lundi, août 31, 2009
*Zapatero en visite officielle en Suède...*
***Le Premier ministre Fredrik Reinfeldt a rencontré, aujourd’hui lundi, le Premier ministre espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero, à Stockholm. La réunion a principalement porté sur la crise économique et sur les négociations climatiques de cet automne, mais il a aussi été question des préparatifs de l’Espagne en vue de sa Présidence de l’UE, qui succèdera celle de la Suède.
« Nous allons travailler en étroite collaboration en ce qui concerne la transmission de la Présidence à l’Espagne. Nous sommes satisfaits d’avoir pu discuter, à l’occasion de notre réunion aujourd’hui, de l’agenda chargé que nous avons à gérer cet automne : à savoir les négociations sur le climat et la réunion du G20 à Pittsburgh, où nous allons, outre les questions économiques, discuter du financement des mesures climatiques », a commenté Fredrik Reinfeldt lors de la conférence de presse conjointe avec Zapatero suite à leur réunion.
Il a rapporté qu’ils avaient parlé de l’importance d’un leadership européen en matière de questions climatiques et de la façon dont l’UE a montré la voie en matière de répartition des mesures de diminution des émissions de gaz à effet de serre. Le Premier ministre a par ailleurs souligné le fait que l’UE doive faire des efforts pour que le reste du monde s’engage, dans une plus large mesure et avant la conférence sur les changements climatiques de décembre, à réduire leurs émissions de gaz à effets de serre.
« Pour parvenir à l’objectif de 2 degrés, des engagements deux fois plus importants pour l’année 2020 sont nécessaires », a expliqué Fredrik Reinfeldt.
L’objectif des deux degrés, sur lequel les pays du Forum des Économies Majeures se sont engagés en juillet dernier, implique une limitation de la hausse des températures moyennes de la planète à maximum 2 degrés Celsius par rapport au niveau de l'ère préindustrielle.
« Nous avons par ailleurs discuté de l’économie et de la réunion du G20 à Pittsburgh, où un bon nombre des questions de réglementation financière seront abordées », a ajouté Fredrik Reinfeldt.
Le Premier ministre a expliqué qu’il avait parlé avec le Premier ministre Zapatero des défis institutionnels de cet automne, liés à la nomination d’un nouveau Président de la Commission européenne et de nouveaux commissaires.
Le Premier ministre Zapatero s’est dit, lors de la conférence de presse, satisfait des entretiens de la journée.
« Nous avons beaucoup parlé de leadership européen. La Suède est aujourd’hui à la tête de l’UE et ce sera bientôt au tour de l’Espagne. Je pense que nous devons collaborer pour relever ces défis, pour sortir de la dépression économique et pour réformer les structures économiques ».
se2009.eu
*Des pertes pour les chrétiens-démocrates allemands aux élections régionales...*
***Les conservateurs de la CDU ont dû enregistrer en partie de lourdes pertes, dimanche, lors des élections régionales en Thuringe, en Saxe et dans la Sarre, mais ils restent la force dominante. Les sociaux-démocrates du SPD stagnent, tandis que le parti de gauche Die Linke progresse nettement dans la Sarre et en Thuringe. La presse européenne commente les rapports de force en Allemagne quatre semaines avant les élections législatives au Bundestag.
die tageszeitung - Allemagne
La CDU allemande a enregistré en partie de lourdes pertes aux élections régionales en Thuringe, en Saxe et dans la Sarre. Le quotidien de gauche Die Tageszeitung prévient toutefois qu'il ne faut pas réduire les prochaines élections législatives aux résultats des élections régionales : "Les particularismes [régionaux] ne changent rien au fait que [l'actuelle chancelière allemande] Angela Merkel est plus populaire que [le candidat du SPD à la chancellerie et ministre des Affaires étrangères] Frank-Walter Steinmeier et qu'elle devra probablement dévaliser un supermarché devant les caméras pour ne pas être reconduite dans ses fonctions. … La seule certitude, c'est qu'il n'y a aucune certitude. Si les Verts gagnaient en importance dans le pays et le FDP [libéral] perdait du terrain, alors l'hypothèse d'une coalition noir-vert [entre la CDU-CSU et les Verts] reviendrait dans le domaine du mathématiquement possible à Berlin. Quoi qu'il en soit, il est de toute façon établi que dans un système à cinq partis cela ne peut suffire, en dépit de toutes les réflexions subtiles, qu'à rétablir la grande coalition. Il n'y a même pas besoin d'élections régionales pour parvenir à cette conclusion." (31.08.2009)
Corriere della Sera - Italie
Le quotidien Corriere della Sera revient sur les pertes enregistrées par la CDU lors des élections régionales en Allemagne : "La stratégie officielle de Mme Merkel - revenir à une dialectique politique avec les chrétiens-démocrates d'un côté et les sociaux-démocrates de l'autre - a connu hier [dimanche] un revers sérieux. Le fait est que les deux partis populaires traditionnels de l'Allemagne d'après-guerre - le SPD et la CDU - ont perdu continuellement des voix et ne sont plus en mesure numériquement de former une majorité avec le FDP, qui s'associe tantôt avec un parti, tantôt avec l'autre. … Sous la pression des tendances de son parti qui souffrent sous la grande coalition, Merkel a déclaré qu'elle voulait revenir à l'alliance traditionnelle avec les libéraux comme du temps de son mentor [l'ex-chancelier] Helmut Kohl. En réalité, … elle pourrait toutefois préférer la reconduction du modèle de gouvernement avec le SPD, avec lequel elle a pu travailler en tant que chancelière en connaissant une faible opposition et établir … une image de femme garante de la stabilité. Comme toujours pragmatique, Merkel n'a peut-être pas du tout été inquiétée hier soir." (31.08.2009)
De Tijd - Belgique
Les élections régionales allemandes mettent des "bâtons dans les roues" de Merkel, écrit le journal économique De Tijd. Avec les pertes de la CDU, les élections législatives ne sont plus sûres : "Les défaites en Sarre et en Thuringe montrent clairement que les électeurs ne donneront pas carte blanche à la CDU. Merkel et d'autres membres de la CDU ont mis les Allemands en garde contre une 'vague rouge', mais cet avertissement semble ne pas avoir atteint les électeurs de Sarre et de Thuringe. … Merkel avait l'intention de mettre sur pieds un gouvernement de centre-droit avec le FDP [libéral] pour écarter le modèle difficile d'une 'grande coalition' avec le SPD. Cela semblait encore simple il y a peu. Mais l'électeur allemand fait clairement savoir qu'il a toujours le dernier mot. Le ton de la campagne électorale va assurément se durcir. … On connaîtra le mois prochain l'identité du chancelier à Berlin. Merkel peut probablement se succéder à elle-même. Mais il est difficile de savoir désormais dans quelle constellation politique." (31.08.2009)
Mladá fronta DNES - République tchèque
D'après le quotidien progressiste Mladá Fronta Dnes, le résultat des élections régionales allemandes en Thuringe, en Saxe et dans la Sarre est un avertissement adressé aux grands partis : "La chancelière chrétienne-démocrate Angela Merkel comme son principal adversaire, les sociaux-démocrates, ont perdu hier [dimanche] un grand nombre de leurs électeurs comparé aux dernières élections. Pour les chrétiens-démocrates, cela représente une perte allant jusqu'à dix pour cent. Sachant que le 27 septembre auront lieu les élections pour le Bundestag [Parlement allemand], cela ne présage rien de bon pour les conservateurs. L'union peut seulement se réjouir du fait que la situation est aussi mauvaise pour les sociaux-démocrates du SPD." (31.08.2009)
Euro/Topics
die tageszeitung - Allemagne
La CDU allemande a enregistré en partie de lourdes pertes aux élections régionales en Thuringe, en Saxe et dans la Sarre. Le quotidien de gauche Die Tageszeitung prévient toutefois qu'il ne faut pas réduire les prochaines élections législatives aux résultats des élections régionales : "Les particularismes [régionaux] ne changent rien au fait que [l'actuelle chancelière allemande] Angela Merkel est plus populaire que [le candidat du SPD à la chancellerie et ministre des Affaires étrangères] Frank-Walter Steinmeier et qu'elle devra probablement dévaliser un supermarché devant les caméras pour ne pas être reconduite dans ses fonctions. … La seule certitude, c'est qu'il n'y a aucune certitude. Si les Verts gagnaient en importance dans le pays et le FDP [libéral] perdait du terrain, alors l'hypothèse d'une coalition noir-vert [entre la CDU-CSU et les Verts] reviendrait dans le domaine du mathématiquement possible à Berlin. Quoi qu'il en soit, il est de toute façon établi que dans un système à cinq partis cela ne peut suffire, en dépit de toutes les réflexions subtiles, qu'à rétablir la grande coalition. Il n'y a même pas besoin d'élections régionales pour parvenir à cette conclusion." (31.08.2009)
Corriere della Sera - Italie
Le quotidien Corriere della Sera revient sur les pertes enregistrées par la CDU lors des élections régionales en Allemagne : "La stratégie officielle de Mme Merkel - revenir à une dialectique politique avec les chrétiens-démocrates d'un côté et les sociaux-démocrates de l'autre - a connu hier [dimanche] un revers sérieux. Le fait est que les deux partis populaires traditionnels de l'Allemagne d'après-guerre - le SPD et la CDU - ont perdu continuellement des voix et ne sont plus en mesure numériquement de former une majorité avec le FDP, qui s'associe tantôt avec un parti, tantôt avec l'autre. … Sous la pression des tendances de son parti qui souffrent sous la grande coalition, Merkel a déclaré qu'elle voulait revenir à l'alliance traditionnelle avec les libéraux comme du temps de son mentor [l'ex-chancelier] Helmut Kohl. En réalité, … elle pourrait toutefois préférer la reconduction du modèle de gouvernement avec le SPD, avec lequel elle a pu travailler en tant que chancelière en connaissant une faible opposition et établir … une image de femme garante de la stabilité. Comme toujours pragmatique, Merkel n'a peut-être pas du tout été inquiétée hier soir." (31.08.2009)
De Tijd - Belgique
Les élections régionales allemandes mettent des "bâtons dans les roues" de Merkel, écrit le journal économique De Tijd. Avec les pertes de la CDU, les élections législatives ne sont plus sûres : "Les défaites en Sarre et en Thuringe montrent clairement que les électeurs ne donneront pas carte blanche à la CDU. Merkel et d'autres membres de la CDU ont mis les Allemands en garde contre une 'vague rouge', mais cet avertissement semble ne pas avoir atteint les électeurs de Sarre et de Thuringe. … Merkel avait l'intention de mettre sur pieds un gouvernement de centre-droit avec le FDP [libéral] pour écarter le modèle difficile d'une 'grande coalition' avec le SPD. Cela semblait encore simple il y a peu. Mais l'électeur allemand fait clairement savoir qu'il a toujours le dernier mot. Le ton de la campagne électorale va assurément se durcir. … On connaîtra le mois prochain l'identité du chancelier à Berlin. Merkel peut probablement se succéder à elle-même. Mais il est difficile de savoir désormais dans quelle constellation politique." (31.08.2009)
Mladá fronta DNES - République tchèque
D'après le quotidien progressiste Mladá Fronta Dnes, le résultat des élections régionales allemandes en Thuringe, en Saxe et dans la Sarre est un avertissement adressé aux grands partis : "La chancelière chrétienne-démocrate Angela Merkel comme son principal adversaire, les sociaux-démocrates, ont perdu hier [dimanche] un grand nombre de leurs électeurs comparé aux dernières élections. Pour les chrétiens-démocrates, cela représente une perte allant jusqu'à dix pour cent. Sachant que le 27 septembre auront lieu les élections pour le Bundestag [Parlement allemand], cela ne présage rien de bon pour les conservateurs. L'union peut seulement se réjouir du fait que la situation est aussi mauvaise pour les sociaux-démocrates du SPD." (31.08.2009)
Euro/Topics
***OCDE (2009), Panorama de la société 2009 - Les indicateurs sociaux de l'OCDE***
***Comment les sociétés des pays de l’OCDE progressent-elles ? Quelle est l’efficacité des mesures prises pour promouvoir le progrès social ? Ce Panorama de la société offre une base pour traiter ces deux questions jumelles. Il recense les grandes tendances et les politiques sociales, étayées par des chiffres, des pays de l’OCDE. Cette édition 2009 contient une mine d’informations sur un large éventail de questions sociales : caractéristiques démographiques et familiales, emploi et chômage, pauvreté et inégalités, dépenses de protection sociale et de santé et satisfaction à l’égard du travail et de l’existence. Elle inclut également un guide pour aider les lecteurs à comprendre la structure des indicateurs sociaux de l’OCDE.
Outre l’actualisation de certains indicateurs parus dans de précédentes éditions, Panorama de la société 2009 ajoute plusieurs autres indicateurs innovants, notamment la taille des adultes, l’état de santé perçu, les comportements à risques chez les jeunes et le harcèlement scolaire. Pour la première fois, le rapport présente aussi une série d’indicateurs sociaux phares qui sont révélateurs du degré de bien-être social dans les pays de l’OCDE. Enfin, un chapitre spécial est consacré au temps des loisirs dans ces pays.
*Le Panorama de la société observe l’évolution des tendances sociales dans les pays de l’OCDE :
Les Français consacrent plus de temps à dormir que toute autre population des pays de l’OCDE. Ils passent aussi davantage de temps à table que leurs homologues des autres pays, pratiquement deux fois plus que les Américains, les Canadiens ou les Mexicains. Les Japonais dorment presque une heure de moins que les Français et passent aussi plus de temps au travail et dans les transports qu’ils n’en consacrent à leurs loisirs.
Voilà un aperçu des différences observées entre les pays de l’OCDE dans l’utilisation de l’une des ressources les plus essentielles, le temps, d’après la dernière édition du Panorama de la société.
Le Panorama de la société fait un tour d’horizon des tendances et des politiques sociales dans les pays de l’OCDE, en s’appuyant sur des indicateurs issus des études de l’Organisation et d’autres sources. Son objectif : aider les lecteurs à comprendre comment leur société évolue, notamment en comparaison avec d’autres pays.
Un chapitre spécial est consacré au temps de loisirs dans les 18 pays de l’OCDE pour lesquels on dispose de données récentes. Les enquêtes sur l’emploi du temps qui ont servi à la rédaction de ce rapport sont fondées sur des échantillons de 4 000 à 200 000 personnes, représentatifs au niveau national.
Ce rapport met en évidence des écarts importants entre les hommes et les femmes dans le temps consacré aux loisirs. Ainsi, les Italiens bénéficient de près de 80 minutes de temps libre supplémentaires par jour par rapport aux Italiennes. Cet écart semble en grande partie imputable aux tâches ménagères accomplies par ces dernières. La Norvège semble être la société la plus égalitaire dans ce domaine, les hommes ne bénéficiant que de quelques minutes de temps libre de plus que les femmes.
En tête du classement des pays de l’OCDE, les Norvégiens consacrent un peu plus du quart de leur temps aux loisirs, alors que les Mexicains se placent en fin de classement avec 16 % seulement.
Comment occupons-nous notre temps libre ?
Au Japon et au Mexique, la moitié du temps de loisirs est consacré à regarder la télévision, contre 25 % en Nouvelle-Zélande. La Turquie est le pays le plus sociable, puisque les Turcs passent 35 % de leur temps libre avec leurs amis, soit plus du triple de la moyenne de 11 % enregistrée dans la zone OCDE.
