau de remplissage. Le logiciel de l’entreprise enregistre les informations émises par les capteurs et adapte la fréquence des tournées de relevage en conséquence. Ceci permet de diminuer le nombre de déplacements inutiles et ainsi réduire les émissions de CO2.
Ces innovations dans le secteur des TIC ne se feront pas sans politiques incitatives. Au-delà des programmes de financement de projets innovants, il s’agit d’encourager les entreprises européennes à adopter un comportent éco-responsable en créant des éco-comparateurs technologiques afin que le consommateur soit à même de choisir les produits les plus respectueux de l’environnement. Nouvelles technologies et développement durable ne doivent plus être des expressions antonymes.
[1] Rapport « Développement Eco-responsable et TIC (DETIC)», Ministère de l’économie de l’industrie et de l’emploi, septembre 2009.
Marine Dubost
Europe et Entreprises
Avril 2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Plusieurs modèles de RSE en Europe ...*
***Plusieurs modèles de RSE en Europe et plusieurs manières de promouvoir la diversité en entreprise.
Le projet européen, qui a démarré en 2009, entre dans sa dernière ligne droite.
Après avoir terminé le travail d'analyses nationales ou régionales visant à dresser le bilan de la situation de la RSE dans chacun des pays partenaires (Belgique, France, Allemagne, Italie, Espagne, Pologne, Roumanie), l'identification de bonnes pratiques en matière d'intégration de travailleurs en marge du marché de l'emploi et en particulier les jeunes généralement peu qualifiés issus de l'immigration, l'analyse des facteurs de réussite, des besoins et des attentes des entreprises pour continuer à avancer dans cette voie, PLS entame un travail de comparaison et d'évaluation de l'ensemble des informations collectées.
- Quels sont les différents modèles de RSE qui existent en Europe ?
- La RSE et la gestion de la diversité dans les entreprises sont-elles des outils d'insertion professionnelle pour les personnes les plus fragilisées, en marge du marché de l’emploi ?
- Quelles sont les difficultés rencontrées par les entreprises et quels sont leurs besoins pour aller plus loin dans cette démarche ?
- Comment renforcer le dialogue avec les parties prenantes ?
Telles sont les questions qui seront traitées ce 28 avril, lors de la conférence finale du projet européen "Plusieurs modèles de RSE en Europe et plusieurs manières de promouvoir la diversité en entreprise", piloté par le think tank européen Pour la Solidarité.
A l'appui de la présentation de bonnes pratiques européennes, des recommandations seront faites pour promouvoir la RSE et la diversité dans l'entreprise.
Pour plus d’informations :
http://www.pcsr.eu.
Fenêtre sur l'Europe
22 Avril 2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Le projet européen, qui a démarré en 2009, entre dans sa dernière ligne droite.
Après avoir terminé le travail d'analyses nationales ou régionales visant à dresser le bilan de la situation de la RSE dans chacun des pays partenaires (Belgique, France, Allemagne, Italie, Espagne, Pologne, Roumanie), l'identification de bonnes pratiques en matière d'intégration de travailleurs en marge du marché de l'emploi et en particulier les jeunes généralement peu qualifiés issus de l'immigration, l'analyse des facteurs de réussite, des besoins et des attentes des entreprises pour continuer à avancer dans cette voie, PLS entame un travail de comparaison et d'évaluation de l'ensemble des informations collectées.
- Quels sont les différents modèles de RSE qui existent en Europe ?
- La RSE et la gestion de la diversité dans les entreprises sont-elles des outils d'insertion professionnelle pour les personnes les plus fragilisées, en marge du marché de l’emploi ?
- Quelles sont les difficultés rencontrées par les entreprises et quels sont leurs besoins pour aller plus loin dans cette démarche ?
- Comment renforcer le dialogue avec les parties prenantes ?
Telles sont les questions qui seront traitées ce 28 avril, lors de la conférence finale du projet européen "Plusieurs modèles de RSE en Europe et plusieurs manières de promouvoir la diversité en entreprise", piloté par le think tank européen Pour la Solidarité.
A l'appui de la présentation de bonnes pratiques européennes, des recommandations seront faites pour promouvoir la RSE et la diversité dans l'entreprise.
Pour plus d’informations :
http://www.pcsr.eu.
