samedi, juin 28, 2008

******SOIREE EUROPEENNE A PARIS!******



***Une soirée européenne majeure à moins de trois semaines de la Présidence française de l’Union européenne!***


***Au cœur de l’actualité européenne, cette soirée a été l’occasion d’échanger sur les grands enjeux : future Présidence Française, Europe-Climat-Energie (l’Europe de l’environnement, L’Europe va-t-elle manquer d’énergie ?), l'Europe et le "stress" au travail (les Entreprises, l’Europe de la mobilité ...), la place de Paris, métropole mondiale, dans la compétition européenne et internationale ("Grand Paris")... :

Soirée d’Echanges...Réseau relationnel...!

A eu lieu le 19 Juin 2008 à Paris 16ème au restaurant "Le Tsé".

*Je tiens à remercier la "Commission européenne en France", pour sa contribution : Message, Documentation...ainsi que M. Yves GAZZO, Chef de la Représentation.

*M. Jean-Pierre Tabet
Conseiller Changement Climatique
Agence de l'Environnement et de
la Maîtrise de l'Energie (ADEME)

Nous a fait part des derniers développements concernant l'action internationale sur L'Europe, le Climat et l'Energie....

*Je tiens à remercier M. Roger Karoutchi
Secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, auprès du Premier ministre
Président du groupe UMP au Conseil régional d’Ile-de-France

pour son Message & Documentation,

"Avis et conclusions de la Commission d'enquête sur le projet SDRIF (Projet de révision du Schéma Directeur de la Région Ile de France).
&
Enquête sur le "Grand Paris".

***Egalement, je tiens à remercier :

*M. Pierre LEQUILLER,
Député des Yvelines
Président de la Délégation
Pour l'Union Européenne,

pour sa contribution avec les exemplaires du "Vademecum" qu'il a rédigé à destination des députés de l'Assemblée Nationale.

*Ainsi que M. Alain LAMASSOURE
Député Européen,

qui n'a pas pu assister à la "soirée européenne", étant retenu à Bruxelles par les réunions du PPE en marge du Conseil européen.


Entre autres...

*Terrasse sur Auteuil, ambiance agréable et très conviviale!

*Le repas était excellent!

***MERCI pour les commentaires que vous avez faits à propos de la soirée!***

Cordialement,

Morgane BRAVO


*Photos : Morgane BRAVO

lundi, juin 23, 2008

***Turquie : nouveau carrefour des stratégies énergétiques***

***Au carrefour de l'Asie centrale, de la Russie et de l'Europe, la Turquie veut profiter de sa position pour s'imposer comme un pont énergétique entre les producteurs d'hydrocarbures de la région (Russie, Iran, Irak, Azerbaïdjan, Kazakhstan...) et les pays consommateurs d'Europe de l'Ouest. Voisine du Moyen-Orient et des riverains de la mer Caspienne, la Turquie a la moitié des réserves mondiales de gaz à ses portes. Mais les intérêts croisés dans la région obligent Ankara à faire "un grand écart stratégique", résume un officiel français en Turquie.

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Un argument pour son adhésion à l'Union européenne

La diplomatie turque met en avant son rôle de porte d'entrée des hydrocarbures pour l'Europe parmi ses arguments en vue de son adhésion à l'Union européenne (UE). "Etre un simple importateur d'énergie ne va pas faire entrer la Turquie dans l'UE, estime toutefois l'analyste Gareth Winrow. Mais cela ne va pas non plus affaiblir sa candidature."

A l'heure où Bruxelles songe à diversifier ses sources d'approvisionnement, notamment en gaz, pour être moins lié à Gazprom, la Turquie se place en alternative. Et la "plaque tournante" souhaite tirer profit de sa position en "revendant au prix fort du gaz à l'Ouest", selon un spécialiste européen à Ankara.

Le gouvernement turc devra, en tout état de cause, clarifier sa position sur le gaz en transit sur son territoire. Que la Turquie crée un hub pour valoriser une partie du gaz sur un marché à court terme n'inquiète pas les Européens. En revanche, "une telle activité d'achat-revente ne saurait en aucun cas concerner les contrats à long terme" souscrits entre un fournisseur d'Azerbaïdjan ou du Kazakhstan et Gaz de France, a prévenu Claude Mandil, ex-directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie, dans un rapport remis récemment au premier ministre français, François Fillon. Le rôle de la Turquie est important, "mais non incontournable", souligne ce même rapport.

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LES ENJEUX DE L'OLÉODUC BTC...

L'entrée en service, en 2006, de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC), capable de transporter 1 million de barils par jour, a transformé la Turquie en pays de transit majeur. Le gigantesque terminal de Ceyhan, sur la côte sud, où débouche aussi l'oléoduc en provenance de la région irakienne de Kirkouk, a vocation à devenir une plate-forme. Pour ses détracteurs, le BTC est un "joujou américain". Financé par un consortium mené par la compagnie britannique BP, il a été largement soutenu par les Etats-Unis, en quête de nouvelles sources sûres.

L'objectif du BTC est aussi de court-circuiter la Russie et de "briser son monopole en faisant sortir le pétrole par d'autres routes", analyse Temel Iskit, ex-ambassadeur turc et conseiller pour le BTC dans les années 1990. La Turquie, alliée traditionnelle de Washington, offre un débouché idéal pour l'or noir de la Caspienne. En scellant cette alliance énergétique, l'Azerbaïdjan et la Géorgie se sont affranchis de Moscou, tandis que la Turquie renforçait son importance stratégique. Si les Russes ne s'y opposaient pas, un oléoduc Samsun-Ceyhan pourrait aussi acheminer du pétrole depuis le Kazakhstan.

... DU GAZODUC BLUE STREAM...

Ankara n'en garde pas moins un lien serré avec Moscou, d'autant que la Turquie est largement dépendante de la Russie pour son gaz. Fin 2006, Vladimir Poutine, alors président russe, et le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan ont inauguré en grande pompe le gazoduc Blue Stream passant sous la mer Noire. Un partenariat qualifié de "stratégique" par les deux pays, mais qui irrite Washington. Une extension de Samsun (Nord) à Ceyhan (Sud) est en projet. Moscou voit dans Blue Stream une arme supplémentaire face aux tentatives de l'Union européenne (UE) de réduire sa dépendance au gaz russe - notamment en faisant du gazoduc Nabucco un projet "prioritaire".

... ET DU PROJET NABUCCO

Car s'il finit par voir le jour, Nabucco, le concurrent du projet russo-italien South Stream, passera aussi par la Turquie en provenance de la Caspienne pour alimenter les pays européens. La compagnie turque Botas participe au consortium européen qui doit financer le projet. "L'idée de ce gazoduc est de ne pas transporter de gaz russe, explique Gareth Winrow, un expert en stratégie de l'université Bilgi d'Istanbul. Mais comment le remplir sans Gazprom ?"

IRAK, EGYPTE : PROJETS INCERTAINS

La Turquie a promis de fournir 31 milliards de mètres cubes par an à Nabucco. Un chiffre que les experts jugent irréaliste : le gaz azerbaïdjanais ne représenterait au mieux que 10 milliards de mètres cubes, tout comme le gaz turkmène qui pourrait s'y ajouter à partir de 2009, a annoncé l'UE. A condition de trouver un moyen pour l'acheminer. L'Irak, de son côté, n'envoie que 5 milliards de mètres cubes, et les nouveaux investissements tardent à se concrétiser en raison de l'instabilité qui règne dans le pays. Enfin, un projet existe avec l'Egypte (Arab Gaz Pipe), mais les réserves égyptiennes sont incertaines.

L'IRAN INCONTOURNABLE

Cette situation fait de l'Iran, qui détient les deuxièmes réserves mondiales de gaz, un partenaire incontournable, de la Turquie et de l'Europe. "Ankara se plaint du prix et de la qualité du gaz iranien, mais il n'y a pas vraiment d'alternative", souligne M. Winrow. La Turquie, dont plusieurs compagnies prospectent en Iran, devra composer avec des intérêts géostratégiques souvent contradictoires, Washington faisant pression pour maintenir Téhéran isolé.

ISTANBUL CORRESPONDANCE

Guillaume Perrier

LE MONDE
23.06.08

dimanche, juin 22, 2008

***Les limites du passeport biométrique... ***


***Préconisé par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), imposé par les Etats-Unis à partir de 2003 pour ceux qui voulaient se rendre sur leur territoire, le passeport biométrique est réglementé, en Europe, depuis décembre 2004, et doit être généralisé dans les pays de l'Union d'ici à juin 2009. Le règlement européen préconisait l'inscription, sur une puce électronique, de l'image numérisée du visage de son titulaire et de deux empreintes digitales.

Dans un avis rendu public en décembre 2007, la CNIL déplorait le caractère "centralisé" de cette "première base de données biométriques à finalité administrative portant sur des ressortissants français", qu'elle qualifiait de "disproportionnée", et "de nature à porter une atteinte excessive à la liberté individuelle".

Dans son avis, non suivi par le gouvernement, elle estimait également que "l'ampleur de la réforme et l'importance des questions" nécessitait un débat au Parlement. La CNIL s'étonnait enfin du fait qu'"aucune mesure particulière n'est prévue pour s'assurer de l'authenticité des pièces d'état civil fournies. Ainsi, rien n'interdira de se présenter sous une fausse identité ou une identité usurpée, pour obtenir un passeport".

La CNIL a obtenu que la prise d'empreintes digitales ne concerne que les enfants de plus de 6 ans. Mais le ministère de l'intérieur prendra les empreintes de huit doigts, et non de deux comme le préconisait le règlement européen, au motif que cela permettra d'éviter de voir des personnes tenter d'établir plusieurs passeports en présentant à chaque fois des doigts différents. La taille de la base de données est telle, par ailleurs, que l'empreinte de deux doigts ne suffirait pas à éviter les risques de confusion entre deux personnes.