Un point commun à tous les pays de l’OCDE toutefois : le manque d’activité physique. Si l’Espagne se classe en tête en ce qui concerne le temps libre consacré à une activité physique régulière, le sport n’occupe toutefois que 13 % seulement du temps libre des Espagnols.
Le Panorama de la société propose d’autres indicateurs sociaux, comme la taille des adultes, le taux de fécondité, les dépenses d’éducation, les inégalités de revenus, l’obésité, les dépenses de santé et la satisfaction à l’égard de l’existence et du travail.
Des notes par pays sont disponibles sur www.oecd.org/els/social/indicateurs/SAG pour l’Autriche (en allemand), le Canada, la France (en anglais et français), l’Allemagne (en allemand) , l’Italie, le Japon, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, la Suisse (en allemand), le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
www.oecd.org/els/social/indicateurs/SAG
dimanche, août 30, 2009
***L'Université d'été du MEDEF 2009...***
***A la recherche des temps nouveaux : le programme :
L'Université d'été du MEDEF ouvrira ses portes le 2 septembre. Intervenants de très haut niveau, débats inattendus, échanges tous azimuts, temps de la réflexion, approfondissements sans tabou, ambiance conviviale et détendue… l’Université d’été du MEDEF contribue chaque année à mettre à l’honneur l’Entreprise, à jeter des passerelles avec des publics parfois éloignés d’elle, à créer le débat autour d’idées neuves.Elle aura cette année une mission toute particulière : rappeler ce qu’est l’économie de marché, ce qu’elle peut et ce qu’elle ne peut pas, ce qu’elle doit devenir.
Mercredi 2 septembre après-midi
PLACE AUX ENFANTS : PLUS LE TEMPS DE PERDRE DU TEMPS !
Plénière exceptionnelle : Cherie Blair
L’enfant, la dette et les retraites : un monde de vieux sur les épaules
Les enfants interdits d’enfance : orphelins, enfants mal nourris, enfants malades, enfants marchandises, enfants soldats…
L’entreprise et nos enfants : un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout
Tous enfants de Bill Gates ?
Tu seras compétitif, mon fils !
Plénière : QUAND NOS ENFANTS AURONT CENT ANS
Jeudi 3 septembre matin
AVEC OU SANS PROFIT : APOCALYPSE NOW ?
Le business model des ONG
Crise et sortie de crise
La « décroissance prospère »
A quoi servent les économistes ?
De la tulipe au gaz carbonique
Plénière : LE CAPITALISME SERA ETHIQUE OU NE SERA PAS
Jeudi 3 septembre après-midi
SACRÉS CARREFOURS OU CARREFOURS SACRÉS : VERS OU ALLER ?
Plénière exceptionnelle : Lech Walesa, ancien Président de la Pologne, prix Nobel de la paix
La Toile va-t-elle craquer ?
Les nouveaux transports
Le monde entre deux G20
La place de l’industrie en Europe
Plénière : NOTRE PLANETE DU POLE SUD AU POLE NORD
Vendredi 4 septembre matin
LE SOCLE DES VALEURS : « LA LIBERTE, SEULE VALEUR IMPERISSABLE DE L’HISTOIRE »
Plénière exceptionnelle : Dalia Grybauskaïté, présidente de la République de Lituanie
Sous le ciel de la Ve République, quoi de nouveau ?
« Surveiller et punir »
Etre ou ne pas être « politiquement correct » ? La liberté de penser autrement
La liberté au féminin
Nos libertés à l’épreuve des grandes peurs du XXIe siècle
Ouverture de la plénière « Etre otage : Clara Rojas »
Plénière : AU CONCOURS DE LA LIBERTE, QUI GAGNE ?
***A mercredi!
Cordialement,
Morgane BRAVO
*Daniel Cohn-Bendit...*
***Qu’est ce que Daniel Cohn-Bendit entend par « rassemblement social, écologique et démocratique »
*Cécile Duflot, la secrétaire générale des Verts, a animé la journée du PS à l’université d’été de La Rochelle...*
***PS: Duflot en toute franchise.
Une arrivée légèrement en retard, entourée d’une nuée de caméras et de photographes. Au milieu, Cécile Duflot, encadrée par François Lamy, Claude Bartolone et Jean-Vincent Placé, le n°2 des Verts. On n’attendait qu’elle pour débuter l’atelier "Penser l’avenir", dont elle est la principale attraction, avec Jean-Pierre Chevènement. Mais participation ne vaut pas adhésion, a finalement rappelé la Verte, qui a décliné un déjeuner avec la première secrétaire socialiste et s’est fait représenter par son n°2, Jean-Vincent Placé. Dans les couloirs de l’espace Encan, il se dit que la jeune femme aurait été déçue de ne pas avoir obtenu un tête à tête avec Martine Aubry.
A la tribune, aux côtés, entres autres, de Bertrand Delanoë et Benoît Hamon, Cécile Duflot a revendiqué une "franchise" qui contrebalançait avec une voix parfois tremblotante. Mais son discours n’a parfois pas manqué de piquant. Si elle s’est dit "très heureuse d’être là", elle a dès le début tancé ses hôtes pour la tribune exclusivement masculine. "Etre la seule femme au milieu d’hommes ça fait bizarre pour moi qui vient d’un parti où est instauré la parité." Elle a appuyé ses "amitiés sincères" à Martine Aubry, mais les taquineries se sont rapidement faites plus sérieuses. La Verte a notamment répliqué durement à Ségolène Royale, qui la veille avait demandé le retrait de la taxe carbone, un "impôt injuste". "Toutes celles et tous ceux qui s'aventurent à critiquer dans son principe et dans ses fondements la fiscalité écologique ne sont que des démagogues déconnectés de la réalité", a-t-elle déclaré devant un gros millier de militants socialistes, dont la première d’entre eux, Martine Aubry.
"Il ne suffit pas de se dire: 'les écolos, c'est sympa'"
Autre sujet de discorde, les régionales, où les Verts veulent monter des listes autonomes. Cécile Duflot a taclé: "Il ne suffit pas de dire que les européennes, ce n'est pas une élection qui compte. Il ne suffit pas de se dire: les écolos, c'est sympa, mais c'est pas crédible pour gouverner une région. Mais c’est sérieux l’écologie". Et d’ajouter: "Face à l’urgence, ce qui ne serait pas sérieux, ce serait de laisser le pouvoir à ceux de droite ou de gauche qui ne prennent pas en compte ces enjeux." La salle apprécie très peu. Mais la secrétaire générale des Vertes n’est pas là pour faire plaisir à ses auditeurs. Ni aux journalistes qui alliances, primaires et absence au déjeuner."Ce n'est pas le véritable sujet de savoir si Martine et moi allons boire un Perrier", lance-t-elle à leur adresse.
Quant aux régionales, elle reprend: "On s'en sortira pas avec une opération de mécano électoral". Et quitte à être franche, Cécile Duflot a raillé gentiment le verdissement des socialistes depuis le très bon score d’Europe Ecologie. "J’ai compris que tout le monde ici est écologiste". La salle hue. Mais le Verte, malgré une timidité apparente ne se démonte pas: "Je vous fais une réponse franche. Je ne suis pas obligée de céder à la démagogie, j’aurais pu rester dans mon coin."
A l’issue de l’atelier, Martine Aubry et Cécile Duflot se sont retrouvées pour sortir ensemble et aller boire un café au milieu. Avant cela, les deux femmes ont tenu une conférence de presse improvisée sur le parvis de l’espace Encan. "Nous avons des divergences sur le diagnostic de la crise, répète Cécile Duflot. Il faut débattre. Si on était d’accord sur tout, je ne serai pas là." A ses côtés, Aubry réaffirme son "hospitalité aux Verts et à leurs idées". Le sujet des alliances est évidemment revenu sur le sujet mais les deux femmes n’ont pas voulu répondre. "Ce sont de petits débats subalternes, des sujets secondaire", s’agace Duflot. "Le vrai sujet, c’est le projet." Et Aubry de conclure: "Vous n’avez pas de chance avec les nanas à la tête des partis de gauche."
Maud Pierron, à La Rochelle -
JDD.fr
29 Août 2009
Une arrivée légèrement en retard, entourée d’une nuée de caméras et de photographes. Au milieu, Cécile Duflot, encadrée par François Lamy, Claude Bartolone et Jean-Vincent Placé, le n°2 des Verts. On n’attendait qu’elle pour débuter l’atelier "Penser l’avenir", dont elle est la principale attraction, avec Jean-Pierre Chevènement. Mais participation ne vaut pas adhésion, a finalement rappelé la Verte, qui a décliné un déjeuner avec la première secrétaire socialiste et s’est fait représenter par son n°2, Jean-Vincent Placé. Dans les couloirs de l’espace Encan, il se dit que la jeune femme aurait été déçue de ne pas avoir obtenu un tête à tête avec Martine Aubry.
A la tribune, aux côtés, entres autres, de Bertrand Delanoë et Benoît Hamon, Cécile Duflot a revendiqué une "franchise" qui contrebalançait avec une voix parfois tremblotante. Mais son discours n’a parfois pas manqué de piquant. Si elle s’est dit "très heureuse d’être là", elle a dès le début tancé ses hôtes pour la tribune exclusivement masculine. "Etre la seule femme au milieu d’hommes ça fait bizarre pour moi qui vient d’un parti où est instauré la parité." Elle a appuyé ses "amitiés sincères" à Martine Aubry, mais les taquineries se sont rapidement faites plus sérieuses. La Verte a notamment répliqué durement à Ségolène Royale, qui la veille avait demandé le retrait de la taxe carbone, un "impôt injuste". "Toutes celles et tous ceux qui s'aventurent à critiquer dans son principe et dans ses fondements la fiscalité écologique ne sont que des démagogues déconnectés de la réalité", a-t-elle déclaré devant un gros millier de militants socialistes, dont la première d’entre eux, Martine Aubry.
"Il ne suffit pas de se dire: 'les écolos, c'est sympa'"
Autre sujet de discorde, les régionales, où les Verts veulent monter des listes autonomes. Cécile Duflot a taclé: "Il ne suffit pas de dire que les européennes, ce n'est pas une élection qui compte. Il ne suffit pas de se dire: les écolos, c'est sympa, mais c'est pas crédible pour gouverner une région. Mais c’est sérieux l’écologie". Et d’ajouter: "Face à l’urgence, ce qui ne serait pas sérieux, ce serait de laisser le pouvoir à ceux de droite ou de gauche qui ne prennent pas en compte ces enjeux." La salle apprécie très peu. Mais la secrétaire générale des Vertes n’est pas là pour faire plaisir à ses auditeurs. Ni aux journalistes qui alliances, primaires et absence au déjeuner."Ce n'est pas le véritable sujet de savoir si Martine et moi allons boire un Perrier", lance-t-elle à leur adresse.
Quant aux régionales, elle reprend: "On s'en sortira pas avec une opération de mécano électoral". Et quitte à être franche, Cécile Duflot a raillé gentiment le verdissement des socialistes depuis le très bon score d’Europe Ecologie. "J’ai compris que tout le monde ici est écologiste". La salle hue. Mais le Verte, malgré une timidité apparente ne se démonte pas: "Je vous fais une réponse franche. Je ne suis pas obligée de céder à la démagogie, j’aurais pu rester dans mon coin."
A l’issue de l’atelier, Martine Aubry et Cécile Duflot se sont retrouvées pour sortir ensemble et aller boire un café au milieu. Avant cela, les deux femmes ont tenu une conférence de presse improvisée sur le parvis de l’espace Encan. "Nous avons des divergences sur le diagnostic de la crise, répète Cécile Duflot. Il faut débattre. Si on était d’accord sur tout, je ne serai pas là." A ses côtés, Aubry réaffirme son "hospitalité aux Verts et à leurs idées". Le sujet des alliances est évidemment revenu sur le sujet mais les deux femmes n’ont pas voulu répondre. "Ce sont de petits débats subalternes, des sujets secondaire", s’agace Duflot. "Le vrai sujet, c’est le projet." Et Aubry de conclure: "Vous n’avez pas de chance avec les nanas à la tête des partis de gauche."
Maud Pierron, à La Rochelle -
JDD.fr
29 Août 2009
vendredi, août 28, 2009
******Fredrik Reinfeldt participe la conférence de la Présidence sur le climat et l’emploi...*
***Le Premier ministre, Fredrik Reinfeldt, se rend à Bruxelles mercredi 9 septembre pour participer à la conférence intitulée « Climate and jobs - the EU’s global agenda ».
Cette conférence est organisée à l'initiative de la Présidence, qui a invité des représentants du monde économique et des mouvements syndicaux à y participer. Au nombre des participants seront entre autres présents Jerzy Buzek, Président du Parlement européen, Signhild Arnegård-Hansen, de Business Europe et Vanja Lundby-Wedin, de la Confédération européenne des syndicats.
Fredrik Reinfeldt parlera à l’occasion de la conférence des priorités de la Présidence, notamment des préparatifs en vue de la conclusion d’un accord international sur le climat à Copenhague en décembre 2009.
Plus tard dans la soirée, Fredrik Reinfeldt assistera, à Bruxelles, à un concert sur le thème de la mer Baltique donné par l’Orchestre symphonique de la Radio suédoise.
La Princesse héritière Victoria et le Prince Carl Philip assisteront également à la conférence et au concert.
Extraits du programme :
16 h 45 Ouverture de la conférence. Le Premier ministre, Fredrik Reinfeldt, prononce le discours de clôture de la conférence.
Lieu : Bozar, Palais des Beaux-Arts, Salle de Musique de Chambre, Ravensteinstraat 3, Rue Ravenstein, 1000 Bruxelles.
20 h 30 Concert de l’Orchestre symphonique de la Radio suédoise
Lieu : Bozar, Palais des Beaux-Arts, Salle Henry le Bœuf, Ravensteinstraat 3, Rue Ravenstein, 1000 Bruxelles.
Pour plus d’informations sur les rencontres de presse, veuillez contacter Roberta Alenius, chargée de presse.
Soyez les bienvenus!
se2009.eu
*Sarkozy à contre-temps...*
***Lors de l’ouverture de la 17e Conférence des ambassadeurs, Nicolas Sarkozy a présenté, depuis l’Elysée, les grandes lignes de la politique internationale de la France pour l’année à venir. Un seul mot d’ordre pour le président de la République : réformer. Et un seul ennemi : le temps, qui "n’est pas notre allié".
"Demain, c’est aujourd’hui". Nicolas Sarkozy, à l’occasion de la 17e Conférence des Ambassadeurs, mercredi, s’est joué de l’espace-temps à la manière d’un Usain Bolt. Le président de la République, depuis le Palais de l’Elysée, a martelé cette idée force tout au long d’un discours qui marquait vraiment dans la foulée du conseil des ministres la rentrée –diplomatique certes mais aussi- politique devant la quasi-totalité du gouvernement. Axés autour de la crise financière internationale et des réformes nécessaires et indispensables dans un monde une bonne fois pour toutes multipolaire, les propos du chef de l’Etat ont retrouvé leur accent d’antan: le rythme de son engagement politique doit être mené tambour battant.
"Le temps n’est pas notre allié. Il est notre juge et nous sommes déjà en sursis", a répété à plusieurs reprises Nicolas Sarkozy. Depuis son accession au pouvoir en mai 2007, le président de la République a prouvé qu’il était un homme pressé. Et ambitieux. Et "attendre, ce n’est pas être ambitieux". Le chef de l’Etat, après un malaise lipothymique et des vacances passées au Cap Nègre, a donc sonné la rentrée politique avec le leitmotiv qui guide son action depuis deux ans. Réformer avant tout. "Le choix le plus prudent est celui de la réforme, le choix le plus risqué est celui de l’immobilisme."
