samedi, janvier 31, 2009
***VOEUX DE FRANCOIS FILLON : "FRANCE.9"***
***Le président de l'Association France.9, François FILLON :
Nous a convié à une rencontre à l’occasion de cette nouvelle année 2009, le 29 janvier à l'Hôtel de Matignon.
*BREF APERCU :
***Cette réunion a permis d'évoquer les échéances à venir, dans une ambiance très conviviale!***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804
*Photos : Morgane BRAVO
jeudi, janvier 29, 2009
*Michel BARNIER : *Les Européennes sur le Talk du Figaro*
***Pourquoi ce choix des candidats, quelle consultation des militants, quels enjeux pour le mandat de député européen, la place du Nouveau Centre dans les listes UMP, et quelle Europe nous proposerons…
La course pour le 7 juin 2009 est lancée !
28/01/2009
La course pour le 7 juin 2009 est lancée !
LE TALK - Michel Barnier - Le Figaro
Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche était mardi l'invité du Talk Orange - Le Figaro.
Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche était mardi l'invité du Talk Orange - Le Figaro.
28/01/2009
***BENITO PEREZ GALDOS "SEMAINE DE GALDOS A PARIS" : du 4 au 8 Février 2009***
***SEMAINE DE "GALDOS A PARIS" :
*"Benito Pérez Galdós (Las Palmas de Gran Canaria, 10 mai 1843 - Madrid, 4 janvier 1920) est un écrivain espagnol, romancier, dramaturge et journaliste. Il est sans doute le plus grand romancier réaliste espagnol, et impressionne par l'ampleur de son œuvre. Il a passé la plus grande partie de sa vie à Madrid ; aujourd'hui, il est surtout connu en Espagne pour ses Episodios nacionales (46 volumes) ; à l'étranger, il est plus souvent cité pour ses Novelas españolas contemporáneas."
Wikipédia
L'événement est organisé du 4 au 8 février 2009 dans différents lieux de Paris, Sale Richelieu de
la Sorbonne, Cours de Civilisation de la Sorbonne, ect .
Il y aura dans le Théâtre « Le Trianon », un concert de musique classique Canarienne….
*Toutes les entrées seront gratuites. "Dans la limite de places disponibles"!
***INVITATION : SEMAINE DE "GALDOS A PARIS***
***Table ronde en Espagnol et Français :
*"Galdos et la politique International. Nationalisme et guerre dans l'oeuvre de Benito Pérez Galdós.
*Canaries : ultime frontière atlantique de l'Europe
Le 5 février : de 16h à 19h30
Sale Richeliu. Sorbonne
Dans la limite de places disponibles!
***Pour plus d'information, Programme, lien ci-dessous :
http://benitoperez-galdos.blogspot.com
Bien à vous,
Morgane BRAVO
mercredi, janvier 28, 2009
*Dettes des Etats: l’Euro à l’épreuve du feu...*
***L’an dernier, les marchés ont puni les banques dont la gestion avait dérapé en ramenant la valeur de leurs actions à une fraction de ce qu’elle affichait quelques mois plus tôt. Ces mêmes marchés sanctionnent aujourd’hui les Etats qui ont les reins les moins solides.
La prime de risque des emprunts grecs est plus élevée que celle d’UBS, l’un des cancres mondiaux de la bulle immobilière américaine. L’Italie, l’Espagne, l’Irlande ne sont guère mieux loties. Les primes de risques infligées à ces Etats laissent tout simplement entendre qu’ils sont susceptibles de faire faillite.
Il y a un an, une telle éventualité aurait suscité de grands éclats de rire. Comment un pays tel que l’Italie, membre des sept pays les plus industrialisés de la planète, pourrait-il être acculé au défaut de paiement? aurait-on répondu.
La tempête financière est passée par là. Pour restaurer la confiance, l’Irlande a accordé sa garantie à la totalité de l’épargne déposée dans les banques de l’île. Une promesse qui dépasse largement ses moyens. Avant la crise, la Grèce ou l’Italie avaient une dette déjà beaucoup trop lourde comparée à la taille de leur économie. Résultat, ces pays n’ont aujourd’hui plus aucune marge de manœuvre budgétaire. D’autant plus que leurs recettes fiscales sont appelées à fondre dans la sécheresse de la récession.
D’où la grande question: comment réagiront ces Etats pour répondre aux revendications sociales qui iront grandissant? En Grèce, certains industriels n’hésitent plus à évoquer à haute voix une sortie de l’euro, désigné comme la cause de tous les maux. Un retour à la drachme permettrait de dévaluer la monnaie et de se créer un avantage compétitif, comme cela se faisait dans les années 1970 et 80.
Encore un peu taboue, l’idée pourrait essaimer rapidement. On se souvient d’ailleurs que le prix Nobel d’économie Milton Friedman avait prédit que l’euro éclaterait lors de la première récession.
Pour la Suisse, les conséquences d’un tel échec seraient dramatiques. La mort de l’euro – ou l’amputation de plusieurs de ses membres – conduirait immanquablement à une flambée du franc, valeur refuge par excellence. L’industrie d’exportation serait étouffée.
