*TRAITÉ DE ROME*

Il est important de se rappeler d'où nous venons. Après les tragédies de la Seconde Guerre mondiale, le Traité de Rome fut un accord clé entre six pays qui a lié leur destinée via la Communauté économique européenne. À l'occasion du 60ème anniversaire de sa signature, nous revenons sur la manière dont le traité a posé les bases de l'Europe et de sa réalisation, défendues par le Parlement européen.

🇪🇺EUROPE FOR CITIZENS! #HUB & #ThinkTank!

🇪🇺EUROPE FOR CITIZENS! #HUB & #ThinkTank!
🇪🇺POUR QUE L'EUROPE, EN TANT QU’ACTEUR MONDIAL, NE SOIT PAS LOINTAINE DES EUROPÉENS & DES FRANÇAIS!. BIENVENUE, WELCOME, BIENVENIDO, WILLKOMMEN, WELKOM, BENVENUTO, BOAS-VINDAS, WITAJ, VITAJTE... By @MorganeBravo.

2010*50Years of Traineeships at the European Commission*

2010*50Years of Traineeships at the European Commission*
*Founded in 2006. From Paris, France. Fondatrice du "HUB EUROPEAN UNION", Morgane BRAVO* "United in diversity", that's the motto of the EU! *Mieux informer les citoyens UE! « So that Europe, as a global player, is not far from Europeans » * *Ancienne stagiaire (Blue Book) de la Commission Européenne, au Secrétariat Général. Bruxelles. * President & Founder HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ». *‪Fondatrice HUB 
‪« DIGITAL DIPLOMACY» : « POLITIQUE & SOCIAL NETWORKING ». *Fondatrice HUB « ECOLOGIE &INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!»* Présidente et Fondatrice du «Think Tank» Europe-Mexique.

*LES PRINCIPALES INSTITUTIONS DE L'UNION EUROPÉENNE*

*LES PRINCIPALES INSTITUTIONS DE L'UNION EUROPÉENNE*
🇪🇺L'EUROPE. « L'Europe ne doit pas être un commentateur du monde. Elle doit en être l'architecte.🕊 La diplomatie européenne doit être une » 🕊 May the force be with you! Que la force soit avec vous!

vendredi, septembre 11, 2020

Statement by the🇪🇺: EU-UK.

Statement by the European Commission following the extraordinary meeting of the EU-UK Joint Committee.

"Following the publication by the UK government of the draft “United Kingdom Internal Market Bill” on 9 September 2020, Vice-President Maroš Šefčovič called for an extraordinary meeting of the EU-UK Joint Committee to request the UK government to elaborate on its intentions and to respond to the EU's serious concerns. A meeting took place today in London between Vice-President Maroš Šefčovič and Michael Gove, Chancellor of the Duchy of Lancaster.

The Vice-President stated, in no uncertain terms, that the timely and full implementation of the Withdrawal Agreement, including the Protocol on Ireland / Northern Ireland – which Prime Minister Boris Johnson and his government agreed to, and which the UK Houses of Parliament ratified, less than a year ago – is a legal obligation. The European Union expects the letter and spirit of this Agreement to be fully respected. Violating the terms of the Withdrawal Agreement would break international law, undermine trust and put at risk the ongoing future relationship negotiations.

The Withdrawal Agreement entered into force on 1 February 2020 and has legal effects under international law. Since that point in time, neither the EU nor the UK can unilaterally change, clarify, amend, interpret, disregard or disapply the agreement. The Protocol on Ireland / Northern Ireland is an essential part of the Withdrawal Agreement. Its aim is to protect peace and stability on the island of Ireland and was the result of long, detailed and difficult negotiations between the EU and the UK.

Vice-President Maroš Šefčovič stated that if the Bill were to be adopted, it would constitute an extremely serious violation of the Withdrawal Agreement and of international law.

If adopted as proposed, the draft bill would be in clear breach of substantive provisions of the Protocol: Article 5 (3) & (4) and Article 10 on custom legislation and State aid, including amongst other things, the direct effect of the Withdrawal Agreement (Article 4). In addition, the UK government would be in violation of the good faith obligation under the Withdrawal Agreement (Article 5) as the draft Bill jeopardises the attainment of the objectives of the Agreement.

The EU does not accept the argument that the aim of the draft Bill is to protect the Good Friday (Belfast) Agreement. In fact, it is of the view that it does the opposite.