Fenêtre sur l'Europe
22 Avril 2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*A Londres et Berlin, la colère monte contre Goldman Sachs...*
***La plainte de l'autorité des marchés boursiers américains (SEC), reprochant à Goldman Sachs d'avoir trompé ses clients, a un effet boule de neige en Europe, où la percée de la banque d'affaires américaine est sérieusement menacée.
Hector Sants est une vedette. Dans le milieu des grands prédateurs de la City, le directeur général de la Financial Services Authority (FSA) a accroché à son tableau de chasse quelques fauves de première catégorie. Le gendarme de la première place boursière européenne s'attaque aujourd'hui à Goldman Sachs en ouvrant une enquête officielle "en relation avec les récentes affirmations de la SEC".
Hector Sants s'intéresse plus particulièrement aux agissements de Goldman Sachs International, la principale filiale étrangère du géant new-yorkais.
Le Français Fabrice Tourre, 31 ans, l'un des auteurs du montage contesté adossé à des prêts hypothécaires risqués au cœur de l'enquête américaine sur les fraudes, travaille dans cette société couvrant l'Europe, le Proche-Orient et l'Afrique.
L'affaire Goldman Sachs a également des répercussions en Allemagne, où la banque IKB prépare une demande de dommages-intérêts après la perte de 150 millions de dollars (112 millions d'euros) dans ladite opération, menée par la banque américaine.
Pour sa part, la chancelière, Angela Merkel, n'a pas exclu un recours juridique pour récupérer le manque à gagner d'IKB. Des membres de la coalition conservatrice-libérale ont exigé le gel des transactions de Goldman Sachs avec l'Etat allemand en attendant les conclusions de l'action de la SEC. Des entreprises pourraient suivre l'exemple des pouvoirs publics.
En France, autre terrain d'action important de Goldman Sachs, la ministre de l'économie, Christine Lagarde, a déclaré que, à première vue, la plainte américaine n'avait aucune implication. L'Autorité des marchés financiers doit faire un rapport fin avril sur la question.
Comment expliquer la décision de la tutelle britannique d'ouvrir une enquête sur un dossier apparemment mince sur le plan juridique ? Fabrice Tourre a beau être installé à Londres depuis novembre 2008, les faits qui lui sont reprochés se sont déroulés à New York en 2007.
Aujourd'hui nationalisée, la Royal Bank of Scotland, qui a perdu un milliard de dollars dans l'aventure, a racheté en connaissance de cause la banque d'affaires néerlandaise ABN Amro, dont le portefeuille contenait les produits structurés toxiques.
C'est que ce scandale est très politique, au Royaume-Uni, en pleine fièvre électorale. Goldman Sachs a été propulsée au cœur du débat des élections législatives du 6 mai. Alors que le premier ministre, Gordon Brown, a qualifié la banque new-yorkaise de "faillite sur le plan moral", son challenger libéral-démocrate, Nick Clegg, a demandé son exclusion des futurs mandats d'émissions d'Etat et de privatisations. Conscient de l'extrême impopularité de la City, David Cameron, le leader de la droite, n'a pas été en reste pour dénoncer les agissements de Goldman Sachs.
DES FAUX PAS SANCTIONNÉS
Par ailleurs, depuis sa création en 2001 pour mettre un peu d'ordre dans les marchés, le FSA a vu ses pouvoirs augmenter sans cesse. Or, en cas de victoire, l'opposition conservatrice s'est engagée à enlever à cet organisme ses prérogatives de supervision bancaire, pour les confier à la Banque d'Angleterre. En s'en prenant au symbole par excellence du capitalisme financier, Hector Sants espère torpiller cette promesse d'abolir le FSA.
A Londres comme à Berlin, Goldman Sachs paie aujourd'hui ses multiples faux pas. Chargée de piloter la nationalisation de la caisse hypothécaire Northern Rock, la banque a surfacturé le Trésor britannique avant de se rétracter. De plus, la "Firme" a été accusée de saper la confiance des marchés envers la Royal Bank of Scotland, son client, précipitant sa chute quelques mois plus tard.
Il en est de même en Allemagne. Dans le Financial Times du 15 février 2010, Otmar Issing, ex-membre du directoire de la Bundesbank puis économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE), a signé un texte au vitriol hostile à l'opération de sauvetage de la Grèce par les Vingt-Sept.