Scénario invraisemblable? Pour l’heure, oui. Heureusement. Mais plus impossible.
Philippe Gumy
Le Temps
28 janvier 2009
mardi, janvier 27, 2009
*Reputación, Redes Sociales y Empleo : La2 noticias / Viadeo.com*
***Reputación y Notoriedad Digital :
Reputación y Notoriedad Digital
03 Oct 2008
Reputación y Notoriedad Digital
03 Oct 2008
*Traditionnel Dîner de l’An Nouveau UMP : Paris- 16ème Arrondissement *
Claude GOASGUEN
Ancien Ministre, Député-maire du 16ème Arrondissement & Morgane BRAVO
***Le Traditionnel Dîner de l’An Nouveau UMP, à eu lieu le 26 JANVIER 2009 à partir de 20h00 au Pavillon Dauphine.
En présence de,
Claude GOASGUEN
Ancien Ministre, Député-maire du 16ème Arrondissement
et
Bernard DEBRE
Ancien Ministre, Député de Paris et Conseiller de Paris
BREF APERCU :
Morgane BRAVO
Claude GOASGUEN
Ancien Ministre, Député-maire du 16ème Arrondissement
Bernard DEBRE
Ancien Ministre, Député de Paris et Conseiller de Paris
Pierre AURIACOMBE
Conseiller de Paris, Délégué auprès du Maire, chargé des relations avec le Conseil de Paris
Danièle GIAZZI
Conseiller de Paris, Première Adjointe au Maire
Yves HERVOUET DES FORGES
Adjoint au Maire, Chargé de la jeunesse et des sports (gauche). Jacques LEGENDRE
Adjoint au Maire, Chargé de l'action sociale, de la prévention et de l'emploi (droite)
Bernard DEBRE. Danièle GIAZZI. Aurélien de SAINT-BLANCARD Conseiller d'arrondissement, Délégué auprès de l'adjoint chargé de la jeunesse et des sports
Jérémy REDLER, Conseiller d'arrondissement (centre)
Vincent DUCREY (centre)
***Traditionnel Dîner de l’An Nouveau : Discours très intéressant & d'actualité...Soirée très conviviale.***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804
*Photos : Morgane BRAVO
lundi, janvier 26, 2009
*Le Parlement européen adopte le paquet défense à une large majorité*
***C'est à une large majorité que le Parlement européen a adopté la semaine dernière une nouvelle directive visant à améliorer l’ouverture et la compétitivité des marchés de défense et de sécurité. De nouvelles règles de coordination des passations des marchés publics voient ainsi le jour afin de règlementer de manière adaptée ces deux secteurs particulièrement sensibles.
Le paquet défense vise à réduire les obstacles à la libre circulation des produits liés à la défense (munitions, véhicules, matériel électronique, etc.). Lancé en décembre 2007 par la Commission européenne, il a été définitivement entériné par le Parlement européen (PE) lors de la séance plénière du mercredi 14 janvier 2009.
A une nette majorité, les députés européens ont en effet approuvé la directive sur les marchés publics de défense et de sécurité sur la base du rapport rédigé par l’Allemand Alexander Graf Lambsdorff (membre de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe- ADLE).
Issu d’un compromis entre le PE et le Conseil, ce texte constitue la seconde composante du paquet défense. Un autre texte, la directive sur les transferts d’équipements militaire d'un pays à l'autre de l’Union européenne (UE), avait été adopté par le PE en décembre 2008.
Une harmonisation des règles pour davantage de concurrence et de transparence
En entérinant ce paquet, le PE souhaite ainsi consolider un marché unique européen de la défense « trop fragmenté » où la « concurrence est trop faible », selon M. Graf Lambsdorff.
Afin de renforcer la concurrence, la nouvelle directive harmonise les règles relatives aux achats d'armements, de munitions et de matériel de guerre, ainsi qu'à certains équipements de sécurité non militaires. Grace à une procédure européenne coordonnée, les opérateurs du secteur de la défense et de la sécurité pourront contracter des marchés publics dans tous les Etats-membres de l’UE, ce qui augmentera la concurrence. Cette harmonisation renforce aussi la transparence.
« Le but est de s’assurer qu’un Etat-membre puisse acheter le meilleur produit disponible sur le marché, peu importe qu’il soit fabriqué par l’une de ses propres entreprises ou par une entreprise située dans un autre Etat-membre », a expliqué le rapporteur Alexander Graf Lambsdorff.
L’ouverture des marchés publics de défense, ainsi que leur plus grande transparence, bénéficiera directement aux petites et moyennes entreprises (PME) sous-traitantes.
En effet, toujours selon le rapporteur allemand, « les entreprises qui décident de sous-traiter doivent le faire de façon ouverte et transparente, ce qui permet une concurrence équitable entre les PME à travers l’UE afin de coopérer avec les grandes entreprises ».
