Chronique d'une BREXIT annoncée...
Qu'est-ce que le Brexit ?
Le "Brexit" est une abréviation de "British Exit", évoquant l'hypothèse d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, faisant référence au "Grexit" évoqué durant l'été 2015 lors de la crise grecque.
A la différence du "Grexit", où la mise à l'écart de la Grèce de la zone euro (et non de l'Union européenne) pouvait être envisagée comme une sanction envers le pays, il s'agit dans le cadre du "Brexit" d'un départ volontaire de l'Union.
Brexit : le Royaume-Uni quitte l'Union européenne, un choc historique!
Retrait britannique : les réactions au Parlement européen
A la différence du "Grexit", où la mise à l'écart de la Grèce de la zone euro (et non de l'Union européenne) pouvait être envisagée comme une sanction envers le pays, il s'agit dans le cadre du "Brexit" d'un départ volontaire de l'Union.
Retrait britannique : les réactions au Parlement européen
Après le Brexit: refaire l'Europe
24/06/2016
Le président Juncker s’est réuni à Bruxelles avec les présidents du Parlement européen et du Conseil européen, ainsi que le Premier ministre néerlandais, représentant la présidence du Conseil. Ils ont publié une déclaration commune sur les résultats du référendum au Royaume-Uni.
Dans leur déclaration, les présidents ont appelé à la fermeté et à l’unité: «C'est une situation sans précédent mais nous sommes unis dans notre réponse. Nous resterons fermes et nous défendrons les valeurs fondamentales de l'Europe qui consistent à promouvoir la paix et le bien-être de ses peuples. L’Union de 27 États membres subsistera.»
La déclaration exhorte le gouvernement britannique à agir rapidement et définit les prochaines étapes: «Tout délai prolongerait inutilement l'incertitude. Nous disposons de règles qui permettent de faire face à cette situation de manière ordonnée. L'article 50 du Traité sur l'Union européenne établit la procédure à suivre dans le cas où un État membre décide de quitter l'Union européenne. Nous nous tenons prêts à engager rapidement des négociations avec le Royaume-Uni sur les termes et conditions de son retrait de l'Union européenne.»
À propos du statut du «Nouvel arrangement pour le Royaume-Uni», conclu en février dernier, la déclaration est sans équivoque: «Comme convenu, le “Nouvel arrangement pour le Royaume-Uni dans l’UE”, conclu lors du Conseil européen des 18-19 février 2016, ne prendra donc pas effet et cesse d’exister. Il n’y aura pas de renégociations.»
La déclaration souligne également que le Royaume-Uni restera un État membre de l’Union européenne jusqu’à ce que les négociations soient achevées, «avec tous les droits et obligations qui en découlent.» En vertu des traités, le droit de l’Union européenne continue de s’appliquer au Royaume-Uni jusqu’à ce qu’il n’en soit plus membre.
27/06/2016
La Commission a débattu de la situation à la suite des résultats du référendum britannique et a préparé la réunion du Conseil européen du 28 juin ainsi que la réunion informelle ultérieure des 27 chefs d’État ou de gouvernement et des présidents de la Commission européenne et du Conseil européen.
Le collège des commissaires s’est réuni pour discuter des préparatifs en vue du Conseil européen (28 juin) et de la réunion informelle ultérieure des 27 chefs d’État ou de gouvernement et du président de la Commission.
Le collège a soutenu la déclaration conjointe faite vendredi dernier par le président de la Commission, le président du Parlement européen, le président du Conseil européen et la présidence néerlandaise du Conseil. Cette déclaration souligne notamment que, d’un point de vue juridique, le Royaume-Uni demeure pour l’instant un membre à part entière de l’Union européenne et que les droits et obligations qui en découlent continuent de s’appliquer pleinement à cet État et sur son territoire.
La Commission a souligné qu’aucune négociation n’aurait lieu avant la réception de la notification du Royaume-Uni indiquant son intention de se retirer de l’Union en vertu de l’article 50 du traité sur l’Union européenne.
Les commissaires ont convenu que la Commission continuera à mettre en œuvre son programme politique et ses dix priorités.
La Commission a fait part de sa compréhension et de son respect vis-à-vis de la décision du commissaire Lord Hill, chargé de la stabilité financière, des services financiers et de l’union des marchés de capitaux, de démissionner de son poste.
Enfin, la Commission a décidé de dissoudre la task force sur les questions stratégiques liées au référendum au Royaume-Uni. Ses membres resteront en fonction jusqu’à ce que toutes les procédures administratives et d’archivage nécessaires à la dissolution aient été menées à terme, et au plus tard jusqu’au 30 septembre 2016. Toutes les questions liées à la situation au Royaume-Uni seront désormais centralisées par le Secrétaire général de la Commission européenne.
Emu et prostré sur son siège :
Le Parlement européen demande donc au Royaume-Uni d'activer "immédiatement" la clause de retrait de l'Union européenne, dans une résolution adoptée par 395 voix pour et 200 voix contre. La raison : "Eviter à chacun une incertitude qui serait préjudiciable et protéger l'intégrité de l'Union."
FRANCE
Propositions :
Frédéric LEFEBVRE,
Député de la première circonscription des Français établis hors de France (Amérique du Nord). Ancien Ministre. Candidat à la Primaire de la Droite et du Centre des Républicains.
Député de la première circonscription des Français établis hors de France (Amérique du Nord). Ancien Ministre. Candidat à la Primaire de la Droite et du Centre des Républicains.
L'Europe doit
bâtir un pacte sécuritaire et le soumettre à Référendum :
http://www.huffingtonpost.fr/fredericlefebvre/lutte-terrorisme-union-europeenne_b_10699452.html via @LeHuffPost
Référendum britannique : le Parlement évoque les retombées
Référendum britannique : le Parlement évoque les retombées
EP President: Brexit process has already began
A SUIVRE...!
Best regards,
Morgane BRAVO,
@MorganeBravo