Issing a signé cette tribune en omettant de préciser que, depuis 2006, il est conseiller international de Goldman Sachs, la banque conseil du gouvernement d'Athènes. Or cette banque a aidé la Grèce à maquiller ses comptes pour rejoindre l'euro.
Quant au patron de la filiale allemande, Alexander Debelius, il a provoqué un vif tollé en déclarant que son employeur "n'avait pas d'obligation à promouvoir le bien commun". Qui dit mieux ?
Londres, correspondant
Marc Roche
Le Monde
22.04.10
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Hector Sants est une vedette. Dans le milieu des grands prédateurs de la City, le directeur général de la Financial Services Authority (FSA) a accroché à son tableau de chasse quelques fauves de première catégorie. Le gendarme de la première place boursière européenne s'attaque aujourd'hui à Goldman Sachs en ouvrant une enquête officielle "en relation avec les récentes affirmations de la SEC".
Hector Sants s'intéresse plus particulièrement aux agissements de Goldman Sachs International, la principale filiale étrangère du géant new-yorkais.
Le Français Fabrice Tourre, 31 ans, l'un des auteurs du montage contesté adossé à des prêts hypothécaires risqués au cœur de l'enquête américaine sur les fraudes, travaille dans cette société couvrant l'Europe, le Proche-Orient et l'Afrique.
L'affaire Goldman Sachs a également des répercussions en Allemagne, où la banque IKB prépare une demande de dommages-intérêts après la perte de 150 millions de dollars (112 millions d'euros) dans ladite opération, menée par la banque américaine.
Pour sa part, la chancelière, Angela Merkel, n'a pas exclu un recours juridique pour récupérer le manque à gagner d'IKB. Des membres de la coalition conservatrice-libérale ont exigé le gel des transactions de Goldman Sachs avec l'Etat allemand en attendant les conclusions de l'action de la SEC. Des entreprises pourraient suivre l'exemple des pouvoirs publics.
En France, autre terrain d'action important de Goldman Sachs, la ministre de l'économie, Christine Lagarde, a déclaré que, à première vue, la plainte américaine n'avait aucune implication. L'Autorité des marchés financiers doit faire un rapport fin avril sur la question.
Comment expliquer la décision de la tutelle britannique d'ouvrir une enquête sur un dossier apparemment mince sur le plan juridique ? Fabrice Tourre a beau être installé à Londres depuis novembre 2008, les faits qui lui sont reprochés se sont déroulés à New York en 2007.
Aujourd'hui nationalisée, la Royal Bank of Scotland, qui a perdu un milliard de dollars dans l'aventure, a racheté en connaissance de cause la banque d'affaires néerlandaise ABN Amro, dont le portefeuille contenait les produits structurés toxiques.
C'est que ce scandale est très politique, au Royaume-Uni, en pleine fièvre électorale. Goldman Sachs a été propulsée au cœur du débat des élections législatives du 6 mai. Alors que le premier ministre, Gordon Brown, a qualifié la banque new-yorkaise de "faillite sur le plan moral", son challenger libéral-démocrate, Nick Clegg, a demandé son exclusion des futurs mandats d'émissions d'Etat et de privatisations. Conscient de l'extrême impopularité de la City, David Cameron, le leader de la droite, n'a pas été en reste pour dénoncer les agissements de Goldman Sachs.
DES FAUX PAS SANCTIONNÉS
Par ailleurs, depuis sa création en 2001 pour mettre un peu d'ordre dans les marchés, le FSA a vu ses pouvoirs augmenter sans cesse. Or, en cas de victoire, l'opposition conservatrice s'est engagée à enlever à cet organisme ses prérogatives de supervision bancaire, pour les confier à la Banque d'Angleterre. En s'en prenant au symbole par excellence du capitalisme financier, Hector Sants espère torpiller cette promesse d'abolir le FSA.
A Londres comme à Berlin, Goldman Sachs paie aujourd'hui ses multiples faux pas. Chargée de piloter la nationalisation de la caisse hypothécaire Northern Rock, la banque a surfacturé le Trésor britannique avant de se rétracter. De plus, la "Firme" a été accusée de saper la confiance des marchés envers la Royal Bank of Scotland, son client, précipitant sa chute quelques mois plus tard.