Garantir la sécurité juridique sans perdre de vue les spécificités du secteur
La nouvelle directive garantit d’autre part le respect des règles du marché intérieur de l’UE que sont l'égalité de traitement et la non-discrimination. Les Etats-membres avaient pris l'habitude de recourir à l'exception de « sécurité nationale » pour refuser de contracter avec des opérateurs non nationaux. Le risque de dérogation aux principes du marché intérieur est donc diminué par la clarification législative opérée par la directive. Sur demande du PE, une nouvelle clause a été ainsi introduite fixant une procédure de recours, rapide et efficace. Elle indique que les règles de transparence et de non-discrimination dans la passation des marchés doivent être respectées, y compris lorsqu'une entreprise subit un préjudice dans le cadre d'un marché public.
Toutefois, la directive a pris en compte des spécificités propres au secteur de la défense, telles que la sécurité de l'information ou la sécurité de l'approvisionnement.
Par exemple, le texte en question prévoit la protection des informations sensibles pour préserver la sécurité des Etats-membres.
Enfin, le paquet « marchés de défense » devrait contribuer à renforcer la politique européenne de sécurité et de défense (PESD). En effet, la directive vise à améliorer la coopération entre les Etats-membres pour leurs achats d’équipements militaires ou de sécurité. Les forces armées européennes disposeront également d’un matériel plus sophistiqué.
Pour devenir applicable, ce paquet - domaine sensible qui touche directement à la question de la sécurité nationale- doit cependant être approuvé par les Etats-membres lors d'une prochaine session du Conseil.
M. Graf Lambsdorff
PE
20-01-2009
dimanche, janvier 25, 2009
*Ouverture solennelle de la présidence tchèque de l’Union européenne*
***La République tchèque a décidé de lancer à Bruxelles « l’Année européenne de la créativité et de l’innovation » avec une manifestation hors du commun, un bal qui réunira les grands noms de l’art tchèque contemporain. Au programme de la soirée figurera un nombre important d’artistes : musiciens (répertoires classique et contemporain interprétés par des orchestres invités pour l’occasion, récitals vocaux, jazz et musique folklorique), danseurs (danse de société, danse contemporaine et ballet classique) et designers qui prendront part à la conception artistique de la soirée.
Organisateurs de la manifestation : Bureau du gouvernement de la République tchèque, Représentation permanente de la République tchèque auprès de l’UE, ministère de l’Industrie et du Commerce de la République tchèque
Site Internet de la manifestation : www.czechrep.be
*Date: 30.1.2009
Lieu: Autoworld, Parc du Cinquantenaire 11, 1000 Bruxelles /Belgique
Catégorie: Danse
Bal tchèque
Le début à partir de 20 heures.
***Elections européennes 2009: Voter et se faire élire dans un autre pays de l'UE***
***Elections 2009 :
Voter et se faire élire dans un autre pays de l'UE est possible depuis 1993.
Depuis 1993, tout citoyen de l’Union Européenne peut voter et se faire élire aux élections européennes et municipales, dans n’importe quel pays européen dans lequel il réside. Lors des élections européennes de 2004, cette règle avait permis à quatre députés européens de se faire élire comme «non-national». La mobilité accrue des européens et leur meilleure connaissance de leurs droits va-t-elle accroître ce chiffre aux prochaines élections de 2009? D'heureux élus nous donnent leur avis.
C’est inscrit dans le Traité de Maastricht (1992) : « tout citoyen de l'Union résidant dans un État membre dont il n'est pas ressortissant a le droit de vote et d'éligibilité aux élections municipales dans l'État membre où il réside, dans les mêmes conditions que les ressortissants de cet État. ».
Cela est aussi valable pour les élections européennes, lorsque les citoyens choisissent leurs députés au Parlement européen. Cette règle est en passe d’être assouplie : il fallait tirer les leçons des dernières élections en 2004.
Elections européennes : tirer les leçons du passé
Depuis le Traité de Maastricht, 3 élections européennes se sont tenues : en 1994, 1999 et 2004. Si au fil des élections, le nombre d’Européens votant dans un autre pays que le leur s’est accru (de 5,9% en 1994 à 12% en 2004), ce n’est pas le cas du nombre de candidats aux élections. 62 candidats « non-nationaux » se sont présentés aux élections de 1999, tous pays européens confondus, contre 57 en 2004.
Ainsi, si d’un côté les électeurs européens semblent plus informés de leurs droits et plus mobiles, de l’autre, ils ne sont pas toujours prêts à se présenter aux élections dans un autre pays que le leur. La procédure onéreuse d’inscription pourrait-elle en être la cause ?
Quatre députés européens, élus sur des listes d’un autre pays que leur pays d’origine, nous ont fait part de leur avis...
Pourquoi selon vous, aux dernières élections européennes, si peu de citoyens européens ont voté et ont présenté leurs candidatures dans leur pays de résidence ?
Willem Schuth (ALDE), né aux Pays-Bas et élu en Allemagne : « La plupart des gens qui vivent dans un autre pays européen que le leur le font pour des raisons professionnelles : ils ne sont pas très au courant de la politique nationale de leur pays de résidence. Nous devons donc accélérer l’intégration politique : les partis politiques nationaux pourraient être plus actifs et définir des politiques plus pro-européennes ».