"LA POPULATION NE SE MOBILISE PAS VRAIMENT"

Les données seront conservées pendant quinze ans (dix ans pour les mineurs) et les bases de données des documents d'état civil, des photographies d'identité et des empreintes digitales seront séparées. Contacté par Le Monde.fr, le ministère de l'intérieur précise qu'elles ne serviront "en aucun cas à [procéder] à des statistiques nominatives ou portant sur des éléments biométriques", mais uniquement à des "statistiques anonymes de production des titres (délais de fabrication, process qualité...)".

De même, "les comparaisons automatiques d'empreintes ont pour but de vérifier que le demandeur ne détient pas déjà un titre sous un autre nom", et en aucun cas à permettre aux autorités ou aux services de police d'identifier des individus à partir de leurs visages ou de leurs doigts. Enfin, "il n'y a pas de lien prévu avec les autres fichiers d'empreintes existants".

Mais comme le reconnaît, en off, une personne ayant travaillé sur le projet, "on ne peut pas interdire à une voiture d'écraser un piéton" : de même que le fichier d'empreintes génétiques, initialement conçu pour les seuls criminels sexuels condamnés, a depuis été étendu aux simples suspects de plus de cent trente délits, rien n'interdit au législateur, à terme, d'interconnecter ces bases de données avec d'autres fichiers, ou de les utiliser à d'autres fins.

Pierre Piazza, maître de conférence en sciences politiques et spécialiste des titres d'identité, note pour sa part que "dans l'histoire des papiers d'identité, on vous dit toujours 'non, on ne le fera pas', mais ils le font toujours". Ce qui arrive d'autant plus que "la population ne se mobilise pas vraiment, que les résistances ne marchent plus, et que le ministère s'assied sur la CNIL".

UN TAUX D'ERREUR DE 1 %

Plusieurs aéroports ont d'ores et déjà intégré la reconnaissance biométrique aux frontières. A Faro, au Portugal, il est ainsi possible de franchir la frontière sans même croiser de douanier, la machine étant censée effectuer un "meilleur job" que les êtres humains. Une expérience similaire va être tentée en Angleterre dès cet été.

Les systèmes de reconnaissance faciale sont pourtant loin d'avoir fait leurs preuves. En 2002, les tests effectués par les autorités américaines révélaient un nombre de faux positifs (personnes acceptées à tort) de 10 %, et de faux négatifs (personnes rejetées à tort) de 5 %.

Les chercheurs impliqués dans le projet européen "3D Face" de reconnaissance faciale en trois dimensions estiment que, si les technologies se sont améliorées depuis, elles peuvent encore facilement être flouées, ne serait-ce qu'en présentant au dispositif de reconnaissance une photographie en lieu et place du vrai visage de la personne à contrôler. Ils se sont d'ailleurs fixés comme objectif d'arriver à un taux de faux positif de 0,25 %, et de faux négatifs de 2,5 %.

Le ministère de l'intérieur, qui a décidé de ne pas utiliser la reconnaissance faciale, au profit des empreintes digitales, avance quant à lui un taux de reconnaissance de 99 % au contrôle, "après trois essais maximum", et sans compter les "échecs pour des raisons qui ne sont pas liées à la biométrie (lecture automatique du nom de la personne impossible car visa abîmé ou mal placé, etc.)". Rapporté au nombre de passagers transitant annuellement par Roissy (premier aéroport de France et second au niveau européen), un taux d'erreur de 1 % devrait tout de même entraîner chaque année le contrôle de 600 000 passagers "suspects".


Jean Marc Manach
LE MONDE
20.06.08

samedi, juin 21, 2008

***Le sommet européen de Bruxelles***


***Le regard des Européens est tourné vers Bruxelles : les chefs d'Etat et de gouvernement y débattent actuellement du non irlandais au traité de Lisbonne et de l'avenir de l'Union. Qu'attend la presse des instances dirigeantes européennes ?

La Repubblica - Italie
Le quotidien italien La Repubblica revient sur l'apparition du président du Conseil italien Silvio Berlusconi et de la chancelière allemande Angela Merkel au sommet européen de Bruxelles : "Comme si l'Europe n'avait pas suffisamment de problèmes actuellement avec le non irlandais, elle doit maintenant s'expliquer en plus avec Silvio Berlusconi. … Un mauvais début pour le grand retour de Berlusconi à Bruxelles – dans une Europe qui, selon lui, a perdu en caractère et a fait régressé au cours de ces deux années d'absence. … Mme Merkel s'impose toujours plus comme la force dirigeante de l'UE. La chancelière s'est longuement entretenue, à deux reprises, avec les deux maillons faibles de l'Europe, le Premier ministre irlandais Brian Cowen et le Tchèque Topolánek. Angela Merkel a également défini les priorités : le traité de Lisbonne doit entrer en vigueur sans temps de réflexion, la ratification des sept pays restants doit être effectuée et l'Irlande devra s'être décidée d'ici octobre."
(20.06.2008)

Mlada fronta Dnes - République tchèque
La République tchèque à jusque-là joué le rôle attendu du candidat qui pourrait faire obstacle à l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, écrit le quotidien libéral Mlada fronta Dnes : "Ni Berlusconi, ni Sarkozy ou Merkel n'avaient hier autant d'importance que [le Premier ministre tchèque] Mirek Topolanek. Tandis que Britanniques et Polonais soutenaient que le traité de Lisbonne n'était pas mort, les Tchèques restaient silencieux. Topolanek ne s'est pas exprimé devant les journalistes avant le débat nocturne. Toute l'Europe connaît bien-sûr les déclarations du président Klaus selon lesquelles le traité de Lisbonne serait mort. La République tchèque s'isole ainsi progressivement au sein de l'EU." (20.06.2008)

Vecer - Slovénie
Le quotidien slovène Vecer commente les répercussions du non irlandais au traité de Lisbonne sur le sommet de l'UE à Bruxelles et sur la prochaine présidence française de l'Union européenne : "Le Premier ministre irlandais, Brian Cowen, est arrivé à Bruxelles en annonçant qu'il fallait accorder du temps aux Irlandais. … La chancelière allemande Angela Merkel … est également déterminée à défendre l'idée qu'il faut trouver une solution commune avec les Irlandais. … Mais [ces projets] ne conviennent pas, surtout, au président français Nicolas Sarkozy. ... Il voulait être, au titre de Chef d'état européen, sous les feux de la rampe avec d'importants projets internationaux pour pouvoir améliorer sa cote de popularité dans son propre pays en tant 'qu'homme d'Etat important'. Pourtant les Irlandais ont incontestablement rendu service au président du Conseil européen et [au Premier ministre slovène] Janez Janša car la présidence slovène de l'UE peut désormais se terminer sur un sommet important."
(20.06.2008)

Neue Zürcher Zeitung - Suisse
Le quotidien suisse Neue Zürcher Zeitung rappelle que le sommet de l'UE à Bruxelles devait en fait être consacré à la hausse des prix du pétrole et des produits alimentaires : "Pour ne pas donner l'impression que l'UE se retrouve à nouveau dans une situation de paralysie et de contemplation de soi, comme ce fut le cas après l'échec du traité constitutionnel en 2005, les chefs d'Etat et de gouvernement ont parallèlement abordé un thème assurément plus important aux yeux des citoyens européens que celui du traité de Lisbonne : les prix élevés des carburants et des produits alimentaires. … L'inaction, comme le redoutent certains, risquerait d'être interprétée comme de l'indifférence de la part des chefs d'Etat et de gouvernement face aux préoccupations des gens simples – un poison pour toute carrière politique ."
(20.06.2008)

Eurotopics

vendredi, juin 20, 2008

***La "directive retour" fabrique les clandestins***


***La "directive retour" a été adoptée le 18 juin au Parlement européen. Rui Tavares, chroniqueur du quotidien portugais Público, déplore les atteintes aux droits de l'homme qui découlent de ce renforcement de la répression en matière d'immigration.

Chaque année, nous célébrons le Jour du Portugal, de Camões et des Communautés portugaises [anciennement Jour de la race sous la dictature ; le 10 juin, jour de la mort du grand poète portugais Luís de Camões, est la fête nationale du pays] et nous avons une pensée pour les millions de Portugais qui sont partis du pays, la plupart d'entre eux de façon clandestine et sans papiers. Ils s'en sont allés en quête d'une vie meilleure ; ils ont contribué au progrès des pays où ils se sont installés et ont aidé le nôtre grâce à l'argent rapatrié chez eux. Dans l'Europe d'aujourd'hui, ils seraient susceptibles de devenir des "criminels".

Avec la directive du retour, votée au Parlement européen, ces immigrés, leurs familles et même des mineurs seuls pourraient être détenus jusqu'à dix-huit mois sans jugement. Comme il convient pour ce genre de choses, le langage utilisé est orwellien. Les "centres d'accueil" sont, en vérité, des centres d'expulsion collective. Et la directive n'est même pas "du retour", étant donné qu'elle ne garantit pas le rapatriement des immigrés et qu'elle prévoit qu'ils peuvent être livrés à des pays tiers sans évaluer les risques qui en découlent.

L'Europe d'aujourd'hui, avec les leaders actuels, n'a même pas le souci de respecter les principes de base des droits de l'homme ni de réguler l'immigration. On peut défendre l'idée qu'il y ait plus ou moins d'immigration, mais nous devrions tous défendre le fait que l'on se penche sur le sort des immigrés par voie légale ; qu'une réponse leur soit donnée rapidement ; qu'ils aient droit à un recours ; que ceux qui font appel à une main-d'œuvre illégale soient punis et que des êtres humains soient traités, au minimum, en accord avec les droits de l'homme.