Il en est de même en Allemagne. Dans le Financial Times du 15 février 2010, Otmar Issing, ex-membre du directoire de la Bundesbank puis économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE), a signé un texte au vitriol hostile à l'opération de sauvetage de la Grèce par les Vingt-Sept.
Issing a signé cette tribune en omettant de préciser que, depuis 2006, il est conseiller international de Goldman Sachs, la banque conseil du gouvernement d'Athènes. Or cette banque a aidé la Grèce à maquiller ses comptes pour rejoindre l'euro.
Quant au patron de la filiale allemande, Alexander Debelius, il a provoqué un vif tollé en déclarant que son employeur "n'avait pas d'obligation à promouvoir le bien commun". Qui dit mieux ?
Londres, correspondant
Marc Roche
Le Monde
22.04.10
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Nick Clegg, le troisième homme...*
***Encore inconnu il y a quelques semaines, le leader des libéraux-démocrates a crée la surprise lors du premier débat télévisé de l'histoire britannique. Depuis, on le présente comme celui qui pourrait arbitrer le combat entre Gordon Brown et David Cameron.
22/04/10
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Le Canada s'opposera : taxe mondiale sur les banques...*
***Le Canada s'opposera à une taxe mondiale sur les banques.
Le Canada n'a aucune intention de collaborer aux efforts qui visent l'imposition d'une taxe mondiale aux banques, a prévenu mercredi le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty.
M. Flaherty a lancé cet avertissement lors d'un discours prononcé à Toronto, devant des membres du milieu des affaires. Il a condamné la campagne mondiale qui cherche à taxer les banques dans le but de créer un fonds en prévision d'éventuels renflouements.
Il a expliqué que les contribuables canadiens ne devraient pas faire les frais du sauvetage d'une banque dans un autre pays. Le ministre défendra la même position jeudi, à Washington, devant ses collègues du G20.
Le Fonds monétaire international (FMI) est toutefois d'avis que tous les pays du G20 devraient contraindre leurs institutions financières à contribuer à ce fonds, et qu'ils devraient aussi envisager la mise en place d'impôts sur les bénéfices des banques.
M. Flaherty croit par contre que de telles mesures inciteraient les banques à adopter des comportements irresponsables, puisqu'elles sauraient qu'une bouée de sauvetage est disponible en cas de besoin.
L'opposition de M. Flaherty à la position du FMI est importante puisque le Canada sera l'hôte du prochain sommet du G20, et qu'il a donc un contrôle important sur les sujets qui seront discutés. Les partisans d'une taxe mondiale sur les banques craignent de voir le Canada tuer l'idée dans l'oeuf.
Le FMI est d'avis qu'une telle taxe devrait être appliquée universellement par la plupart des grands pays, pour empêcher les banques de tirer profit des juridictions où elles seraient moins taxées. M. Flaherty prévient toutefois qu'il ne freinera pas le succès des banques canadiennes avec la création d'un nouvel impôt.
Il croit que le G20 devrait plutôt se concentrer sur la mise en place de règles qui encadrent les normes de fonds propres et limitent l'endettement des banques. Le G20 devrait aussi, ajoute M. Flaherty, se pencher sur la proposition canadienne qui verrait les banques déposer un cautionnement qui serait immédiatement transformé en liquide en cas de problème.
La Presse Canadienne
21 avril 2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Le Canada n'a aucune intention de collaborer aux efforts qui visent l'imposition d'une taxe mondiale aux banques, a prévenu mercredi le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty.
M. Flaherty a lancé cet avertissement lors d'un discours prononcé à Toronto, devant des membres du milieu des affaires. Il a condamné la campagne mondiale qui cherche à taxer les banques dans le but de créer un fonds en prévision d'éventuels renflouements.
Il a expliqué que les contribuables canadiens ne devraient pas faire les frais du sauvetage d'une banque dans un autre pays. Le ministre défendra la même position jeudi, à Washington, devant ses collègues du G20.
Le Fonds monétaire international (FMI) est toutefois d'avis que tous les pays du G20 devraient contraindre leurs institutions financières à contribuer à ce fonds, et qu'ils devraient aussi envisager la mise en place d'impôts sur les bénéfices des banques.
M. Flaherty croit par contre que de telles mesures inciteraient les banques à adopter des comportements irresponsables, puisqu'elles sauraient qu'une bouée de sauvetage est disponible en cas de besoin.