Ari Vatanen (PPE-DE), l’ancien champion finlandais de rallye, a été élu en France. Il est plus sévère : « Le manque de participation est dû à la paresse et au manque d’informations sur les possibilités de voter. Mais être candidat est aussi rendu quasiment impossible à cause des politiciens nationaux qui protègent leurs propres sièges et qui pensent que les étrangers sont plus des « voleurs » de postes que des messagers utiles. Pour moi, ce genre de rigidités nationales ralentit le progrès de l’humanité, à laquelle nous appartenons tous. »
Pourquoi vous-même avez-vous décidé d’être candidat dans un autre pays que le vôtre ?
Daniel Strož (GUE/NGL), élu en République tchèque : « C’est simple : à l’origine je suis citoyen de la République tchèque. Après les évènements de 1968, j’ai fui mon pays pour me réfugier en Allemagne où j’ai travaillé comme journaliste et écrivain. A cause de cela, le régime communiste tchèque m’a déchu de ma nationalité. Après la chute du bloc soviétique en 1989, je suis rentré dans mon pays comme « étranger avec résidence permanente » et j’ai poursuivi mon travail politique. »
Monica Frassoni (Verts/ALE), italienne élue en Belgique en 1999 et en Italie en 2004 : « Je me suis présentée en 1999 parce qu’à l’époque la tête de liste du parti Vert francophone en Belgique, Paul Lannoye, m’a proposé d’être sur la liste ECOLO. Il n’y avait pas une grande probabilité que je sois élue, mais j’ai été très honorée qu’on me propose de donner un coup de main à un parti Vert plein de succès. Et j’ai finalement été élue ! ».
Ari Vatanen : « On ne décide pas de ce genre de choses -la vie m’a amené là. La vie, c’est construire des ponts. Et maintenant, j’ai une force de frappe un peu plus grande dans les mains. »
Willem Schuth : « J’avais 25 ans quand je suis arrivé en Allemagne, où j’ai travaillé avec les forces militaires néerlandaises de Basse Saxe. En 1996, j’ai eu envie d’être actif dans la politique locale : j’ai adhéré au parti libéral allemand FDP. J’ai été très heureux que l’on me propose d’être tête de liste pour les Libéraux dans cette région pour les élections européennes de 2004 ».
Cela influence-t-il votre travail parlementaire ? Par exemple, participez-vous à des réunions organisées par des députés de votre pays d’origine ?
Monica Frassoni : « Il n’y a pas d’impact majeur sur mon travail au Parlement européen. Même si j’ai toujours considéré cela comme un grand atout de pouvoir travailler, en tant que députée européenne, dans plusieurs Etats-membres avec la même légitimité. Malheureusement, peu de députés peuvent en dire autant ».
Ari Vatanen : « Il n’y a pas beaucoup d’impact parce qu’au Parlement européen, les lignes de bataille ne sont pas entre pays, mais entre familles politiques. Heureusement quand même, les Finlandais m’invitent toujours dans des réunions donc je fais passer le message ! »
Willem Schuth : « Je me sens chez moi dans les deux cultures ! C’est aussi un avantage pour ma circonscription, puisque l’Etat de Basse-Saxe jouxte les Pays-Bas. »
REF.: 20081204STO43824
***Exclusif : Michel Barnier et Rachida Dati***
***Michel Barnier et Rachida Dati à la convention nationale de l'UMP, samedi 24 janvier 2009 à la maison de la mutalité (Paris).
*L'écologie à l'assaut de l'Europe...*
***Les écologistes français ont lancé la première offensive dans la campagne des élections européennes. Réuni mercredi à Paris derrière la tête de liste pour l'Ile-de-France, Daniel Cohn-Bendit, l'attelage entre Verts et non-Verts apparaît séduisant. Au carrefour des crises, les citoyens doivent entrer dans l'action et "modifier leur mode de vie", insiste Europe Ecologie.
Une bonne année 2009! "Parce que cette année sera ce que nous en ferons". Le slogan d'Europe Ecologie en cette année d'élections européennes reflète bien le choix politique du rassemblement écologique. Réunies à L'Entrepôt, à Paris, à l'occasion des voeux du "réseau social" qu'est le rassemblement de diverses figures de la chose verte en France, les premiers violons groupés derrière le chef d'orchestre Daniel Cohn-Bendit, tête de liste pour la région Ile-de-France, ont voulu lancer les premiers la campagne. Et, à l'occasion, appeler à une modification profonde du comportement citoyen.
Une semaine après le grand meeting de Lyon, la conférence de presse parisienne a également voulu tordre le cou à l'idée développée par Daniel Cohn-Bendit sur un choix des têtes de listes opéré dans "le sang et les larmes". Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts et co-porte-parole d'Europe Ecologie, a tenu à nuancer les paroles de "Dany", ainsi que tout le monde l'appelle au sein du rassemblement. Le co-président du groupe Verts au Parlement Européen s'exécute: "mes propos étaient un peu forts, c'est vrai". Explication de contexte: au sein des Verts, certains espéraient être désignés tête de liste de l'une des huit grandes régions et ont grincé des dents au sujet de la répartition Verts/non-Verts, notamment Dominique Voynet. Les proches de la maire de Montreuil ont déploré un "manque de transparence" dans le processus de désignation des candidats. Lors du Conseil national inter-régional (Cnir) des Verts, les "voynettistes", ainsi qu'Yves Cochet, n'ont pas participé au vote.