Mais l'Europe d'aujourd'hui prétend harmoniser l'expulsion avant d'harmoniser les conditions de régularisation. Au XVIIe siècle, le Padre António Vieira [célèbre jésuite portugais – "l'empereur de la langue portugaise", selon Fernando Pessoa – qui milita en faveur du droit des peuples amérindiens] affirma que l'Inquisition [instituée en 1536] était une "fabrique de Juifs" qui servait uniquement à alimenter le pouvoir des inquisiteurs, affaiblissant par là même le pays. Pour satisfaire l'opportunisme électoral de Sarkozy et de Berlusconi, nous rendons plus difficile la régularisation des immigrés pour ensuite pouvoir les pourchasser. Cette directive fera de l'Union européenne une fabrique de clandestins.


Rui Tavares
Público
Courrier Internacional


*Photo : AFP

jeudi, juin 19, 2008

***Le Salon Européen de la Recherche & de l’Innovation : PREMIER BILAN***



***Le Salon Européen de la Recherche & de l’Innovation est devenu en 4 ans un lieu de rencontre privilégié unique en Europe pour l’ensemble des acteurs de la R&D-R&I et joue un rôle de maillage qui favorise le développement des projets publics et privés.

C’est sous le signe des réponses aux grands défis de la planète que le SERI 2008 s’est déroulée avec succès du 05 au 07 juin à Paris Expo-Porte de Versailles dans le hall 5 sur une superficie totale de 14 850 m².

Le SERI 2008 continue sa progression vers un visitorat de plus en plus qualifié et s’installe dans le paysage des salons internationaux incontournables avec cette année, 15 pays représentés (Allemagne, Belgique, Egypte, Finlande, Grèce, Hongrie, Israël, Italie, Luxembourg, Malte, Roumanie,USA, Suisse, Grande-Bretagne et Russie).

Pendant 3 jours, 25 248 visiteurs (soit une progression de 4% par rapport à 2007) sont venus découvrir les tendances et innovations technologiques de 360 exposants (institutions, industriels, régions, pays, enseignement supérieur, organismes d’aides à la création…) et assister à 103 conférences.


Les innovations technologiques qui sont au coeur de notre quotidien, ont fait l’actualité du SERI, et ont été repris sur de nombreux médias audiovisuels et télévisuels européens et nationaux, en voici un petit extrait :

multidiffusion depuis mardi 10 juin 18h
Comment se porte la recherche publique et privée en Europe : voir la vidéo
Testeur d’humidité des végétaux, simulateur médicale et robotique au salon européen de la recherche : voir la vidéo
http://www.euronews.fr/fr/article/11/06/2008/scientists-show-off-research-innovation/

JT 13h vendredi 06 juin
Le Salon de l'innovation ouvre ses portes : voir la vidéo
JT 13h samedi 07 juin
http://videos.tf1.fr/video/news/0,,3871722,00-salon-innovation-mise-sur-environnement-.html

Le salon de l'innovation mise sur l'environnement : voir la vidéo

RTL Matin Christophe Hondelatte, vendredi 06 juin flash de 7h30 passage à 7h37mn35s
Ecouter l'émission
http://www.rtl.fr/fiche/137134/les-editions-de-rtl-matin-7h-9h30.html

Info SciencesMarie-Odile Monchicourt, mercredi 04 juin
Ecouter l'émission
http://www.france-info.com/spip.php?article142401&var_recherche=salon de la recherche&theme=81&sous_theme=165

Actualités par Agnès Rougier, samedi 07 juin
Ecouter l'émission
http://www.rfi.fr/actufr/articles/102/article_67172.asp

***En savoir plus : Lien ci-dessus


FONDAMENTAL EXPO
SALON EUROPEEN DE LA RECHERCHE & DE L'INNOVATION

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"Soirée Européenne" à Paris : Le 19 Juin 2008!

*Message de la part de la "Commission européenne en France"*
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Aperçu des nouvelles règles financières et des subventions disponibles pour la période 2007-2013!
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lundi, juin 16, 2008

***"Le non irlandais ne peut pas être le dernier mot"***


***Président du Parlement européen depuis janvier 2007, Hans-Gert Pöttering, membre du Parti chrétien-démocrate allemand, présidait auparavant son principal groupe parlementaire, celui du Parti populaire européen, qui rassemble les droites traditionnelles. Le traité de Lisbonne prévoit un renforcement des pouvoirs du Parlement :

Comment analysez-vous le rejet du traité de Lisbonne par les Irlandais ?

Je suis d'autant plus déçu que ce pays a largement bénéficié de son appartenance à l'Union. En réalité, beaucoup de ceux qui ont voté non n'ont retenu qu'un aspect du traité, et ils l'ont fait souvent d'une manière fautive. Les uns, comme Declan Ganley, cet homme d'affaires millionnaire devenu l'un des chefs de file du non, ont expliqué que la liberté des affaires allait être remise en cause. Les syndicats ont affirmé que l'Europe ne serait pas assez sociale. Certains ont déclaré que l'avortement serait facilité par l'application du traité. D'autres ont soutenu que le système fiscal irlandais serait menacé. Bref, les électeurs ont entendu des arguments de toute nature, le plus souvent contradictoires, de telle sorte que le tableau d'ensemble a été oublié.

Après le double non des Français et des Néerlandais au traité constitutionnel en 2005 puis le refus irlandais, n'est-on pas en droit de penser que le fossé se creuse entre les peuples et le projet européen ?

Je ne crois pas. Ce qui est cause, selon moi, c'est surtout la procédure du référendum. Le général de Gaulle disait que les citoyens consultés par référendum ne répondent jamais à la question posée. Il avait raison. Bien sûr, nous devons respecter le système constitutionnel de l'Irlande, mais nous devons aussi respecter le vote des dix-huit pays qui ont déjà ratifié le traité. Le non irlandais ne peut pas être le dernier mot.

N'avez-vous pas le sentiment qu'un certain euroscepticisme se répand en Europe et qu'il nuit au dynamisme de l'Union ?

Il y a sans doute une part de vérité dans cette constatation. Mais moi qui rencontre beaucoup de gens, notamment en Allemagne, mon impression est qu'ils veulent une Europe forte, tout en refusant une Europe bureaucratique.

La mise en oeuvre du traité de Lisbonne est une partie de la solution à ce problème. C'est pourquoi nous devons continuer à travailler ensemble pour qu'il entre en vigueur le plus tôt possible, avant les élections européennes de 2009.

Comment y parvenir ? En demandant aux Irlandais de revoter ?

Ce n'est pas à moi de le dire. Il appartient au gouvernement irlandais d'analyser la situation et de proposer une solution. Nous en discuterons au conseil européen des 19 et 20 juin. Il existe un précédent, vous le savez, celui du traité de Nice, que les Irlandais ont rejeté en 2001 avant de l'approuver l'année suivante. Mais, je le répète, c'est de la responsabilité des autorités irlandaises. Pour ma part, je pense que le processus de ratification doit continuer et je me réjouis que le premier ministre britannique, Gordon Brown, ait annoncé son intention d'aller jusqu'à son terme. Je considère que le traité de Lisbonne est indispensable pour rendre l'Europe plus démocratique et plus transparente.

Ne serait-il pas préférable de renoncer aux réformes institutionnelles pour se concentrer sur les politiques concrètes ?

Il faut faire les deux : apporter des réponses aux questions qui intéressent directement les citoyens et réformer les institutions. Avec le traité de Nice, l'Europe n'est pas assez démocratique. Les droits du Parlement, en particulier, seront largement accrus par le traité de Lisbonne. Ce traité ne contentera pas tout le monde. Mais il est le résultat d'un compromis. Si nous n'acceptons pas la pratique des compromis, ce sera la fin de l'Europe, et d'autres puissances domineront le monde.

Qu'attendez-vous de la présidence française ?

Après le vote irlandais, la présidence française revêt une signification historique pour notre continent. Je souhaite à Nicolas Sarkozy et au gouvernement français du courage et de la détermination afin de surmonter cette situation difficile, de concert avec les Etats membres et les institutions européennes. Au nom du Parlement européen, je leur offre une coopération sans restriction, en attendant d'être pleinement associé à la recherche d'une solution.

BRUXELLES BUREAU EUROPÉEN
Propos recueillis par Thomas Ferenczi
LE MONDE
16.06.08

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dimanche, juin 15, 2008

*L'Europe harmonise sa lutte contre les clandestins*


***La directive adoptée jeudi vise notamment à unifier les pratiques concernant l'expulsion des immigrés en situation irrégulière.
Avant d'être refoulé dans son pays d'origine, un immigré en situation irrégulière pourra être détenu dans un centre de rétention européen pendant une période de dix-huit mois au maximum. Voilà la principale disposition contenue dans la directive sur le retour des clandestins, adoptée jeudi à Luxembourg par les 27 ministres de l'Immigration. Le texte doit encore recevoir, le 17 juin, l'approbation des eurodéputés, ce qui n'est pas encore acquis. En France, les associations d'aide aux immigrés, regroupées dans un collectif baptisé «Unis contre une immigration jetable», ont appelé à manifester à Paris, le 14 juin contre ce qu'elles appellent la «directive de la honte».

«Il ne faut pas caricaturer ce projet» a répondu le nouveau commissaire européen aux Affaires intérieures, le Français Jacques Barrot, estimant qu'il représente «un progrès incontestable» par rapport à d'autres pratiques observées en Europe, et en particulier au Danemark, en Suède ou au Royaume-Uni où cette durée de rétention est illimitée.

Le texte, a ajouté Jacques Barrot, donne la priorité au retour volontaire, accordant au clandestin un délai de 30 jours au maximum pour organiser son retour. Il encadre également les séjours temporaires des clandestins par l'octroi de mesures d'assistance, grâce notamment à la fourniture d'interprètes ou de soins médicaux. En revanche, les Vingt-Sept, conduits par Chypre, Malte et la Grèce, qui doivent supporter l'essentiel du fardeau de l'immigration clandestine, ont refusé que soit rendu obligatoire l'octroi d'une assistance juridique gratuite aux illégaux.

