THINK TANK UNIONEUROPEENNE EUROPÄISCHEUNION EUROPEANUNION UNIONEUROPEA *EUROPIONEERS By MorganeBRAVO
EUROPIONNERS, 2006 EU HUB!*Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens. *Devise:"In varietate concordia"(latin: Unie dans la diversité).*Unie dans la diversité: l'Union Européenne (UE) se compose de 27 pays européens qui partagent les mêmes valeurs démocratiques et se sont engagés à travailler ensemble pour la paix et la prospérité. Il ne s'agit pas d'un Etat destiné à se substituer aux Etats existants. En fait, c'est une organisation unique en son genre!
jeudi, janvier 31, 2008
***Europe : ensemble construisons notre avenir!***
***C'est devant de nombreux responsables politiques européens et plusieurs centaines d'invités que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, présidente de la CDU, se sont exprimés à l'occasion de la Convention sur l'Europe que l'UMP organisait.
*Devant les grands défis qui attendent l’Europe en 2008, et en particulier la France lorsqu’elle prendra la présidence de l’Union Européenne le 1er juillet prochain, l’UMP a organisé, le 30 janvier, une convention sur le thème : « Europe : Ensemble construisons notre avenir ». Cette journée a été couronnée par l’intervention du président de la République, Nicolas Sarkozy, et d'Angela Merkel, présidente de la CDU.
Elle a par ailleurs été l’occasion de débattre, à travers deux tables rondes, sur des thèmes aussi variés que l’aboutissement et les enjeux du nouveau traité européen, la place accordée aux « petits pays » dans l’UE, la création de politiques communes notamment en matière d’immigration, d’énergie et de défense, et l’accueil éventuel de nouveaux pays membres.
*La suite-Lien ci-dessous :
http://www.u-m-p.org/site/index.php/ump/s_informer/actualites/europe_ensemble_construisons_notre_avenir
**La Convention en vidéo : Lien ci-dessus!
*Photos : Morgane BRAVO
mercredi, janvier 30, 2008
***VOEUX DE FRANCOIS FILLON A MATIGNON : FRANCE.9***France
***Voeux pour l'année 2008 de François FILLON : aux membres de France.9 à l'Hôtel de Matignon. Le 30/01/2008***
François FILLON
Premier Ministre
Morgane BRAVO & François FILLON
*Félicitations : Magnifique, Discours très intéressant*
*Photos : Morgane BRAVO
François FILLON
Premier Ministre
Morgane BRAVO & François FILLON
*Félicitations : Magnifique, Discours très intéressant*
*Photos : Morgane BRAVO
mardi, janvier 29, 2008
***Voeux d'Yves Jégo au Café Barge***France
*Le podcast réalisé le 22 janvier dernier à l'occasion des voeux d'Yves Jégo*
*Mais où va la grande coalition ? : Scrutins régionaux-la CDU d'Angela Merkel recule*
***A la veille d’importantes échéances électorales régionales, le gouvernement de Berlin dérive dans l’invective et court à sa perte. Faute de programme commun, chacun cherche l’issue de secours.
Qu’elle aille se faire… Il a complètement pété les plombs… Je vous demanderai de faire preuve d’un peu de retenue… On oscille actuellement entre falsification et insulte… On ne peut pas continuer comme ça…
C’est pourtant bien comme ça qu’ils continuent, les soi-disant partenaires de la grande coalition. Depuis que le Land de Hesse est en campagne électorale [pour le scrutin du 27 janvier], la vie politique allemande a changé de ton. Plus trace du style nouveau qu’Angela Merkel [chancelière, chrétienne-démocrate, CDU] et Franz Müntefering [vice-chancelier et ministre du Travail de 2005 à 2007, social-démocrate, SPD] donnaient comme caractéristique de leur alliance il y a deux ans : on entendait alors régler les problèmes sobrement, organiser efficacement la gestion des affaires gouvernementales, dépasser avec pragmatisme les frontières idéologiques.
Aujourd’hui, Roland Koch [ministre-président de Hesse, CDU] frappe en dessous de la ceinture, Frank-Walter Steinmeier [ministre des Affaires étrangères, SPD], pourtant si diplomate, sort de ses gonds, et la chancelière se jette au milieu de la mêlée. Jamais depuis le soir des élections d’octobre 2005 chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates n’avaient montré à ce point ce qui les unissait – à savoir rien du tout.
N’en a-t-il pas toujours été ainsi ? La politique ne fonctionne-t-elle pas toujours selon le principe “la canaille se tape dessus et se réconcilie tout de suite après” ? Certes. Une campagne électorale n’est pas un colloque, c’est une lutte pour le pouvoir qui se mène parfois à coups d’arguments mais surtout à coups d’émotions. Qui veut tirer les électeurs de leur léthargie doit les mobiliser, doit polariser le débat. Après coup, on aura tout oublié. La canaille se réconcilie tout de suite après le scrutin.
Un seul objectif : gagner les législatives en 2009
La situation est cependant différente aujourd’hui, plus dangereuse. Ceux qui se traitent de tous les noms à Berlin ne sont pas le gouvernement et l’opposition, comme de coutume, mais des partenaires qui ont formé une coalition pour gouverner ensemble le pays. Angela Merkel, Frank-Walter Steinmeier et Kurt Beck [le président du SPD] pourront-ils, après les élections de Hesse, se réunir et aborder de manière constructive la suite des opérations – la question des mineurs délinquants (cheval de bataille des chrétiens-démocrates), le salaire minimum (thème de campagne du SPD), etc. ? Non. Dans le meilleur des cas, ils ne pourront qu’épurer cette atmosphère empoisonnée.
Noirs et rouges [chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates] ne se rejoindront plus. Cette coalition a perdu sa légitimité. Elle a encore quelques tâches à accomplir, mais plus de programme commun. Elle est à bout de force, et la croissance économique la rend paresseuse et autosatisfaite : il n’y a rien à faire, ça tourne tout seul. Des réformes ? Bêrk, un gros mot. Qui voudrait jouer les Schröder ? On a vu comment ça s’est terminé [par sa défaite électorale en octobre 2005]. Les grands partis viennent d’entrer dans une nouvelle phase de réflexion stratégique. A partir de maintenant, toute la question est de savoir quand et comment sortir de la coalition et conquérir le pouvoir aux élections législatives en 2009.
Il existe suffisamment de points de rupture théoriques pour que Merkel et/ou Beck puissent provoquer une rupture de la coalition quand ils le souhaiteront – sur le salaire minimum, par exemple. Aucun des grands problèmes n’est insoluble, mais tous sont suffisamment complexes pour faire échouer une coalition.
Qui peut y avoir intérêt ? La CDU ? Peut-être, si elle gagne les élections aux parlements régionaux de Hesse, de Basse-Saxe [le 27 janvier] et de Hambourg [le 24 février]. Roland Koch, Christian Wulff et Ole von Beust [dirigeants sortants, tous chrétiens-démocrates] avaient lors des dernières élections profité des ratés au démarrage de la coalition rouge-verte [du chancelier Gerhard Schröder] à Berlin. Aujourd’hui, ils seront jugés à l’aune des scores de rêve qu’ils avaient alors réalisés. S’ils parviennent à conserver leur poste, la CDU pourrait être tentée de profiter de l’occasion à Berlin. Quant au SPD, s’il parvient à briser le pouvoir de Koch en Hesse et à reconquérir le pouvoir à Hambourg, il pourrait lui aussi parvenir à la conclusion que le moment est favorable à des élections nationales anticipées. Tout cela est encore au conditionnel. L’incertitude est encore trop grande dans les deux camps. Mais l’humeur est au changement : Qu’elle aille se faire… Qu’il aille se faire…
Uwe Vorkötter
Frankfurter Rundschau
Courrier International
24/01/2008
dimanche, janvier 27, 2008
***La présidence française de l'Union européenne en débat***
***La future présidence française de l'Union européenne, qui a de grands projets, ressemble à un éléphant dans un magasin de porcelaine malgré l'ambition affichée de se mettre au service de l'Europe.
La France assumera la dernière présidence "pleine" de l'UE au deuxième semestre 2008, puisqu'à partir du 1er janvier 2009 le président stable du Conseil européen prévu par le traité de Lisbonne privera les chefs d'Etat ou de gouvernement des autres pays de la partie la plus prestigieuse de cette fonction.
La petite Slovénie, qui assume actuellement la charge avec une modestie proportionnelle à sa taille, est un peu écrasée par l'ombre du mastodonte français et ne cache pas son irritation.
Il y a quelques semaines, devant les députés européens, le Premier ministre slovène Janez Jansa a critiqué Paris à mots couverts, déclarant que la présidence de l'Union par son pays ne serait "peut-être pas aussi grandiose que celle de la France", mais qu'elle se "concentrerait sur la substance".
C'est essentiellement Nicolas Sarkozy qui est visé.
Alors que, selon la jolie formule du député européen UMP Alain Lamassoure, une présidence "sème ce que d'autres récolteront et récolte ce que d'autres ont semé", le président français multiplie les effets d'annonce.
"A la fin de la présidence française, je voudrais que l'Europe ait une politique de l'immigration, une politique de la défense, une politique de l'énergie, une politique de l'environnement", a-t-il déclaré le 8 janvier.
"Outrecuidance française", avait titré Le Monde.
Cela fait en effet des années que l'Union tente laborieusement de se doter d'une politique de l'immigration et de la défense et le mouvement ne sera certainement pas achevé fin 2008; quant à la politique de l'environnement, elle existe depuis des années - et la France la viole allègrement.
ACROBATIES
De même, quand Nicolas Sarkozy rend visite à des pêcheurs, samedi dernier, il leur promet de mettre à profit la présidence française pour "sortir des quotas" de pêche, alors que les ministres des Vingt-Sept viennent de confirmer ces instruments.
Ses critiques contre la Banque centrale européenne (BCE) et l'insistance avec laquelle il pousse son projet d'Union méditerranéenne ulcère aussi de nombreux pays, dont la Slovénie et l'Allemagne, qui craignent l'apparition de divisions.
La surexposition médiatique de la vie privée du président irrite également nombre de responsables européens, dont le chef du groupe socialiste au Parlement européen, Martin Schulz.
"Au lieu de mettre l'accent sur (les) défis importants, on parle de la vie privée de M. Sarkozy", a-t-il déploré.
Le commissaire européen aux Transports, Jacques Barrot, qui est pourtant issu de l'UMP, a quant à lui adressé des "conseils de méthode" qui sont autant d'avertissements implicites.
Il faut, a-t-il déclaré à quelques journalistes, "éviter les postures" et, pendant la présidence, "jouer le rôle de faiseur de compromis en évitant de privilégier les grands pays".
Les ministres français de passage à Bruxelles sont souvent obligés de corriger le tir sans paraître désavouer Sarkozy, ce qui les force à de délicats exercices d'équilibristes.
"Nous ne mettons pas en cause les quotas", a ainsi déclaré jeudi le ministre français de l'Agriculture et de la Pêche, Michel Barnier, assurant que le président voulait seulement ouvrir un débat sur la fixation de quotas pluriannuels... une proposition de longue date de la Commission européenne.
"LA FRANCE ENERVE SES PARTENAIRES"
Le ministre des Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, s'est livré à un exercice plus acrobatique encore.
La présidence française, a-t-il expliqué mercredi soir lors de ses voeux à Bruxelles, devra savoir "jouer collectif".