L'opposition de M. Flaherty à la position du FMI est importante puisque le Canada sera l'hôte du prochain sommet du G20, et qu'il a donc un contrôle important sur les sujets qui seront discutés. Les partisans d'une taxe mondiale sur les banques craignent de voir le Canada tuer l'idée dans l'oeuf.
Le FMI est d'avis qu'une telle taxe devrait être appliquée universellement par la plupart des grands pays, pour empêcher les banques de tirer profit des juridictions où elles seraient moins taxées. M. Flaherty prévient toutefois qu'il ne freinera pas le succès des banques canadiennes avec la création d'un nouvel impôt.
Il croit que le G20 devrait plutôt se concentrer sur la mise en place de règles qui encadrent les normes de fonds propres et limitent l'endettement des banques. Le G20 devrait aussi, ajoute M. Flaherty, se pencher sur la proposition canadienne qui verrait les banques déposer un cautionnement qui serait immédiatement transformé en liquide en cas de problème.
La Presse Canadienne
21 avril 2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
mercredi, avril 21, 2010
*Google interpellé pour le respect de la vie privée...*
***Les autorités de protection des données personnelles de dix pays ont écrit au géant américain de l'internet Google.
Cette démarche l'exhorte à respecter les lois relatives à la protection de la vie privée, a annoncé mardi la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil).
Les signataires sont la France, l'Allemagne, le Canada, l'Espagne, l'Irlande, Israël, l'Italie, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
La lettre signée par les autorités de protection des données personnelles de ces dix pays fait suite au lancement le 9 février du nouveau service de réseau social de Google, baptisé Buzz.
"Nous nous inquiétons de voir que trop souvent le droit à la vie privée des citoyens du monde est laissé de côté lors du lancement de nouvelles applications technologiques", écrivent les signataires dans cette lettre, qui constitue selon la Cnil une "collaboration sans précédent".
"Nous avons été troublés par votre lancement récent de l'application de réseau social Buzz, qui a été fait dans le mépris des normes et des lois fondamentales en matière de protection de la vie privée", ajoutent-ils. "En outre, ce n'était pas la première fois que votre entreprise omettait de tenir compte du respect de la vie privée en lançant de nouveaux services".
Lors du lancement de Google Buzz, des utilisateurs de comptes courriel Gmail s'étaient vu attribuer automatiquement, sans leur consentement, une liste de contacts comprenant des personnes avec lesquelles ils avaient communiqué le plus souvent. Google a depuis présenté des excuses et modifié son service pour répondre aux critiques sur la confidentialité.
Dans la lettre adressée à Google, les autorités reconnaissent que "Google n'est pas la seule entreprise en ligne à avoir omis de tenir compte du respect de la vie privée de ses utilisateurs au moment de lancer de nouveaux produits". Elles l'exhortent toutefois à montrer l'exemple, "à titre de chef de file du monde virtuel".
France2
21/04/2010
***Google a mis en ligne des données statistiques sur le nombre de demandes de retrait de contenus et d'accès aux données privées d'utilisateurs qu'il reçoit de tous les gouvernements. Un effort de transparence qu'il entend compléter rapidement...
A SUIVRE...!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
lundi, avril 19, 2010
*A Paris, plusieurs élus quittent l'UMP pour le Nouveau Centre*
***Après la déroute de la droite aux régionales et les déclarations d'Hervé Morin, qui a laissé entendre qu'il pourrait être candidat en 2012, c'est au Conseil de Paris que les centristes donnent de la voix.
Plusieurs membres du groupe UMP ont décidé de quitter le parti présidentiel pour intégrer le Nouveau Centre. Jérôme Dubus, vice-président du groupe UMP, vient de rejoindre le groupe centriste Libéraux et indépendants, présidé par le sénateur Yves Pozzo di Borgo. Lynda Asmani, élue UMP du 10e arrondissement, et Eric Hélard, élu du 16e, avaient déjà fait de même.
Pour Jérôme Dubus, "les résultats des régionales ont apporté la preuve que la droite a besoin d'une réserve de voix au second tour pour remporter l'élection. En 2010, la droite unie a largement reculé par rapport à 2004, année où l'UDF et l'UMP étaient partis en campagnes séparées au premier tour".
