*** Ipsos distingue sept façons d'utiliser le Net. Du féru d'informatique au fan de téléchargement, en passant par l'adepte des courses en ligne, chacun a son style.
PARENTS, enfants, grands-parents, voisins... Qui n'a pas aujourd'hui sa connexion Internet ?
Le réseau ne cesse de se développer dans les foyers français et pour la première fois, en juin, le taux de pénétration d'Internet a dépassé la barre de 50 % auprès de la population des 15 ans et plus, selon la dernière enquête « Profiling 2006 » d'Ipsos.
La grande majorité des internautes (84 %) se connecte depuis le domicile, 38 % au travail, 21 % chez des proches, 12 % sur le lieu d'études et 6 % dans des endroits publics.
Les Français manient avec de plus en plus de facilité cet outil : 18 % des internautes ont déjà créé un blog, 14 % d'entre eux ont « podcasté » et 61 % ont effectué un achat, une commande ou une réservation en ligne au cours des six derniers mois.
Résultat, le profil des internautes tend à se rapprocher de celui de la population française.
Les femmes rattrapent les hommes, traditionnellement plus attirés par les nouvelles technologies : elles sont désormais 47 % à se connecter, contre 53 % pour leurs alter ego masculins.
De même, si les habitants d'Île-de-France ont été pionniers, ils sont peu à peu rattrapés par ceux de province. En revanche, les barrières du pouvoir d'achat et de l'âge demeurent.
Les internautes se recrutent toujours plus nombreux parmi les catégories socioprofessionnelles aisées : les « CSP + » qui ne représentent que 11 % de la population, comptent 38 % des internautes.
La population internaute est aussi un peu plus jeune que la moyenne : les étudiants, gros utilisateurs du Web, font grimper la part des moins de 35 ans à 49 % d'internautes alors qu'ils ne sont que 23 % dans la population.
Sept familles d'utilisateursDésormais familiarisés à Internet, les Français en ont cependant des modes d'utilisation très différents. Ipsos a défini une typologie avec sept « cybertypes », sept familles aux profils très divers.
Les plus férus sont les moins nombreux (5 %) : baptisés « Master Développeurs », ils sont de vrais maîtres de la Toile, créent leurs sites personnels, achètent beaucoup de produits en ligne... Moins experts sur le fonctionnement technique d'Internet, mais tout aussi gloutons en informations viennent ensuite les « mass-downloaders » (9 %) : ce sont les grands adeptes du téléchargement de musique, de vidéos, de jeux, mais aussi du streaming, podcasting et partage de fichiers.
Ipsos identifie aussi les « traders » (6 %) qui utilisent le Web pour acheter voyages, produits culturels, équipements de la maison, et surtout des produits financiers et les « companions » (9 %) pour qui Internet est surtout un outil de communication à travers les blogs, messageries instantanées, chats et autres forums.
À côté des « chineurs » (16 %) qui consultent des sites pour s'informer sur leurs centres d'intérêt, ou des « passengers » (27 %) qui viennent rechercher une information ponctuelle, la plus grande partie des Français entre dans la catégorie des « expectateurs » (29 %). « Derniers arrivants sur la Toile, ils tâtonnent encore pour utiliser Internet », affirme l'enquête d'Ipsos. Mais si cette famille s'illustre encore par une posture de spectateur, elle espère bien élargir son utilisation du réseau dès qu'elle en aura acquis une meilleure connaissance.
MARIE-CÉCILE RENAULT.
Publié le 29 août 2006
Le Figaro
mardi, août 29, 2006
vendredi, août 25, 2006
Les entreprises européennes sont prêtes à accroître...!