"Il n’y aura pas de session de rattrapage"
Pour face à "la plus grave crise depuis les années 30", Nicolas Sarkozy avait donc demandé qu’un troisième sommet du G20, après ceux de Washington et de Londres, ait lieu. Ce sera à Pittsburgh fin septembre. A l’ordre du jour, "une liste complète de contre-mesures à l’encontre de ceux qui ne coopèrent pas" à l’assainissement de la finance internationale. Et Nicolas Sarkozy admonestant par anticipation "ceux qui s’imaginent qu’ils pourront reprendre leurs affaires comme avant la crise (…) Ils en seront pour leurs frais". Et la France posera la question de la limitation du montant des bonus. Et pour ceux, forts habiles, qui parviendraient à passer entre les mailles du filet, "le monde jugera". Pittsburgh sera le gros événement international de la rentrée: outre la régulation financière, celle des prix énergétiques sera également débattue ainsi que le réchauffement climatique afin de préparer au mieux la réunion de Copenhague, en décembre. "Il n’y aura pas de session de rattrapage (…), c’est l’avenir même de l’humanité et de notre planète qui est en jeu", a déclaré Nicolas Sarkozy au sujet de la conférence danoise qui doit lancer un nouveau cycle après le protocole de Kyoto.
Les crises, financière, économique, écologique… sont une chance qui doivent permettre de "sortir du carcan de la pensée unique" et "entraîner ceux qui ne se résignent pas à l’immobilisme et au statu quo". Un statu quo combattu également au sein de l’Union européenne. "Quand l’Europe veut, elle peut. Mais elle ne veut pas toujours", a souligné le président de la République. Si il y a une panne, c’est parce que l’on a pas mis « assez de carburant dans la voiture Europe », a imagé Nicolas Sarkozy qui se dit convaincu que la réussite de l’Europe est avant tout "un état d’esprit". Le plaidoyer pour une Europe plus forte a permis au chef de l’Etat d’insister sur la nécessité, une bonne fois pour toutes là encore, de mesurer notre monde à l’aune de la globalité. Et de réformer enfin la gouvernance mondiale, « depuis le temps qu’on en parle ». Celle du G8, qui sera pérennisée en G14. Comment décider en effet du sort du monde sans la Chine, le Brésil, l’Afrique? "Une idée étrange quand l’on est diplomate, et stupide quand l’on est politique". L’auditoire apprécie le bon mot. Réformer les instances internationales informelles mais aussi les institutionnelles : FMI, Conseil de sécurité de l’ONU… Mais la réforme passe aussi par la création. Celle notamment d’une Organisation mondiale de l’environnement à l’occasion de la Conférence de Copenhague.
Priorité au Proche-Orient
Et puisque le discours de Nicolas Sarkozy ouvrait la Conférence des ambassadeurs, une place dans un discours de près d’une heure a été réservée aux conflits internationaux. En tête desquels celui au Proche-Orient, qui n’est pas une crise régionale mais bel et bien "mondiale par ses implications". "Le temps est notre juge et le laisser filer est une faute. Quand on a un ami, et la France est l’ami d’Israël, on dit les choses franchement. Il n’y aura pas de paix avec la poursuite de la colonisation". Quant au sujet sensible de la prolifération nucléaire, ciblant particulièrement l’Iran et la Corée du Nord, "on n’a pas le droit de se taire devant la crise qui s’organise", a déclaré Nicolas Sarkozy qui a par ailleurs assurer du maintien ferme de la France en Afghanistan. Enfin, dernier mais pas le moindre, une place spéciale sera dévolue en 2010 au contient africain.
Ainsi, parce que le monde est désormais globalisé et multipolaire, parce que l’humanité est désormais une, les frontières entre national et international n’existent plus. La volonté de réforme des instances de ce monde aura des répercussions sur la France, de même que les choix de la France auront leur répercussion sur les affaires du monde. "Il faut réinventer la pensée et l’action. Le 21e siècle doit être celui du pragmatisme et de la bonne volonté. Et nous ferons tout pour que le message de la France soit entendu". A bon entendeur…
Jérôme Guillas -
leJDD.fr
26 Août 2009
"Demain, c’est aujourd’hui". Nicolas Sarkozy, à l’occasion de la 17e Conférence des Ambassadeurs, mercredi, s’est joué de l’espace-temps à la manière d’un Usain Bolt. Le président de la République, depuis le Palais de l’Elysée, a martelé cette idée force tout au long d’un discours qui marquait vraiment dans la foulée du conseil des ministres la rentrée –diplomatique certes mais aussi- politique devant la quasi-totalité du gouvernement. Axés autour de la crise financière internationale et des réformes nécessaires et indispensables dans un monde une bonne fois pour toutes multipolaire, les propos du chef de l’Etat ont retrouvé leur accent d’antan: le rythme de son engagement politique doit être mené tambour battant.
"Le temps n’est pas notre allié. Il est notre juge et nous sommes déjà en sursis", a répété à plusieurs reprises Nicolas Sarkozy. Depuis son accession au pouvoir en mai 2007, le président de la République a prouvé qu’il était un homme pressé. Et ambitieux. Et "attendre, ce n’est pas être ambitieux". Le chef de l’Etat, après un malaise lipothymique et des vacances passées au Cap Nègre, a donc sonné la rentrée politique avec le leitmotiv qui guide son action depuis deux ans. Réformer avant tout. "Le choix le plus prudent est celui de la réforme, le choix le plus risqué est celui de l’immobilisme."
"Il n’y aura pas de session de rattrapage"
Pour face à "la plus grave crise depuis les années 30", Nicolas Sarkozy avait donc demandé qu’un troisième sommet du G20, après ceux de Washington et de Londres, ait lieu. Ce sera à Pittsburgh fin septembre. A l’ordre du jour, "une liste complète de contre-mesures à l’encontre de ceux qui ne coopèrent pas" à l’assainissement de la finance internationale. Et Nicolas Sarkozy admonestant par anticipation "ceux qui s’imaginent qu’ils pourront reprendre leurs affaires comme avant la crise (…) Ils en seront pour leurs frais". Et la France posera la question de la limitation du montant des bonus. Et pour ceux, forts habiles, qui parviendraient à passer entre les mailles du filet, "le monde jugera". Pittsburgh sera le gros événement international de la rentrée: outre la régulation financière, celle des prix énergétiques sera également débattue ainsi que le réchauffement climatique afin de préparer au mieux la réunion de Copenhague, en décembre. "Il n’y aura pas de session de rattrapage (…), c’est l’avenir même de l’humanité et de notre planète qui est en jeu", a déclaré Nicolas Sarkozy au sujet de la conférence danoise qui doit lancer un nouveau cycle après le protocole de Kyoto.
Les crises, financière, économique, écologique… sont une chance qui doivent permettre de "sortir du carcan de la pensée unique" et "entraîner ceux qui ne se résignent pas à l’immobilisme et au statu quo". Un statu quo combattu également au sein de l’Union européenne. "Quand l’Europe veut, elle peut. Mais elle ne veut pas toujours", a souligné le président de la République. Si il y a une panne, c’est parce que l’on a pas mis « assez de carburant dans la voiture Europe », a imagé Nicolas Sarkozy qui se dit convaincu que la réussite de l’Europe est avant tout "un état d’esprit". Le plaidoyer pour une Europe plus forte a permis au chef de l’Etat d’insister sur la nécessité, une bonne fois pour toutes là encore, de mesurer notre monde à l’aune de la globalité. Et de réformer enfin la gouvernance mondiale, « depuis le temps qu’on en parle ». Celle du G8, qui sera pérennisée en G14. Comment décider en effet du sort du monde sans la Chine, le Brésil, l’Afrique? "Une idée étrange quand l’on est diplomate, et stupide quand l’on est politique". L’auditoire apprécie le bon mot. Réformer les instances internationales informelles mais aussi les institutionnelles : FMI, Conseil de sécurité de l’ONU… Mais la réforme passe aussi par la création. Celle notamment d’une Organisation mondiale de l’environnement à l’occasion de la Conférence de Copenhague.
Priorité au Proche-Orient
Et puisque le discours de Nicolas Sarkozy ouvrait la Conférence des ambassadeurs, une place dans un discours de près d’une heure a été réservée aux conflits internationaux. En tête desquels celui au Proche-Orient, qui n’est pas une crise régionale mais bel et bien "mondiale par ses implications". "Le temps est notre juge et le laisser filer est une faute. Quand on a un ami, et la France est l’ami d’Israël, on dit les choses franchement. Il n’y aura pas de paix avec la poursuite de la colonisation". Quant au sujet sensible de la prolifération nucléaire, ciblant particulièrement l’Iran et la Corée du Nord, "on n’a pas le droit de se taire devant la crise qui s’organise", a déclaré Nicolas Sarkozy qui a par ailleurs assurer du maintien ferme de la France en Afghanistan. Enfin, dernier mais pas le moindre, une place spéciale sera dévolue en 2010 au contient africain.
Ainsi, parce que le monde est désormais globalisé et multipolaire, parce que l’humanité est désormais une, les frontières entre national et international n’existent plus. La volonté de réforme des instances de ce monde aura des répercussions sur la France, de même que les choix de la France auront leur répercussion sur les affaires du monde. "Il faut réinventer la pensée et l’action. Le 21e siècle doit être celui du pragmatisme et de la bonne volonté. Et nous ferons tout pour que le message de la France soit entendu". A bon entendeur…
Jérôme Guillas -
leJDD.fr
26 Août 2009
***Bruxelles veut un "G12 de la gouvernance de l'Internet"...***
***FACE AUX ÉTATS-UNIS : L'Union européenne en a assez de voir les États-Unis présider seuls aux destinées d'Internet.
La commissaire européenne Viviane Reding, en charge de la société de l'information et des médias, s'est adressée aux internautes dans un message vidéo , comme à son habitude, appelant de ses voeux une transparence et une responsabilité accrues en matière de gouvernance de l'Internet, à partir d'octobre 2009. Cette date n'est pas choisie au hasard, puisqu'elle correspond à la fin de l'accord qui lie l'ICANN au département du Commerce américain. L'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) est une entreprise privée à but non lucratif, qui gère l'ensemble des noms de domaine sur Internet. C'est la clé de voûte du réseau, sans laquelle la Toile ne peut plus fonctionner correctement. Même s'ils n'ont absolument aucune raison de le faire, les États-Unis ont, seuls, le pouvoir d'éteindre Internet.
"Un G12 de la gouvernance de l'Internet"
"La décision du gouvernement Clinton de privatiser progressivement le système des noms de domaine et d'adresses Internet était la bonne. À long terme, il n'est pas défendable qu'un service public d'un seul pays ait un droit de regard sur une fonction de l'Internet utilisée par des centaines de millions de personnes à travers le monde entier", explique la commissaire européenne. Le modèle espéré par Bruxelles combine "un ICANN totalement privatisé et indépendant [...] soumis à un réel contrôle juridictionnel" et un forum multilatéral, sous la forme d'un "G12 de la gouvernance de l'Internet". Ce groupe serait composé de "deux représentants de l'Amérique du Nord, de l'Amérique du Sud, de l'Europe et de l'Afrique, de trois représentants de l'Asie et de l'Australie, ainsi que du président de l'ICANN", selon la responsable européenne.
L'intégration de nouveaux pays dans les organes de gouvernance de l'Internet est un problème aussi compliqué que la réforme du Conseil de sécurité de l'ONU. Quels pays doivent avoir accès aux organes décisionnels ? La Chine, par exemple, dont la population internaute (338 millions) a récemment dépassé la population totale des États-Unis, ne saurait en être écartée. La censure qui règne sur la Toile chinoise pourrait alors influencer le Web mondial, et la situation ne s'en trouverait absolument pas améliorée pour l'Internet.
Par Guerric Poncet
Le Point
27/08/2009
La commissaire européenne Viviane Reding, en charge de la société de l'information et des médias, s'est adressée aux internautes dans un message vidéo , comme à son habitude, appelant de ses voeux une transparence et une responsabilité accrues en matière de gouvernance de l'Internet, à partir d'octobre 2009. Cette date n'est pas choisie au hasard, puisqu'elle correspond à la fin de l'accord qui lie l'ICANN au département du Commerce américain. L'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) est une entreprise privée à but non lucratif, qui gère l'ensemble des noms de domaine sur Internet. C'est la clé de voûte du réseau, sans laquelle la Toile ne peut plus fonctionner correctement. Même s'ils n'ont absolument aucune raison de le faire, les États-Unis ont, seuls, le pouvoir d'éteindre Internet.
"Un G12 de la gouvernance de l'Internet"
"La décision du gouvernement Clinton de privatiser progressivement le système des noms de domaine et d'adresses Internet était la bonne. À long terme, il n'est pas défendable qu'un service public d'un seul pays ait un droit de regard sur une fonction de l'Internet utilisée par des centaines de millions de personnes à travers le monde entier", explique la commissaire européenne. Le modèle espéré par Bruxelles combine "un ICANN totalement privatisé et indépendant [...] soumis à un réel contrôle juridictionnel" et un forum multilatéral, sous la forme d'un "G12 de la gouvernance de l'Internet". Ce groupe serait composé de "deux représentants de l'Amérique du Nord, de l'Amérique du Sud, de l'Europe et de l'Afrique, de trois représentants de l'Asie et de l'Australie, ainsi que du président de l'ICANN", selon la responsable européenne.
L'intégration de nouveaux pays dans les organes de gouvernance de l'Internet est un problème aussi compliqué que la réforme du Conseil de sécurité de l'ONU. Quels pays doivent avoir accès aux organes décisionnels ? La Chine, par exemple, dont la population internaute (338 millions) a récemment dépassé la population totale des États-Unis, ne saurait en être écartée. La censure qui règne sur la Toile chinoise pourrait alors influencer le Web mondial, et la situation ne s'en trouverait absolument pas améliorée pour l'Internet.
Par Guerric Poncet
Le Point
27/08/2009
***Confidentiel : le rappel de Karoutchi...***
***Alors que les secrétaires d’État Rama Yade et Chantal Jouanno se disputent la conduite de la liste UMP dans les Hauts-de-Seine, leur ancien collègue Roger Karoutchi vient d’écrire aux élus du département, afin de leur rappeler l’accord conclu avec Valérie Pécresse. «Cet accord prévoit que nous formions un tandem au niveau régional et que je conduise la liste dans les Hauts-de-Seine», écrit-il.
Le Figaro
27/08/2009
Le Figaro
27/08/2009
jeudi, août 27, 2009
*Le deuil d'Edward Kennedy...*
***La mort du sénateur américain Edward Kennedy, décédé mardi à 77 ans des suites d'un cancer, bouleverse l'Europe. Le plus jeune frère du président américain assassiné John F. Kennedy était un soutien de Barack Obama et avait entre autres contribué au processus de paix en Irlande du Nord. Ces grands-parents étaient d'origine irlandaise et avaient émigré aux Etats-Unis. La presse européenne rend hommage à un politique américain aux racines européennes.