"Or une équipe, pour gagner, doit avoir un fond de jeu collectif, quand bien même il y aurait une star dans l'effectif", a-t-il déclaré dans une allusion limpide.
"Une présidence européenne, vous allez me dire que c'est un pléonasme. Peut-être pas en France", a-t-il dit en ajoutant: "Je lis, j'entends, que la France énerve ses partenaires."
Mais les diplomates français soulignent que, même si elle se veut officiellement modeste, la présidence française ne peut empêcher que les yeux soient déjà rivés sur la fin de 2008.
"On doit sans cesse résister à des sollicitations", explique l'un d'eux en expliquant que Paris a dû refuser les demandes pour des sommets pendant "son" semestre présidentiel.
La France a ainsi demandé au Canada que son sommet avec l'UE puisse avoir lieu sous présidence slovène. Sans succès.
Du reste, il y a un "effet d'optique" très net dû à la taille de l'appareil diplomatique de Ljubljana: la France le représente déjà dans près de 120 pays, où ses ambassades locales effectuent des démarches au nom de la présidence slovène.
En outre, les préparatifs de la présidence, qui coûtera 190 millions d'euros au contribuable français, vont bon train sous la direction de l'ambassadeur Claude Blanchemaison.
D'importants travaux d'agrandissement sont en voie d'achèvement à la représentation permanente de la France à Bruxelles, où un auditorium de 150 places et trois salles à manger ont été aménagées pour accueillir les visiteurs.
Trente-cinq agents sont ou vont arriver en renfort, portant les effectifs à 230 personnes, et l'on en est à choisir les cadeaux - cravates, sacs et autres objets - que la présidence offrira aux participants aux réunions et aux journalistes.
Par Yves Clarisse Reuters
BRUXELLES (Reuters)
26 janvier 2008
*E-justice : des projets pilotes aux solutions pratiques*
***Lors d'une réunion informelle, les ministres de la justice et de l'intérieur ont discuté des futures étapes nécessaires au développement de l'E-justice.
Au cours de la période à venir, la Présidence se focalisera de manière accélérée sur des projets concrets, capables de donner des résultats tangibles. Le Portail européen de la justice illustre parfaitement un tel projet."La démocratisation de la technologie de l'information a mis en évidence chez nos citoyens un intérêt accru pour les services électroniques, y compris dans le domaine de la justice.
Il est de notre devoir de réagir à cette tendance et d'offrir aux citoyens de l'UE de tels services également dans le domaine de la justice," a fait remarquer pendant la discussion le Président du Conseil de la justice et des affaires intérieures, M. Šturm.En outre, les ministres ont débattu des possibilités offertes aux utilisateurs par le projet du Portail européen de la justice.
Ledit portail sera le point clé de l'accès aux informations juridiques, aux institutions juridiques et administratives, aux registres, aux bases de données et aux autres services afin d'accélérer la gestion des affaires quotidiennes des citoyens, des experts juridiques et des autres experts, de même que des employés et des autres entités relevant du milieu de la justice européenne.Actuellement, les activités de l'E-justice se développent dans plusieurs domaines prioritaires.
Le groupe chargé de la mise en place du Portail européen de la justice a été désigné; dans sa première phase, sa tâche sera d'interconnecter dans le cadre du Portail, non seulement les registres de faillites, mais aussi les autres registres des États membres, notamment les registres commerciaux et les registres fonciers.
Le projet le plus avancé actuellement est celui de l'interconnexion des dossiers criminels.
En outre, l'incitation à une utilisation élargie des vidéoconférences concernant les affaires juridiques transfrontalières est envisagée pour faciliter les nouvelles formes de coopération entre les tribunaux et les autres institutions en tant que parties dans les procès (par ex.: l'audition des témoins, des experts, etc.).
Le Projet de l'ordre de paiement européen et sa version électronique sont, eux aussi, en cours de réalisation.Le président de la réunion, M. Šturm, a remercié ses homologues pour les efforts investis par les États membres dans le processus d'informatisation du domaine de la justice. "Il n'y a presque aucun projet ou un seul des États membres ne soit pas impliqué, et, à ce propos, nous sommes reconnaissants à chaque État, en particulier.
Quoi qu'il en soit, il y a lieu de souligner que les activités concernant l'ensemble des projets nécessitent un haut degré de coordination, de même que des efforts à titre personnel".
Par la suite, les ministres ont débattu du calendrier d'ouverture au public du Portail de la justice. Ils se sont accordés que la mise en place du Portail devrait commencer par un projet pilote, et de l'ouvrir au public avec un choix limité des prestations dans une échéance relativement rapprochée de 24 mois, de même que d'effectuer au préalable un réexamen de l'échéance fixée, dans les 12 mois suivant son démarrage.
Les ministres ont été d'accord que le système de l'e-justice et le Portail européen de la justice devraient se développer de manière décentralisée. Malgré cela, un certain degré de coordination par une instance centrale s'avère nécessaire, ce qui pourra accélérer le processus de coordination à l'égard de ses aspects organisationnel, du contenu et technique.
En outre, un développement réussi du système de l'e-justice nécessite un financement continu tant au niveau national que celui de l'UE. Pour cette raison, les ministres invitent la Commission européenne à étudier la question du financement et à proposer d'éventuelles nouvelles solutions d'assurance des fonds pour les projets dits horizontaux, tel qu'est le Portail européen de la justice.
Notamment, ces derniers couvrent tant le domaine du droit civil que celui du droit pénal. Cependant, en raison de la nature horizontale de ces projets, des blocages financiers peuvent survenir.
À la fin de cette réunion, M. Šturm a invité tous les participants à assister à la Conférence internationale E-justice et E-droit que la Présidence slovène organisera entre le 1er et le 3 juin 2008 à Portorož.
Les thèmes de ladite Conférence seront les suivants:• l'échange d'expériences et le renforcement de l'efficacité dans le domaine des systèmes juridiques nationaux,• l'échange d'expériences sur les tendances mondiales actuelles de l'E-justice,• l'interconnexion des services et l'échange des systèmes d'E-justice à l'échelle de l'UE,• la présentation de services juridiques de pointe, appuyés par la technologie d'information et de communications (TIC),• l'échange d'expériences et la gestion de données juridiques (E-droit).
UE
Au cours de la période à venir, la Présidence se focalisera de manière accélérée sur des projets concrets, capables de donner des résultats tangibles. Le Portail européen de la justice illustre parfaitement un tel projet."La démocratisation de la technologie de l'information a mis en évidence chez nos citoyens un intérêt accru pour les services électroniques, y compris dans le domaine de la justice.
Il est de notre devoir de réagir à cette tendance et d'offrir aux citoyens de l'UE de tels services également dans le domaine de la justice," a fait remarquer pendant la discussion le Président du Conseil de la justice et des affaires intérieures, M. Šturm.En outre, les ministres ont débattu des possibilités offertes aux utilisateurs par le projet du Portail européen de la justice.
Ledit portail sera le point clé de l'accès aux informations juridiques, aux institutions juridiques et administratives, aux registres, aux bases de données et aux autres services afin d'accélérer la gestion des affaires quotidiennes des citoyens, des experts juridiques et des autres experts, de même que des employés et des autres entités relevant du milieu de la justice européenne.Actuellement, les activités de l'E-justice se développent dans plusieurs domaines prioritaires.
Le groupe chargé de la mise en place du Portail européen de la justice a été désigné; dans sa première phase, sa tâche sera d'interconnecter dans le cadre du Portail, non seulement les registres de faillites, mais aussi les autres registres des États membres, notamment les registres commerciaux et les registres fonciers.
Le projet le plus avancé actuellement est celui de l'interconnexion des dossiers criminels.
En outre, l'incitation à une utilisation élargie des vidéoconférences concernant les affaires juridiques transfrontalières est envisagée pour faciliter les nouvelles formes de coopération entre les tribunaux et les autres institutions en tant que parties dans les procès (par ex.: l'audition des témoins, des experts, etc.).
Le Projet de l'ordre de paiement européen et sa version électronique sont, eux aussi, en cours de réalisation.Le président de la réunion, M. Šturm, a remercié ses homologues pour les efforts investis par les États membres dans le processus d'informatisation du domaine de la justice. "Il n'y a presque aucun projet ou un seul des États membres ne soit pas impliqué, et, à ce propos, nous sommes reconnaissants à chaque État, en particulier.
Quoi qu'il en soit, il y a lieu de souligner que les activités concernant l'ensemble des projets nécessitent un haut degré de coordination, de même que des efforts à titre personnel".
Par la suite, les ministres ont débattu du calendrier d'ouverture au public du Portail de la justice. Ils se sont accordés que la mise en place du Portail devrait commencer par un projet pilote, et de l'ouvrir au public avec un choix limité des prestations dans une échéance relativement rapprochée de 24 mois, de même que d'effectuer au préalable un réexamen de l'échéance fixée, dans les 12 mois suivant son démarrage.
Les ministres ont été d'accord que le système de l'e-justice et le Portail européen de la justice devraient se développer de manière décentralisée. Malgré cela, un certain degré de coordination par une instance centrale s'avère nécessaire, ce qui pourra accélérer le processus de coordination à l'égard de ses aspects organisationnel, du contenu et technique.
En outre, un développement réussi du système de l'e-justice nécessite un financement continu tant au niveau national que celui de l'UE. Pour cette raison, les ministres invitent la Commission européenne à étudier la question du financement et à proposer d'éventuelles nouvelles solutions d'assurance des fonds pour les projets dits horizontaux, tel qu'est le Portail européen de la justice.
Notamment, ces derniers couvrent tant le domaine du droit civil que celui du droit pénal. Cependant, en raison de la nature horizontale de ces projets, des blocages financiers peuvent survenir.
À la fin de cette réunion, M. Šturm a invité tous les participants à assister à la Conférence internationale E-justice et E-droit que la Présidence slovène organisera entre le 1er et le 3 juin 2008 à Portorož.
Les thèmes de ladite Conférence seront les suivants:• l'échange d'expériences et le renforcement de l'efficacité dans le domaine des systèmes juridiques nationaux,• l'échange d'expériences sur les tendances mondiales actuelles de l'E-justice,• l'interconnexion des services et l'échange des systèmes d'E-justice à l'échelle de l'UE,• la présentation de services juridiques de pointe, appuyés par la technologie d'information et de communications (TIC),• l'échange d'expériences et la gestion de données juridiques (E-droit).
UE
***Des bus réservés aux femmes : Mexique***
***En réponse à des plaintes d'associations de femmes, la capitale mexicaine a mis à disposition des autobus «Exclusivo damas», réservés aux femmes.
Le pelotage et le harcèlement verbal sont une réalité exaspérante pour les femmes qui empruntent les transports publics à Mexico, utilisés chaque jour par quelque 22 millions de passagers. Certains hommes traitent les femmes si mal que des wagons de métro leur sont depuis longtemps réservées aux heures de pointe, la police se chargeant de séparer les usagers des deux sexes sur les quais.
Et depuis cette semaine, la capitale mexicaine, l'une des plus grandes villes du monde, applique également ce principe à son service de bus, de loin le moyen de transport le plus usité. En réponse à des plaintes d'associations de femmes, elle a mis à disposition des autobus «Exclusivo damas», réservés aux femmes, et signalés par des panneaux, roses, bien sûr...
Si les femmes semblent ravies, certains hommes obligés d'attendre quelques minutes de plus ont manifesté leur colère, et d'autres sont montés en dépit des panneaux.