Vice-President Maroš Šefčovič called on the UK government to withdraw these measures from the draft Bill in the shortest time possible and in any case by the end of the month. He stated that by putting forward this Bill, the UK has seriously damaged trust between the EU and the UK. It is now up to the UK government to re-establish that trust.

He reminded the UK government that the Withdrawal Agreement contains a number of mechanisms and legal remedies to address violations of the legal obligations contained in the text – which the European Union will not be shy in using."

Déclaration de la Commission européenne à l'issue de la réunion extraordinaire du comité mixte UE-Royaume-Uni.

"À la suite de la publication par le gouvernement britannique, le 9 septembre 2020, du projet de loi sur le marché intérieur du Royaume-Uni (United Kingdom Internal Market Bill), le vice-président Maroš Šefčovič a appelé à une réunion extraordinaire du comité mixte UE-Royaume-Uni afin de demander au gouvernement britannique de préciser ses intentions et de répondre aux graves préoccupations de l'UE. Une réunion a eu lieu aujourd'hui à Londres entre le vice-président Maroš Šefčovič et Michael Gove, chancelier du Duché de Lancaster.

Le vice-président a rappelé, sans la moindre ambiguïté, que la mise en œuvre intégrale et dans les temps de l'accord de retrait - y compris du protocole sur l'Irlande et l'Irlande du Nord - auquel ont souscrit le Premier ministre Boris Johnson et son gouvernement, et que les chambres du Parlement britannique ont ratifié il y a moins d'un an, était une obligation légale. L'Union européenne s'attend à ce que la lettre et l'esprit de cet accord soient pleinement respectés. Une violation des termes de l'accord de retrait violerait le droit international, saperait la confiance et mettrait en péril les négociations en cours sur la relation future des parties.

L'accord de retrait est entré en vigueur le 1er février 2020 et produit des effets juridiques en droit international. Depuis cette date, ni l'Union européenne, ni le Royaume-Uni ne peuvent unilatéralement modifier, clarifier, amender, interpréter ou ignorer l'accord ou en écarter l'application. Le protocole sur l'Irlande et l'Irlande du Nord est un élément essentiel de l'accord de retrait. Son objectif est de préserver la paix et la stabilité sur l'île d'Irlande et est le résultat de négociations longues, détaillées et difficiles entre l'UE et le Royaume-Uni.

Le vice-président Maroš Šefčovič a confirmé que si le projet de loi devait être adopté, il constituerait une violation extrêmement grave de l'accord de retrait et du droit international.

S'il était adopté tel quel, il violerait clairement des dispositions de fond du protocole, à savoir l'article 5, paragraphe 3 et 4, et l'article 10, portant respectivement sur la législation douanière et les aides d'État, et compromettrait, entre autres, l'effet direct de l'accord de retrait (article 4). En outre, le gouvernement britannique violerait l'obligation d'agir de bonne foi imposée par l'accord de retrait (article 5), puisque le projet de loi compromet la réalisation des objectifs de l'accord.

L'UE conteste l'argument selon lequel l'objectif du projet de loi est de protéger l'accord du Vendredi Saint (ou accord de Belfast). Elle considère en fait qu'il a l'effet contraire.

Le vice-président Maroš Šefčovič a appelé le gouvernement britannique à retirer ces mesures du projet de loi dans les plus brefs délais et, en tout état de cause, avant la fin du mois. Il a déclaré qu'en présentant ce projet de loi, le Royaume-Uni avait gravement nui à la confiance entre l'Union européenne et le Royaume-Uni. Il appartient maintenant au gouvernement britannique de rétablir cette confiance.

Il a rappelé au gouvernement britannique que l'accord de retrait contenait un certain nombre de mécanismes et de voies de recours légal, qui permettent de réagir à des violations des obligations légales contenues dans le texte, et que l'Union européenne n'hésitera pas à utiliser."


The UKCG and the EP political group leaders issued the following statement after meeting with Chief EU Negotiator Michel Barnier and Joint Committee Co-Chair Maroš Šefčovič, on Friday.

"The European Parliament’s UK Coordination Group (UKCG) met today to assess the impact of the United Kingdom Internal Market Bill on the implementation of the Withdrawal Agreement with EU-UK Joint Committee Co-Chair Maroš Šefčovič and to evaluate the ongoing negotiations on the future EU-UK relationship with EU Chief Negotiator Michel Barnier.