De Standaard - Belgique
Edward Kennedy n'était pas un saint, écrit le quotidien progressiste de gauche De Standaard. Mais il était le symbole du côté social et progressiste des Etats-Unis, qui ne considérait pas la solidarité comme non-américaine : "Avec Kennedy, Washington perd l'un de ses derniers grands médiateurs, l'un de ces politiques qui sont prêts à chercher le consensus au centre politique. Cette disposition est rare aux Etats-Unis. La forte polarisation paralyse la prise de décision américaine. Les discussions de fond se sont transformées en bordées d'injures. Les réformes nécessaires au bien-être de millions de personnes échouent fasse au refus des idéologues. C'est le sort qui risque désormais d'être réservé à la réforme du système de santé. L'œuvre de toute une vie de Kennedy, … qu'il espérait voir enfin achevée avec un nouveau président démocrate. L'adoption d'une loi qui permettrait à tous les Américains d'accéder à un bon service de santé abordable serait le plus bel hommage que l'on puisse rendre au sénateur décédé." (27.08.2009)
Jyllands-Posten - Danemark
La mort d'Edward Kennedy marque la fin d'une époque aux Etats-Unis, lit-on dans l'édition en ligne du quotidien Jyllands-Posten : "Avec la mort du sénateur Edward Kennedy, les Etats-Unis ont perdu leur pivot. La perte de cette icône peut se révéler très dure pour les démocrates. Le fait qu'il soit le seul des quatre frères Kennedy à avoir eu une mort naturelle en dit long sur les mythes qui entourent le drame de la famille Kennedy. … Il laisse derrière lui un vide que les démocrates ne pourront combler avec le même pathos propre à Ted Kennedy, qui était respecté jusque dans l'aile républicaine du Sénat. Il est ainsi devenu le Kennedy qui a effectivement pu montrer pendant toute une vie ce que la famille Kennedy avait à cœur de réaliser sur le plan politique. Edward Kennedy était un outsider qui a été non seulement capable d'honorer l'héritage de ses frères, mais qui s'est forgé une telle réputation dans la politique américaine que sa mort représente la fin d'une époque dans l'histoire contemporaine des Etats-Unis." (26.08.2009)
Mladá fronta DNES - République tchèque
"Il n'y a pas d'autre clan familial américain à la signification aussi importante, déjà quasi-mythique," écrit le quotidien progressiste Mladá Fronta Dnes suite à la mort d'Edward Kennedy. "Deux présidents ont été issus de la famille Bush, mais dans 15 ans on ne se rappellera que très peu d'eux. Le mythe Kennedy, en revanche, continuera à vivre. Il appartiendra aux Etats-Unis, comme les étoiles sur le drapeau national. … L'un des avantages des Kennedy, dit-on, c'est qu'ils sont morts jeunes. Ils ont été la source d'idées et d'inspirations mais ils n'ont pas dû prouver qu'ils pouvaient également réaliser leurs projets. Edward a montré que [ses deux frères] John et Robert en auraient été également capables. La dynastie prend fin, mais la magie du mot Kennedy restera." (27.08.2009)
Irish Independent - Irlande
Dans le quotidien conservateur Irish Independent, le journaliste du Boston Globe Kevin Cullen commente le rôle d'Edward Kennedy dans le processus de paix en Irlande du Nord : "En 1971, Ted Kennedy a tenu un discours qui l'a estampillé - pour certains de façon irrémédiable - défenseur de l'IRA. Il demandait le retrait des Britanniques d'Irlande du Nord et proposait aux unionistes, qui s'y opposaient, d'émigrer. Ce discours avait été écrit par la plume d'un nationaliste passionné et sénateur relativement inexpérimenté, qui connaissait peu l'Irlande du Nord. Un an plus tard, Kennedy rencontrait [le représentant nationaliste social-démocrate] John Hume et sa position a alors considérablement changé. Kennedy est devenu le critique virulent à la fois de la violence de l'IRA et de la politique britannique qui contribuait selon lui uniquement à prolonger le conflit. … Le voyage personnel de Kennedy … reflète l'expérience irlando-américaine. Cette expérience a commencé au début des années 1970 avec les récoltes de dons pour l'IRA dans les pubs du sud de Boston et du Queens [aux Etats-Unis] et a pris fin avec le rôle déterminant de Kennedy pour convaincre l'IRA au désarmement et à la dissolution." (27.08.2009)
Euro/topics
De Standaard - Belgique
Edward Kennedy n'était pas un saint, écrit le quotidien progressiste de gauche De Standaard. Mais il était le symbole du côté social et progressiste des Etats-Unis, qui ne considérait pas la solidarité comme non-américaine : "Avec Kennedy, Washington perd l'un de ses derniers grands médiateurs, l'un de ces politiques qui sont prêts à chercher le consensus au centre politique. Cette disposition est rare aux Etats-Unis. La forte polarisation paralyse la prise de décision américaine. Les discussions de fond se sont transformées en bordées d'injures. Les réformes nécessaires au bien-être de millions de personnes échouent fasse au refus des idéologues. C'est le sort qui risque désormais d'être réservé à la réforme du système de santé. L'œuvre de toute une vie de Kennedy, … qu'il espérait voir enfin achevée avec un nouveau président démocrate. L'adoption d'une loi qui permettrait à tous les Américains d'accéder à un bon service de santé abordable serait le plus bel hommage que l'on puisse rendre au sénateur décédé." (27.08.2009)
Jyllands-Posten - Danemark
La mort d'Edward Kennedy marque la fin d'une époque aux Etats-Unis, lit-on dans l'édition en ligne du quotidien Jyllands-Posten : "Avec la mort du sénateur Edward Kennedy, les Etats-Unis ont perdu leur pivot. La perte de cette icône peut se révéler très dure pour les démocrates. Le fait qu'il soit le seul des quatre frères Kennedy à avoir eu une mort naturelle en dit long sur les mythes qui entourent le drame de la famille Kennedy. … Il laisse derrière lui un vide que les démocrates ne pourront combler avec le même pathos propre à Ted Kennedy, qui était respecté jusque dans l'aile républicaine du Sénat. Il est ainsi devenu le Kennedy qui a effectivement pu montrer pendant toute une vie ce que la famille Kennedy avait à cœur de réaliser sur le plan politique. Edward Kennedy était un outsider qui a été non seulement capable d'honorer l'héritage de ses frères, mais qui s'est forgé une telle réputation dans la politique américaine que sa mort représente la fin d'une époque dans l'histoire contemporaine des Etats-Unis." (26.08.2009)
Mladá fronta DNES - République tchèque
"Il n'y a pas d'autre clan familial américain à la signification aussi importante, déjà quasi-mythique," écrit le quotidien progressiste Mladá Fronta Dnes suite à la mort d'Edward Kennedy. "Deux présidents ont été issus de la famille Bush, mais dans 15 ans on ne se rappellera que très peu d'eux. Le mythe Kennedy, en revanche, continuera à vivre. Il appartiendra aux Etats-Unis, comme les étoiles sur le drapeau national. … L'un des avantages des Kennedy, dit-on, c'est qu'ils sont morts jeunes. Ils ont été la source d'idées et d'inspirations mais ils n'ont pas dû prouver qu'ils pouvaient également réaliser leurs projets. Edward a montré que [ses deux frères] John et Robert en auraient été également capables. La dynastie prend fin, mais la magie du mot Kennedy restera." (27.08.2009)
Irish Independent - Irlande
Dans le quotidien conservateur Irish Independent, le journaliste du Boston Globe Kevin Cullen commente le rôle d'Edward Kennedy dans le processus de paix en Irlande du Nord : "En 1971, Ted Kennedy a tenu un discours qui l'a estampillé - pour certains de façon irrémédiable - défenseur de l'IRA. Il demandait le retrait des Britanniques d'Irlande du Nord et proposait aux unionistes, qui s'y opposaient, d'émigrer. Ce discours avait été écrit par la plume d'un nationaliste passionné et sénateur relativement inexpérimenté, qui connaissait peu l'Irlande du Nord. Un an plus tard, Kennedy rencontrait [le représentant nationaliste social-démocrate] John Hume et sa position a alors considérablement changé. Kennedy est devenu le critique virulent à la fois de la violence de l'IRA et de la politique britannique qui contribuait selon lui uniquement à prolonger le conflit. … Le voyage personnel de Kennedy … reflète l'expérience irlando-américaine. Cette expérience a commencé au début des années 1970 avec les récoltes de dons pour l'IRA dans les pubs du sud de Boston et du Queens [aux Etats-Unis] et a pris fin avec le rôle déterminant de Kennedy pour convaincre l'IRA au désarmement et à la dissolution." (27.08.2009)
Euro/topics
*Invitation pour la presse, Strömstad, du 4 au 13 septembre: Gros plan sur la biodiversité mondiale et les espaces...*
***La Présidence suédoise de l’Union européenne vous invite à une réunion de haut niveau sur la biodiversité à Strömstad.Le Ministre de l’environnement, Andreas Carlgren, souhaiterait souligner, lors de cette réunion, la valeur économique de la biodiversité et la nécessité d’œuvrer ensemble afin d’aboutir à une nouvelle convention des Nations Unies sur la biodiversité en 2010.
Les découvertes récentes publiées dans le rapport sur l'économie des écosystèmes et de la biodiversité (TEEB) seront discutées par le directeur de l’étude, Pavan Sukhdev. La présence du Bureau de la Conférence des Parties de la Convention sur la biodiversité à la réunion de haut niveau souligne l’urgence pour l’Union européenne de préparer les étapes à suivre avant le sommet global de Nagoya au Japon.
La gestion de la biodiversité est un défi commun à tous et exige une coopération dans une époque de changements climatiques. Pour cette raison, 300 responsables d’espaces protégés vont également se rencontrer à Strömstad pour la Conférence annuelle EUROPARC, qui est la plus grande manifestation annuelle destinée aux personnes responsables des espaces protégés d’Europe. Parmi les points forts de cette année, figure l’inauguration du Parc national marin de Koster. Le nouveau né de la famille des Parcs nationaux européens est situé, pour sa plus grande étendue, au-dessous du niveau de la mer et il est attenant au Parc national norvégien de Ytre Hvaler, qui sera inauguré le même jour. Les cérémonies inaugurales seront rehaussées par la présence de sa Majesté le Roi de Suède, Carl XIV Gustaf, et de sa Majesté le Prince héritier Haakon de Norvège.
Calendrier des événements à Strömstad
Les 4, 5 et 6 septembre : Atelier scientifique préparatoire
Les 7 et 8 septembre : Atelier préparatoire pour les invités officiels et les experts
Le 8 septembre : Réunion des Ministres européens de l’environnement et des invités officiels de haut niveau
Le 9 septembre : Inauguration du Parc national marin de Koster et du Parc national d’Ytre Hvaler
Les 9 et 10 septembre : Réunion du Bureau de la Conférence des Parties de la Convention sur la biodiversité
Du 9 au 13 septembre : Conférence EUROPARC
se2009.eu
Les découvertes récentes publiées dans le rapport sur l'économie des écosystèmes et de la biodiversité (TEEB) seront discutées par le directeur de l’étude, Pavan Sukhdev. La présence du Bureau de la Conférence des Parties de la Convention sur la biodiversité à la réunion de haut niveau souligne l’urgence pour l’Union européenne de préparer les étapes à suivre avant le sommet global de Nagoya au Japon.
La gestion de la biodiversité est un défi commun à tous et exige une coopération dans une époque de changements climatiques. Pour cette raison, 300 responsables d’espaces protégés vont également se rencontrer à Strömstad pour la Conférence annuelle EUROPARC, qui est la plus grande manifestation annuelle destinée aux personnes responsables des espaces protégés d’Europe. Parmi les points forts de cette année, figure l’inauguration du Parc national marin de Koster. Le nouveau né de la famille des Parcs nationaux européens est situé, pour sa plus grande étendue, au-dessous du niveau de la mer et il est attenant au Parc national norvégien de Ytre Hvaler, qui sera inauguré le même jour. Les cérémonies inaugurales seront rehaussées par la présence de sa Majesté le Roi de Suède, Carl XIV Gustaf, et de sa Majesté le Prince héritier Haakon de Norvège.
Calendrier des événements à Strömstad
Les 4, 5 et 6 septembre : Atelier scientifique préparatoire
Les 7 et 8 septembre : Atelier préparatoire pour les invités officiels et les experts
Le 8 septembre : Réunion des Ministres européens de l’environnement et des invités officiels de haut niveau
Le 9 septembre : Inauguration du Parc national marin de Koster et du Parc national d’Ytre Hvaler
Les 9 et 10 septembre : Réunion du Bureau de la Conférence des Parties de la Convention sur la biodiversité
Du 9 au 13 septembre : Conférence EUROPARC
se2009.eu
mercredi, août 26, 2009
*La conférence annuelle des ambassadeurs au chevet de la crise mondiale...*
***La réponse apportée à la crise financière internationale dominera jusqu'à vendredi la conférence annuelle des ambassadeurs français, occasion pour Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner de mettre en valeur la réaction française aux défis de la mondialisation.
Le président de la République s'adressera aux ambassadeurs mercredi après-midi à l'Elysée à la veille des travaux qui se dérouleront jeudi et vendredi. Le Premier ministre François Fillon le fera pour sa part jeudi à l'Hôtel Matignon.
Alors que de premiers timides signes de reprise semblent apparaître ici et là, notamment en France, Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE), livrera à huis clos ses clés de compréhension de la crise qui avait pris le monde au dépourvu en septembre dernier.
Les intervenants reviendront sur les douze mois écoulés qui ont vu l'émergence du concept de gouvernance économique mondiale et l'apprentissage d'une riposte concertée des principaux pays développés et émergents: une concertation d'abord tâtonnante et difficile qui a porté ses fruits, notamment dans le cadre du "G20" à Londres, une instance qui a pris plus de poids et qui se réunira dans un mois à Pittsburgh (Est des Etats-Unis).
Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et son homologue brésilien Celso Amorim rechercheront un moyen d'action pour une meilleure gouvernance mondiale au service du progrès économique et social.
Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, tentera une première évaluation de la résistance de l'Union Européenne à la crise.
Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, évoquera lui le "développement durable" et les conséquences néfastes de la crise pour les pays en développement, notamment africains.
A quatre mois du sommet de Copenhague sur le climat, la composante environnementale, avec les efforts exigés mais aussi l'apport espéré en investissements et en créations d'emplois, sera aussi présente dans les débats.
En ouvrant la conférence mercredi, le président Sarkozy aura l'occasion de souligner la visibilité de la France plus de deux ans après son accession à l'Elysée. Le chef de l'Etat français a inauguré un nouveau style, en intervenant lui-même sur les dossiers chauds comme les libérations d'otages et en menant des forcings diplomatiques comme dans la crise russo-géorgienne il y a un an, alors qu'il présidait l'Union européenne.
Plusieurs grandes évolutions sont intervenues depuis, en particulier l'élection de Barack Obama, qui a mis de nouveaux accents dans la politique étrangère américaine, nécessitant des repositionnements européens, même si ses vues sont plus proches de celles des Européens.
Les grandes inconnues nées de la crise politique iranienne, les obstacles à la paix en Afghanistan et au Proche-Orient devraient également être évoquées.
Les sessions ou tables-rondes reflètent la dimension mondialisée des problèmes: le "nouvel ordre nucléaire dans la perspective de la conférence d'examen du traité de non prolifération (TNP)", la pandémie grippale, la justice internationale et "les religions dans la mondialisation", un thème qui a reçu une nouvelle attention après le
http://www.lesechos.fr/depeches/politique/afp_00177177-la-conference-annuelle-des-ambassadeurs-au-chevet-de-la-crise-mondiale.htm
Par Jean-Louis de la VAISSIERE
Les ECHOS
26/08/09
Le président de la République s'adressera aux ambassadeurs mercredi après-midi à l'Elysée à la veille des travaux qui se dérouleront jeudi et vendredi. Le Premier ministre François Fillon le fera pour sa part jeudi à l'Hôtel Matignon.