GRAND PARIS ET IDENTITÉ NATIONALE
Le parti présidentiel, par dérive autoritaire, ne donnerait plus la parole à son centre droit. "L'idée initiale, lors de la fondation de l'UMP, était de créer un grand parti qui unirait le centre et la droite. Après sept années d'existence, il est autorisé de constater qu'il n'y a pas de courant de centre droit au sein du parti. Il existe un seul grand parti de droite", juge pour sa part Eric Hélard.
"Le mode de fonctionnement autoritaire de l'UMP était accepté tant que son chef menait à la victoire", note un autre élu parisien. La défaite de la majorité présidentielle lors des derniers scrutins a délié les langues. "Lancer un débat sur l'identité nationale à quelques mois d'une échéance électorale importante et, parallèlement, affirmer vouloir reconquérir l'Ile-de-France, c'est ne pas connaître cet électorat", estime Lynda Asmani. "La droite francilienne a fait campagne sur le Grand Paris de Christian Blanc, alors que la capitale est complètement absente de ce projet gouvernemental", souligne pour sa part Jérôme Dubus.
Au Conseil de Paris, le groupe centriste compte maintenant une douzaine de conseillers. Ils espèrent être rejoints par d'autres déçus de l'UMP.
Eric Nunès
Le Monde
19.04.10
A SUIVRE...!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Plusieurs membres du groupe UMP ont décidé de quitter le parti présidentiel pour intégrer le Nouveau Centre. Jérôme Dubus, vice-président du groupe UMP, vient de rejoindre le groupe centriste Libéraux et indépendants, présidé par le sénateur Yves Pozzo di Borgo. Lynda Asmani, élue UMP du 10e arrondissement, et Eric Hélard, élu du 16e, avaient déjà fait de même.
Pour Jérôme Dubus, "les résultats des régionales ont apporté la preuve que la droite a besoin d'une réserve de voix au second tour pour remporter l'élection. En 2010, la droite unie a largement reculé par rapport à 2004, année où l'UDF et l'UMP étaient partis en campagnes séparées au premier tour".
GRAND PARIS ET IDENTITÉ NATIONALE
Le parti présidentiel, par dérive autoritaire, ne donnerait plus la parole à son centre droit. "L'idée initiale, lors de la fondation de l'UMP, était de créer un grand parti qui unirait le centre et la droite. Après sept années d'existence, il est autorisé de constater qu'il n'y a pas de courant de centre droit au sein du parti. Il existe un seul grand parti de droite", juge pour sa part Eric Hélard.
"Le mode de fonctionnement autoritaire de l'UMP était accepté tant que son chef menait à la victoire", note un autre élu parisien. La défaite de la majorité présidentielle lors des derniers scrutins a délié les langues. "Lancer un débat sur l'identité nationale à quelques mois d'une échéance électorale importante et, parallèlement, affirmer vouloir reconquérir l'Ile-de-France, c'est ne pas connaître cet électorat", estime Lynda Asmani. "La droite francilienne a fait campagne sur le Grand Paris de Christian Blanc, alors que la capitale est complètement absente de ce projet gouvernemental", souligne pour sa part Jérôme Dubus.
Au Conseil de Paris, le groupe centriste compte maintenant une douzaine de conseillers. Ils espèrent être rejoints par d'autres déçus de l'UMP.
Eric Nunès
Le Monde
19.04.10
A SUIVRE...!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*La paralysie du transport aérien aura un coût considérable : l'UE prête à aider...*
***La paralysie du transport aérien aura un coût considérable, l'Union européenne prête à aider
Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a estimé lundi lors d'une conférence de presse que le coût de la paralysie du transport aérien, causée par le nuage de cendres craché par un volcan islandais, sera "considérable". Les compagnies aériennes l'évaluent à plus de 186 millions d'euros par jour. La Commission européenne étudie la possibilité d'une aide.
Trafic aérien paralysé 2
Tandis que l'association des compagnies aériennes mondiales (IATA) estime à plus de 250 millions de dollars par jour (186 millions d'euros) le manque à gagner lié à la fermeture d'une partie de l'espace aérien européen après l'éruption mercredi d'un volcan islandais, Dominique Bussereau, le secrétaire d'Etat aux Transports, a estimé ce lundi que ce coût sera "considérable". "Le coût, on l'estimera en fin de crise, mais il sera évidemment considérable", a-t-il déclaré lors d'un point presse à Paris, sans plus de précision.