*** Les entreprises européennes sont prêtes à accroître leurs investissements en R&D pendant les trois prochaines années, selon une enquête de la Commission:
* Une récente enquête sur les investissements en R&D des entreprises européennes fait apparaître que celles-ci envisagent d'augmenter leurs investissements totaux en R&D d'environ 5% par an au cours des trois prochaines années. Ce chiffre contraste avec le taux de croissance d'à peine 0,7% des investissements en R&D mentionné dans le tableau de bord de 2005[1]. La Commission européenne s'est enquise des intentions de plus de 400 entreprises de dix grands secteurs industriels en matière d'investissements en R&D. L'enquête fournit en outre des indications sur d'autres aspects des décisions des entreprises privées relatives à leurs activités de R&D, tels que les mesures incitant les entreprises à procéder à des investissements de ce type, les facteurs qui déterminent la décision d'implantation des activités de R&D et les sources de financement. Il a également été demandé aux entreprises qui n'investissent pas dans la R&D d'expliquer les raisons de leur choix. "Pour atteindre notre objectif de 3% du PIB investis dans la recherche et le développement, le secteur privé doit accroître ses investissements", a déclaré Janez Potočnik, commissaire européen chargé de la science et de la recherche. "C'est la raison pour laquelle les résultats de cette enquête sont encourageants. Nous devons poursuivre et intensifier nos efforts, au niveau tant européen que national, afin de persuader les entreprises de réaliser leurs activités de recherche en Europe. La Commission présentera de nouvelles idées dans ce domaine en automne 2006."L'enquête fournit de nouvelles indications sur les attentes des entreprises relatives à leurs futurs investissements en R&D: les entreprises prévoient une croissance de ces investissements de l'ordre de 5% par an, soit une hausse considérable par rapport aux années antérieures. Si ces prévisions sont respectées, ce serait la première fois depuis plusieurs années que les entreprises européennes rivaliseraient avec leurs homologues américaines sur le plan des investissements dans la R&D[2]. L'enquête confirme la thèse selon laquelle les entreprises préfèrent encore mener leurs activités de R&D dans leur pays d'origine. Par conséquent, les pays concentrant le plus d'activités de ce type demeurent l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France (graphique 1). Hors UE, ce sont les États-Unis qui restent le lieu d'implantation favori des activités de R&D, devant la Chine et l'Inde (graphique 2). L'enquête révèle en outre que les principaux facteurs du choix de l'implantation des activités de R&D de par le monde sont l'accès aux marchés et la disponibilité de chercheurs qualifiés. Le coût salarial des chercheurs, souvent cité comme un facteur important, semble n'avoir qu'une faible influence sur la décision.Les entreprises ayant pris part à l'enquête sous-traitent en moyenne 18% de leurs activités de R&D. Près de deux tiers de ces activités sont confiés à d'autres entreprises et un tiers à des organismes de recherche publics. C'est le secteur des produits pharmaceutiques et des biotechnologies qui externalise le plus ses activités de R&D (25%) tandis que c'est celui du matériel informatique qui a le moins recours à la sous-traitance (5%). Graphique [ Les tableaux et graphiques sont disponibles en formats PDF et Word Processed ]: Indice de popularité* des pays de l'UE comme lieu d'implantation des investissements en R&D[ Les tableaux et graphiques sont disponibles en formats PDF et Word Processed ]* Pays indiqué comme le plus intéressant = 3 points, 2e = 2 points, 3e = 1 point. Le graphique indique uniquement les pays mentionnés cinq fois au minimum. (Source: DG JRC-IPTS de la Commission européenne)Graphique [ Les tableaux et graphiques sont disponibles en formats PDF et Word Processed ]: Indice de popularité* des pays hors UE comme lieu d'implantation des investissements en R&DContexte: La Commission européenne a réalisé l'enquête de l'UE sur les tendances des entreprises en matière d'investissements (EU Survey on R&D Investment Business Trends) au cours du second semestre 2005 dans le cadre du projet de suivi des investissements dans la recherche industrielle de la Commission (Industrial Research Investment Monitoring, IRIM). Les résultats de l'enquête sont fondés sur 449 réponses représentant un échantillon d'entreprises appartenant à dix secteurs: automobiles et pièces détachées, industrie chimique, équipements électroniques et électriques, ingénierie et machines, industrie de production et de transformation des denrées alimentaires, santé, matériel informatique, produits pharmaceutiques et biotechnologies, sidérurgie et autres métaux, et services d'appui.Les 449 entreprises concernées représentent ensemble au total près de 30 milliards d'euros d'investissement en R&D, soit un pourcentage significatif de l'investissement européen dans la R&D.UEBruxelles, le 23 août 2006