EP political group leaders and UKCG members are deeply concerned and disappointed that the UK Government published an Internal Market Bill that clearly represents a serious and unacceptable breach of international law. It violates the Withdrawal Agreement that was signed and ratified by the current UK Government and Parliament less than a year ago. The Internal Market Bill gravely damages the trust and credibility that the European Parliament has already said is “an essential element of any negotiation”, thus putting at risk the ongoing negotiations on the future relationship.

The European Parliament supports EU Chief Negotiator Michel Barnier and Commission Vice-President Maroš Šefčovič in asking the UK government to withdraw these measures from the bill immediately; by the end of September, at the very latest. The European Parliament’s UK Coordination Group stresses that:

  1. the Withdrawal Agreement, including the Protocol on Ireland/Northern Ireland, has legally binding force regardless of whether or not the EU and the UK conclude any new treaty governing their future relationship; and

  2. any issue regarding the implementation of its provisions should be addressed by the Joint Committee and in no case unilaterally by any party to the agreement.

The European Parliament expects the UK government to uphold the rule of law and demands nothing less than the full implementation of all provisions of the Withdrawal Agreement, including the Protocol on Ireland/Northern Ireland, which is essential to protect the Good Friday Agreement and peace and stability on the island of Ireland.

Should the UK authorities breach – or threaten to breach – the Withdrawal Agreement, through the United Kingdom Internal Market Bill in its current form or in any other way, the European Parliament will, under no circumstances, ratify any agreement between the EU and the UK.

Regarding the outcome of the eighth negotiating round, the European Parliament remains committed to an ambitious partnership with the UK. We are disappointed with the continued lack of reciprocal engagement from the UK side on fundamental EU principles and interests.

The European Parliament calls on the UK to work with the EU constructively and find compromises that are in the interests of our citizens and companies on both sides. Any potential deal should not only preserve our interests, but also respect the integrity of the European Union and its single market.

For any deal to take effect, democratic oversight institutions on both sides of the Channel must be able to carry out a meaningful assessment, as stated in the Withdrawal Agreement. The European Parliament recalls that its consent to any deal will only be granted after detailed scrutiny of the legal provisions. The European Parliament will not accept having its democratic oversight curbed by a last-minute deal beyond the end of October."


Signed by EP group leaders:

Manfred WEBER (EPP, DE)

Iratxe GARCÍA PEREZ (S&D, ES)

Dacian CIOLOŞ (Renew, RO)

Philippe LAMBERTS (Greens/EFA, BE) co-chair

Ska KELLER (Greens/EFA, DE) co-chair

Raffaele FITTO (ECR, IT) co-chair

Ryszard LEGUTKO (ECR, PL) co-chair

Martin SCHIRDEWAN (GUE, DE) co-chair

Manon AUBRY (GUE, FR) co-chair


and by the UK Coordination Group:

David McALLISTER  (EPP, DE), chair

Bernd LANGE (S&D, DE)

Nathalie LOISEAU (Renew, FR)

Christophe HANSEN (EPP, LU)

Kati PIRI (S&D, NL)

Kris PEETERS (EPP, BE)

Pedro SILVA PEREIRA (S&D, PT)

Morten PETERSEN (Renew, DK)

Gunnar BECK (ID, DE)


Statement by Michel Barnier following Round 8 of negotiations for a new partnership between the European Union and the United Kingdom.

"The eighth round of negotiations on the future EU-UK partnership took place in London this week.

The EU remains committed to an ambitious future partnership with the UK. This would clearly be to the benefit of both sides. Nobody should underestimate the practical, economic and social consequences of a “no deal” scenario.

In order to maximise the chances of a deal, the EU has shown flexibility to work around the UK's red lines and find solutions that fully respect the UK's sovereignty. In particular with regard to the role of the European Court of Justice, the future legislative autonomy of the UK, and fisheries.

However, on its side, the UK has not engaged in a reciprocal way on fundamental EU principles and interests.

Significant differences remain in areas of essential interest for the EU.

The UK is refusing to include indispensable guarantees of fair competition in our future agreement, while requesting free access to our market. We have taken note of the UK government's statement on “A new approach to subsidy control”. But this falls significantly short of the commitments made in the Political Declaration.

Similarly, we are still missing important guarantees on non-regression from social, environmental, labour and climate standards.