La mesure a en tout cas changé les habitudes des femmes qui prennent le bus. Hier, sur l'avenue Reforma, les passagères d'un des véhicules «Exclusivo damas» ont pu passer la majeure partie de leur trajet à bavarder ou à se maquiller, au lieu de s'épuiser à repousser des hommes leur portant une attention qu'elles ne recherchaient pas.
Et quand un homme est monté par erreur, elles ont aussitôt commencé à le taquiner. «C'est un monsieur! Il devrait descendre», a lancé Yolanda Altamirano, 64 ans.
Le monsieur a rougi, bafouillé des excuses, puis a ignoré les railleries avant de finir par descendre plusieurs arrêts plus loin.
«Maintenant, il sait comment les femmes se sentent», a estimé Yolanda Altamirano, pas le moins du monde désolée de lui en avoir fait voir de toutes les couleurs.
Les autobus uniquemement réservés aux femmes empruntent pour le moment trois itinéraires très fréquentés dans la journée, mais la ville envisage d'en ajouter 15 en avril, d'après Ariadna Montiel, qui dirige le service des bus. «Les femmes demandaient ce service en raison du harcèlement sexuel, particulièrement le pelotage et les regards concupiscents», explique-t-elle.
Si certains hommes se sont plaints de devoir attendre plus longtemps l'arrivée d'un bus, les femmes, dit-elle, sont «vraiment heureuses. Nous recevons beaucoup de courriels et de lettres de leur part».
Juliana Romero, une secrétaire de 49 ans, juge ainsi «fantastique» de ne pas devoir voyager à côté d'hommes. «Quand le bus est bondé, il y aura inévitablement un homme lubrique qui viendra vous embêter», confie-t-elle.
Mexico n'est pas le seul endroit de la planète où des moyens de transport sont uniquement réservés aux femmes. Cette disposition est en vigueur dans des bus ou des métros en Inde, au Brésil et au Japon notamment. La capitale mexicaine a fini par adopter cette mesure face aux plaintes relatives à une discrimination envers les femmes, précise Ariadna Montiel.
Si sept femmes seulement se sont plaintes l'an dernier, Mme Montiel souligne que le nombre des délits a été probablement beaucoup plus élevé, car les Mexicaines protestent rarement ouvertement contre le harcèlement sexuel.
Certaines femmes, comme Maria Elena Sanchez, ont appris à faire face aux attitudes inconvenantes. Cette quadragénaire explique avoir toujours une épingle de couture en guise de protection, afin de «pouvoir se défendre» contre des hommes «grossiers». Et ajoute avoir dû s'en servir à deux reprises au cours de ce seul mois.
Voyager en compagnie de femmes, note-t-elle, lui permet de se sentir plus en sécurité, et de se détendre un peu sur le chemin du travail. «Je ne pense pas que j'utiliserai l'épingle dans ces bus», remarque-t-elle en gloussant.
Olga R. Rodriguez
Associated Press (AP)
25/01/2008
*Photo : AP
samedi, janvier 26, 2008
***Janez Janša, Premier ministre slovène: l'UE et l'ONU ont des priorités communes***
***Janez Janša, premier ministre de la République de Slovénie et président du Conseil de l'UE, a rencontré hier, à Brdo pri Kranju, Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, en visite de deux jours en Slovénie.
Après leur entretien, le premier ministre slovène a souligné que la visite du Secrétaire général se déroulait à un moment propice, et s’est dit convaincu qu’elle contribuerait à ce que, à l’avenir, les défis communs puissent être relevés plus rapidement et plus efficacement.
Le premier ministre, Janez Janša, s’est dit satisfait de la visite en Slovénie du Secrétaire général des Nations Unies alors que son pays assumait la présidence du Conseil de l'Union européenne, les deux organisations ayant beaucoup de priorités en commun.
L'Union européenne est un membre important de l'Organisation, a déclaré le premier ministre ; elle contribue notamment à hauteur de près de 40 % aux potentiels des missions de la paix et elle participe activement à de nombreuses autres actions prioritaires de l'organisation internationale. La discussion entre Janez Janša et Ban Ki-moon a porté principalement sur leurs priorités communes.
Lors de la conférence de presse, qui a suivi l'entretien, le premier ministre slovène a déclaré que parmi ces priorités figurait la lutte contre les changements climatiques, étant donné que l'Organisation des Nations Unies était le seul cadre existant au sein duquel le monde puisse relever efficacement ce défi. « Le paquet énergie et climat que la Commission européenne a présenté, il y a deux jours, pour ouvrir un large débat, est la contribution concrète de l'Union européenne à la lutte contre les changements climatiques. Le paquet apporte des solutions que l’Union a l’intention de mettre en œuvre dans les Etats membres.
Elle proposera également certaines de ces solutions à ses partenaires dans un dialogue global, pour chercher des solutions aux défis de l’après Kyoto », a encore affirmé le premier ministre slovène et président du Conseil de l’Union européenne.Parmi les priorités communes, Janez Janša a encore souligné le dialogue interculturel, pour lequel de nombreuses activités ont déjà été mises en place, et les défis posés par la région des Balkans occidentaux, avec surtout la question du futur statut du Kosovo. « Hormis les solutions de principe sur lesquelles il faudra travailler davantage, une série de questions concrètes liées au déploiement d'une mission commune de la PESD au Kosovo nécessite toute notre attention.
Il ne s’agit pas uniquement d’un transfert de certaines compétences, mais avant tout de favoriser l’intérêt commun en assurant à toute la population du Kosovo et de la région des Balkans occidentaux la paix, la sécurité et un avenir stable », a expliqué Janez Janša.Le premier ministre slovène, Janez Janša, et le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, se sont également entretenus sur la question des missions de la paix auxquelles participe l’Union européenne. A ce propos, des décisions seront prises dans les semaines à venir, en particulier sur la situation au Soudan et au Tchad.
UE
24/01/2008
vendredi, janvier 25, 2008
***L'Asile & l'Avenir des politiques européennes dans le domaine des affaires intérieures... : UE***
***Les ministres des affaires intérieures de l'UE s’entretiennent sur l'asile et sur l'avenir des politiques européennes dans le domaine des affaires intérieures :
M. Dragutin Mate, ministre slovène de l’intérieur, qui préside actuellement le Conseil des affaires intérieures de l’UE, a mené, aujourd’hui à Brdo pri Kranju, la première réunion ministérielle informelle organisée par la présidence slovène.
Dans la matinée, les ministres des affaires intérieures se sont entretenus, pour la première fois dans un tel cadre, sur le rapport intérimaire de la haute commission consultative pour l’avenir des politiques européennes dans le domaine des affaires intérieures après 2010 (le groupe « Future »). La deuxième partie de la réunion de la matinée était consacrée à la coopération pratique en matière d'asile.
M.Mate a fait la déclaration suivante: « Aujourd’hui nous avons d’abord discuté des orientations possibles pour la mise en œuvre d’une politique de sécurité, qui est de prime importance pour l'avenir de tous les citoyens de l'UE.
Nos discussions ont été très intéressantes et constructives; la pertinence des idées exprimées lors de cette réunion sera fort utile pour la préparation du projet du futur programme, plus particulièrement dans les domaines de l’échange d’informations, des migrations, de la politique des visas, de la gestion des frontières et des relations extérieures à l’égard des questions de sécurité. »Lors des quatre réunions du groupe jusqu'à présent organisées, les ministres des actuel et prochain trios présidentiels et le Vice-président de la Commission européenne, M. Franco Frattini, ont débattu des différents aspects et de l’avenir des politiques relatives aux affaires intérieures après l’expiration du Programme de la Haye.
La discussion d’aujourd’hui s’est concentrée sur un échange intensif de points de vue sur les modalités et les structures susceptibles de favoriser, à l’avenir, un échange efficace d'informations dans le cadre de la coopération entre les organes de poursuite pénale et les polices, aux niveaux national et européen ainsi qu’avec les pays tiers. Selon les ministres, les migrations représentent un défi pour l’UE; la gestion intégrée des frontières par l’intermédiaire d’une politique commune des visas est l'approche appropriée pour pouvoir y répondre. A cet égard, la mise en place d’une plus grande sécurité dans les pays tiers joue aussi un rôle important.M. Mate a souligné qu’il s’agissait « d’une discussion sérieuse dont l’objectif était d’élaborer des propositions de mesures stratégiques au sein de l'espace de liberté, de sécurité et de justice, celles-ci devant être traitées par les futures présidences et par la Commission européenne. Le groupe « Future » se réunira encore à deux reprises durant la présidence slovène pour examiner les questions de gestion des frontières, de coopération policière et de l'asile. »
Les résultats issus de cette discussion seront exploités lors de la prochaine réunion des représentants du groupe d’appui (« Sherpa ») ; un rapport final sera présenté lors de la réunion informelle du Conseil sous la présidence française, au mois de juillet de cette année.La discussion s’est poursuivie par un échange de points de vue sur la future coopération pratique entre les Etats membres en matière d'asile. « Les ministres sont d’avis qu’une coopération pratique constitue la base de l’harmonisation des intérêts nationaux et qu’elle contribuera à la mise en place d’un système européen commun d’asile, en sus de la nouvelle législation.
La politique européenne d’asile unifiée permettrait de renforcer la sécurité juridique des ressortissants des pays tiers qui viennent trouver refuge en Europe; en outre, elle empêcherait le shopping en matière d’asile ("l’asylum shopping") et réduirait l’immigration clandestine au sein de l’Union européenne, » a déclaré M. Mate.« Les ministres ont également soutenu la poursuite des activités pour la mise en place du Bureau d'appui européen. » Un tel bureau pourrait assurer une coopération pratique efficace en matière d’asile. Restent encore à définir dans les détails, les fonctions, les compétences, l’organisation et la structure financière de cet organe.Les ministres ont également exprimé leur soutien à l'échange d'informations sur les pays d'origine. A cet effet, la Commission européenne a proposé de mettre en place un portal commun destiné à l'échange d'informations sur les pays d'origine.
UE
*** LE MEDEF : Film documentaire "Silence dans la Vallée"...*** France
***Le MEDEF a organisé le 14 janvier 2008 une projection débat du film documentaire de Marcel Trillat : Silence dans la Vallée.
mercredi, janvier 23, 2008
***Le ministre de l’économie, Andrej Vizjak, présente les priorités de la présidence slovène dans le domaine de la politique commerciale extérieure***
***Le ministre de l'économie, M. Andrej Vizjak, a, aujourd’hui à Bruxelles, présenté au Parlement européen les priorités de la présidence slovène dans le domaine de la politique commerciale :
Selon lui, la priorité de la Slovénie en matière de politique commerciale consistera à clôturer avec succès les négociations de Doha au sein de l'OMC en 2008.« La Slovénie assume la présidence du Conseil de l'UE au moment où les négociations sur l'agenda pour le développement de Doha sont arrivées à un tournant, » a affirmé le ministre slovène de l’économie, M. Andrej Vizjak, lors de son discours devant les membres du Parlement européen. « Selon nous, il est possible de trouver un accord sur le contenu des négociations même avant Pâques ; nous ferons tout notre possible pour atteindre cet objectif. »
Le ministre a également affirmé que l'Union européenne poursuivra ses efforts pour parvenir à un accord étendu, équilibré et ambitieux. Cet accord doit, en effet, répondre aux besoins et aux inquiétudes des pays en voie de développement – en particulier des pays les moins développés.Parallèlement aux négociations de Doha, les accords bilatéraux sur le libre-échange et les négociations avec les pays tiers représentent « de nouvelles opportunités pour renforcer la compétitivité de l'UE au sein d'une économie mondiale », a affirmé M. Vizjak.