Cinq ans de bannissement

Malgré la mise en place de ces garde-fous, la polémique s'est cristallisée sur le sort des détenus. Les autorités pourront porter cette détention jusqu'à six mois, voire dix-huit mois en cas de risque de fuite ou de manque de coopération, notamment en ce qui concerne l'identité des personnes. Or, à Malte, explique Patrick Gaubert, vice-président (apparenté UMP) de la sous-commission parlementaire des droits de l'homme, «les passeports sont souvent déchirés». «Dans cette île, les centres de rétention sont des vraies prisons et les gens qui sont là depuis dix-huit mois deviennent des bêtes fauves», ajoute le président de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme). Une fois expulsés, les étrangers en situation irrégulière pourront, en vertu du texte, être bannis du territoire durant cinq ans. à Bruxelles, on estime à plus de 10 millions le nombre d'immigrés clandestins en Europe et, si 200 000 illégaux ont été arrêtés dans l'UE pendant la première moitié de 2007, moins de 90 000 ont été expulsés.

La France, qui espère être soulagée de ne pas avoir à traiter cette directive très polémique durant sa présidence, affirme que le texte communautaire ne modifiera rien de la législation nationale. «Ça ne changera rien pour le système français», a déclaré le ministre de l'Immigration, Brice Hortefeux, la durée de rétention maximale restant fixée à 32 jours (12 jours en moyenne dans les faits). Le projet prévoit enfin qu'aucun État membre ne pourra se prévaloir juridiquement de cette directive pour augmenter ses durées de rétention. En Italie, confrontée à une vague de xénophobie anti-Roms, les opposants à Silvio Berlusconi sont au contraire persuadés que le Cavaliere saura parfaitement exploiter le compromis de jeudi afin d'adopter une législation plus répressive.

Envoyé spécial à Luxembourg, Pierre Avril
Le Figaro
05/06/2008

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***Ballet diplomatique pour sauver le traité européen de Lisbonne***



*** L'Union européenne va entamer ce lundi un ballet diplomatique pour affirmer la détermination des capitales européennes à surmonter le "non" irlandais au traité de Lisbonne -- avec ou sans l'Irlande.

Les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept se réunissent lundi à Luxembourg pour tâter le terrain après ce coup de tonnerre qui risque de torpiller trois années d'efforts pour dépasser les "non" français et néerlandais de 2005 à la Constitution européenne, dont est issu le projet de traité.

Hasard du calendrier, Nicolas Sarkozy, qui présidera l'Union européenne à partir du 1er juillet, se rendra le même jour en République tchèque, seul pays qui hésite à poursuivre la ratification de ce texte, contrairement au Royaume-Uni.

Enfin, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se retrouveront jeudi et vendredi à Bruxelles pour sonder leur homologue Brian Cowen sur ce qu'il propose de faire.

Car toutes les capitales en sont convenues: c'est à l'Irlande de donner la clé à ses partenaires européens.

"Le traité a été signé par tous les 27 Etats membres", a déclaré vendredi le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, en estimant que le gouvernement de Dublin avait une "responsabilité particulière" en la matière.

Dès l'annonce du résultat du référendum irlandais, les réactions des capitales ont démontré que la situation est totalement différente de celle qui prévalait en 2005.

SARKOZY À LA MANOEUVRE

A l'époque, plusieurs pays importants, dont la Grande-Bretagne et la Pologne, avaient arrêté net le processus de ratification, signant l'arrêt de mort de la Constitution.

Aujourd'hui, pratiquement tous les pays qui ne l'ont pas encore ratifié ont annoncé publiquement qu'ils rejoindraient les 18 pays qui l'ont déjà fait par la voie parlementaire et l'Irlande elle-même ne dit pas que Lisbonne est mort.

Nicolas Sarkozy est déjà à la manoeuvre pour s'assurer que sa future présidence de l'UE ne se transforme pas en fiasco et que "son" traité - c'est lui qui, bien avant son élection, a proposé de reprendre l'essentiel des dispositions de la défunte Constitution dans un document "simplifié" - survive à l'épreuve.

Dès lundi, il sera à Prague pour sonder les Tchèques.

Le président Vaclav Klaus a estimé vendredi que le traité de Lisbonne était mort et, si ses attributions sont honorifiques, il promulgue les traités approuvés par le Parlement.

Mais Klaus est un eurosceptique acharné qui n'est pas en phase avec son gouvernement et le ministre des Affaires européennes, Alexandr Vondra, a estimé que son pays pourrait le ratifier lorsque la Cour constitutionnelle aurait rendu son avis.

A Paris, on ne croit pas que la République tchèque prendra le risque d'ouvrir une crise avant de prendre à son tour la présidence de l'Union européenne au 1er janvier 2009.

"Ils ont aussi intérêt à poursuivre le processus de ratification", a estimé le ministre français des Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet.

Paradoxalement, le "non" irlandais répond en grande partie aux problèmes soulevés par les Tchèques, puisqu'il rend impossible l'entrée en vigueur du traité au 1er janvier 2009.

Or, Prague plaide depuis des mois pour avoir une présidence pleine, alors que le traité, qui prévoit un président stable du Conseil européen et un "ministre" des Affaires étrangères de l'UE, aurait ôté quasiment tout prestige à "son" semestre.

PAS DE NOUVEAU TEXTE

Cette détermination s'explique par deux phénomènes.

Tous les dirigeants européens - y compris les Irlandais - estiment qu'une renégociation est impossible et que les réformes institutionnelles prévues par le traité de Lisbonne sont indispensables pour faire fonctionnaire l'Europe des Trente.

"Je n'imagine pas une seconde qu'on se mette à rédiger un nouveau texte (...) C'est fini, il y en a marre", a déclaré samedi l'ex-ministre UMP des Affaires européennes Alain Lamassoure, un des rédacteurs du traité.

Une fois le soutien des "Vingt-Six" réaffirmé pour isolé le cas irlandais, il faudra voir si l'Irlande peut revoter moyennant l'adoption d'une déclaration dissipant les craintes qui ont incité les Irlandais à voter "non", comme le maintien de la neutralité irlandaise, de l'interdiction de l'avortement et du droit de veto dans le domaine fiscal.

Le traité de Lisbonne n'oblige en aucune manière l'Irlande à modifier sa législation, mais il s'agit de rassurer.

Pendant les mois à venir, la France espère également, grâce à l'adoption d'un pacte européen sur l'immigration et d'une attitude plus active pour enrayer la hausse des prix, démontrer aux Irlandais que l'Europe peut agir comme un bouclier.

Le gouvernement irlandais n'exclut pas une telle solution, qui a déjà fonctionné après le rejet du traité de Nice en 2001.

Mais si l'Irlande ne veut ou ne peut pas prendre le risque d'un nouveau référendum, nombre de dirigeants européens ont clairement fait savoir que le mouvement ne s'arrêterait pas.

"Puisqu'il est de plus en plus difficile que tous les pays avancent du même pas, il est probable que la seule chose qui nous reste est la création d'un 'Club restreint'", a déclaré samedi le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker.

Par Yves Clarisse Reuters
BRUXELLES
(Reuters)

vendredi, juin 13, 2008

*La réponse européenne à la crise énergétique*


***Prix records du pétrole, essence toujours plus chère, prix du gaz en hausse : depuis des mois, toute la planète souffre de la crise énergétique. Quelle doit être la réaction de l'Europe face à celle-ci ?

El País - Espagne
Le ministre de l'économie portugais Manuel Pinho demande dans le quotidien espagnol El País une réponse européenne à la crise de l'énergie : "[Le prix en hausse du pétrole] affecte particulièrement les familles aux revenus les plus modestes et les entreprises les plus fragiles. Nous ne pouvons pas hausser les épaules et tourner le dos à cette situation. Il est nécessaire d'organiser une réponse au niveau européen. … Etant donné que nous sommes confrontés à un changement structurel, il nous faut y répondre avec des mesures structurelles. Nous ne pouvons rien changer au fait que les temps de l'énergie bon marché sont révolus. La solution se trouve dans les énergies renouvelables, dans l'utilisation énergétique efficace et dans la modernisation des systèmes de transport. Et dans la promotion de marchés plus transparents et plus compétitifs."
13.06.2008

Elsevier - Pays-Bas
Le gouvernement hollandais considère l'énergie éolienne comme une alternative sérieuse aux combustibles fossiles. "Les éoliennes sont des châteaux en Espagne", écrit pour sa part le magazine politique hebdomadaire Elsevier en réclamant l'arrêt des subventions. "L'idée que les éoliennes puissent être une source d'énergie intéressante pouvant permettre aux Pays-Bas de réduire leur dépendance au pétrole et au gaz naturel est l'un des mythes les plus coûteux de notre époque. … Les éoliennes sont les vaches sacrées du mouvement écologique mais elles n'auront jamais qu'un rôle marginal. Le vent produit trop peu d'énergie. Cette technologie est en outre presque arrivée au maximum de ses capacités - il faudrait construire encore plus haut et encore moins cher pour continuer à obtenir des résultats. L'objection principale, c'est que souvent le vent ne souffle pas (environ quatre mois par an dans le pays) et que l'énergie doit alors être produite par une autre source. Par conséquent, cela n'apporte rien. … Ce n'est pas le vent qui fait tourner les éoliennes mais bien les subventions seulement."
13.06.2008

Rzeczpospolita - Pologne
Le quotidien conservateur Rzeczpospolita plaide pour la fin des subventions aux biocarburants et pour une utilisation accrue de l'énergie nucléaire. "Si les biocarburants n'étaient pas subventionnés, le prix du maïs pourrait, par exemple, baisser de 20 pour cent. Le rendement énergétique des biocarburants est en outre médiocre et leur influence sur l'environnement n'est pas complètement inoffensive. Il vaudrait mieux construire des centrales nucléaires qui remplaceraient le gaz et le pétrole, et ainsi baisser les prix de l'énergie de telle façon que les biocarburants perdent leur légitimité. Par la même occasion, les prix des produits alimentaires diminueraient. Plus d'énergie nucléaire, c'est moins de pauvreté." 13.06.2008