La dream team de l'Ecologie?
Claude Taleb, ancien directeur de campagne de Dominique Voynet à la présidentielle, avait salué l'ouverture aux "associatifs" comme une "très bonne idée" même s'ils "ne représentent qu'eux-mêmes". La procédure de désignation des candidats « n'a pas été transparente", avait-il poursuivi après le vote du 18 janvier. La raison du courroux des proches de Dominique Voynet? La candidature dans l'Ouest de l'ancien directeur de campagnes de Greenpeace France, Yannick Jadot, et un déficit de représentativité "pure" entre Verts et non-Verts malgré le 50-50 officiel. Tout le monde s'accorde néanmoins sur le potentiel du rassemblement d'Europe Ecologie. Du côté Verts, Daniel Cohn-Bendit sera candidat en Ile-de-France avec l'ancienne magistrate Eva Joly ; Hélène Flautre le sera dans le Nord ; Michèle Rivasi (députée de la Drome apparentée PS de 1997 à 2002 devenue Verte) mènera la liste dans le Sud-Est et concernant l'Outre-Mer, la tête de liste reste encore à désigner. Les non-Verts se partagent quant à eux quatre régions: José Bové sera candidat dans le Sud-Ouest ; Yannick Jadot dans l'Ouest, Jean-Paul Besset, ancien lieutenant de Nicolas Hulot au sein de sa Fédération, hérite du Centre ; et Sandrine Bélier (France nature environnement) défendra le vert dans le Grand Est.
Un bel attelage en effet qui espère faire un score de "10+x%" lors du scrutin européen du 7 juin prochain, prophétise Daniel Cohn-Bendit, qui anticipe toutefois une campagne très difficile dans un contexte de crise "dramatique". "Il faut rassembler ceux qui ont peur de la fin du mois et ceux qui ont peur de la fin du monde. Il faut répondre de façon intégrée à toutes ces crises et non par une réponse nationale. Il n'y a pour l'heure aucune proposition européenne de réponses à ce carrefour de crises", insiste Cohn-Bendit. Pour faire la circulation au carrefour, Europe Ecologie envisage un New Green Deal défini comme une relance écologique. Et "Dany" de rappeler que malgré les divergences mises au jour sur le référendum, "nous sommes tous pour la construction européenne". "Il faut redéfinir le rêve européen comme Obama veut redéfinir le rêve américain ", lance un Cohn-Bendit lyrique. Pour Europe Ecologie, il ne doit pas y avoir de fossé entre la réflexion écologique et la réflexion sociale. "Nous ferons une campagne sociale et écologique pour la démocratie européenne et les droits de l'Homme. La simple relance de la consommation, comme le souhaite le PS, montre que l'on a rien compris", tance le député Vert européen. "Chacun doit participer. Les citoyens doivent eux aussi modifier leur mode de vie. C'est ça le plus difficile. La campagne sera coordonnée avec celle des Verts européens. Il ne faut pas réduire la campagne au débat de politique intérieure. Nous voulons un débat sur la nécessité d'Europe et nous appelons à une radicalité de la pratique réformiste".
En première ligne
Une fois l'introduction faite, Daniel Cohn-Bendit accepte de lâcher le micro et de laisser la parole à ses "camarades". Cécile Duflot répond à une question sur la diversité. "Vous parlez de Barack Obama mais on ne le voit pas représenté aujourd'hui", interroge un journaliste. "La diversité, ce n'est pas seulement un prétexte, une image. La diversité pour la diversité c'est insultant pour ces personnes", insiste la secrétaire nationale des Verts. Yannick Jadot assure quant à lui que le Green Deal sera "un élément structurant de notre programme". L'ancienne juge d'instruction Eva Joly rebondit, elle, en lisant ses notes, sur les structures financières. "Beaucoup de financiers attendent que le soufflet retombe pour reprendre leurs anciennes pratiques. Il faut nous opposer à cette culture rapace".
Dans la salle, Yves Cochet fait la claque pour encourager les militants présents. Sandrine Bélier lance une bonne formule à son tour. "Il nous faut construire une futur enviable, désirable et durable". José Bové lui emboîte le pas en soulignant que la campagne sera menée en dehors de France, via des meetings communs, mais également en dehors d'Europe. "Nous voulons que l'Europe représente un plus, pas un moins. On ne peut pas se protéger contre les autres et se montrer agressif vers l'extérieur. Ce que propose Sarkozy, c'est une Europe non pas de liberté mais une Europe de repli sur soi". De l'ambition pour l'Europe, les écologistes en ont. Mais de leur propre aveu, le New Green Deal conçu par le conseil du Parti vert européen (PVE) présente encore pas mal de contradictions. Il sera amendé au plan national mais surtout débattu à échelle de l'Union européenne les 27 et 28 mars prochains à Bruxelles, à l'occasion du Congrès du PVE. Mais les écolos ont au moins le mérite d'être les premiers en ordre de bataille pour mener la campagne européenne.