Sur ce point, il a mis en avant les négociations entamées au premier semestre de l'année dernière avec la Corée, l'Inde, l'ANASE, la Communauté andine et l'Amérique centrale, ainsi qu'avec le Gulf Cooperation Coucil, EUROMED, le Mercosur et les Balkans occidentaux.En outre, M. Vizjak s'est félicité du succès des négociations de l'Ukraine pour son adhésion à l'OMC, s'exprimant également sur les négociations ouvertes avec la Russie.Il a ensuite évoqué la stratégie d'accès aux marchés, élément clé de la communication « l'Europe dans le monde » élaborée par la Commission européenne.
Dans ce contexte, « la présidence slovène participera de manière active à la promotion des activités prévues dans le cadre du partenariat entre la Commission européenne, les États membres et le monde économique, encourageant surtout les petites et moyennes entreprises et les États membres à s'investir eux mêmes dans ce partenariat, » a-t-il insisté.En ce qui concerne le commerce et le développement, le ministre slovène a insisté sur les accords de partenariat économique : il a assuré que la Slovénie encouragera la conclusion d’accords intégraux sur le développement avec l’ensemble des six régions et dans tous les domaines de son mandat. La présidence slovène s’efforcera, en outre, de faire adopter, le plus rapidement possible, le règlement sur le système de préférences généralisé (SPG) pour 2009-2011.
Enfin, le ministre s'est exprimé sur les relations bilatérales entre l'UE et les Etats-Unis, et l’UE et la Chine, et sur l'actualité dans le domaine de la politique commerciale.
UE
mardi, janvier 22, 2008
***CEREMONIE DES VOEUX DE ROGER KAROUTCHI : CONSEIL REGIONAL D'ILE DE FRANCE***
*Le chef de file de l’opposition au Conseil régional d’Ile-de-France, Roger Karoutchi (UMP), a estimé lundi soir que "depuis dix ans, la région Ile-de-France est dans une situation de plus en plus catastrophique", appelant à "changer la donne" lors des prochaines élections*
*Roger KAROUTCHI : Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement*
Morgane BRAVO & Françoise de PANAFIEU
*Photos : Morgane BRAVO
*Roger KAROUTCHI : Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement*
Morgane BRAVO & Françoise de PANAFIEU
*Photos : Morgane BRAVO
dimanche, janvier 20, 2008
***MUNICIPALES-CANTONALES 2008 : LES ASSOCIATIONS S'ENGAGENT ! »CPCA...***
***Un plateau exceptionnel au Palais Brongniart à Paris, le 19 janvier 2008 !
Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Ministre de la Santé de la jeunesse et des sports,
ouvrit la journée dès 9h30 pour donner les grands axes de la politique associative du gouvernement et répondre aux questions du président de la CPCA sur les constats et propositions associatives pour un moment important du dialogue Etat – mouvement associatif organisé.
*2 tables rondes en matinée ont réuni des responsables associatifs nationaux et locaux, des élus et fonctionnaires des collectivités locales, des « grands témoins » dont Jean-Pierre Worms, président de la Fonda et Colas Amblard d’ISBL Consultant.
*Ces tables rondes étaient animées par les partenaires presses de l'CPCA, Nicolas Braemer de la Lettre du Cadre territorial et Philippe Frémeaux d’Alternatives économiques.
*4 grands chefs d’entreprise de l’économie sociale ont témoigné également de leurs valeurs et de leurs pratiques pour soutenir le monde associatif, au lendemain de la manifestation nationale du secteur à la mutualité qui réunissait prés d’un millier de participants.
**La session de l’après-midi fut ouverte par des témoignages de responsables associatifs européens (Suède, Allemagne, Espagne…) dont Oliver Henman envoyé spécial du National Council of voluntary organisations (NCVO) britannique.
Viviane Tchernonog présenta ensuite une synthèse des résultats de l’enquête 2005-2007du CNRS sur le poids et l’évolution de la vie associative en France.
*Le grand débat a réuni Yves CENSI, Député, secrétaire national chargé des associations à l’UMP ; François LAMY, Maire de Palaiseau, président de la communauté d’agglomération du plateau de Saclay (PS).
*Enfin, 3 interventions ont cloturé cette journée avec Claudy LEBRETON, Président de l’Assemblée des départements de France ; Patrick VIVERET, Magistrat à la Cour des comptes, philosophe et essayiste, auteur notamment du fameux rapport « reconsidérer la richesse » en 2002 ; enfin Jacques HENRARD, président de la CPCA pour les perspectives politiques du mouvement associatif organisé dans le cadre des prochaines échéances électorales.
Claudy LEBRETON
Président de l’Assemblée des départements de France
Jacques HENRARD
Président de la conférence permanente des coordinations associatives
*Un grand jeu animait la journée et permettait de départager les plus fins connaisseurs du monde associatif !
*Photos : Morgane BRAVO
Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Ministre de la Santé de la jeunesse et des sports,
ouvrit la journée dès 9h30 pour donner les grands axes de la politique associative du gouvernement et répondre aux questions du président de la CPCA sur les constats et propositions associatives pour un moment important du dialogue Etat – mouvement associatif organisé.
*2 tables rondes en matinée ont réuni des responsables associatifs nationaux et locaux, des élus et fonctionnaires des collectivités locales, des « grands témoins » dont Jean-Pierre Worms, président de la Fonda et Colas Amblard d’ISBL Consultant.
*Ces tables rondes étaient animées par les partenaires presses de l'CPCA, Nicolas Braemer de la Lettre du Cadre territorial et Philippe Frémeaux d’Alternatives économiques.
*4 grands chefs d’entreprise de l’économie sociale ont témoigné également de leurs valeurs et de leurs pratiques pour soutenir le monde associatif, au lendemain de la manifestation nationale du secteur à la mutualité qui réunissait prés d’un millier de participants.
**La session de l’après-midi fut ouverte par des témoignages de responsables associatifs européens (Suède, Allemagne, Espagne…) dont Oliver Henman envoyé spécial du National Council of voluntary organisations (NCVO) britannique.
Viviane Tchernonog présenta ensuite une synthèse des résultats de l’enquête 2005-2007du CNRS sur le poids et l’évolution de la vie associative en France.
*Le grand débat a réuni Yves CENSI, Député, secrétaire national chargé des associations à l’UMP ; François LAMY, Maire de Palaiseau, président de la communauté d’agglomération du plateau de Saclay (PS).
*Enfin, 3 interventions ont cloturé cette journée avec Claudy LEBRETON, Président de l’Assemblée des départements de France ; Patrick VIVERET, Magistrat à la Cour des comptes, philosophe et essayiste, auteur notamment du fameux rapport « reconsidérer la richesse » en 2002 ; enfin Jacques HENRARD, président de la CPCA pour les perspectives politiques du mouvement associatif organisé dans le cadre des prochaines échéances électorales.
Claudy LEBRETON
Président de l’Assemblée des départements de France
Jacques HENRARD
Président de la conférence permanente des coordinations associatives
*Un grand jeu animait la journée et permettait de départager les plus fins connaisseurs du monde associatif !
*Photos : Morgane BRAVO
jeudi, janvier 17, 2008
***Mouvement Européen-France : « Valeurs, traités, la Pologne est-elle de retour en Europe ? »***
***Petit Déjeuner / Conférence :
« Valeurs, traités,
la Pologne est-elle de retour en Europe ? »
autour de Son Excellence
M. Tomasz Orłowski
Ambassadeur de Pologne en France
&
Sylvie Goulard
Présidente du Mouvement Européen-France
Le Mercredi 16 janvier 2008
au Sénat / Palais du Luxembourg
***Conférence : Très intéressante***
*Photo : Morgane BRAVO
mercredi, janvier 16, 2008
***La carrière politique de Tony Blair est loin d'être finie***
***"Depuis qu'il a accepté le travail le plus difficile du monde, celui d'envoyé international pour la paix au Moyen-Orient, M. Blair (ancien Premier ministre britannique) était invisible", note le journaliste Gordon Rayner. "Mais ce mois-ci, Tony Blair entame un retour qui, si tout se passe comme prévu, le verra couronné premier président de l'Union européenne d'ici 12 mois - ce qui fera de lui, dans les faits, le chef de Gordon Brown. (...) M. Blair pourra bientôt être plus puissant que jamais. Gagner la présidence de l'UE le mettrait au coeur non seulement de la politique européenne mais aussi des affaires du monde. Il serait en mesure de peser sur des sujets majeurs comme la lutte contre le changement climatique et pourra passer son temps à organiser de grands sommets avec d'autres grands dirigeants. Et au cas où cette perspective n'augmente pas assez la pression artérielle de M. Brown, M. Blair a annoncé cette semaine qu'il rejoint les rangs des super-riches en devenant conseiller à mi-temps chez la banque américaine JP Morgan Chase pour un salaire de 2,65 millions d'euros par an."
The Irish Independent (Irlande): *Lien ci-dessus!
Courrier International
The Irish Independent (Irlande): *Lien ci-dessus!
Courrier International
***Traité européen: l'Assemblée nationale donne son feu vert à la révision de la Constitution***
***Le vote de la révision de la Constitution, préalable à la ratification du traité européen de Lisbonne, va intervenir mercredi après-midi à l'Assemblée.
Lors de l'examen des amendements mardi soir, les députés ont notamment repoussé sine die la reconnaissance des langues régionales.
Au premier jour du processus de ratification du traité de Lisbonne, auquel il a finalement choisi de ne pas s'opposer, le Parti socialiste a mis ses divisions sur l'Europe sous le boisseau, mardi à l'Assemblée nationale.
"Nous sommes pour le traité. Nous sommes pour le référendum", devait rappeler mardi soir le président du groupe PS Jean-Marc Ayrault lors du débat sur la révision de la Constitution, préalable à la ratification du traité de Lisbonne par le Parlement.
"Les députés socialistes voteront le traité. Mais pour marquer notre désaccord avec la procédure choisie par le président de la République, nous déposerons une motion référendaire et nous nous abstiendrons sur cette révision constitutionnelle", a ajouté M. Ayrault, qui avait pourtant appelé la semaine dernière les parlementaires à boycotter la réunion du Congrès.
Cette nouvelle position, qui se veut de compromis, continue de diviser le PS. L'ex-ministre Jack Lang a indiqué qu'il voterait deux fois oui, à la révision de la Constitution et au traité. D'autres voteront en revanche non à la révision car s'abstenir "ça laisse les mains libres à Nicolas Sarkozy", selon Henri Emmanuelli.
La voie choisie par le PS lui a attiré les sarcasmes de la majorité: "comment peut-on dire oui au traité de Lisbonne et non à la révision constitutionnelle sans laquelle ce traité ne pourra jamais voir le jour ?", s'est interrogé le président UMP de la délégation pour l'Union européenne, Pierre Lequiller.
A la demande de référendum, le gouvernement et la majorité ont répondu que tous les pays membres de l'UE -sauf l'Irlande- avaient choisi la voie parlementaire pour ratifier le traité de Lisbonne. "76% des citoyens allemands, 75% des Britanniques, 72% des Italiens, 65% des Espagnols sont favorables au référendum", a répondu le communiste Alain Bocquet en défendant une motion de procédure sans surprise rejetée.
Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé "une manipulation médiatico-politique sans précédent" en demandant également un référendum dans une motion de procédure qui n'avait pas plus de chances de prospérer.
Dans son discours, François Fillon a rappelé qu'en son temps, il s'était lui aussi opposé à un traité européen, celui de Maastricht en 1992, quand l'actuel Premier ministre était proche de Philippe Séguin.
"Je suis de ceux qui furent hostiles au traité de Maastri cht car les avancées économiques n'étaient pas à mon sens équilibrées par des avancées politiques", a rappelé M. Fillon. "Aujourd'hui, c'est ce déséquilibre que nous cherchons avec le traité de Lisbonne à combler, en clarifiant et en renforçant le fonctionnement politique de l'Union", a ajouté M. Fillon. "Ce traité simplifié fait la synthèse entre les attentes de ceux qui votèrent non en 2005 et ceux qui votèrent oui", selon M. Fillon.
"Ce n'est plus une Constitution mais un complément et une amélioration des traités exitants", a-t-il ajouté. "La concurrence libre et non faussée, qui avait été critiquée en tant qu'objectif de l'Union dans le projet de 2005, n'est plus un objectif de l'Europe mais un simple moyen". "Le rôle des parlements nationaux est renforcé", a-t-il lancé, énonçant d'autres mesures: président du Conseil européen élu pour deux ans et demi renouvelable, haut représentant pour les Affaires étrangères, un "cadre ambitieux pour la Défense européenne", "processus de décision plus démocratique".
Par Par Samir TOUNSI AFP -
Mercredi 16 janvier
(AFP)
Lors de l'examen des amendements mardi soir, les députés ont notamment repoussé sine die la reconnaissance des langues régionales.
Au premier jour du processus de ratification du traité de Lisbonne, auquel il a finalement choisi de ne pas s'opposer, le Parti socialiste a mis ses divisions sur l'Europe sous le boisseau, mardi à l'Assemblée nationale.
"Nous sommes pour le traité. Nous sommes pour le référendum", devait rappeler mardi soir le président du groupe PS Jean-Marc Ayrault lors du débat sur la révision de la Constitution, préalable à la ratification du traité de Lisbonne par le Parlement.
"Les députés socialistes voteront le traité. Mais pour marquer notre désaccord avec la procédure choisie par le président de la République, nous déposerons une motion référendaire et nous nous abstiendrons sur cette révision constitutionnelle", a ajouté M. Ayrault, qui avait pourtant appelé la semaine dernière les parlementaires à boycotter la réunion du Congrès.
Cette nouvelle position, qui se veut de compromis, continue de diviser le PS. L'ex-ministre Jack Lang a indiqué qu'il voterait deux fois oui, à la révision de la Constitution et au traité. D'autres voteront en revanche non à la révision car s'abstenir "ça laisse les mains libres à Nicolas Sarkozy", selon Henri Emmanuelli.
La voie choisie par le PS lui a attiré les sarcasmes de la majorité: "comment peut-on dire oui au traité de Lisbonne et non à la révision constitutionnelle sans laquelle ce traité ne pourra jamais voir le jour ?", s'est interrogé le président UMP de la délégation pour l'Union européenne, Pierre Lequiller.
A la demande de référendum, le gouvernement et la majorité ont répondu que tous les pays membres de l'UE -sauf l'Irlande- avaient choisi la voie parlementaire pour ratifier le traité de Lisbonne. "76% des citoyens allemands, 75% des Britanniques, 72% des Italiens, 65% des Espagnols sont favorables au référendum", a répondu le communiste Alain Bocquet en défendant une motion de procédure sans surprise rejetée.
Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé "une manipulation médiatico-politique sans précédent" en demandant également un référendum dans une motion de procédure qui n'avait pas plus de chances de prospérer.
Dans son discours, François Fillon a rappelé qu'en son temps, il s'était lui aussi opposé à un traité européen, celui de Maastricht en 1992, quand l'actuel Premier ministre était proche de Philippe Séguin.
"Je suis de ceux qui furent hostiles au traité de Maastri cht car les avancées économiques n'étaient pas à mon sens équilibrées par des avancées politiques", a rappelé M. Fillon. "Aujourd'hui, c'est ce déséquilibre que nous cherchons avec le traité de Lisbonne à combler, en clarifiant et en renforçant le fonctionnement politique de l'Union", a ajouté M. Fillon. "Ce traité simplifié fait la synthèse entre les attentes de ceux qui votèrent non en 2005 et ceux qui votèrent oui", selon M. Fillon.
"Ce n'est plus une Constitution mais un complément et une amélioration des traités exitants", a-t-il ajouté. "La concurrence libre et non faussée, qui avait été critiquée en tant qu'objectif de l'Union dans le projet de 2005, n'est plus un objectif de l'Europe mais un simple moyen". "Le rôle des parlements nationaux est renforcé", a-t-il lancé, énonçant d'autres mesures: président du Conseil européen élu pour deux ans et demi renouvelable, haut représentant pour les Affaires étrangères, un "cadre ambitieux pour la Défense européenne", "processus de décision plus démocratique".
Par Par Samir TOUNSI AFP -
Mercredi 16 janvier
(AFP)
lundi, janvier 14, 2008
*L'Europe continue de cristalliser le malaise du PS* France
***La réunion habituelle du groupe socialiste, prévue mardi 15 janvier, à l'Assemblée nationale, représente l'ultime chance, pour le PS, d'établir une ligne de conduite commune et de sortir de la confusion sur le traité européen. La cacophonie règne dans ses rangs depuis que Jean-Marc Ayrault a annoncé, le 8 janvier, son souhait que les parlementaires du PS boycottent le Congrès qui doit approuver la révision constitutionnelle. Selon le "patron" des députés socialistes, il s'agit de marquer la désapprobation face au refus de Nicolas Sarkozy d'organiser un référendum pour la ratification du traité européen adopté à Lisbonne.
L'Assemblée devait commencer, mardi, l'examen du projet de loi constitutionnelle préalable à la ratification du traité. Après avoir été votée dans chacune des deux chambres, la révision constitutionnelle autorisant la France à "participer à l'Union européenne dans les conditions prévues par le traité de Lisbonne" sera ensuite soumise au Parlement réuni en Congrès, à Versailles, le 4 février. Si elle y recueille une majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés, la voie sera alors ouverte pour la ratification du traité.
Le PS reste, dans sa majorité, favorable à son adoption, ainsi qu'en a décidé le bureau national du 6 novembre 2007. Mais la proposition de boycotter le congrès, émise avant que le groupe en discute, ranime les vieilles querelles. D'autant plus que, quelques heures plus tard, le premier secrétaire du PS, François Hollande, confirmait à son tour qu'il n'avait pas l'intention de se rendre à Versailles, installant ainsi l'idée que ce choix serait la position officielle du PS. M. Hollande a toutefois amorcé un premier recul, dimanche 13 janvier, en indiquant que la décision n'était pas prise.
Depuis cette annonce de M. Ayrault, les prises de position contradictoires se sont multipliées. Le plus prompt a été Henri Emmanuelli, qui a immédiatement adressé un courrier à ses collègues pour les presser de ne pas s'en tenir à une attitude qu'il qualifie de "duplicité". Pour le député des Landes, opposé à l'adoption du traité européen, le seul moyen juridique d'obtenir l'organisation d'un référendum est de rejeter la modification constitutionnelle préalable. Or, son adoption devant être acquise par une majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés, ne pas se rendre à Versailles revient à laisser le champ libre aux partisans du oui. Lui ira donc à Versailles, mais pour voter non.
Même chose pour Laurent Fabius, qui considère le boycott de Versailles comme une "esquive". "Je ne comprends pas cette position", déplore le député de Seine-Maritime. Tout comme David Assouline, proche de Ségolène Royal, bien que le sénateur de Paris soit favorable à l'adoption du nouveau traité européen. De leur côté, les deux sénateurs du PS représentant les Français de l'étranger ont l'intention d'aller à Versailles, pour voter oui. Manuel Valls, député de l'Essonne, entend faire de même.
Pour sa part, Pierre Moscovici pense qu'il faudrait s'entendre pour se rendre à Versailles et ne pas prendre part au vote. A défaut, il est prêt à voter oui. Pour ne pas être en reste, Bertrand Delanoë a émis le souhait que le PS ne soit pas "ambigu" sur son soutien au traité de Lisbonne. "Si j'étais parlementaire, cela me paraîtrait logique de voter la réforme constitutionnelle", a indiqué le maire de Paris.
Le 6 novembre, le bureau national s'était, non sans mal, prononcé en faveur du traité mais il avait renoncé à trancher la question du mode de ratification. Celle-ci n'avait pourtant rien de secondaire ; en 2005, après l'échec du référendum européen, le congrès du Mans s'était achevé sur un compromis visant à exiger que tout nouveau traité européen fasse l'objet d'une consultation populaire.
Cet énième épisode de tension démontre l'incapacité de la direction du PS à exercer son autorité. Cependant, la proximité des élections municipales et les approches tactiques en vue du congrès du PS prévu à l'automne - les fabiusiens ne voulant pas compromettre un possible rapprochement avec les strauss-kahniens, et les partisans de Martine Aubry, favorables au traité de Lisbonne - pourraient contribuer à apaiser les tensions. "C'est un mauvais moment à passer. Vivement que tout ça se termine et que nous puissions passer à autre chose", se résigne Julien Dray, député de l'Essonne.
Jean-Michel Normand et Patrick Roger
Le Monde
15.01.08.
samedi, janvier 12, 2008
***FRANCE : Élève Sarkozy : peut mieux faire ***
***Le président de la République va remettre prochainement à ses ministres un bulletin de notes censé évaluer leur action. Le quotidien de la City fait de même avec lui.
Le président français Nicolas Sarkozy a demandé à un cabinet d'audit privé d'évaluer l'action de chacun des ministres du gouvernement. Voici le rapport confidentiel qu'ils ont élaboré sur le président lui-même.
Communication : 9 sur 10. NS dispose d'un incroyable talent pour faire passer ses idées auprès d'un public sceptique. C'est un communicateur né, à la hauteur d'un Bill Clinton ou d'un Tony Blair. Il a transformé les termes du débat politique.
Intelligence tactique : 8 sur 10. NS est parvenu à damer le pion à ses opposants. Il a rallié à lui les poids lourds du Parti socialiste et il fait preuve d'une grande habileté avec les syndicats. Il lui faut maintenant mettre cet avantage tactique au service d'une stratégie.
Vision stratégique : 7 sur 10. NS a identifié les principaux problèmes de la France et a exposé un projet de réforme particulièrement séduisant. Il a raison d'insister sur une réforme des marchés du travail et des biens et services. Mais il doit aussi s'attaquer aux excès de corporatisme et d'étatisme. Que recouvre sa "politique de civilisation" ?
Diplomatie : 6 sur 10. NS s'est raccommodé avec Washington, ce dont on ne peut que se féliciter. Il a également joué un rôle important dans la résolution de la crise institutionnelle européenne. Toutefois, sa position sur la question des droits de l'homme a été affaiblie par sa recherche constante d'avantages commerciaux.
Cohérence intellectuelle : 4 sur 10. La cohérence n'est pas le fort de NS. Par exemple, il accuse des fonds souverains étrangers d'investir dans un but autre qu'économique tout en demandant au fonds souverain français de faire la même chose. NS ferait bien de se replonger dans un manuel de théorie des échanges commerciaux.