Süddeutsche Zeitung - Allemagne
L'Europe est équipée pour affronter la fin de l'âge d'or du pétrole, écrit le quotidien Süddeutsche Zeitung. La société mobile des Etats-Unis va toutefois bientôt devenir trop chère : "Une métastructure hyper efficace des systèmes de transports a remodelé ce grand pays sauvage et épouvantable … , mais à présent les flux de cet organisme d'infrastructures ralentissent toujours davantage. Le trafic aérien est le secteur le plus touché. … A la différence de l'Europe qui n'abandonne pas sa culture, même dans ses meilleurs périodes, l'Amérique doit renoncer à présent à mener un train de vie qui n'a cessé d'augmenter au cours des deux dernières décennies. Le changement intervient brusquement. L'Europe dispose non seulement de transports en commun qui fonctionnent, elle peut aussi en cas de besoin recourir à ses anciennes structures urbaines. L'Amérique est tout simplement restée à la merci du pétrole. … Un jour il ne sera plus rentable de se rendre au travail en voiture. Une existence rurale miséreuse attend les personnes qui resteront en marge socialement et géographiquement. La carte géographique actuelle de l'Amérique est dessinée par un pétrole bon marché. Il faut désormais la redessiner."
13.06.2008

Eurotopics

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"Soirée Européenne" à Paris : Le 19 Juin 2008!

*Message de la part de la "Commission européenne en France"*

*Lien ci-dessus!

jeudi, juin 12, 2008

***Mais pourquoi les Irlandais penchent-ils pour le non ***


***Ils bénéficient de l’Europe et font confiance à leur gouvernement. Pourtant les Irlandais pourraient bien rejeter le traité de Lisbonne, le 12 juin. Un paradoxe dont dépend l’avenir des Vingt-Sept.

Qu’une majorité d’électeurs ne veuillent pas faire confiance à ceux-là mêmes qu’ils ont élus pour les gouverner, et sur une question fondamentale pour l’Irlande d’aujourd’hui et de demain, voilà qui en dit long sur l’état de la démocratie irlandaise.

Les Irlandais semblent au contraire prêts à faire confiance à une coalition hétéroclite, regroupant le Sinn Féin, des catholiques ultraconservateurs, des militants d’extrême gauche et un homme riche lié aux néoconservateurs va-t-en-guerre américains, qui vit dans une demeure somptueuse [Declan Ganley, le financier de la campagne pour le non, voir CI n° 902, du 14 février 2008]. Cela en dit long sur l’état de notre vie politique et la nature de l’électorat, alors que l’Irlande est plus prospère que jamais.

Les politiques devraient se demander pourquoi ils ont si peu d’influence réelle sur une question si importante. Les électeurs, eux, devraient s’interroger sur leur incapacité (ou leur réticence) à s’informer sur une question politique d’une telle importance. Certes, le citoyen irlandais peut trouver injuste de devoir se prononcer sur l’avenir de l’Europe, alors que les autres pays n’organisent pas de référendums, mais il n’a aucune excuse pour ne pas s’informer des enjeux.

Que la principale raison de voter non invoquée par les personnes sondées par The Irish Times [publié le 6 juin, ce sondage donne le non à 35 %, contre 30 % pour le oui et 35 % d’indécis] soit le fait qu’elles ne savent pas sur quoi elles votent ni quel est l’enjeu invite à réfléchir. Ceux qui ont fait campagne pour le oui devraient se demander pourquoi tant d’électeurs sont restés sourds à leur message tout en étant prêts à gober toutes les affirmations, souvent manifestement fausses, colportées par les partisans du non.

Mais, alors même qu’une majorité d’électeurs se prépare à rejeter le traité, elle semble assez satisfaite du gouvernement et de la manière dont il dirige le pays. C’est là l’un des paradoxes de ce sondage, qui montre par ailleurs que le Fianna Fáil serait confortablement réélu pour un nouveau mandat s’il y avait des élections cette semaine. Pourtant, sur une question bien plus importante que de savoir qui va siéger autour de la table du Conseil des ministres, les électeurs ignorent joyeusement le gouvernement comme l’opposition et préfèrent accorder leur confiance à des fantaisistes de tout poil.

Il semble que, lorsqu’il s’agit d’élire des représentants, l’électorat choisit des coursiers qui s’acquittent de tâches modestes. Les députés jouissent d’une grande popularité, mais elle ne se traduit pas par du respect. Dès qu’il s’agit de questions politiques sérieuses, les électeurs ont bien souvent tendance à dédaigner leurs dirigeants pour leur préférer des personnalités et des mouvements éphémères. Bertie Ahern [Premier ministre de 1997 à mai 2008], le leader de parti le plus brillant depuis Eamon de Valera [l’un des pères de l’indépendance de l’Irlande], a perdu deux référendums, l’un sur l’Europe [en 2001], l’autre sur l’avortement [en 2002]. Ce n’est pas par hasard si, dans les deux référendums manqués des dix dernières années, presque tout l’establishment politique était dans le camp des perdants. Manifestement, les électeurs se méfient des propositions, quelles qu’elles soient, lorsqu’elles ont l’appui de presque tous les partis politiques et des institutions les mieux placées pour être bien informées sur la question.

Ce scepticisme de l’électorat envers l’establishment est louable à certains égards, mais il peut avoir des effets pervers. Si les électeurs refusent de faire confiance à ceux qui connaissent les dossiers et qu’ils se fient à des gens qui bien souvent ne savent pas de quoi ils parlent, ils courent inévitablement à la catastrophe.

Si les électeurs rejettent le traité, ce ne sera pas la fin du monde, mais cela aura des conséquences à long terme, dont on voit mal comment elles pourraient être positives. Une Union européenne en panne n’est pas dans l’intérêt de l’Irlande, et la situation serait encore plus critique si les autres Etats – ou un petit groupe d’entre eux – estimaient qu’ils n’avaient pas d’autre solution que de fonctionner en dehors des structures actuelles sur des questions importantes concernant l’ensemble des pays de l’Union.

Que le traité soit adopté ou rejeté, les responsables politiques vont devoir se poser de sérieuses questions quant à notre démocratie. Les résultats des élections législatives laissent à penser que nous ne sommes pas loin d’être devenus un Etat à parti unique, alors même que, sur les grandes orientations des pouvoirs publics, une forte proportion des électeurs ne font apparemment pas confiance à ceux qui les gouvernent.


The Irish Times
Courrier International

*Photo : Des affiches électorales dans les rues de Dublin
AFP

mercredi, juin 11, 2008

***Dans les coulisses de la présidence française de l'UE***


***La France qui prendra, le 1er juillet, la tête de l'Union européenne est engagée dans une course contre la montre pour boucler l'organisation d'un dispositif complexe.

Le 30 juin, à 23 heures, la tour Eiffel s'illuminera aux couleurs de l'Europe pour donner le coup d'envoi de la présidence française de l'Union européenne, la PFUE comme l'appellent les diplomates qui œuvrent depuis des mois à sa préparation. Pour eux, l'exercice est d'une ampleur inédite : en 2000, lorsque la France avait pris la présidence de l'UE, la dernière fois, les Européens n'étaient que quinze. Le défi est certes politique, mais avant tout logistique : du fastueux dîner du 14 juillet à l'Élysée avec les 27 chefs d'État et de gouvernement, jusqu'à la réunion des filières ovines, en passant par dix sommets entre l'UE et des pays tiers, deux douzaines de réunions ministérielles, des dizaines de colloques et autres assises, au total plus de 400 manifestations devront être organisées entre le 1er juillet et le 31 décembre, à Paris et dans les grandes villes de France. Soit plusieurs rencontres chaque jour ! Pas moins de dix sommets entre l'UE et des pays tiers (de l'Afrique du Sud, en juillet, au Brésil, en décembre) se tiendront le semestre prochain. Temps fort d'une liste impressionnante de grands rendez-vous, le sommet de l'Union pour la Méditerranée, le 13 juillet. La scénographie de l'événement, avec un décor d'inspiration «orientaliste» et des palmiers s'élevant sous les voûtes du Grand Palais, est en cours d'élaboration.

D'emblée, le calendrier a été soumis à d'énormes contraintes. La trêve estivale réduira de fait la présidence française à quatre mois et demi «utiles». C'est pourquoi, contrairement aux habitudes, les premières réunions ministérielles informelles débuteront dès le mois de juillet, plutôt qu'en septembre : Jean-Louis Borloo réunira ses homologues européens chargés de l'Environnement dès le 3 juillet, dans le parc de Saint-Cloud, suivi les 7 et 8 juillet à Cannes par Brice Hortefeux, Michèle Alliot-Marie et Rachida Dati pour l'Immigration, la Justice et la Police.

«Une implicationpoussée»

Le fait que cette présidence soit la dernière avant l'instauration prévue du traité de Lisbonne et la mise en place d'une présidence fixe du Conseil alourdira l'agenda politique. De surcroît, en cette période de fin de cycle législatif (les élections parlementaires européennes auront lieu en juin 2009), les dossiers à boucler s'amoncellent. «Il faut être réaliste et ne pas surestimer nos capacités», prévient un des maîtres d'ouvrage de la présidence.