Alors que de premiers timides signes de reprise semblent apparaître ici et là, notamment en France, Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE), livrera à huis clos ses clés de compréhension de la crise qui avait pris le monde au dépourvu en septembre dernier.
Les intervenants reviendront sur les douze mois écoulés qui ont vu l'émergence du concept de gouvernance économique mondiale et l'apprentissage d'une riposte concertée des principaux pays développés et émergents: une concertation d'abord tâtonnante et difficile qui a porté ses fruits, notamment dans le cadre du "G20" à Londres, une instance qui a pris plus de poids et qui se réunira dans un mois à Pittsburgh (Est des Etats-Unis).
Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et son homologue brésilien Celso Amorim rechercheront un moyen d'action pour une meilleure gouvernance mondiale au service du progrès économique et social.
Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, tentera une première évaluation de la résistance de l'Union Européenne à la crise.
Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, évoquera lui le "développement durable" et les conséquences néfastes de la crise pour les pays en développement, notamment africains.
A quatre mois du sommet de Copenhague sur le climat, la composante environnementale, avec les efforts exigés mais aussi l'apport espéré en investissements et en créations d'emplois, sera aussi présente dans les débats.
En ouvrant la conférence mercredi, le président Sarkozy aura l'occasion de souligner la visibilité de la France plus de deux ans après son accession à l'Elysée. Le chef de l'Etat français a inauguré un nouveau style, en intervenant lui-même sur les dossiers chauds comme les libérations d'otages et en menant des forcings diplomatiques comme dans la crise russo-géorgienne il y a un an, alors qu'il présidait l'Union européenne.
Plusieurs grandes évolutions sont intervenues depuis, en particulier l'élection de Barack Obama, qui a mis de nouveaux accents dans la politique étrangère américaine, nécessitant des repositionnements européens, même si ses vues sont plus proches de celles des Européens.
Les grandes inconnues nées de la crise politique iranienne, les obstacles à la paix en Afghanistan et au Proche-Orient devraient également être évoquées.
Les sessions ou tables-rondes reflètent la dimension mondialisée des problèmes: le "nouvel ordre nucléaire dans la perspective de la conférence d'examen du traité de non prolifération (TNP)", la pandémie grippale, la justice internationale et "les religions dans la mondialisation", un thème qui a reçu une nouvelle attention après le
http://www.lesechos.fr/depeches/politique/afp_00177177-la-conference-annuelle-des-ambassadeurs-au-chevet-de-la-crise-mondiale.htm
Par Jean-Louis de la VAISSIERE
Les ECHOS
26/08/09
*70e anniversaire du pacte germano-soviétique...*
***Il y a 70 ans, l'Allemagne et l'Union soviétique signaient à Moscou ce que l'on a appelé le pacte germano-soviétique. Peu de temps avant l'invasion de la Pologne en septembre 1939, considérée comme le début de la Deuxième Guerre mondiale, ce pacte de non-agression garantissait au Reich allemand la neutralité de l'Union soviétique en cas de conflit avec la Pologne et les puissances occidentales. Un protocole annexe secret déterminait les sphères d'intérêt en Europe centrale et orientale. Les conséquences du traité sont encore présentes aujourd'hui en Europe.
Luxemburger Wort - Luxembourg
"Le 'coup de tonnerre de Moscou' retentit encore dans le monde d'aujourd'hui," écrit le quotidien Luxemburger Wort à propos du pacte germano-soviétique. "Comme un avertissement. Car là où règnent des régimes injustes, des dictatures de quelque type que ce soit, le non-respect des droits de l'homme et du droit international, la manipulation cynique de la morale, de la dignité, du droit et de la bienséance politique, ricanent en arrière-plan les visages grimaçants et démoniaques d'[Adolf] Hitler et de [Joseph] Staline, les deux plus grands criminels du 20e siècle. Dieu merci, ils n'ont eu jusqu'à présent aucun successeur dans l'ampleur de leur barbarie. Mais leur esprit perfide - ils étaient ennemis dans leurs différences idéologiques, alliés dans leur fourberie qu'ils utilisaient l'un contre l'autre - règne encore aujourd'hui dans certains Etats, dont les régimes n'ont toujours pas trouvé leur voie vers les valeurs d'une cohabitation pacifique universelle. Il existe encore des régimes voyous. [L'ancien président américain George W.] Bush a été critiqué pour en avoir nommé certains. Il avait malheureusement raison." (25.08.2009)
Postimees - Estonie
"Il est naturel que nous considérions en Estonie le pacte germano-soviétique et son protocole secret principalement comme l'instrument avec lequel on nous a volé notre indépendance. C'est pourquoi l'anniversaire de ce pacte n'est pas seulement pour nous l'occasion de nous remémorer, c'est aussi la possibilité pour la plupart des Estoniens vivant aujourd'hui d'en ressentir les conséquences dans leur propre chair," écrit le quotidien Postimees. Il critique le fait que jusqu'à aujourd'hui, la Russie ne veuille pas se confronter à l'histoire : "La mémoire sélective de la Russie a malheureusement aussi des effets sur la politique étrangère actuelle. Et même si dans l'arène politique du 21e siècle, les Etats démocratiques ne concluent plus de contrats de ce genre dans le dos des autres, on ne peut pas prétendre que cette politique appartienne définitivement au passé. La manière dont ont été prises les décisions pour la construction du gazoduc Nord Stream et la guerre entre la Russie et la Géorgie en août de l'année dernière, ont de nouveau mis l'Europe à rude épreuve."
(25.08.2009)
NRC Handelsblad - Pays-Bas
Il y a 20 ans, le jour du 50e anniversaire du pacte germano-soviétique, les pays baltes ont montré, en formant une chaîne humaine, qu'ils désiraient se soustraire à l'Union soviétique. Ils appellent désormais la Russie à se confronter à l'histoire. Mais ils devraient aussi le faire de leur côté, demande le quotidien NRC Handelsblad : "Le rapport entre rôle de victime et culpabilité ne s'est toujours pas équilibré après deux décennies. Le fait que l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie aient été victimes du pacte avec le diable en 1939 est un héritage commun. L'expérience de l'avancée de l'Armée rouge comme puissance d'occupation en 1944 l'est également. … Peu d'attention est toutefois accordée au fait que la Wehrmacht [allemande] et les SS ont été accueillis en libérateurs par de larges parties de la population en 1941. Les Juifs ont en premier lieu été les victimes du réflexe consistant à saluer l'ennemi de son ennemi comme son ami. Ce n'est pas un argument visant à dénigrer le drame historique dont les pays baltes ont souffert au 20e siècle. Mais la quête permanente d'une historiographie politique montre que dans la nouvelle Europe non plus, le 20e siècle n'est pas encore fini."
(25.08.2009)
Rzeczpospolita - Pologne
Le quotidien conservateur Rzeczpospolita commente la réinterprétation du rôle de l'Union soviétique dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, effectuée par le journaliste russe Oleg Khlebnikov : "Dans la Russie actuelle, il faut avoir beaucoup de courage pour écrire que l'Union soviétique est entrée en guerre le 17 septembre 1939 [le jour de l'invasion soviétique en Pologne]. C'est ce qu'a fait Oleg Khlebnikov dans le quotidien Novaïa Gazeta. Il choisit ainsi la voie de la confrontation directe avec l'interprétation officielle et publique de l'histoire, qui considère le 22 juin 1941 - le jour où les troupes d'Hitler ont attaqué l'Union soviétique - comme le début de la guerre. L'article de Novaïa Gazeta suscite à la fois étonnement et reconnaissance. Mais le réconfort reste limité face à la vague de propagande du Kremlin, qui grandit jour après jour, et qui entend contester à tout prix la responsabilité de l'Union soviétique dans les évènements en Europe il y a 70 ans. Les historiens de Moscou dressent aujourd'hui le tableau de la Pologne en 1939 comme l'alliée de l'Allemagne nazie. Cette thèse est mensongère et fait mal. Elle est même tellement impertinente qu'il ne vaut pas la peine de polémiquer à son encontre."
(25.08.2009)
euro|topics
Luxemburger Wort - Luxembourg
"Le 'coup de tonnerre de Moscou' retentit encore dans le monde d'aujourd'hui," écrit le quotidien Luxemburger Wort à propos du pacte germano-soviétique. "Comme un avertissement. Car là où règnent des régimes injustes, des dictatures de quelque type que ce soit, le non-respect des droits de l'homme et du droit international, la manipulation cynique de la morale, de la dignité, du droit et de la bienséance politique, ricanent en arrière-plan les visages grimaçants et démoniaques d'[Adolf] Hitler et de [Joseph] Staline, les deux plus grands criminels du 20e siècle. Dieu merci, ils n'ont eu jusqu'à présent aucun successeur dans l'ampleur de leur barbarie. Mais leur esprit perfide - ils étaient ennemis dans leurs différences idéologiques, alliés dans leur fourberie qu'ils utilisaient l'un contre l'autre - règne encore aujourd'hui dans certains Etats, dont les régimes n'ont toujours pas trouvé leur voie vers les valeurs d'une cohabitation pacifique universelle. Il existe encore des régimes voyous. [L'ancien président américain George W.] Bush a été critiqué pour en avoir nommé certains. Il avait malheureusement raison." (25.08.2009)
Postimees - Estonie
"Il est naturel que nous considérions en Estonie le pacte germano-soviétique et son protocole secret principalement comme l'instrument avec lequel on nous a volé notre indépendance. C'est pourquoi l'anniversaire de ce pacte n'est pas seulement pour nous l'occasion de nous remémorer, c'est aussi la possibilité pour la plupart des Estoniens vivant aujourd'hui d'en ressentir les conséquences dans leur propre chair," écrit le quotidien Postimees. Il critique le fait que jusqu'à aujourd'hui, la Russie ne veuille pas se confronter à l'histoire : "La mémoire sélective de la Russie a malheureusement aussi des effets sur la politique étrangère actuelle. Et même si dans l'arène politique du 21e siècle, les Etats démocratiques ne concluent plus de contrats de ce genre dans le dos des autres, on ne peut pas prétendre que cette politique appartienne définitivement au passé. La manière dont ont été prises les décisions pour la construction du gazoduc Nord Stream et la guerre entre la Russie et la Géorgie en août de l'année dernière, ont de nouveau mis l'Europe à rude épreuve."
(25.08.2009)
NRC Handelsblad - Pays-Bas
Il y a 20 ans, le jour du 50e anniversaire du pacte germano-soviétique, les pays baltes ont montré, en formant une chaîne humaine, qu'ils désiraient se soustraire à l'Union soviétique. Ils appellent désormais la Russie à se confronter à l'histoire. Mais ils devraient aussi le faire de leur côté, demande le quotidien NRC Handelsblad : "Le rapport entre rôle de victime et culpabilité ne s'est toujours pas équilibré après deux décennies. Le fait que l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie aient été victimes du pacte avec le diable en 1939 est un héritage commun. L'expérience de l'avancée de l'Armée rouge comme puissance d'occupation en 1944 l'est également. … Peu d'attention est toutefois accordée au fait que la Wehrmacht [allemande] et les SS ont été accueillis en libérateurs par de larges parties de la population en 1941. Les Juifs ont en premier lieu été les victimes du réflexe consistant à saluer l'ennemi de son ennemi comme son ami. Ce n'est pas un argument visant à dénigrer le drame historique dont les pays baltes ont souffert au 20e siècle. Mais la quête permanente d'une historiographie politique montre que dans la nouvelle Europe non plus, le 20e siècle n'est pas encore fini."
(25.08.2009)
Rzeczpospolita - Pologne
Le quotidien conservateur Rzeczpospolita commente la réinterprétation du rôle de l'Union soviétique dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, effectuée par le journaliste russe Oleg Khlebnikov : "Dans la Russie actuelle, il faut avoir beaucoup de courage pour écrire que l'Union soviétique est entrée en guerre le 17 septembre 1939 [le jour de l'invasion soviétique en Pologne]. C'est ce qu'a fait Oleg Khlebnikov dans le quotidien Novaïa Gazeta. Il choisit ainsi la voie de la confrontation directe avec l'interprétation officielle et publique de l'histoire, qui considère le 22 juin 1941 - le jour où les troupes d'Hitler ont attaqué l'Union soviétique - comme le début de la guerre. L'article de Novaïa Gazeta suscite à la fois étonnement et reconnaissance. Mais le réconfort reste limité face à la vague de propagande du Kremlin, qui grandit jour après jour, et qui entend contester à tout prix la responsabilité de l'Union soviétique dans les évènements en Europe il y a 70 ans. Les historiens de Moscou dressent aujourd'hui le tableau de la Pologne en 1939 comme l'alliée de l'Allemagne nazie. Cette thèse est mensongère et fait mal. Elle est même tellement impertinente qu'il ne vaut pas la peine de polémiquer à son encontre."
(25.08.2009)
euro|topics
mardi, août 25, 2009
***Discovery prête à transporter deux astronautes mexicains... : Listo Discovery para llevar a dos astronautas mexicanos ...***
Nacido en California, John "Danny" Olivas, cuyos antepasados emigraron de Chihuahua, es uno de los dos astronautas de origen mexicano que va al espacio, lo cual se da por primera ocasión en 50 años de historia espacial estadounidense. Ambos son integrantes de la tripulación en la misión del transbordador Discovery.
José Hernández, es el otro astronauta de origen mexicano que va al espacio, como parte de la tripulación en la misión del transbordador Discovery.
***El primer lanzamiento de un transbordador espacial cuya tripulación cuenta con dos miembros de origen hispano, esperaba sin mayores contratiempos el fin de la cuenta regresiva para su despegue en la primera hora de este martes.
El Discovery está programado para despegar a las 01:36 (05:36 GMT) de este martes y cumplir su misión de 13 días, que consiste en llevar seis mil 800 kilogramos de equipo y abastecimientos a la Estación Espacial Internacional (EEI).
El transbordador lleva el módulo Leonardo de abastecimiento a la estación, una máquina de ejercicios así como a la astronauta Nicole Stott que sustituirá en el complejo a Tim Kopra, quien será traído de regreso a la Tierra.
Destaca que en 50 años de historia espacial estadunidense, en la tripulación de siete miembros figuran dos hispanos, José Hernández y John "Danny" Olivas, ambos de origen mexicano.
Con 43 años de edad y descendiente de chihuahuenses, olivas realizará su segunda misión, ya que en 2007 viajo en el transbordador Atlantis.
En tanto, Hernández de 47 años de edad viajará a la EEI luego de que de niño lo hacía entre La Piedad, en Michoacán, y campos agrícolas de California, acompañando a sus padres, Julia Moreno y Salvador Hernández.
Ahora sus progenitores presenciarán en Cabo Cañaveral el inicio de la misión espacial.
Hernández tiene un título de ingeniería por la Universidad del Pacífico y una maestría en ingeniería eléctrica y de computación por la Universidad de California en Santa Bárbara.
Su trabajo específico será apoyar al piloto e ingeniero de vuelo para conducir la nave durante su ascenso al espacio y luego el descenso a la Tierra, así como auxiliar en el uso del brazo robótico de la nave durante las tres actividades extravehiculares (EVA) programadas.
Otro hispano, el astronauta de origen puertorriqueño Joseph Acaba, viajó en marzo a la EEI como parte de la misión STS-119 encargada de llevar los últimos paneles solares del complejo.
El coronel de la Marina George Zamka, de origen colombiano, ha sido designado para comandar la misión STS-130 del Endevour, prevista para el 30 de diciembre próximo.
Miami, 24 Ago
(Notimex).
dimanche, août 23, 2009
*La chancelière allemande Angela Merkel reste en 2009 la femme la plus puissante de la planète d'après le magazine Forbe...*
***La chancelière allemande Angela Merkel reste en 2009 la femme la plus puissante de la planète d'après le magazine Forbes, qui a publié mercredi un classement annuel dominé par le monde des affaires.
A l'exception de Mme Merkel --au 1er rang pour la quatrième fois--, les neuf autres du peloton de tête sont toutes des chefs d'entreprise, qu'il s'agisse de la Française Anne Lauvergeon, présidente du groupe nucléaire français Areva --numéro 9 comme en 2008-- ou de l'Américaine Irène Rosenfeld, présidente de Kraft Foods (6e).
Si l'an dernier, la 7e place était dévolue à Condoleezza Rice, alors secrétaire d'Etat, l'actuelle chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, échoue en 2009 à la 36e place, alors qu'elle occupait la 28e place en 2008, lorsqu'elle n'était que sénatrice de l'Etat de New York.
La ministre française de l'Economie Christine Lagarde est au 17e rang, en recul de 3 points, et la Première dame américaine Michelle Obama fait son entrée à la 40e place.
La présidente argentine Cristina Fernandez est 11e --13e l'an dernier--, et le classement comprend une troisième Française, Dominique Sénéquier (groupe AXA), 50e.
La liste est américaine à plus de 60%. On note quelques Indiennes dont Sonia Gandhi, présidente du Parti du Congrès victorieux aux dernières élections législatives, passée du 21e rang en 2008 au 13e en 2009.
La magistrate new-yorkaise d'origine portoricaine Sonia Sotomayor, devenue juge à la Cour suprême des Etats-Unis, entre à la 54e place, et est devancée par Janet Napolitano, secrétaire à la Sécurité intérieure (51e).
La reine de l'empire médiatique Oprah Winfrey passe de la 36e à la 41e place, la nouvelle présidente de Yahoo Carol Bartz est au 12e rang alors que celle qu'elle a remplacée, Susan Decker, était à la 50e en 2008.
Enfin, la reine Elizabeth II d'Angleterre progresse, et passe de la 58e place en 2008 à la 42e en 2009.
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00175919-angela-merkel-garde-sa-couronne-de-femme-la-plus-puissante-de-la-planete.htm
Les Echos
A l'exception de Mme Merkel --au 1er rang pour la quatrième fois--, les neuf autres du peloton de tête sont toutes des chefs d'entreprise, qu'il s'agisse de la Française Anne Lauvergeon, présidente du groupe nucléaire français Areva --numéro 9 comme en 2008-- ou de l'Américaine Irène Rosenfeld, présidente de Kraft Foods (6e).
Si l'an dernier, la 7e place était dévolue à Condoleezza Rice, alors secrétaire d'Etat, l'actuelle chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, échoue en 2009 à la 36e place, alors qu'elle occupait la 28e place en 2008, lorsqu'elle n'était que sénatrice de l'Etat de New York.
La ministre française de l'Economie Christine Lagarde est au 17e rang, en recul de 3 points, et la Première dame américaine Michelle Obama fait son entrée à la 40e place.
La présidente argentine Cristina Fernandez est 11e --13e l'an dernier--, et le classement comprend une troisième Française, Dominique Sénéquier (groupe AXA), 50e.
La liste est américaine à plus de 60%. On note quelques Indiennes dont Sonia Gandhi, présidente du Parti du Congrès victorieux aux dernières élections législatives, passée du 21e rang en 2008 au 13e en 2009.
La magistrate new-yorkaise d'origine portoricaine Sonia Sotomayor, devenue juge à la Cour suprême des Etats-Unis, entre à la 54e place, et est devancée par Janet Napolitano, secrétaire à la Sécurité intérieure (51e).
La reine de l'empire médiatique Oprah Winfrey passe de la 36e à la 41e place, la nouvelle présidente de Yahoo Carol Bartz est au 12e rang alors que celle qu'elle a remplacée, Susan Decker, était à la 50e en 2008.
Enfin, la reine Elizabeth II d'Angleterre progresse, et passe de la 58e place en 2008 à la 42e en 2009.
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00175919-angela-merkel-garde-sa-couronne-de-femme-la-plus-puissante-de-la-planete.htm
Les Echos
*Andreas Carlgren, Ministre de l’environnement, en visite aux USA pour des entretiens sur le climat...*
***Le Ministre de l’environnement Andreas Carlgren est le chef de la délégation européenne qui se rendra à Washington DC (USA) du 23 au 26 août pour des entretiens sur le climat. Les États-Unis sont un pays clé pour les négociations climatiques et accueilleront prochainement les réunions qui se tiendront en vue de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Copenhague, en décembre.
Le premier voyage de la troïka pour les questions de l’environnement, sous la présidence suédoise, a eu lieu en Chine. Désormais, c’est au tour des Etats-Unis. La troïka est constituée de la Présidence suédoise, de la Commission européenne et de la future Présidence espagnole. Pendant sa visite à Washington, la délégation européenne va rencontrer notamment Michel Froman, vice-conseiller à la sécurité nationale et Todd Stern, émissaire spécial pour le réchauffement climatique.
- Le fait que les États-Unis participent au prochain accord sur le climat est essentiel pour que nous réussissions à relever le défi climatique. D’importantes premières étapes ont été franchies sous la présidence d’Obama, mais le monde a besoin que les Etats-Unis en fassent plus et l'UE en attend davantage, déclare le Ministre de l’environnement, Andreas Carlgren.
- L’UE et les États-Unis ont des intérêts convergents, et ont vocation de contribuer au financement de mesures d’accompagnement et de transferts technologiques destinées aux pays en développement. Ceci est décisif pour que les pays du monde entier puissent conclure un accord à Copenhague en décembre, dit le Ministre de l'environnement, Andreas Carlgren.
Pendant le mois de septembre, va se tenir une série de réunions à un niveau politique élevé, dont on attend beaucoup pour le succès de Copenhague. Les États-Unis vont accueillir en septembre le Forum économique mondial ; à l’occasion de l’ouverture de l'Assemblée générale des Nations Unies se tiendra une conférence au sommet sur le climat et la réunion du G 20 traitera également de la question climatique.
- Les négociations n'avancent qu’à petits pas et elles nécessitent des gestes énergiques de la part du niveau politique, afin de pouvoir aboutir à Copenhague, déclare le Ministre de l’environnement, Andreas Carlgren.
Les pays qui appartiennent au Forum économique mondial sont tombés d’accord auparavant pour contenir l’accroissement moyen de la température mondiale de 2 degrés.
- Il convient maintenant de tirer les conclusions qui s’imposent pour pouvoir limiter l’accroissement de la température à deux degrés. Ceci est l’étape naturelle de l’automne lorsque se réuniront les pays du Forum des Économies Majeures (FEM), conclut le Ministre de l’environnement, Andreas Carlgren.
se2009.eu
Le premier voyage de la troïka pour les questions de l’environnement, sous la présidence suédoise, a eu lieu en Chine. Désormais, c’est au tour des Etats-Unis. La troïka est constituée de la Présidence suédoise, de la Commission européenne et de la future Présidence espagnole. Pendant sa visite à Washington, la délégation européenne va rencontrer notamment Michel Froman, vice-conseiller à la sécurité nationale et Todd Stern, émissaire spécial pour le réchauffement climatique.
- Le fait que les États-Unis participent au prochain accord sur le climat est essentiel pour que nous réussissions à relever le défi climatique. D’importantes premières étapes ont été franchies sous la présidence d’Obama, mais le monde a besoin que les Etats-Unis en fassent plus et l'UE en attend davantage, déclare le Ministre de l’environnement, Andreas Carlgren.
- L’UE et les États-Unis ont des intérêts convergents, et ont vocation de contribuer au financement de mesures d’accompagnement et de transferts technologiques destinées aux pays en développement. Ceci est décisif pour que les pays du monde entier puissent conclure un accord à Copenhague en décembre, dit le Ministre de l'environnement, Andreas Carlgren.
Pendant le mois de septembre, va se tenir une série de réunions à un niveau politique élevé, dont on attend beaucoup pour le succès de Copenhague. Les États-Unis vont accueillir en septembre le Forum économique mondial ; à l’occasion de l’ouverture de l'Assemblée générale des Nations Unies se tiendra une conférence au sommet sur le climat et la réunion du G 20 traitera également de la question climatique.
- Les négociations n'avancent qu’à petits pas et elles nécessitent des gestes énergiques de la part du niveau politique, afin de pouvoir aboutir à Copenhague, déclare le Ministre de l’environnement, Andreas Carlgren.
Les pays qui appartiennent au Forum économique mondial sont tombés d’accord auparavant pour contenir l’accroissement moyen de la température mondiale de 2 degrés.
- Il convient maintenant de tirer les conclusions qui s’imposent pour pouvoir limiter l’accroissement de la température à deux degrés. Ceci est l’étape naturelle de l’automne lorsque se réuniront les pays du Forum des Économies Majeures (FEM), conclut le Ministre de l’environnement, Andreas Carlgren.
se2009.eu
vendredi, août 21, 2009
*PS-Verts : vraies divergences ou fausses ruptures ? Réponses de Daniel Cohn-Bendit et de Vincent Peillon...*
***A guche, la rentrée politique est dominée par les conséquences de la secousse née des élections européennes de juin. Jusqu'alors, le Parti socialiste donnait le ton et dominait les débats. Talonné par les listes Europe Ecologie (16,2 %) menées par Daniel Cohn-Bendit, le PS qui n'a totalisé que 16,4 % des voix doit non seulement reconsidérer son discours sur la crise - en particulier sa capacité à répondre à la crise écologique - mais aussi prendre acte qu'un rééquilibrage est intervenu. A l'approche des régionales de mars 2010, qui verront les Verts chercher à faire cavalier seul au premier tour, et des présidentielles de 2012, l'avenir de l'opposition sera tributaire de la capacité des écologistes et des socialistes à faire converger leurs propositions. Parmi les débats les plus saillants, figurent la définition d'une réforme de la fiscalité capable à la fois de protéger l'environnement et de réduire les inégalités mais aussi la mise en oeuvre de nouveaux instruments de régulation de l'économie.
Daniel Cohn-Bendit, dont la personnalité a largement contribué au succès des listes Europe Ecologie, constitue la figure de proue des écologistes qu'il a su fédérer en allant au-delà des seuls Verts. Favorable à un élargissement du système d'alliances du PS, Vincent Peillon a pris la tête du principal courant du Parti socialiste. Leurs réponses à la crise sont souvent convergentes.
Les écologistes vont présenter leurs propres listes au premier tour des élections régionales de mars 2010. Y aura-t-il un code de bonne conduite au sein de la gauche pour préparer le second tour ?
Daniel Cohn-Bendit. Je ne sais pas si on en aura besoin. Les écologistes vont mettre en pratique un mot d'ordre : présenter des listes autonomes pour changer la gauche et défier politiquement la droite au pouvoir. Nous ferons campagne pour notre propre projet, pour montrer la spécificité de l'écologie politique, pas contre le PS. Ensuite, ce seront les citoyens qui décideront du rapport de forces dans les majorités en fonction des résultats du premier tour. On n'aura pas besoin de faire un code de bonne conduite si on comprend que ce que cherchent les citoyens, c'est une confrontation de projets. Pour les alliances au second tour, ce seront tous ceux qui veulent défier la droite au pouvoir : c'est-à-dire la gauche traditionnelle autant que des forces présentes par exemple au MoDem, qui ne se disent pas de gauche mais qui pour moi font partie d'un potentiel majoritaire anti-droite.
Vincent Peillon. Si l'on veut éviter des mésaventures, il faut se rassembler. Il ne faudrait pas que le succès des listes Europe écologie conduites par Daniel Cohn-Bendit pousse nos amis Verts à penser qu'il y a là une manne pour l'éternité. Puisqu'on dirige ensemble des villes, des départements et des régions, ce rassemblement est non seulement souhaitable mais doit être possible. De toute façon, pour gouverner, nous devrons construire des rassemblements larges et des majorités fortes allant jusqu'au MoDem. La France, si elle veut être moderne, pratiquer une culture du dialogue, du respect, du compromis, et accomplir les réformes structurelles dont elle a besoin, va devoir moderniser son système politique et sortir de la brutalité du scrutin majoritaire.
Une minorité ne peut pas gouverner pour une majorité de façon efficace et durable. Or c'est à cela que conduit notre système et c'est pour cela que la France prend trop de retard : on arrive à conjuguer arrogance et impuissance. Je souhaite qu'en 2012 le choix d'un scrutin proportionnel pour construire les majorités parlementaires soit au coeur du projet et du contrat que nous proposerons aux français.
Pourquoi le PS a-t-il eu tant de mal à prendre la mesure de la crise écologique ?
Vincent Peillon. Ce n'est pas spécifique au Parti socialiste. Les esprits n'ont évolué que récemment sur ces sujets. En Europe, ce sont les sociaux-démocrates, pas les libéraux ni les conservateurs, qui ont été les premiers à reprendre les thèses du développement soutenable, en particulier dans les pays nordiques. En France, lorsque les socialistes reviennent au pouvoir en 1997, c'est sur la thématique de la priorité à la lutte contre le chômage. La gauche "plurielle" conduit alors à sous-traiter aux Verts la question écologique. C'est aussi lié à la culture productiviste du socialisme français, très imprégné de marxisme, et au fait, plus conjoncturel, que les grands dirigeants socialistes, Jospin, Mauroy, Rocard, sont de la génération des trente glorieuses.
Aujourd'hui, cette question est pour nous réglée. L'enjeu est de donner un contenu précis à l'idée de nouveau modèle de développement, de le traduire en programme cohérent de réformes pour une action gouvernementale.
Daniel Cohn-Bendit. La crise écologique nous oblige à repenser toute la politique sociale traditionnelle. Cela place forcément le PS, comme tous les partis sociaux démocrates, devant leurs contradictions. Prenons un exemple : Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, vous dira "mais bien sûr qu'il faut une politique écologique conséquente". Mais dans le même temps, dés que l'on discute de la construction d'un nouvel aéroport dans sa région, il est pour ce grand projet écologiquement discutable. Le PS est aussi contradictoire que les citoyens : ils sont pour une politique écologique conséquente s'ils ne doivent pas en supporter les conséquences.
Mais ce n'est pas possible ! C'est pourquoi nous avons besoin d'une force écologiste autonome qui permette ce débat qui traverse tous les citoyens.
Vous acceptez l'un et l'autre le principe d'une taxe carbone. Comment rendre ce prélèvement juste ?
Daniel Cohn-Bendit. La contribution climat énergie est une nécessité reconnue par tous les grands spécialistes sur le climat pour amener nos sociétés à consommer moins d'énergie. C'est vital si on veut s'attaquer aux dérèglements climatiques. Il faut donc annoncer dés le départ que cette taxe augmentera de 5 % chaque année : cela nous obligera tous à faire des économies d'énergie.
Mais il y a un vrai problème social. La proposition de la commission Rocard qui est de redistribuer les bénéfices de cette contribution - les familles reçoivent un chèque et le système leur donne la possibilité de gagner de l'argent s'ils font plus d'économies d'énergie - me paraît aller dans la bonne direction. Mais cela veut dire qu'il faut arrêter de discuter de la contribution climat-énergie en y intégrant la taxe professionnelle ou je ne sais quoi ! Cette taxe n'est pas un moyen de renflouer le budget de l'Etat mais une mesure qui nous permettra à moyen terme de faire d'énormes économies d'énergie.
Vincent Peillon. S'il s'agit de taxer un peu plus les ménages, avec une augmentation qui serait d'après les calculs des économistes d'environ 7 centimes au litre à la pompe, pour exonérer en plus les entreprises, la ficelle est grosse. C'est inefficace écologiquement, injuste socialement, stupide économiquement. C'est pourtant ce qu'on semble nous proposer ! Soyons concret : la personne habitant en grande banlieue et ne disposant pas d'autres moyens pour se rendre à son travail que sa voiture ne changera pas son comportement parce qu'elle ne le pourra pas. Elle sera donc juste plus lourdement taxée. Si en plus le produit de cette taxe supplémentaire est versée aux entreprises de telle sorte que même l'entreprise la plus polluante soit exonérée, alors là bravo !
Pour éviter cette catastrophe fiscale supplémentaire, il faut au minimum deux choses. D'abord une véritable politique écologique globale, ce qui suppose des investissements lourds afin de construire des alternatives (transports en commun, véhicule électrique) et d'opérer une réelle mutation des comportements.
Ensuite, une redistribution intégrale aux ménages des produits de cette taxe, pour encourager ces nouveaux comportements. La fiscalité écologique ne doit pas être une perversité ou une incongruité de plus de notre système fiscal. C'est dans le cadre d'une réforme d'ensemble de notre système fiscal qu'il faudra en définir les modalités et les niveaux Cette réforme doit être une des principales propositions de la gauche et des progressistes pour 2012, un des chantiers majeurs de discussion. L'impôt en France n'est ni progressif ni redistributif ni transparent. Contrairement à l'idée reçue, entre les prélèvements sociaux, les impôts indirects et la fiscalité locale, les salariés modestes et moyens sont presque aussi taxés que les plus aisés, et parfois même davantage selon les opportunités pratiquées à travers les niches fiscales par ces derniers. Dés lors, je crois qu'il faut créer un grand impôt progressif, lisible, simple, à partir d'un socle qui serait la fusion de la CSG et de l'impôt sur le revenu et qui inclurait les impôts locaux. Un impôt juste, efficace et lisible c'est aussi une conception de la citoyenneté et une certaine idée de la République. C'est avec de telles réformes qu'on pourra construire l'union et retrouver la confiance des français.
Les Verts et le PS sont-ils capables de se mettre d'accord sur cette réforme fiscale ?
Daniel Cohn-Bendit. C'est une nécessité. Mais la grande réforme fiscale dont nous avons besoin ne se résume pas à une simplification de l'impôt sur le revenu. Elle doit intégrer la fiscalité écologique et répondre ainsi à la fois aux inégalités et à la dégradation climatique en imposant l'empreinte écologique et en défiscalisant le travail. C'est un changement de paradigme : nos impôts ne doivent plus être calculés sur la seule base du travail. La même logique doit prévaloir dans la manière dont nous repensons le financement de la protection sociale : il faut trouver des moyens de financement qui déchargent le travail, imposer la circulation de l'argent et de tous les revenus qui ne sont pas liés au travail. Nous devons réduire les inégalités en laissant plus d'argent aux salariés et en finançant autrement l'Etat social.
La question de la réforme fiscale soulève de manière générale un problème fondamental de nos sociétés modernes : comment marier autonomie et liberté des citoyens avec un sens des responsabilités nécessaire pour répondre aux défis économiques et écologiques auxquels nous sommes confrontés. Une réforme fiscale symbolise ou ne symbolise pas cette responsabilité collective.
Vincent Peillon. Je crois qu'il nous faut relancer l'idée d'une taxe sur les transactions financières. Je suis étonné que la crise financière n'ait pas remis l'idée de la taxe Tobin ou d'un équivalent dans le débat public. On pourrait prendre ensemble une initiative en ce sens au Parlement européen. Par ailleurs, il faut prendre la juste mesure du fait que malgré cette crise très peu de choses ont changé, et qu'elles ne changeront qu'avec une volonté forte, instruite, constante. Lorsque j'ai présidé la mission anti-blanchiment du Parlement français, nous avons terminé par la conférence de Paris avec l'ensemble des Parlements nationaux européens et le Parlement européen où nous avons adopté 50 mesures. Presque toutes restent d'actualité : elles portent sur la supervision bancaire, la coopération judiciaire, beaucoup de sujets techniques mais qui détiennent les clés d'un véritable changement.
Il faut rompre avec la culture de l'autorégulation pour construire un pouvoir de contrôle et de sanction. C'est l'affaire du XXIe siècle : puisque le marché est mondial - et on le ne fera pas rentrer dans les cadres nationaux -, il nous faut construire des régulations démocratiques, sociales, économiques, environnementales dans le cadre multilatéral, et donc, on peut l'appeler comme on veut, une puissance publique mondiale. C'est dans cette perspective aussi que l'Europe a du sens.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/08/20/ps-verts-vraies-divergences-ou-fausses-ruptures_1230227_823448.html#xtor=EPR-32280229-%5BNL_Titresdujour%5D-20090820-%5Bzonea%5D
Propos recueillis par Jean-Michel Normand et Sylvia Zappi
LE MONDE
21.08.09.
Daniel Cohn-Bendit, dont la personnalité a largement contribué au succès des listes Europe Ecologie, constitue la figure de proue des écologistes qu'il a su fédérer en allant au-delà des seuls Verts. Favorable à un élargissement du système d'alliances du PS, Vincent Peillon a pris la tête du principal courant du Parti socialiste. Leurs réponses à la crise sont souvent convergentes.
Les écologistes vont présenter leurs propres listes au premier tour des élections régionales de mars 2010. Y aura-t-il un code de bonne conduite au sein de la gauche pour préparer le second tour ?
Daniel Cohn-Bendit. Je ne sais pas si on en aura besoin. Les écologistes vont mettre en pratique un mot d'ordre : présenter des listes autonomes pour changer la gauche et défier politiquement la droite au pouvoir. Nous ferons campagne pour notre propre projet, pour montrer la spécificité de l'écologie politique, pas contre le PS. Ensuite, ce seront les citoyens qui décideront du rapport de forces dans les majorités en fonction des résultats du premier tour. On n'aura pas besoin de faire un code de bonne conduite si on comprend que ce que cherchent les citoyens, c'est une confrontation de projets. Pour les alliances au second tour, ce seront tous ceux qui veulent défier la droite au pouvoir : c'est-à-dire la gauche traditionnelle autant que des forces présentes par exemple au MoDem, qui ne se disent pas de gauche mais qui pour moi font partie d'un potentiel majoritaire anti-droite.
Vincent Peillon. Si l'on veut éviter des mésaventures, il faut se rassembler. Il ne faudrait pas que le succès des listes Europe écologie conduites par Daniel Cohn-Bendit pousse nos amis Verts à penser qu'il y a là une manne pour l'éternité. Puisqu'on dirige ensemble des villes, des départements et des régions, ce rassemblement est non seulement souhaitable mais doit être possible. De toute façon, pour gouverner, nous devrons construire des rassemblements larges et des majorités fortes allant jusqu'au MoDem. La France, si elle veut être moderne, pratiquer une culture du dialogue, du respect, du compromis, et accomplir les réformes structurelles dont elle a besoin, va devoir moderniser son système politique et sortir de la brutalité du scrutin majoritaire.
Une minorité ne peut pas gouverner pour une majorité de façon efficace et durable. Or c'est à cela que conduit notre système et c'est pour cela que la France prend trop de retard : on arrive à conjuguer arrogance et impuissance. Je souhaite qu'en 2012 le choix d'un scrutin proportionnel pour construire les majorités parlementaires soit au coeur du projet et du contrat que nous proposerons aux français.
Pourquoi le PS a-t-il eu tant de mal à prendre la mesure de la crise écologique ?
Vincent Peillon. Ce n'est pas spécifique au Parti socialiste. Les esprits n'ont évolué que récemment sur ces sujets. En Europe, ce sont les sociaux-démocrates, pas les libéraux ni les conservateurs, qui ont été les premiers à reprendre les thèses du développement soutenable, en particulier dans les pays nordiques. En France, lorsque les socialistes reviennent au pouvoir en 1997, c'est sur la thématique de la priorité à la lutte contre le chômage. La gauche "plurielle" conduit alors à sous-traiter aux Verts la question écologique. C'est aussi lié à la culture productiviste du socialisme français, très imprégné de marxisme, et au fait, plus conjoncturel, que les grands dirigeants socialistes, Jospin, Mauroy, Rocard, sont de la génération des trente glorieuses.
Aujourd'hui, cette question est pour nous réglée. L'enjeu est de donner un contenu précis à l'idée de nouveau modèle de développement, de le traduire en programme cohérent de réformes pour une action gouvernementale.
Daniel Cohn-Bendit. La crise écologique nous oblige à repenser toute la politique sociale traditionnelle. Cela place forcément le PS, comme tous les partis sociaux démocrates, devant leurs contradictions. Prenons un exemple : Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, vous dira "mais bien sûr qu'il faut une politique écologique conséquente". Mais dans le même temps, dés que l'on discute de la construction d'un nouvel aéroport dans sa région, il est pour ce grand projet écologiquement discutable. Le PS est aussi contradictoire que les citoyens : ils sont pour une politique écologique conséquente s'ils ne doivent pas en supporter les conséquences.
Mais ce n'est pas possible ! C'est pourquoi nous avons besoin d'une force écologiste autonome qui permette ce débat qui traverse tous les citoyens.
Vous acceptez l'un et l'autre le principe d'une taxe carbone. Comment rendre ce prélèvement juste ?
Daniel Cohn-Bendit. La contribution climat énergie est une nécessité reconnue par tous les grands spécialistes sur le climat pour amener nos sociétés à consommer moins d'énergie. C'est vital si on veut s'attaquer aux dérèglements climatiques. Il faut donc annoncer dés le départ que cette taxe augmentera de 5 % chaque année : cela nous obligera tous à faire des économies d'énergie.
Mais il y a un vrai problème social. La proposition de la commission Rocard qui est de redistribuer les bénéfices de cette contribution - les familles reçoivent un chèque et le système leur donne la possibilité de gagner de l'argent s'ils font plus d'économies d'énergie - me paraît aller dans la bonne direction. Mais cela veut dire qu'il faut arrêter de discuter de la contribution climat-énergie en y intégrant la taxe professionnelle ou je ne sais quoi ! Cette taxe n'est pas un moyen de renflouer le budget de l'Etat mais une mesure qui nous permettra à moyen terme de faire d'énormes économies d'énergie.
Vincent Peillon. S'il s'agit de taxer un peu plus les ménages, avec une augmentation qui serait d'après les calculs des économistes d'environ 7 centimes au litre à la pompe, pour exonérer en plus les entreprises, la ficelle est grosse. C'est inefficace écologiquement, injuste socialement, stupide économiquement. C'est pourtant ce qu'on semble nous proposer ! Soyons concret : la personne habitant en grande banlieue et ne disposant pas d'autres moyens pour se rendre à son travail que sa voiture ne changera pas son comportement parce qu'elle ne le pourra pas. Elle sera donc juste plus lourdement taxée. Si en plus le produit de cette taxe supplémentaire est versée aux entreprises de telle sorte que même l'entreprise la plus polluante soit exonérée, alors là bravo !
Pour éviter cette catastrophe fiscale supplémentaire, il faut au minimum deux choses. D'abord une véritable politique écologique globale, ce qui suppose des investissements lourds afin de construire des alternatives (transports en commun, véhicule électrique) et d'opérer une réelle mutation des comportements.
Ensuite, une redistribution intégrale aux ménages des produits de cette taxe, pour encourager ces nouveaux comportements. La fiscalité écologique ne doit pas être une perversité ou une incongruité de plus de notre système fiscal. C'est dans le cadre d'une réforme d'ensemble de notre système fiscal qu'il faudra en définir les modalités et les niveaux Cette réforme doit être une des principales propositions de la gauche et des progressistes pour 2012, un des chantiers majeurs de discussion. L'impôt en France n'est ni progressif ni redistributif ni transparent. Contrairement à l'idée reçue, entre les prélèvements sociaux, les impôts indirects et la fiscalité locale, les salariés modestes et moyens sont presque aussi taxés que les plus aisés, et parfois même davantage selon les opportunités pratiquées à travers les niches fiscales par ces derniers. Dés lors, je crois qu'il faut créer un grand impôt progressif, lisible, simple, à partir d'un socle qui serait la fusion de la CSG et de l'impôt sur le revenu et qui inclurait les impôts locaux. Un impôt juste, efficace et lisible c'est aussi une conception de la citoyenneté et une certaine idée de la République. C'est avec de telles réformes qu'on pourra construire l'union et retrouver la confiance des français.
Les Verts et le PS sont-ils capables de se mettre d'accord sur cette réforme fiscale ?
Daniel Cohn-Bendit. C'est une nécessité. Mais la grande réforme fiscale dont nous avons besoin ne se résume pas à une simplification de l'impôt sur le revenu. Elle doit intégrer la fiscalité écologique et répondre ainsi à la fois aux inégalités et à la dégradation climatique en imposant l'empreinte écologique et en défiscalisant le travail. C'est un changement de paradigme : nos impôts ne doivent plus être calculés sur la seule base du travail. La même logique doit prévaloir dans la manière dont nous repensons le financement de la protection sociale : il faut trouver des moyens de financement qui déchargent le travail, imposer la circulation de l'argent et de tous les revenus qui ne sont pas liés au travail. Nous devons réduire les inégalités en laissant plus d'argent aux salariés et en finançant autrement l'Etat social.
La question de la réforme fiscale soulève de manière générale un problème fondamental de nos sociétés modernes : comment marier autonomie et liberté des citoyens avec un sens des responsabilités nécessaire pour répondre aux défis économiques et écologiques auxquels nous sommes confrontés. Une réforme fiscale symbolise ou ne symbolise pas cette responsabilité collective.
Vincent Peillon. Je crois qu'il nous faut relancer l'idée d'une taxe sur les transactions financières. Je suis étonné que la crise financière n'ait pas remis l'idée de la taxe Tobin ou d'un équivalent dans le débat public. On pourrait prendre ensemble une initiative en ce sens au Parlement européen. Par ailleurs, il faut prendre la juste mesure du fait que malgré cette crise très peu de choses ont changé, et qu'elles ne changeront qu'avec une volonté forte, instruite, constante. Lorsque j'ai présidé la mission anti-blanchiment du Parlement français, nous avons terminé par la conférence de Paris avec l'ensemble des Parlements nationaux européens et le Parlement européen où nous avons adopté 50 mesures. Presque toutes restent d'actualité : elles portent sur la supervision bancaire, la coopération judiciaire, beaucoup de sujets techniques mais qui détiennent les clés d'un véritable changement.
Il faut rompre avec la culture de l'autorégulation pour construire un pouvoir de contrôle et de sanction. C'est l'affaire du XXIe siècle : puisque le marché est mondial - et on le ne fera pas rentrer dans les cadres nationaux -, il nous faut construire des régulations démocratiques, sociales, économiques, environnementales dans le cadre multilatéral, et donc, on peut l'appeler comme on veut, une puissance publique mondiale. C'est dans cette perspective aussi que l'Europe a du sens.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/08/20/ps-verts-vraies-divergences-ou-fausses-ruptures_1230227_823448.html#xtor=EPR-32280229-%5BNL_Titresdujour%5D-20090820-%5Bzonea%5D
Propos recueillis par Jean-Michel Normand et Sylvia Zappi
LE MONDE
21.08.09.
mardi, août 18, 2009
mercredi, août 12, 2009
*Déclaration de la présidence au nom de l'Union européenne à l'occasion du 60ème anniversaire de l'adoption des quatre Conventions de Genève de 1949*
***À l'occasion du 60ème anniversaire de l'adoption des quatre Conventions de Genève concernant la protection de ceux qui ne participent pas ou ne participent plus aux hostilités, l'Union européenne rappelle l'importance qu'elle attache à ces conventions, qui sont au cœur du droit humanitaire international.
L'adoption de ces traités fondamentaux, il y a 60 ans, a représenté et demeure une avancée de premier ordre. L'UE se félicite que les Conventions de Genève de 1949, qui ont été ratifiées par l'ensemble des États membres de l'UE, soient acceptées dans le monde entier. L'UE se félicite également de la tendance très nette qui se fait jour en faveur d'une acceptation tout aussi large des deux protocoles additionnels de 1977 ainsi que du troisième protocole additionnel, adopté en 2005.
En dépit de l'acceptation universelle des normes qui sous-tendent ces instruments, les civils continuent de supporter la plus grande partie des conséquences des conflits armés. Il importe plus que jamais de veiller au respect du droit. Cela nécessite des efforts constants afin de mobiliser la volonté politique nécessaire, de mieux faire connaître le droit humanitaire international et pour que ceux qui ont commis des violations aient à répondre de leurs actes, en particulier des actes assimilables à des crimes de guerre.
L'Union européenne est fondée sur les principes de liberté, de démocratie, de respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, et sur l'État de droit. Dans ce cadre, elle a notamment pour objectif de promouvoir le respect du droit humanitaire international. A cet effet, l'UE a adopté en décembre 2005 des lignes directrices sur le droit humanitaire international, qui énoncent les instruments opérationnels dont dispose l'UE pour promouvoir le respect du droit humanitaire international par les États tiers et les acteurs non étatiques.
Cette année, nous célébrons également le 150ème anniversaire de la terrible bataille de Solferino, qui a abouti à la création du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, la plus grande organisation humanitaire au monde. L'Union européenne assure le Comité international de la Croix-Rouge de son soutien indéfectible. L'Union apprécie également les responsabilités particulières des Sociétés nationales de la Croix-Rouge, et du Croissant-Rouge, qui jouent le rôle d'auxiliaires des pouvoirs publics pour ce qui est de coopérer avec leurs gouvernements et de les aider à promouvoir, diffuser et mettre en œuvre le droit humanitaire international.
Le droit international, notamment le droit humanitaire international, représente l'un des instruments les plus solides dont dispose la communauté internationale pour maintenir l'ordre international et assurer la protection et la dignité de tous. L'Union européenne continuera de tout mettre en œuvre pour promouvoir un ordre international dans lequel aucun État ou individu n'est au-dessus des lois et où personne ne reste en dehors de la protection du droit.
La Croatie* et l'ancienne République yougoslave de Macédoine*, pays candidats, l'Albanie, le Monténégro et la Serbie, pays du processus de stabilisation et d'association et candidats potentiels, l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège, pays de l'AELE membres de l'Espace économique européen, ainsi que l'Ukraine, la République de Moldavie, l'Arménie et la Géorgie se rallient à la présente déclaration.
* La Croatie et l'ancienne République yougoslave de Macédoine continuent à participer au processus de stabilisation et d'association.
se2009.eu
UE
samedi, août 08, 2009
*80% des utilisateurs européens réguliers du Web disposent du haut débit...*
***Un rapport publié par la Commission européenne sur la compétitivité numérique évalue à 56% la part des européens à utiliser Internet de façon régulière. Parmi ces internautes, 80% bénéficient d'une connexion à haut débit.
Un chiffre qui selon le rapport permet à l'Europe de revendiquer la place de numéro un mondial de l'Internet haut débit, et de souligner les efforts réalisés en matière de développement des infrastructures. En 2004, la part des internautes européens à accéder au Web en haut débit était de seulement un tiers.
Les frontières persistent dans le e-commerce
L'heure n'est toutefois pas à l'autosatisfaction et l'Europe reste à la traîne dans bien des domaines par rapport au Japon et aux Etats-Unis, en particulier en matière « d'investissements de recherche et de développement dans le secteur des technologies d'information et de communication (TIC), des communications à haut débit et du développement de marchés innovants comme la publicité en ligne.
Sur son site Internet, Bruxelles rappelle également que « malgré les progrès réalisés, un tiers des citoyens de l'Union européenne n'ont jamais utilisé l'Internet », mais aussi que « seuls 7 % des consommateurs ont déjà fait des achats sur un site situé dans un autre État membre. ». Le Web ne ferait donc pas disparaître totalement les frontières.
Autre constat : les jeunes (16-24 ans) sont les principaux utilisateurs d'Internet en Europe. 73% d'entre eux se connectent régulièrement à Internet. Pour l'ensemble des moins de 24 ans, la part des internautes à utiliser tous les jours Internet est de 66% (43% pour l'ensemble de la population de l'Union européenne).
Les jeunes plus disposés à payer des contenus Web
Les jeunes (ou « génération numérique ») adeptes exclusifs du tout gratuit sur Internet ? Pas tout à fait, répond la Commission européenne, même si selon son rapport 33% d'entre eux affirment ne pas être disposés à payer pour consulter ou des télécharger des contenus en ligne (vidéos, musique...).
Les européens de cette tranche de la population sont néanmoins « proportionnellement deux fois plus nombreux que le reste de la population à avoir déjà payé pour ce type de service (10 % des jeunes utilisateurs contre 5 % de l'ensemble de la population de l'Union européenne). Ils sont également plus disposés à payer pour obtenir un meilleur service de qualité supérieure. »
Les vendeurs de contenus numériques, comme les producteurs de musique, devraient donc, non plus dénoncer une culture du piratage chez les jeunes, mais plutôt concevoir des offres adaptées à ces internautes.
« Alors que les modèles d'activité traditionnels marquent le pas, les entreprises vont devoir offrir des services qui séduisent la prochaine génération de consommateurs, tandis que les législateurs vont devoir créer un cadre adéquat pour faciliter l'accès à de nouveaux contenus en ligne, tout en veillant à la rémunération des créateurs » peut-on ainsi lire sur le site de l'UE.
Il reste à espérer que les pays membres s'accorderont sur d'autres mesures que celles prises en France avec Hadopi pour apporter des revenus aux créateurs.
Christophe Auffray,
ZDNET.FR
04.08.2009
vendredi, août 07, 2009
***Twitter et Facebook attaqués : la Russie pointée du doigt...***
***Les premières informations sur l'origine de l'attaque contre Twitter et Facebook, qui a provoqué l'interruption totale ou le ralentissement de ces sites durant plusieurs heures jeudi, commencent à émerger. Et les regards se tournent vers la Géorgie et la Russie, alors que les tensions se ravivent au premier anniversaire du conflit entre les deux pays.
À vrai dire, cette hypothèse m'avait traversé l'esprit dès hier pour une raison toute simple : le site LiveJournal a également été visé par l'attaque et coupé d'internet jeudi. Or, cette plate-forme de blog, largement tombée dans l'oubli, reste très populaire en Russie. Au point d'avoir été récemment rachetée par une société locale.
Voici donc un résumé de ce que l'on a pu apprendre ces dernières heures. Attention à ne pas en tirer de conclusions définitives, il ne s'agit encore le plus souvent que de simples pistes.
Quels sites ont été attaqués ?
Twitter et LiveJournal (interrompus environ trois heures), ainsi que Facebook (fortement ralenti chez certains, voire inaccessible), ont été les plus touchés.
Plusieurs sites de Google, dont YouTube et Blogger, ont aussi été pris pour cible. Mais ils ont résisté.
Quel était le mobile de cette attaque ?
Selon le responsable de la sécurité de Facebook, Max Kelly, l'attaque aurait visé un blogueur pro-géorgien, Cухуми, qui dispose de comptes sur Twitter, Facebook, Google (YouTube) et... d'un blog sur LiveJournal (capture en début de billet).
«Cette attaque simultanée sur plusieurs sites visait à empêcher que sa voix puisse être entendue», explique ce dirigeant de Facebook.
Cухуми a lui-même écrit qu'il était «évident» que cette attaque était dirigée «contre lui et les Géorgiens».
Qui a commandité l'attaque ?
Le lien avec la Russie n'est pas encore clairement établi, mais certains ont de gros soupçons. "Demandez-vous qui a profité le plus de cela", a lancé le dirigeant de Facebook.
Selon un spécialiste du trafic internet cité par le New York Times, il existe des "preuves" que l'attaque proviendrait d'Abkhazie, un territoire séparatiste géorgien au cœur du conflit entre la Russie et la Géorgie.
Cухуми, en français Soukhoumi, est justement la capitale de ce territoire séparatiste.
Dans un entretien accordé au Guardian publié vendredi après-midi, ce blogueur dit être "certain que l'attaque a été ordonnée par le gouvernement russe". Il rappelle que son blog LiveJournal a déjà été la cible d'une attaque l'an dernier, et s'avoue "stupéfait" des conséquences de cette nouvelle action.
Comment les sites ont-ils été attaqués ?
Peut-être par une attaque de spam. Concrètement, des millions d'emails ont été envoyés avec un lien vers les pages Facebook et Twitter de ce blogueur. Un grand nombre d'internautes ont alors dû cliquer sur ces liens, surchargeant les sites, comme l'indiquait le même spécialiste du trafic internet au New York Times.
Selon Facebook, cette attaque par spam ne serait pas la cause unique des perturbations. "Les personnes qui ont coordonné cette attaque, les criminels, sont vraiment déterminés et ont utilisé beaucoup de ressources", a précisé le responsable de la sécurité du réseau social.
La saturation de Twitter, de Facebook et de LiveJournal semble donc avoir été obtenue en parallèle grâce à un procédé plus classique. C'est-à-dire en prenant le contrôle d'un grand nombre d'ordinateurs piratés, des "PC zombies", pour les diriger vers les sites internet visés et les surcharger de connexions.
Est-ce grave ?
Walt Mossberg, célèbre journaliste du Wall Street Journal spécialisé dans les sujets high-tech, estime qu'il s'agit d'attaques "criminelles sérieuses".
Twitter et Facebook ont rappelé que, dans ce type d'attaque, aucune donnée personnelle n'était théoriquement compromise, puisqu'il s'agit simplement de surcharger les réseaux de connexions, et pas de pénétrer dans les systèmes de sites.
"Il y a encore beaucoup de travail" pour assurer la stabilité du service dans de telles circonstances, a toutefois reconnu Biz Stone, cofondateur de Twitter, dans un nouveau billet sur le blog officiel.
Voilà tout ce que l'on sait de l'attaque actuellement. Si cela vient à se confirmer (encore une fois, l'enquête est toujours en cours), une attaque dirigée contre une seule personne aurait réussi à perturber l'accès de millions d'internautes. Ce qui donne une petite idée de la puissance de frappe des réseaux de "PC zombies" et de la fragilité des sites.
*A LIRE AUSSI : Le compte-rendu de l'attaque :
http://blog.lefigaro.fr/technotes/2009/08/twitter-est-plante.html
Par Benjamin Ferran
Technotes
7 août 2009
À vrai dire, cette hypothèse m'avait traversé l'esprit dès hier pour une raison toute simple : le site LiveJournal a également été visé par l'attaque et coupé d'internet jeudi. Or, cette plate-forme de blog, largement tombée dans l'oubli, reste très populaire en Russie. Au point d'avoir été récemment rachetée par une société locale.
Voici donc un résumé de ce que l'on a pu apprendre ces dernières heures. Attention à ne pas en tirer de conclusions définitives, il ne s'agit encore le plus souvent que de simples pistes.
Quels sites ont été attaqués ?
Twitter et LiveJournal (interrompus environ trois heures), ainsi que Facebook (fortement ralenti chez certains, voire inaccessible), ont été les plus touchés.
Plusieurs sites de Google, dont YouTube et Blogger, ont aussi été pris pour cible. Mais ils ont résisté.
Quel était le mobile de cette attaque ?
Selon le responsable de la sécurité de Facebook, Max Kelly, l'attaque aurait visé un blogueur pro-géorgien, Cухуми, qui dispose de comptes sur Twitter, Facebook, Google (YouTube) et... d'un blog sur LiveJournal (capture en début de billet).
«Cette attaque simultanée sur plusieurs sites visait à empêcher que sa voix puisse être entendue», explique ce dirigeant de Facebook.
Cухуми a lui-même écrit qu'il était «évident» que cette attaque était dirigée «contre lui et les Géorgiens».
Qui a commandité l'attaque ?
Le lien avec la Russie n'est pas encore clairement établi, mais certains ont de gros soupçons. "Demandez-vous qui a profité le plus de cela", a lancé le dirigeant de Facebook.
Selon un spécialiste du trafic internet cité par le New York Times, il existe des "preuves" que l'attaque proviendrait d'Abkhazie, un territoire séparatiste géorgien au cœur du conflit entre la Russie et la Géorgie.
Cухуми, en français Soukhoumi, est justement la capitale de ce territoire séparatiste.
Dans un entretien accordé au Guardian publié vendredi après-midi, ce blogueur dit être "certain que l'attaque a été ordonnée par le gouvernement russe". Il rappelle que son blog LiveJournal a déjà été la cible d'une attaque l'an dernier, et s'avoue "stupéfait" des conséquences de cette nouvelle action.
Comment les sites ont-ils été attaqués ?
Peut-être par une attaque de spam. Concrètement, des millions d'emails ont été envoyés avec un lien vers les pages Facebook et Twitter de ce blogueur. Un grand nombre d'internautes ont alors dû cliquer sur ces liens, surchargeant les sites, comme l'indiquait le même spécialiste du trafic internet au New York Times.
Selon Facebook, cette attaque par spam ne serait pas la cause unique des perturbations. "Les personnes qui ont coordonné cette attaque, les criminels, sont vraiment déterminés et ont utilisé beaucoup de ressources", a précisé le responsable de la sécurité du réseau social.
La saturation de Twitter, de Facebook et de LiveJournal semble donc avoir été obtenue en parallèle grâce à un procédé plus classique. C'est-à-dire en prenant le contrôle d'un grand nombre d'ordinateurs piratés, des "PC zombies", pour les diriger vers les sites internet visés et les surcharger de connexions.
Est-ce grave ?
Walt Mossberg, célèbre journaliste du Wall Street Journal spécialisé dans les sujets high-tech, estime qu'il s'agit d'attaques "criminelles sérieuses".
Twitter et Facebook ont rappelé que, dans ce type d'attaque, aucune donnée personnelle n'était théoriquement compromise, puisqu'il s'agit simplement de surcharger les réseaux de connexions, et pas de pénétrer dans les systèmes de sites.
"Il y a encore beaucoup de travail" pour assurer la stabilité du service dans de telles circonstances, a toutefois reconnu Biz Stone, cofondateur de Twitter, dans un nouveau billet sur le blog officiel.
Voilà tout ce que l'on sait de l'attaque actuellement. Si cela vient à se confirmer (encore une fois, l'enquête est toujours en cours), une attaque dirigée contre une seule personne aurait réussi à perturber l'accès de millions d'internautes. Ce qui donne une petite idée de la puissance de frappe des réseaux de "PC zombies" et de la fragilité des sites.
*A LIRE AUSSI : Le compte-rendu de l'attaque :
http://blog.lefigaro.fr/technotes/2009/08/twitter-est-plante.html
Par Benjamin Ferran
Technotes
7 août 2009
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