Discipline budgétaire : 4 sur 10. La décision de baisse d'impôts de NS paraît plus avisée aujourd'hui que l'été dernier. Mais le président s'est privé de toute marge de manœuvre en cas de détérioration de la conjoncture.
Résultats : 3 sur 10. NS n'en est encore qu'au début de son quinquennat, mais ses efforts n'ont pas donné pour l'heure beaucoup de résultats. Le ralentissement de l'économie mondiale n'arrange rien. NS possède un goût immodéré pour les solutions gadget aux problèmes complexes. Il aurait tout intérêt à leur préférer plus souvent l'application de principes de bon sens.
Esprit d'équipe : 2 sur 10. NS a constitué une équipe talentueuse. Mais il veut jouer à tous les postes et marquer tous les points. Au niveau européen aussi, NS monopolise le ballon.
Retour sur investissement final : 6 sur 10. NS possède une énergie phénoménale et un très fort potentiel. Il a créé le climat le plus propice à une réforme de la France depuis une génération. Mais il est vite surexcité et se laisse trop facilement distraire par les feux des projecteurs. Il est temps pour NS de quitter ses habits de candidat pour endosser le costume de président et se préoccuper moins de la communication et plus de l'essentiel.
edito
Financial Times
Courrier International
11 janv. 2008
*Photo : AFP
***UE: la France prête ses diplomates...***
***Paris a mis 110 ambassades à la disposition de la présidence slovène:
DANS plus de la moitié du monde, la France assume déjà, par procuration, la présidence de l'Union européenne. Comme Ljubljana, qui assure la présidence tournante depuis le 1er janvier, ne dispose pas d'infrastructures diplomatiques suffisantes, Paris a mis 110 de ses ambassades à sa disposition. De Bogota à Katmandou, ces « boîtes aux lettres de Bruxelles » serviront, explique le Quai d'Orsay, à « faire connaître les positions de l'Union, à communiquer ses requêtes et à faire remonter les informations pour alimenter le processus politique à Bruxelles ».
Avec 158 ambassades, 17 représentations et 98 postes consulaires, le réseau diplomatique français le deuxième dans le monde, après celui des États-Unis est l'un des plus organisés. Un réseau fortement sollicité sur certains continents, comme l'Afrique, où la France est le pays le plus représenté.
Ainsi, pour Jean-Marc Simon, aujourd'hui ambassadeur de France au Gabon, assurer la présidence de l'Union, « c'est la routine ! ». « Quand j'étais ambassadeur en République centrafricaine, de 1996 à 2001, j'étais le président en permanence ! se souvient-il. Et depuis 2003, à Libreville, je l'exerce pour la troisième fois ! Il s'agit d'animer la coopération politique entre les chefs de mission, de conduire le dialogue entre les autorités locales et la société civile, d'effectuer des démarches ponctuelles au nom de la présidence. »
Lorsqu'une présidence ne peut assurer sa représentation dans un État, la présidence suivante assume cette tâche si elle le peut. Sinon, un roulement se met en place, selon les possibilités locales. « De toute façon, précise-t-on au Quai d'Orsay, en septembre 2006, on a adopté le concept de trio présidentiel : pour chaque période de dix-huit mois, les trois présidences consécutives élaborent, en étroite collaboration avec la Commission, un programme commun, afin d'assurer la cohérence et le suivi de leurs travaux. » Le premier trio de présidences est actuellement composé de l'Allemagne, du Portugal et de la Slovénie. Le prochain comprendra la France, la République tchèque et la Suède.
Démarche en troïka
Le Portugal, qui vient d'achever sa présidence, se fait souvent représenter par l'Espagne, mais a également dû faire appel à la France : 26 ambassades françaises ont aidé Lisbonne durant le dernier semestre. « Il y a quelques mois, par exemple, raconte Jean-Marc Simon, on a fait une démarche en troïka, l'ambassadeur d'Espagne, qui exerçait la présidence pour le Portugal, le délégué de la Commission européenne et moi, qui représentais les Slovènes, pour que le Gabon soutienne un projet de moratoire sur l'abolition de la peine de mort, présenté par l'UE aux Nations unies. »
Mais il y a aussi des pays, comme la Somalie ou le Bhoutan, où la France n'a pas d'ambassade. Qui y exercera, pour la France, la présidence locale au deuxième semestre ? Soit un autre État membre, s'il est représenté, soit l'ambassade de France d'un pays voisin : dans le cas de la Somalie, par exemple, la présidence sera assurée du Kenya.
À part « quelques comptes rendus de réunion supplémentaires », conclut Jean-Marc Simon, représenter les Slovènes ne devrait pas signifier de changement important. « Mais, à partir du 1er juillet , je présiderai pour la première fois au nom de mon propre pays ! souligne-t-il. Et comme la présidence française va être très active, avec beaucoup d'idées à faire passer, on risque d'être un peu plus impliqués… »
Stéphane Kovacs
Le Figaro
11/01/2008
*Photo: Le Quai d'Orsay (Soriano/Le Figaro)
jeudi, janvier 10, 2008
*Le premier ministre slovène, Janez Janša, et le secrétaire général de la CES soutiennent l'élargissement et le renforcement de l'Europe sociale*
***Aujourd’hui, Janez Janša, premier ministre slovène et président du Conseil de l'UE, a reçu les représentants de la Confédération européenne des syndicats (CES). Janez Janša et le secrétaire général de la CES, John Monks, se sont exprimés en faveur du développement et de la promotion du modèle social européen, et ont évoqué les questions sociales que seront au cœur des préoccupations de la présidence slovène.Janez Janša a remercié les représentants de la CES pour le mémorandum, les avis et les recommandations qu’ils avaient préparés pour la présidence slovène. Il a souligné l'importance que la Slovénie accordait au dialogue social au niveau national et européen. Pendant sa présidence, la Slovénie fera tout ce qui est en ses moyens pour initier avec succès le deuxième cycle de la stratégie de Lisbonne rénovée, dont la dimension sociale et environnementale a été dernièrement fortement approfondie. La présidence slovène encouragera les initiatives favorisant la dimension sociale du marché intérieur, ainsi que la mise en œuvre efficace du principe de flexicurité et les échanges intensifs de bonnes pratiques entre les Etats membres.Janez Janša et John Monks ont aussi échangé des points de vue sur certaines propositions législatives dans le domaine des affaires sociales, sur les questions touchant aux changements climatiques et à l'énergie, ainsi que sur les enjeux migratoires. Tous deux ont convenu que l'élargissement de L’Union européenne devrait nécessairement déboucher sur l’élargissement de l'Europe sociale. Le premier ministre a salué les efforts du Centre pour l'avenir de l'Europe, organisme de conseil et de formation auprès d’un nombre croissant de gouvernements et des ONG œuvrant pour le développement social dans les Balkans occidentaux.Le secrétaire général de la CES, M. John Monk, a assuré Janša du soutien de la Confédération européenne des syndicats et de sa coopération constructive, qui sera la bienvenue dès la préparation du sommet UE/Amérique latine et Caraïbes, durant le mois de mai prochain au Pérou. Une nouvelle rencontre entre les représentants de la CES et Janez Janša est prévue pour mars, lors du traditionnel sommet social tripartite précédant le Conseil européen.
UE
mardi, janvier 08, 2008
***METTRE EN PLACE UNE "POLITIQUE DE CIVILISATION"***
***A l’occasion de sa première conférence de presse, le 8 janvier dernier, le président de la République a tenu un discours fondé sur le volontarisme politique avant de répondre à une série de questions devant près de 650 journalistes.
Fruit d’un engagement fort et d’une conviction profonde, Nicolas Sarkozy a présenté à la presse la vision qu’il se faisait de la société française et a annoncé les mesures qu’il entendait mettre en place pour répondre au malaise que connaît la France à l’heure actuelle.
Devant le manque de repères et de normes qui caractérise la société, la « politique de civilisation » proposée par le président a pour objectif de « combattre les dérapages de notre propre civilisation ».
Le discours de Nicolas Sarkozy, complété par la suite par les réponses aux questions des journalistes, a mis l’accent sur des thèmes majeurs :
- Réformer l’école primaire : en 2008, la priorité sera donnée à l’école primaire : trop longtemps délaissée, « son affaiblissement [est] la cause principale des difficultés croissantes du collège ».
- Rénover l’université : pour lutter contre le « délabrement » des universités, le président de la République a annoncé le lancement en 2008 de dix « projets de rénovation universitaire ». Il s’est aussi dit soucieux d’« offrir à nos étudiants un cadre et des conditions de vie à la hauteur de l’idée que nous nous faisons de la place du savoir dans notre civilisation ». Des campus conviviaux et d’excellence intellectuelle seront créés. Pour financer la réforme, le budget sera augmenté de 15 milliards d’euros d’ici 2012.
- Réformer le fonctionnement de l’hôpital : devant les difficultés que connaît le système hospitalier, le président de la République a appelé à un « changement complet de gouvernance de l’hôpital » car, à l’heure actuelle, « l’hôpital n’est plus gouverné ». Par ailleurs, les « structures hospitalières sous-utilisées [seront transformées] pour accueillir des personnes âgées qui ont du mal à trouver un hébergement adapté à leurs besoins ».
- Mener une politique d’immigration en profondeur : il s’agit de mettre pleinement en œuvre la politique des quotas, « en fonction des capacités d’accueil, d’intégration ». Par ailleurs, une juridiction spécialisée dans le droit des étrangers sera créée. Enfin, Nicolas Sarkozy souhaite que chaque année, un débat sur la politique d’immigration soit organisé au Parlement afin de savoir « combien de personnes nous avons accueillies, combien de personnes nous voulons accueillir ».
- Réformer les institutions : inspirées des travaux de la commission présidée par Edouard Balladur, le projet de réforme des institutions aura pour objectif d’assurer un meilleur équilibre des pouvoirs en revalorisant le rôle du Parlement et en donnant aux citoyens des libertés nouvelles.
- Agir en faveur de l’environnement : Nicolas Sarkozy a dans un premier temps réaffirmé toute l’importance qu’il accordait au Grenelle de l’environnement. Concernant l’utilisation des OGM, il s’est dit prêt à « recourir à la clause de sauvegarde », si la haute autorité sur les OGM émet des doutes sérieux sur ses effets sur la santé. Ce sera, par la suite, la « Commission européenne qui tranchera le problème ».
- Elargir le conseil de sécurité de l’ONU : Nicolas Sarkozy plaidera pour l’entrée de cinq nouveaux pays au Conseil de sécurité : l’Allemagne, le Japon, le Brésil, l’Inde et un pays africain : « la France sera l’avocate de ces pays pour demander une organisation qui corresponde au monde d’aujourd’hui et pas au monde d’hier ».
- Faire avancer l’Europe : au cours de la présidence française qui débutera en juillet prochain, l’Europe devra se doter de véritables politiques d’immigration, de défense, de l’énergie, de l’environnement. Il s’agit de construire une « politique de civilisation » pour lutter contre des dangers tels que celui du terrorisme.
- Relever l’intéressement et la participation dans les entreprises : Nicolas Sarkozy s’est prononcé en faveur d’un doublement, voire d’un triplement de la réserve de participation. Il s’agit de « mieux partager les rentes et les profits et de partager plus équitablement les efforts de tous » : le gouvernement va ainsi s’atteler à « créer les conditions réglementaires et fiscales pour que la participation et l’intéressement puissent s’étendre à toutes les entreprises, même à celles de moins de 50 salariés ».