Quelques acteurs clés sont à la manœuvre. Au sommet, l'Élysée veille au grain et intervient sur tout, des grandes orientations au moindre détail, notamment en ce qui concerne la communication. Ainsi, le lancement du logo de la PFUE, signé par le publicitaire Jacques Séguéla, a été géré en haut lieu comme une affaire d'État. «Une implication aussi poussée de la présidence de la République est un phénomène inédit», constate un diplomate chevronné. Le secrétaire d'État aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, joue un rôle déterminant. Le «Monsieur Europe» du gouvernement a effectué dans l'Union une centaine de déplacements : il a le contact avec ses homologues européens et une vision de tous les dossiers à l'ordre du jour (énergie et climat, immigration, défense, PAC). C'est à lui qu'il revient d'effectuer la synthèse politique de sujets souvent très techniques, afin de préparer la décision du chef de l'État. En amont, la coordination interministérielle est supervisée par la diplomate Gilles Briatta, secrétaire général des Affaires européennes (SGAE). Lui doit trouver un point de conciliation sur les dossiers, dans la mesure où chaque ministère cherche à tirer la couverture à lui. Pour sa part, l'ambassadeur Claude Blanchemaison est en charge de l'organisation. Nommé secrétaire général de la PFUE en juin 2007, il gère les programmes et les budgets. La dimension culturelle a été confiée à l'ex-ministre Renaud Donnedieu de Vabres, non sans froisser Christine Albanel qui lui a succédé rue de Valois. Pour la première fois, une Saison culturelle européenne sera organisée parallèlement à la présidence de l'UE, et placée sous la houlette du diplomate normalien Laurent Burin des Roziers.

Côté bruxellois, c'est Pierre Sellal qui, en assurant l'interface entre Paris et les institutions communautaires, représente la pièce maîtresse du puzzle. Familier des arcanes communautaires qu'il fréquente depuis près de vingt ans, le représentant permanent français auprès de l'UE est vite apparu indispensable. «Il est sans conteste le meilleur d'entre nous», juge un de ses homologues des Vingt-Sept. Place de Louvain, siège de la représentation diplomatique française «la RP» dans le jargon local , c'est en juin 2006 que l'ordre de mobilisation a commencé à retentir. Une quarantaine de nouveaux collaborateurs ont été recrutés. Parmi eux, le numéro deux, Philippe Leglise-Costa, un polytechnicien aussi brillant que modeste, notamment chargé de superviser les difficiles négociations sur le climat, attendues fin décembre.

Au sein de la Commission européenne, c'est notamment un Français, Jean-Claude Thebault qui, au cabinet du président, José Manuel Barroso, est chargé de faire le lien entre Paris et le Berlaymont, siège de l'exécutif bruxellois. Il connaît de longue date les ministres et conseillers de Matignon et de l'Élysée impliqués dans la préparation de la présidence, et qu'il tutoie. Il fut de toutes les rencontres qui ont eu lieu entre le numéro un de l'exécutif communautaire et Nicolas Sarkozy depuis mai 2007.

À trois semaines du jour J, les préparatifs sont entrés dans la dernière ligne droite. «Il y a un léger affolement, certains se réveillent un peu tard», constate un observateur privilégié. De fait, avant ce marathon, l'échauffement des ministres a été très inégal, si l'on en juge par leurs déplacements à Bruxelles. Outre les visites hebdomadaires à Bruxelles de Jean-Pierre Jouyet, la palme de l'assiduité revient à Michel Barnier qui n'a pas manqué un seul des dix Conseils consacrés à l'agriculture depuis un an, suivi par Christine Lagarde et Bernard Kouchner lesquels, n'ont «séché» en un an que deux réunions sur les huit figurant à leur programme. En revanche, le ministre de l'Immigration, Brice Hortefeux, n'est apparu que deux fois (sur six) dans un conseil et le plus souvent furtivement, alors même qu'il est chargé de préparer le «pacte pour l'immigration». Les «lacunes» de Rachida Dati sont également montrées du doigt tandis que Jean-Louis Borloo, coresponsable du futur «paquet énergie-climat», a manqué la moitié des Conseils environnement. «Ces ministres seront moins influents auprès de leurs collègues», pronostique un diplomate européen pour qui l'absentéisme français constitue «un problème pour tout le monde».

«Léger affolement»

Pour financer cette présidence, dont Paris veut qu'elle ait «une certaine allure, mais sans trop de paillettes», 190 millions d'euros ont été alloués par le gouvernement. C'est plus du triple du budget officiel de la dernière présidence française en 2000 (56,9 millions d'euros). C'était avant l'élargissement de 2004, «et ce budget ne comptabilisait pas les frais engagés par les différents ministères», tempère l'ambassadeur Claude Blanchemaison. «Ces 190 millions d'euros représentent une somme similaire à celle dépensée par la présidence allemande (au 1 er semestre 2007, NDLR). Il n'y aura pas de rallonges», prévient-il.

À l'automne dernier, la commission des finances du Sénat avait jugé «très élevé» et «trop vague» le programme de dépenses décrit par le gouvernement. «La difficulté est de cerner de façon précise l'étendue de certaines dépenses consacrées par exemple à la sécurité ou à la communication», indique François Marc, sénateur PS. Du côté de la présidence, on promet un reporting scrupuleux des sommes engagées. Économies obligent, les deux Conseils européens traditionnels d'octobre et de décembre (sommets des chefs d'État) se dérouleront à Bruxelles et non pas dans une ville française. «Nous ne paierons qu'une sorte de ticket modérateur de 1,8 million d'euros par sommet. Bruxelles financera le reste», explique Claude Blanchemaison.

Reçus à dîner au Quai d'Orsay par Bernard Kouchner, les grands patrons ont également été sollicités. Exemple, quelque 140 véhicules seront mis à disposition par les constructeurs français. Les grandes entreprises (transport, distribution…) ont également été approchées pour contribuer à «ouvrir» la présidence française sur la société civile en raccrochant leurs actions de communication à l'événement. Les cadeaux, enfin, pour un budget de 3 millions d'euros, ont été dessinés, à titre gratuit par Philippe Starck, bombardé directeur artistique de la PFUE. Dans ce domaine, de mémoire d'eurocrate, habitué à recevoir les éternels tasses à café ou parapluies siglés aux couleurs des présidences, l'imagination a jusqu'à présent, rarement été au pouvoir…

Pierre Avril (à Bruxelles), Alain Barluet et Stéphane Kovacs
10/06/2008
Le Figaro

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*****"SOIREE EUROPEENNE" & Europe-Climat-Energie*****

*A PARIS ! 19 JUIN 2008!

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Morgane BRAVO

***La semaine de 65 heures en Europe ? ***



***Les ministres de l'Economie de l'UE négocient actuellement afin de porter le temps de travail hebdomadaire maximum en Europe de 48 à 65 heures.

Jusqu'à présent le gouvernement socialiste espagnol continue de s'y opposer. C'est ce que rapporte le quotidien conservateur La Razón : "En cette période de récession économique, il paraît raisonnable de revoir les normes en vue d'une plus grande flexibilité.

Il ne s'agit pas d'imposer aux travailleurs des heures de travail en plus mais d'élargir les limites maximales [des horaires de travail] afin d'éviter des situations comme celles auxquelles sont confrontés les médecins de garde.

Le fait de compter les heures non actives comme du temps de travail entraîne une augmentation des coûts pour les entreprises, publiques ou privées, et ce dans d'énormes proportions".

La Razón - Espagne
10.06.2008
Eurotopics

*Lien ci-dessus : Article intégral (espagnol)

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mardi, juin 10, 2008

***La France face à la présidence de l’Union***


***Dans quelques semaines, la France prendra la présidence de l'Union européenne. C'est un moment critique : le contrat de réforme de l'UE, et par conséquent l'avenir de l'Union européenne, semble menacé par les référendums et les procédures judiciaires dans différents Etats membres.

Quelles sont les attentes de l'Europe vis-à-vis de la France ?

NRC Handelsblad - Pays-Bas
A la veille de la présidence française de l'UE qui débutera le 1er juillet prochain, le journal du soir NRC Handelsblad consacre un article à la personnalité ambitieuse du président français Nicolas Sarkozy : "Sarkozy veut être un dirigeant d'envergure européenne. La présidence de l'UE doit être un couronnement. En Europe, cela fait déjà des mois que des regards à la fois soupçonneux et plein d'espoir se posent sur un président si ambitieux. … Afin d'apaiser les critiques, la France arbore l'attitude d'une présidence classique : elle promet de se montrer modeste, d'être à l'écoute autant que possible, de rester impartial et d'avoir un jugement équilibré. Une liste de priorités classique a été établie. … Mais Sarkozy s'est révélé bien individualiste depuis l'élaboration de celle-ci. Il fait figure d'outsider, désireux de monopoliser la conversation. … Tout cela ne peut pourtant pas se faire sans préjudices." (10.06.2008)

Le Figaro - France
Dans le quotidien Le Figaro, l'ex-présidente du Parlement européen, Simone Veil, fait part de son enthousiasme quant à la prochaine présidence française de l'Union européenne : "Je suis optimiste pour l'Europe. … Dans un monde plus incertain, elle est une zone de stabilité exceptionnelle et de véritable prospérité. … Cette présidence mettra en valeur de nouvelles perspectives pour la construction européenne, c'est-à-dire de nouvelles possibilités d'agir en commun dans le respect de nos identités. Nous ne devons pas craindre de nouveaux champs d'action au niveau européen. Ils nous renforcent." (09.06.2008)

Süddeutsche Zeitung - Allemagne
Le quotidien Süddeutsche Zeitung souligne l'importance des relations franco-allemandes dans le cadre de la présidence française de l'UE. "Sarkozy n'aura pas une tâche facile. Mais de même que la France a pesé de tout son poids il y un an pour soutenir les efforts allemands, Berlin soutiendra à présent Paris. … Quelque soit les désaccords entre les deux pays, ni l'un ni l'autre ne peuvent se permettre que l'UE soit affaiblie. Ils ne peuvent pas non plus attendre que d'autres fassent avancer la communauté. Parmi les grands Etats, Londres soigne son rôle d'outsider sur le plan de la politique européenne. Madrid et Rome sont affaiblis par des problèmes de politique intérieure. Et la Pologne en est encore loin. … La France et l'Allemagne ont vis-à-vis de l'UE une responsabilité particulière en tant que pays meneurs. Pas seulement parce qu'ils ont initié l'unification de l'Europe et qu'ils sont puissants sur le plan économique mais aussi parce qu'une communauté aussi grande a besoin d'une direction vigoureuse." (09.06.2008)

Hospodarske Noviny - République tchèque
Le journal économique Hospodarske Noviny porte un regard plutôt sceptique sur les relations franco-allemandes dans le contexte de la présidence française de l'Union : "Bien que ces deux pays soient des alliés européens traditionnels, leurs rapports ne sont pas totalement harmonieux. Merkel a promis un soutien total à la présidence européenne, mais certaines tensions demeurent en arrière-plan. … Merkel sabote certains des projets de Sarkozy, comme par exemple celui de l'Union pour la Méditerranée. … Paris, de son côté, tente de renforcer ses relations avec l'Europe de l'Est et centrale où la République fédérale a des intérêts économiques et politiques importants." (10.06.2008)

Eurotopics

lundi, juin 09, 2008

***Entreprises : faut-il se méfier des réseaux sociaux ?***

***Facebook, Viadeo, LinkedIn... les réseaux sociaux envahissent la sphère professionnelle. Certaines études estiment que de telles pratiques coûtent cher à l'employeur. Pas si sûr...