* Une récente enquête sur les investissements en R&D des entreprises européennes fait apparaître que celles-ci envisagent d'augmenter leurs investissements totaux en R&D d'environ 5% par an au cours des trois prochaines années. Ce chiffre contraste avec le taux de croissance d'à peine 0,7% des investissements en R&D mentionné dans le tableau de bord de 2005[1]. La Commission européenne s'est enquise des intentions de plus de 400 entreprises de dix grands secteurs industriels en matière d'investissements en R&D. L'enquête fournit en outre des indications sur d'autres aspects des décisions des entreprises privées relatives à leurs activités de R&D, tels que les mesures incitant les entreprises à procéder à des investissements de ce type, les facteurs qui déterminent la décision d'implantation des activités de R&D et les sources de financement. Il a également été demandé aux entreprises qui n'investissent pas dans la R&D d'expliquer les raisons de leur choix. "Pour atteindre notre objectif de 3% du PIB investis dans la recherche et le développement, le secteur privé doit accroître ses investissements", a déclaré Janez Potočnik, commissaire européen chargé de la science et de la recherche. "C'est la raison pour laquelle les résultats de cette enquête sont encourageants. Nous devons poursuivre et intensifier nos efforts, au niveau tant européen que national, afin de persuader les entreprises de réaliser leurs activités de recherche en Europe. La Commission présentera de nouvelles idées dans ce domaine en automne 2006."L'enquête fournit de nouvelles indications sur les attentes des entreprises relatives à leurs futurs investissements en R&D: les entreprises prévoient une croissance de ces investissements de l'ordre de 5% par an, soit une hausse considérable par rapport aux années antérieures. Si ces prévisions sont respectées, ce serait la première fois depuis plusieurs années que les entreprises européennes rivaliseraient avec leurs homologues américaines sur le plan des investissements dans la R&D[2]. L'enquête confirme la thèse selon laquelle les entreprises préfèrent encore mener leurs activités de R&D dans leur pays d'origine. Par conséquent, les pays concentrant le plus d'activités de ce type demeurent l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France (graphique 1). Hors UE, ce sont les États-Unis qui restent le lieu d'implantation favori des activités de R&D, devant la Chine et l'Inde (graphique 2). L'enquête révèle en outre que les principaux facteurs du choix de l'implantation des activités de R&D de par le monde sont l'accès aux marchés et la disponibilité de chercheurs qualifiés. Le coût salarial des chercheurs, souvent cité comme un facteur important, semble n'avoir qu'une faible influence sur la décision.Les entreprises ayant pris part à l'enquête sous-traitent en moyenne 18% de leurs activités de R&D. Près de deux tiers de ces activités sont confiés à d'autres entreprises et un tiers à des organismes de recherche publics. C'est le secteur des produits pharmaceutiques et des biotechnologies qui externalise le plus ses activités de R&D (25%) tandis que c'est celui du matériel informatique qui a le moins recours à la sous-traitance (5%). Graphique [ Les tableaux et graphiques sont disponibles en formats PDF et Word Processed ]: Indice de popularité* des pays de l'UE comme lieu d'implantation des investissements en R&D[ Les tableaux et graphiques sont disponibles en formats PDF et Word Processed ]* Pays indiqué comme le plus intéressant = 3 points, 2e = 2 points, 3e = 1 point. Le graphique indique uniquement les pays mentionnés cinq fois au minimum. (Source: DG JRC-IPTS de la Commission européenne)Graphique [ Les tableaux et graphiques sont disponibles en