Certaines compagnies aériennes européennes ne pourront pas survivre à une suspension de leur activité pendant cinq à 10 jours a même prévenu ce lundi l'Association européenne des compagnies aériennes (AEA). "Entre 100 et 150 compagnies européennes, de plus ou moins grande taille sont concernées, et il est sûr que certaines d'entre elles ne survivront pas à une ou deux semaines de suspension", a déclaré à Reuters David Henderson, responsable de l'information de l'AEA, qui représente 36 compagnies européennes
Et de préciser que ses propos ne concernaient pas pour le moment les membres de l'AEA, dont font partie British Airways , Air France et KLM, même si "il y a un moment où certains d'entre eux seront également concernés". British Airways (BA), justement a estimé ce lundi entre 15 et 20 millions de livres par jour (17 à 26 millions d'euros) le coût de la paralysie du transport aérien. BA se joint à l'appel des compagnies aériennes européennes d'une aide publique au secteur dans ces circonstances "sans précédent, extraordinaires", tout en rappelant que les Etats avaient déjà aidé le secteur après la fermeture de l'espace aérien des Etats-Unis en septembre 2001. D'autant souligne-t-elle, "qu'il est clair que l'impact de la situation actuelle est plus considérable".
De son côté, la compagnie suédoise SAS a indiqué dans un communiqué que "l'impact de la suspension du trafic aérien due aux cendres volcanique sur les bénéfices est estimé entre 50 et 90 millions de couronnes suédoises (5,1 à 9,3 millions d'euros) chaque jour". Au total, jusqu'à dimanche compris, l'effet sur les bénéfices est estimé à (une perte) de 220-280 millions de couronnes", précise la compagnie dont les vols sont suspendus jusqu'à mardi.
L'Union européenne étudie la possibilité d'apporter son aide
La Commission européenne se tient prête à revoir ses lignes directrices en matière d'aides d'Etat à destination des compagnies aériennes affectées par le nuage de cendres volcaniques, a déclaré lundi le commissaire à la Concurrence, Joaquin Almunia.
"Il existe des règles dans le traité, notamment l'article 107 alinéa 2, qui permettent aux Etats membres de compenser des préjudices liés à des catastrophes naturelles ou à des événements exceptionnels. Ils sont par conséquent fondés à apporter une compensation à des entreprises", a-t-elle déclaré. L'aide, pour être autorisée, devra obéir à un principe de non discrimination entre toutes les compagnies européennes, être calculée de manière objective et être limitée aux coûts d'interruption du trafic, a précisé la porte-parole. "Il ne peut pas s'agir d'une aide déguisée à la restructuration", a-t-elle dit avant d'expliquer qu'il faudrait au préalable que les compagnies quantifient leurs pertes et que les Etats membres se déclarent prêts à leur venir en aide. Joaquin Almunia, qui juge "exceptionnelles" les circonstances actuelles, doit se réunir lundi avec son homologue responsable des Transports, Siim Kallas, ainsi qu'avec Olli Rehn, le commissaire aux Affaires économiques et monétaires, afin de discuter des conséquences de cette interruption de trafic pour l'ensemble de l'économie européenne.
Une réunion doit se tenir mardi vers 15H00 au secrétariat d'Etat au Tourisme entre tour-opérateurs, également durement touchés et les compagnies aériennes pour faire le point sur les conséquences économiques des perturbations du trafic aérien.
Le volcan islandais, Eyjafjöll, en éruption depuis mercredi paralyse une partie du trafic européen depuis déjà cinq jours. "Nous devons nous écarter de cette fermeture de précaution et trouver des moyens de rouvrir l'espace aérien de manière flexible, étape par étape", a déclaré Giovanni Bisignani, le directeur général de l'IATA lors d'une rencontre avec la presse organisée par l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE).
La Tribune
19/04/2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a estimé lundi lors d'une conférence de presse que le coût de la paralysie du transport aérien, causée par le nuage de cendres craché par un volcan islandais, sera "considérable". Les compagnies aériennes l'évaluent à plus de 186 millions d'euros par jour. La Commission européenne étudie la possibilité d'une aide.