Plusieurs études ont tenté de démontrer que l'utilisation de Facebook avait un impact direct sur la productivité des entreprises. Au Royaume-Uni, les employés qui surfent quotidiennement sur le réseau social le plus populaire du moment feraient perdre plus de 260 millions de dollars chaque jour à leurs employeurs, selon le cabinet Peninsula. De telles estimations ont le mérite d'ouvrir le débat : les collaborateurs qui fréquentent régulièrement des sites communautaires tels que Facebook mais aussi Viadeo ou LinkedIn - réservés à des professionnels - y consacrent-ils trop de temps ? Ont-ils tendance à se disperser dans leur travail ? Rien n'est moins sûr. D'ailleurs la grande majorité des entreprises ne se sont pas penchées sur la question car les débordements restent anecdotiques.
« Les salariés "accros" aux réseaux sociaux, comme certains peuvent l'être aux e-mails, sont l'exception, affirme Véronique Staat, la directrice des ressources humaines de Deloitte France qui évalue à 800 le nombre de salariés de l'entreprise inscrits sur Facebook ! Pour prendre l'air, je vais prendre un café avec un collègue. Bon nombre de mes collaborateurs - qui sont dans le coeur de cible de Facebook (assez diplômés, âgés de moins de 30 ans, etc.) - préfèrent aller discuter une vingtaine de minutes sur ce réseau. Chacun sa formule ! » .
Les réseaux sociaux sont aussi des outils de travail
De son côté, Bertrand Duperrin, consultant chez Blukiwi software, estime qu'il est « très réducteur » de considérer que le temps passé sur ces sites n'a aucun lien avec le travail. Bien au contraire. « Il est vrai que les collaborateurs qui utilisent les réseaux sociaux ne ramènent pas un chiffre d'affaires important à l'entreprise grâce à ces outils, reconnaît-il. Mais certaines pratiques, peuvent être très bénéfiques. En entretenant leur réseau 20 minutes par jour, les salariés gardent le contact avec des gens qui sont peut-être des futures recrues ou des clients potentiels ».

Alors faut-il encadrer ces pratiques ou inventer, à l'image des « vendredis sans e-mails », des vendredis sans réseaux sociaux ? Véronique Staat, DRH de Deloitte France est catégorique : « Nous devons rester vigilants mais je ne pense pas qu'il soit utile de fixer des règles pour l'utilisation des réseaux sociaux ou des e-mails, précise-t-elle. En revanche, nous évaluons le travail de nos collaborateurs en fonction de leurs objectifs et il arrive, qu'en entretien annuel, nous interpelions quelqu'un sur sa mauvaise gestion des e-mails ».
Enfin, les temps morts dans l'entreprise sont aussi des temps de récupération, rappelle Denis Bérard, chargé de mission au département CTO (changements technologiques et organisationnels) à l' Anact (Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail). Mieux : ils sont parfois extrêmement productifs. « En laissant ses ingénieurs accorder 20 % de leur temps à des recherches personnelles, Google a inventé un type de management qui favorise la créativité des collaborateurs et par là, l'innovation », analyse-t-il.

Sandrine Chicaud, 01net.
06/06/2008

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*Energie et climat au coeur du conseil franco-allemand*


***Le président Nicolas Sarkozy et la chancelière Angela Merkel se retrouvent à Straubing, en Bavière, pour un conseil des ministres franco-allemand consacré essentiellement aux problèmes d'énergie et de climat.
Le principal enjeu de ce neuvième conseil des ministres franco-allemand est de parvenir à une déclaration commune sur le plan d'action européen contre le réchauffement climatique, dont la mise en oeuvre est l'une des priorités de la présidence française de l'Union européenne, qui commence le 1er juillet.

Ce "paquet climat-énergie" présenté par la Commission européenne fin janvier propose aux 27 pays de l'UE des objectifs nationaux pour réduire globalement leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 20% d'ici 2020 par rapport à 1990.

Parallèlement à cet objectif, qui pourrait être porté à 30% en cas d'accord au niveau mondial, il est proposé aux pays de l'UE de porter globalement à 20% d'ici 2020 la part d'énergies renouvelables dans leur consommation énergétique.

Le Conseil européen de mars a confirmé l'engagement des 27 sur ses objectifs. Reste à les décliner par pays et secteurs.

Or, "autant le paquet global avait été accueilli dans l'enthousiasme et l'ambition, autant la déclinaison par pays et par secteurs suscite une unanimité dans le mécontentement", explique l'entourage de Nicolas Sarkozy.

"Donc nous aurons la tâche redoutable de transformer ce mécontentement général en accord général", ajoute-t-on de même source. "Dans cette longue entreprise, nous aurons besoin de tout le soutien de l'Allemagne."

Pour Paris, il est impératif de parvenir à un accord d'ici fin 2008, pour préserver les chances de succès des négociations internationales sur les suites du processus de Kyoto de lutte contre le réchauffement climatique.

"L'Union européenne est depuis le début la locomotive de la négociation de Bali. Si notre locomotive tombe en panne, c'est toute la négociation qui est en panne", explique l'Elysée, qui compte sur l'effet d'entraînement du couple franco-allemand.

"MOISSONNEUSE-BATTEUSE FRANCO-ALLEMANDE"

Le compromis conclu par les deux gouvernements le 3 mars à Hanovre, qui a permis de débloquer le projet d'Union pour la Méditerranée cher à Nicolas Sarkozy, a mis de l'huile dans des rouages franco-allemands souvent grippés depuis un an.

Le 1er mai, le président français a rendu un hommage appuyé à Angela Merkel en lui remettant à Aix-la-Chapelle le prix Charlemagne pour son engagement européen et la chancelière l'a remercié de ses "si gentilles paroles".

Le conseil de Straubing se tient "dans un climat favorable", estime l'entourage de Nicolas Sarkozy, qui met aussi en avant un "extraordinaire travail" accompli par Paris et Berlin sur tous les sujets à l'ordre du jour de la présidence française de l'UE.

L'Elysée espère de la "moissonneuse-batteuse franco-allemande" une récolte d'accords entre les deux gouvernements sur les grands dossiers de cette présidence.

Les relations entre Paris et Berlin ne sont cependant pas exemptes de nuages.

Le ministre allemand de l'Environnement, Sigmar Gabriel, a ainsi déclaré jeudi qu'il doutait des chances de parvenir à Straubing à un compromis franco-allemand sur la réduction des émissions de CO2 par les automobiles, dossier qui divise les deux pays.

"Les voitures allemandes sont magnifiques mais quand on regarde du côté du tuyau d'échappement, c'est moins glorieux. Les voitures françaises sont plus petites mais du côté du tuyau d'échappement, c'est mieux", résume l'Elysée.

Le conseil de Straubing, auquel participeront cinq ministres français et leurs homologues allemands, se penchera aussi sur la sécurité énergétique de l'UE, qui pose notamment la question du nucléaire, très sensible en Allemagne.

En marge de ce dossier, il sera question du calendrier de retour en Allemagne des déchets nucléaires allemands retraités en France et des prix du pétrole.

Figurent aussi au menu le référendum incertain du 12 juin en Irlande sur le traité institutionnel de Lisbonne, la mise en oeuvre de ce traité, l'Europe de la défense, la politique agricole, l'Union pour la Méditerranée, les négociations commerciales internationales à l'OMC, etc.

Cette rencontre bilatérale sera enfin l'occasion de présenter le deuxième volume du manuel d'histoire franco-allemand (période 1815-1945).

Par Emmanuel Jarry Reuters
9 juin,
PARIS (Reuters)

vendredi, juin 06, 2008

*L'UE réaffirme l'objectif d'un accord climatique avant fin 2008*


Bonn Climate Change Talks 2008
Opening meeting of the Subsidiary Body for Scientific and Technological Advice (SBSTA)
Twenty-eighth sessions of the Subsidiary Bodies, 2-13 June 2008, Bonn, Germany

***L'Union européenne réaffirme sa volonté de parvenir fin 2008 à un accord sur une réduction de 20% de ses émissions polluantes d'ici à 2020 pour prendre la main dans les négociations internationales.
Les ministres de l'Environnement des Vingt-Sept, qui se sont réunis pour débattre de cette priorité de la future présidence française de l'UE, ont toutefois étalé leurs divergences sur le partage du fardeau.

L'UE veut aller vite en besogne afin d'être en position de force pour aborder la négociation internationale qui s'ouvrira fin 2009 à Cophenhague sur l'après-protocole de Kyoto.