Modern trade agreements are about ensuring sustainable and fair partnerships with high standards in areas like the environment, climate, employment, health and safety, and taxation.

These principles are now at the heart of EU trade policy: with the UK, and with other partners around the world.

And they are at the heart of the EU's negotiating mandate. For the EU, its Member States and the European Parliament, any future economic partnership, regardless of its level of ambition, must ensure that competition is both free and fair.

The UK has moreover not engaged on other major issues, such as credible horizontal dispute settlement mechanisms, essential safeguards for judicial cooperation and law enforcement, fisheries, or level playing field requirements in the areas of transport and energy. 

There are also many uncertainties about Great Britain's sanitary and phyto-sanitary regime as from 1 January 2021. More clarity is needed for the EU to do the assessment for the third-country listing of the UK.

***

To conclude a future partnership, mutual trust and confidence are and will be necessary. The Chief Negotiators and their teams will remain in contact over the coming days. 

At the same time, the EU is intensifying its preparedness work to be ready for all scenarios on 1 January 2021."


@MorganeBravo 
Former trainee (Blue Book) of the European Commission, 
at the General Secretariat in Brussels. 
Founder,
"THE HUB EUROPEAN UNION"🇫🇷🇪🇺

Fondatrice du HUB (2006)
UNION EUROPÉENNE, EUROPEAN UNION, UNION EUROPEA.
🇪🇺CANDIDAT PRIX EUROPCOM 2017:
"THE HUB EUROPEAN UNION"🇫🇷

Fondatrice en 2006, 
 « ECOLOGIE&INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!».


President & Founder
HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ».

jeudi, septembre 10, 2020

🇪🇺State of the Union!

On 16 September, the European Commission President Ursula von der Leyen will, in her first State of the Union speech, share her vision for a stronger Europe and a better world after the pandemic.


Every year in September, the President of the European Commission delivers the State of the Union address before the European Parliament, taking stock of achievements of the past year and presenting priorities for the year ahead.                

The President also sets out how the Commission will address the most pressing challenges the European Union is facing and ideas for shaping the future of the EU.

Ursula von der Leyen, President of the European Commission, will deliver her address on 16 September 2020 (09:00 CEST). The speech will be followed by a plenary debate with Members of the European Parliament.   


The priorities that were set at the beginning of the mandate remain valid in addressing today’s challenges. The Commission remains fully determined to deliver on its flagship initiatives, the European Green Deal and the Digital Strategy, as they are key to relaunching the European economy and building a more resilient, sustainable, fair and prosperous Europe.

Europe must lead the transition to a healthy planet and a new digital world. But it can only do so by bringing people together and upgrading our unique social market economy to fit today’s new ambitions. This means making the most of all of our strengths and potential, and focusing  on equality and creating chances for all, whether for women or men, whether from East, West, South or North, whether young or old. Europe will continue to strive for more at home in order to lead in the world.


       État de l'Union!

Chaque année, en septembre

le président de la Commission européenne prononce devant le Parlement européen son discours sur l'état de l'Union, dans lequel il dresse le bilan des réalisations de l'année écoulée et présente les priorités pour l'année à venir.

Il y expose également la manière dont la Commission européenne s'attaquera aux défis les plus pressants de l'Union, ainsi que ses idées pour façonner l’avenir de celle-ci.

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, prononcera son discours le 16 septembre 2020 (09h00, heure de Bruxelles). Ce discours sera suivi d’un débat en plénière avec les députés au Parlement européen.


Les priorités qui ont été fixées au début du mandat restent valables pour relever les défis d’aujourd’hui. La Commission reste pleinement déterminée à mettre en œuvre ses initiatives phares — le pacte vert pour l’Europe et la stratégie numérique —, car elles sont essentielles pour relancer l’économie européenne et construire une Europe plus résiliente, plus durable, plus juste et plus prospère.

L’Europe doit conduire la transition vers une planète saine et un nouveau monde numérique. Mais elle n’y parviendra qu’en rassemblant et qu’en portant son modèle unique d’économie sociale de marché à la hauteur des nouvelles ambitions d’aujourd’hui. Il s’agit de tirer le meilleur parti de nos forces et de notre potentiel, de se concentrer sur l’égalité et de créer des chances pour tous, femmes et hommes, jeunes ou âgés, de l’Est, de l’Ouest, du Sud ou du Nord. L’Europe continuera de se montrer plus ambitieuse au niveau européen pour jouer un rôle de premier plan sur la scène mondiale.