- Le projet d’un « grand Paris » : « la situation de l’agglomération parisienne est devenue inacceptable ». Afin que « Paris redevienne pour le monde entier le symbole d’un art de vivre », les questions d’urbanisme et d’architecture seront mises au cœur de la réflexion.
- Remédier au problème des banlieues : pour mener une politique d’égalité des chances, un « plan banlieue » sera présenté dès février prochain.
- Rénover le paysage de l’audiovisuel: concernant les chaînes de télévision publiques, Nicolas Sarkozy souhaite que les cahiers des charges soient revus profondément. Ceci inclut une réflexion sur la suppression totale de la publicité sur ces chaînes.
Fruit d’un engagement fort et d’une conviction profonde, Nicolas Sarkozy a présenté à la presse la vision qu’il se faisait de la société française et a annoncé les mesures qu’il entendait mettre en place pour répondre au malaise que connaît la France à l’heure actuelle.
Devant le manque de repères et de normes qui caractérise la société, la « politique de civilisation » proposée par le président a pour objectif de « combattre les dérapages de notre propre civilisation ».
Le discours de Nicolas Sarkozy, complété par la suite par les réponses aux questions des journalistes, a mis l’accent sur des thèmes majeurs :
- Réformer l’école primaire : en 2008, la priorité sera donnée à l’école primaire : trop longtemps délaissée, « son affaiblissement [est] la cause principale des difficultés croissantes du collège ».
- Rénover l’université : pour lutter contre le « délabrement » des universités, le président de la République a annoncé le lancement en 2008 de dix « projets de rénovation universitaire ». Il s’est aussi dit soucieux d’« offrir à nos étudiants un cadre et des conditions de vie à la hauteur de l’idée que nous nous faisons de la place du savoir dans notre civilisation ». Des campus conviviaux et d’excellence intellectuelle seront créés. Pour financer la réforme, le budget sera augmenté de 15 milliards d’euros d’ici 2012.
- Réformer le fonctionnement de l’hôpital : devant les difficultés que connaît le système hospitalier, le président de la République a appelé à un « changement complet de gouvernance de l’hôpital » car, à l’heure actuelle, « l’hôpital n’est plus gouverné ». Par ailleurs, les « structures hospitalières sous-utilisées [seront transformées] pour accueillir des personnes âgées qui ont du mal à trouver un hébergement adapté à leurs besoins ».
- Mener une politique d’immigration en profondeur : il s’agit de mettre pleinement en œuvre la politique des quotas, « en fonction des capacités d’accueil, d’intégration ». Par ailleurs, une juridiction spécialisée dans le droit des étrangers sera créée. Enfin, Nicolas Sarkozy souhaite que chaque année, un débat sur la politique d’immigration soit organisé au Parlement afin de savoir « combien de personnes nous avons accueillies, combien de personnes nous voulons accueillir ».
- Réformer les institutions : inspirées des travaux de la commission présidée par Edouard Balladur, le projet de réforme des institutions aura pour objectif d’assurer un meilleur équilibre des pouvoirs en revalorisant le rôle du Parlement et en donnant aux citoyens des libertés nouvelles.
- Agir en faveur de l’environnement : Nicolas Sarkozy a dans un premier temps réaffirmé toute l’importance qu’il accordait au Grenelle de l’environnement. Concernant l’utilisation des OGM, il s’est dit prêt à « recourir à la clause de sauvegarde », si la haute autorité sur les OGM émet des doutes sérieux sur ses effets sur la santé. Ce sera, par la suite, la « Commission européenne qui tranchera le problème ».
- Elargir le conseil de sécurité de l’ONU : Nicolas Sarkozy plaidera pour l’entrée de cinq nouveaux pays au Conseil de sécurité : l’Allemagne, le Japon, le Brésil, l’Inde et un pays africain : « la France sera l’avocate de ces pays pour demander une organisation qui corresponde au monde d’aujourd’hui et pas au monde d’hier ».
- Faire avancer l’Europe : au cours de la présidence française qui débutera en juillet prochain, l’Europe devra se doter de véritables politiques d’immigration, de défense, de l’énergie, de l’environnement. Il s’agit de construire une « politique de civilisation » pour lutter contre des dangers tels que celui du terrorisme.
- Relever l’intéressement et la participation dans les entreprises : Nicolas Sarkozy s’est prononcé en faveur d’un doublement, voire d’un triplement de la réserve de participation. Il s’agit de « mieux partager les rentes et les profits et de partager plus équitablement les efforts de tous » : le gouvernement va ainsi s’atteler à « créer les conditions réglementaires et fiscales pour que la participation et l’intéressement puissent s’étendre à toutes les entreprises, même à celles de moins de 50 salariés ».
- Le projet d’un « grand Paris » : « la situation de l’agglomération parisienne est devenue inacceptable ». Afin que « Paris redevienne pour le monde entier le symbole d’un art de vivre », les questions d’urbanisme et d’architecture seront mises au cœur de la réflexion.
- Remédier au problème des banlieues : pour mener une politique d’égalité des chances, un « plan banlieue » sera présenté dès février prochain.
- Rénover le paysage de l’audiovisuel: concernant les chaînes de télévision publiques, Nicolas Sarkozy souhaite que les cahiers des charges soient revus profondément. Ceci inclut une réflexion sur la suppression totale de la publicité sur ces chaînes.
*La Pologne veut-elle toujours du bouclier antimissile ?*
***Dans un entretien accordé à la version polonaise de Newsweek, le Premier ministre polonais Donald Tusk s'est prononcé contre toute décision hâtive concernant le projet américain de bouclier antimissile dans son pays. Radoslaw Sikorski, ministre polonais des Affaires étrangères, a également indiqué dernièrement qu'aucune décision n'avait été adoptée. Ce projet est-il compromis ?
Extraits des publications suivantes:
France - International Herald Tribune, Allemagne - Süddeutsche Zeitung, Slovaquie - Sme
France - International Herald Tribune
"L'approche du nouveau gouvernement de coalition de centre-droit dirigé par le Premier ministre Donald Tusk en ce qui concerne le système de bouclier antimissile reflète une stratégie de négociations différentes de celle du gouvernement nationaliste-conservateur dirigé par Jaroslaw Kaczynski. Kaczynski, qui était beaucoup plus pro-américain, avait, selon les officiels polonais, accepté le principe de l'installation de plusieurs intercepteurs sur le territoire polonais sans étudier en détails la question des coûts, de la maintenance et celle des risques pour la sécurité de la Pologne", note Judy Dempsey. "L'OTAN pourrait aussi être appelée à intervenir. Les diplomates de l'Alliance ont affirmé que la Pologne insisterait sur le rôle de garant de l'OTAN dans l'hypothèse où le système de bouclier antimissile viendrait à intégrer le système de défense antibalistique de l'alliance. Cela signifie que si la Pologne était menacée ou attaquée, l'OTAN serait obligée de venir à son secours." (06.01.2008)
Allemagne - Süddeutsche Zeitung
Le Premier ministre polonais Donald Tusk souhaite associer la Russie aux discussions sur le bouclier antimissile. Selon le quotidien, il s'agit d'une position raisonnable que son prédécesseur "Jaroslaw Kaczynski avait rejetée avec fermeté en invoquant la souveraineté de la Pologne. Donald Tusk n'a aucune raison de se hâter [pour accepter le projet américain], d'autant plus que le gouvernement Bush quittera ses fonctions à la fin de l'année. Par conséquent, Tusk ne rendra pas sa décision avant l'année prochaine. Le ministre des Affaires étrangères Radek Sikorski a fait preuve de franchise en évoquant les motifs politiques d'une telle manoeuvre : certes, le bouclier antimissile protégerait les Etats-Unis, mais la Pologne deviendrait une cible potentielle. Par ailleurs, la Pologne n'a pas reçu de menaces de la part de l'Iran. (...) Enfin, le Premier ministre dispose d'un autre argument pour repousser l'application du projet : l'écrasante majorité des Polonais y est opposée, tout comme elle désapprouve résolument l'engagement polonais en Irak." (08.01.2008)
Slovaquie - Sme
Peter Schutz cherche à savoir si les déclarations du Premier ministre Donald Tusk visent à le renforcer dans les négociations en cours ou bien s'il s'agit d'une nouvelle orientation de la politique étrangère polonaise. "Cette nouvelle ligne de conduite ne complique pas uniquement la vie aux Tchèques qui placent leurs espoirs dans ce projet mais compromet également la sécurité de toute la région. Peu importe que l'Iran cherche ou non à se doter de missiles : en cette période de 'poutinisation' à grande échelle de la Russie, alors que l'OTAN est incapable d'afficher une quelconque unité et que l'UE reste une force militaire négligeable, la question ne porte pas sur une dizaine de missiles déployés en Pologne mais sur la présence physique des Etats-Unis dans cette région." (08.01.2008)
Eurotopics
***L'Europe parle de moins en moins français***
"La dérive anglophone de la Commission européenne s'accélère", s'inquiète Jean Quatremer, correspondant du quotidien à Bruxelles. "En moins de dix ans, le français est devenu une langue minoritaire au sein de l'exécutif européen, seuls 14 % des documents étant encore rédigés en français (et ça diminue). (...) Sur 36 porte-parole, 9 sont britanniques et 4 irlandais, soit un tiers 'd'English native speaker' ! (...) Un tel déséquilibre linguistique n'a pas de précédent. Si on ajoute à cela 8 Allemands (qui n'ont jamais été aussi bien servis), ce sont 21 postes sur 36 qui sont squattés par trois nationalités. Là aussi, sans précédent ! Les Français, eux, doivent se contenter de deux postes mineurs. (...) A Paris, on se dit 'préoccupé' par ce déséquilibre qui fait tâche à quelques mois de la présidence française de l'Union."
Libération (France)
Courrier International
lundi, janvier 07, 2008
***L'UMP face au casse-tête des listes dissidentes à Paris***
***Refusant les investitures de l'UMP, nombre d'élus ou militants de droite menacent de se présenter en «indépendants». :
Il en sort de partout ! Des élus et des militants de droite qui contestent les têtes de liste choisies par l'UMP dans la capitale ont décidé de briguer eux aussi les suffrages des Parisiens. De quoi compliquer l'issue du second tour puisque l'unité est, le plus souvent, indispensable pour l'emporter face à la gauche.
Ainsi Olivier Bidou, imprimeur et conseiller prud'homal, présente-t-il une liste contre Rachida Dati dans le VIIe. «Le parachutage de Mme Dati a provoqué un raz-de-marée médiatique, explique-t-il. Or, la discrétion fait partie des valeurs de notre arrondissement. De nombreux habitants sont choqués que Michel Dumont, notre maire sortant, soit écarté au profit d'une star.» Sauveur Boukris, médecin de quartier à La Chapelle depuis vingt-cinq ans, qui s'est vu préférer le jeune porte-parole de Françoise de Panafieu, Pierre-Yves Bournazel, comme numéro 2 sur la liste UMP du XVIIIe l'ancien secrétaire d'État Nicole Guedj est pour sa part numéro 3 a décidé de se présenter. «On n'apprend pas à connaître chaque rue de notre arrondissement en quelques mois», explique Sauveur Boukris.