formats PDF et Word Processed ]: Indice de popularité* des pays hors UE comme lieu d'implantation des investissements en R&DContexte: La Commission européenne a réalisé l'enquête de l'UE sur les tendances des entreprises en matière d'investissements (EU Survey on R&D Investment Business Trends) au cours du second semestre 2005 dans le cadre du projet de suivi des investissements dans la recherche industrielle de la Commission (Industrial Research Investment Monitoring, IRIM). Les résultats de l'enquête sont fondés sur 449 réponses représentant un échantillon d'entreprises appartenant à dix secteurs: automobiles et pièces détachées, industrie chimique, équipements électroniques et électriques, ingénierie et machines, industrie de production et de transformation des denrées alimentaires, santé, matériel informatique, produits pharmaceutiques et biotechnologies, sidérurgie et autres métaux, et services d'appui.Les 449 entreprises concernées représentent ensemble au total près de 30 milliards d'euros d'investissement en R&D, soit un pourcentage significatif de l'investissement européen dans la R&D.UEBruxelles, le 23 août 2006
lundi, août 21, 2006
* La France veut accroître son domaine maritime...!
*** Une extension de la zone économique des 200 milles marins fait l'objet d'une demande présentée conjointement avec l'Irlande, le Royaume-Uni et l'Espagne devant une commission des Nations unies.
* C'EST une première depuis l'établissement, en 1982 à Montego Bay (Jamaïque), de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer : quatre pays européens vont plaider ensemble, demain mardi à New York devant la Commission des limites du plateau continental (CLPC), pour une «rallonge» de leur domaine maritime. Zone additionnelle qu'ils se partageront ensuite si la demande présentée conjointement par la France, l'Irlande, le Royaume-Uni et l'Espagne reçoit un avis favorable. Celui-ci n'est pas attendu avant un an, la commission étudiant parallèlement des demandes individuelles déposées : en 2001 par la Russie, en 2004 par l'Australie et le Brésil, en 2005 par l'Irlande et cette année, hors la soumission européenne commune, par la Nouvelle-Zélande. L'enjeu est de taille : les surfaces supplémentaires ouvrent des perspectives économiques liées à la présence potentielle de ressources diverses. Critères géologiquesInterrogé par l'AFP, un responsable de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), Walter Roest, cite notamment «les hydrocarbures, les minéraux, les espèces vivant sur le fond de la mer, les bactéries utilisables pour des biotechnologies». Avec une exception majeure : la pêche, dont les limites restent fixées aux 200 milles nautiques de la zone économique exclusive (ZEE) accordée aux États côtiers.En l'occurrence, c'est sur des critères strictement géologiques et géophysiques que la commission émettra ses recommandations qui seront «définitives et contraignantes», selon les termes de la Convention sur le droit de la mer. L'article 76 de celle-ci prévoit en effet que les États côtiers peuvent revendiquer un dépassement de leur ZEE, jusqu'à 350 milles, s'il correspond à une prolongation naturelle du «plateau continental». Sont notamment prises en compte la forme de la zone, la pente des fonds marins, la nature et l'épaisseur de la sédimentation. La difficulté, explique au Figaro un expert de l'ONU, consiste à «fixer la ligne juste», sur une base exclusivement scientifique, qui sépare le plateau continental de «la grande plaine abyssale».L'Ifremer, auquel a été confiée la maîtrise scientifique du programme d'extension, envisage de déposer de nouvelles demandes pour des zones au large des îles Kerguelen, de la Nouvelle-Calédonie et de la Guyane. La France, qui bénéficie déjà de la plus grande zone économique exclusive après les États-Unis, espère ainsi ajouter 1 million de km2 à ses 10,2 millions actuels.Mais il lui faudra ficeler rapidement ses nouveaux dossiers. Les pays qui ont ratifié la Convention sur le droit de la mer avant 1999 (ce fut le cas de la France en 1996) ont certes jusqu'au 12 mai 2009 pour déposer leurs demandes. Mais Walter Roest estime à une soixantaine le nombre de nouveaux cas qui pourraient être soumis d'ici là à la Commission des limites du plateau continental. Le risque d'engorgement est évident : la demande commune européenne que s'apprête à examiner la CPLC n'est que la sixième...
Jean-Louis Turlin .
Publié le 21 août 2006
Le Figaro
* C'EST une première depuis l'établissement, en 1982 à Montego Bay (Jamaïque), de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer : quatre pays européens vont plaider ensemble, demain mardi à New York devant la Commission des limites du plateau continental (CLPC), pour une «rallonge» de leur domaine maritime. Zone additionnelle qu'ils se partageront ensuite si la demande présentée conjointement par la France, l'Irlande, le Royaume-Uni et l'Espagne reçoit un avis favorable. Celui-ci n'est pas attendu avant un an, la commission étudiant parallèlement des demandes individuelles déposées : en 2001 par la Russie, en 2004 par l'Australie et le Brésil, en 2005 par l'Irlande et cette année, hors la soumission européenne commune, par la Nouvelle-Zélande. L'enjeu est de taille : les surfaces supplémentaires ouvrent des perspectives économiques liées à la présence potentielle de ressources diverses. Critères géologiquesInterrogé par l'AFP, un responsable de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), Walter Roest, cite notamment «les hydrocarbures, les minéraux, les espèces vivant sur le fond de la mer, les bactéries utilisables pour des biotechnologies». Avec une exception majeure : la pêche, dont les limites restent fixées aux 200 milles nautiques de la zone économique exclusive (ZEE) accordée aux États côtiers.En l'occurrence, c'est sur des critères strictement géologiques et géophysiques que la commission émettra ses recommandations qui seront «définitives et contraignantes», selon les termes de la Convention sur le droit de la mer. L'article 76 de celle-ci prévoit en effet que les États côtiers peuvent revendiquer un dépassement de leur ZEE, jusqu'à 350 milles, s'il correspond à une prolongation naturelle du «plateau continental». Sont notamment prises en compte la forme de la zone, la pente des fonds marins, la nature et l'épaisseur de la sédimentation. La difficulté, explique au Figaro un expert de l'ONU, consiste à «fixer la ligne juste», sur une base exclusivement scientifique, qui sépare le plateau continental de «la grande plaine abyssale».L'Ifremer, auquel a été confiée la maîtrise scientifique du programme d'extension, envisage de déposer de nouvelles demandes pour des zones au large des îles Kerguelen, de la Nouvelle-Calédonie et de la Guyane. La France, qui bénéficie déjà de la plus grande zone économique exclusive après les États-Unis, espère ainsi ajouter 1 million de km2 à ses 10,2 millions actuels.Mais il lui faudra ficeler rapidement ses nouveaux dossiers. Les pays qui ont ratifié la Convention sur le droit de la mer avant 1999 (ce fut le cas de la France en 1996) ont certes jusqu'au 12 mai 2009 pour déposer leurs demandes. Mais Walter Roest estime à une soixantaine le nombre de nouveaux cas qui pourraient être soumis d'ici là à la Commission des limites du plateau continental. Le risque d'engorgement est évident : la demande commune européenne que s'apprête à examiner la CPLC n'est que la sixième...
Jean-Louis Turlin .
Publié le 21 août 2006
Le Figaro
lundi, août 14, 2006
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mardi, août 01, 2006
La réponse des ministres de l’environnement ...UE
** La réponse des ministres de l’environnement à la mondialisation : une meilleure éco-efficacité
* Les ministres de l’environnement de l’Europe estiment que de nouvelles formes de politiques envi-ronnementales sont nécessaires pour relever les défis posés par la mondialisation et s’assurer que le monde entier respecte des règles identiques en fonction des terrains. Cette direction a été à nouveau soulignée ce jour dans le cadre d’une réunion informelle des ministres de l’environnement de l’UE se tenant actuellement dans la ville finlandaise de Turku et à laquelle participent des ministres ve-nus de 24 pays. Jan-Erik Enestam, le ministre de l’environnement finlandais, a mené une discus-sion sur l’initiative finlandaise d’une nouvelle génération de politique environnementale mettant en relief l’importance de l’éco-efficacité dans la résolution des problèmes mondiaux liés à l’environnement. Les ministres de l’environnement ont souligné que la mondialisation souligne la nécessité d’utiliser les ressources naturelles avec équité et de promouvoir des modes de production et de consommation plus respectueux de l’environnement. En l’absence de tels développements, il sera impossible de d’enrayer les changements climatiques et d’arrêter le déclin de la biodiversité. Une utilisation plus durable des ressources peut améliorer la compétitivité des pays de l’UE sur le marché mondial et réduire la dépendance de l’Europe vis-à-vis des importations de matières premières tout en rédui-sant les impacts nocifs sur l’environnement. Le plan d’action de l’UE sur la consommation et la production durables jouera un rôle pré-pondérant dans la mise en forme des tendances à venir. Selon Enestam, le plan d’action devrait, entre autres, permettre de mettre en place une stratégie d’éco-efficacité reposant sur des cibles d’efficacité des matériels et de l’énergie, mises en place au travers de dialogues entre les acteurs principaux Il est également important de promouvoir des politiques d’achat et des technologies vertes du secteur public favorables à l’environnement tout en assurant qu’un financement suffisant est dirigé vers la recherche et les innovations écologiques.Les instruments et les incitations financiers joueront un rôle majeur dans l’amélioration de l’éco-efficacité de la promotion et dans la promotion de modes de consommation plus durables. Selon M. Enestam, les ministres de l’environnement de l’Europe attendent de l’Union européenne la publica-tion rapide d’un livre vert sur l’utilisation des instruments commerciaux et financiers des politiques environnementales.“Dans ce contexte, il est crucial de trouver de nouvelles façons de promouvoir l’adoption d’instruments financiers. Les ministres souhaiteraient que la Commission prenne rapidement une initiative à cet égard, constituée de nouveaux instruments financiers qui permettront de surcroît à l’UE de devenir l’économie la plus compétitive du monde,» déclare Enestam. « L’abolition des subventions ayant des impacts nocifs sur l’environnement est tout autant importante. »La nécessité de commencer à préparer un renouvellement majeur de la politique environnementale de l’UE en adoptant une perspective à plus long terme a été également soulignée lors de la réunion de Turku. Cette nouvelle politique ferait partie d’une vision plus large d’une Europe durable que le Conseil européen a demandé à la Commission et aux états membres de bâtir. Un autre objectif pri-mordial constitue l’intégration de considérations environnementales dans les politiques de coopéra-tion commerciale et de développement de l’UE.De nouveaux forums sont nécessaires afin de permettre aux pays de collaborer en vue de résoudre les problèmes cruciaux liés à l’environnement à l’échelle mondiale. L’établissement d’une Organi-sation Environnementale des Nations Unies (OENU) et d’un Panel sur les ressources naturelles fonctionnant de façon similaire au Panel intergouvernemental des Nations Unies sur les change-ments climatiques constitue des objectifs importants à cet effet.Les conclusions de la réunion de Turku seront largement appliquées cet automne dans l’EU, en par-ticulier, s’agissant de l’évaluation préliminaire du 6e Programme d’Action Environnemental et dans le cadre des communications sur la biodiversité et la stratégie des ressources naturelles de l’UE à venir.
15 Jul 2006. UE
* Les ministres de l’environnement de l’Europe estiment que de nouvelles formes de politiques envi-ronnementales sont nécessaires pour relever les défis posés par la mondialisation et s’assurer que le monde entier respecte des règles identiques en fonction des terrains. Cette direction a été à nouveau soulignée ce jour dans le cadre d’une réunion informelle des ministres de l’environnement de l’UE se tenant actuellement dans la ville finlandaise de Turku et à laquelle participent des ministres ve-nus de 24 pays. Jan-Erik Enestam, le ministre de l’environnement finlandais, a mené une discus-sion sur l’initiative finlandaise d’une nouvelle génération de politique environnementale mettant en relief l’importance de l’éco-efficacité dans la résolution des problèmes mondiaux liés à l’environnement. Les ministres de l’environnement ont souligné que la mondialisation souligne la nécessité d’utiliser les ressources naturelles avec équité et de promouvoir des modes de production et de consommation plus respectueux de l’environnement. En l’absence de tels développements, il sera impossible de d’enrayer les changements climatiques et d’arrêter le déclin de la biodiversité. Une utilisation plus durable des ressources peut améliorer la compétitivité des pays de l’UE sur le marché mondial et réduire la dépendance de l’Europe vis-à-vis des importations de matières premières tout en rédui-sant les impacts nocifs sur l’environnement. Le plan d’action de l’UE sur la consommation et la production durables jouera un rôle pré-pondérant dans la mise en forme des tendances à venir. Selon Enestam, le plan d’action devrait, entre autres, permettre de mettre en place une stratégie d’éco-efficacité reposant sur des cibles d’efficacité des matériels et de l’énergie, mises en place au travers de dialogues entre les acteurs principaux Il est également important de promouvoir des politiques d’achat et des technologies vertes du secteur public favorables à l’environnement tout en assurant qu’un financement suffisant est dirigé vers la recherche et les innovations écologiques.Les instruments et les incitations financiers joueront un rôle majeur dans l’amélioration de l’éco-efficacité de la promotion et dans la promotion de modes de consommation plus durables. Selon M. Enestam, les ministres de l’environnement de l’Europe attendent de l’Union européenne la publica-tion rapide d’un livre vert sur l’utilisation des instruments commerciaux et financiers des politiques environnementales.“Dans ce contexte, il est crucial de trouver de nouvelles façons de promouvoir l’adoption d’instruments financiers. Les ministres souhaiteraient que la Commission prenne rapidement une initiative à cet égard, constituée de nouveaux instruments financiers qui permettront de surcroît à l’UE de devenir l’économie la plus compétitive du monde,» déclare Enestam. « L’abolition des subventions ayant des impacts nocifs sur l’environnement est tout autant importante. »La nécessité de commencer à préparer un renouvellement majeur de la politique environnementale de l’UE en adoptant une perspective à plus long terme a été également soulignée lors de la réunion de Turku. Cette nouvelle politique ferait partie d’une vision plus large d’une Europe durable que le Conseil européen a demandé à la Commission et aux états membres de bâtir. Un autre objectif pri-mordial constitue l’intégration de considérations environnementales dans les politiques de coopéra-tion commerciale et de développement de l’UE.De nouveaux forums sont nécessaires afin de permettre aux pays de collaborer en vue de résoudre les problèmes cruciaux liés à l’environnement à l’échelle mondiale. L’établissement d’une Organi-sation Environnementale des Nations Unies (OENU) et d’un Panel sur les ressources naturelles fonctionnant de façon similaire au Panel intergouvernemental des Nations Unies sur les change-ments climatiques constitue des objectifs importants à cet effet.Les conclusions de la réunion de Turku seront largement appliquées cet automne dans l’EU, en par-ticulier, s’agissant de l’évaluation préliminaire du 6e Programme d’Action Environnemental et dans le cadre des communications sur la biodiversité et la stratégie des ressources naturelles de l’UE à venir.
15 Jul 2006. UE
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