#SOTEU


Vice-President Šefčovič on how Strategic Foresight will help the green, digital, and fair transitions and make Europe more resilient.
Strategic Foresight Report.

#StrongerTogether

@MorganeBravo 
Former trainee (Blue Book) of the European Commission, 
at the General Secretariat in Brussels. 
Founder,
"THE HUB EUROPEAN UNION"🇫🇷🇪🇺

Fondatrice du HUB (2006)
UNION EUROPÉENNE, EUROPEAN UNION, UNION EUROPEA.
🇪🇺CANDIDAT PRIX EUROPCOM 2017:
"THE HUB EUROPEAN UNION"🇫🇷

Fondatrice en 2006, 
 « ECOLOGIE&INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!».


President & Founder
HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ».

samedi, septembre 05, 2020

🇪🇺Coronavirus:Measures restricting free movement in the EU.

President von der Leyen on the COVAX facility.

On this occasion, Ursula von der Leyen announced that the European Commission is ready to join the COVAX Facility.

The COVAX Facility is a coordinated pooled procurement system for the new COVID-19 vaccines by which COVAX aims to ensure equal and fair access for each participating economy, using the allocation structure currently developed by the World Health Organization (WHO).

President von der Leyen on the Commission’s proposal for more clarity and predictability of any measures restricting free movement in the EU.

"We believe that no EU citizen should be denied entry to another EU country." "This is why we are proposing a common approach to travel measures to provide more stability, predictability and clarity for Europeans." 

Coronavirus: 
Commission proposes more clarity and predictability of any measures restricting free movement in the European Union.

"The Commission has today adopted a proposal for a Council Recommendation to ensure that any measures taken by Member States that restrict free movement due to the coronavirus pandemic are coordinated and clearly communicated at the EU level.

The Commission's proposal sets out four key areas where Member States should work closer together:

  1. Common criteria and thresholds for Member States when deciding whether to introduce travel restrictions;
  2. Mapping of common criteria using an agreed colour code;
  3. A common framework for measures applied to travellers from high-risk areas;
  4. Clear and timely information to the public about any restrictions 

Commissioner for Health and Food Safety, Stella Kyriakides, said:“Today we propose to our Member States a well-coordinated, predictable and transparent approach to travel restrictions where these are needed, always placing the protection of public health first. We must avoid further disruption of already fragile economies and additional uncertainty for citizens who have made huge sacrifices. They expect this from us after so many months living with COVID-19.”

Commissioner for Justice, Didier Reynders, said: “Our right to move freely in the EU has been heavily impacted by the pandemic. For the many citizens who rely on frictionless travel every day, the cacophony of national rules in the EU is overwhelming. We want to simplify things. We are proposing straightforward criteria, applicable without discrimination, which are easy to follow by Member States and allow to inform Europeans properly.” 

Commissioner for Home Affairs, Ylva Johansson, said: “Since March, the Commission has developed and delivered a solid foundation of internal and external border control recommendations for Member States to follow. Today's measures builds on this track record so that we can fully benefit from our Schengen area. That is why we want a clear ‘green, orange, red' system and not a kaleidoscope of individual measures”. 

Common criteria                 

There is currently a wide discrepancy between national criteria for introducing measures that restrict free movement in the European Union. The Commission is proposing that each Member State takes into account the following criteria when putting in place any restrictive measures:

  • The total number of newly notified COVID-19 cases per 100 000 people in a given area in a 14-day period;
  • The percentage of positive tests from all COVID-19 tests carried out in given area during a seven-day period;
  • The number of COVID-19 tests carried out per 100 000 people in a given area during a seven-day period.

Member States should provide this data on a weekly basis to the European Centre for Disease Prevention and Control. Member States should also provide this data at the regional level to ensure that any measures can be targeted to those regions where they are strictly necessary.

On the basis that the Member State of departure has a weekly testing rate of more than 250 per 100 000 people, the Commission is proposing that Member States should not restrict free movement of people travelling from another Member State where:

  • The total number of newly notified COVID-19 cases in a given area is equal to less than 50 per 100 000 people during a 14-day period, OR,
  • The percentage of positive tests from all COVID-19 tests in a given area is less than 3%.