Trafic aérien paralysé 2
Tandis que l'association des compagnies aériennes mondiales (IATA) estime à plus de 250 millions de dollars par jour (186 millions d'euros) le manque à gagner lié à la fermeture d'une partie de l'espace aérien européen après l'éruption mercredi d'un volcan islandais, Dominique Bussereau, le secrétaire d'Etat aux Transports, a estimé ce lundi que ce coût sera "considérable". "Le coût, on l'estimera en fin de crise, mais il sera évidemment considérable", a-t-il déclaré lors d'un point presse à Paris, sans plus de précision.
Certaines compagnies aériennes européennes ne pourront pas survivre à une suspension de leur activité pendant cinq à 10 jours a même prévenu ce lundi l'Association européenne des compagnies aériennes (AEA). "Entre 100 et 150 compagnies européennes, de plus ou moins grande taille sont concernées, et il est sûr que certaines d'entre elles ne survivront pas à une ou deux semaines de suspension", a déclaré à Reuters David Henderson, responsable de l'information de l'AEA, qui représente 36 compagnies européennes
Et de préciser que ses propos ne concernaient pas pour le moment les membres de l'AEA, dont font partie British Airways , Air France et KLM, même si "il y a un moment où certains d'entre eux seront également concernés". British Airways (BA), justement a estimé ce lundi entre 15 et 20 millions de livres par jour (17 à 26 millions d'euros) le coût de la paralysie du transport aérien. BA se joint à l'appel des compagnies aériennes européennes d'une aide publique au secteur dans ces circonstances "sans précédent, extraordinaires", tout en rappelant que les Etats avaient déjà aidé le secteur après la fermeture de l'espace aérien des Etats-Unis en septembre 2001. D'autant souligne-t-elle, "qu'il est clair que l'impact de la situation actuelle est plus considérable".
De son côté, la compagnie suédoise SAS a indiqué dans un communiqué que "l'impact de la suspension du trafic aérien due aux cendres volcanique sur les bénéfices est estimé entre 50 et 90 millions de couronnes suédoises (5,1 à 9,3 millions d'euros) chaque jour". Au total, jusqu'à dimanche compris, l'effet sur les bénéfices est estimé à (une perte) de 220-280 millions de couronnes", précise la compagnie dont les vols sont suspendus jusqu'à mardi.
L'Union européenne étudie la possibilité d'apporter son aide
La Commission européenne se tient prête à revoir ses lignes directrices en matière d'aides d'Etat à destination des compagnies aériennes affectées par le nuage de cendres volcaniques, a déclaré lundi le commissaire à la Concurrence, Joaquin Almunia.
"Il existe des règles dans le traité, notamment l'article 107 alinéa 2, qui permettent aux Etats membres de compenser des préjudices liés à des catastrophes naturelles ou à des événements exceptionnels. Ils sont par conséquent fondés à apporter une compensation à des entreprises", a-t-elle déclaré. L'aide, pour être autorisée, devra obéir à un principe de non discrimination entre toutes les compagnies européennes, être calculée de manière objective et être limitée aux coûts d'interruption du trafic, a précisé la porte-parole. "Il ne peut pas s'agir d'une aide déguisée à la restructuration", a-t-elle dit avant d'expliquer qu'il faudrait au préalable que les compagnies quantifient leurs pertes et que les Etats membres se déclarent prêts à leur venir en aide. Joaquin Almunia, qui juge "exceptionnelles" les circonstances actuelles, doit se réunir lundi avec son homologue responsable des Transports, Siim Kallas, ainsi qu'avec Olli Rehn, le commissaire aux Affaires économiques et monétaires, afin de discuter des conséquences de cette interruption de trafic pour l'ensemble de l'économie européenne.
Une réunion doit se tenir mardi vers 15H00 au secrétariat d'Etat au Tourisme entre tour-opérateurs, également durement touchés et les compagnies aériennes pour faire le point sur les conséquences économiques des perturbations du trafic aérien.
Le volcan islandais, Eyjafjöll, en éruption depuis mercredi paralyse une partie du trafic européen depuis déjà cinq jours. "Nous devons nous écarter de cette fermeture de précaution et trouver des moyens de rouvrir l'espace aérien de manière flexible, étape par étape", a déclaré Giovanni Bisignani, le directeur général de l'IATA lors d'une rencontre avec la presse organisée par l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE).
La Tribune
19/04/2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO