samedi, juin 19, 2010
*Accord au sein de l'UE visant la levée d'un impôt sur les banques...*
***M. Zapatero se dit satisfait des mesures de transparence adoptées.
Accord au sein de l'UE visant la levée d'un impôt sur les banques et la publication de leurs « tests de contraintes »
*Le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero, s'est félicité d'être parvenu à conclure un des grands objectifs de l'Espagne durant cette présidence en exercice, à savoir une UE « plus forte et transparente » dans le domaine économique.
C'est en ces termes qu'il s'est exprimé lors de la conférence de presse suivant la réunion des chefs d'État ou de gouvernement des Vingt-sept, tenue aux côtés du président permanent du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et celui de la Commission européenne (CE), José Manuel Durao Barroso.
À l'occasion de ce Conseil, l'introduction d'une taxe pour les banques, afin qu'elles aident à supporter de futures crises financières, a été décidée. C'est en outre un principe que les Européens défendront leur du prochain sommet du G20, organisé les 27 et 28 juin à Toronto (Canada).
La décision a également été prise de rendre public, au plus tard lors de la deuxième quinzaine de juillet, les tests de contraintes auxquels devront se soumettre les banques. Cette mesure devrait permettre de réduire les incertitudes quant à la santé du système financier européen.
Le président espagnol avait « fermement plaidé » pour la mise en place de ces tests, déjà annoncés hier par l'Espagne, et qui selon lui doivent être menés avec beaucoup d'exigence.
« Il n'y a rien de mieux que la transparence pour prouver la solvabilité, donner de la confiance et mettre fin aux rumeurs infondées » a annoncé le président espagnol. Il s'est donc dit « extrêmement satisfait » devant l'accord des autres pays.
Globalement, l'UE progresse vers « un gouvernement économique plus fort et plus exigeant » a poursuivi M. Zapatero. En effet, les pays ont convenu de l'urgence d'un renforcement de la coordination de leurs politiques en la matière.
Ils ont donc conclu un accord portant sur les premières orientations du pacte de stabilité et de croissance et sur la surveillance budgétaire, ainsi que sur une surveillance macro-économique plus globale.
Les chefs d'État ou de gouvernement ont, en outre, réitéré leur engagement collectif de garantir la viabilité des finances publiques, allant jusqu'à accélérer les plans d'assainissement budgétaire lorsque cela s'avère justifié.
La stratégie 2020
À l'occasion de ce sommet essentiellement économique, les dirigeants ont également adopté la stratégie économique pour une croissance durable « Europe 2020 ». Cette stratégie permettra de lancer un ensemble de réformes pour la compétitivité et l'emploi, en plaçant la recherche et le développement au cœur des initiatives économiques pour la décennie à venir.
Selon les conclusions de la réunion, cette stratégie permettra à l'Union de mobiliser l'ensemble de ses instruments et politiques, et aux États d'agir avec une coordination accrue. Y figurent également des objectifs chiffrés tels que 75 % de taux d'emploi pour les hommes et les femmes, et la réduction de 20 % des émissions de gaz à effet de serre. Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a indiqué que la réunion tenue aujourd'hui était « la première réunion normale » depuis sa prise de fonction en janvier.
Effectivement, bien que l'ordre du jour restait encore dominé par le sujet de la crise, tous les pays « ont affiché un engagement politique fort ».
Les objectifs adoptés « couvrent non seulement plusieurs domaines mais sont également concrets », a déclaré le président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso. Ce dernier s'est engagé à « accélérer les travaux » de l'institution qu'il préside afin de faire avancer les propositions législatives résultantes.
Selon le chef de l'exécutif espagnol, l'ensemble des réformes adoptées aujourd'hui marque « une étape essentielle » vis-à-vis du « deuxième grand objectif » que s'était fixé la Présidence espagnole de l'UE : une Union plus forte et plus stable dans le domaine économique, après avoir traversé une crise financière sans précédent.
Le premier grand objectif, également rempli, était la correcte mise en œuvre du Traité de Lisbonne, adopté en décembre dernier et visant une collaboration étroite et fructueuse avec les nouvelles autorités permanentes.
UE
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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