A common colour code

Based on the data provided by Member States, the Commission proposes that the European Centre for Disease Prevention and Control publishes a map of EU and EEA countries, updated weekly, with a common colour code to support Member States and travellers. The Commission proposes the following:

  • Green for an area where the total number of newly notified COVID-19 cases is less than 25 during a 14-day period AND the percentage of positive tests from all COVID-19 tests is less than 3%;
  • Orange for an area where the total number of newly notified COVID-19 cases is less than 50 during a 14-day period BUT the percentage of positive tests from all COVID-19 tests is 3% or more OR the total number of newly notified COVID-19 cases is between 25 and 150 BUT the percentage of positive tests from all COVID-19 tests is less than 3%;
  • Red for an area where the total number of newly notified COVID-19 cases is more than 50 during a 14-day period AND the percentage of positive tests from all COVID-19 tests is 3% or more OR the total number of newly notified COVID-19 cases is more than 150 per 100 000 people during a 14-day period;
  • Grey if there is insufficient information available to assess the criteria proposed by the Commission OR the number of COVID-19 tests carried out per 100 000 people is less than 250.

A common approach for travellers from high-risk areas

The Commission proposes a common approach amongst Member States when dealing with travellers coming from ‘high-risk' zones. Member States should not refuse the entry of persons travelling from other Member States. Member States that introduce restrictions to free movement based on their own decision-making processes, could require:

  • persons travelling from an area classified as ‘red' or ‘grey' to either undergo quarantine OR undergo a COVID-19 test after arrival – COVID-19 testing being the preferred option;*

Where justified, Member States could consider recommending that persons travelling from an area classified as ‘orange' undergo at least a COVID-19 test prior to departure or upon arrival. Member States could require persons arriving from an area classified as ‘red', ‘orange' or ‘grey' to submit passenger locator forms, notably those arriving by airplane, in accordance with data protection requirements. Travellers with an essential function or need – such as workers exercising critical occupations, frontier and posted workers, students or journalists performing their duties - should not be required to undergo quarantine.

Clear and timely information to the public 

The Commission proposes that Member States provide details of upcoming restrictions to free movement or the lifting of travel restrictions to Member States and the Commission on a weekly basis. Changes should be notified a week before entering into force.

Information should also be made available on the ‘Re-open EU' web platform, with a link to the weekly-published map by the European Centre for Disease Prevention and Control.

Citizens and businesses need predictability. Member States must make all efforts to minimise the social and economic impact of travel restrictions. This should include the provision of information to the public in in a clear, comprehensive and timely manner.

Background

The right of European citizens to move and reside freely within the European Union is one of the most cherished achievements of the European Union, as well as an important driver of our economy. Any restrictions to the fundamental right of free movement within the EU should only be put in place where strictly necessary and be coordinated, proportionate and non-discriminatory to address public health risks.  To limit the spread of the COVID-19 outbreak, Member States have adopted various measures, some of which have had an impact on free movement. A well-coordinated, predictable and transparent approach to the adoption of restrictions on freedom of movement is necessary to prevent the spread of the virus, safeguard the health of citizens as well as maintain free movement within the Union, under safe conditions. This is important for the millions of citizens who rely on frictionless cross-border travel every day, and crucial for our efforts to start safely re-building the economy.

Next steps

The Commission's proposal for a Recommendation will be discussed by the Council with the aim of an adoption in the coming weeks."

COVID-19: 

la Commission propose plus de clarté et de prévisibilité pour toutes les mesures restreignant la libre circulation dans l'Union européenne.

"La Commission a adopté aujourd'hui une proposition de recommandation du Conseil visant à garantir que toutes les mesures prises par les États membres qui restreignent la libre circulation en raison de la pandémie de coronavirus soient coordonnées et clairement communiquées au niveau de l'UE.

La proposition de la Commission définit quatre domaines clés dans lesquels les États membres devraient coopérer plus étroitement:

  1. des critères et des seuils communs destinés aux États membres lorsqu'ils doivent établir s'il y a lieu d'instaurer des restrictions en matière de déplacements;
  2. une cartographie des critères communs faisant appel à un code couleurs établi de commun accord;
  3. un cadre commun relatif aux mesures appliquées aux voyageurs provenant de zones à haut risque;
  4. la communication au public d'informations claires et disponibles en temps utile en ce qui concerne toute restriction. 

Mme Stella Kyriakides, commissaire chargée de la santé et de la sécurité alimentaire, a déclaré ce qui suit: «Aujourd'hui, nous proposons à nos États membres une approche bien coordonnée, prévisible et transparente des restrictions en matière de déplacements lorsque celles-ci sont nécessaires, en accordant toujours la priorité à la protection de la santé publique. Nous devons éviter de perturber davantage des économies déjà fragiles et d'accroître l'incertitude des citoyens, qui ont consenti d'immenses sacrifices. C'est ce que les citoyens attendent de nous après ces longs mois de coexistence avec la COVID-19.»

M. Didier Reynders, commissaire chargé de la justice, a fait la déclaration suivante: «Le droit de circuler librement dans l'UE dont nous jouissons a été fortement affecté par la pandémie. Pour les nombreux citoyens qui doivent pouvoir se déplacer sans difficulté au quotidien, la cacophonie des règles nationales au sein de l'UE a de quoi désorienter. Nous entendons simplifier les choses. Nous proposons des critères simples, applicables sans discrimination, faciles à respecter par les États membres et permettant d'informer correctement les Européens.» 

Mme Ylva Johansson, commissaire aux affaires intérieures, a quant à elle déclaré: «Depuis mars, la Commission a élaboré et fourni une base solide de recommandations en matière de contrôle aux frontières intérieures et extérieures destinées aux États membres. Les mesures adoptées aujourd'hui s'appuient sur cette base afin de nous permettre de tirer pleinement parti de notre espace Schengen. C'est pourquoi nous voulons un système «vert, orange, rouge» qui soit clair et non un kaléidoscope de mesures individuelles». 

Critères communs 

Il existe actuellement une grande disparité entre les critères nationaux régissant l'instauration de mesures restreignant la libre circulation au sein de l'Union européenne. La Commission propose que chaque État membre tienne compte des critères exposés ci-dessous lorsqu'il met en place des mesures restrictives:

  • le nombre total de cas de COVID-19 nouvellement notifiés pour 100 000 personnes dans une zone donnée sur une période de 14 jours;
  • le pourcentage de tests positifs parmi l'ensemble des tests COVID-19 effectués dans une zone donnée sur une période de sept jours;
  • le nombre de tests COVID-19 effectués pour 100 000 personnes dans une zone donnée sur une période de sept jours.

Les États membres devraient communiquer ces données chaque semaine au Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. Ils devraient également fournir ces données au niveau régional de sorte que toute mesure puisse cibler les régions où elle serait strictement nécessaire.

Dès lors que l'État membre de départ affiche un taux de dépistage hebdomadaire supérieur à 250 pour 100 000 personnes, la Commission propose que les États membres ne restreignent pas la libre circulation des personnes voyageant à partir d'un autre État membre lorsque:

  • le nombre total de cas de COVID-19 nouvellement notifiés dans une zone donnée est égal ou inférieur à 50 pour 100 000 personnes sur une période de 14 jours, OU;
  • le pourcentage de tests positifs parmi l'ensemble des tests COVID-19 effectués dans une zone donnée est inférieur à 3 %.

Un code couleurs commun

Sur la base des données fournies par les États membres, la Commission propose que le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies publie une carte des pays de l'UE et de l'EEE, mise à jour chaque semaine et assortie d'un code couleurs commun de nature à aider les États membres et les voyageurs. La Commission propose le code couleurs suivant:

  • vert pour les zones dans lesquelles le nombre total de cas de COVID-19 nouvellement notifiés est inférieur à 25 sur une période de 14 jours ET le pourcentage de tests positifs parmi l'ensemble des tests COVID-19 est inférieur à 3 %;
  • orange pour les zones dans lesquelles le nombre total de cas de COVID-19 nouvellement notifiés est inférieur à 50 sur une période de 14 jours MAIS le pourcentage de tests positifs parmi l'ensemble des tests COVID-19 est égal ou supérieur à 3 %, OU le nombre total de cas de COVID-19 nouvellement notifiés est compris entre 25 et 150 MAIS le pourcentage de tests positifs parmi l'ensemble des tests COVID-19 est inférieur à 3 %;
  • rouge pour les zones dans lesquelles le nombre total de cas de COVID-19 nouvellement notifiés est supérieur à 50 sur une période de 14 jours ET le pourcentage de tests positifs parmi l'ensemble des tests COVID-19 est égal ou supérieur à 3 %, OU le nombre total de cas de COVID-19 nouvellement notifiés est supérieur à 150 pour 100 000 personnes sur une période de 14 jours;
  • gris si les informations disponibles sont insuffisantes pour évaluer les critères proposés par la Commission OU si le nombre de tests de COVID-19 effectués pour 100 000 personnes est inférieur à 250.

Une approche commune à l'égard des voyageurs provenant de zones à haut risque

La Commission propose une approche commune pour tous les États membres en ce qui concerne les voyageurs provenant de zones «à haut risque». Les États membres ne devraient pas refuser l'entrée sur leur territoire de personnes voyageant en provenance d'autres États. Les États membres qui introduisent des restrictions à la libre circulation sur la base de leurs propres processus décisionnels pourraient exiger:

  • des personnes voyageant en provenance d'une zone classée «rouge» ou «grise» qu'elles se soumettent à une quarantaine OUqu'elles subissent un test COVID-19 à leur arrivée - la dernière option citée étant privilégiée;

Lorsque cela se justifie, les États membres pourraient envisager de recommander aux personnes voyageant en provenance d'une zone classée «orange» de se soumettre au moins à un test COVID-19 avant le départ ou à l'arrivée. les États membres pourraient exiger des personnes provenant d'une zone classée «rouge», «orange» ou «grise» qu'elles présentent un formulaire de localisation des passagers, notamment des personnes arrivant par avion, et ce dans le respect des exigences en matière de protection des données. Les voyageurs occupant une fonction essentielle ou ayant des besoins essentiels - tels que les travailleurs exerçant des professions critiques, les travailleurs frontaliers et détachés, les étudiants ou les journalistes dans l'exercice de leur fonction - ne devraient pas être tenus de se soumettre à une quarantaine.

Des informations claires communiquées en temps utile au public 

La Commission propose que les États membres communiquent chaque semaine aux autres États membres et à elle-même des informations détaillées sur des restrictions à venir à la libre circulation ou sur la levée à venir de restrictions de déplacement. Les modifications devraient être notifiées une semaine avant leur entrée en vigueur.

Les informations devraient également être disponibles sur la plateforme web «Re-open EU», et comporter un lien vers la carte publiée chaque semaine par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.

Les citoyens et les entreprises ont besoin de prévisibilité. Les États membres doivent tout mettre en œuvre pour réduire au minimum les conséquences sociales et économiques des restrictions en matière de déplacements. Il s'agit notamment de communiquer au public des informations claires, complètes et disponibles en temps utile.

Contexte

Le droit des citoyens européens de circuler et de séjourner librement au sein de l'Union européenne est l'une des réussites les plus appréciées de l'Union, ainsi qu'un moteur important de notre économie. Toute restriction au droit fondamental de circuler librement au sein de l'UE ne devrait être mise en place que lorsqu'elle est strictement nécessaire et devrait être coordonnée, proportionnée et non discriminatoire pour faire face aux risques pesant sur la santé publique. Pour limiter la propagation de la pandémie de COVID-19, les États membres ont adopté diverses mesures, dont certaines ont eu une incidence sur la libre circulation. Une approche bien coordonnée, prévisible et transparente de l'adoption de restrictions à la libre circulation est nécessaire pour prévenir la propagation du virus et préserver la santé des citoyens, tout en maintenant la libre circulation au sein de l'Union dans des conditions de sécurité. Une telle approche est importante pour les millions de citoyens qui doivent pouvoir effectuer sans difficulté des déplacements transfrontaliers au quotidien et est essentielle aux efforts que nous déployons pour commencer à redresser l'économie en toute sécurité.

Prochaines étapes

La proposition de recommandation de la Commission sera examinée par le Conseil en vue d'une adoption dans les semaines à venir."

#StrongerTogether

@MorganeBravo 
Former trainee (Blue Book) of the European Commission, 
at the General Secretariat in Brussels. 
Founder,
"THE HUB EUROPEAN UNION"🇫🇷🇪🇺

Fondatrice du HUB (2006)
UNION EUROPÉENNE, EUROPEAN UNION, UNION EUROPEA.
🇪🇺CANDIDAT PRIX EUROPCOM 2017:
"THE HUB EUROPEAN UNION"🇫🇷

Fondatrice en 2006, 
 « ECOLOGIE&INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!».


President & Founder
HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ».