L'ÉTAT DE L'UNION EN 2018
L'HEURE DE LA SOUVERAINETÉ EUROPÉENNE
INTRODUCTION: UNE ARDENTE OBLIGATION D'ACTION ET DE VIGILANCE
Mesdames et Messieurs les Députés,
Parfois l'histoire avance avec discrétion et à pas comptés et prend congé rapidement.
Tel est le cas lorsqu'il s'agit de l'action d'une Commission qui ne dispose que d'un mandat de cinq années pour changer définitivement le cours des choses.
La Commission actuelle est un épisode, un bref moment dans la longue histoire de l'Union européenne. L'heure du bilan définitif de la Commission que je préside n'est pas encore venue.
Donc je ne vous présenterai pas aujourd'hui un bilan de ce que nous avons pu faire au cours des quatre années écoulées.
Au contraire, je vous dis que le travail continue pendant les douze mois à venir pour faire de l'Union européenne imparfaite une Union chaque jour plus parfaite.
Il reste des choses à faire et c'est de cela que je voudrais vous parler ce matin.
Pas d'autosatisfaction. Pas de torses bombés. Modestie et travail, voilà l'attitude que la Commission fera sienne, voilà notre agenda pour les mois à venir.
Parfois l'Histoire – l'Histoire au véritable sens du terme – s'invite dans la vie des nations sans préavis et tarde à la quitter.
Tel fut le cas au moment de la Grande Guerre qui en 1914 a pris le continent européen par surprise, tellement fut ensoleillée, calme, paisible et optimiste l'année 1913.
En 1913, les Européens s'attendaient à vivre durablement en paix. Et pourtant une guerre fratricide déferle sur l'Europe l'année suivante.
Je fais référence à cette période non pas parce que je croirais que nous serions au seuil d'une nouvelle catastrophe.
L'Union européenne est garante de paix. Soyons heureux de vivre sur un continent de paix, un continent qui connaît la paix grâce à l'Union européenne.
Respectons mieux l'Union européenne, ne salissons pas son image, défendons notre façon d'être et de vivre.
Disons oui au patriotisme qui n'est pas dirigé contre les autres. Disons non au nationalisme surfait qui rejette et déteste les autres, qui détruit, qui cherche des coupables au lieu de chercher des solutions qui nous permettent de mieux vivre ensemble.
Le pacte fondateur de l'Union européenne – plus jamais la guerre – reste une ardente exigence. Une ardente obligation de vigilance qui s'impose chez nous et autour de nous.
Mesdames et Messieurs les Députés,
Quel est l'état de l'Union européenne aujourd'hui, en 2018 ?
Quel est l'état de l'Union européenne aujourd'hui, en 2018 ?
L'Union européenne a connu une croissance ininterrompue sur 21 trimestres.
L'emploi reprend des couleurs, avec près de 12 millions d'emplois créés depuis 2014. 12 millions d'emplois, c'est plus que la population de la Belgique.
Jamais autant de personnes – 239 millions d'hommes et de femmes – n'ont été au travail en Europe.
Le chômage des jeunes s'élève à 14,8%. Ce chiffre reste trop élevé, mais il se situe à son plus bas niveau depuis l'an 2000.
L'investissement est de retour en Europe, grâce notamment à notre Fonds européen pour les investissements stratégiques – que certains, de plus en plus rares, appellent encore le Plan Juncker – plan qui a généré 335 milliards d'euros d'investissements publics et privés. Nous sommes en marche vers les 400 milliards.
Et puis il y a la Grèce. Après des années il faut dire douloureuses, après de graves problèmes sociaux sans précédent mais aussi une solidarité elle aussi sans précédent, la Grèce a réussi à mener à bien son programme et à se remettre sur pied. Je salue les efforts herculéens du peuple grec, efforts que les autres Européens continuent à sous-estimer. J'ai toujours défendu la Grèce, sa dignité, son rôle en Europe et notamment son maintien au sein de la zone euro. J'en reste fier.
L'Europe a aussi réaffirmé son statut de puissance commerciale. La puissance commerciale mondiale n'est rien d'autre que la preuve de la nécessité de partager nos souverainetés. L'Union européenne a aujourd'hui des accords commerciaux avec 70 pays. Ensemble nous représentons 40% du PIB mondial. Ces accords – très souvent, mais à tort, contestés – nous aident à exporter vers les autres parties du monde des normes européennes élevées en matière de sécurité alimentaire, en matière de droit du travail, en matière environnementale, et en matière de droits des consommateurs.
Lorsqu'en juillet dernier, au cœur d'une dangereuse période de tensions internationales, je me suis rendu dans une même semaine à Pékin, Tokyo et Washington, j'ai pu parler, en tant que président de la Commission, au nom du plus grand marché unique au monde. Au nom d'une Union qui compte pour un cinquième de l'économie mondiale. Au nom d'une Union prête à défendre ses valeurs et ses intérêts. J'ai présenté l'Europe comme un continent ouvert mais non pas comme un continent offert.
Fort de l'unité européenne, que j'ai pu exposer en principe et en détail, j'ai pu faire entendre la voix de l'Union européenne pour obtenir des résultats concrets pour nos citoyens et nos entreprises.
Unis, nous Européens, sommes, en tant qu'Union, devenus une force incontournable. A Washington, j'ai parlé au nom de l'Europe. Certains décrivent l'accord que j'ai pu obtenir à l'issue de mes négociations avec le Président Trump comme une surprise. Or il n'y a pas eu de surprise parce que l'Europe a su parler d'une seule voix.
L'Europe, là où c'est nécessaire, doit agir comme un seul homme.
L'emploi reprend des couleurs, avec près de 12 millions d'emplois créés depuis 2014. 12 millions d'emplois, c'est plus que la population de la Belgique.
Jamais autant de personnes – 239 millions d'hommes et de femmes – n'ont été au travail en Europe.
Le chômage des jeunes s'élève à 14,8%. Ce chiffre reste trop élevé, mais il se situe à son plus bas niveau depuis l'an 2000.
L'investissement est de retour en Europe, grâce notamment à notre Fonds européen pour les investissements stratégiques – que certains, de plus en plus rares, appellent encore le Plan Juncker – plan qui a généré 335 milliards d'euros d'investissements publics et privés. Nous sommes en marche vers les 400 milliards.
Et puis il y a la Grèce. Après des années il faut dire douloureuses, après de graves problèmes sociaux sans précédent mais aussi une solidarité elle aussi sans précédent, la Grèce a réussi à mener à bien son programme et à se remettre sur pied. Je salue les efforts herculéens du peuple grec, efforts que les autres Européens continuent à sous-estimer. J'ai toujours défendu la Grèce, sa dignité, son rôle en Europe et notamment son maintien au sein de la zone euro. J'en reste fier.
L'Europe a aussi réaffirmé son statut de puissance commerciale. La puissance commerciale mondiale n'est rien d'autre que la preuve de la nécessité de partager nos souverainetés. L'Union européenne a aujourd'hui des accords commerciaux avec 70 pays. Ensemble nous représentons 40% du PIB mondial. Ces accords – très souvent, mais à tort, contestés – nous aident à exporter vers les autres parties du monde des normes européennes élevées en matière de sécurité alimentaire, en matière de droit du travail, en matière environnementale, et en matière de droits des consommateurs.
Lorsqu'en juillet dernier, au cœur d'une dangereuse période de tensions internationales, je me suis rendu dans une même semaine à Pékin, Tokyo et Washington, j'ai pu parler, en tant que président de la Commission, au nom du plus grand marché unique au monde. Au nom d'une Union qui compte pour un cinquième de l'économie mondiale. Au nom d'une Union prête à défendre ses valeurs et ses intérêts. J'ai présenté l'Europe comme un continent ouvert mais non pas comme un continent offert.
Fort de l'unité européenne, que j'ai pu exposer en principe et en détail, j'ai pu faire entendre la voix de l'Union européenne pour obtenir des résultats concrets pour nos citoyens et nos entreprises.
Unis, nous Européens, sommes, en tant qu'Union, devenus une force incontournable. A Washington, j'ai parlé au nom de l'Europe. Certains décrivent l'accord que j'ai pu obtenir à l'issue de mes négociations avec le Président Trump comme une surprise. Or il n'y a pas eu de surprise parce que l'Europe a su parler d'une seule voix.
L'Europe, là où c'est nécessaire, doit agir comme un seul homme.
UNE RESPONSABILITÉ GLOBALE
Nous l'avons prouvé lorsque nous n'avons cessé de défendre l'Accord de Paris sur le climat, parce que nous, Européens, nous voulons laisser aux prochaines générations une planète plus propre. Je partage les analyses de notre commissaire à l'énergie en ce qui concerne les objectifs de réduction d'émissions de CO2 pour 2030. Elles sont scientifiquement exactes et politiquement nécessaires.
Les sécheresses de cet été rappellent avec brutalité, et à l'évidence, non seulement aux agriculteurs, l'importance de ces efforts qui sont les nôtres pour assurer la sauvegarde de l'avenir des générations futures. On ne peut pas voir le défi qui est devant nous et regarder ailleurs. Nous Commission et vous Parlement, nous devons regarder vers l'avenir.
Mesdames et Messieurs les Députés,
Le monde, qui n'arrête pas de tourner, est devenu plus volatile que jamais. Les défis extérieurs auxquels notre continent doit faire face se multiplient jour après jour.
Nous ne pouvons donc pas relâcher, ne serait-ce qu'une seconde, nos efforts pour bâtir une Europe plus unie.
L'Europe peut exporter la stabilité, comme nous l'avons fait avec les élargissements successifs de notre Union, qui pour moi sont et restent des succès, parce que nous avons réussi à réconcilier la géographie et l'histoire européennes. Mais il reste des efforts à faire. Nous devons définir d'une façon irrévocable notre attitude vis- à-vis des Balkans occidentaux. Autrement, d'autres se chargeront de façonner notre voisinage immédiat.
Regardons aussi autour de nous. Ce qui se passe, à l'heure où nous sommes, à Idlib en Syrie doit être pour nous tous une cause de préoccupation profonde et immédiate. Nous ne pouvons pas rester silencieux face à l'imminence d'un désastre humanitaire qui en fait est un désastre annoncé.
Le conflit syrien illustre comment l'ordre international dont les Européens ont su bénéficier depuis la Seconde Guerre mondiale est de plus en plus remis en cause.
Pour le reste, dans le monde d'aujourd'hui, l'Europe ne peut plus avoir l'assurance que les engagements qui furent pris hier seront encore tenus demain.
Les alliances d'hier ne seront peut-être plus les alliances de demain.
Nous l'avons prouvé lorsque nous n'avons cessé de défendre l'Accord de Paris sur le climat, parce que nous, Européens, nous voulons laisser aux prochaines générations une planète plus propre. Je partage les analyses de notre commissaire à l'énergie en ce qui concerne les objectifs de réduction d'émissions de CO2 pour 2030. Elles sont scientifiquement exactes et politiquement nécessaires.
Les sécheresses de cet été rappellent avec brutalité, et à l'évidence, non seulement aux agriculteurs, l'importance de ces efforts qui sont les nôtres pour assurer la sauvegarde de l'avenir des générations futures. On ne peut pas voir le défi qui est devant nous et regarder ailleurs. Nous Commission et vous Parlement, nous devons regarder vers l'avenir.
Mesdames et Messieurs les Députés,
Le monde, qui n'arrête pas de tourner, est devenu plus volatile que jamais. Les défis extérieurs auxquels notre continent doit faire face se multiplient jour après jour.
Nous ne pouvons donc pas relâcher, ne serait-ce qu'une seconde, nos efforts pour bâtir une Europe plus unie.
L'Europe peut exporter la stabilité, comme nous l'avons fait avec les élargissements successifs de notre Union, qui pour moi sont et restent des succès, parce que nous avons réussi à réconcilier la géographie et l'histoire européennes. Mais il reste des efforts à faire. Nous devons définir d'une façon irrévocable notre attitude vis- à-vis des Balkans occidentaux. Autrement, d'autres se chargeront de façonner notre voisinage immédiat.
Regardons aussi autour de nous. Ce qui se passe, à l'heure où nous sommes, à Idlib en Syrie doit être pour nous tous une cause de préoccupation profonde et immédiate. Nous ne pouvons pas rester silencieux face à l'imminence d'un désastre humanitaire qui en fait est un désastre annoncé.
Le conflit syrien illustre comment l'ordre international dont les Européens ont su bénéficier depuis la Seconde Guerre mondiale est de plus en plus remis en cause.
Pour le reste, dans le monde d'aujourd'hui, l'Europe ne peut plus avoir l'assurance que les engagements qui furent pris hier seront encore tenus demain.
Les alliances d'hier ne seront peut-être plus les alliances de demain.
L'HEURE DE LA SOUVERAINETÉ EUROPÉENNE
Mesdames et Messieurs,
Le monde d'aujourd'hui a besoin d'une Europe forte et unie.
Mesdames et Messieurs,
Le monde d'aujourd'hui a besoin d'une Europe forte et unie.
Une Europe qui travaille en faveur de la paix, d'accords commerciaux et de relations monétaires stables, même si d'autres sont parfois enclins à choisir des guerres commerciales voire monétaires. En fait, je n'aime pas l'unilatéralisme irrespectueux des attentes et des espoirs des autres. Je resterai toujours un multilatéraliste.
Si l'Europe se rendait mieux compte de la puissance politique, économique et militaire de ses nations, nous pourrions abandonner le rôle exclusif de payeur global, chose que de toute façon nous voulons rester. Nous devons devenir davantage un acteur global. Yes, we are global payers, but we have to be global players too.
C'est la raison pour laquelle, en dépit d'une forte résistance à l'époque, j'ai relancé dès 2014 le projet d'une Union européenne de la défense. C'est pourquoi dans les prochains mois la Commission continuera à travailler pour que le Fonds européen de défense et la Coopération permanente structurée dans le domaine de la défense deviennent pleinement opérationnels. Une précision – importante à mes yeux – à cet endroit: nous ne militariserons pas l'Union européenne. Nous voulons devenir plus responsables et plus indépendants.
Parce que seule une Europe forte et unie peut protéger nos citoyens des menaces intérieures et extérieures – du terrorisme au changement climatique.
Seule une Europe forte et unie peut préserver les emplois dans un monde ouvert et interconnecté.
Seule une Europe forte et unie peut maîtriser les défis de la numérisation mondiale.
Nous, Européens, parce que nous sommes le plus grand marché unique au monde, nous pouvons établir des normes pour les mégadonnées, pour l'intelligence artificielle, pour l'automatisation, tout en défendant nos valeurs, les droits et l'individualité de nos citoyens. Nous pouvons le faire si nous sommes unis.
Une Europe forte et unie permet à ses États membres de décrocher les étoiles. C'est grâce à notre programme Galileo que l'Europe reste dans la course à l'espace. Aucun État membre n'aurait pu mettre en orbite 26 satellites dont bénéficient déjà aujourd'hui 400 millions d'utilisateurs dans le monde. Aucun État membre n'y serait parvenu seul. Galileo, oui, est un succès d'abord, sinon exclusivement, européen. Sans l'Europe, pas de Galileo. Soyons-en fiers.
Monsieur le Président,
La géopolitique nous apprend que l'heure de la souveraineté européenne a définitivement sonné.
L'heure pour l'Europe de prendre son destin entre ses mains. L'heure pour l'Europe de développer ce que j'ai appelé sa "Weltpolitikfähigkeit" : cette capacité à jouer un rôle, en tant qu'Union, pour prendre de l'influence sur le cours des affaires mondiales. L'Europe doit devenir davantage un acteur souverain dans les relations internationales.
La souveraineté européenne provient de la souveraineté nationale de nos États membres. Elle ne remplace pas ce qui est propre aux nations. Partager nos souverainetés – là où il le faut – rend chacun de nos états-nations plus fort.
Cette conviction qu'«unis nous sommes plus grands» est l'essence même de ce que veut dire faire partie de l'Union européenne." More : https://ec.europa.eu/commission/sites/beta-political/files/soteu2018-speech_fr.pdf
Si l'Europe se rendait mieux compte de la puissance politique, économique et militaire de ses nations, nous pourrions abandonner le rôle exclusif de payeur global, chose que de toute façon nous voulons rester. Nous devons devenir davantage un acteur global. Yes, we are global payers, but we have to be global players too.
C'est la raison pour laquelle, en dépit d'une forte résistance à l'époque, j'ai relancé dès 2014 le projet d'une Union européenne de la défense. C'est pourquoi dans les prochains mois la Commission continuera à travailler pour que le Fonds européen de défense et la Coopération permanente structurée dans le domaine de la défense deviennent pleinement opérationnels. Une précision – importante à mes yeux – à cet endroit: nous ne militariserons pas l'Union européenne. Nous voulons devenir plus responsables et plus indépendants.
Parce que seule une Europe forte et unie peut protéger nos citoyens des menaces intérieures et extérieures – du terrorisme au changement climatique.
Seule une Europe forte et unie peut préserver les emplois dans un monde ouvert et interconnecté.
Seule une Europe forte et unie peut maîtriser les défis de la numérisation mondiale.
Nous, Européens, parce que nous sommes le plus grand marché unique au monde, nous pouvons établir des normes pour les mégadonnées, pour l'intelligence artificielle, pour l'automatisation, tout en défendant nos valeurs, les droits et l'individualité de nos citoyens. Nous pouvons le faire si nous sommes unis.
Une Europe forte et unie permet à ses États membres de décrocher les étoiles. C'est grâce à notre programme Galileo que l'Europe reste dans la course à l'espace. Aucun État membre n'aurait pu mettre en orbite 26 satellites dont bénéficient déjà aujourd'hui 400 millions d'utilisateurs dans le monde. Aucun État membre n'y serait parvenu seul. Galileo, oui, est un succès d'abord, sinon exclusivement, européen. Sans l'Europe, pas de Galileo. Soyons-en fiers.
Monsieur le Président,
La géopolitique nous apprend que l'heure de la souveraineté européenne a définitivement sonné.
L'heure pour l'Europe de prendre son destin entre ses mains. L'heure pour l'Europe de développer ce que j'ai appelé sa "Weltpolitikfähigkeit" : cette capacité à jouer un rôle, en tant qu'Union, pour prendre de l'influence sur le cours des affaires mondiales. L'Europe doit devenir davantage un acteur souverain dans les relations internationales.
La souveraineté européenne provient de la souveraineté nationale de nos États membres. Elle ne remplace pas ce qui est propre aux nations. Partager nos souverainetés – là où il le faut – rend chacun de nos états-nations plus fort.
Cette conviction qu'«unis nous sommes plus grands» est l'essence même de ce que veut dire faire partie de l'Union européenne." More : https://ec.europa.eu/commission/sites/beta-political/files/soteu2018-speech_fr.pdf
European sovereignty
What does it mean to President Juncker?
https://ec.europa.eu/commission/sites/beta-political/files/soteu2018-factsheet-sovereignty_en.pdf
Soberanía europea
¿Qué signica para el presidente Juncker?
https://ec.europa.eu/commission/sites/beta-political/files/soteu2018-factsheet-sovereignty_es.pdf
Soberanía europea
¿Qué signica para el presidente Juncker?
https://ec.europa.eu/commission/sites/beta-political/files/soteu2018-factsheet-sovereignty_es.pdf
"L'Europe ne doit pas être un commentateur du monde. Elle doit en être l'architecte. La #diplomatie européenne doit être une".
"Unis, nous, Européens, sommes devenus une force incontournable. A Washington, j'ai parlé au nom de l'Europe. A chaque fois que l'Europe parle d'une seule voix, il n'y a pas de surprise. L'Europe doit agir comme un seul homme. Nous l'avons prouvé"
"Je voudrais que nous réalisions sur le renforcement de notre politique étrangère. Il faudra renforcer notre capacité à parler d'une seule voix. Il n'est pas normal que l'Europe se résigne au silence pour condamner des violations des droits de l'homme".
"Une Europe forte et unie permet aux États membres de toucher les étoiles. Aucun État membre n'aurait pu, seul, mettre en orbite les 26 satellites du programme #Galileo"
"Nous respectons la décision britannique de quitter notre Union. Mais nous demandons au gouvernement britannique de comprendre qu'un pays qui quitte l'Union ne peut pas jouir d'une situation aussi favorable qu'un Etat membre" Brexit
"Nous proposons aujourd'hui d'abolir le changement d'heure. Les États membres doivent décider eux-mêmes si leurs citoyens doivent vivre à l'heure d'été ou à l'heure d'hiver"
"Nous proposons d'élargir le mandat du parquet européen, afin d'y inclure la lutte contre les actes terroristes.
"Nous voulons également que les plateformes en ligne suppriment les contenus à caractère terroriste dans un délai d'1 heure".
"L'euro est devenu la 2ème monnaie mondiale. 60 pays lient leur propre monnaie à l'euro. Il est aberrant que l'Europe règle 80% de sa facture d'importation d'énergie en dollars. Il faut changer tout cela".
A SUIVRE...!
@MorganeBravo pro-européenne.
Former trainee (Blue Book) of the European Commission,
at the General Secretariat in Brussels.
Candidate Élections #européennes2019.
"THE HUB EUROPEAN UNION"🇫🇷
President & Founder
HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ».
http://diplomacydigital.blogspot.fr
@DiploDigital
@DiploDigital
Fondatrice
HUB « ECOLOGIE&INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!»
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