"On n'a pas le choix", a déclaré lors d'une conférence de presse le ministre français de l'Economie et du Développement durable, Jean-Louis Borloo, qui veut "coller le plus possible aux propositions de la Commission européenne".

La France, qui prendra le 1er juillet la présidence de l'UE, entend d'ailleurs lancer dès le début de son mandat des négociations intensives lors d'une réunion des ministres de l'Environnement et de l'Energie qui se déroulera à Paris.

Les efforts prévus dans le cadre du protocole de Kyoto, qui expire en 2012 et dont les Etats-Unis ne font pas partie, doivent être redoublés et l'Union européenne entend clairement donner l'exemple pour entraîner tous les autres grands pollueurs de la planète dans son sillage.

"Un accord avant la fin de l'année est tout à fait fondamental", a déclaré le commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas. "C'est la crédibilité internationale de l'UE et sa capacité (...) qui sont en jeu."

Il s'agit de concrétiser l'objectif d'une réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, voire 30% en cas d'accord international, en imposant de nouvelles contraintes aux industries, en produisant au moins 20% d'énergies renouvelables en 2020 et en portant à 10% la part des biocarburants dans la consommation totale de carburants.

LES PAYS DE L'EST RECHIGNENT
Les ministres, qui "co-décideront" sur ce dossier avec le Parlement européen, ont reconnu que ces mesures auront un coût estimé à 0,5% du PIB de l'UE en 2020, soit 60 milliards d'euros, et que le prix de l'électricité augmenterait de 10 à 15%.

Mais cela ne représentera que trois euros par semaine et par citoyen européen et il faut comparer ces chiffres au coût de l'inaction estimé par les experts internationaux à 20% du PIB dans le pire des cas et à 5% du PIB dans le meilleur.

Certaines modalités des propositions font toutefois débat.

Certains pays de l'Est veulent que l'on prenne en compte une année de référence qui soit non pas 2005, mais 1990, ce qui leur permettrait de faire très peu d'efforts.

"C'est une proposition que nous refusons absolument", a expliqué le ministre allemand de l'Environnement, Sigmar Gabriel, selon lequel cela obligerait les autres à compenser.

La Commission a proposé un mécanisme européen d'échange de permis de polluer qui se basera sur les secteurs industriels afin d'éviter les distorsions et à terme toutes les industries devront acheter aux enchères 100% de leur CO2.

Mais que faire de certains secteurs dévoreurs d'énergie, comme l'acier ou les raffineries, qui risquent d'être d'être laminées par la concurrence de pays moins vertueux?

Des pays peu soucieux de l'environnement qui refuseraient après 2013 de faire des efforts pourraient en effet bénéficier de ce phénomène de "fuite carbone" en se montrant laxistes.

QUID DES BIOCARBURANTS?
Deux idées ont le vent en poupe: soit accorder des quotas "gratuits" aux industries gourmandes en énergie, soit intégrer les pays tiers qui exportent vers l'UE dans le système européen.

Un différend existe toutefois entre la Commission, qui veut attendre le résultat des négociations internationales en 2010-2011 avant d'arrêter les détails de ce mécanisme protecteur, et la plupart des pays, qui veulent le définir sans tarder.

Pour l'Allemagne et la France, il faut être au clair dès 2009 sur cette question qui inquiète beaucoup les industriels, soucieux de programmer leurs investissements.

Les objectifs en matière d'énergie renouvelable provoquent également des grincements de dents dans plusieurs capitales.

Certains pays peu gâtés par la nature se demandent comment ils vont arriver à l'objectif européen d'utiliser au moins 20% d'énergies renouvelables provenant de sources comme l'éolien, le solaire ou la biomasse, contre 8,5% aujourd'hui.

Pour contourner l'obstacle, ils pourraient acheter des certificats d'énergie renouvelable produite ailleurs, mais ce système suscite des divergences entre les Vingt-Sept.

L'Allemagne ne veut pas voir son énergie "verte" subventionnée achetée au prix du marché par le Luxembourg.

La France juge pour sa part que la Commission a été très ambitieuse en lui assignant une cible de 23%, mais l'accepte si les autres sont prêts à remplir leurs objectifs.

Une autre question tient à l'objectif de 10% d'incorporation de biocarburants, dont le bilan écologique est contesté et l'issue de ce débat, qui monte en puissance, est incertain.

Yves Clarisse
Reuters
L'EXPRES
6 juin 2008

jeudi, juin 05, 2008

***Lancement de la saison culturelle européenne***


***La saison culturelle européenne a été officiellement lancée au Grand Palais à Paris le 3 juin 2008, en présence de nombreuses personnalités. Cette initiative de la Présidence française de l'Union européenne se traduit par de nombreux événements, de juillet à décembre 2008, et par l’accueil d’artistes européens dans toute la France. Autant d’occasions de partager des cultures et des savoirs, de permettre une "prise de conscience de la diversité et de la vitalité de la culture européenne" selon Bernard Kouchner.

Raviver l’Europe des cultures et des sciences

Parmi les projets "tandem", à ne pas rater du 19 au 29 novembre 2008, la rencontre de l'actrice Juliette Binoche avec le chorégraphe britannique Akram Khan, au Théâtre de la Ville à Paris.
Les diverses cultures d’Europe seront mises en lumière tout au long de la saison culturelle européenne.

Chaque Etat membre est invité à présenter son patrimoine et ses créations nationales en France, à travers plusieurs centaines de manifestations et d'événements tels que le Mois européen de la photo ou encore le festival Europavox.

Du 2 au 31 juillet, la Cinémathèque française propose "Un siècle en Europe, un siècle de Cinéma" : l'occasion de découvrir ou de redécouvrir les chefs d'oeuvre du cinéma européen. Aucune discipline n’a été oubliée : danse, musique, photographie, arts de la rue, littérature, architecture. Même la science est au rendez-vous.

La saison culturelle permet également la rencontre d’artistes français et européens à travers 26 projets "tandem", favorisant les collaborations entre différentes institutions culturelles européennes (théâtres, musées, festivals,…). Les projets doivent être présentés dans une ou plusieurs villes françaises ainsi que dans la capitale du pays partenaire.

A la rentrée 2008, des cycles de 27 œuvres européennes (films livres, spectacles, expositions...), permettront de mettre en valeur des manifestations représentatives de la diversité culturelle européenne. Dans chaque discipline, des panoramas thématiques seront présentés tout au long de la saison.


Rapprocher l’Europe des citoyens
Aux commandes de cette saison :

Renaud Donnedieu de Vabres, ancien Ministre de la Culture, nommé Ambassadeur chargé de la dimension culturelle de la PFUE,

Laurent Burin des Roziers, Commissaire générale de la Saison,

Olivier Poivre d'Arvor, Directeur de Culturesfrance.

De nombreux Etats membres ont récemment intégré l’Union européenne. La saison culturelle doit être l’occasion pour les citoyens d’apprendre d’une nouvelle façon à connaître leurs voisins et à partager une culture commune.

Le but est donc de rendre l’Europe plus concrète, plus accessible et de prendre conscience de ses richesses culturelles afin de mieux les protéger. "La culture est le meilleur ferment d’un véritable sentiment d’appartenance à l’identité européenne" a déclaré Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication.

L'implication des villes françaises dans ce projet est très importante. La plupart doivent accueillir des expositions, des manifestations et des artistes européens.

Elles sont également associées à des projets au niveau national, à travers un système de labellisation pour les villes moyennes engagées dans la saison.

*Les rendez-vous
La saison culturelle européenne en chiffres

Des artistes des 26 Etats membres seront invités, notamment à travers les 26 projets "tandem". 7 cycles de 27 manifestations culturelles (concerts, expositions, spectacles,...) seront présentés lors des 183 jours (4392 heures!) de festivités.
La saison culturelle européenne se déroulera selon le principe suivant : un événement par jour.

Plusieurs grands événements sont déjà connus comme la cérémonie de lancement de la saison à la Concorde, début juillet, à laquelle 13 artistes et groupes européens seront conviés.

Dans les villes et villages de France, le public est invité à venir "danser l’Europe" du 12 au 14 juillet, à l’occasion de bals à thèmes (électro, disco, folk,…).

La saison s’invite également aux grands rendez-vous culturels à travers l’Hexagone : la Technoparade en septembre ou la Nuit Blanche en octobre à Paris, les Transmusicales de Rennes en décembre, qui organisent pour l’occasion des "Chroniques européennes", ou encore les Rencontres d’Arles de la Photographie de juillet à septembre, avec la "Nuit de l’Europe".

Temps fort de la saison, les Champs-Élysées seront transformés en Champs d’Europe pour une "Journée bleue" le 9 novembre. A cette occasion le Louvre, l’Arc de Triomphe et la Grande arche de la Défense seront illuminés en bleu, symbolisant ainsi un parcours du passé vers l’avenir.

La saison culturelle européenne ne se limite pas au territoire français. Une tournée de la Comédie française aura lieu dans dix nouveaux Etats membres, et une illumination de la Grand-Place de Bruxelles, assurée par Yann Kersalé, est prévue.

04/06/08

Sources

Présentation de la saison culturelle européenne
Programmation de la saison culturelle européenne
Site officiel de la Présidence française de l'Union européenne

mardi, juin 03, 2008

***La présidence française inaugure une version temporaire de son site***


***La France qui assumera la présidence du Conseil de l'Union européenne à partir du 1er juillet 2008, vient d'inaugurer une version temporaire du site de la présidence française de l'UE : Lien ci-dessus!

Dès à présent il est possible de consulter le calendrier prévisionnel du second semestre 2008 ainsi que le calendrier des événements pour le mois de juillet. Vous pouvez également en savoir plus sur le logo de la présidence française du Conseil de l'Union européenne.

03.06.2008