Par Jérôme GUILLAS
leJDD.fr
21 Janvier 2009
Une bonne année 2009! "Parce que cette année sera ce que nous en ferons". Le slogan d'Europe Ecologie en cette année d'élections européennes reflète bien le choix politique du rassemblement écologique. Réunies à L'Entrepôt, à Paris, à l'occasion des voeux du "réseau social" qu'est le rassemblement de diverses figures de la chose verte en France, les premiers violons groupés derrière le chef d'orchestre Daniel Cohn-Bendit, tête de liste pour la région Ile-de-France, ont voulu lancer les premiers la campagne. Et, à l'occasion, appeler à une modification profonde du comportement citoyen.
Une semaine après le grand meeting de Lyon, la conférence de presse parisienne a également voulu tordre le cou à l'idée développée par Daniel Cohn-Bendit sur un choix des têtes de listes opéré dans "le sang et les larmes". Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts et co-porte-parole d'Europe Ecologie, a tenu à nuancer les paroles de "Dany", ainsi que tout le monde l'appelle au sein du rassemblement. Le co-président du groupe Verts au Parlement Européen s'exécute: "mes propos étaient un peu forts, c'est vrai". Explication de contexte: au sein des Verts, certains espéraient être désignés tête de liste de l'une des huit grandes régions et ont grincé des dents au sujet de la répartition Verts/non-Verts, notamment Dominique Voynet. Les proches de la maire de Montreuil ont déploré un "manque de transparence" dans le processus de désignation des candidats. Lors du Conseil national inter-régional (Cnir) des Verts, les "voynettistes", ainsi qu'Yves Cochet, n'ont pas participé au vote.
La dream team de l'Ecologie?
Claude Taleb, ancien directeur de campagne de Dominique Voynet à la présidentielle, avait salué l'ouverture aux "associatifs" comme une "très bonne idée" même s'ils "ne représentent qu'eux-mêmes". La procédure de désignation des candidats « n'a pas été transparente", avait-il poursuivi après le vote du 18 janvier. La raison du courroux des proches de Dominique Voynet? La candidature dans l'Ouest de l'ancien directeur de campagnes de Greenpeace France, Yannick Jadot, et un déficit de représentativité "pure" entre Verts et non-Verts malgré le 50-50 officiel. Tout le monde s'accorde néanmoins sur le potentiel du rassemblement d'Europe Ecologie. Du côté Verts, Daniel Cohn-Bendit sera candidat en Ile-de-France avec l'ancienne magistrate Eva Joly ; Hélène Flautre le sera dans le Nord ; Michèle Rivasi (députée de la Drome apparentée PS de 1997 à 2002 devenue Verte) mènera la liste dans le Sud-Est et concernant l'Outre-Mer, la tête de liste reste encore à désigner. Les non-Verts se partagent quant à eux quatre régions: José Bové sera candidat dans le Sud-Ouest ; Yannick Jadot dans l'Ouest, Jean-Paul Besset, ancien lieutenant de Nicolas Hulot au sein de sa Fédération, hérite du Centre ; et Sandrine Bélier (France nature environnement) défendra le vert dans le Grand Est.
Un bel attelage en effet qui espère faire un score de "10+x%" lors du scrutin européen du 7 juin prochain, prophétise Daniel Cohn-Bendit, qui anticipe toutefois une campagne très difficile dans un contexte de crise "dramatique". "Il faut rassembler ceux qui ont peur de la fin du mois et ceux qui ont peur de la fin du monde. Il faut répondre de façon intégrée à toutes ces crises et non par une réponse nationale. Il n'y a pour l'heure aucune proposition européenne de réponses à ce carrefour de crises", insiste Cohn-Bendit. Pour faire la circulation au carrefour, Europe Ecologie envisage un New Green Deal défini comme une relance écologique. Et "Dany" de rappeler que malgré les divergences mises au jour sur le référendum, "nous sommes tous pour la construction européenne". "Il faut redéfinir le rêve européen comme Obama veut redéfinir le rêve américain ", lance un Cohn-Bendit lyrique. Pour Europe Ecologie, il ne doit pas y avoir de fossé entre la réflexion écologique et la réflexion sociale. "Nous ferons une campagne sociale et écologique pour la démocratie européenne et les droits de l'Homme. La simple relance de la consommation, comme le souhaite le PS, montre que l'on a rien compris", tance le député Vert européen. "Chacun doit participer. Les citoyens doivent eux aussi modifier leur mode de vie. C'est ça le plus difficile. La campagne sera coordonnée avec celle des Verts européens. Il ne faut pas réduire la campagne au débat de politique intérieure. Nous voulons un débat sur la nécessité d'Europe et nous appelons à une radicalité de la pratique réformiste".
En première ligne
Une fois l'introduction faite, Daniel Cohn-Bendit accepte de lâcher le micro et de laisser la parole à ses "camarades". Cécile Duflot répond à une question sur la diversité. "Vous parlez de Barack Obama mais on ne le voit pas représenté aujourd'hui", interroge un journaliste. "La diversité, ce n'est pas seulement un prétexte, une image. La diversité pour la diversité c'est insultant pour ces personnes", insiste la secrétaire nationale des Verts. Yannick Jadot assure quant à lui que le Green Deal sera "un élément structurant de notre programme". L'ancienne juge d'instruction Eva Joly rebondit, elle, en lisant ses notes, sur les structures financières. "Beaucoup de financiers attendent que le soufflet retombe pour reprendre leurs anciennes pratiques. Il faut nous opposer à cette culture rapace".
Dans la salle, Yves Cochet fait la claque pour encourager les militants présents. Sandrine Bélier lance une bonne formule à son tour. "Il nous faut construire une futur enviable, désirable et durable". José Bové lui emboîte le pas en soulignant que la campagne sera menée en dehors de France, via des meetings communs, mais également en dehors d'Europe. "Nous voulons que l'Europe représente un plus, pas un moins. On ne peut pas se protéger contre les autres et se montrer agressif vers l'extérieur. Ce que propose Sarkozy, c'est une Europe non pas de liberté mais une Europe de repli sur soi". De l'ambition pour l'Europe, les écologistes en ont. Mais de leur propre aveu, le New Green Deal conçu par le conseil du Parti vert européen (PVE) présente encore pas mal de contradictions. Il sera amendé au plan national mais surtout débattu à échelle de l'Union européenne les 27 et 28 mars prochains à Bruxelles, à l'occasion du Congrès du PVE. Mais les écolos ont au moins le mérite d'être les premiers en ordre de bataille pour mener la campagne européenne.
Par Jérôme GUILLAS
leJDD.fr
21 Janvier 2009
*Sarkozy lance la campagne des européennes, avec Dati n°2 en Ile-de-France*
***Nicolas Sarkozy a lancé samedi une UMP rénovée autour du nouveau secrétaire général Xavier Bertrand pour affronter son premier test, les européennes de juin, notamment en Ile-de-France où il envoie au front la garde des Sceaux Rachida Dati, en numéro deux sur la liste UMP.
Conformément à la volonté du chef de l'Etat, l'UMP a désigné le ticket Michel Barnier-Rachida Dati. Alors que le ministre de l'Agriculture avait annoncé son départ du gouvernement pour se consacrer à l'Europe, Nicolas Sarkozy a implicitement confirmé celui de sa collègue.
"La vie d'un gouvernement, c'est fait de départs et de retours et il m'est arrivé de partir dans des conditions moins amicales que celles qui vous sont réservées", a-t-il dit en s'adressant aux deux ministres depuis la tribune du conseil national, réuni à la Maison de la Mutualité à Paris.
"Ils vont faire avec Rachida le plus formidable tandem complémentaire que la vie politique française ait connu depuis longtemps", a-t-il assuré.
"Qu'est-ce que c'est que cette attitude qui consisterait à dire que l'Europe ce n'est pas ce qu'il y a de plus important pour l'avenir de notre continent?", a ajouté M. Sarkozy, sans citer le nom de Rama Yade, qui avait opposé une fin de non-recevoir à sa demande pressante de se lancer dans la bataille des européennes.
"Voilà comment la France devient influente en Europe, en envoyant les meilleurs au Parlement européen et en s'abstenant de critiques démagogiques sur la Commission européenne !", a-t-il lancé sous les applaudissements.
Rachida Dati, très contestée par le monde judiciaire, avait plusieurs fois fait savoir qu'elle ne souhaitait pas livrer la bataille des européennes, avant de s'incliner devant le choix de l'Elysée.
"Quand on est une femme ou un homme politique, il faut aller au combat", a-t-elle déclaré à son arrivée au conseil national.
Après avoir confirmé Xavier Bertrand à son poste de secrétaire général, le bureau politique de l'UMP a entériné sans surprise sa nouvelle direction, affichant la "diversité des sensibilités de la majorité", incarnées par des libéraux, des centristes, des gaullistes et l'ex-socialiste Eric Besson, ministre de l'Immigration, nommé secrétaire général adjoint.
Alors que la promotion éclair du transfuge du PS provoque des remous dans les rangs du parti, le président l'a fait applaudir par la salle, comme l'avait fait François Fillon avant lui.
"Il y a moins de différences entre Eric et moi qu'entre les différents courants du Parti socialiste", avait fait observer le Premier ministre.
Xavier Bertrand, nouveau numéro un de l'UMP, a affiché son ambition d'en faire un "mouvement populaire moderne, ouvert à toutes les idées, d'où qu'elles viennent" et qui doit "refléter la diversité de la société française".
Plaidant pour la modernisation du parti, il a également promis de le doter d'un nouveau siège dans "un lieu plus populaire" et d'un nouvel outil internet pour "fédérer et faire débattre les communautés" mais aussi faire adhérer, annonçant un objectif de "500.000" adhérents d'ici à 2012, contre 277.000 revediqués aujourd'hui.
Le nouvel homme fort du parti présidentiel, qui devient "UMP-Le mouvement populaire", veut ainsi renforcer son ancrage "au plus près des Français".
Il retrouvera également son siège de député de l'Aisne dans "à peu près trois semaines", a-t-il aussi confié en marge de la réunion de samedi.
AFP
25 janvier 2009
samedi, janvier 24, 2009
*Européennes : Nicolas Sarkozy veut prolonger l'élan de la présidence française*
***"Qu'est-ce que c'est que cette attitude qui consisterait à dire que l'Europe ce n'est pas ce qu'il y a de plus important pour l'avenir de notre continent?", a lancé, le 24 janvier, Nicolas Sarkozy devant le conseil national de l'UMP.
L'UMP s'engage en premier dans la bataille des élections européennes du 7 juin. Le conseil national du parti majoritaire a officiellement désigné, samedi 24 janvier, ses têtes de liste dans les huit grandes régions françaises. Dans l'après-midi, Nicolas Sarkozy a prononcé un discours à la gloire de sa présidence de l'Union européenne (UE), vantant une Europe remise en action, qui protège et rassure les citoyens dans la tourmente.
Dès septembre, grisé par sa présidence européenne, le chef de l'Etat avait demandé à Patrick Devedjian de placer le conseil national de janvier sous le signe de l'Europe. M. Sarkozy avait également confié à Michel Barnier, Brice Hortefeux et Alain Lamassoure le soin de préparer les grandes lignes d'un programme.
Le président espère capitaliser les acquis du second semestre 2008. " Europe et euro sont passés, selon les sondages, dans la colonne des mots qui rassurent", affirme M. Barnier, tête de liste UMP en Ile-de-France, qui conduira la campagne au niveau national pour décrocher ensuite un poste de commissaire à Bruxelles. "Si nous tardons trop, nous allons perdre le momentum de la présidence française, où nous avons apporté la preuve que l'on faisait bouger les lignes et qu'on mettait la politique au cœur de l'Europe", poursuit le ministre de l'agriculture. "On va parler des européennes pendant que le Parti socialiste en est encore à son plan de relance", relève Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP.
SAVANT DOSAGE
En partant si tôt, l'UMP espère conjurer la malédiction d'un scrutin toujours délicat pour le parti au pouvoir et spécialement pour les héritiers du mouvement gaulliste, souvent débordés sur leur droite par les souverainistes et au centre par les intégrationnistes européens. M. Sarkozy avait essuyé un échec cuisant en 1999, finissant en troisième position, avec 12,8% des voix, derrière le Parti socialiste et la liste souverainiste Pasqua-Villiers. En 2004, l'UMP n'avait recueilli que 16,6%, loin derrière le PS (28,9%).
Mais depuis le référendum de 2005, M. Sarkozy estime qu'il a réconcilié la France du non et celle du oui. "Pour la première fois, nous sommes au clair sur l'Europe entre nous. Il n'y a plus d'états d'âme comme en 2005", assure M. Barnier, qui espère mobiliser le parti et les députés UMP.
M. Sarkozy a choisi lui même, avec Brice Hortefeux, responsable des élections à l'UMP, les personnalités éligibles. Il a cherché un savant dosage entre les têtes d'affiche, locomotives électorales et les vétérans du Parlement de Strasbourg, susceptibles de décrocher des postes décisifs en Europe. Des sondages confidentiels ont permis de départager les candidats : dans le Sud-Ouest, l'eurodéputé Alain Lamassoure a été écarté au profit de l'ancien maire de Toulouse Dominique Baudis. En Ile-de-France, après avoir échoué à convaincre Rama Yade, M. Sarkozy a finalement forcé la main à Rachida Dati, qui secondera Michel Barnier. Exigeant que les élus siègent à Strasbourg, M. Sarkozy n'a pas trouvé beaucoup de stars nationales pour mener la bataille.
Le président peut-il vraiment profiter de l'élan de la présidence française ? L'absence de ratification du traité de Lisbonne et la faiblesse de la présidence tchèque risquent de faire retomber l'UE dans son immobilisme. "Juin, c'est dans très longtemps", entend-on à Matignon. "La vraie campagne ne pourra commencer que plus tard", renchérit M. Lamassoure, selon lequel "in fine, c'est la situation économique qui décidera de tout".
Sophie Landrin et Arnaud Leparmentier
24.01.09
Le Monde
***Voeux du groupe Majorité présidentielle du Conseil Régional d’Ile-de-France : Roger KAROUTCHI***
Crédit Photos©Morgane BRAVO
***Roger KAROUTCHI
Secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement
Président du groupe Majorité Présidentielle
du Conseil Régional d’Ile-de-France
Nous a convié à une réception à l’occasion de la nouvelle année.
Le vendredi 23 janvier 2009 à 19h00, au Conseil Régional d’Ile-de-France.
*BREF APERCU :
Morgane BRAVO
Gilles Rotrou-Berchon
Roger KAROUTCHI
Philippe GOUJON, Député-Maire du 15ème arrondissement de Paris & Morgane BRAVO
Eric JEUNEMAITRE, Conseiller Régional d'Ile-de-France (77) Administration générale
Gérard LECLERC, journaliste économique à France 2
Philippe GOUJON, Député-Maire du 15ème arrondissement de Paris & Thierry SOLAIRE, maire-adjoint de la ville de Boulogne-Billancourt et conseiller Général des Hauts de Seine
Benjamin KURTZ
***UN SUCCES! Intervention de Roger KAROUTCHI très applaudie. Plus de 700 personnes. Ambiance amicale et très conviviale!
Bien à vous,
@MorganeBRAVO
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