Dans le Xe, Bernard Quesson, ancien gérant de la grande boucherie du boulevard Magenta, lève l'étendard de la révolte contre Lynda Asmani, intronisée au titre des candidats issus de l'immigration. «Elle parle aux militants comme je n'ai jamais parlé à mes salariés», accuse le rebelle. Le délégué de circonscription élu par les adhérents UMP, Cyprien Laurelli, soutient Bernard Quesson contre Lynda Asmani, malgré les menaces de sanctions de la fédération UMP.
«Pas d'autre avenir à droite»
Autre endroit sensible: le XXe. Raoul Delamare, écarté au profit de Jean-Claude Beaujour, candidat de la «diversité», refuse de s'incliner. «Beaujour aurait dû être tête de liste dans le XIe, assure Delamare. Mais voilà : la tête de liste dans le XIe, Claude-Annick Tissot, est une femme, et on n'écarte pas une femme aujourd'hui.»
Dans le Quartier latin, Jean-Charles Bardon, maire de l'arrondissement entre 1995 et 2001 et rétrogradé au profit de l'ex-UDF-MoDem Christian Saint-Étienne, n'exclut pas de présenter sa propre liste contre Jean Tiberi. Le maire sortant devra en tout cas affronter Rudy Desnos, président de l'association Esprit Mouffetard. «On ne nous propose pas d'autre avenir à droite que de voir le fils Tiberi succéder à son père», accuse cet ingénieur informaticien de 33 ans. Rudy Desnos soupçonne Tiberi de vouloir placer son fils Dominique en 5e position sur la liste de l'arrondissement afin qu'il puisse lui succéder en cours de mandat.
Dans le XVIIe, l'ancien directeur de cabinet de Panafieu lors de sa brève expérience de ministre du Tourisme en 1995, François Asselineau, se présente contre elle. Et dans le XVe, le sortant, René Galy-Dejean, et son lieutenant, Alexandre Galdin, en guerre ouverte contre l'UMP Philippe Goujon, présentent leur propre liste.
G. P.
Le Figaro
07/01/2008
***Les monarques d'Europe doivent faire leurs preuves***
***Huit pays européens sont encore régis par une monarchie constitutionnelle ou parlementaire. Le roi ou la reine sont considérés comme des garants de la démocratie et de l'unité nationale. La monarchie est-elle à la hauteur de la mission qui lui est impartie ?
Si la monarchie donne le plus souvent l'impression d'une institution obsolète aux habitants des pays ayant à la fois une tradition et une constitution républicaines, les personnes concernées sont en revanche plutôt satisfaites de ce régime. "La monarchie est démodée, illogique et antidémocratique. Elle ne sied pas au XXIe siècle", concluait lapidairement le présentateur de la BBC Jeremy Paxman lors de la sortie en salle du film de Stephan Frears, "The Queen", en mars 2007. En même temps, J. Paxman décrivait sa mutation vers un royalisme sceptique : "C'est un fait que les sociétés les plus heureuses et les moins corrompues d'Europe sont des monarchies."
En Suède, un roi citoyen
Font partie de ces sociétés le Danemark, la Suède et la Norvège qui concilient sans problème croissance économique, monarchie et démocratie. "Si irréligieux et éclairés qu'ils soient, ces Européens du Nord qui dédaignent les hiérarchies tiennent de toute évidence à leurs monarques", constatait Anne Rentzsch, correspondante scandinave du Standard autrichien le 20 novembre 2007. "Parce qu'au fond rien n'est en jeu, les maisons royales hollandaise et scandinaves se prêtent à merveille à leur rôle de catalyseurs de l'identité et de l'exubérance nationale ", soulignait Tim Schleider dès 1997 dans un article pour l'Allgemeine Sonntagszeitung: "Les gens peuvent les acclamer parce que précisément ils savent que leurs acclamations ne coûtent rien politiquement."
Les monarques scandinaves, selon A. Renztch, s'acquittent de leur tâche de représentation avec un « mélange réussi de glamour et de proximité à l'égard du peuple". Carl Gustaf de Suède est, ajoute-t-elle, le plus impuissant de tous ces rois sans pouvoirs : ses enfants fréquentent les écoles de tout un chacun, la famille royale paie les impôts de tout un chacun, le peu de glamour est tout juste assuré par des mariages pas toujours conformes à l'étiquette ou des voitures racées, et le roi lui-même est un citoyen (presque normal).
Mats Wiklund, du quotidien suédois Dagens Nyheter, commentait le 11 juillet 2007 un sondage selon lequel 64 pour cent de tous les Suédois apprécieraient que le roi cède sa place à l'âge de 65 ans : "Cela ne signifie pas que les Suédois ne font plus confiance au souverain actuel, c'est plutôt une manifestation de la pensée égalitaire suédoise. Carl Gustaf doit faire comme tout le monde et se retirer à 65 ans."
Les joyaux de la couronne britannique
La reine Elisabeth II, qui jouit toujours d'une grande popularité après 54 ans de règne, affiche une moins grande proximité envers le peuple. La Grande-Bretagne, le berceau de la démocratie, est une monarchie solide. Le politologue britannique John Gray exprimait sa conviction dans l'Observer du 29 juillet 2007 : "La monarchie constitutionnelle telle que nous la pratiquons aujourd'hui – ce mélange de reliques dépassées et de soap opera – a beau nous sembler absurde, il faut reconnaître que notre société plurielle s'en tire sans de trop grandes frictions."
De même, le réalisateur britannique Stephan Frears, qui a dressé un monument filmique à la Queen, parvient à la conclusion que, en dépit des contradictions, la monarchie est une institution qui fonctionne bien. Dans une interview à Daniel Khafif, il expliquait en janvier 2007 : "Ce qui assure la survie de la maison royale, ce sont les lois de notre monarchie parlementaire : 'diviser pour régner' ou 'le pouvoir par la faiblesse !'... La Reine ne détient pas l'exécutif, elle n'a pas besoin d'agir, elle laisse les autres agir à sa place. C'est beaucoup plus confortable."
Il y a d'autres raisons à la survie de la monarchie britannique. Certains historiens, comme Laura Smith-Parks en avril 2006 dans une émission de la BBC, sont d'avis que l'aristocratie britannique a cédé très tôt de son pouvoir pour sauver ses privilèges. Quant à Tim Schleider, il attirait l'attention dans son analyse sur une autre particularité britannique : "Si l'on fait abstraction d'une figure d'exception comme Elizabeth I, le trône britannique a été occupé sur de longues périodes par des figures si débiles que la Chambre haute et la Chambre basse n'avaient pas d'autre choix que de s'attribuer toujours plus de responsabilités pour éviter que le pays ne sombre dans le chaos… Outre l'esprit conservateur des Britanniques, c'est là aussi une raison de leur fidélité à la maison royale – en fin de compte, ce n'est pas la constitution mais la personne du monarque qui garantit la démocratie."
Le roi d'Espagne, défenseur de la démocratie
Le roi d'Espagne Juan Carlos est lui aussi garant de la démocratie. Intronisé en 1975 après la mort du dictateur espagnol Franco, il doit sa réputation avant tout à son intervention après le putsch militaire de Madrid en 1981. Peter Gaupp décrivait en ces termes le modèle espagnol dans la Neue Zürcher Zeitung du 12 décembre 2007 : "Le pacte de la 'transición' pacifique stipulait que le Roi devait se limiter aux fonctions de représentation et confier les tâches gouvernementales à des hommes politiques élus." En contrepartie, cependant, tant sa personne que sa fonction ne pouvaient être remises en compte.
Ce pacte a cependant subi quelques revers ces derniers temps : en 2007, on a assisté à une montée des critiques envers le rôle du roi en tant que chef de l'Etat et des armées, comme le constatait Diane Cambon dans Le Figaro du 22 octobre 2007. Les critiques jaillirent d'un peu partout : ce fut la radio privée d'obédience catholique dure Cope qui polémiqua contre le roi, ce furent, surtout, les nationalistes régionaux qui mirent le feu en public au drapeau national et à l'effigie du souverain. Le quotidien conservateur ABC se vit appelé à défendre la monarchie espagnole dans son édition du 27 septembre 2007. "Dans un Etat comme l'Espagne, avec de graves problèmes de séparatisme et d'instabilité dans l'organisation territoriale, ces attaques sont inacceptables, surtout contre une institution qui représente, plus que n'importe quelle autre, la continuité historique de la nation espagnole et de son unité."
Le roi des Belges, acteur gouvernemental ?
On exige aussi du roi Albert II qu'il garantisse l'unité historique de la nation. L'équilibre institutionnel de la Belgique est délicat : on ne compte pas moins de six gouvernements et parlements, et les Flamands et les Wallons, en proie à des querelles croissantes, n'ont pas réussi depuis des mois à s'entendre sur un gouvernement national. Les aspirations antiroyalistes existent tant du côté wallon que du côté flamand, allant de pair avec les élans séparatistes. Certains Wallons sont attirés par la France républicaine, en Flandre, c'est surtout Vlaams Belang, d'extrême droite, qui attaque avec virulence le roi Albert II en tant que représentant de la Belgique.
"La monarchie est devenue l'unique point d'ancrage d'un Etat qui va à vau-l'eau, le roi est la figure belge la plus importante, voire l'ultime vraie figure dans un pays qui n'a ni de langue commune ni même de parti national", relatait Hannelore Croll dans le quotidien allemand Die Welt du 4 décembre 2007. Rien d'étonnant dès lors que l'on attende davantage du roi que de planer au-dessus de tous les intérêts – il lui appartient de les coordonner et d'aider à mettre sur pied un gouvernement. Albert II n'a guère répondu jusqu'à présent à ces exigences : "Il a bel et bien manqué son début comme médiateur dans le drame politique actuel", écrivait H. Croll.
S'interrogeant dans le quotidien belge Le Soir du 12 novembre 2007 sur les conséquences d'une telle situation, le juriste d'Utrecht Marc Uyttendaele reprochait à Albert II de se laisser instrumentaliser politiquement : "La tentation sera grande, pour certains, de dire qu'il est possible de se passer d'un Roi qui n'est pas capable de relever le débat et d'imposer aux acteurs politiques une plus grande hauteur de vue."
Un monarque élu en Bulgarie
Les pays européens de tradition monarchiste ne se sont pas tous prononcés en faveur d'un roi dans le monde d'aujourd'hui, que ce soit comme figure d'identification à la nation ou comme garant de la démocratie. Quelques pays est-européens cependant ont évoqué une réintroduction de la monarchie après l'effondrement du communisme, mais l'idée n'a pas été mise en application. Seuls quelques rois exilés ou leurs descendants sont à nouveau entrés en politique et ont fondé des partis.
Parmi eux, c'est l'ex-roi Simeon II, alias Simeon de Saxe-Cobourg-Gotha, qui est allé le plus loin sur l'échiquier politique : il fut Premier ministre de son pays de 2001 à 2005. Son parti, le "Mouvement national Simeon II (NDSW)", fut partenaire junior de la grande coalition bulgare, mais, ne pouvant faire face aux dissensions internes, il quitta le gouvernement début décembre 2007.
Emil Spachijski commentait les faits sans états d'âme dans le quotidien Sega du 4 décembre 2007 : "En réalité, il s'avère que seul le roi est libre de faire ce qu'il veut. Simeon s'est fait passer pour un libéral, mais il pense et agit comme un roi. Je suis heureux que la Bulgarie ne soit pas une monarchie. Simeon de Saxe-Cobourg-Gotha a gouverné pendant quatre ans. Il fait désormais partie de l'histoire."
de Sabine Seifert
Eurotopics
28.12.2007
*La famille royale belge.
AP: Photo